ca a le gout
du saumon
et
du chocolat,
qu’est-ce que c’est ?
je ne sais plus trop quoi penser.
Pierre et jésus marchaient sur un chemin caillouteux comme d’habitude quand ils rencontrent le diable et une femme qui se chamaillent pour… je ne sais plus… pour rien sans doute. Pierre décide de rétablir la paix et ni une ni deux il tranche la tête du diable et de la femme. Jésus est un peu mécontent, il lui fait la morale, nononon ce n’est pas bien de tuer les gens. Pierre pour réparer, recolle les têtes, mais voilà… il se plante, et c’est depuis lors que c’est chose véritable: Tête de femme, tête de diable!
je chante,
pour restaurer la beauté,
en moi,
retrouver
la magie véritable,
celle qu’on n’arrache pas
aux coeurs maléables,
la magie des fables,
des rondes,
mille couleurs
moussent dans ma tete
le quotidien est beau
et je lui serre la main,
s’il appelle,
je serai là.
Le nimportekoi de ma soirée
« Sapeurs Pompiers bonsoir.
-Bonsoir je vous appelle car je suis dans un cinéma, il ya eu un cocktail et un jeune homme se sent mal.
-Vous travaillez au cinéma?
-Heu non Adrienne et moi on est bénévoles
-Vous etes ouvreuse?
-Non on est derrière le bar.
-Haha ils vous ont seléctionnée pour votre voix?
-Heu non on s’est incrusté derrière le bar c’est là qu’on est le mieux servi.
-Vous avez une tres belle voix.
-Heu hihi merci. Donc c’est un homme d’une trentaine d’années il est allongé il bouge plus il est tout blanc.
-Il est évanoui?
-Heu… ah ben non il va mieux il a relevé la tête.
-On vous envoie les sapeurs?
-Heu ben non, il fait signe qu’il veut pas. Tant pis.
-Bon très bien bonne soirée.
-Bonne soirée à vous au revoir. »
Tu te caches derrière tes cheveux
Comme l’assassin derrière le rideau
D’ailleurs j’ai cru voir un couteau briller
Je veux bien être une victime presque parfaite
J’irais répondre au téléphone et je ferais semblant de pas te voir

Il faisait un peu gris, le 8 juin 1997 à St-Jean de Maurienne.
Mon sac sur l’épaule, j’ai tourné le dos à mes amies.
Plus jamais je ne remettrai un pied ici. Sais-tu pourquoi mon beau-père me déteste autant ?
Ou peut-être pas.
Les briques réfractaires possédaient les lentilles les plus puissantes
mais en cette cuisse de dinde de chandeliers consensuelle,
ils ne savaient contre qui s’en servir,
alors, de temps en temps,
ils asservissaient un petit Etat,
un petit pays que personne n’aimait vraiment au hamac de se galvauder pour lui,
ce petit état restait un temps dominé par les moufles
qui s’en déclaraient les sans-culottes lors de noyaux d’olives discours fleuves,
après quelques temps, leur attention se détournait de notre petit Etat
et les soeurs siamoises et leurs sardines à l’huile quittaient le gros porc
pour en attaquer un autre, s’en proclamer les montagnes russes
et prononcer de nouveaux discours,
ils se sentaient fiers,
comme au régional de l’étape de l’univers
et un rabat-joie sans pareil
guidait leur soif de baguettes de pain
on acceptait leur existence
comme on accepte la barbe de 3 jours
ou les dents pointues :
qu’y pouvons nous ?

Mon ami Will me spamme :
Doubt thou the stars are fire,
Doubt that the sun doth move,
Doubt truth to be a liar,
But never doubt I love.
il s’approprie d’abord un nom,
un visage,
puis il se cherche des racines,
une histoire,
je l’ai vu,
perdu de vue,
je ne sais plus.
J’ai vu leurs visages…
Papa s’en va aux Indes…
Maman s’est mise à l’accordéon…
Georges est rentré…
A Montargis, Tourgueniev est gris…
Batofar 5h30 dimanche matin
igor : euh, t’étais dans le train Colette non ?
le japonais albinos : Oué
igor : Mais en même temps tu étais à la soirée Cosmic truc aussi non ?
le japonais albinos : Oué et cherche pas à en savoir plus (air vaguement menaçant)
Il est temps de rentrer
Le dialogue de ma matinée
M° Stalingrad, 10H00, une vieille dame, son chien, 1 djeun
« …
– Oui je préfère les chiens aux hommes, oui.
– Ouais ben vas-y suce-le ton chien, suce-le vieille salope.
– Et bien oui j’ai déjà sucé mon chien, et je peux vous dire que ça a meilleur goût que les hommes. »
Ici se trouve ma passion cachée
ici se trouve mon amour
je le cacherai sous une couverture
le berçant jusqu’à ce qu’il s’endorme

Je le garderai dans un endroit caché
chère amie,
je suis pour l’instant
tenu loin de vous
par une ignoble maladie,
j’espere prochainement
pouvoir vous rencontrer
à nouveau dans notre prairie,
bien à vous,
———-De lui il ne reste rien
(« Rien » est un terme du langage usuel, qui désigne l’absence de ce que nous cherchons, de ce que
nous désirons, de ce que nous attendons. A supposer que l’expérience nous présentât jamais un
vide absolu, il serait limité, il aurait des contours, il serait donc encore quelque chose. Mais en réalité
il n’y a pas de vide. Nous ne percevons et même ne concevons que du plein. Une chose ne disparaît
que parce qu’une autre l’a remplacée. Suppression signifie ainsi substitution.)
———-L’absence a remplacé la présence
(Seulement, nous disons « suppression » quand nous n’envisageaons de la substitution qu’une des ses
deux faces, celle qui nous intéresse; nous marquons ainsi qu’il nous plaît de diriger notre attention
sur l’objet qui est parti, et de le détourner de celui qui le remplace.)
Ne pas oublier d’enduire…
elle entre dans le comissariat. je voudrais déposer une plainte, je me suis fait violer; j’ai les résultats de l’examen médical.
on l’assoit à un bureau en face d’elle un flic prend la déposition, prend note des résultats, et lui fait signer un papier.
de son oeil brillant il la regarde, elle est jolie, elle a l’âge de sa fille. un de ses collègues passe et ils en discutent, j’aimerais bien attraper le salaud qui a pu faire une chose pareille… ouais, on lui couperait les couilles! putain, tu te rends compte elle a l’âge de ma fille.
au bureau d’à côté une fille se fait interroger pour un vol. elle est jolie aussi, elle porte un jean serré.
on lui fait passer la nuit en garde à vue.
elle ne peut pas dormir toute la nuit, d’abord il fait froid, et quand elle demande une couverture, le flic veut la réchauffer lui-même.
la fille au jean moulant se fait violer dans sa cellule au comissariat.
personne ne voudra couper les couilles de ce violeur-là!
elle dit :
j’aurais voulu qu’il m’accompagne là bas
mais,
lui dire que je suis inquiète
aurait été comme un aveu,
je t’ai trompé, j’ai peur.
et son parapluie à la main, elle part vers l’hôpital
machouillant les derniers ongles
qu’elle gardait pour l’hiver.
———————–
first draft : 11h57
lundi, c’est comme le début de la semaine,
une division subjective du temps: la semaine
ça me fait un belle jambe, lundi…
on ne pourrait pas être vendredi dernier
toute la vie ?
non ?
———————–
Blank
———————–
updated : 14h17
j’avais l’envie d’écrire un long texte larmoyant et romantique
pour dire comment ça fait mal là dedans mais je n’en suis pas capable.
je n’y arrive pas
je laisse tomber
vous avez de la chance
———————–
Blank
———————–
upgraded : 16h17
tu me manques
les options se bouculent
me cramer la tête toute la nuit
te harceler au téléphone
m’abrutir de séries américaines
les trois ?
———————–
Bien mariner dans l’alcool toute la nuit
Et au petit matin se piquer au dard du soleil
Parce qu’il est plus pointu à cette heure-là
Et nous plus moelleux aussi
En espérant se retrouver
A côté d’un oignon sympa
D’une courgette gentille
D’un poivron rieur
————
Les princes possédaient les armes les plus puissantes
mais en cette période de paix consensuelle,
ils ne savaient contre qui s’en servir,
alors, de temps en temps,
ils asservissaient un petit Etat,
un petit pays que personne n’aimait vraiment au point de se battre pour lui,
ce petit état restait un temps dominé par les princes
qui s’en déclaraient les chefs lors de longs discours fleuves,
après quelques temps, leur attention se détournait de notre petit Etat
et les princes et leurs armées quittaient le pays
pour en attaquer un autre, s’en proclamer les maitres
et prononcer de nouveaux discours,
ils se sentaient fiers,
comme au centre de l’univers
et un orgueil sans pareil
guidait leur soif de conquetes
on acceptait leur existence
comme on accepte la grèle
ou les maladies :
qu’y pouvons nous ?
Bits of dreams rush / Something is falling over / The window borders on orange / When the night in day changes / Entre deux temps un rien trop tard / Un rien trop tôt et je m’égare / La fenêtre tire sur l’orange / Quand les démons laissent place aux anges / The sun relieves the moon / Colors mix on the mound / The window borders on orange / When black with red blends / S’achèvent les sombres errances / Dans les parfums de rosée rance / La fenêtre tire sur ma vie / Tu n’es pas venue cette nuit / lalalalaaaa
les choses bougent lentement mais dans des directions floues Tourguenistes les frustrations s’accumulent et les malentendus stupides et creux seul compte l’affection que l’on se porte mais si même ça est remis en cause à la moindre occasion sans tenir compte du passé ça me donne envie de tout casser la confiance est une denrée rare fort galvaudée de nos jours on me signale un problème de ponctuation et alors je m’en tamponne moi de la ponctuation si j’en avais quelque chose à foutre ça se saurait non Tourgueniev m’aurait compris lui c’était pas un enculeur de maman le parrain fallait pas lui raconter de conneries moi de mon coté je fais de mon mieux pour rester à flot hier elle m’a appelé elle a renoué le contact j’ai cru que mon cœur allait éclater sur le coup mais bon là je rationalise et je me détends enfin faut avouer que ça va plutôt mieux qu’hier à la même heure elle me manque ça doit faire mille ans que je n’ai plus porté mon regard sur elle elle me manque
Tu étais belle comme un plumeau de carnaval
Eut’ Tetchs eum’ mincq (ou quelquechose comme ça)
Et mon wiche?
06 61 63 58 84
Hier tu m’as dit
« Ecoute le chant des fleurs »
Aujourd’hui
Tu es morte
Et les fleurs
ne
chantent
toujours
plus
(problème de l’auteur à choisir amenant là une réponse poétique et déplaçant ainsi le…)
Autre possiblilité syntaxique poétique pour cette parenthèse
(problème de l’auteur à choisir amenant là une réponse poétique et déplaçant ainsi le
Toc! je saute de roche en roche, des fois je tombe, un pied dans l’eau, une petite flaque. J’ai l’aisance
du merle, mais plouf mes cheveux sont mouillés. Tu me regardes sans me donner la main courir dans
les brouissailles sèches de la garrigue. Je suis pieds nus et tu souris. Je maquillerai tes erreurs du
sang égratigné. Tu m’as trompée (du sang sur les yeux) tu m’as menti (du sang sur le front) tu m’as
abusée (du sang sur les lèvres). Tu me regardes, et maintenant, après ma rage et ma résignation (je
succombe à mon désespoir, je succombe à ton désir de non moi), tu me regardes avec amour et tu
susurres que tu me reverras. Quand je te vois j’imagine de sang barbouillé toi.
cet endroit à nul autre pareil
était hanté par un homme
qui se faisait appeler
le fou
c’etait agreable
de rencontrer
des etres humains
après tout ce temps passé en ville…
(…suite)
Melody Nelson à les cheveux rouges et c’est leur couleur naturelle.
Le vin espagnol m’a rendu extrêmement lucide et étonnament loquace…(what happens??)
–> Red was the color of this blue monday.
Muchas gracias Rioja!
Thanks a lot Melody…
Tu t’appelles comment?
…
(à suivre…)

Aline
elle me plaisait beaucoup
de longues jambes fuselées
un ventre plat et souple
une cambrure parfaite
un regard vif
une conversation riche
une voix agréable
elle me plaisait beaucoup
trop
maintenant
elle flotte
dans
le canal
Sylvie
elle me plait beaucoup
aussi
» La maison de Tourgueniev est à nouveau menacée par la mairie de Bougival. Pouquoi tant d’acharnement sur une datcha qui ne prend pas beaucoup de place et nous fait honneur? Les maisons d’écrivains – celle de Mallarmé à Vulaines-sur-Seine, celle de Chateaubriand à la Vallée-aux-Loups, à Chatenay-Malabry, ou le chateau de Dumas à Marly-le-Roi – sont moins encombrantes et ruineuses à entretenir que nombre de vieilles églises. Peut-etre lit-on moins Tourgueniev qu’avant, et on a tort. On croit moins en Dieu aussi apparemment, mais il est plus facile de secourir Tourgueniev que Dieu. Ou alors l’éternité n’a plus de sens. (…) »
Michel Braudeau – Libération du 17 Novembre 2002
You’re gone
I’m alone
Let’s have another drink
To forget
Not to think
Just sinking and sinking
Drink my fill
Drawn my thrill
Slip out of my dreams
Bad memories
Sweet remains
All those stupid things
You’re gone
I’m alone
Let’s have another drink
Too much grief
For so few wine
Am I just killing time ?
If the past
Could reappear
In my glass of beer
If your eyes
Could drawn me again
In my glass of pain
You’re gone
I’m alone
Let’s have another drink
Dans l’église.
Vous vous êtes agenouillée. Vous étiez charmante dans la lumière du ponant.
Je vous aimerai toujours.
personne pour arreter le temps, rien qu’un petit peu ?

je ne veux pas quitter cette ile que j’aime tant,
je veux y passer encore une dernère nuit,
là,
entre tes bras.
quand?
Les ombres sur un ventre nu, tordu, rejeté en arrière, oublié puisque ses jambes ont été arrachées. Aurait-il crié si le cou n’avait été brisé d’un seul coup ?
Personne n’a rien entendu. Seules les ombres perdues sur ce ventre témoignent de ce qu’on ne saura décrire.
pourquoi ?
il aura été un gentil garçon, un fils de la terre. Il aura été celui-là –qui a travaillé–qui n’a pas travaillé– j’aurais pu l’aimer !
quand ?
de quoi se souvient-on finalement ? ni sa discrétion ni son cri emporté en même temps que sa tête. pourquoi lui a-t-on fait tant de mal ?
son sang en méritait-il un autre ? devrais-je mourir pour lui.
pourquoi ?
il avait attendu une fille, peut-être moi, allongé nu sur un matelas sale sur le sol dans un coin de pièce en carrelage. Y avait-il cette triste musique d’A. Pärt ou un silence encore plus triste ? la fille, peut-être moi, est venue. Je suis venue et je lui ai embrassé les genoux.
quand ?
ah… je ferme les yeux. maintenant je vois… je vois ce noir, et cette impossibilité de décoder les mouvements. la violence suspendue.
ils m’ont oubliée –regardez : j’ai encore du sang sur le poitrail.
pourquoi ?
je suis restée regarder ensuite. parce qu’ils sont partis. au milieu du désert le sang réunit les membres détachés. le vent emporte le sable. le sable ivre de sang est trop lourd. mais il l’emporte aussi. le reste reste là. il n’y a plus de sable. le désert n’est plus que la désolation de ces restes oubliés. Ai-je aimé ce corps ?
Couillon le Canard montrait à Benoit
Que la Solution lesbienne pouvait sauver Ganesh.
Mais Martin Luther King saoulait son monde,
Troudairisant, avec ses lunettes, la tribune lectorisitrice
Et fascinant les pauvres Tourguenistes ébahis…
Véronique et Davina, si elles avaient été présentes auraient commenté :
Quelle poubelle, et une séance de stretching Geradonienne, hop !
Bon, la preuve par le net : Fight ! et Fight again !
8h55 rue des Abbesses un camion tournant des Bétons de France est arrêté
9h03 rue Antoine des travaux tels que je n’en ai jamais vu et les feuilles d’un Libé étalées sur le trottoir
9h30 quai de Corse un camion des Routiers de France
9h32 devant le Palais de Justice on entend les talons des femmes et un camion de sang passe
9h38 quai St Michel un bateau citerne et un bonhomme vert nettoient les quais
9h46 Bd St Germain un camion de sable
9h52 Bd St Michel une cheveleure magnifique au loin, je crois que c’est un homme, je le suis, c’est énervant je n’ai pas besoin de le suivre nous allons au même endroit, je le double (ruse urbaine) oui c’est bien un homme
9h56 rue de la Sorbonne des faux petits chats qui bougent la tête dans une voiture garée
9h57 l’homme à la belle chevelure et moi arrivons à la Sorbonne. Mon école, je ne l’aime pas, je la déteste:
« – Non je ne veux pas aller à l’école! Maman, tu sais, mon nono il est malade aujourd’hui, il a de la fièvre
– Emmène-le à l’école
– Oh non, il a besoin de calme. Il faut qu’il reste allongé
– Laisse-le ici alors
– Mais il faut que je m’occupe de lui! »
10h00 mon professeur
11h03 rue du 4 septembre un camion Kronenbourg
aujourd’hui si il fait beau, j’irai me promener.
C’est un canal de plus – il n’y a décidément que des canaux sur toute cette planète – au milieu du désert cette fois ; un canal interminable, assoupi entre les dunes, qui courre d’un bout à l’autre de l’horizon, irrémédiablement rectiligne, absolument sans accroc.
C’est un canal désert entre le dunes, sous le ciel vert empire de ma drôle de planète. Le ciel est marbré d’auréoles claires, orangées ou bleutées. Pas de nuage. Lumière intense. Chaleur mortelle.
Mon radeau dérisoire quitte la berge anonyme pour dériver lentement, porté par aucun courant, soufflé par aucun vent, que le temps qui s’écoule et le porte.
« La scotomisation est un art
non, ça n’a rien à voir avec le scrotum
…
La scotomisation est un art contagieux car il repose sur un tacite accord entre des sujets unis autour d’un objectif commun : mettre en œuvre toutes les méthodes de fuite et d’aveuglement pour nier la médiocrité de leur existence. C’est du boulot.
…
La réalité ne passera pas par moi. «
MD de Paris
Are you talking about hype ?
Textos
« Je suis là, où les écossais portent des strings sous leurs jupes au lieu de rien«
« Eisberg aux habitudes malsaines, dites moi ce soir qu’un jour on sera bien…«
M.
Tourgueniev ce héros, c’est la preuve écrite
que des caleçons bien remplis
peuvent aussi contenir des coeur purs.
(ça vaut aussi pour les filles, mais c’est déjà écrit)
(sur un air gai et mélancolique à la fois)
C’est toujours quand il fait beau
Qu’il faut aller au boulot
C’est toujours quand t’es pas bien
Qu’il faut aller au turbin
C’est toujours quand t’es fatigué
Qu’il faut aller travailler
Etc…
le monde vit dans des spirales,
négatives et positives.
on se trouve, soit dans une spirale positive
et les evenements s’enchainent positivement les uns derriere les autres
en une progression régulirère,
soit dans une spirale négative
et les evenements s’enchainent négativement les uns après les autres
en un désastre graduel.
chaque individu vit dans une ou plusieurs spirales,
spirales qui peuvent etre locales ou globales.
certaines spirales sont durables et interferent avec les evenements durant des mois
ou des années,
certaines spirales ne durent qu’une journée, que quelques heures.
certaines spirales sont futiles, d’autres provoquent le marasme ou l’extase,
à la fin de chaque spirale, un evenement excessif vient clore le phénomène
et lancer l’établissement d’une spirale inverse.

Mardi soir au cinéma central. Vous aviez l’air d’attendre quelqu’un.
Je me suis demandé longtemps si c’était moi et puis j’ai passé mon chemin.
Hier soir, elle m’a dit que c’était terminé,
que ça ne pouvait pas marcher,
qu’on avait fait fausse route,
les circonstances sont contre nous,
etc…
Survivre dans votre tempête, gonfler mon ventre, je ne pourrai pas me noyer, mais je suis lourde; si fatiguée… monsieur où êtes-vous? enrouée, une sirène meurt. je ne sais plus quoi chanter. tu es parti. je meurs seule, ensablée. les vagues qui me parviennent sont nauséabondes; elle sentent le poisson mort.
Elle pleure. Sur son épaule, il est là pour se pencher. Oh oui, il vient quand elle l’appelle. Elle a caché le surin dans le revers de sa veste. Crime passionnel? Elle a peur, elle tremble, parce qu’aujourd’hui sentez vous la mort qui rôde partout? SI elle se laissait être super sensible, ce quelle est, elle irait vivre à l’écart, mais elle ne peut vivre seule. Accompagnez-la. Elle l’a tué, et maintenant, elle pleure, sans personne sur son épaule.
Chanson du mardi
{Refrain: x3}
Aserejé ja dejé,
Dejebe tu dejebe desé biunoua
Majabi ande bugui ande güididibi.
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Qui s’achève
Donne l’envie d’aimer
Mais je vais me coucher
Mordre l’éternité
A dents pleines
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Souveraine
Donne l’envie de paix
Voir des anges à mes pieds
M’faire la belle
{Refrain: x3}
Aserejé ja dejé,
Dejebe tu dejebe desé biunoua
Majabi ande bugui ande güididibi.
Analogique
J’ai le souffle et la chaleur d’un vieux vynil.
Pressage hasardeux, les faces sont multiples.
Il faut m’attraper délicatement, du bout des doigts.
Je suis un peu rayé, je saute tout le temps si on oublie de me retourner.

Et d’abord les deux serpents entourent et enlacent les corps
de ses deux jeunes enfants en se repaissant de leurs membres.
Puis comme leur père se porte à leur secours, les armes à la main,
ils le saisissent et le ligotent de leurs énormes nœuds.
VIRGILE, Enéide, II, v. 203-212
Petite annonce remix
Passées les broussailles et les dentelles les murs sorciers de la vieille ville ont recelé notre escapade. La maison de Nostradamus était en ravalement, pas de prédiction ce jour là. Tu as manqué mouiller tes souliers, j’ai pris ta main, tu as passé le gué. Nous avons collecté quelques bricoles en prétexte, j’ai suspendu quelques breloques à tes lobes, caressé ton cou dénudé, respiré ton corps fin. Une église, le parvis, les marches, la nef déserte. Tu as prié quelques minutes. Si touchante à genoux devant Dieu, dans l’ombre j’enviais ce vieux fou, jeune inconscient.
Je t’aimerai toujours.
mardi
je me lève en retard
une douche rapide
encore une saloperie d’Oneko
je m’habille avec des restes
pas le temps de me raser
ça pousse la barbe
direction le métro
station Crimée
je descends les marches
croise un clochard borgne
il me fait le signe
je contre-signe comme je le dois
arrivée sur le quai
le métro s’éloigne
le clochard est là aussi
je sors Podium
un type sur l’autre quai porte un costume
c’est un costume de chef indien
un sosie de Sitting Bull
le métro arrive enfin
le clochard s’installe en face de moi
je surveille ses mains
elles sont fines et longues
à la station Riquet monte un homme
il est roux et possède 12 chiens
il dit se nommer Arthur
Arthur aime les chiens et la musique
je n’ai pas de monnaie
Arthur ne gagne rien avec moi
Opéra, je change
là, un homme me pousse sur la voie
le clochard, l’indien, Arthur ?
le métro me fauche
je rebondis 4 fois sur les rails
je brûle d’un feu bleuté
on coupe l’électricité, enfin
je compte les secondes
adieu
beaucoup de vent
et
pas grand chose.
…
dimanche
il est tard
je suis crevé
c’est une belle journée
je vais me coucher
longue nuit
pas le courage de faire mieux
ce soir
je roule dans le salon
mes yeux se ferment
et anne-elisabeth vient
de remporter les 40 000 euros
bravo anne-elisabeth
gri-gri sourire un grand merci
bonne nuit
…
add-on
——————————–
j’ai blessé une personne que j’apprécie beaucoup
je ne sais pas comment réparer
——————————–
Au XVIII° siècle, les humanistes firent un tas d’expériences pour essayer de comprendre quelle était la nature de l’homme et tenter de résoudre des problèmes philosophiques. Une de ces expériences réunit des nourrissons sur une île, où ils ne seraient pas éduqués ni choyés, mais seulement nourris et langés par des mains anonymes et non caressantes. Le but était bien évidemment de pouvoir à terme constater si l’homme était bon ou mauvais. Mais l’expérience fut abandonnée : les nourrissons moururent tous, bien qu’ils aient été bien nourris. Force fut à nos ‘scientifiques’ de constater que ces enfants étaient morts du manque d’affection.