« Ses assedics s’arrêtent bientôt, il va trouver un travail, fonder une famille… Adopter un chien… Parfois le dimanche, il se demandera encore l’espace de quelques secondes : »Mais où est donc Ornicar ? » Ainsi, années après années le malaise se dissipera… Et le poète maudit qu’il est, se verra bientôt confronté à des questions toutes autres ; mais qu’est-ce que je vais faire à bouffer aux gosses ? D’autant que bobonne est partie ; Vaut-il mieux partir trois fois en week end ou une fois en vacance ? Ou enfin ; Ne suis-je pas, ici, dedans, aujourd’hui, loin de ce que je fus hier, ailleurs, dehors? Non celle là faudra pas cela poser, hein !
Texte crade sur la pédophilie, franchement gerbant.
Un jour, je te balancerai un grand coup de genou dans les couilles, espèce de Mathieu Amalric du ouèbe…
konskrturrkukt, ou l’autoédition à l’usure et la poésie au kilo.
alors il etait comment ton caca aujourdhu’i »
[b]KONSSTRUKT NUMERO CINQ : CENT PAGES DE LITTERATURE SALE[/b]
mes noeuds internes commencent à se dénouer, j’entre dans le paradis cotonneux des gens responsables à moi le compte épargne logement protegez moi de l’inflation et du manque de projet,
notre père qui etes coté en bourse pardonnez moi car j’ai péché.
« Loin de moi l’idée de vouloir te critiquer, mais quel est le sens de ta vie ? – Ben, j’en sais rien … – Tu ne voudrais pas te remuer un peu ? – Ben ouai, j’aimerai bien mais je ne sais pas quoi faire. – Y a des assoc. Tu pourrais donner des cours à des enfants par exemple. – J’y ai pensé. – Bon tu l’as fait ? T’as pris contact ? – Ben, non. – Pourquoi ? – … – Pourquoi, je t’pose une question ? – … ; … – Tu fais vraiment rien pour t’arranger. – Je sais, j’y arrive pas … – T’es foutu mon petit bonhomme ; si tu te sors pas les doigts du cul, qu’est tu crois qui va t’arriver ? Rien ! – … – T’es nul ! T’es nul ? – … – Ben, dis quelque chose, défends toi ! Alors ? – … – T’es vraiment nul. Je m’demande pourquoi je suis ton ami ! – T’es pas mon ami ; j’en ai pas. – J’ai eu peur, je me disais que je peux pas être l’ami d’un type comme toi. – T’es rassuré.»
C nul, c pédant et ce ennuyeux, il y en a marre de toi Konsstruckt. Putain c’est quoi cette merde ? On dirait du Sollers, du Guyotat… Essaye les discours de Jean-Marie. Incroyable la prétention de ce mec. Pour ce que ça pourrait intérécer –> Sachez que c de la merde !! Quel taré !!! un débile qui vomit des mots… c’est matrix qui revient …. Quel connard !!!!!
Who lives in a pinneapple under the sea? Absorbant and yellow and pourous is he? Who’s nautical nonsense be something you wish? So drop on the deck and flop like a fish! Ready?
il faisait nuit, je ne voyais que l’espace entre les phares, je crois bien que j’etais fou, le sang au coin des lèvres, j’allai répandre la tempete dans un autre etat car depuis que tu n’es plus là
Les 29 chambres sont toutes différentes les unes des autres. Elles toutes ont une connexion internet de haut niveau (ADSL), un parquet en bois, les meubles de la vieille maison,une salle de bains, la climatisation, le téléphone, la télévision, minibar et un coffre-fort.
« La solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même, et le second de n’être pas avec les autres. » Cette nuit, je serai donc en bonne compagnie.
… samedi, la nuit… il fait bizarre, chaud, froid. ça doit être le lycra. ça colle à la peau ce truc. mais en même temps, c’est plutôt sensuel, un peu comme les touches douces de ce drôle de clavier blanc. on coupe le cordon, le bébé pleure, je me noie, j’ai froid, chaud, le lycra..? Arsene, tu pètes les antennes… bonne nuit à ceux qui veillent. …
Maintenant que tu es là, Petite chose, Je ne vais pas te lacher Maintenant, Petite chose, Cache-toi et mets-toi à l’écoute de mon désir Tu sentiras le moment… Ici et là Ici ou là
N’importe quelle scène, discussion, tout marche, mécanique rôdée, regards affinés, nous anticipons sur la réalisation, (en rêve), il y aura donc des réseaux où les images nous méneront (enfin) aux choses ;
mais la réalisation de quoi au juste ? Réinjecter du temps dans nos vie, leur offrir un passé vaste, et de longues perspectives. Le présent sera le moment voulu, pointé où nous affirmerons avec joie notre entière disponibilité, ( actions, supercheries, drames, jeux) —
Nous pourrons dire — transformons notre rapport, ou alors, aimons-nous sans tarder, ou alors, sortons immédiatement dehors pour regarder intuitivement le ciel.
Cela donnera peut-être un monologue, mais à force d’entendre ce que cet homme dira, sa parole se rangera du côté d’une musique (pourquoi pas une fugue) dont la signification est bien sûr au-delà d’elle même.
Par opposition à l’ischémie mésentérique gangréneuse, où la cause de la maladie est l’occlusion de gros vaisseaux, dans l’ischémie intestinale non gangréneuse, l’hypo-oxygénation est causée par une hypoperfusion de la micro-circulation dans les parois de l’intestin. L’occlusion secondaire des vaisseaux intramuraux est plutôt rare. De nombreuses causes peuvent déclencher cette maladie. L’hypoperfusion est le plus souvent causée par des maladies vasculaires, par exemple les collagénoses, la vascularite, le diabète, l’athérosclérose, ou par une augmentation de la viscosité du sang dans l’anémie à hématies falciformes ou une polyglobulie. L’hypotension aiguë, due à une hémorragie, à un infarctus du myocarde, à une insuffisance cardiaque congestive, à une septicémie ou à des vasoconstricteurs peut déclencher une ischémie locale chez des patients où la circulation locale est déjà insuffisante. En raison d’une circulation collatérale adéquate, la maladie est généralement limitée à un segment de l’intestin. La nécrose des parois de l’intestin est rarement transmurale et la péritonite est par conséquent une complication rare. L’ischémie intestinale non gangréneuse se manifeste dans l’intestin grêle sous la forme d’une « ischémie segmentaire focale », et dans le côlon, sous la forme d’une « colite ischémique non gangréneuse
Jo la déprim’ on l’appelait… Partout où il entrait on faisait silence… On dit même que les feuilles mortes s’écartaient sur son passage… Son chat l’avait rejetté il y a quelques années de ça déjà… Il marchait tout nu été comme hiver car sa penderie aussi l’avait fuit… Sa main et son sexe se haïssaient cordialement, aussi s’était-il résigné à ne plus se masturber.
Aujourd’hui, un banal bic ne s’est pas refusé à lui alors il a écrit… Aujourd’hui, Jo communique avec lui-même et son parchemin de conscience n’a pas voulu se tirer en courant… Aujourd’hui, la vie traverse le corps de Jo, Jo le Spleen, entre au bistrot du coin, la musique sifflote, c’est la première fois qu’il l’entend… Il voit les gens, pas immobiles, non bien au contraire ils s’affairent…
lucie est l’amie des grands lucie est une petite lucie en sa tête et son corps est déjà grande lucie est très petite et très faible lucie n’aime pas tiloui tiloui aime beaucoup la petite lucie lucie est si faible que quand tiloui appuie lucie craque et crie
La phrase de la journée : J’parle à toi pédé de ta race, vazy j’m’en bats les couilles la vie de ma mère. Un tendre et jeune enfant sous mes fenêtres à Aubervilliers
Il semblerait que « Laputa » soit un mot indigène (des habitants de l’île volante) dont Swift interprète la sémantique de façon suivante : le mot que je traduis par « île volante » ou « flattante » se dit en cette langue Laputa ; mot dont je ne distingue pas la vraie étymologie. « Lap » est un archaïsme et signifie « haut » en vieux laputien.
mes ongles se pressent contre tes paumes mes doigts suivent les lignes de ton dos mes levres s’attardent sur les courbes de tes hanches je détache les fines lanières qui te tiennent encore tu soupires d’aise ou n’est ce que l’abandon à la rigidité post mortem
Malgré tous les torts dont vous m’accablez, avec raison. Malgré les autres ignominies dont j’ai été coupable Malgré, en effet, la folie qui m’habite Malgré le remord de mes coups bas passés qui me tord littéralement le cœur et le corps
L’objet en question, qui, avec raison à nouveau, vous choqua tant Si vous l’aviez observé de plus près, ce qui n’est pas chose aisée, je le reconnais Porte bien le T. brodé des Tourgueniev, mais aussi le G. de l’infâme Grishka Bien évidemment déposé en ce lieu afin de me moquer Par l’atroce Nicolaï Tourgueniev un autre de mes frères parfois fanfaron
Je ne suis excusable en rien pour mes autres forfaits mais pour celui ci Croyez bien que je n’y suis, heureusement, pour rien… J’en fais ici le serment, en espérant que vous prendrez ma parole en considération Ce qui n’est pas facile, je le comprends. Et je ne suis pas un professeur de piano formidable.
Il me semble m’être tissée une écorce cette nuit : mon corps est rigide, tellement tendu. Je guette les craquelures sur mes cuisses, mes hanches, mes seins. Je me sens à l’étroit dans ce nouveau costume. Ma peau en dessous de l’écorce cherche à respirer. Encore une journée à devoir surveiller chaque mouvement, chaque parole. Vais-je tenir?
» Il se faisait passer pour une bombe sexuelle alors qu’il n’était qu’un vieux pétard mouillé. Le bouquet final du feu d’artifice tant espéré ne pouvait avoir lieu, faute de munitions. »
« Je vous ai vu vous prosterner aux portes de la ville et dans vos foyers pour adorer votre propre liberté, Comme des esclaves qui s’humilient devant un tyran et qu’ils le louent alors qu’il les anéantit. Oui, dans le verger du temple et à l’ombre de la citadelle, j’ai vu les plus libres d’entre vous porter leur indépendance comme un joug et une paire de menottes. »
Cachez-vous, voici un spadassin qui vous cherche. (En contrefaisant sa voix.) « Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Géronte et quelqu’un par charité ne m’enseignera pas où il est ? » (A Géronte, avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas. (Reprenant son ton contrefait.) « Cadedis ! jé lé trouberai, se cachât-il au centre de la terre. » (A Géronte, avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas. (Tout le langage gascon est supposé de celui qu’il contrefait, et le reste de lui.) Oh ! l’homme au sac — Monsieur. — Jé té vaille un louis, et m’enseigne où peut être Géronte.
Delivered-To: fredinand_arthur Date: Mon, 27 Jan 2003 17:17:39 +0100 Subject: direction couloir X-Sensitivity: 5 From: « @libertysurf.fr » <@libertysurf.fr> To: ferdinand_arthur X-XaM3-API-Version: 3.2 (B33 pl6) X-type: 0 X-SenderIP: XXXXXXXXXXXX
T’es vraiment un gros malade! C’est vrai qu’il devient nécessaire de redémontrer la qualité de tes compétences en tant que webmaster, mais n’en deviens pas autiste pour autant : NON, je ne ferai pad de mal à ton portable de merde ( éviter de se salir les doigts avec XXX).
Au plaisir de te revoir très prochainement, Ducon.
—————— hier j’ai passé Oneko à la machine, envie de vomir, nausée, sortir le petit cadavre mouillé et chaud, programme « coton » impitoyable avec les félins, quelle idée de se planquer dans le linge. si tu voulais un tour de manège, il fallait le dire tout simplement, au moins tu serais pas mort et tout déstructuré comme ça… remarque au moins, j’ai pas de soucis pour te faire garder pendant le voyage à Londres. —————— le petit chat est mort ?
«Je reste étonnée que nous soyons si peu à savoir des mystères évidents comme celui qui dit que la meilleure des leçons de danse n’égalera jamais quant au résultat le pur désir de danser. Apprendre studieusement à danser n’est qu’une tentative de vol par effraction, le désir seul est envol.»
j’ai pu capter ces interférences dont tu m’avais parlé, on dirait effectivement ce genre d’effet réseau dont nous avions longuement discuté,
quand on tient compte de la nature ondulatoire des vibrations sonores, on se dit que cela n’a rien d’absurde d’admettre les phénomènes auxquels nous sommes confrontés et je ne sais comment te remercier pour m’avoir parlé de tes travaux.
j’écoute désormais ces interférences autant que possible, elles forment comme une mélodie que je ne puis définir,
ces sons envoutants, cette mélopée irrégulière…
j’ai l’impression qu’elles me parlent, qu’elles me guident, sans que je connaisse notre destination finale,
ma vie a du sens à présent,
j’atteints des zones encore en friche de ma personnalité, j’y ouvre mon troisième oeil et c’est un soleil généreux qui resplendit tout au fond de moi.
parfois je frappe tellement fort cet ordinateur – le jeune homme remarque qu’on en parle jamais – que sa coque se déforme, alors je suis tout ennuyé et j’espere qu’il marchera encore, avant le prochain coup.
La rue Michel Leconte existe oui une existence pour de vrai. GPS koozilien affirmatif : suivre sentier s’enfoncer marais longer decumanus remonter cardo. Angot hublot – le naturel c’est la guillotine du mystère faites découvrir cette page à un ennemi. Michel Leconte. Tu es là. Le code, le code ne marche pas, le code n’a jamais marché, le code n’a jamais existé Igor ta main l’a rêvé ou ton pancréas je ne sais pas. Tu ne peux pas habiter là Céline tu n’as pas de code c’est impossible ontologiquement inconcevable scientifiquement aberrant Céline où es-tu je veux encore entendre ton accent décadent ta voix scandaleuse tu avais bu on dirait, oui comme nous tu avais bu le mystère. Le mystère. C’est la sève du frisson. Comme les salons tout roses de l’Hôtel de Ville c’est rigolo on y danse avec des mannequins en plastique et elles ne se rendent compte de rien elles enchaînent maladroitement des pas mal assurés pfff ça doit être pénible d’être en plastique. Guérilla métacritique : quand les oiseaux sont décidés à appartenir c’est épouvantable il n’y a pas plus appartenant que les oiseaux. Un vigile à l’air grave s’approche. Cessez d’importuner cette demoiselle en plastique laissez-là reposer en paix sur son socle. Appel de renforts l’affaire semble sérieuse comme c’est théâtral. Et le premier qui touche au frisson moi je lui saute à la gueule. Passage à la ligne, plan-incruste de virgules, gate-crashing de points d’exclamation !!! Détecteurs de métaux, intensification des pouvoirs de surveillance cyberphotonique, fondu-enchaîné. Allez sème sème et Dieu fera pousser tes jolis cheveux peroxydés tiens tu fais des yeux énormes quand je parle ça m’inspire des points de suspension c’est comme… un Martini avec de la glace. Avec de la glace ? Oui. A ton jeune âge venir de Strasbourg découvrir le Tourguenisme à Paris station Saint-Paul 5 minutes chrono quelle expérience quelle extase tu en as de la chance. Toi aussi tu t’appelles Céline je le sais maintenant. Retournerai-je en discothèque ? Cela me paraît peu probable. Allez sème sème et Dieu fera pousser. Trouve d’abord un taxi. Comme sur un blog où l’on serait comme sur un blog. Hier soir. Trois minutes pour remettre les phrases dans l’ordre en serez-vous capable, question-réponse. Une concierge promenait ses caniches la nuit avait de l’avenir. C’est bien connu en dehors des périodes de rut les chiennes n’ont pas vraiment de but ; mais elles existent, douces et limpides.
Faire l’image au plus vite, vivement. Ecrire dessus une légende, un texte. Savoir qui écrit et celle qui va lire. Au moins, la prose est au-devant d’une femme.
Cela élimine un certain nombre de gêneurs. Les états civils sont encombrants, certes. Mais la privation pose d’autres difficultés. Légères gênes solitaires.
A qui suis-je en train de penser, sinon à vous-même ? J’évoque tout de suite l’insuffisance du procédé, et son manque de finesse. L’insistance a la part belle de l’entreprise. Je vous rends l’image. Je n’y figure pas. Comment pourrais-je ? Je la fabrique. Il y urgence, je pense. J’ai été photographe, mais il y a longtemps. Une générosité : c’est le mot qui s’écrit sur l’image, et le reste défile sur l’écran blanc.
à vous
(correspondance/deux/chapitre/comment je me figurais l’autre/comment la rencontre et pourquoi la rencontre/recommencements/ autologie/anticipations/public & privé/vies/politique oblique/nubile et humide/dragues/commentmontrer/faire/penser/vivre/interface/inter-fesses/ retour paniqué de l’aura/critiques/impudeur/inconnues/infini/monde discret /intime & ignoble/amis et cochons/prévisions /comment je m’étonnais de m’étonner/tous les jours/une à une/réveils moyens/recommencements/retour paniqué de Laura/correlats/image-nique/recommencements/devenir fou/ écrire /parasites/éloges/aventures/ audaces moyennes/image/vraie/origine/recommencement /comment j’accumulais les bourdes/)
ça fait des mois que nous ne nous sommes pas parlé.
je ne sais même plus comment on en est arrivé à se contacter par msn au début.
c’était une erreur je crois.
on a échangé quelques mots et puis plus rien.
sauf que je l’ai toujours dans ma liste de contacts.
alors on ne se parle plus, je ne sais même pas si elle se souvient de moi, mais moi je peux toujours voir ce qu’elle fait.
parce qu’il y a une chose qu’il faut savoir, c’est qu’à chaque fois qu’elle choisit un nick, elle ne peut pas s’empêcher de raconter sa vie.
ça peut donner « mange mon petit dej, pense à demain » ou « reviens de chez ma copine Cindy, ce qui n’a rien arrangé », des trucs comme ça, réactualisés 6 à 10 fois par jour.
alors je ne la connais pas.
je ne l’ai jamais vue.
mais depuis tant d’années que je lis l’évolution de ses nick sur msn, je sais presque tout d’elle.
our words are just ashen light bleeding trough those toxic clouds we are howling under in an endless nuclear winter so don’t believe the spring we are not your bland poets