Oui, 50 minutes, avant. Et pourtant, son corps en morceaux. Et Mina, en larmes. Carver, hilare, creuse une fosse. Alors, qui, en Sicile, plus tard ?
Ce soir les indiens gagnent.
Sur le kiki.
Et dans le ciel, les dirigeables noirs, la neige.
Autour de nous, les décombres de la cathédrale, les enfants aveugles de nos frères, les rats. Nulle trace de Dieu. S’embrasser, enfin.
On s’attable, on étale les cartes, on range les munitions dans le cellier. Un peu tout ça dans le désordre. Mina aiguise son poignard.
Mina à Igor : « FAMILIER –Qui est belle, en parlant d’une femme.
FAMILIER –Qui a des rondeurs. »
La caisse des BMX, des centaines de grosses araignées, mortelles. Dans le ventre du voyageur, la peur, et un nid. Mina s’éclate.
Once again, a masked figure drops an iron token through your letterbox late at night.
Slip. No. More.
Igor, au volant de sa Dodge Veg-O-Matic neuve, ne se souciait vraiment pas du code de la route. A l’arrière, Poison, Cordelette, ivres, nus.
Igor, en larmes, à Mina : « je te jure, des putains d’araignées géantes, en oxyde de cuivre ou un truc comme ça, et mes mains comme de petits paquebots ».
On fête quelque chose. Vous les entendez, les tambours ?
Et viennent les jours sombres.
Après la guerre, les choses semblaient subtilement différentes. Igor, Mina sentaient le vent du changement. youtu.be/LIVtma0fN7w
Carver, à bicyclette.
Padam padam padam.
Sur la plage, Mina enterre Carver. Le moment est plutôt solennel. Igor, nu, fredonne l’Internationale. Avant la Grande Vague, douze minutes.
Il y a 10 ans, déjà, la Maison. Réminiscences. tourgueniev.com/2003/08/03
Et nus, bien sûr, la nuit, forcément. Et la transe, côtoyer les petits dieux, ceux planqués, souriants, derrière les brumes. Et bredouiller.
Karl Glogauer, Igor Tourgueniev se retrouvent pour petit déjeuner. Le lieu, les ruines d’Angkor. Dans le ciel, les longs dirigeables noirs, cigares menaçants, yeux dystopiques.
Avec Carver c’est souvent : des gars, des os.
Et cette nuit, le cheval pâle.
Carver découvre la vérité sur ses origines. On brûle un village breton pour protéger un élevage de galettes sauvages. Mina pleure.
Et Mina et Igor de lancer du riz. Et Carver d’essayer de choper le bouquet. Félicitations.
Mud on your face.
Mina, hilare, à Igor, ivre, sous les bombes A : « À cœur brisé rien d’impossible ! »
Mina : « Fermez bien les yeux, ça brûle. »
Au milieu des débris du cockpit, une unique pépite. Ses bras crochetés autour de la jeune galaxie encore inerte. Mina dort encore.
Explosions variées. C’est l’emballement. Igor numérote ses abattis. Mina pousse ses forces à la limite. Carver bouquine, à poil. Affections.
Carver et l’homme à la tête de chat se retrouvent, en situation inconfortable. Plus de vodka dans le mini bar. Ni de croquettes. Aïe.
Alors je porte Deux masques. Zéro ambition. Une amie et Trois comparses. Et la nuit du passage. t.co/HoC02C1t
Si c’est trop cher dis moi et je sors.
■_■.._
Mina (s’)emballe. Le chauve sourit. Carver passe des disques et, ivre, l’homme à la tête de chat ronronne sous les caresses.
Stig à Igor : « Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. »
Tranquillou le ronron !?
Et derrière la porte, un mur.
40 !
Igor, ce Stade de France.
Le dernier mot dièse de Carver : #keur.
Pierrot Tactile ?
Mobilis in mobile.
La terrasse de l’hôtel abandonné, surplombant la piscine vide, nos amis contemplent les champignons atomiques. Lointains.
Carver, en pleine phase j’aime la nature, je dors avec mon totem, etc, se demandait bien pourquoi il devrait faire bénir son vélo avant noël. Simple bon sens.
Mina, Igor et Carver se livrent à l’ennemi. Une énigme pour tous.
Je dors dans le jardin avec les chats. instagram.com/p/d10YadPhh0/
Et Mina, de mettre le feu aux poudres. Igor ramasse le penny, en retard. Jetlag.
Et Igor de demander l’asile politique à l’homme à la tête de chat. Mina, malade, dessoude du milicien savoyard. Ce soir on rase gratis. Si.
Ses seins de Bakélite. Tu délires. C’est du quartz.
Difficile début. Fracassé par l’épilepsie. Acheter les médicaments en catastrophe. Attendre que ça fasse effet le cerveau en marmelade.
En Inde on avait demandé à Igor de frapper une carpe sur la tête afin de déterminer l’ordre de succession d’une famille trop nombreuse.
Devant les miliciens épuisés, Mina contrebande de son mieux, mais le coeur n’y est pas. Plus de dirigeables en hiver.
Carver, l’été, préfère porter la jupe. Mina, affectionne les balles dum-dum. Et Igor, Mina.
Dans le train, jouer à « Léa, passion forêt domaniale ».
Et Mina de tendre à Igor le miroir. Et Igor d’y apercevoir l’homme à la tête de chat, dans un coin, à l’ombre d’un dirigeable en flamme. Nu.
Au secours, au secours, voilà Monsieur le marquis de Carabas qui se noie !
Pluie de cendres. Bunker palace hôtel. Igor, souterrain, imagine le pire. Dimanche de fête sous la couette.
L’aporie nous guette ! L’aporie nous guette ! Ohé ohé ! L’aporie nous guette ! L’aporie nous guette ! Ohé ohé ! (air connu)
Saudade.
Mina, notre relation, sa passion pour les armes, les explosions, les dirigeables, les lémuriens.
La Police de la Pensée, la Police Temporelle, logeaient sous la Piscine Rouvet. Mina envisage une action de sabotage, il y a trois semaines.
Pluie acide et radioactive sur Paris. Parapluie en plomb conseillé. Mina, Igor, observent la Seine, luminescente, déborder, noyer les rues.
Et le lapin, de planquer ses œufs, et Mina d’y relier ses détonateurs, et les enfants d’accourir, riants. Explosions. t.co/xVqRayoLtk
Explosions variées. Nocturnes.
Et Igor de s’interroger. t.co/jdel5DAAsA
Qu’on lui coupe la tête.
Igor : « … conclusions et affirma que les accusés avaient le plein contrôle de leurs facultés mentales… »
Cythère, à Mina, un peu tristement : « Papa est sur une île en forme de lettre, dans l’océan Atlantique ».
Igor, nu, s’allonge sur le sol. La terre, juste retournée, exhale une douce chaleur contre sa joue, son ventre. Il écoute le murmure, chthonien.
Et nos amours, préraphaélites. t.co/HO0Mv6QldB
Mina et Igor, victimes de la momie maudite, évitent de trop fréquenter les usines de peinture. Bon moral, pourtant. instagram.com/p/gWdgU_vhp3/
Carver utilisait les phéromones marqueurs d’attaque de petits insectes tueurs pour se débarrasser des miliciens trop curieux. Affolement.
Igor, ce lapin. t.co/2qel044O
Alors, allons-y pour le guignolet.
Et nos trois amis de souhaiter, en cœur, au Docteur, un bon anniversaire.
Parfois on a besoin d’un peu d’aide. www.youtube.com/watch?v=YHGfSBr2FrY&list=SPaR-PbNOgKigIenqcjje31iHJudY3Thu_
Un moyen incroyable !
Et nos héros, fatigués, depuis le hall de l’hôtel, préparent leur prochaine sortie en ville. Accumuler les bouquins de philo et les magrets.
Long silence glacé.
Mina à Igor : « ça commence. »
Il t’en faut combien des mecs chelous dans ta vie ?
Et une image après l’autre, Ray tire sa révérence.
Mina, Igor observent depuis la Suisse les prémices de la Troisième Guerre Mondiale. Carver s’engage dans l’aéronavale. Pilote de dirigeable.
Dans l’Ahunavaiti Gatha, Zarathoustra accuse en effet certains de ses coreligionnaires d’abuser de la vache. Le Dieu Ahura Mazda demande à Zarathoustra de protéger les bovins.
Carver aux miliciens : « Nos troupes sont en déroute, ne restent que villageois populistes et histrions nihilistes ». Les témoins se marrent.
Et l’homme et la bête, solidaires. Supplice du train.
Oracle, pourquoi as-tu écrit « Le Poids de la sauterelle » ? Que sommes-nous censés apprendre ?
Mina, Igor et Carver, en traître, décident de s’embarquer pour la Sicile. On y signale une invasion. Des ours. Fariboles.
Salutation au soleil. Igor, Mina, Carver, bord du canal, regards complices. Rentrer enfin. Affamés. Dans les collines, le grand incendie.
Igor, Carver, en slips, trop petits, attendent la fin du monde. Dans l’ascenseur, Mina, de faction, commence ses mémoires. En chinois.
Dans les hauts-parleurs, le vol de nuit est annoncé.
Mina, Igor et Carver surveillent l’horloge nucléaire coréenne. L’Homme à la Tête de Chat ouvre son abri plombé au public. Années 80.
Oh, Jack !
Et, en pleine Exposition Universelle londonienne, le gang tourgueniste arrose son fish & chips à la meth, pas fier. On ne dort pas beaucoup.
50 minutes avant sa mort, on aperçut Igor en train de trafiquer les munitions du peloton d’exécution. Quelques années plus tard, la Sicile.
Causer des animaux qui te regardent dormir. Lui : « Ne t’inquiète pas, ça ne fait que commencer. » Elle : « Weirdo, va me chercher une glace. »
Igor, passion nomadisme temporel.
Et nous étions, dès le matin, sur le pied de guerre. Nos petites mains serrées sur les cerceaux, nos cheveux, rasés, et l’œil cruel et vif.
Mina, Igor et Carver limitent la casse.