anticipation numéro 3
ce sera mercredi.
il y aura la mort, toute paisible
dans le revers de nos yeux.
encore, nos adieux seront discrets,
murmurés dans l’après-midi.
dans tes mains fermées, tu tiendras
les pluies nouvelles, les chats et les clefs.
tu marcheras jusqu’à l’arrêt de bus
et dans les vitrines des maisons,
tu verras que l’été
est amoureux de tes pas.
Si j’avais bu sur Tourgueniev – N°6
Je me trouvais vaguement incapable de rien faire, ce soir-là j’avais prévu de dessiner mais la blessure m’étranglait, la blessure qui prenait appui sur mes chevilles et remontait jusqu’à mon cou pour l’étrangler. Je l’imaginais âcre dans ma bouche, ce ruisseau noir qui me défonçait tous les tuyaux depuis deux ans, presque deux ans. Deux ans de malheurs, de paroles comme le vent.
Incipit : N’en pouvant plus ce matin-là il décida de découper son chien et de le faire figurer en bonne place sur le meuble du salon (épais, bois de bretagne, vernis sombre).
Dans tes pentes douces je m’imagine une histoire hors du commun mais c’est pourtant de celles-là qu’il faut se défier, il faut privilégier la simplicité.
Elle muscle son vide intérieur et soudain de ses dents jaillissent des mises-en-scène.
On vit à l’orée des charnières quand la pensée est un fil et que le synapse est sanglant. Tu couds et recouds sans cesse mon cul dans tes inventions, le radotage des petites vieilles te court sur la peau quand tu te penches dans le siphon, quelques gouttes froides pour t’aérer la brume et les cervicales blanchies. Let’s get this straight from the jump, I ain’t playing with your ass. Je penche dans le lavabo qu’est ce que tu crois que la vie est blanche et cicatrisée, les plaies scintillent je les abreuve de mascara dans mes plus grands instants de gloire quand je sais que les faux-amis sont là. La passé est saoudien dans des déserts sans armistices et les os blanchissent dans des plaines de sarcasmes, j’ai pas de parents, j’ai pas d’amitiés fidèles I’m the man with single and double and triple and four five six time them bitches mais je suis pas à plaindre, j’ai un évier dans lequel me troncher les rives et tous les lampadaires et tous les pare-feux et toute ta gueule qui va avec quand tu me mentais la gueule dans mes billets, aplati par le ciel froid, sale merde. Much bone and I don’t fail a test. I can’t be fucked with, you can’t touch this better grab hold. Bitch I’m so cold I’m like a 24 year-old north pole ! Quand les putains de chiens à six pattes et la truffe qui renifle le vide commencent à me serrer les chevilles j’ai envie de tuer leurs grand-mères, je me demande si je suis adapté à ce putain de monde, qui n’est pas plus sale qu’avant, pas plus merdeux, bien le même, pardessus les époques, glaciaires imperméables et changements d’avis. Tu vois, on sait pas trop pourquoi on bouffe des pâtes et qu’on répercute les mêmes souffrances. Bitch I’m doing bad and saying rhymes at the same time (I ain’t lying). Talking behind my back don’t make me no nevermind, cause all you can say is I’m smarter than Einstein. Tu vois, on s’imagine, on s’imagine souvent, ce qui reste à la fin de tout, c’est peut-être une simple perpétuation. C’est peut-être tout ce qui reste, au fond. Le corps d’un autre qu’on a poussé là. Matter fact I’m a tell you mother fuckers three things I’m a never do One : never gonna change my style Two: never gonna bounce, three: never gonna bow. I’m gettin tired of being sick and tired. Dieu merci y’a ta soeur que j’peux encore baiser. Sale Merde en été nous a trouvé un café sur une place ensoleillée – je vais me défoncer la gueule. Sale Merde a dit mon ange assieds-toi, sale merde. Le pire n’est pas que ça meurt le pire c’est quand on s’aperçoit que rien n’a existé, le mensonge jusqu’au fond du trouffion. Je ne serai plus là, je pense maintenant, mais pour quoi, puisqu’il n’y a plus personne. Se faire manipuler Suck big dick and die est si aisé quand on n’est pas affuté. Je suis une terre glaise, I can click just like the boot camp but I’m conscious like daughter Bitch I’m insane but um, you still be want in to claim that I’m your partner on me pétrit, j’ai plein de gentillesse en moi Picture I got more bitches on my dick than bitches at FREAKNIK
Russian President Speaks of Cthulhu’s Awakening.
NEWS
Putin Weighs In on Robots, Sex Following Internet Conference
The St. Petersburg Times
MOSCOW — Russia will use robots to defend its borders, and President Vladimir Putin does not remember the first time he had sex.
After wrapping up an online conference last Thursday, Putin took a few minutes to answer several of the most-popular questions sent in by Russian Internet users, Kommersant reported Friday. The two journalists who hosted the 130-minute webcast had largely ignored the top-rated questions submitted online from around the world, focusing instead on foreign and domestic policy issues.
“Yes, we will use the latest technical devices. Already now they are being stationed, for example, in the southern parts of our country,” Putin said when reporters asked him after the conference whether Russia planned to use “gigantic, humanoid war robots” to defend itself.
Asked to elaborate about what he meant, Putin said: “These are unmanned aerial vehicles. And maybe the time will come for gigantic robots. However, so far we have put our main hope on people — namely border guards,” Putin said, Kommersant reported.
Asked about the possible awakening of the giant mythical octopus Cthulhu, the fourth-most popular question among the more than 150,000 sent to Putin, he said that he believed something more serious was behind the question. Cthulhu was invented by novelist H.P. Lovecraft and was said to be sleeping beneath the Pacific Ocean.
Putin said he viewed mysterious forces with suspicion and advised those who took them seriously to read the Bible, Koran or other religious books.
“When did you start to have sex?” Kommersant reporter Andrei Kolesnikov then asked, verbalizing a question that was on the minds of 5,640 Internet users.
“I don’t remember when I started. But I can remember the last time,” Putin said.
// spOkème vibriOn //
« Vivre dans une cage
une cage pour chaque chose
chaque chose oui chacune d’elles
une cage pour l’oiseau une cage pour l’escalier
une cage pour l’ascenceur une cage pour le coeur
mais les cages se brisent les cageots sont lachés
mes pieds remplassent cette fois ma tête qui se
reflète jusque dans le chrome de la poignée… »
Ce matin
je ne me suis pas
cassé le bras
ni brisé une côte
ni enfoncé une vertèbre.
Aucun petit bout d’os
n’est venu me perforer un poumon.
Mon foie n’a pas éclaté comme
un bubon plein de pus.
Mes testicules ne se sont pas flétris
sous ma queue gangrenée.
Mes intestins ne se sont pas relâchés
d’un coup et ma rate n’a pas explosé
comme un fruit trop mûr.
Non.
Ce matin, tout est bien et
c’est une belle journée.
Dire que les nuits sont chaudes à Gardel est une métaphore digne du plus sobre des bastes : on vient de toute la ligne pour s’y ennivrer, danser et trouver un torse contre lequel se reposer… Les soldats de Gardune, les techniciens des villages ateliers, les femmes des portes de la vie… tous passeront un jour à Gardel… Tourgueniev quitte progressivement cette agitation et s’oriente rapidement dans le maelstrom coloré vers sa destination. Après quelques minutes de marche il emprunte la dernière ruelle qui l’emmène vers son but, serpentant entre les abris de plâtre et de métal. Il s’est engagé dans la galerie n°7 depuis un certain temps déjà et progresse en direction de Stal dont on peut apercevoir les lourdes portes d’acier au bout de la galerie. Natalia veille à l’entrée de la minuscule impasse où se tient le rendez vous. Adossée à une des habitations, elle observe les allées et venues, par ailleurs fort rares dans cet inélegant faubourg. Son regard reste impassible lorsqu’elle aperçoit Tourgueniev qui guette néanmoins en vain dans le vert profond de ses yeux une lueur d’affection ou d’estime.
à l’île de Ré
…
la nuit
sur la plage
on écoutait les Red Hot
on allumait du feu
joh nous faisait parfois un strip
nous on était jeune
et un peu con
la police nous poursuivait
parfois
on nageait en rond
on buvait
trop
on se reveillait
parfois
devant l’église
avec les cubis vides
de vin de l’île
je découvrais la vie
Dead Can Dance
et
Diamanda Galas
je tombais amoureux
pour une morsure
un bandana
et ses larmes
…
tracer un mandala
pour ganesha
et en parler
à Pamela
one more time
…
à l’île de Ré
Rissaï-kole

Affiche bordéliste de mai 1968 ou publicité consumériste de février 2005 ?
Ne riez pas, ne crachez pas …
Je t’ai tant aimée
je t’ai tant désirée
je ne vis plus qu’au jour le jour
c’est risible bien sûr
c’est absurde
incroyable
on dirait des foutaises
mais je ne pense qu’à toi
du matin au soir et toute la nuit
cette longue nuit qui n’en finit pas
car je ne connais pas le repos
je t’aime
et tu ne quittes pas mes pensées
chaque seconde je rêve de toi
les yeux ouverts je dors
le jour je perds la vie
et j’espère sans bruit
j’attends en silence paralysé
je vois seulement le temps passer
mais je ne le sens pas s’écouler
pourtant je sais que chaque instant t’éloigne un peu plus de moi
chaque jour passé me ronge un peu plus et je ne sais que regretter tout ce temps perdu à n’avoir pas su te dire plus tôt je t’aime encore
je t’aime
encore
je t’aime …
14:04
Non-performance en live exclusif pour Tourgueniev : j’arrête de boire une semaine
Jour j+3
Le désormais célèbre jet-seter, artiste et plombier-zingueur « N. et plus si affinités » aurait été victime d’une insondable manoeuvre de manipulation de l’opinion publique, fomentée par le sinistre artiste alcoolique Grubert, mieux connu sous le pseudonyme de « Jung Wien », roulant par la même occasion dans la farine une demi-douzaine de fans transis d’admiration.

Pour preuve, ce cliché pris dans les marais du 14ème arrondissement, sur le canal du Maine, où l’on distingue nettement l’affection qui frappe le sus-nommé plombier-zingueur de toute bonne foi, qui se livre tant bien que mal à curer la terrible maladie qui le frappe depuis ce matin, alors qu’il ne cesse de se fortifier dans sa décision : ne plus jamais se siffler une boutanche de rouge au goulot tout en se vautrant sur son yacht et sous son bob de la guerre d’Algérie. Malgré les miasmes, la fièvre, la gorge enflée et la main tremblante, il lutte, le bougre, il ne cède pas, le brave compagnon ! Il ne boit que de la Quézac.
Quel exemple pour la jeunesse !
Entonons tous ensemble un chant de soutien :
IL EST VRAIMENT…
IL EST VRAIMENT…
IL EST VRAIM *bafff*
Aïeuh…
1er mars 2007 : début de « l’année polaire internationale », sur le thème du changement climatique. Des missions scientifiques se dérouleront dans les cercles polaires. Plusieurs phénomènes alarmants sont recensés : rétrécissement de la calotte de glace de l’Arctique ; élévation du niveau des mers qui s’accélère ; recul des glaciers à travers le monde ; dégel du permafrost ; débâcle plus précoce des cours d’eau et des lacs ; modification de la répartition et du comportement des animaux et des plantes.
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Rencontrer une belle inconnnue. La raccompagner chez elle. Se faire offrir une verveine menthe. La séduire. Lui faire la bise sur les deux joues. Se branler.
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—————– Original Email —————–
De : ydl
Date : 19/01/2007
c’est marrant
un collègue m’a expliqué très fier
que sa boîte mail
s’appelait
dingdongquiestlà
j’ai cru que j’allais m’étouffer
Ophélie, aussi
La poésie aussi aliène.
On croit à son temps de cerveau disponible
aux envolées bergère de france première syllabe maille à l’endroit
deuxième syllabe maille à l’envers.
C’est sans compter le temps de travail.
Emisphère gauche en laine de verre, l’iris en oeuf de bestiole écaillée.
Le prochain qui parle de l’inspiration je lui fous ma main dans la gueule.
le boudha est en moi
je vois l’avenir et le feu
je vois le regard bienveillant
des cadavres postés sur les murs
de la cité endormie
et je danse sur la langue de la déesse
me demandant si la bombance
durera toujours
amen
Nefertiti prend son panard
petite pièce minimaliste en un acte à jouer aux toilettes
(ou à l’Opéra Bastille, voire au Palais de Tokyo)
les personnages :
un homme : habillé en poète maudit.
une girafe : habillée en John Wayne par Jean Paul Gaultier.
Acte I – Scène 1
un personnage se tient sur la scène, il est mal coiffé, c’est un homme
L’homme : Ah ! Oh ! Oh ! Ah !
il fait petit tour sur lui même
L’homme : Oh ! Hi ! Ah ! Oh !
il lêve les yeux vers le ciel implorant
L’homme : Oh ! Ah ! Ah ! Oh !
il se gratte l’aisselle et plisse les yeux
L’homme : Seigneur !
la foudre frappe le poète maudit, entre une girafe
La girafe : mon dieu, quelle fumée… Rascal !
la girafe sort.
Rideau
solo ?
L’égo trip « ce héros » du jour en tête je reviens ici, solo en matinée, les héros glocaux, plutôt du soir. A non ! Kooz on, cool.
Je plonge une nouvelle fois de la pointe de la Bretagne dans l’océan Atlantique pour en quelques minutes le traverser et émerger de l’eau dans la baie de New York les vêtements déjà secs par la pression de l’atterrissage fendant en mille fêlures bitumeuses deux artères perpendiculaires surchargées en blaireaux actifs. Le temps de déplier mes genoux pour me relever au ralenti et les journalistes se pointent déjà avec leurs tri-CDD et leurs questions vulgaires. Je remonte la 43e avenue, le silence règne, ils m’observent terrifiés et d’un regard circulaire légèrement appuyé je mets à terre les agents du FBI qui me suivent. Je vois Britney en plein co-branding devant le hall du Nike Store et lui vole très facilement la vedette en poussant une vocalise (style ambitus) d’une trentaine de secondes brisant au final quelques centaines de vitres aux alentours. Je lève le poing vers le ciel puis décolle pour atterrir dans le plus grand mall de la région et décide, totalement arbitrairement (le voyage transatlantique m’a épuisé), par la seule force de la pensée, de faire disparaître les vêtements de toutes les personnes possédant un 4×4. Méli-mélo de traumatismes garanti. Je bouge de nouveau en m’accrochant à un train express pour revenir à New York et en arrivant à Manhattan je ne vois que du gros blaireau, riche et inconscient, que je téléporte dans l’instant pas très loin, dans le Bronx, puis me charge expressément de saccager entièrement leurs lofts truffés de symboles originaux fin de siècle. C’est l’éclate.
le récitant : bon, ici un texte de merci merci à tout le monde MAIS il y’a une fuite dans ma salle d’eau ET DONC mastiquage en règle.
Fais voir ta bite
Elle est belle dis donc.
Regarde la mienne.
Tu veux la sucer ?
Tu t’es déja fait enculer ?
Tu veux voir comment ça fait ?
C’est marrant tu vas voir.
Et l’école ? tu as des bonnes notes ?
MANIAKO-DEPRESSIV – blacklisté par NOBODY
le blog est une imposture de la bonne conscience collective
c’est du bullshit generator
la vie de ton chat
je m’en branle
y’a rien à la télé et tu t’emmerdes dans ton deux pièces cuisine ?
je m’en branle
tu n’aimes pas le Jean-Pierre Pernod 51
moi non plus et alors ?
bonne conscience collective
mon cul
juste une façon de faire du porno
sans montrer son cul
je préfère un beau cul
à ces misérables expressions quotidiennes
ces gamines qui se prennent en photo devant leur miroirs
qui parlent du prince charmant
en s’écrasant le clito à longueur de temps
ces mecs qui font wesh wesh dans la rue
mais qui préfèrent se branler par web-cam interposée
et ces trentenaires bobo-isés, lobo-bo-tomisés
je ne vais pas sur toutes ces pages parce que ça m’emmerde
les fées et les princesses sont à la mode
rêves de trentenaires
reloaded
to be or not to be
dans la matrice de la Warner ?
le mielleux et le bon sentimentalisme
ça me gave et j’y crois pas,
ça renifle le socialisme de la belle époque à 100 mètres
on roule à 60km/h sur la file de gauche
par habitude, par abandon
on crache sur sarko dans les dîners en ville
on parle de révolution, du grand soir…
il est bon ton shit
la vie en leasing…
foutez-moi le camp
j’ai d’autres plans d’avenir
cligno, rétro
prochaine sortie à deux bornes
la crise est passée par là
la dépression collective s’exprime
à travers les blogs justement
prenez des nouvelles de moi
mais ne m’appelez pas, je répondrai pas
tu veux savoir comment ça va ?
si tu as le haut-débit tu sauras tout sur moi
sinon tu peux envoyer un mail
je répondrais pas
tu es venu lire
tu repartiras sans rien dire
on se connaît
on se connaît pas
on s’est connu
mais on ne se reverra jamais plus
peu importe
vous me faites chier
à ne pas faire attention aux autres
vous me faites chier avec cet égoïsme
que vous jetez à la gueule des autres
ceux qui me manquent sont morts
les autres sont en vie
à attendre la catastrophe,
le suicide ? on l’avait pas vu venir…
vous me faites chier et je vous emmerde…
comme dirait l’autre
faites une dépression, une bonne un vraie !
je reste debout !
…à bon entendeur
Non mais faut arreter Sophie on est en train de spamer Tourgueniev.
Le mec de droite parle tout seul au chat.
Nicolaï me surveille.
Bye Bye ça suffit

Ce matin je me suis mal réveillé
avec ce rêve étrange
on chassait des peluches
à la chasse à courre
le docteur Glück sonnait son cor
et tes côtes rousses
disparaissaient de taillis en taillis
—
une fois rentrés au club
devises aimables
vieux célibataires
je regarde danser les flammes
au travers des ailes translucides
d’un papillon
mort sur ma manche
pendant qu’on m’ote mes bottes
—
Desc. Inc. DésaR.

« … gone, and this house just ain’t no home… »

« I’m afraid of… »

« …waiting for… » tchiklik paw tchiklik paw tchiklik paw paw
How do we tell a woman in the developing world that the one act that gives her life value must be reexamined. Do we have that right? Or, do we have a responsibility to help her have a healthy baby? Women and men worldwide need to discuss these questions. It is time for us all to come together, face to face.
Linda Gray
Tu es soule hélène !
freakshow (chaud)
ceci n’est pas un mammifère (a cheval).

Tu l’as dit bouffi !

Depuis que
Jolly Jumper
a réussi
dans les affaires
il a lâché lucky luke
mais
il est
nettement
moins
sexy
Avoir le don de converser dans les airs…
Lorsque l’esprit s’envole
Comme une bestiole
Il peut le faire
Merci, Trondheim, ce héros
Soldats
Cette nuit avec Toi
dans les rues et du
Vin et mon Ami on a
fait bien plus que se
saouler et nos coeurs
envolés et ouverts au
vent d’hiver Toi Lui
et moi et les rues de
Varsovie et dans le
ciel les dirigeables et
les soldats et le Vin
et te parler toute la
nuit et te connaitre
mieux à l’Aube qui
refuse d’arriver et les
soldats et Lui entre
nous et Toi Moi s’
embrasser ou s’
embraser et marcher
le long du Canal et les
rues et la nuit et Toi…
Camille
La première fois que j’ai croisée Camille, mes yeux se sont fixés sur sa silhouette entraperçue. Puis, je l’ai cherchée du regard à chaque occasion. Je l’ai dévisagée sans vergogne, rougissant de la complicité que son attitude sous-entendait.
Les cheveux courts en bataille, le regard faussement hautain, le sourire amusé, le menton résolu, elle aussi m’attendait, patiente et terriblement désirable.
Son attitude est un défi qu’elle m’adresse et qui me susurre : « Rejoins-moi ! ».
J’ai envie de me jeter sur elle, de partager un moment de tendresse, de jeux, de faire tournoyer les draps autour de nous.
Mon désir est sain et pur.
Vêtue de ses seuls dessous (C & A, soutien-gorge 15€95 et string 5€95), elle m’est fidèle sur ses six mètres carrés et restera là pour moi, en attendant d’être remplacée par une plage des Caraïbes, ventant les mérites d’une agence de voyage anonyme.

« Pourquoi perdre son temps quand on n’a plus rien à dire, quand on a cessé de croire et que les renoncements se prennent pour seul objet d’étude ? »
fiction (une absence)
trois heures, terrasse des Montagnards au soleil, Ménilmontant, Zan, puis Julie, thé à la menthe puis pastis, puis pastis, puis pastis puis on bouge, Julie veut manger alors Lucioles mais non alors on roule jusqu’à Parmentier et le Plein-soleil. là salade, olives, pain et pastis (ad lib). Sophie puis Nicolas nous rejoignent puis pastis (etc…). je choppe un double-cheese (deux euros). on bouge au Zorba sans Sophie et là pastis (doubles) et bières puis le patron tombe amoureux de Zan donc vodka et prune (ad lib). départ de Julie et Nicolas puis discute avec deux filles qui s’aiment qui nous invitent à un apéro où on ne va pas, arrive pascal, pastis (encore doubles), arrive Chloé, retour des filles qui s’aiment, on danse sur les NTM puis plus beaucoup de conscience alors pastis et le bar ferme puis un autre bar en face du Gibus avec Julien (Maureen Duraille) et un pote inconnu et pastis puis on marche dans la rue de nouveau seul avec Zan qui veut boire un coup parce que ça suffit pas sans doute, je dis non puis taxi. chez moi, des pâtes cuisent puis vidéo (Bloodsport avec Vandamme) puis coma. réveil toujours chez moi, la tête en vrac, je termine les pâtes et Bloodsport, téléphone à Stéphanie puis douche, Doliprane (ad lib) puis la rue et le métro, se retrouver devant h&m les halles, boire un thé-coca et marcher un peu, tête en vrac, aller voir des fringues gothiques et puis cinéma et Gael et Katerine et Kiki et Jiji et les yeux embués puis discute aux toilettes sur Porco Rosso et Kiki avec des goths. puis c’est le RER, Stéphanie rentre à Massy, moi de nouveau seul, le métro, la maison, le chat et se faire à manger (petits pois steak) en matant fear factor spécial jumeaux, puis il est tard, écrire ce texte, retour au présent.

Voilà, voilà… Un blog c’est aussi fait pour raconter sa vie. Bon, alors je me lance… Ce matin, dans la poche de mon eternel manteau noir j’ai trouvé une clef avec une etiquette. Sur l’etiquette un seul mot : mort. Ca m’a troublé un petit peu. Je suis allé à la pharmacie acheter mes médicaments pour pas crever. Donc je suis pas mort, pour l’instant. Demain, je vais en voyage à la mer avec mon amie. On va se reposer et essayer de se détendre un peu. Ce soir je vais boire plus que de raison. Ca m’arrive ces temps ci, faut pas en faire une maladie.
Sinon, ce matin encore, j’ai vu Caroline Loeb dans une rue, mais elle ne m’a pas reconnu. Je reste l’homme du placard. On couche, on couche et on m’oublie. Enfin avec elle, c’est pas pareil, elle me connait pas, moi non plus, je la connais pas, faut être juste. J’ai trop de tequila dans le sang pour être serein, je crois. J’ai envie de voir tout plein de monde ce soir. Les bureaux sont vides. Reste que Chacha et moi. On va rejoindre les autres à la Folie, je pense. Ca devrait être plutôt un bon début.
Donc, ce matin, encore encore, j’avais un indien, genre Géronimo, assis à coté de moi dans le métro, ça semblait pas du tout troubler les gens, moi un peu, je repensais à la clef M-O-R-T. Hier Tétard était triste, rapport à des histoire de zicos que j’peux pas entraver.
J’avoue, j’ai un peu envie de cul…
L’indien ce matin c’était louche parce que ses yeux ils étaient plus là et qu’il les tenait dans ses mains ouvertes posées sur ses genous. Il restait là très calme. Il respirait à peine. Un brâve.
j’ai repensé à cette histoire de FdM.
et c’est toujours la même question qui revient…
GTB en force.
Pas de chance !
Flight Track

– voler sous le plancher radar ;
– en cas de détection, engager l’affrontement immédiatement ;
– n’accorder à l’affrontement que quelques secondes, rompre le combat ;
– quitter le théâtre des opérations sans délai ;
– ne laisser aucune trace visible ;
– décréter la fin de la mission.
oh boy
J’ai mis le dauphin
dans l’armoire
mais mets y aussi
tout ce dont
tu n’as plus envie:
ton dico décati…
tes petits draps brodés
ta mine de crayon maché
ta perruque dorée…
Et surtout, n’oublies pas de …
.. |.
![]() |
. | is this ? |
.. | . |
in Liberation : 6 août 1873. A Flaubert qui lui adresse force compliments d’Eaux printanières (en un mot, il trouve le récit « charmant« ), Ivan Tourgueniev ravi répond que, venant de lui, cela fait vraiment plaisir, « les vieux latin avaient raison, quand ils parlaient de laudari a laudato viro ». A part ça, à Bougival (seine-et-Oise), « il fait une chaleur abominable – et, malgré les volets fermés, je suis à peu près ruisselant« .
in Immature : je dois être stupide (malré ma maitrise de philo), parce que je ne comprends pas l’intérêt de ce blog que tout le monde semble admirer : www.tourgueniev.com
SUPER TOURGUETEST : QUEL BEATLE ETES-VOUS ?
Question 1 : Si vous aviez un groupe de rock, par quoi seriez-vous le plus branché ?
Heeeeeeeeeee !

Café, clope. Gnn.
elle pleure toujours lorsque vient la tempête qui les dispersera
sereinement il attend la non-existence,
les premières rafales dispersent leurs membres
les rafales suivantes sèment la confusion dans leurs esprits
les voilà à nouveau indifférenciés,
sans conscience,
sans douleur,
sans rien,
juste la plénitude d’être portés par les vents,
toujours.
« Hum… ça sent bizarre ici »
Mme Peabody fut assez choquée par cette remarque déplacée : Son client nougat venait à peine d’entrer dans la petite épicérie fine de Woolcestar-on-Hampton qu’il se permettait déjà de critiquer l’odeur de sa nouvelle récolte d’afghane maison.
Elle prit sur elle en se répétant intérieurement le mantra enseigné par Ramsha Pouda : « I despise evil. I despise evil. I despise evil… ».
Pendant ce temps là, à Caracas, la Mafia continuait à vendre des home cinéma en location longue durée. Ce nouveau deal ne démarrait pas sous les meilleurs hospices !
Tourgueniev saison 4 (ou 5…)

Bon bon, puisqu’on va continuer autant fixer les objectifs à tenir cette année amis tourguenistes, gardez vos masques. Tout d’abord comme certain l’auront compris on ne travaille pas ici pour le public ni pour le lecteur, nous sommes un laboratoire de plus utile au jour le jour afin de modifier subtilement notre façon d’aborder la réalité oppressive unique proposée par « eux » qui nous veulent du mal et formater nos esprits encore vigoureux et jeunes quoique un peu épuisés par le sexe, les drogues et le travail salarié, gardez vos masques amis tourguenistes. Donc « eux » sera directement dévoilé cette saison et le combat va entrer dans une phase nouvelle plus impitoyable et surement encore plus hermetique, les épisodes seront de plus en plus sombres mais les moments lumineux n’en seront que plus beaux et miraculeux, gardez vos masques s’il vous plait. Il est important que nous soyons armés, courageux et lucides (ou sous acide ou les deux) afin de défaire les armées insectoïdes des forces du mal par notre libre pensée déconstructrice, percer la fausse réalité qui nous oprime et lancer au monde un message d’Amour et d’Espoir, mais gardez donc vos masques bon sang. Je parlais d’armes, je vous propose donc celles là qui valent ce qu’elles valent mais qui pour moi marchent assez bien, trouvez les votres et faites en usage en toute occasion, ramassez les plumes par terre, jetez des sorts, cherchez la transe shamanique et restez en mouvement et gardez surtout ces putains de masques ! De la campagne on pense à vous et les criquets carnivores reculeront.
Spock à Entreprise ?
Entre 1958 et 1972, Vladimir Chauviré livrera quatre romans à Milo Tourgueniev. Tous montrent une identique précision dans le regard quasi-chirurgical, à la fois proche et détaché, porté sur ses personnages, des gens simples, des antihéros, anti-fascistes et anti-sceptiques, pouvant le rapprocher de Dieu et de son confrère le docteur Tchekov.
ses yeus brûlent
imagine le soleil levant
elle les pose sur moi maintenant mais
mais tout autour tout se bouscule
(…)
Dominique A.




































