Le temps est une oppression

Old par M. Fox le 18 Nov 2002

Femmes, je vous aime !

les herbes sont hautes,

j’aime le soleil qui mousse
sur les graminées,
les lezards qui serpentent
entre ombre et soleil,
le bruit de la mer
qui caresse les rochers.

mon départ me chagrine,
j’espere que je pourrais revenir
sur ces terres qui m’ont vu naitre

et rever.

Old par M. Fox le 06 Nov 2002

– « Quand je suis avec toi
je suis mieux qu’avec tous les autres ! »

– « Moi aussi Rox, moi aussi… »

Old par M. Fox le 29 Nov 2002

L’idée romantique du jour :
SE NOYER DANS L’ALCOOL

Old par igor le 04 Nov 2002

cet endroit à nul autre pareil

était hanté par un homme
qui se faisait appeler
le fou

c’etait agreable
de rencontrer
des etres humains
après tout ce temps passé en ville…

Old par M. Fox le 08 Nov 2002

Non, ce n'est pas ça
En effet…

Old par Nicolai le 28 Nov 2002

some exclusive sodasound here

personne pour arreter le temps, rien qu’un petit peu ?

je ne veux pas quitter cette ile que j’aime tant,
je veux y passer encore une dernère nuit,
là,
entre tes bras.

Old par M. Fox le 15 Nov 2002

toutes les femmes se disputaient ma precieuse argile,…

Old par M. Fox le 25 Nov 2002

oradmirateur

Old par -- Zan le 28 Nov 2002

Ce que nous ressentons n’est inscrit nulle part
N. S

Old par -- Zan le 07 Nov 2002

« … Des nuées de pourquoi moi
Et plus encore de pourquoi pas moi … »

Old par -- Zan le 19 Nov 2002

Bout au revoir ceci être notre dernier au revoir je détester pour sentir amour entre nous matrice mais être excédent juste entendre ceci et alors je aller vous donner davantage pour vivre pour plus que vous jamais connaître ceci être notre bout embrasser devoir I rêve et toujours voir votre visage pourquoi pouvoir non surmonter ce mur bien, peut-être être juste parce que je non connaître vous tout baiser, svp embrasser mais embrasser hors désir, bébé, et non consolation vous connaître faire ainsi fâché ’cause je connaître que dans temps je seulement faire vous cri, ceci être notre dernier au revoir vous dire ‘non, ceci pouvoir non arriver, ‘et vous précipiter téléphone pour appeler être là un voix unkind dans dos votre esprit dire peut-être vous non connaître lui tout vous non connaître lui tout, OH, vous non connaître bien, cloche dehors dans église tour carillon brûlant indice dans ce coeur le penser ainsi dur sur son doux oeil et mémoire offrir signe que être excédent… être fini.

halte à la fascination morbide
Mon ami Ed G. me spamme :
J’ai toujours voulu qu’on me coupe le pénis pour devenir une femme. J’ai prélevé des organes de femmes pour les attacher ensemble et en couvrir mon pubis. Pour ressembler encore plus à une femme, j’ai découpé le visage de ces femmes pour me faire un masque que je portais quand j’étais chez moi, je le faisais tenir par une ficelle nouée à l’arrière de mon crâne. Mais ça ne durait jamais très longtemps, une heure environ, vous savez, j’avais d’autres choses à faire…

Old par igor le 26 Nov 2002

Old par M. Fox le 27 Nov 2002

halte à la fascination morbide
Mon ami Charlie me spamme :
J’ignore qui je suis. Je suis celui que vous voulez que je sois; en fait, vous désirez que je sois un monstre. Un monstre sadique et pervers, parce que c’est ce que vous êtes. Je me fiche totalement de la société et de ce qu’elle représente. Si je pouvais me mettre en colère, je tenterai de tous vous tuer les uns après les autres. Si c’est ça être coupable, j’accepte votre verdict. Toutes les nuits, pendant que vous dormez, je détruis le monde.

Old par igor le 25 Nov 2002

Cet édito est nul, mais vous le méritez bien.

Old par M. Fox le 02 Nov 2002

THE FOX IS USER FRIENDLY

Old par M. Fox le 16 Nov 2002

Bon, la preuve par le net : Fight ! et Fight again !

Old par igor le 28 Nov 2002

j’ai une tête dans l’espace et l’autre sur ton épaule

1885 : Masha Tourgueniev à la lippe boudeuse, 9 ans, dans son premier happening pour mandoline et panier double couvercle.


Old par Rodia le 28 Nov 2002

rien de nouveau

Old par M. Fox le 10 Nov 2002

(…suite)

Je rêve de hijacks et d’accidents d’oiseaux…

(à suivre…)

Pierre et jésus marchaient sur un chemin caillouteux comme d’habitude quand ils rencontrent le diable et une femme qui se chamaillent pour… je ne sais plus… pour rien sans doute. Pierre décide de rétablir la paix et ni une ni deux il tranche la tête du diable et de la femme. Jésus est un peu mécontent, il lui fait la morale, nononon ce n’est pas bien de tuer les gens. Pierre pour réparer, recolle les têtes, mais voilà… il se plante, et c’est depuis lors que c’est chose véritable: Tête de femme, tête de diable!

Road movie

Lada, ce héros !

Un jour il me prendra par la main et il m’emmènera loin, très loin.
Nous mettrons le feu à la datcha et partirons pour une ballade sans fin,
le long des rives de la Néva avant d’aller nous noyer dans la mer Baltique.

Old par Nothing le 28 Nov 2002

Tu te caches derrière tes cheveux
Comme l’assassin derrière le rideau

D’ailleurs j’ai cru voir un couteau briller

Je veux bien être une victime presque parfaite
J’irais répondre au téléphone et je ferais semblant de pas te voir

Old par -- Zan le 22 Nov 2002

« Et même si ailleurs se brisent nos oeufs de lump ,
Je garderai en moi la sonde anale des jours meilleurs
Pour qu’on soit toujours comme les 5 branches d’une guitoune »

( L5 – Les 5 branches d’une grippe intestinale )

Old par M. Fox le 24 Nov 2002

Extrait :
Sentiments timides, douce mélodie, franchise et bonté d’une âme qui s’éprend, joie languide des premiers attendrissements de l’amour, où êtes-vous ?
I. Tourgueniev – Premier amour

Old par igor le 05 Nov 2002

pardon, pardon, pardon

il ne s’appelle pas comme toi,

il s’appelle comme moi.

Old par M. Fox le 12 Nov 2002

il court dans la ville, il fait nuit personne ne le regarde This is city ses foulées sont contrôlées, il court en rythme jamais un pas ne se décale aucun obstacle ne fait briser la cadence il ne s’essouffle pas on dirait en fait qu’il ne respire pas Jajeemba il tourne au coin de l’artère principale de la ville derrière sa nuque sa capuche se soulève en même temps que ses jambes Jajeemba dans la nuit des souffles le suivent aussi rapides que lui aussi prestes que lui plus vifs que lui il court il ne fait que courir il ne peut que courir toute la scène s’est incrustée dans les rythmes et la musique de la peur résonne pas souffles frottements de coton automatic terror on entend des enfants pleurer Jajeemba on entend des enfants pleurer psychodream il court jamais ne s’essouffle ne t’essouffle pas your baby cries foulées élancées l’esthétique de la peur au loin des tambours ni du bronx ni du ciel en colère les cartons des voitures sur les boulevards ce soir beaucoup de choses brûlent democracy dies

tu es si spécial,

pourquoi n’es tu pas mort ?

je veux juste etre seul
je veux juste etre seul
je veux juste etre seul

Old par M. Fox le 14 Nov 2002

18 h 40.
La cerise est dense sur les slips sales axes routiers et autoroutiers d’Ile de France.

Principales difficultés :

A104, 7 km entre Villepinte et Villeparisis.
A86, 2 km à Gennevilliers.
A86, chaussée extérieure, entre Rosny sous Bois et Nogent, sur 5 km.
A3, vers province, de Bagnolet à Romainville, sur 3 km.
A4, vers province, 7 km entre la demi-portion de Bercy et Joinville.
A86, sens sud nord, 7 km entre Thiais et Maisons «Le Trou» Alfort.
A6, vers province, 6 km entre Wissous et Savigny sur orge.
N104, entre Lisses et Saint «Zog-Zog» Germain les Corbeils, sur 4 km.
A13, 3 km entre la mémé d’Auteuil et le porcelet de Saint «Chaud devant !» Cloud.

Sur le saucisson périphérique parisien, circulation ralentie en chaussée intérieure, entre les ruines romaines d’Auteuil et Bercy, circulation en accordéon sur 24 km, en chaussée extérieure, ralentissement entre les échasses de Sèvres et Chapelle, circulation en accordéon sur 22 km.

Old par M. Fox le 22 Nov 2002

je chante,
pour restaurer la beauté,
en moi,

retrouver
la magie véritable,

celle qu’on n’arrache pas
aux coeurs maléables,

la magie des fables,
des rondes,
mille couleurs
moussent dans ma tete

le quotidien est beau
et je lui serre la main,
s’il appelle,
je serai là.

Old par M. Fox le 13 Nov 2002

H&G – Episode n° 91 :le retour (2/2) Réalisation : Nicolas Cahen
Frustrée de ne pas s’être défoulée sur Christian à la cafet’, à cause de l’absence d’Hélène qui dînait en tête-à-tête avec Olivier, Johanna décide de ne plus voir Christian. Comme Hélène apprend que Nicolas était à la fête, elle lui avoue qu’elle dînait avec son ex-petit ami…

Old par -- Zan le 28 Nov 2002

Le temps est une oppression

Old par M. Fox le 18 Nov 2002

D’en bas jusqu’en haut: bottes de cuir, un collant très très collé, une jupe très très courte, une veste en cuir très très moulante, une chevelure profonde sur le dos, les lèvres très très rouges et un flingue, évidemment.
—Vous aimez ce cliché-là?
Elle avance, allure féline, roulement de hanches ni vulgaire ni invisible, les bottes font tac tac et ça vous transperce le coeur à chaque fois. En fait, elle avance vers vous.
—Vous l’aimez toujours et même de plus en plus.
Elle s’agenouille devant vous, vous êtes très éxcité et prêt à faire sauter votre braguette. Elle fait glisser la fermeture, et elle pointe la langue, pas besoin d’aller bien loin, vous lui offrez ce qu’elle demande. Elle prend vote sexe dans sa bouche et elle le mord, elle repart votre queue dans la bouche.
—Vous ne vous y attendiez pas? Vous ne saviez pas que la femme fatale est castratrice?
Vous avez très mal, mais vous la regardez quand même partir, son cul est décidemment magnifique et ses cheveux se balancent, ils narguent l’homme que vous êtes. Elle se retourne, fou… votre coeur se soulève, elle pointe son magnum, sa queue à elle, et elle vous tue.
—Femme fatale…

THE FOX IS USER FRIENDLY
Desert Fox Spiral Gold Pan
OUR MOST POPULAR GOLD PANNING MACHINE

Textos
« Je suis là, où les écossais portent des strings sous leurs jupes au lieu de rien« 
« Eisberg aux habitudes malsaines, dites moi ce soir qu’un jour on sera bien…« 
M.

Old par igor le 22 Nov 2002

Safe sex grace à Malabar !
« les tourguenistes ont une sexualité active, intense, bi-goût« 
Car(r)oline Hazard

Old par igor le 20 Nov 2002

j’ai tellement peur de l’avenir

et pourtant je vois,
je sens
et je comprends.

vois tu la grande marée,

tout ce sang ?

Old par M. Fox le 06 Nov 2002

PARA UN TANGO FUTURO

corriendo por el frio y la lluvia
courant dans le froid et la pluie
dibujando mi destino sobre labios que imagino
dessinant mon destin sur des lèvres que j’imagine
buscando por algun dia como me llamo
cherchant dans les jours mon nom
corriendo por la calle y por la noche
courant dans la rue et dans la nuit
llamando mi amor pesado como lagrimas
appelant mon amour épais comme des larmes
ya no te encuentro en mi porvenir
je ne te trouve plus dans mon avenir
donde estas? donde estas?
où es-tu? où es-tu?
mi vida… un llanto largo e invisible
ma vie… une plainte longue et invisible
vos… un fantasma que en mi primer nacimiento soñé
toi… un fantôme que je rêvai lors de ma première naissance
mi muerte… tu mano, tu ojo, mi olvido y tu voz
ma mort… ta main, ton oeil, mon oubli et ta voix
llanto febril de un dia olvidado
plainte fébrile d’un jour oublié
corriendo por el frio y la lluvia
sourant dans le froid et la pluie
dibujando mi destino sobre labios que imagino
dessinant mon destin sur des lèvres que j’imagine
buscando por algun dia como me llamo
cherchant dans les jours mon nom
vos… un fantasma que en mi primer nacimiento soñé
toi… un fantôme que je rêvai lors de ma première naissance

c h a q u e n u i t j e m ‘ a t t e n d s – j ‘ a i m e r a i s – t e t r o u v e r d e v a n t m a p o r t e à m ‘ a t t e n d r e

chère amie,

je suis pour l’instant
tenu loin de vous
par une ignoble maladie,

j’espere prochainement
pouvoir vous rencontrer
à nouveau dans notre prairie,

bien à vous,

Old par M. Fox le 04 Nov 2002

Tourgueniev ce héros, c’est la preuve écrite
que des caleçons bien remplis
peuvent aussi contenir des coeur purs.
(ça vaut aussi pour les filles, mais c’est déjà écrit)

Hum
Bougredane et bougredandouille ne font qu’un.
Dicentim

Old par igor le 14 Nov 2002

Orad je t’aimes
Comme un serum de cerumen
Adore moi et partons ensemble
Sur les voies de la haine

Ni rime, ni joie, ni peine.. inutilité du phrasé, zéro monsieur !

Old par Rodia le 22 Nov 2002

il s’approprie d’abord un nom,
un visage,

puis il se cherche des racines,
une histoire,

je l’ai vu,
perdu de vue,

je ne sais plus.

Old par M. Fox le 02 Nov 2002

Dans toutes les mers / Nous avons ramé
Comme si la galère / nous était contée



Old par -- Zan le 07 Nov 2002

La phrase de ma journée
Cet accordéon transforme l’odeur de la transpiration.
A.O.

———-De lui il ne reste rien
(« Rien » est un terme du langage usuel, qui désigne l’absence de ce que nous cherchons, de ce que
nous désirons, de ce que nous attendons. A supposer que l’expérience nous présentât jamais un
vide absolu, il serait limité, il aurait des contours, il serait donc encore quelque chose. Mais en réalité
il n’y a pas de vide. Nous ne percevons et même ne concevons que du plein. Une chose ne disparaît
que parce qu’une autre l’a remplacée. Suppression signifie ainsi substitution.)
———-L’absence a remplacé la présence
(Seulement, nous disons « suppression » quand nous n’envisageaons de la substitution qu’une des ses
deux faces, celle qui nous intéresse; nous marquons ainsi qu’il nous plaît de diriger notre attention
sur l’objet qui est parti, et de le détourner de celui qui le remplace.
)

beaucoup de vent
et
pas grand chose.

Old par M. Fox le 10 Nov 2002

j'aime tes yeux
mes ongles sur ton torse
petit batard
mes griffes lacèrent tes seins
petite putain
mes dents sur tes lêvres
petit branleur
qui saignent déchirées
petite raclure
par mes morsures
si
vaines

incapable de t’atteindre
vraiment

tu es si loin
même si tes fesses
sont à moi
et
ta queue
en morceaux
aussi
tu es si loin
de moi

Old par igor le 15 Nov 2002

petit balade nocturne: je ne suis pas un pendu mais ma balade est pendulaire. Je rêve d’un pas à l’autre et sens mon équilibre basculer d’un pied sur l’autre. J’aime sentir mon coeur si fort qu’on le voit battre sur mon cou. Je respire l’air un peu frais, je sillonne le trottoir, je croise: un couple amoureux, des voyageurs, un groupe d’hommes hilares, les lumières de pigalle. Le soir est là, je suis toujours vivante, il y a quelque chose de doux dans cette nouvelle rencontre de moi et moi. J’attends un prochain chapitre. Je marche au rythme qui m’est imposé par le soir tranquille sans étoiles parisien.

Ce n'est pas qu'un papier peint
Ce jour précis, entouré de motifs floraux, j’ai su qu’il était mon ami.

Old par Nicolai le 29 Nov 2002

Ne pas oublier d’enduire
ceci n'est pas un gel à base d'eau

Old par igor le 14 Nov 2002

le récitant : et elle m’a dit qu’elle m’aimait bien, mon coeur a faillit éclater…

Old par igor le 19 Nov 2002

Lucie hit the floor badly

vendredi – ce matin pénible, se reveiller, avec la crise irakienne, déguster un bol de lait froid / courgettes trop cuites – me moquer de mon chat si mauvais peintre – essayer de ne pas me tuer avec ces nouvelles chaussures à roulettes – une pensée pour pascal qui dort dans un wagon – je me lave, le charbon ça tache – oneko se lave aussi – il ne sent pas trés bon – je le frotte avec un os de lynx – il ronronne – rrrr rrrr rrrr – lucie sort des toilettes – du sang coule le long de sa jambe – explication : en fouillant la caisse du chat pour trouver son collier en argent, elle s’est coupée sur une lame de scie rouillée – je tremble en l’écoutant – elle rit et me dit qu’il s’agit juste de ses règles et que ça fait chier – je le savais, je dis, mais c’est faux, je le savais pas en fait – bon c’est bien parce que j’avais pas le temps de l’emmener à l’hôpital – elle se fourre sous la douche en cataputant oneko dehors d’un coup de pied – une bise et je termine de m’habiller – je me casse – dehors il fait froid mais comme j’ai des amis, ça me réchauffe, genre feu de bois, et ça m’aide à tenir…

Old par igor le 29 Nov 2002

(je crois que j’ai pensé tout haut)
06 61 63 58 84

Bon. Je voulais écrire un truc un peu littéraire et surréaliste pour commencer…
Mais d’abord je tenais à dire : féchiébordeldemerde !
Je fais quoi, moi, sans téléphone ?
J’ai pas appris à vivre au Moyen-Âge, moi.

Old par -- Zan le 28 Nov 2002

Savez-vous où je me trouve ?
Il n’y a pas de (r) dans mon nom.

Old par Nicolai le 04 Nov 2002

Exquise, exquise, exquise
Mon Amour
Faisons le sur la banquise
Pour toujours

il est minuit trente neuf,

j’ai froid
et je me sens seul.

le gris m’aspire
et mon ame s’éparpille,

j’espere que les battements
de ses ailes

réchaufferont quelqu’un
à Tokyo.

Old par M. Fox le 14 Nov 2002

« I’ll be wrapped around your fiiiiinger »

le récitant : Tourgueniev c’est rien que de la patience et des fiancés.

Old par igor le 21 Nov 2002

dépare-toi de ta toison mon amour
ouvre-moi ton âme

Old par -- Zan le 20 Nov 2002

Petite annonce remix
Passées les broussailles et les dentelles les murs sorciers de la vieille ville ont recelé notre escapade. La maison de Nostradamus était en ravalement, pas de prédiction ce jour là. Tu as manqué mouiller tes souliers, j’ai pris ta main, tu as passé le gué. Nous avons collecté quelques bricoles en prétexte, j’ai suspendu quelques breloques à tes lobes, caressé ton cou dénudé, respiré ton corps fin. Une église, le parvis, les marches, la nef déserte. Tu as prié quelques minutes. Si touchante à genoux devant Dieu, dans l’ombre j’enviais ce vieux fou, jeune inconscient.
Je t’aimerai toujours.

son grand numero de white trash
me laissait completement froid

je sentais que nous étions liés
alors je mimais l’interet

essayant de combattre l’ennui
en faisant des prédictions

nous serions amants, oui,
on vivrait ensemble,
un peu,

je n’arrivais pas à voir clairement
pourquoi nous romprions,

ce mystère agaçait mes sens
et je pris son sexe dans la main
à travers son pantalon
pour hater le destin.

Old par M. Fox le 22 Nov 2002

C’est un canal de plus – il n’y a décidément que des canaux sur toute cette planète – au milieu du désert cette fois ; un canal interminable, assoupi entre les dunes, qui courre d’un bout à l’autre de l’horizon, irrémédiablement rectiligne, absolument sans accroc.
C’est un canal désert entre le dunes, sous le ciel vert empire de ma drôle de planète. Le ciel est marbré d’auréoles claires, orangées ou bleutées. Pas de nuage. Lumière intense. Chaleur mortelle.
Mon radeau dérisoire quitte la berge anonyme pour dériver lentement, porté par aucun courant, soufflé par aucun vent, que le temps qui s’écoule et le porte.

sodagirl

Défaite

Je parle d’après, d’après les langueurs d’été, d’après les larges corolles offertes, je parle d’après vous.
Je parle des replis, d’une brisure tapie sur laquelle suinte ma plaie. Ce sont les épées d’Emily qui ont entaillé ma chair. Gouttes de sang sur neige. J’ai goutté cette beauté là. Stupeur.
Je vous ai menti cet été là. Je ne savais pas. On respirait les mêmes parfums. Alors. Comment savoir ?
Il y eu l’automne d’Anton, un glissement progressif, sous la cape des chaleurs nocturnes. Je me suis enfouie. J’ai vu venir l’enlisement sans frayeur aucune. J’ai vu venir l’étouffement sans me débattre. Voluptueuse dérive.
La neige s’est mise à fondre dans les mirages des brûlantes réminiscences. J’ai vu d’étranges fantômes qui me frôlaient – j’aurais pu croire qu’ils me bousculaient – sans ciller, sans un battement de cœur : vous étiez mort au cœur de l’été, là-bas, dans la fournaise. La braise faisait rougir mes yeux qui dégoulinaient dans le miroir. Vous étiez loin déjà. Sur le bûcher – sur l’autel auriez-vous dit dans votre étrange persistance à vous croire encore vivant – je n’irai pas chercher les cendres.
Maintenant, c’est l’hiver qui piétine l’agonie. Coque, carapace cruelle qui ne s’émeut pas de vos contorsions. Je ris. Indécente sous le masque. Je joue avec l’épée que vous avez lâchée. Imprudent. Innocent peut-être. Maintenant, il faut m’écouter, encore une fois et à jamais : du miroir brisé s’échappe l’alouette.

from sodagirl to sodaboy…

ERRATUM:

Le Cargo culte ne s’est pas écrasé dans la jungle de Nouvelle Guinée.
J’ai retrouvé Melody lundi soir à dans une île enchantée.
– Tu t’appelles comment?
– Melody.
– Melody comment?
-…

( à suivre…)

Old par M. Fox le 18 Nov 2002

link from last post was a (private) joke.

IGOR IS INNOCENT!

AVIS à tous les tourguenistes, ouvrez grandes vos oreilles…

SPOKE VOUS PARLE

« Etre une femme du monde, penser vrai et sonner faux, prendre les gens avec des gants pour éviter un coup par derrière »
GARANCE DOR

« CHOISIS LA FILLE/politique/
QUE TU VEUX »
FELIX JOUSSERAND

« Il pleut sur elle. Un soir de mai dans les vapeurs de sodium de l’éclairage public. Elle. Elle voit son ombre orange. Elle. Elle marche sur son ombre. Sans voir. Sans rêves. Sans trèves. »
DIDIER FELDMANN

« L’asphalte a fondu, puis s’est figé
sur les feuilles
des arbres.
Morceau de branche sèche,
posé sur des marches
en marbre. »
RUDA

« Vanessas Paradis, elle est d’origine chinoise. On s’est déclaré toutes les deux mortes. C’est pour ça qu’on me fiche la paix. »
YOHAN GUYOT-BARON

« tes cheveux rouges
les New-York Dolls,
un gramme de blanche
beaucoup d’alcool,
une pipe taillée
dans une bagnole,
sur trois accords
de rock’n roll. »
NADA

Retrouvez bientôt aussi D’ qui viendra agrandir le comité Spoke hautement tourgueniste…

Sachez que si j’avais eu une mongolfière,
je serais partie dans les airs,
pour vous inonder d’amour…
GÜ.

Old par Gu. le 11 Nov 2002

Chanson du mardi

{Refrain: x3}
Aserejé ja dejé,
Dejebe tu dejebe desé biunoua
Majabi ande bugui ande güididibi.

C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Qui s’achève
Donne l’envie d’aimer
Mais je vais me coucher
Mordre l’éternité
A dents pleines
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Souveraine
Donne l’envie de paix
Voir des anges à mes pieds
M’faire la belle

{Refrain: x3}
Aserejé ja dejé,
Dejebe tu dejebe desé biunoua
Majabi ande bugui ande güididibi.

Old par igor le 26 Nov 2002

Je t’avais rencontré sur une plage en décembre/ Le vent soufflait et tes cheveux dressés te faisaient une auréole/ Je t’ai trouvé beau, beau, beau, là maintenant j’aurais pu boire l’eau de la mer/ Tu m’as vue malgré tout, et tu m’as suivie jusqu’au bar du village nord pas de calaisien/ On a bu un chocolat chaud ensemble et j’ai décidé d’essayer d’être avec toi/ On s’est embrassé en sortant du bistrot et tu m’as murmuré dans l’oreille que tu m’aimais/ Je me suis enfuie bien sûr avec le vent/ J’ai eu peur, et j’ai vu se dessiner sous mes yeux des années de routine amoureuse, où jamais je ne devrais me battre pour des sentiments/ Acquis tu m’aimais, tu ne m’intéressais plus.
Le prochain que j’ai rencontré sur la plage/ c’était encore en décembre juste après noël, je l’ai fait mariner une année entière avant de lui dire que je l’aimais et pourtant c’était vrai avant/ Lui encore des fois, roule des yeux pour me faire croire que bientôt nous entrerons en désamour/ Chaque fois, il me gagne à nouveau ainsi. Mais pourquoi ? Je ne le sais, parfois, toi je te regrette, sûrement tu étais mon homme, tu étais au premier tour sur la plage, c’est toi que j’étais destinée à rencontrer/ Plusieurs fois on se recroise, tu le sais, tu me vois, tu me reconnais, et on sent, que c’était nous/ Tu m’as murmuré trop tôt ce que je rêvais d’entendre/ Je ne peux que m’en vouloir/

pffffouit

Old par M. Fox le 15 Nov 2002

le monde vit dans des spirales,
négatives et positives.

on se trouve, soit dans une spirale positive
et les evenements s’enchainent positivement les uns derriere les autres
en une progression régulirère,
soit dans une spirale négative
et les evenements s’enchainent négativement les uns après les autres
en un désastre graduel.

chaque individu vit dans une ou plusieurs spirales,
spirales qui peuvent etre locales ou globales.

certaines spirales sont durables et interferent avec les evenements durant des mois
ou des années,
certaines spirales ne durent qu’une journée, que quelques heures.

certaines spirales sont futiles, d’autres provoquent le marasme ou l’extase,

à la fin de chaque spirale, un evenement excessif vient clore le phénomène
et lancer l’établissement d’une spirale inverse.

Old par M. Fox le 06 Nov 2002

Sophilosophisme extatique !

Je me retourne, cette exclamation en pleine rue fauchant toutes les pensées qui s’agglutinaient lamentablement dans la partie la plus endormie de ma cervelle somnolente

Derrière moi, à quelques métres, se tient un clodo -pardon un sans domicile fixe- de la plus pure espèce, souriant de sa bouche édentée

La suite, un café, une longue discussion à batons rompus et une journée qui commence bien.

Old par Rodia le 14 Nov 2002

je ne peux pas,

je suis beaucoup trop pressé,
je dois aller à java
chercher du bois pour mon papa,
à borneo
chercher le grand oiseau,

j’espere qu’on pourra en parler
lorsque je reviendrai.

Old par M. Fox le 14 Nov 2002

When I was a teenage whore,
my mother asked me, she said : « Baby, what for ? »

I said : « I feel so alone and I wish I could die,
I’ve seen your repulsion and it looks real good on you. »

Old par Nothing le 20 Nov 2002

je marche sur tes pas
je suis sur ta piste
cherchant les indices
de ta présence
un mégot
un parfum
même une trace de rouge à lèvre sur un verre à dent
une noix de muscade posée en équilibre sur un rebord de fenêtre
un chat récemment caressé
un ballon encore chaud de tes massages
une boite à musique entrouverte
une porte fraîchement refermée
un cerf-volant déchiré
je t’aime comme ça moi
chinoise et toute petite
africaine et cambrée
allemand et très blond
oui
comme ça, je t’aime
et
je marche sur tes pas
je suis sur ta piste
chut…
ne te retourne pas

Old par igor le 22 Nov 2002

j’ai eu un reve,

tu étais là,
nous étions l’un contre l’autre dans un grand lit,
le chat dormait près de moi

et notre fils venait se glisser dans la chambre
pour dormir avec nous.

j’etais heureux,
sans aucun doute,

heureux.

Old par M. Fox le 08 Nov 2002

ador t orad

Oui, parfois c’est la petite personne qui gagne.
On l’emmene en forêt
On lui offre des bonbons
On lui propose de jouer à cache-cache
On se retourne
Et
Tombe le coup de bûche sur le crâne
Ca saigne pas mal
Et
La petite personne te regarde crever comme un chien
Elle se marre même
Et
Elle te fait les poches
Quelques euros et ton portable
Et
Toi tu te vides de ton sang et de tes idées
Un dernier coup de pied et elle se barre
Et
Les bestioles de la forêt se pointent pour le festin

————————————————————
add-on :
« viens chez moi,
y’a mon papa,
tu viens dis,
il va te plaire mon papa,
c’est UN TUEUR AUSSI,
C’EST UN OGRE MON PAPA AHAHAHAHAHAH

chouette une nouvelle poupée,
je vais donner ses yeux au chat,
ce sera bon comme du poisson
« 
C.H.
————————————————————

Old par igor le 20 Nov 2002

>

Old par -- Zan le 06 Nov 2002

personne ne porte le meme toucan adore la marmitte, les trésors et les ciels oranges,

Igor et Nicolai le savent bien.

Old par M. Fox le 06 Nov 2002

« Hey you, out there in the cold
Getting lonely, getting old
Can you feel me … »

Old par M. Fox le 13 Nov 2002

la source est tarie,

partout les drapeaux se lèvent
et les flammes rayonnent,

je ne sais pas sur quelle barricade
je veux mourir
je ne sais pas si nous passerons le mois,
je n’ai plus peur,
mon ame est prete

et de toutes mes dents
et de toutes mes griffes

je défendrai nos libertés.

Old par M. Fox le 06 Nov 2002

Analogique
J’ai le souffle et la chaleur d’un vieux vynil.
Pressage hasardeux, les faces sont multiples.
Il faut m’attraper délicatement, du bout des doigts.
Je suis un peu rayé, je saute tout le temps si on oublie de me retourner.

Old par Nothing le 26 Nov 2002

Mon répondeur n’avait jamais été aussi doux.
Voulez vous entendre ma voix?
06 61 63 58 84

Toc! je saute de roche en roche, des fois je tombe, un pied dans l’eau, une petite flaque. J’ai l’aisance
du merle, mais plouf mes cheveux sont mouillés. Tu me regardes sans me donner la main courir dans
les brouissailles sèches de la garrigue. Je suis pieds nus et tu souris. Je maquillerai tes erreurs du
sang égratigné. Tu m’as trompée (du sang sur les yeux) tu m’as menti (du sang sur le front) tu m’as
abusée (du sang sur les lèvres). Tu me regardes, et maintenant, après ma rage et ma résignation (je
succombe à mon désespoir, je succombe à ton désir de non moi), tu me regardes avec amour et tu
susurres que tu me reverras. Quand je te vois j’imagine de sang barbouillé toi.

le grand arbre
a chanté
cette nuit,

je me suis retourné dans mon sommeil,
tu étais là,
j’ai souri
et je me suis rendormi.

Old par M. Fox le 06 Nov 2002

Il est
le plus beau
le plus fragile
toujours fort
sombre et merveilleux
et la délicatesse de ses gestes,

le rend flou et m’hypnotise.

Old par M. Fox le 13 Nov 2002

Tes mains autour de ma gorge… je suffoque… je violettise… kof kof

Hop non, pas d’accord, pouce, c’est pas du jeu !!!

Je te tues et je suffoque ! C’est quoi ce merdier ?

Y en a marre, ras le bol bonhomme !! Tu diriges peut être ma vie mais pas ma mort… contre… on réecrit le script !

Comment ça… Non ? Tu te prend pour qui ? Dieu… ok.. je la ferme.. tues moi… tu le regretteras…

Batard…

Old par Rodia le 14 Nov 2002

ici »