Les rites mystérieux que les enfants observent les nuits d’été me paraissent à présent d’une effarante simplicité.
Attributs du 4e grade (Lion), foudre de Jupiter.
Mina à Igor, ivre : « la situation internationale est trashic. »
Michael : « j’aime bien l’idée que les drogues devraient être réservées aux gens de plus de quarante ans, ce serait plus simple. »
Et les roulés coppa-fromage n’ont plus le même gout, quand tu n’es pas là.
Dans le train, jouer à « Léa, passion forêt domaniale ».
Dans l’Ahunavaiti Gatha, Zarathoustra accuse en effet certains de ses coreligionnaires d’abuser de la vache. Le Dieu Ahura Mazda demande à Zarathoustra de protéger les bovins.
Nos corps meurent, pourrissent, comme les vôtres. Mais nos âmes vivent pour l’éternité. Mina, légitimement, doute.
Carver répondait toujours « autre ».
Mina, Igor et Carver, en traître, décident de s’embarquer pour la Sicile. On y signale une invasion. Des ours. Fariboles.
Dans la cave, on trouve maquettes de dinosaures, modules lunaires et quatre vélos, rouges. Dehors, on brûle les sans-abris.
Je suis le roi du pétrole.
Autour de nous, les décombres de la cathédrale, les enfants aveugles de nos frères, les rats. Nulle trace de Dieu. S’embrasser, enfin.
Allons au bois Dame Lombarde, allons au bois, nous trouverons le serpent vert, nous le tuerons.
Et nous boirons, à l’Amour, aux amis, aux mathématiques et à la Nuit. Nos âmes à l’unisson.
Thomas éthylique.
Mina, hilare, à Igor, ivre, sous les bombes A : « À cœur brisé rien d’impossible ! »
Et jaillir à la lumière, vivants, pupilles dilatées, prêts à affronter les démons du midi. Main dans la main.
Karl Glogauer, Igor Tourgueniev se retrouvent pour petit déjeuner. Le lieu, les ruines d’Angkor. Dans le ciel, les longs dirigeables noirs, cigares menaçants, yeux dystopiques.
Mina, notre relation, sa passion pour les armes, les explosions, les dirigeables, les lémuriens.
Sanglante matinée à Vierzon. Le Gros Roger ne visitera plus ses amis en fin de semaine. Mina s’irrite.
Stig à Igor : « Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. »
Difficile début. Fracassé par l’épilepsie. Acheter les médicaments en catastrophe. Attendre que ça fasse effet le cerveau en marmelade.
Carver découvre la vérité sur ses origines. On brûle un village breton pour protéger un élevage de galettes sauvages. Mina pleure.
Carver aux miliciens : « Nos troupes sont en déroute, ne restent que villageois populistes et histrions nihilistes ». Les témoins se marrent.
Carver, Igor récupèrent les idéaux, les utopies abandonnés sous les bancs de la grande salle. Recycler, c’est capital.
En arrière plan, le coucher de soleil est magnifique. Au premier plan, la mort est proche. Tirer la langue. Nus.
Carver, l’été, préfère porter la jupe. Mina, affectionne les balles dum-dum. Et Igor, Mina.
Mina : « Fermez bien les yeux, ça brûle. »
Alors, danser.
Et l’homme à la tête de chat de se remémorer sa jeunesse folle : « Bal trash-chic à Colombey… » Presque.