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_________comment_ne_pas_se_perdre_dans_des_abîmes_de_la_réflexion_?_________
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à la mi-temps des retransmissions de matchs de foot, on nous donne une statistique, celle de la possession du ballon
je discutais tranquillement par messagerie instantanée et je me suis aperçu qu’on pouvait définir dans nos conversations quotidiennes les mêmes pourcentages
on parle de moi
on parle de toi
on ne parle finalement jamais de rien d’autre
et on possede le ballon
ou non
sans que cela n’influe en aucune manière sur le score final
aujourd’hui tu as des bonnes stats : 90% de possession du ballon
mais j’ai encore gagné
en football, on appelle ça un hold-up
Let’s dive again, into another screen.
Des bouts d’hier
je ne me souviens
que la bière
et puis plus rien.
De demain
je ne retiendrai
que ma main
sur ton caquet.
J’aimais les femmes, les roses, la musique et la vie
J’aimais les femmes, les roses
Aujourd’hui je me sens vraiment trop mal
Je ne sers vraiment plus à rien
Dis-moi la vérité, je ne suis plus un enfant
Dis-moi la vérité car sans toi je me sens
Comme un ange qui pleure tout
Seul dans ma tour d’ivoire
Comme un ange qui pleure tout
Seul dans sa tour d’ivoire
——————-
DW in simple et tendre.
Mot-imagecorps, femmes alors
femmes, j’écris FEMMES, je désécrisFEMMES, il manque le seul BEAU MOT
hai la chose, ou la vraie-femme innomable
invisible, impossible ; j’écris femme
et je la vois, je l’atteins, je lui parle, j’oublie avoir
écrit Femmes pour vivre avec
une seule femme, dans le silence.
BEAU-MOT-IMAGE LA NUIT (cette nuit avec elle)
faire l’amour sans image et sans bruit
j’ai rêvé d’un chat, il rêvait de moi
et je me demande
comment il se sent
à la consigne automatique,
tu crois qu’il a trop chaud ?
Instants IV

Laguissante, Geneviève déploya ses tentacules dans une ultime tentative de caresse.
– Pourquoi ne pouvons nous vivre ensemble que pendant le coït ? Pourquoi m’interdis-tu l’accès à ton moi, aux origines de cette cicatrice de lasernium qui n’est qu’un stigmate de la violence induite par ton rapport à l’autre ?
G. se retourna dans le lit, dans un sanglot étouffé.
– Ecoute Geneviève… mèle-toi de ton cul.
Dire que les nuits sont chaudes à Gardel est une métaphore digne du plus sobre des bastes : on vient de toute la ligne pour s’y ennivrer, danser et trouver un torse contre lequel se reposer… Les soldats de Gardune, les techniciens des villages ateliers, les femmes des portes de la vie… tous passeront un jour à Gardel… Tourgueniev quitte progressivement cette agitation et s’oriente rapidement dans le maelstrom coloré vers sa destination. Après quelques minutes de marche il emprunte la dernière ruelle qui l’emmène vers son but, serpentant entre les abris de plâtre et de métal. Il s’est engagé dans la galerie n°7 depuis un certain temps déjà et progresse en direction de Stal dont on peut apercevoir les lourdes portes d’acier au bout de la galerie. Natalia veille à l’entrée de la minuscule impasse où se tient le rendez vous. Adossée à une des habitations, elle observe les allées et venues, par ailleurs fort rares dans cet inélegant faubourg. Son regard reste impassible lorsqu’elle aperçoit Tourgueniev qui guette néanmoins en vain dans le vert profond de ses yeux une lueur d’affection ou d’estime.
Piano
Mal de dos
Des arbres dans le dos
Du soleil des épines de pin des parfums d’automne
Mal de dos
Sombrer s’effilocher s’autodévorer
Sentir voir douter craindre
Sourire
Mal de dos
Aquarium
Taschenaze (N°1)
Il est bien connu que c’est lorsque les designers ont peu de moyens qu’ils se montrent les plus brillants.
Belle illustration que la mythique Zastava Koral, sortie en 1980 et mieux connue dans nos contrées sous le patronyme de Yugo 45.

La beauté des lignes se suffit à elle-même, tout commentaire serait importun.
Bien évidemment, on se lasse de tout, même du sublime et il est probable que l’honnête travailleur serbe n’avait pas toujours conscience d’effectuer ses trajets à bord d’une oeuvre d’art roulante.
En 2000, les ingénieurs de Zastava font preuve d’une audace démesurée, prennent le pari risqué de retoucher les lignes et c’est ainsi que naît la Koral In.

Vous noterez l’utilisation extrêmement astucieuse du caoutchouc, qui offre une relecture tout à fait pertinente et avant-gardiste de l’oeuvre originelle.
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JE ME SOUVIENS JE ME RAPPELLE « DISSIMULE DANS LE SILENCE je me souviens…je me rappelle je me souviens…je me rappelle |
J’ai l’ame un peu vague,
je ne me lasse pas de tes yeux bleus et de tes yeux noirs,
j’aime ton sourire coquin et réservé à la fois
ta façon de me dévisager sans trop y croire
de ne pas vouloir m’imposer ta présence
j’ai trop revé
j’ai trop tiré sur la corde et la trame est rompue
je ne peux plus aimer
comme j’ai su le faire
avant
aujourd’hui je confonds allégrement un humain et une souris de laboratoire,
mes amis s’inquiètent pour moi et je ne comprends pas pourquoi…
Après une longue réflexion
Après une longue réflexion, je me suis dit qu’il était bon pour ton moral que je participe à la restauration de ta confiance en toi.
Tu es désirable et les années que tu as traversées ont été un sombre gâchis de ce point de vue.
Ceci est une sorte de déclaration qui ne dit pas son nom ; c’est ce que je peux faire de mieux à l’instant et le prétexte de t’aider à reconstruire ta confiance en toi est le catalyseur de mon mouvement.
Mon désir s’est forgé petit à petit, au fur et mesure de tes confidences ; le fait d’écouter, de ne pas avoir à parler, permet d’observer et de réfléchir. Tu m’as séduit durant les rares, brefs et précieux moments pendant lesquels tu désarmes, lorsque ton indéfectible volonté cède le pas à tes sentiments : j’apercevais un instant, derrière la forteresse de ton exigence et de ta prestance, défendue par brillant esprit et une parfaite maîtrise de soi, une faible flamme qui avait d’être besoin protégée.
Je suis navré du média que j’utilise mais mon courage a des limites que je ne puis encore franchir.
Je sais aussi que ce n’est pas vraiment le moment, certainement trop tôt.
Mais au final, je suppose que c’est agréable de se voir courtiser, même si par ailleurs en écrivant ces quelques lignes je me rends bien compte que je te donne un sujet de (douces ?) préoccupations de plus.
I.Tourgueniev affiche son soutien à Car(r)oline
Avec AFP
[02 février 2004]
Le président éternel aux dents blanches de Tourgueniev a affirmé ce matin à Marseille que la France avait «besoin de femmes de (la) qualité» d’elle, Car(r)oline, et on a pas bien compris la suite, il avait bu.
M. Igor Tourgueniev a ajouté qu’il avait pour ces demoiselles «amitié, estime et respect». «Ce sont des demoiselles d’une qualité exceptionnelle, de compétence, d’humanisme, d’honnêteté et la France a besoin de femmes de leur qualité», a déclaré le gourou de tourgueniev.com , à la cave du Pop-in, devant le grand conseil (vous savez, le grand conseil).
«Elle doit prendre une décision. Je la respecte, quelle que soit sa décision, je sais qu’elle la prendra en conscience», a-t-il dit d’un ton grave où perçait l’émotion.
M. Igor Tourgueniev effectue aujourd’hui une visite à Marseille, où il entend donner une nouvelle impulsion à la lutte contre le cancer du bulbe.
Juste avant M. Igor Tourgueniev, le maire de Marseille Jean-Claude Fox, qui est aussi le vice-président de la TRA, avait lui aussi rendu hommage à La Chambre des Demoiselles, souhaitant «du fond du coeur quelles poursuivent leur engagement politique».
«Depuis vendredi, mes pensées vont vers la présidente de ce rassemblement politique que nous avons bâti ensemble et qu’elle incarne aujourd’hui. C’est une femme d’Etate (quoi?), et à gauche comme à droite, les femmes d’Etate (quoiquoi?) dans notre pays ça ne court pas les rues», a dit M. Fox.
«Je connais l’intégrité, l’honnêteté, la rigueur de mademoiselle Car(r)oline.», a déclaré le vice-président de la TRA en souhaitant «redire, en votre présence, M. le président, depuis Marseille, mes sentiments les plus affectueux de solidarité et de fidélité».
Pourquoi ces infinies contradictions,
que vous m’imposez
et que vous vous imposez ?
Ne vous ai-je point ravi le cœur,
parmi ces monstrueux criminels ?
Ne suis-je pas sur cette planète
pour trouver la femme idéale,
au-delà de toute corruption, au-delà de toute lubricité ?
Pourquoi ne pas accepter,
humblement, cette révélation ?
Tous les jours je vous croise et tous les jours un peu plus, je souffre.
PS : si c’est juste un problème d’argent, dites-le moi, je suis riche et prêt à faire un effort substantiel.
Green onions

Kevin et Jenny se sont rencontrés sur une plage de Juan les Pins. Juan les Pins existait toujours en ce temps-là, bien qu’amoché par des tonnes de centrales nucléaires et des débits grossiers de travailleurs gris. Jenny et Kevin furent ravis de se découvrir des passions communes, notamment celle de manger dans des gamelles à même le sol de leur cuisine, une expérience réfrigérante et cosmique, les rapprochant un peu plus de cette bête qui sommeillait à l’intérieur. Jenny et Kevin s’échangèrent pour la peine quarante-huit petites pilules.
(16h37 : l’heure de s’acheter des binouzes).
« Loin de moi l’idée de vouloir te critiquer, mais quel est le sens de ta vie ?
– Ben, j’en sais rien …
– Tu ne voudrais pas te remuer un peu ?
– Ben ouai, j’aimerai bien mais je ne sais pas quoi faire.
– Y a des assoc. Tu pourrais donner des cours à des enfants par exemple.
– J’y ai pensé.
– Bon tu l’as fait ? T’as pris contact ?
– Ben, non.
– Pourquoi ?
– …
– Pourquoi, je t’pose une question ?
– … ; …
– Tu fais vraiment rien pour t’arranger.
– Je sais, j’y arrive pas …
– T’es foutu mon petit bonhomme ; si tu te sors pas les doigts du cul, qu’est tu crois qui va t’arriver ? Rien !
– …
– T’es nul ! T’es nul ?
– …
– Ben, dis quelque chose, défends toi ! Alors ?
– …
– T’es vraiment nul. Je m’demande pourquoi je suis ton ami !
– T’es pas mon ami ; j’en ai pas.
– J’ai eu peur, je me disais que je peux pas être l’ami d’un type comme toi.
– T’es rassuré.»

C’est ce qu’aurait hurlé la rock star Igor Tourgueniev avant de s’effondrer sur scène
terrassée par une chupa-chup reçue dans l’oeil quelques secondes plus tôt.
On prétend que l’auteur de l’agression ne serait autre que son propre frère, Grishka…
Pendant ce temps là, à Faidherbe…
Toc toc toc
– Raaaah, impression de déjà vu
– Voix off : Chuuuut, ferme là, c’était pas le même personnage
– Hum, oui, jamais vu cela… Mais qui est donc derrière la porte ?
– DRUAND !
– Monsieur le malpoli hurleur, j’ouvre par pure ouverture d’esprit…
– J’aime Nadine !!!!
Se contenant
– Veuillez partir.. elle est mon épouse…
– Etait vous voulez dire !!! Epouser une morte, sagouin, j’écorcherais votre engance !
– Et merde pour la gauche caviar !
La porte se referma sur le nez de l’importun
A Suivre
Je n’ai pas pris garde
à compter tes anneaux
Ce rendez-vous à Olympie
était un faux
Je suis à nouveau à ta merci
ordonne et j’obéirai
– Quitte à être gay, autant être celui qui se fait enculer
– Tout à fait, sinon, autant rester hétéro
– On peut aussi sucer des bites. Hi hi.
– Attention, on nous regarde. Ayez l’air con, souriez.

Je marche dans tes rues
Qui me marchent sur les pieds
Je bois dans tes cafés
Je traîne dans tes métros
Tes trottoirs m’aiment un peu trop
Je rêve dans tes bistrots
Je m’assoie sur tes bancs
Je regarde tes monuments
Je trinque à la santé de tes amants
Je laisse couler ta Seine
Sous tes ponts ta rengaine
Toujours après la peine
Je pleure dans tes taxis
Quand tu brilles sous la pluie
C’que t’es belle en pleine nuit
Je pisse dans tes caniveaux
C’est d’la faute à Hugo
Et j’picolle en argot
Je dors dans tes hôtels
J’adore ta tour Eiffel
Au moins elle, elle est fidèle
Quand j’te quitte un peu loin
Tu ressembles au chagrin
Ça m’fait un mal de chien
Il n’a pas ramassé beaucoup
le gitan
au blouson usé
et son accordéon branlant
ne sonnait plus que d’un côté
mais
ces chaussures de maquereau
cirées
brillaient comme une cathédrale
je lui aurais bien donné mon cœur

Il faisait un peu gris, le 8 juin 1997 à St-Jean de Maurienne.
Mon sac sur l’épaule, j’ai tourné le dos à mes amies.
Plus jamais je ne remettrai un pied ici. Sais-tu pourquoi mon beau-père me déteste autant ?
Ou peut-être pas.
Ultra-nostalgie : nostalgie du passé immédiat.
« C’était quand même mieux il y a une heure »
D’après D.C
Tentative de synthèse 4 – Les mauvais outils prennent chers !

après chutes, maintes sauvetages…
… ET 18 COUPS DE BATTE DE BASE BALL
il définit ainsi la compétence :
c’est lorsqu’on est entre la vie et la mort,
criblé de petits trous
dans un univers hostile
En direct
Je sors de chez moi, il fait beau, je suis dans la rue et je tape ces quelques lignes sur le minuscule clavier de mon tel. portable communicant. Je le lève vers le ciel et via liaison satellittaire, ce texte se retrouve sur le réseau, disponible pour le monde entier. Des vieux sur un banc, pensée pour Nicolaï, je pense à faire une photo et à la balancer avec, mais l’exposition sous ce soleil n’est pas extraordinaire. Je m’abstiens donc et je continue mon chemin. « c’est beau la technologie ». J’ajoute mentalement cette phrase au reste via ma connexion neuronale directe afin d’ajouter un je ne sais quoi de science-fictionnel. Il me suffit de la penser et ça se met en ligne instantanément. Je matte les fesses d’une grande fille blonde… Arghh, c’est en ligne déjà… La technologie c’est trop fort pour moi. Je commande un hamburger, rentre dans un Macdo et le reçois tout chaud. En fait j’aurais voulu un cheese, mais à peine pensé, à peine préparé…
what you think is what you get
Tac tac tac tac c’est tania qui monte les escaliers avec ses talons aiguilles, ce sont eux qui arrivent avant elle, ils me menacent mais ne me perceront pas.
Je lis dans mon lit, elle arrive elle m’attaque ma petite a besoin de réconfort
Elle déambule dans l’appartement elle martèle toic toic toic toic, lève toi accroche moi arrête moi, mais je reste sur mon lit, j’ai posé mon livre sur mes genoux mais elle sait qu’il pèse bien plus qu’elle sur mon cœur
Elle veut se rendre intéressante elle va chercher du lait elle enlève son pull elle se sent romanesque ainsi : marchant avec ses talons aiguilles, ses collants, sa jupe noire sa culotte dentelle qu’elle sait que je sais être, et rien absolument rien pour couvrir son buste et sa bouteille de lait quelle arbore en dessinant des sinuosidales en pointillé sur mon parquet
C’est pour elle que j’écris tout ça aujourd’hui tu vois tania tu es aujourd’hui ce que tu voulais être tu es sur les pages d’un roman qui pèseront sur les genoux d’un homme un jour. tania a peur elle sent tous les jours des révolutions se préparer elle entend des rumeurs au bout de toutes les rues c’est pas possible, non impossible que tous ces gens marchent le même chemin tous les jours sans s’inquiéter
Pourquoi m’aime-t-elle ? moi pareil aux autres plein de doutes, mouvant et si immobile, encore vain ; aujourd’hui le vent souffle il est toujours le même mais chaque jour il me dit autre chose
Vas t’en tania et laisse moi souffler
Je voudrais entendre tes talons aiguilles s’éloigner et je crois que j’aimerais ce son descendant, que l’on pense encore entendre quand il s’est déjà tu pour nous. D’autres l’entendent maintenant que font ils où sont ils ? mais je les entend toujours t’annoncer ils te précèdent j’en ai assez de ton inconstance parasite ; un jour tu pourrais les enlever sans que je puisse l’imaginer tu reviendrais à tâtons à tétons tu amorcerais l’escalier sans troubler personne de ton existence on ne saurait pas que tu as pénétré dans l’immeuble_ quelqu’un te croiserait et tu lui ferais peur dans un tournant de l’escalier_ tu viendrais (dans mes bras) pieds nus avec ton pull avec tout ton toi sans ton vide littéraire ; mais je l’imagine et tu es morte
Ne vois tu pas que nous répétons toujours la même chanson, ne te rends-tu pas compte que nous changeons tous les jours les mots du même refrain ?
Le bruit de tes talons aiguilles résonne toujours, ce bruit sans mouvement, ce bruit seul et creux, inutile, de nos espoirs.
Dictionnaire de la Cadémie To Urguennienne
Recherche sur Handicapé:
*’Handicapé, -ée adj. XIXe siècle. Participe passé de handicaper.
Se dit d’une personne affectée d’un handicap, d’une déficience physique ou mentale. Un enfant handicapé de naissance. Aide aux personnes handicapées. Un travailleur handicapé. Subst. Un handicapé mental, moteur. Un sport pratiqué par les handicapés.
Recherche sur Sentiments :
*’Aucun document ne correspond à ces critères.
Orad je t’aimes
Comme un serum de cerumen
Adore moi et partons ensemble
Sur les voies de la haine
Ni rime, ni joie, ni peine.. inutilité du phrasé, zéro monsieur !
alors là je suis largué :
d’habitude je vous raconte ma vie et mes aventures sans rien vous dissimuler à vous fidèles lecteurs mais aujourd’hui vraiment je ne me sens pas de le courage de le faire. pas envie de parler de mes experiences interlopes de la nuit passée, de ces fillettes et de ces petits garçons hongrois qui fouettent sans se lasser les fesses municipales. non vraiment, je n’ai pas le coeur à en parler. je vais vous écrire une petite fiction en Ré mineur. fiction : alors là je suis largué : |
J’aime tant que tu te glisses dans mes rêves ! Tu y glisses une jambe autour de moi, tu y poses la main sur mon torse. Je sens ton parfum.
Alors je peux me lever le cur léger.
La new-beetle décapotable m’a lâché sur le boulevard, le chauffeur m’a dit « je ne peux pas aller plus loin ».
Après je me souviens avoir couru, poursuivi par une boule blanche devant la Boule Noire, et puis plus rien, je me suis réveillé au petit matin, couché sur une banquette au Divan du Monde.
On ne s’échappe pas du Village.
M’en fous, ils sauront jamais pourquoi j’ai démissionné.
Oui, parfois c’est la petite personne qui gagne.
On l’emmene en forêt
On lui offre des bonbons
On lui propose de jouer à cache-cache
On se retourne
Et
Tombe le coup de bûche sur le crâne
Ca saigne pas mal
Et
La petite personne te regarde crever comme un chien
Elle se marre même
Et
Elle te fait les poches
Quelques euros et ton portable
Et
Toi tu te vides de ton sang et de tes idées
Un dernier coup de pied et elle se barre
Et
Les bestioles de la forêt se pointent pour le festin
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add-on :
« viens chez moi,
y’a mon papa,
tu viens dis,
il va te plaire mon papa,
c’est UN TUEUR AUSSI,
C’EST UN OGRE MON PAPA AHAHAHAHAHAH
…
chouette une nouvelle poupée,
je vais donner ses yeux au chat,
ce sera bon comme du poisson«
C.H.
————————————————————
Non
J’ai pas envie de m’appeler Ton string, Mon gode et encore moins Épisiotomie, c’est tout. Même par hasard.
14:13
le récitant : une demoiselle remonte aux sources de l’amitié…
the lovE.shoW
ctgr live performance at Troudair’s ! feb.14-2004
Taste it karaokE
-/ gimmie the mike ! I call the bishop ! /-
1937, une année difficile pour tout le monde, non..?
Les loups de Pragues, eux, ne manquaient de rien et se prélassaient le ventre plein sur les ruines tièdasses de la vieille Europe éventrée, les entrailles fumantes grouillantes de mouches.
Elle voulai l’inviter :
Pour une polenta sauce tomate avec en dessert la voie lactée
avant ils auraient fait
un tour sur la promenade plantée
et du patin d’été le nez au vent par les remblais protégés.
La nuit est arrivée
elle n’a pas osé
c’est raté…
dommage.
(c’est un poême-dommage)

If you’ve been hiding from love
If you’ve been hiding from love
I can understand where
You’re coming from
I can understand where
You’re coming from
If you’ve suffered enough
If you’ve suffered enough
I can understand what
You’re thinking of
I can see the pain that
You’re frightened of
And I’m only here
To bring you free love
Let’s make it clear
That this is free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
I’ve been running like you
I’ve been running like you
Now you understand
Why I’m running scared
Now you understand
Why I’m running scared
I’ve been searching for truth
I’ve been searching for truth
And I haven’t been
Getting anywhere
No I haven’t been
Getting anywhere
And I’m only here
To bring you free love
Let’s make it clear
That this is free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
Hey girl
You’ve got to take this moment
Then let it slip away
Let go of complicated feelings
Then there’s no price to pay
We’ve been running from love
We’ve been running from love
And we don’t know
What we’re doing here
No we don’t know
What we’re doing here
We’re only here
Sharing our free love
Let’s make it clear
That this is free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
No hidden catch
No strings attached
Just free love
| Tout seul avec sa planche Il regarde rouler l’océan Ca lui rappelle Avranche C’était il y a 40 ans Le vieux Général de Gaulle Aah ah ah ah… Tout seul sur son îlot Le vieux Général de Gaulle Il est prêt à attendre Le vieux Général de Gaulle |
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Approche du héros
Fréquemment, le héros décide de vadrouiller dans Paris
pour laisser son regard circuler ; il a remarqué que depuis quelques
semaines, il observe avec obstination certaines facades d immeubles en cours de rénovation. Est-ce que cela veut dire quelque chose ? Souvent son attention privilégie aussi des détails insignifiants qui ne produiraient pas de
très jolies images. Il apprend ces agencements de choses banales,
sans les classer :
femme lisant dans un parc, pigeons en groupes sur grilles d aération, fils électriques emmelés, minuscule tete d enfant émergeant à la
surface d une haie, miroir brisé posé contre la porte d un magasin de jouets,
poignet en spirale d’une porte vitrée, numéros écrits à la craie
sur l asphalte, balai agité par un corps sans sexe apparent, homme allumant une cigarette sous une échelle, graffiti de cinq minuscules soldats sur un mur blanc, enseigne d un hotel dont il manque quatre lettres etc.
Il se dit que s il ordonnait cela, il comprendrait quelque chose ; certes le monde
resterait une énigme, mais il pourrait relier ces visions à son imaginaire.
Le risque ? Constat que ces regards de choses banales fassent de lui un etre banal ?
Et alors ? Et bien ainsi, il le saurait, et pour de bon.
(Doit-on lui laisser encore le désir de croire au caché, à l invisible,
au symbole, à toutes ces sornettes qui ne font que retarder la sentence qui suit ?
Si peu à voir, si peu à vivre, si peu à penser, si peu à attendre.)
Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans les yeux
Et la main dans sa main,
J’aurai le coeur heureux,
Sans peur du lendemain
Le jour où je n’aurais
Plus du tout de la peine
Le jour où moi aussi,
J’aurai quelqu’un qui m’aime
150 years agO (piLe) / 19 août 1854
Lu in Libération aujourd’hui, 19 août 2004
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19 août 1854.Tourgueniev préfererait ne pas avoir reçu la traduction française de Mémoires d’un chasseur tellement il est indigné. Le titre est devenu Mémoires d’un seigneur russe ou Tableau de la situation actuelle des nobles et des paysans dans les provinces russes, ce qui donne une tonalité politique dont le livre n’a pas besoin, étant déjà dans le collimateur des censeurs. Mais c’est surtout le texte, des pages ont été supprimées, le traducteur en a aussi ajouté. « Voici un petit exemple de ses procédés : j’ai dit à un endroit « Je m’enfuis »; il traduit ces trois mots de la manière suivante : « Je m’enfuis d’une course folle, effarée, écheuvelée, comme si j’eusse eu à mes trousses toute une légion de couleuvres, commandée par des sorcières » et tout est du même tonneau. » Et celle-ci : « Un lièvre poursuivi par un chien devient sous la plume enjouée de mon traducteur « un écureuil qui monte sur le sommet d’un pin, s’y place debout et s’y gratte le nez ». »
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OUI
Il y a quelque chose qui nous échappe. Est-ce cette voix ? Les journées happées ? Les nuits dévorées ? Savoir retarder la rencontre pour ne pas tout gâcher. Comment se comporter face à elle ? Les questions pleuvent ; j’oserais dire aussi — les questions pleurent. Je réponds peu à peu à ses exigences. Mais je ne la connais pas. On tâtonne. On prépare le terrain. Elle se fiche éperdument de notre réserve. Bien ridicule. Je veux activer l’entreprise. À peine sera-t-elle entamée, (une liaison, un branchement ?) qu’une foule de questions m’assommera. Il ne sera pas question de se retourner vers vous. J’accrocherais au-dessus du lit une carte de l’amour & de l’œuvre. Aussi,
OUI
griffonnés sur des post-it, les prévisions de nos actes. Des plus légers, au plus lourds. Nous assumerons parfaitement les risques. Sans amour, pas d’échos, pas de constructions, pas de monde. Tout le monde le sait. Et peu à peu, la figure apparaîtra sous vos yeux. Il s’agira de respecter le corps & la voix.
Lost in the supermarket
Je voudrais être le petit poucet dans ta fente et gémir et te faire couiner ma belle il n’y a pas d’issue tu m’appartiens!

tire pas merd !!!!!

comme des moineaux
on allait grapiller les bisoux
des championnes
au salon de coiffure
et à sept ans
des bisous
t’en as tant que tu veux
tinnnnnnnnnnnnn !!!!
#3
Apparemment, vu de l’extérieur, tout va bien.
Il ne vit pas en marge du monde, n’a pas tué son père, paye ses factures.
A quatre vingt dix pour cent comme vous et moi. Mais…
Renoncer, enfin…
Moi je pensais que, comme tout le monde, j’allais écrire un roman inoubliable. Aujourd’hui je me dis que ça n’est sans doute pas mon truc (à supposer que j’aie un truc). De là à renoncer à raconter des histoires… mais écrire un roman, je crois que ça ne serait pas… comment dire, juste. C’est la nuit, elle est loin et elle me manque. |














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