Dans les hauts-parleurs, le vol de nuit est annoncé.
Autour de nous, les décombres de la cathédrale, les enfants aveugles de nos frères, les rats. Nulle trace de Dieu. S’embrasser, enfin.
Et derrière la porte, un mur.
Après la première offensive, la Corée, Igor rencontre un vieux type bizarre qui lui raconte qu’il ne mourra jamais. Vieux comme la colline.
Qu’on lui coupe la tête.
We are the champ…
Devant les miliciens épuisés, Mina contrebande de son mieux, mais le coeur n’y est pas. Plus de dirigeables en hiver.
Et jaillir à la lumière, vivants, pupilles dilatées, prêts à affronter les démons du midi. Main dans la main.
Et, pour un rien, les larmes aux yeux, souriant, pourtant.
Et Mina de briser le miroir.
Igor, passion nomadisme temporel.
Mina, fatiguée, reste au lit. instagram.com/p/elFkYuvhtt/
On la surnomme la folle aux chats.
Carver et l’homme à la tête de chat se retrouvent, en situation inconfortable. Plus de vodka dans le mini bar. Ni de croquettes. Aïe.
Mina (s’)emballe. Le chauve sourit. Carver passe des disques et, ivre, l’homme à la tête de chat ronronne sous les caresses.
Pluie de cendres. Bunker palace hôtel. Igor, souterrain, imagine le pire. Dimanche de fête sous la couette.
Et l’homme et la bête, solidaires. Supplice du train.
Carver, à bicyclette.
Au secours, au secours, voilà Monsieur le marquis de Carabas qui se noie !
Alors, allons-y pour le guignolet.
5 à 10g pour un voyage de débutant.
Mina, les deux zozos, établissent les modifications géographiques nécessaires. t.co/iJKXNBUDyB
Difficile début. Fracassé par l’épilepsie. Acheter les médicaments en catastrophe. Attendre que ça fasse effet le cerveau en marmelade.
Et nos trois amis de souhaiter, en cœur, au Docteur, un bon anniversaire.
Radio Gaga.
Et l’enchaînement des nuits, entrecoupées de virgules ensoleillées. Et nos sourires, nos mains, soudées. Et toujours la transe.
Alors je porte Deux masques. Zéro ambition. Une amie et Trois comparses. Et la nuit du passage. t.co/HoC02C1t
Carver, l’été, préfère porter la jupe. Mina, affectionne les balles dum-dum. Et Igor, Mina.
Cherche Midi Suédois.
Et cette nuit, le cheval pâle.
Carver répondait toujours « autre ».
Et Igor de s’apercevoir, subitement, de.
Dans le train, jouer à « Léa, passion forêt domaniale ».
Tranquillou le ronron !?
Sanglante matinée à Vierzon. Le Gros Roger ne visitera plus ses amis en fin de semaine. Mina s’irrite.
La terrasse de l’hôtel abandonné, surplombant la piscine vide, nos amis contemplent les champignons atomiques. Lointains.
Carver, en pleine phase j’aime la nature, je dors avec mon totem, etc, se demandait bien pourquoi il devrait faire bénir son vélo avant noël. Simple bon sens.
Mina, Carver, Igor et l’homme à la tête de chat, classiques nomades temporels, avaient un sens aigu de l’étiquette. Même nus.
Et dans le ciel, les dirigeables noirs, la neige.
Explosions variées. Nocturnes.
Il t’en faut combien des mecs chelous dans ta vie ?
Avant l’aube, le chat est capturé. Retour à toi.
Année de l’ascèse.
Pluie acide et radioactive sur Paris. Parapluie en plomb conseillé. Mina, Igor, observent la Seine, luminescente, déborder, noyer les rues.
Dans les prisons de Nantes (air connu).
Ses seins de Bakélite. Tu délires. C’est du quartz.
Mina : « Boum ! »
Igor yeux soucoupes absinthe à la rescousse de tracer cercle protecteur shaman psalmodier hermétique spasmodique épilepsie tralala.
Si c’est trop cher dis moi et je sors.
Mina, Igor et Carver, en traître, décident de s’embarquer pour la Sicile. On y signale une invasion. Des ours. Fariboles.
Igor, au volant de sa Dodge Veg-O-Matic neuve, ne se souciait vraiment pas du code de la route. A l’arrière, Poison, Cordelette, ivres, nus.
Padam padam padam.
Et le matin.
Et l’homme à la tête de chat de se remémorer sa jeunesse folle : « Bal trash-chic à Colombey… » Presque.
Je dors dans le jardin avec les chats. instagram.com/p/d10YadPhh0/
Parfois on a besoin d’un peu d’aide. www.youtube.com/watch?v=YHGfSBr2FrY&list=SPaR-PbNOgKigIenqcjje31iHJudY3Thu_
Et Igor de demander l’asile politique à l’homme à la tête de chat. Mina, malade, dessoude du milicien savoyard. Ce soir on rase gratis. Si.
Et, derrière Igor et Mina, ligotés face au peloton d’exécution, on pouvait apercevoir Bill Murray jouant à lance gerbilles avec Carver. Nus.
Et dans le coffre de l’Aston Martin, le corps démembré de Giant Coocoo. Mina accélère.
Mina, Igor, Carver, un peu orphelins. t.co/0lIJ0sKq
Les champignons s’élèvent dans le ciel. Nos lunettes nous protègent efficacement des rayonnements aveuglants. Par contre on va vite bronzer. Cool.
Igor, peintre compliqué. Période zoologique, 1977-78. N’a pas percé. instagram.com/p/ctzt7RPhgd/
Carver utilisait les phéromones marqueurs d’attaque de petits insectes tueurs pour se débarrasser des miliciens trop curieux. Affolement.
Et Mina de LUI coller une balle dans la tête. Mercy killin’. Carver, salopette, préfère les attentes, le vélo, 40 ans d’amour. Ruines. Nus.
Mina, Igor, Carver, foutent le feu. Cocktail Molotov sur les manifestants chanteurs. Les cantiques, ça brûle au poil. On rase gratis. Aussi.
Mina, Igor, Carver à la recherche de la dinde sacrée. L’homme à la tête de chat prépare la farce.
Sur la plage, Mina enterre Carver. Le moment est plutôt solennel. Igor, nu, fredonne l’Internationale. Avant la Grande Vague, douze minutes.
Igor, Carver, en slips, trop petits, attendent la fin du monde. Dans l’ascenseur, Mina, de faction, commence ses mémoires. En chinois.
Mina, Igor et Carver ouvrent les hostilités. On rase gratis. L’homme à la tête de chat énerve les miliciens eunuques. Explosions variées.
Dimanche matin, les gardes républicain ont emmené les chefs de clan, nus, derrière les dortoirs. N’en restent que trois. Carver sanglote.
Mina : « Fermez bien les yeux, ça brûle. »
Igor, de bonne humeur, trouve la journée « fantastique ! ». i.imgur.com/7BOKEHq.gif
Petit déjeuner dans les ruines d’Angkor. Igor se délecte de céréales complètes. Mina respecte le bacon. Carver, grasse matinée.
Et nos héros, fatigués, depuis le hall de l’hôtel, préparent leur prochaine sortie en ville. Accumuler les bouquins de philo et les magrets.
Et les renards nazis.
Et Igor de s’interroger. t.co/jdel5DAAsA
Igor, nu, s’allonge sur le sol. La terre, juste retournée, exhale une douce chaleur contre sa joue, son ventre. Il écoute le murmure, chthonien.
Oui, 50 minutes, avant. Et pourtant, son corps en morceaux. Et Mina, en larmes. Carver, hilare, creuse une fosse. Alors, qui, en Sicile, plus tard ?
Igor, sous la pluie.
Et pour tromper l’ennui. Pour définir les contours. Foutre la zone dans les plans de l’ennemi. Un concert de Queen. Wembley. Moustache.
Carver, Mina, à la pêche au bébé dauphin, depuis la passerelle du dirigeable surarmé, discutent philosophie alien.
Il y a une velue araignée sur le mur du réfectoire. C’est la nuit.
Mina, notre relation, sa passion pour les armes, les explosions, les dirigeables, les lémuriens.
Mina, Igor observent depuis la Suisse les prémices de la Troisième Guerre Mondiale. Carver s’engage dans l’aéronavale. Pilote de dirigeable.
Non encore exempt, même régnant sur eux comme sur des esclaves, du hasard, de la mort et de la mutabilité.
Slip. No. More.
Les rites mystérieux que les enfants observent les nuits d’été me paraissent à présent d’une effarante simplicité.
Mobilis in mobile.
Et l’homme à la tête de chat, coincé dans un arbre, attend les pompiers. Carver affute sa tronçonneuse. Mina bastonne Igor, nu et hilare.
Attributs du 4e grade (Lion), foudre de Jupiter.
Et nous étions, dès le matin, sur le pied de guerre. Nos petites mains serrées sur les cerceaux, nos cheveux, rasés, et l’œil cruel et vif.
Mud on your face.
Taxi. Paris. La nuit. Les bombardements. Les dirigeables noirs dans le ciel. Avec Mina on refait le monde. Nus. Carver décide de ne pas. Nu.
En arrière plan, le coucher de soleil est magnifique. Au premier plan, la mort est proche. Tirer la langue. Nus.
Au milieu des débris du cockpit, une unique pépite. Ses bras crochetés autour de la jeune galaxie encore inerte. Mina dort encore.
Et Heidegger, Chef de la sécurité de Shinra, sera finalement la prochaine cible de Mina, Igor, Carver. Émoi au Secteur 7, tendance taudis.
C’est un jour, dissection de grenouilles. Et sous la pluie. Les sciences naturelles en folie. Plus ou moins.
Mardi, Mina lève le voile. Igor ignore le danger. Carver, explicitement, est homme et femme. Dehors, il pleut.
Stig à Igor : « Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. »
Ce soir les indiens gagnent.