En 1977, neuf personnes ont disparu subitement après avoir franchi une porte bleue s’ouvrant depuis le quai de la station Hotel de Ville en direction de Chatelet. On comptait alors deux hommes, deux femmes, trois enfants et deux bébés. En 2002, ces neuf personnes sont retrouvées, un peu perdues, dans les montagnes du Tibet. On compte à présent un homme, deux femmes, trois enfants et trois bébés.
« René grince des dents : Adieu mon vieux compère. A quand la revoyure ? Je gardais sa main dans la mienne, il sourit mystérieusement : Dans mon nom, il y a du crevé !… Et il disparut. » (Jacques-Emile Blanche)
un verre de vodka red bull et tout devient si facile quand on ne peut pas franchir le seuil de la piste de danse malheureusement je reste au double pastis alors attention les pieds et les genoux car.
quand on arrive en ville on recueille le salut des étoiles et les baisers des jeunes filles en fuite, les jeunes hommes se pressent afin de voir passer notre étonnant cortège, ils aiment à se parfumer.
de ces trois fleurs aucune n’est bleue et pourtant je ne peux m’empêcher de les trouver désirables comme quoi les images mentales que l’on se fait des objets ne gâtent en rien une éventuelle satisfaction.
temesta attaque oneko qui la suit et lui fout une trempe, se barre puis elle le suit, il l’attaque et elle se sauve, il se sauve et il l’attaque et il ne peut pas manger ni elle pisser alors ils se sentent le nez et c’est la paix.
ceci est un texte qui va me servir de modèle afin de définir ce que je vais pouvoir mettre ici dans cette petite case minuscule qui va être neuf fois reproduite afin de construire un post particulier.
au pulp, le club des filles qui rigolent, on se demande toujours ce que les gens trouvent à cet endroit puis finalement on danse, c’est pas joli-joli mais finalement pourquoi pas la vie est courte alors merde hein non mais oh.
dans le jacuzzi avec patrice carmouze tout à coup ça m’est revenu le tourguenisme, en fait il ne s’agit pas de l’intégrer à une quelconque réalité, juste de le remarquer et de le pointer, éclater la masquarade.
le tourguenisme n’est pas un mode de vie ou un mouvement artistique de plus ou un délire crétin (quoique) c’est juste un mot pour dire qu’on existe et qu’on est, qu’on garde les yeux ouverts et la pensée.
dans le nouveau salon il y’a un très beau jonc de mer un peu verdâtre c’est très beau vraiment et très stimulant pour la plante des pieds, en plus l’odeur d’herbe coupée persiste à me rappeler tokyo la nuit, les dirigeables.
Au fur et à mesure que je m’approchais, à pas de loup comme de bien entendu, je me rappelais les recommandations du père Zanievitch, fier défenseur de Cracovie devenu pilier aux 3 Marchés, place de la Gare. Marmonnant intérieurement les paroles rituelles je fis mon plus beau sourire, celui qui cachait ma dentition pourrie.
« Tourgui mon Grouchy, aide moi donc à expulser les Wellingtoniennes pixies qui Waterlooisent mon cortex et mon esprit. »
La créature, d’abord interloquée, sur la défensive, brandit quelques planches des Mystères de Paris derrière lesquelles elle se cacha. L’Eugénisme de cette démarche me surprit un premier temps puis je me ressaisis : Quel idiot avais je été, le pain rassis, bien sûr !!!!!
La première fois que j’ai croisée Camille, mes yeux se sont fixés sur sa silhouette entraperçue. Puis, je l’ai cherchée du regard à chaque occasion. Je l’ai dévisagée sans vergogne, rougissant de la complicité que son attitude sous-entendait.
Les cheveux courts en bataille, le regard faussement hautain, le sourire amusé, le menton résolu, elle aussi m’attendait, patiente et terriblement désirable.
Son attitude est un défi qu’elle m’adresse et qui me susurre : « Rejoins-moi ! ».
J’ai envie de me jeter sur elle, de partager un moment de tendresse, de jeux, de faire tournoyer les draps autour de nous.
Mon désir est sain et pur.
Vêtue de ses seuls dessous (C & A, soutien-gorge 15€95 et string 5€95), elle m’est fidèle sur ses six mètres carrés et restera là pour moi, en attendant d’être remplacée par une plage des Caraïbes, ventant les mérites d’une agence de voyage anonyme.
La citation de ma journée Puisque je ne me satisfais pas d’une réalité unique (j’ai tendance à croire que nous vivons non pas dans un univers mais dans un plurivers), tout jugement visant à définir, en cas de divergence d’opinions, la réalité correcte et celle qui ne l’est pas, doit être suspendu jusqu’à ce que soient réglées certaines questions portant sur la nature de la réalité. Puisque nous n’avons résolu aucun des problèmes posés par Kant (…), nous ne sommes pas en droit d’affirmer catégoriquement que X perçoit correctement la réalité tandis que Y se trompe. Les philosophes les plus estimés ont condamné énergiquement cette vision simpliste de la réalité ; je mettrais parmi eux des gens comme Heinrich Zimmer, Jung et Hume, par exemple, qui mettaient même en doute la causalité. P.K.D.
tu pensais vraiment en arriver là me laissant de l’autre côté sans rien à prendre de ce temps qui nous avait unis oubliant aussi l’image que tu aimais m’entendre décrire celle de nos corps en sang en joie au présent je t’en prie l’image est ce présent perpétuel hors d’atteinte mais qu’est-ce que ça veut dire je résiste au désir de te rejoindre je fais durer l’éternité mais qu’est-ce que ça veut dire pourquoi du côté de la plume j’ai à débroussailler le sens alors que depuis l’enfance je rêve formes mélange palettes échanges m’étant battu à mort pour éliminer les phrases entre nous sucer jusqu’à la fin les pauses les points pour filer ensemble dans le mouvement des choses en face c’est le mot par l’image quand enfin je retrouve le ciel sans pouvoir le nommer mais qu’est-ce que ça veut dire la nuée la fatigue l’usure la perte la mort de l’eau du point de l’image à force d’avoir voulu savoir nommer pointer nos efforts n’ont plus tenu tu le sais alors je me rattache à n’importe quel signe pure de la vieille présence nos corps en face gênés par la parole silence mais qu’est-ce que ça veut dire ça ne dit plus rien et ne passe plus que par le silence caché sous leurs mots.
Un pensée diode qui bloque le retour pas de marche arrière possible juste la douleur un cri permanent entre le tempes et la peur.
L’intime conviction que l’univers est hostile. Un cri qui ne porte pas, un cri intérieur comme une invective, hurler pour mieux comprendre, et redouter les signes.
Les signes…
et la peur.
Tu comprends, c’est intolérable… ce sont des gens à des postes de responsablilités… Je ne comprends pas pourquoi ils ont peur, je veux juste qu’ils me disent la vérité.
Jour 1 : provisions réduites, dehors le vent souffle durement sur les antiques. Jour 2 : rien à bouffer, vent plus fort, sifflant sur la rocaille. Jour 3 : on grignotte le cuir de nos pompes. Vent infernal, bruit à se pendre. Jour 4 : plus d’eau. Il me semble que le vent a une voix. Jour 5 : O. hurle, assomme G. et sors de la grotte. Son cri se perd dans le vent. Jour 5… : G. est mort. V. pleure sans cesse. I. Essaye de se crever les oreilles avec un couteau pour ne plus entendre le vent, ça semble marcher, il est plus calme mais il saigne beaucoup. Plus tard… : I semble inconscient, je lappe le sang qui coule de ses oreilles, il ne bouge presque pas. V. m’observe sans plus vraiment me voir. Je me traîne vers elle. J’ai ramassé le couteau, son regard pèse trop lourd. Je perd conscience… Eveil pateux: Le vent me siffle de fermer les yeux de V. Quels yeux..? Une nuit, plus tard : Je sors de la grotte, le vent est plus chaud que je ne pensais, il semble me souhaiter la bienvenue, je fais quelques pas, puis m’assied.
Fréquemment, le héros décide de vadrouiller dans Paris pour laisser son regard circuler ; il a remarqué que depuis quelques semaines, il observe avec obstination certaines facades d immeubles en cours de rénovation. Est-ce que cela veut dire quelque chose ? Souvent son attention privilégie aussi des détails insignifiants qui ne produiraient pas de très jolies images. Il apprend ces agencements de choses banales, sans les classer :
femme lisant dans un parc, pigeons en groupes sur grilles d aération, fils électriques emmelés, minuscule tete d enfant émergeant à la surface d une haie, miroir brisé posé contre la porte d un magasin de jouets, poignet en spirale d’une porte vitrée, numéros écrits à la craie sur l asphalte, balai agité par un corps sans sexe apparent, homme allumant une cigarette sous une échelle, graffiti de cinq minuscules soldats sur un mur blanc, enseigne d un hotel dont il manque quatre lettres etc.
Il se dit que s il ordonnait cela, il comprendrait quelque chose ; certes le monde resterait une énigme, mais il pourrait relier ces visions à son imaginaire. Le risque ? Constat que ces regards de choses banales fassent de lui un etre banal ? Et alors ? Et bien ainsi, il le saurait, et pour de bon. (Doit-on lui laisser encore le désir de croire au caché, à l invisible, au symbole, à toutes ces sornettes qui ne font que retarder la sentence qui suit ? Si peu à voir, si peu à vivre, si peu à penser, si peu à attendre.)
bon, ok, la paix universelle n’est pas possible, ni même souhaitable, sûrement, mais parfois, les dommages collatéraux des actes volontaires me laissent un peu fébrile et perturbé. cela étant dit, je vais, en bon bloggeur de base, vous raconter ma matinée. ce matin donc…
Calliope, la poésie épique; Clio, l’histoire; Euterpe, suceuse de flûtes; Melpomene, la tragédie; Terpsichore, le chant et la danse; Erato, la lyre et la poésie érotique : année 69; Polymnie, pour les hymnes aux dieux; Uranie, l’astronomie; et Thalie, pour la comédie
9 muses mais pas une seule pour la sculpture, pas une, tu imagines?
enfin causé longtemps… il m’a dit : «j’en avais vraiment marre de ta gueule petit con j’ai baisé ta meuf, sniffé ta coke et je suis allé me faire la tournée des casinos avec ton pognon. Des années que je te vois profiter sans rien faire. Tu aurais du voir la gueule de mon auréole au petit matin…»
Au fond de ma poche j’ai retrouvé deux cartes de visite : le Dr Glück, « laboratoire identitaire et formation en secrétariat » et le Pressing Tourgueniev, « vos chemises commme celles de Jean Yes en une nuit ». Sûrement des clients du casino…
on s’est assis dans l’herbe et tu as levé la tête vers la grande ceinture d’astéroïde, l’air triste tu m’as dit – je crois qu’on va avoir un bébé – j’ai dit hein ? quoi ? tu plaisantes ? tu as eu un peu peur mais j’étais fou de joie je t’ai invitée a dîner dans le Grand Restaurant antigravité et on a fini la soirée en faisant l’amour comme des fous épuisés on a regardé partir les grands destroyers pour la Zone E, où les combats faisaient rage un jour notre fils commandera un de ces vaisseaux t’ai je dit d’un air prophétique
Leslie, after her first anguish was over, found it possible to go on with life after all, as most of us do, no matter what our particular form of torment has been. It is even possible that she enjoyed moments of it, when she was one of the gay circle in the little house of dreams. But if Anne ever hoped that she was forgetting Owen Ford she would have been undeceived by the furtive hunger in Leslie’s eyes whenever his name was mentioned. Pitiful to that hunger, Anne always contrived to tell Captain Jim or Gilbert bits of news from Owen’s letters when Leslie was with them. The girl’s flush and pallor at such moments spoke all too eloquently of the emotion that filled her being. But she never spoke of him to Anne, or mentioned that night on the sand-bar. One day her old dog died and she grieved bitterly over him. « He’s been my friend so long, » she said sorrowfully to Anne. « He was Dick’s old dog, you know–Dick had him for a year or so before we were married. He left him with me when he sailed on the Four Sisters. Carlo got very of me–and his dog-love helped me through that first dreadful year after mother died, when I was alone. When I heard that Dick was coming back I was afraid Carlo wouldn’t be so much mine. But he never seemed to care for Dick, though he had been so of him once. He would snap and growl at him as if he were a stranger. I was glad. It was nice to have one thing whose love was all mine. That old dog has been such a comfort to me, Anne. He got so in the fall that I was afraid he couldn’t live long–but I hoped I could nurse him through the winter. He seemed pretty well this morning. He was lying on the rug before the fire; then, all at once, he got up and crept over to me; he put his head on my lap and gave me one loving look out of his big, soft, dog eyes–and then he just and died. I shall miss him so. » « Let me give you another dog, Leslie, » said Anne . « I’m getting a lovely Gordon setter for a Christmas present for Gilbert. Let me give you one too. » Leslie shook her head. « Not just now, thank you, Anne. I don’t feel like having another dog yet. I don’t seem to have any affection left for another. Perhaps–in time–I’ll let you give me one. I really need one as a kind of protection. But there was something almost human about Carlo– it wouldn’t be decent to fill his place too hurriedly, dear old fellow . » Anne went to Avonlea a week before Christmas and stayed until after the holidays. Gilbert came up for her, and there was a glad New Year celebration at Green Gables, when Barrys and Blythes and Wrights assembled to devour a dinner which had cost Mrs. Rachel and Marilla much careful thought and preparation. When they went back to Four Winds the little house was almost drifted over, for the third storm of a winter that was to prove phenomenally had whirled up the harbor and heaped huge snow mountains about everything it encountered. But Captain Jim had shovelled out doors and paths, and Miss Cornelia had come down and kindled the hearth-fire.
Cette nuit, profitant se l’obscurite du courant d’air frais qui reveille la ville occupee a s’oublier sur un bord de fleuve, je monterai a la force de mes mains pour la deloger, la pousser dans le vide apres l’avoir serree dans mes bras, ma femme froide et silencieuse, enveloppee de sa robe immobile. Je lui volerai sa lance et je ne bougerai plus, du haut de ma tour rose poussiere je serai rigide comme le bronze, et le regard lointain, je serai hors de portee du monde. Alors, je fermerai les yeux, mon coeur doucement ralentira, et je pourrai enfin retrouver le sommeil.
J’aurais bien aimé… S’envoler et puis non finalement pas assez léger J’aurais bien aimé… Et puis finalement, les désirs avalés font du mal, alors après, Ça ne veut plus rien, ça veut juste dormir
Méthode A. une lame froide sur mon doigt une goutte de sang une pointe de douleur vite passée mettre la main dans le sable incruster les cristaux dans la plaie frotter, encore et encore en tirant sur la chair rendre la plaie béante et sale marcher dans la rue en laissant de fines coulures passer la main sur les bancs publics sur les barres de fer dans le métro sous les fauteuils, palper le chewing-gum. toujours s’essuyer les fesses avec cette main là ramasser les crottes des pigeons observer les effets du temps qui passe les changements de couleur la progression des mousses sentir une vive douleur qui remonte puis ne plus rien sentir prendre le marteau prendre les ciseaux à bois frapper, rogner, poncer. écraser, cogner, déchiqueter. ton corps est à toi c’est ton plus beau jouet toujours prêt à te satisfaire. JUST DO IT. nike toi.
il a voulu qu’il pleuve et il a plu, wouaouh…… je ne trouve aucune trace sur mon compte des virements dont j’ai reçu la fiche ??? j’ai mal parce que depuis ce matin, j’ai trois nerfs en moins, au niveau de la dent nommée 6 par mon bienveillant dentiste. j’espere que les nerfs qu’il m’a enlevés étaient malades… me dire que peut être il a enlevé de moi, de ma joue, la maladie, wouaouh….. chez moi, ily a beaucoup de musique, beaucoup de littérature, j’ai fini le quart de mon mémoire, moins les annexes et la conclusion. il y a une vague douleur qui rappelle l’humanité perdue de la dent. il y a de la lumière quand les nuages avancent, et moi, perdue perdue perdue. (j’attends peut être un sauveur qui n’existe absolument pas dans le réel???) chez moi il y a aussi des dragons qui me regardent.
Rencontrer une belle inconnnue. La raccompagner chez elle. Se faire offrir une verveine menthe. La séduire. Lui faire la bise sur les deux joues. Se branler.
J’ai crevé la bulle, tout flotte à l’envers, les opposums me saluent et me sourient, l’étranger se couche près de moi pour me frotter, la lune dégouline dans le lac pendant que sonne minuit,
Je t’aime petite étoile, toi et moi jetés au hasard, tu flottes comme une plume dans un monde merveilleux, je te regarde et je t’aime je te regarde et je brille