my name is lolita, i’m not supposed to play with boys, mon coeur est à papa!
my heart belongs to daddy… attention attention au coeur déjà pris, il est à voler…
ahah!

elle ne faisait que dire du mal de tout et de tout le monde
et un jour la mer
agacée par ses jacassements
la noya en son sein
pour ne plus rien entendre

Old par M. Fox le 28 Avr 2003

survolant la tourmente flottent les anges

Old par M. Fox le 21 Juil 2003

– tu prends de la poudre, toi ?
– bah oui, ça va de soi. mais je la paie pas, on me la file
– wahooo
– c’est parce que je connais tous les bons plans de paris, je suis invité partout. Je tutoie Ardisson et sa femme.
– wahooo
– et puis je te parle pas des meufs que je me tape, que des bombes, et puis 2 ou 3 en même temps, c’est la moindre des choses.
– t’es fort dis donc.
– ouais, je suis heureux, quoi. Je suis au sommet.
– t’as de la chance
– c’est pas de la chance, c’est du boulot. Faut travailler son réseau, s’incruster là ou il faut, coller aux basques de qui il faut etc.
– heu… faire le gentil toutou quoi ?
– c’est plus compliqué que ça, petit. Bon, laisse moi bosser maintenant, j’ai un article à terminer pour Génération Séries.

Old par Rodia le 01 Avr 2003

Je suis coupable d’aimer les belles choses plus que le bien.
D’aimer le plaisir plus que l’esprit.
Pendant des siècles, nous, les vénitiens, n’avons pensé qu’à nous-memes, au profit que nous pourrions tirer du reste du monde.
Nous feignions d’aimer Dieu, nous construisions des tas d’églises, mais nous ne L’aimions pas.
Nous n’aimions que les belles églises que nous batissions, comme un avare aime son argent.
Nous aimions le marbre et l’or et les vitraux.

Un jour, il y a très longtemps, le reste du monde nous a fait la guerre.

Old par M. Fox le 30 Oct 2002

Old par M. Fox le 19 Oct 2005

Tourguenerie

On parle souvent de la dérive des continents.

On ne parle jamais de la dérive des incontinents.

REPARONS CETTE INJUSTICE !!!

Old par To le 03 Août 2004

Shall we…?

deus does not exist. but if he does, he lives in the sky above me, in the fattest largest cloud up there. he is whiter than white and cleaner than clean. he wants to reach me. deus does not exist. but if he does i always notice him. getting ready in his airy room. he is picking his gloves so gently off. he wants to touch me. i’m walking humbly down a tiny street. pulling my collar it gets bigger. i once met him. it really surprised me. he put me in a bath tub. made me squeeky clean. really clean. to create a universe you must taste the forbidden fruit. he said hi. i said hi. i was still clean. deus does not exist. but if he does he’d want to get down from that cloud. first marzipan fingers than marble hands. more silent than silence and slower than slow. diving towards me. my collar is huge room for two hands, they start at the chest and move slowly down. i thought i had seen everything. he wasn’t white and fluffy. he just had sideburns. he just had sideburns. and a quiff. he said hi. i said hi. i was still clean. i was squeeky clean. i was surprised. just as you would be. deus deus. he does not exist. deus deus.

Old par M. Fox le 15 Mar 2004

Lunchtime

Old par ... le 09 Déc 2005

à ma jeunesse disparue à l’instant

tu m’as menti,

ça aurait dû me faire du mal

mais ça ne me touche plus,

tu m’auras au moins donné ça,

ce froid intense qui paralyse mon coeur

Old par M. Fox le 29 Mai 2003

Minuit pile

Old par igor le 18 Déc 2003

Couillon le Canard montrait à Benoit
Que la Solution lesbienne pouvait sauver Ganesh.
Mais Martin Luther King saoulait son monde,
Troudairisant, avec ses lunettes, la tribune lectorisitrice
Et fascinant les pauvres Tourguenistes ébahis…

Véronique et Davina, si elles avaient été présentes auraient commenté :
Quelle poubelle, et une séance de stretching Geradonienne, hop !

Old par Rodia le 22 Nov 2002

Marmite Digérée Mollement Après…

Old par Gu. le 25 Mar 2003

Comme dans une boule de cristal

Lundi mididix, gros comme une maison je vois
une révolution hebdomadaire de plus avec son
chronométrage horaire ennuyeux, ses urgences
et ses tâches de fond, ses raccourcis et ses
passages secrets, sa succession comme gravée
dans le marbre d’instants rituels et de corvées
bénines, ses éventuels tunnels obscurs et ses
hypothétiques parenthèses éthérées.

Gros comme une maison je devine même le spam
du jour provisoire mais marketé, mentionnant
un réveil difficile à l’écoute de TSF ou une
connerie comme ça, c’est en fait assez lassant…

Rapide coup d’oeil à l’horloge : un rituel
organique bien basique mais gastronomiquement
réhaussé s’impose.

Old par ... le 14 Mar 2005


il neige
et
le froid
me
fait douter
de tout

Old par igor le 30 Jan 2003

DRAGON N°2

BOUTEFEU CHINOIS (Parfois appelé Dragonlion)

L’unique dragon d’Extrême-Orient

est particulièrement frappant.

Écarlate, les écailles lisses,

il a un museau écrasé entouré de

pointes d’or et des yeux très protubérants.

Le Boutefeu doit son nom à la flamme

en forme de champignon qui jaillit de

ses narines lorsqu’il est en colère.

Il pèse entre deux et quatre tonnes,

la femelle étant plus grande que le mâle.

Ses œufs, d’une vive couleur cramoisie

parsemée d’or, sont très recherchés

par les sorciers chinois pour les propriétés

magiques de leurs coquilles.

Le Boutefeu est agressif mais plus tolérant

à l’égard de sa propre espèce

que la plupart des autres dragons,

allant même jusqu’à partager son

territoire avec deux autres congénères.

Le Boutefeu se régale de mammifères

en général, mais il a une préférence

pour les cochons et les humains.

(…)

Old par Gu. le 09 Nov 2003

and how stupid I am
Ah amiable indeed here she left off
and I know hell die there

c’est toi chéri ?

va savoir …

le récitant (philosophe) : qui a tagué www.coquecigrue.net dans les chiottes de la mercerie !?

Old par igor le 11 Mai 2006

Nuits étoilées sur le Bosphore


je cherche encore une fois
les mots et les images des
autres pour

je cherche encore une fois
les phrases et les idéaux
des pour

je trouve une fois de plus
difficilement les mots des
autres et leurs images pour
et mais

je je je
je je je je
je je

samedi matin je retire la
fine couche de peinture sur
mes hanches et je termine
le panini devant pierre qui
dort et

et samedi matin, ce matin,
je retire la peinture sur
mes yeux et je termine et
je regarde pierre qui bande
caméra infrarouge

c’est pas moi c’est ma soeur
qu’a cassé la machine à vapeur
et pierre fait un rêve très doux
et je

samedi matin dans dix ans retirer
à nouveau la peinture de mes
partouts et m’allonger à tes côtés
nos pieds se frolent, certitude
tranquille et je

on était une bande de jeunes
à déambuler dans la rue
on marche on danse
cette nuit on gueule

encore une fois me retrouver
le nez dans l’eau encore une
fois manger mon poing encore
une fois couper mes doigts

Old par igor le 22 Oct 2005

[999poèmesSERIEtourgueniev]

292

mon voisin non identifié est mort

une forme de peur tente de me demander mon avis

ma psychée n’est pas un être humain

[konsstruktVOUSaime]

Et là soudain elle s’est mise à hurler d’un air miconfiant mibeuglant : « Mais tu ne te rends pas compte ma fille, il y a des zones de vide, on s’en aperçoit lorsqu’on dresse les diagonales et qu’on observe le centre, pense au spectateur, PENSE AU SPECTATEUR » elle s’excitait la morve ça dégoulinait autour de son grand plat de veau au curry tout plein de ses grands bras blancs là tout ahuris sous le lampion de sa noce de Noël, bordel j’me suis dit, mais d’où ça lui vient, et d’où je viens. Merde, mais quelle merde, c’est pas vrai que je me disais en sortant sur le balcon, à contempler ma sœur quatre étages plus bas en fumant ma clope et mes vieux fantômes de merde.

Putain, y’a qu’les cons pour se chercher un centre, quand tout ce qu’on est c’est ce qui est à côté. Merde.

Ah, et ça t’apporte quoi ? Rien, quand y’en a plus, j’accumule trois autres mètres. Et tu comptes aller où comme ça ? Nulle part, toujours au même endroit, mais trois mètres par trois mètres.

Bananiff ma salope (en retard…;-)

ps sans rapport avec la carte de voeux :
Estragon ma jolie j’aime ton art tu me fait délirer par ta trashitude infinie, je comprend pas tout ce que tu racontes mais: quand est ce qu’on se fait cuire des oeufs?

Retraite Tourgueniste 2

Hélicoïde rotative ascendante & sofa surf en milieu
molletonné, workshops atypiques et punch sauterelle
ludicité lucide et vice versa, ça tourne encore
à cette heure-ci, c’est pour dire.


Blue_Frequen_Seas

Old par ... le 13 Fév 2005

ne reconnais plus personne

sur ma moto

sur le dos

dans la cohue

dans la rue

avec un casque

avec un masque

a cheval

a poil…

éGü.-triP (…)

Old par Gu. le 12 Juin 2003

"APE SHALL NOT KILL APE !!!!"

Old par ... le 30 Mai 2006


"DESTROY HIM MY ROBOTS !"

Old par ... le 10 Juin 2006

I’ve seen things you people wouldn’t believe.

Attack ships on fire off the shoulder of Orion.

I watched C-Beams glitter in the dark near the Tannhäuser gate.

All those moments will be lost… in time… like tears… in the rain.

Je n’écrirai pas la suite maintenant.

pour rimer avec plaisir
il faut une longue prière

HAPPY…



TO


Old par JLB le 21 Nov 2004

Mes songes

sont bien plus effrayants

que la réalité

ne me regarde pas comme ça

Old par M. Fox le 29 Juil 2003

Old par -- Zan le 14 Jan 2003

je vote wintercamp…

cinq heures pile

5 heures du mat’ j’ai des frissons / Je claque des dents et je monte le son / Seul dans mon lit Dans mes draps bleus froissés / C’est l’insomnie / Sommeil cassé / Je perd la tête / Mes cigarettes sont toutes fumées / dans le cendrier / C’est plein de Kleenex et de bouteilles vides / J’suis tout seul, tout seul, tout seul / Pendant qu’Boulogne se désespère / J’ai d’quoi m’remplir un dernier verre.Clac !fait le verre en tombant sur le lino / J’m’coupe la main en ramassant les morceaux / Je stérilise, les murs qui dansent / L’alcool ça grise et ça commence.. …sur les moutons, sur le parquet…

sophie et les gens - c'est pas si compliqué

Pas de liens : on se connait pas…
Vert : on est pôtes.
Rouge : on se fait la gueule.
Génial ! Tout devient clair dans ma vie !
Merci Sophie !

Old par igor le 19 Juin 2002

Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans les yeux
Et la main dans sa main,
J’aurai le coeur heureux,
Sans peur du lendemain
Le jour où je n’aurais
Plus du tout de la peine
Le jour où moi aussi,
J’aurai quelqu’un qui m’aime

Old par M. Fox le 19 Fév 2003

il est 17:37

Le mailnigmatique de ma journée
> « Fifth » is a European musical term. It is not appropriate for gamelan music.
Sorry; I didn’t mean to patronize you.
Un inconnu hongrois @Matavnet.hu

toute le journée sur la route,

j’aperçois ma petite colline
et ma petite maison blanche,

mon coeur chante le bonheur de revoir la mer
et de te serrer dans mes bras,

peut etre.

Old par M. Fox le 09 Jan 2003

Tu ne dis pas ce que tu penses

Old par M. Fox le 17 Mai 2003

je me fais peur jamais contente je deviens exubérante au berceau déjà mon corps avait besoin de moi j’étais persuadée que c’était de ma faute je vais culpabiliser je me sens de plus en plus moi-même je m’arrange pour ne jamais vivre de conflits plaire est mon hobby favori ça avait un côté interdit qui m’excitait je mise sur [ … ] un parfum de liberté j’ouvre les yeux je n’oserais jamais le faire en vrai quand je vais mal je tombe tout le temps amoureuse j’en fais trop mais il m’avait payé le resto

FUCK OFF

Old par felix le 11 Mai 2003

La société JP-FOUGERE assure les dépannages, les installations et la maintenance dans les domaines du Froid, de la Climatisation, de l’Electricité et de la Plomberie.
Elle est agréee PGN, PGP, QUALISOL, CLIMSURE, QUALICLIMAFROID…test

Old par To le 10 Juil 2006

le soleil brûlait presque sa peau. elle rentrait à l’ombre, dehorsl’odeur du pastis, les cris des enfants dans des piscines.
en voiture, elle ouvrait la fenêtre, l’air était tiède, le vent dans les abres, c’était joli. le soleil en face qui ferme les yeux. les oiseaux silencieux. des bouffées de parfums de fleurs. frotter ses mollets l’un contre l’autre, soulever la jupe pour avoir un peu d’air.
lire le soir, quand ça se rafraîchit. marcher pieds nus.
au même moment penser à ceux que le même soleil éclaire, tous ceux autour qu’on oublie au soleil. aujourd’hui c’est impossible d’oublier, et j’espere bien que je n’oublierai plus jamais.

Un tropico, coco ?

L’oculiste est un escroc
N’a rien pu colmater
N’a même pas vu de trou

C’est plus facile avec les lavabos.

Old par -- Zan le 02 Sep 2002

L’affaire du poison rebondit !

Old par To le 08 Déc 2004

Comme dans un film de Q

Exterieur jour / Une rue de quartier, une boulangerie

Un jeune bourgeois musculeux entre dans la boulangerie

(bruit de sonette)

La boulangère un peu salope, aux gros seins et au menton carré

se tient derrière la caisse enregistreuse.

Lui : Olah, bonnejoureu madameu la boulanegèreu…

Elle : Bonnejoureu monsieur le client.

Lui : Mmmhh commeu vous avez de belleux miches…

Elle : (petit rire) Oh merci monsieur le client. Il faut dire qu’elles

sont bien fraicheu de ce mataing.

Lui pense : Mmhhhh comme elle est bonneu.

Elle : que désirez vous ?

Lui : hé bieng jeu prendré bi-ien … mhhh

Elle : Uneu grosseu baguetteu peut-êtreu ?

Lui : Mmmh, merci non, je vous prendrais bieng… (il

pense : sur la caisse enregisteuseu)… quelquechose de bieng fourré !

Elle : Ah désolée monsieur le client, mééé… il me reste peut-être

quelques bouleux de campagneux prês du fourreu à paing.

Lui : Parfait ca me va bieng. (elle se tourne pour aller dans l’arrière boutique)

Elle : Oups ! J’ai fait tomber une quiche lorraineu (elle se penche pour la

ramasser)

Lui pense à mi-voix : Mmmh quelleu cul !

Elle feint de ne pas entendre et se dirige vers l’arrière boutique.

Elle cherche les boules, mais sous la chaleur elle est prise de vertiges.

Elle : Mmhhh j’ai chaud. Venez me donner un coup de… (elle s’évanouit)

Lui : Ne vous inquitez pas madameu, je suis secouriste de bouche à bouche.

Il saute par dessus le comptoir en se déshabillant et arrive en slip

dans l’arrière boutique. Il la Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz

Krskrkskrsz Schlika Schlika Schlika Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz

Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz

Schlika Schlika Schlika Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz

Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz

Schlika Schlika Schlika Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz Krskrkskrsz

Old par To le 10 Fév 2005

le récitant : après une épreuve d’escalade de barrière, on retrouve les cocktail freaks.

Old par igor le 16 Oct 2003

Les frères Tourgueniev entrent en rebellion

Ceci n’est pas un commentaire.
Ceci n’est pas une guerre virtuelle.
Ceci n’est pas vraiment cohérent.
Ceci n’est pas non plus le fait du Mime Marceau.
Ceci n’est pas grand chose.

Ceci est un happening Tourgueniste, bande d’ignares.

Que Jah soit dans vos coeurs. Rastaffarin !

Old par Nicolai le 28 Sep 2002

J’ai croisé Bouddah ce matin, dans une arrière cour du 13ème.
Il puait l’alcool rance et le parfum de poule. Il m’a dit : « la contemplation, bullshit » et puis « Le Nirvana, j’en suis revenu ».
Il m’a dit : « l’ascèse c’est du flan ».
Il penchait déjà beaucoup pour une heure aussi matinale, je pense qu’il a du s’assoupir peu après. Et puis il avait cette chanson serrée entre ses dents : « c’est moi le coco, le roi des cocos… »
Je me suis demandé où il avait passé la nuit…..


Old par -- Zan le 17 Avr 2003

FUCK

et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata

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mais manman !?

Old par igor le 30 Jan 2003

le bordel quotidien / poésie hebdomadaire / 19ème livraison

il est six heures onze
et je suis allongé sur le dos
il est six heures douze
et vanessa est allongée sur ma poitrine
entre mes bras
je ne dors pas
elle ne dort pas non plus
je ne pense pas à grand-chose
et j’ignore à quoi elle pense
elle est triste je crois
je ne suis pas assez réveillé pour lui remonter le moral
je sens battre ses cils contre ma clavicule
***
le terrain de jeu pour enfants forme une petite pente avec de l’herbe et des jeux
limitée d’un côté par les hlm
et de l’autre par une petite ruine et puis plus loin la route
valentin a trouvé un rat mort
il le trimballe embroché au bout d’un bâton
pour pas se saloper les mains
il le montre à ses copines
il essaie de le réanimer
je regarde tout ça depuis la fenêtre
il cherche un endroit où le poser
il ne trouve pas trop
des passants le voient avec son rat crevé au bout d’un bâton
ils sont horrifiés
je me marre depuis la fenêtre
valentin est près du tobbogan
valentin fait du toboggan avec le rat crevé
il est bientôt l’heure de manger
***
quand j’étais ado je faisais la différence entre les pochettes de disques
ou les couvertures de magazines
ou les couvertures de bouquins
etc.
qui montraient soit une illustration
soit la gueule de l’auteur
et j’établissais mes goûts en fonction de ça
et aussi je jugeais une carrière
en fonction de ce que le mec
passait de l’une à l’autre
de ces philosohies
j’avais raison je crois
mais aucune copine
avec qui partager
mes théories à la con

les portes de l’enfer…

Yeah !

Old par igor le 15 Juin 2006

Paris est sans doute le point le plus éloigné du paradis
mais c’est le seul endroit où il fait bon desespérer.
(Cioran)

Il y a du soleil sur Paris, le brouillard ne peux plus lutter, il se cache à l’est.
Cette fois, tu n’aurais peut-être pas du partir,
peut-être est-ce ça « L’Imprudence« .
A l’est rien de nouveau, ici, une lame de fond fait le ménage, discrètement.
Plus un nuage, le temps idéal pour aller voir les galaxies sur le mont Valérien.
Les étoiles t’attendent.
Dépêche-toi, on a tout le temps…

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………(pour Astrid)

Parce qu’il y avait ces retours de la joie, ces découvertes incongrues venues de nulle part, nous décidions de racheter notre temps, de recommencer à attendre ; par exemple, au bord de l’eau, guettant je ne sais quoi, un bateau, une mouette à l’œil sévère qui m’avait impressionné dans la photographie de Joseph Koudelka ; en ville aussi, dans un restaurant, discutant à la fois de livres, de désastres, et de nuits qu’il nous faudrait passer pour honorer ce changement. Nous ? Qui sommes-nous ? Le temps, les années, hommes, femmes, animaux même, défis insensés pour relever un monde mortifère, ennuyeux le plus souvent, où vous (femme quelconque, toute femme) vous vous plaigniez que personne ne sache vous guider ou vous prendre tout simplement, regardant en face le temps, les années à venir, les directions possibles à partir d’un baiser, d’un pas, d’un engagement ; je me rappelle ce jour où nous avions marché dans le parc du luxembourg sur une carte géante et qui représentait la nation française ; nous riions je me souviens, mais il y avait là de quoi nous rendre heureux : parc, été, vos yeux curieux de mes yeux, le monde discret derrière nous, des enfants, ou un homme qui lisait le journal et vous m’aviez juré de ne pas regarder les tragédies planétaires, les titres gras sur la feuille que l’homme lisait en tremblant ; assis je me concentrais sur vous, moi, encore cette affaire de temps qui réunissait tout ce que j’aurais pu vous dire, par amour qui multiplie les regards sans jamais les identifier, modalités changeantes, théories diverses, exercices de mise en jambe, pas de mise à niveau, oubliez les niveaux : nous avions choisi le dérapage, la pré-vision, la balade autour de la littérature, malgré notre souhait de l’écarter, elle revenait sans cesse se joindre au monde si bien que nous savions plus qui imitait l’autre ; finis les remontrances, l’homme qui lisait le journal avait l’air de redouter l’emphase, mais à partir de cette journée ce fut le mot d’ordre, la déviation constante, le balayage des saisons, le rattrapage du passé, l’anticipation romanesque de nos prises de position sur les choses, fermes et toujours à réévaluer, et enfin, dans le crépuscule où nos chemins nous séparaient, j’avais juré ceci : MUTATIONS, AVENTURES, ENSEMBLE.

mother do you think they’ll drop the bomb ?

Regard croisés

J’ai vu dans tes yeux tous nos malentendus

J’ai pleuré la fin des jours heureux

Et toi tu as eu l’air apaisé, délivré

Mes pupilles sont devenues meurtrières

Je te hais.

Old par Amok le 09 Sep 2003

Y’a-t-il une fin à ce processus ?
Nicolaï Tourgueniev

Old par Gu. le 21 Mai 2003

< Dans la Mallette d’Aurore >

« Il est certain que de nos jours on doit renseigner sérieusement ses enfants sur le mécanisme sexuel, au lieu d’abandonner cet enseignement au hasard ou à des domestiques vicieux. »
Henri Havelock Ellis, Etudes de psychologie sexuelle (1897-1910), t VII

j’ai du maquillage plein mes chaussures,

des étincelles plein les oreilles

et dans ma tete

le sang qui bouillonne

fait un bruit

comme une chute d’eau près d’une fenetre

Old par M. Fox le 23 Mai 2003

(Ne soyons pas dupes des apparences: il y a des cas où c’est le langage imagé qui parle sciemment au propre, et le langage abstrait qui parle insonsciemment au figuré. –H.Bergson–)

entre les lignes, l’impair.

Connaissez-vous ces nuages ?

De face comme de dos, Tourgueniev essaie de se purger des eXcès du réveillon ?

Je n’ai jamais su

ce que pensait cet homme.

Il avait les yeux comme

tournés vers l’intérieur

de lui même…

« (…) et ce fut la fin du grand conciliaBULL.(…) »

Old par ... le 21 Déc 2006

L’ivresse roucoule lorsqu’elle parle de toi,
elle dit qu’elle ne sait pas dans quel sens te prendre
et que ni à l’endroit,
ni à l’envers
elle ne fournira de carte d’embarquement
en classe loisirs
à ce bras qui dépasse de toi

Old par M. Fox le 17 Avr 2003

Old par igor le 01 Avr 2003

Elle portait cette petite culotte bleu quasi turquoise.
J’ai pensé me suicider.
C’était un défilé de diamants devant un rmiste.

Mon numéro n’a pas changé

BORDEAUX (Reuters)

l’éventail des compromissions

l’inanité du discours

l’abomination du concept

le stase de la calvitie

SM58 ça tourne

Old par Gu. le 23 Nov 2003

le récitant : ça clignote…

Old par igor le 22 Oct 2007

Au mieux, les organes et les membres sont en double. Ca me fait une belle jambe…

Old par DrT le 19 Mar 2003

Anyway, l’argent a raison de tout

Old par -- Zan le 07 Oct 2004

Tourgueniev, ce branleur…

La phrase de la journée :
Ca me fait peur parfois de me rendre compte 5 minutes après que pendant 5 minutes, je n’ai pas du tout pensé, je n’ai fait que vivre.
Charlotte Touch me

je savais que je vous aimais bien le soir
je savais que je vous aimais bien le midi
maintenant, je sais que je vous aime aussi le matin
peut-être même plus…
vous n’êtes pas du matin? moi non plus… ça doit être ça.

Les dimanches commencés trop tôt, par exemple en arpentant un aéroport, n’ont ni vrai début ni véritable fin.

Old par DrT le 16 Mar 2003

Logoled.

Un sourire planqué dans une tasse de thé.

La vaisselle recèle des trésors, parfois.

Mais c’est une petite cinématique japonaise.

Enfin, dans le doute, les femmes et les makis d’abord.

Old par ... le 22 Déc 2004

Old par igor le 28 Nov 2003

il est 17:36

Lucie hit the floor badly

vendredi – ce matin pénible, se reveiller, avec la crise irakienne, déguster un bol de lait froid / courgettes trop cuites – me moquer de mon chat si mauvais peintre – essayer de ne pas me tuer avec ces nouvelles chaussures à roulettes – une pensée pour pascal qui dort dans un wagon – je me lave, le charbon ça tache – oneko se lave aussi – il ne sent pas trés bon – je le frotte avec un os de lynx – il ronronne – rrrr rrrr rrrr – lucie sort des toilettes – du sang coule le long de sa jambe – explication : en fouillant la caisse du chat pour trouver son collier en argent, elle s’est coupée sur une lame de scie rouillée – je tremble en l’écoutant – elle rit et me dit qu’il s’agit juste de ses règles et que ça fait chier – je le savais, je dis, mais c’est faux, je le savais pas en fait – bon c’est bien parce que j’avais pas le temps de l’emmener à l’hôpital – elle se fourre sous la douche en cataputant oneko dehors d’un coup de pied – une bise et je termine de m’habiller – je me casse – dehors il fait froid mais comme j’ai des amis, ça me réchauffe, genre feu de bois, et ça m’aide à tenir…

Old par igor le 29 Nov 2002

Si on juge de la légalité d’un Mur à la Cour Internationale de Justice de La Haye,

Doit on juger de la légalité d’une Haie à la Cour Internationale de Justice de Namur ?

Old par To le 24 Fév 2004

Dans l’église.
Vous vous êtes agenouillée. Vous étiez charmante dans la lumière du ponant.
Je vous aimerai toujours.




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