
J’ai une importante révélation à faire.
J’ai cru percevoir depuis quelques temps, dans l’attitude trouble de mon camarade de dissidence, les signes précurseurs d’une grave crise existentielle. J’étais dans l’erreur. La métamorphose a eu lieu il y a bien longtemps et je ne crois pas que nous puissions encore le sauver …
Le monstre dissimule son identité véritable et trouve en notre sein le refuge insoupçonnable.
Amis, regardez le vrai visage de Nicolaï ! et prions ensemble pour le salut de son âme.
Trouvez l’âme soeur
Offres d’emploi
Star Academy
Perdez 4 kg !
Changez de voiture
on s’est assis dans l’herbe et tu as levé la tête vers la grande ceinture d’astéroïde, l’air triste
tu m’as dit
– je crois qu’on va avoir un bébé
– j’ai dit hein ? quoi ? tu plaisantes ?
tu as eu un peu peur mais j’étais fou de joie
je t’ai invitée a dîner dans le Grand Restaurant antigravité et on a fini la soirée en faisant l’amour comme des fous
épuisés on a regardé partir les grands destroyers pour la Zone E, où les combats faisaient rage
un jour notre fils commandera un de ces vaisseaux t’ai je dit d’un air prophétique
Demain dès l’aube …
Dans l’église.
Vous vous êtes agenouillée. Vous étiez charmante dans la lumière du ponant.
Je vous aimerai toujours.
Piano
Mal de dos
Des arbres dans le dos
Du soleil des épines de pin des parfums d’automne
Mal de dos
Sombrer s’effilocher s’autodévorer
Sentir voir douter craindre
Sourire
Mal de dos
Aquarium
[Post par procuration]
ou 
Miss Jones
[/Post par procuration]
Mais non, je ne profite pas de mes privilèges de Tourgueniste pour faire le malin avec nos jeunes lectrices. Non, non.
Ca me prend à la gorge, j’ai envie, j’ai besoin de hurler mais bon sang ! rien ne sort, ça m’étouffe quelques secondes puis ça redescend très violemment dans mon ventre, ça me serre les intestins, je me tors puis ça remonte encore, encore et encore jusqu’à en avoir la nausée. Je dois fermer les yeux pour oublier. J’arrête de respirer pour ne plus penser. Illusion. Je sais que c’est encore là. Ca reviendra. Ca somnole au fond de moi mais c’est prêt à bondir, à rugir, à déchirer mes entrailles pour gagner la surface. J’inspire profondément, yeux clos, muscles relâchés. Effort inhumain. Des larmes me montent au yeux, je déglutis péniblement.
Respire. Respire.
Respire.
…
Je suis très calme et derrière mes paupières douloureusement sèches je ne vois plus que des phosphènes muticolores, manège kaléïdoscopique. J’apprécie ces instants de régression. Video. Je ne vois plus qu’un espace imaginaire et mouvant. Quelques mots … Quelques notes … Déjà les souvenirs affluent. Les images se superposent. Peu à peu tout reprend forme et ternit.
J’ouvre les yeux..
Tu ne m’as pas encore eu.
Après quelques gorgées, la culpabilité qui lui avait timidement noué la gorge à son arrivée le quitta pour de bon et ce fut le soulagement, le début de l’abandon. Ses doigts jaunis étreignaient fébrilement un mégot informe. Sa langue pâteuse l’embarrassait, il voulait être ailleurs …
Debout ! cours cours cours cours cours !
STOP.
Regarde.
Écoute.
Fronce les sourcils.
Inspire.
Repars !
cours cours cours cours !!!
Sauuuuuuuute ! tends les bras ! penche-toi …
Tu t’ENVOLES !
Ne crains rien. Laisse faire.
Plane un peu
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Bien. Redescends sur ce courant.
Vire à gauche. Ferme les yeux tu vas sentir l’air qui te porte.
Allez. Pose-toi là.
Fin de la première leçon.
(C’est vrai, c’était surtout une prise de contact.)
Tourgueniev ce héros, c’est la preuve écrite
que des caleçons bien remplis
peuvent aussi contenir des coeur purs.
(ça vaut aussi pour les filles, mais c’est déjà écrit)
Je ne pense plus qu’à la faim. A mon estomac. Il se dilate atrocement, il enfle, il parle sans cesse et bruyamment, il prend de plus en plus de place. Beaucoup trop.
Cet estomac a pris trop d’importance. Ce ventre prend une dimension monstrueuse. Je le vois bien dans le regard des autres. Il est impossible qu’ils l’ignorent. Ils savent. MON VENTRE ME TORTURE. Chaque jour il grignote un peu plus de moi. Ma ceinture abdominale, ma belle ceinture ! s’est envolée depuis longtemps.
Malheur.
Plus rien qui puisse contenir cette expansion hominivore. La nausée.
Je dois prendre des cachets pour réduire son volume, pour digérer ce qu’il ne digère pas. Car il ne prend plus même la peine de travailler. Il engrange. Point.
Pourtant j’ai très faim.
Je ne veux plus manger.
Je ne veux plus manger.
J’ai très mal au ventre.
Ca va passer.
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Lost in translation
Ils étaient, ceci deviennent, de celui-là avec moi a commencé, mais la mémoire les nuits oublie, si la veine de l’intérieur de l’intérieur de la vie le transformait du travail en enregistrements d’appositive des lumières.
« Si on s’accrochait à des ballons ? On s’envolerait ! Comme des oiseaux !! »
Rex, dinosaure dans Toy Story .
do e mo la ma n
i y a b e c s éc il e t q i m p us e un p u p r out – le m ins di c ète t me dé or s par ois la m itié du vi age – m is j squ’ ci ce n’est pas i dol re à arr cher.
C’est tou ours des qu stions et je s is là je ne uis pa fâché, non, non pas la tête, je ne suis pas malh ur ux, je s is bien qu’on me rt partout, très viola ment, et la misère aussi, je sais tout cela, mais quoi ?
to t va bi n, je suis t ujo rs moi-même, non ?
j’ai un p u moins de cheveux po r te plaire, je l’a mets, et ce ve tre : il y a ce creux, là, dessous les côtes, cette dép ession surp enante, ma s il suffit d’un peu d’ex rcice et c’est comme une lig e qu’on veux garder
aha … cette obsee sion
mais n n! c’est ta faço de me reg rder ta façon d ne plus me voir, co me si on ne s’étai jamais con us alors que pré isé nt nous ne no s sommes jam is connus, alors po rqu i pe ses-tu le contra re ? tu s is je n’ai pas envie d’e trer dans ton lab rinthe
mais … il n’y a pas de lab rinthe, seulement toi,
parfois j’ai du mal
c’est bi n ce q e tu veux ? ce que tu ve x ? c’est bien ce q e tu ve x ?
Maintenant je me rappelle… enfin ce ne sont encore que quelques bribes, mais … Cette nuit, j’ai passé mon costume d’Indien et je suis allé faire un tour dans le métro. J’ai croisé Igor, qui ne m’a pas reconnu car il dormait à moitié et en avait un coup dans le nez. J’ai fait un tour dans les rues. Croisé quelques chattes. Leur ai mis un petit coup dans l’aile. Puis je suis rentré. J’ai bu un bol de lait. J’ai fait ma toilette. Et je crois avoir uriné sur la couette …
Me semble-t-il …
Besoin d’un coup de pouce ?
Le piment |ultime médicament| ?
Impériale, elle l’ignore superbement. Ce petit jeu l’amuse et lui aussi peut-être. Parfois, il jette un œil mélancolique à ses sandales dorées, il admire son pied dénudé. Elle croise et décroise les jambes, l’air absent et son parfum vole autour d’elle comme un piège narcotique. Sa poitrine se serre. C’est un peu de cette douleur qu’il voudrait garder d’elle …
First shots
| REPORTAGE A 105 CM |
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Voilà j’y suis. Je pense à quoi ? Voilà j’y suis. Je voudrais remplir cet écranpage blanche. Je voudrais j’y suis j’y voilà qu’est-ce que j’y fait comment ? /Pas très abouti/ Je voudrais mes doigts s’égarent dans le fil de tes pensées cheveux tes yeux bleues J’approche. Je souris /ça me plait/ Ton souvenir, des images le souvenir de nous Ton rire s’égarer s’envoler respirer s’élever Des nuages /des clichés:dépasser/ Toi partout sur tous les murs de mes rêveries nostalgiques gris lépreux fânés libidineux définitifs. Un jour toujours ce jour mythique dans le passé ou dans l’avenir ce jour meilleur inaccesible qu’on a vécu quelques secondes quelques minutes Pas plus. J’y crois. Peut-être tu y crois aussi alors ce serait bien tous les deux d’y aller. Qu’attendons-nous ? Retomber en soufflant quel lourdeurdésespoir sans grâce sans finesse sans magie Retomber comme une merde glisser dans l’oubli anonyme des jours énumérés machinalement mécaniquement /c’est pareil/ Toi Quelques ombres quand même Des empreintes Un parfum C’est le tien … |
Mea culpa
C’est ma faute
C’est ma faute
C’est ma très grande faute d’orthographe
Voilà comment j’écris
Giraffe.
Jacques Prévert. Histoires
mais demain ?
je n’aurai plus rien
pourquoi veux-tu que j’efface tout ? il y a déjà ma mémoire qui s’efface, des pans entiers qui s’effondrent et je ne sais pas quoi faire de tout ces gravas, je ne peux quand même pas t’effacer comme ça ?
il faut m’aider un peu
je ne peux pas faire ça tout seul je suis déjà rongé de l’intérieur, regarde c’est tout vide là-dedans, il y a bien longtemps que plus personne n’habite ici
attends
Coment vous dire ?
J’ai vu ce mur et tout de suite il m’a plu … alors avec ma tête j’ai commencé à taper dessus. D’abord très doucement pour chauffer un peu les muscles et les tissus, puis de plus en plus fort. Mais très progressivement. Au bout d’un quart d’heure il y avait à 175 cm sol une belle tache sanguinolente je ne sentais plus du tout les morceaux de ciment et de parpaing qui s’incrustaient dans mon front. J’avais juste un peu mal au cur, mais ça, j’avais l’habitude.
Speziell Widmet Igor und Inconnue, das im Nebel gekreuzt wurde
Toujours ce canal, ce cher canal. Nos reflets dans ses eaux troubles, nos silhouettes tremblantes, verdâtres,
Les cris du métro, son fatras métallique, grisâtre,
Toujours ce canal, ce cher vieux canal
S’y promener le long, y marcher sans but, les yeux dans les reflets du ciel,
Le défilé des façades, cheminées, antennes,
Ce cher vieux canal
Clapotis, clapotas
Il fait gris
Il fait froid
Les mots se condensent devant ta bouche, tu fais des nuages en parlant
Clapotis
Je jette un caillou dans l’eau, pour faire bonne mesure
Clapotas
Je suis ton sillage en t’écoutant
Tu me dis que ça suffit comme ça
Tu me dis que je ne te prends plus dans mes bras
Et caetera
Tu me dis que tu as froid
Qu’il vaut mieux qu’on arrête là
Et puis tu t’en vas
Alors PLOUF !
Puisque c’est comme ça.
L’autre jour je me suis éveillé après un rêve de toi.
Qu’ils sont doux ces matins où tu m’accompagnes. Trop rares ils se font. Tu vieillis, moi aussi. Déjà nos corps s’épuisent, nos chairs s’affaissent. J’aimais tant ton cul rebondi et tes petits seins. Je ne les ai caressés qu’en rêve et déjà ils disparaissent.
Reste près de moi.
Et pourtant …
Adieu poulet !
|
Pfff
Âne ma sur âne.
Encore te deseo
Instant magique où j’espère ton appel, téléphone à la main, doigts croisés, superstitieux comme un enfant amoureux.
Instant magique où tout me dit le contraire : tu n’appelleras pas, le moment est passé, je suis fou, qu’espérer d’un appel ?
Instant magique où dans ma main le téléphone s’illumine de ton nom, malgré la raison.
Tu sais me faire rire, j’entends tes sourires, tu es là tout entière dans mon oreille et dans ma tête.
Stanick (via le wub)
Ne riez pas, ne crachez pas …
Je t’ai tant aimée
je t’ai tant désirée
je ne vis plus qu’au jour le jour
c’est risible bien sûr
c’est absurde
incroyable
on dirait des foutaises
mais je ne pense qu’à toi
du matin au soir et toute la nuit
cette longue nuit qui n’en finit pas
car je ne connais pas le repos
je t’aime
et tu ne quittes pas mes pensées
chaque seconde je rêve de toi
les yeux ouverts je dors
le jour je perds la vie
et j’espère sans bruit
j’attends en silence paralysé
je vois seulement le temps passer
mais je ne le sens pas s’écouler
pourtant je sais que chaque instant t’éloigne un peu plus de moi
chaque jour passé me ronge un peu plus et je ne sais que regretter tout ce temps perdu à n’avoir pas su te dire plus tôt je t’aime encore
je t’aime
encore
je t’aime …
14:04
Je suis Dany Dan.
Regarde-moi bien dans les yeux.
Je vais compter jusqu’à trois et tu vas t’endormir.
UN.
Tu respires profondément …

Pourvu que les mots nous lient
Pourvu que ton esprit me rejoigne
Pourvu que tu sois là
Bientôt
Dans mes bras.
PsychoMiX
Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un mot l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade.
Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le soleil. Tu m’avais promis tes ailes, ton cul, Bianca ! Trust la souris Klingon. On va nous ranger le désir du temps et partager le butin. Les fleurs en lettres rouges, les pieds nus, tes lèvres … la paix.
C’est fini. Je frappe.
J’aime.
?
Le cur des enfants chasseurs !
Ils auraient aimé un toucan, Igor. Don’t care. Amour, fictions, continent ? La mer, contre toi, was crying. I won’t forget ma vie. La torpeur nauséeuse de la réalité au bord des lèvres filantes : quelques chattes. Dans Elle, le secret assez triste sonne amour.
Réveillez-vous ! Chrétien.
(Merci à Igor Tourgueniev, Nicolaï Tourgueniev, M. Fox, — Zan, n letresor, Don Marmitto, Amaury da Cunha, orad v, Gwendoline Klingon et jeanba 3000 pour leur participation hasardeuse)
J’aimerais avoir de l’audace. Porter un bermuda et une chemise à carreaux.
Faire du vélo et porter des lunettes noires.
Mais j’ai peur de ne pas être à la hauteur.
… dont je ne connais pas le nom scientifique.
Je rosis de confusion.
Je ne veux pas être productif
Mauvais fils
Pris dans les toiles que l’on tisse
Mauvais fils
L’araignée a tous les vices
(FFF)
Midnight Ocloque
Supercherie.
Fin de transmission
Interruption de service imminente.
Google translator
Il a lieu d’une soirée de 1993, vous est nouveau Yorkais. Attache, qui le besoin de A vous est souvent dans le trainez latéral abaissent ces derniers les quarts de vie de la personne, et du bordélique n’a pas pris, quelque chose qui vous gêne loin dans ceux des insectes des spiercings de suggestion au-dessus du glande et des soirées poétiques dans le finery pour que les barres distribuent. La nuit tombe d’une telle manière, et vous entrez dedans dans un petit snack/Bar, qui est fourni trop largement pour lui dans un de ces petites routes aux arbres. La barre est de petits six sept conseils et soberly, à peine steinmauer, afin de se référer autour de l’endroit un chouiea cordial. Ils commandent une bière, vous ont examiné qu’un jeune artiste viendra, afin de chanter …
Speciale dédicace to Nicolaï
Dernière clope et dodo. Demain j’arrête de fumer. Est-ce la peine de terminer celle-là ? Puisque j’arrête tout à l’heure … Oui mais quand même … Elle me tend le mégot ! Cette petite fumée, je vais l’avaler, la faire descendre dans mes poumons et la sentir débouler jusqu’au bout de mes doigts … Même pas ! Rien de plus qu’une clope de plus avant d’aller dormir ! Rien de plus ? Saloperie ! J’ai une haleine de yack pour aller m’étendre près de ma dulciné, et c’est tout l’effet que tu m’as fait ? Allez. Dernière clope et dodo. Demain j’arrête de fumer.
Igor réfléchit à l’avenir du tourguenisme ….


Et prend des décisions

Combattons le fléau qui s’abat sur nos frères !
Refusons le culte de la personnalité !
Igor, Nicolaï, réveillez-vous !
Les Tourguenistes ont encore foi en vous.
Ne cédez pas au chant trompeur des sirènes de la gloire.
Rejoignez la Dissidence, oui, vous-aussi !
Faites votre révolution ! et tels le Phenix, renaissez des cendres du Tourguenisme !
Vous me liriez l’avenir ?



































