Carver, l’été, préfère porter la jupe. Mina, affectionne les balles dum-dum. Et Igor, Mina.
Mud on your face.
Mina, Igor, Carver à la recherche de la dinde sacrée. L’homme à la tête de chat prépare la farce.
Avant l’aube, le chat est capturé. Retour à toi.
Mina sursaute. Igor végète. Tout est bien. Les tambours.
Mina : « Fermez bien les yeux, ça brûle. »
La nuit. Hum.
Jamais de flageolets en avril. Carver possédait plusieurs dictons utiles en cas de conflits armés. Sagesse des ancêtres. En Corée on rigole.
Et Heidegger, Chef de la sécurité de Shinra, sera finalement la prochaine cible de Mina, Igor, Carver. Émoi au Secteur 7, tendance taudis.
Avec Carver c’est souvent : des gars, des os.
Igor, au volant de sa Dodge Veg-O-Matic neuve, ne se souciait vraiment pas du code de la route. A l’arrière, Poison, Cordelette, ivres, nus.
Carver aux miliciens : « Nos troupes sont en déroute, ne restent que villageois populistes et histrions nihilistes ». Les témoins se marrent.
Et l’homme à la tête de chat de se remémorer sa jeunesse folle : « Bal trash-chic à Colombey… » Presque.
Oui, 50 minutes, avant. Et pourtant, son corps en morceaux. Et Mina, en larmes. Carver, hilare, creuse une fosse. Alors, qui, en Sicile, plus tard ?
Et il aurait caressé son singe.
Stig à Igor : « Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. »
Si vous avez une itinérance préférée, indiquez-la au chauffeur.
Et dans le ciel, les dirigeables noirs, la neige.
Igor, passion nomadisme temporel.
Carver, en pleine phase j’aime la nature, je dors avec mon totem, etc, se demandait bien pourquoi il devrait faire bénir son vélo avant noël. Simple bon sens.
Et Mina de LUI coller une balle dans la tête. Mercy killin’. Carver, salopette, préfère les attentes, le vélo, 40 ans d’amour. Ruines. Nus.
… Comme de petits paquebots.
Mina, fatiguée, reste au lit. instagram.com/p/elFkYuvhtt/
Igor, sous la pluie.
Carver dit : « c’est une radio de quelqu’un qui a gobé une bute… » t.co/OATyMxX61g
Oracle, pourquoi as-tu écrit « Le Poids de la sauterelle » ? Que sommes-nous censés apprendre ?
Igor demande aux partisans du moindre effort l’autorisation de parler à la foule. Période de fêtes. On rase gratis. La foule démembre l’orateur empoté. Illico.
Et cette nuit, le cheval pâle.
Et jaillir à la lumière, vivants, pupilles dilatées, prêts à affronter les démons du midi. Main dans la main.
Dans les prisons de Nantes (air connu).
Un moyen incroyable !
Sanglante matinée à Vierzon. Le Gros Roger ne visitera plus ses amis en fin de semaine. Mina s’irrite.
Et nus, bien sûr, la nuit, forcément. Et la transe, côtoyer les petits dieux, ceux planqués, souriants, derrière les brumes. Et bredouiller.
Thomas éthylique.
Carver, Igor récupèrent les idéaux, les utopies abandonnés sous les bancs de la grande salle. Recycler, c’est capital.
Au secours, au secours, voilà Monsieur le marquis de Carabas qui se noie !
Mina, Igor arrivaient en gare de Charlottesville. Max, aux haut-parleurs : « Le voyageur tomba mort, frappé par le pittoresque. »
Et une image après l’autre, Ray tire sa révérence.
Se réveiller avec une sensation de blessure par balle. À la joue. Une coulée, chaude, de sang. Épaisse et noire. Et la mort qui vient.
Mina et Igor, victimes de la momie maudite, évitent de trop fréquenter les usines de peinture. Bon moral, pourtant. instagram.com/p/gWdgU_vhp3/
On fête quelque chose. Vous les entendez, les tambours ?
Mina, notre relation, sa passion pour les armes, les explosions, les dirigeables, les lémuriens.
Allons au bois Dame Lombarde, allons au bois, nous trouverons le serpent vert, nous le tuerons.
Causer des animaux qui te regardent dormir. Lui : « Ne t’inquiète pas, ça ne fait que commencer. » Elle : « Weirdo, va me chercher une glace. »
On la surnomme la folle aux chats.
Si c’est trop cher dis moi et je sors.
Mina plonge.
Autour de nous, les décombres de la cathédrale, les enfants aveugles de nos frères, les rats. Nulle trace de Dieu. S’embrasser, enfin.
Et, en pleine Exposition Universelle londonienne, le gang tourgueniste arrose son fish & chips à la meth, pas fier. On ne dort pas beaucoup.
Mardi, Mina lève le voile. Igor ignore le danger. Carver, explicitement, est homme et femme. Dehors, il pleut.
Et nos héros, fatigués, depuis le hall de l’hôtel, préparent leur prochaine sortie en ville. Accumuler les bouquins de philo et les magrets.
Les champignons s’élèvent dans le ciel. Nos lunettes nous protègent efficacement des rayonnements aveuglants. Par contre on va vite bronzer. Cool.
Mina à Igor : « FAMILIER –Qui est belle, en parlant d’une femme.
FAMILIER –Qui a des rondeurs. »
Les rites mystérieux que les enfants observent les nuits d’été me paraissent à présent d’une effarante simplicité.
Je dors dans le jardin avec les chats. instagram.com/p/d10YadPhh0/
Et, pour un rien, les larmes aux yeux, souriant, pourtant.
Mina : « Boum ! »
Et les roulés coppa-fromage n’ont plus le même gout, quand tu n’es pas là.
En Inde on avait demandé à Igor de frapper une carpe sur la tête afin de déterminer l’ordre de succession d’une famille trop nombreuse.
Igor, nu, s’allonge sur le sol. La terre, juste retournée, exhale une douce chaleur contre sa joue, son ventre. Il écoute le murmure, chthonien.
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Dans la remise, Carver et l’homme à la tête de chat réparent le vélo, atomique.
Il y a 10 ans, déjà, la Maison. Réminiscences. tourgueniev.com/2003/08/03
Il t’en faut combien des mecs chelous dans ta vie ?
Oh, Jack !
Et l’homme et la bête, solidaires. Supplice du train.
Et pour tromper l’ennui. Pour définir les contours. Foutre la zone dans les plans de l’ennemi. Un concert de Queen. Wembley. Moustache.
Padam padam padam.
Et le matin.
Igor, ce Stade de France.
Parfois on a besoin d’un peu d’aide. www.youtube.com/watch?v=YHGfSBr2FrY&list=SPaR-PbNOgKigIenqcjje31iHJudY3Thu_
Ce soir les indiens gagnent.
Mina, Igor et Carver se livrent à l’ennemi. Une énigme pour tous.
Carver, il y a quelque chose dans votre dos. A Pompéi, tournez à gauche.
« Middle night crisis » : l’homme à la tête de chat donne son avis, enfin. Igor, Mina, Carver, rechargent. On va manger froid.
Igor, ce lapin. t.co/2qel044O
En arrière plan, le coucher de soleil est magnifique. Au premier plan, la mort est proche. Tirer la langue. Nus.
Dans la cave, on trouve maquettes de dinosaures, modules lunaires et quatre vélos, rouges. Dehors, on brûle les sans-abris.
Petit déjeuner dans les ruines d’Angkor. Igor se délecte de céréales complètes. Mina respecte le bacon. Carver, grasse matinée.
Pluie acide et radioactive sur Paris. Parapluie en plomb conseillé. Mina, Igor, observent la Seine, luminescente, déborder, noyer les rues.
Explosions variées. C’est l’emballement. Igor numérote ses abattis. Mina pousse ses forces à la limite. Carver bouquine, à poil. Affections.
Karl Glogauer, Igor Tourgueniev se retrouvent pour petit déjeuner. Le lieu, les ruines d’Angkor. Dans le ciel, les longs dirigeables noirs, cigares menaçants, yeux dystopiques.
Et l’enchaînement des nuits, entrecoupées de virgules ensoleillées. Et nos sourires, nos mains, soudées. Et toujours la transe.
Mina, les deux zozos, établissent les modifications géographiques nécessaires. t.co/iJKXNBUDyB
Non encore exempt, même régnant sur eux comme sur des esclaves, du hasard, de la mort et de la mutabilité.
Et viennent les jours sombres.
Carver découvre la vérité sur ses origines. On brûle un village breton pour protéger un élevage de galettes sauvages. Mina pleure.
La caisse des BMX, des centaines de grosses araignées, mortelles. Dans le ventre du voyageur, la peur, et un nid. Mina s’éclate.
Igor, peintre compliqué. Période zoologique, 1977-78. N’a pas percé. instagram.com/p/ctzt7RPhgd/
Alors je porte Deux masques. Zéro ambition. Une amie et Trois comparses. Et la nuit du passage. t.co/HoC02C1t
Il y a une velue araignée sur le mur du réfectoire. C’est la nuit.
Dans les hauts-parleurs, le vol de nuit est annoncé.
Après la première offensive, la Corée, Igor rencontre un vieux type bizarre qui lui raconte qu’il ne mourra jamais. Vieux comme la colline.
Alors, allons-y pour le guignolet.
5 à 10g pour un voyage de débutant.
Et Igor de s’apercevoir, subitement, de.
Slip. No. More.
Mina, Igor, Carver, foutent le feu. Cocktail Molotov sur les manifestants chanteurs. Les cantiques, ça brûle au poil. On rase gratis. Aussi.
Long silence glacé.
Et Mina et Igor de lancer du riz. Et Carver d’essayer de choper le bouquet. Félicitations.