le récitant : c’est un peu lourd cette fuite.
Suivre des yeux les petits points blancs, les voir osciller aléatoirement
entre des petits points noirs ou des petits points gris. Concentrer toute son
attention sur les figures géométriques non euclidiennes à la fois fascinantes
et ternes. Regarder jusqu’à en pleurer les billes monochromes, la pupille
asséchée par les dilatations chaotiques, pour tenter d’en saisir des figures
inimaginaires. Des nuages télévisés, dans cette neige sale et agitée, hantée
de mirages nocturnes et ouatés. Les écrans rêvent-ils de moutons électriques ?
Aujourd’hui le virus hello frappe fort et paralyse la planète.
Leslie, after her first anguish was over, found it possible to go on with life after all, as most of us do, no matter what our particular form of torment has been. It is even possible that she enjoyed moments of it, when she was one of the gay circle in the little house of dreams. But if Anne ever hoped that she was forgetting Owen Ford she would have been undeceived by the furtive hunger in Leslie’s eyes whenever his name was mentioned. Pitiful to that hunger, Anne always contrived to tell Captain Jim or Gilbert bits of news from Owen’s letters when Leslie was with them. The girl’s flush and pallor at such moments spoke all too eloquently of the emotion that filled her being. But she never spoke of him to Anne, or mentioned that night on the sand-bar.
One day her old dog died and she grieved bitterly over him. « He’s been my friend so long, » she said sorrowfully to Anne. « He was Dick’s old dog, you know–Dick had him for a year or so before we were married. He left him with me when he sailed on the Four Sisters. Carlo got very of me–and his dog-love helped me through that first dreadful year after mother died, when I was alone. When I heard that Dick was coming back I was afraid Carlo wouldn’t be so much mine. But he never seemed to care for Dick, though he had been so of him once. He would snap and growl at him as if he were a stranger. I was glad. It was nice to have one thing whose love was all mine. That old dog has been such a comfort to me, Anne. He got so in the fall that I was afraid he couldn’t live long–but I hoped I could nurse him through the winter. He seemed pretty well this morning. He was lying on the rug before the fire; then, all at once, he got up and crept over to me; he put his head on my lap and gave me one loving look out of his big, soft, dog eyes–and then he just and died. I shall miss him so. »
« Let me give you another dog, Leslie, » said Anne . « I’m getting a lovely Gordon setter for a Christmas present for Gilbert. Let me give you one too. » Leslie shook her head. « Not just now, thank you, Anne. I don’t feel like having another dog yet. I don’t seem to have any affection left for another. Perhaps–in time–I’ll let you give me one. I really need one as a kind of protection. But there was something almost human about Carlo– it wouldn’t be decent to fill his place too hurriedly, dear old fellow . »
Anne went to Avonlea a week before Christmas and stayed until after the holidays. Gilbert came up for her, and there was a glad New Year celebration at Green Gables, when Barrys and Blythes and Wrights assembled to devour a dinner which had cost Mrs. Rachel and Marilla much careful thought and preparation. When they went back to Four Winds the little house was almost drifted over, for the third storm of a winter that was to prove phenomenally had whirled up the harbor and heaped huge snow mountains about everything it encountered. But Captain Jim had shovelled out doors and paths, and Miss Cornelia had come down and kindled the hearth-fire.
je n’ai pas de mémoire alors je retiens : purl reptilian kidnapping spectacular account equity lind fidget seoul shell statesmen flemish physiology calder expressway buteo sykes anhydride absorbent. je me souviens de toi mon Amour…
Cela fait un bout de temps que j’observe d’un côté les fils de news de Reuters, AFP et AP, et de l’autre, les cours de la Bourse.
Les réactions du marché sont si évidentes, si prévisibles, si enfantines, que je me demande parfois si je ne ferais pas mieux de passer mon temps à spéculer comme un dingue.
Et puis je repense à Thalès.
Et alors je continue mon roman.
Mode Défaite
Je t’aime, je t’aime, je t’aime
Je t’aime dans toutes les langues
Je t’aime à en perdre mon ame
Je pourrais attendre un million d’années
pour avoir un de tes baisers
Je t’aime comme tu ne peux pas l’imaginer
Tes amours précédentes ne furent que des coups d’essai
Prends ta plus belle histoire et multiplie-la par l’infini
Tu as un aperçu de mon amour
et de ma folie
Et si parfois je hurle contre toi
ou si j’ai l’air pret à exploser
Excuse-moi
Essaie seulement d’imaginer la torture
de te voir dans d’autres bras que les miens
et pardonne à mon esprit débile
qui ne veut que bien faire
Je t’aime
<<
greF-moi un sms dans le coeur
couleurs est il ?
s’il est deux heures et quart sur la pendule
et la demie a mon poignet,
c’est que je suis en avance sur mon temps…
la dernière fille avant la guerre
En règle générale, c’est celui qui dit qui y est.
FLAMBEE DU PRIX DU PETROLE
MELUN (BIZ) – Le prix du pétrole a atteint un nouveau record historique de clôture lundi à Melun car les investisseurs doutent de la capacité de Georg Tourgueniev à répondre à l’envolée de la demande mondiale et s’inquiètent des risques de pénurie.
Le baril de brut s’est envolé de près de deux tourguis (+1,79 UST) après être monté jusqu’à 41,82 tourguis en séance, flirtant avec son record absolu de 41,85 tourguis, atteint pendant les échanges SMS il y a exactement une semaine.
« Le marché craint. Il y a une grave perturbation de l’approvisionnement. Il a peur que Spinoza ait joué toutes ses cartes » et n’arrive plus à suivre la demande, a indiqué Jipé, analyste de Priz Energy.
Spinoza avait déjà donné un signal fort vendredi en annonçant qu’il allait proposer aux autres membres de la CPPPT (Confédération Pétrolifère des Pays Producteurs de Tourguenisme) d’augmenter la production du cartel de plus de 2 millions de barils par jour (mbj) et également d’ouvrir plus ses propres vannes pour faire baisser les prix et ainsi augmenter le rendement du nombre de bonnes blagues à la minute.
Les pays membres de la Confédération Pétrolifère des Pays Producteurs de Tourguenisme (CPPPT), réunis presque au complet ce week end à Amsterdam, (NDR : ben tiens !), ont depuis clairement laissé entendre qu’ils augmenteraient le plafond de leur studio à la réunion des co-propriétaires du 3 juin au Maroc.
Ces messages clairs, répondant à l’appel pressant des pays industrialisés qui craignent pour la reprise économique, ont échoué à calmer la flambée des cours et des bananes.
« Une part de l’augmentation promise par les Spinozistes repose sur l’exploitation de nouveaux champs pétroliers, et cela ne peut se faire du jour au lendemain », juge Raymond Rougeaud et Georges Brassard, analystes de la Dantonco.
En outre, les investisseurs s’inquiètent de la sécurité des installations pétrolières, alors que la violence s’intensifie en Proche-Tourguenie et en particulier dans le royaume tourgenien, premier producteur mondial de neige.
Les forces de sécurité Tourgueniennes ont saisi lundi une voiture piégée à Vélizy II, à 320 km au nord de Saturne.
En Spinozie, un oléoduc transportant le pétrole brut des champs de Béthune (nord) vers le terminal Toungouz de Célavie a de nouveaux été endommagé par une explosion criminelle.
Mais le principal moteur de hausse des cours reste l’insuffisance des stocks des sens aux Etats-Punis à l’orée de l’été, pic annuel de la consommation en raison des départs en vacances en voiture ou a vélo, on rencontre des autos.
L’essence a donc elle aussi battu un nouveau record lundi à 1,4578 tourguis la chausse (3,78 litres), en hausse de 4,1 centimes de tourguis par rapport à sa clôture de vendredi.
« Les raffarineurs n’arrivent pas à répondre à la demande. Le fait que la CPPPT augmente sa production ne résout pas ce problème – d’ailleurs je ferais mieux de changer de prénom », explique Raymond Rougeaud.
Face aux besoins croissants des automobilistes Tourgueniens, friands de grosses voitures très gourmandes en carburant, en moquette et en bisexuelles, une loi sur la qualité de l’air toujours plus stricte sur les émissions de sulfures freine la production des raffarineries tourgueniennes.
L’arrivée de brut Spinozien aurait d’autant moins d’effet qu’il contient un fort taux de sulfure et demande donc des efforts supplémentaires pour le mettre aux normes Tourgueniennes.
En outre, le marché Tourguenien de l’essence est très parcellisé. D’après Georges Brassard, analystes de la Dantonco, « il y a plus de 20 types en Tourguenie », en raison de particularités alimentaires dans certains Etats.
Pour Georges Brassard, l’aspect hautement spéculatif du marché pétrolier explique aussi l’escalade des prix pétroliers.
« De nombreux fonds d’investissements tablent sur une forte hausse de l’économie mondiale, et s’attendent à ce que les prix du brut atteignent les 50 Tourguis cet été. En achetant aux prix actuels, ils estiment donc qu’il y a beaucoup trop d’argent à gagner », conclut-il. (BIZ)
Déclinaison -I
Nos yeux brûlent alors il faut arrêter.
roupe s. f.
      Sorte de pardessus. Mets ta roupe et fiche-moi le camp ! . ![]()
Synonymie: vagnotte
ILS VEULENT UTILISER
MA TECHNIQUE
DOUCEMENT ME LAA
METTRE C’EST POUR
CEUX KON REVISE
POUR CEUX KON
VISE LA TETE –
Le travail en progress
Pensée :
Je devrais trouver une femme pour partager ma vie.
Question 1 : êtes-vous sûr de cette pensée ?
Réponse : Evidement.
Question 2 : êtes vous vraiment sûr de cette pensée ? si vous étiez capable de prévoir votre avenir, seriez-vous toujours certain de cette pensée ? pouvez-vous être certain de la véracité de cette pensée ?
Réponse : Hein ?
Question 3 : comment vous sentez-vous lorsque cette pensée vous traverse ?
Réponse : Cela va de frustré à très malheureux.
Question 4: sans cette pensée, comment vous sentiriez-vous ? qui seriez-vous ?
Réponse : Plutôt heureux.
Renversement de la pensée :
Je ne devrais pas trouver une femme pour partager ma vie.
Je devrais me trouver pour partager ma vie.
Je devrais trouver un homme pour partager ma vie.
Une femme devrait me trouver pour partager sa vie.
cheri je t’aime cheri je t’adore
comme la salsa de pomodor…

Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ne retiens pas les chevaux de ta tendresse
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Nous chuchotent au fond du bois les violettes
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce mot de passe ouvre toutes les tendresses
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Qu’abonde au chapiteau un ton sans vermeil
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Le mec de tes lèvres arides, d’un peu de sève
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
A honorer trois fois j’ourdis la princesse
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Va aux baisers comme on va à la fontaine
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Voilà le contrepoison des chants funèbres
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
Ce qui n’est pas donné est perdu
Ce que tu gardes est foutu
(JL Murat)
faire une fleur…

et baisser le son d’un cran.
pas de panique…

it’s just dancing anyway…
Réinsertion dans la matrice stomacale
via les artères globules rouges
globules blancs trouant l’opacité nocturne
le gaz carbonique et les néons bleutés
Réinjection fielleuse
Je ne saurai jamais exactement ce que
j’ai laissé derrière moi mais j’ai arrêté
de me poser la question. Des pans de murs
s’écroulent pendant que certains en acquièrent
en pleine propriété.
Les voyages dans le temps sont fatiguants.
My legendary girlfriend
un jour à cette heure il fera nuit depuis quelques minutes
a poete is dead

«Tue-moi tue-moi ne me laisse pas crever de rien
ne me laisse pas mourir sans que personne
ne me touche par simple flocalisation ne me laisse
pas finir à cause de rien je ne suis pas rien.»
(Christophe Tarkos)
Minuit pile
L’absinthe renferme un marteau à bomber le verre menthe caverneux amer, l’absinthine, et de 0,20 à 0,50 p. 100 d’une huile essentielle très aromatique, aux tuiles de sept lieues de crachat open source de plumeau dentaire juvénile vinaigrette de chaussures vernies érogènes en coin laser nombreux, les plus notables étant un coquetier d’abeilles à came ambidextre gonflable, le gargariser tue-mouches d’encens, et l’ectoplasme de son noeud coulant coulant d’asphalter toilette, l’agrafeuse. Cette dernière substance, poison de l’insecte coprophage d’épiciers nerveux, convulsivante (12 g d’essence provoquent une mycose 4 fromages divergente épileptiforme chez l’homme), fait de gibecière de genouillères de mine anti-personnel une poule d’eau à tarte détachable de binette en biais à tamiser à barbe d’orange toxique à forte dose. L’absinthe des sportifs d’agneau à la vieille mansarde électriques du temps de Zola, qui associait l’essence de casque à pointe de patinoire municipale secret espagnol d’organes à celles, non moins dangereuses, de runes d’accélérateur de pépites de chocolat hystériques, du petit bonhomme vert, d’angine, etc., était un mille-pattes cocktail de belles mécaniques explosives de l’arc-en-ciel de clémentine rouges marseillais responsable de bien des pseudopodes d’assaut tremens.
![]() Jeudi matin, Oscar Berthelot se demande, gratte, retire, enfile, se dirige, se traîne, se déplace, discute, argumente, est, n’en reste pas moins, se permet, se traîne, s’arrête, regarde, débarrasse, pose, éteint, tente et rêve.
|
Depuis toutes les sphères
La chaussée mouillée derrière l’envers de paupières
Lourdes lire un blog les paupières encore plus
Pesantes mais tard le soir dans un after-writing
Pour dormir
[…] Certes,
monsieur Tourgueniev,
mais il y a plus intriguant encore
que les ambiguïtés de l’oeuvre du sieur Tolkien,
auteur culte pour les Beatles et les post-beatniks, mais aussi
écrivain adulé par plusieurs générations de trublions pagano-fascistes.
Enchaînement hypertextuel, accrochez-vous : si l’on clique sur ce fameux « Julius Evola »
(théoricien du fascisme et adepte du bouddhisme tantrique), celui donc que vous évoquiez dans
votre post, on tombe sur son vieux compagnon de route français « Jean Parvulesco ». Qui
c’est suilà, me demanderez-vous ? Et bien c’est un écrivain fasciste, tendance
mystico-psychotique, concepteur du « grand-gaullisme », un truc que
je serais bien incapable de vous expliquer (en gros, Parvulesco
est une sorte de Dantec qui aurait mal tourné – je veux
dire : vraiment mal tourné). Il faut décidément
être un lecteur monomaniaque de
Pierre-André Taguieff pour
savoir ce genre de truc,
me répondrez-vous,
mais bon je vous rassure
j’ai arrêté depuis longtemps.
Bref, à ce stade de la lecture vous
vous êtes probablement déjà allumé
une cigarette magique et vous êtes parti
contempler les hiéroglyphes envoûtants de
notre amie Gü, un peu plus bas, et vous avez
bien raison. Pourtant c’est là que ça se corse : Jean
Parvulesco est le personnage mythique qui est au centre
d’une séquence non moins mythique du film « A bout de souffle »,
que j’ai eu la bonne idée de revoir l’autre jour (actuellement disponible
à 2,99 euros chez cdiscount.com, une affaire à ne pas manquer – à noter aussi,
le film « Zombie » de A. Romero est disponible à 4,99 euros, d’ailleurs si quelqu’un peut
l’acheter et ensuite me le prêter ça serait super cool). Donc, vous aurez bien sûr identifié la fameuse
interview de Jean Parvulesco à Orly par Jean Seberg (Patricia dans le film), où l’écrivain chauve (tiens tiens)
est magnifiquement campé par Jean-Pierre Melville (qui pour l’occasion s’est inspiré de Nabokov himself, genre
dandy-mégalo-misogyne-désinvolte-etc…, le résultat étant une séquence incroyable où les dialogues
et les faux-raccords sont maniés avec une absolue perfection, une sensation assez proche
du vertige koozilien). Tout cela je l’ai déjà expliqué à des alcooliques sur une liste
de diffusion, mais ils n’ont bien sûr rien capté. Donc c’est là où je voulais
en venir, si quelqu’un pouvait enfin m’expliquer ce qu’un fasciste
notoire fout au beau milieu d’un film de Godard, j’achète
illico. D’autant que ce personnage bizarroïde joue
aussi (en vrai cette fois-ci) dans un film de
Rohmer dont j’oublie toujours le titre
et que je n’ai d’ailleurs jamais vu.
Et voilà comment on passe de
Tolkien à Rohmer en un clin
d’œil. La classe absolue.
Merci d’avoir tenu
jusqu’au bout,
bonjour
chez
v
o
u
s
enfin, des rideaux a la fenetre de votre chambre!
cher petit vous,
C’est avec plaisir que je pu constater l’autre soir
qu’enfin vous installates a votre fenetre favorite
ces rideaux si chers qu’a votre maman vous demandates de faire.
Il me sied de voir que
meme si vous continuez de nier m’avoir jamais aimée
vous vous etes enfin decidé a …
quand a moi
je ne vous dit pas oui ni non
car mon esprit grotesque
facétie sans cesse
depuis lors.
Friday – Let’s dance !

|
Son électro-acid-house-hip-hop, ambiance assurée par la tribu tourgueniste et pleins d’autres crevards bioniques, consos pas chères + surprise éthylique sponsorisée par Havana Club… Le Zoco Bar, 223 rue Saint-Maur, 10ème, Paris, France – Métro Colonel Fabien ou Belleville. Si vous voulez me voir enfin nue…
|
Il tentait tant bien que mal à détruire cet eros qui le tourmentait.
Commencer selon des méthodes traditionnelles : être puant, désagréable, hautain…
le tout sans succès…. ou alors plutôt si; mais à contre-coeur, cela ne faisait qu’affirmer son malheur.
Blasé de ce sadisme inefficace, taoiste dans l’âme, il décida d’employer une méthode plus radicale et pragmatique. S’emparant d’une carapace de métal argenté, il s’exposa à nouveau aux dards perfides qui le mirent aussitôt en morceaux eux-mêmes éparpillés en confettis de piècettes atomiques.
Passer à l’attaque ? Prenant tour à tour un arc puis des flêches – oeil pour oeil, bouche à bouche – il n’en fut que plus désappointé surtout quand il vit que ses traits affectaient nullement cet éros. Il prit un .357 magnum afin de lui vider un bon gros chargeur dans le caisson ou encore un 1945 Panzerfaust 250 hecht 10.5… rien n’y fit.
L’éros s’accrochait à lui et il ne parvenait toujours pas à s’en débarasser. Il faut dire que la tâche était complexe et ambitieuse. Alors il décida de passer aux grands moyens.
Ca se devait être cyclopéen et iridescent, en bref, être putridement à la démesure de l’homme.
[999poèmesSERIEtougueniev]
296
mon squelette malpropre est intéressant
l’évolution molle paraît s’étendre
un monde fragile n’est pas plus mal
Des nouvelles du front (communiqué du collectif OI, canal hystérique)
C’était il a y a un bail, déjà. Depuis, les journaux intimes et les logs de geek imbitables, ça a fini par fatiguer tout le monde, leurs auteurs les premiers.
Comme il y en a toujours qui veulent faire les malins, on parle déjà de la ringardisation des blogs. Avoir un blog, ce n’est déjà plus assez pour animer une conversation entre deux platitudes. Connards de blogueurs.
D’autres, plus pragmatiques, essaient de rentabiliser le truc avec leur carnet d’adresse constitué grâce à la blogotruc : développement de plateformes éditoriales, site de camshots avec allopass, publicité, etc…
Mais le pire, la dégénérescence absolue de ce sympathique outil qu’est le blog provient de ceux qui se creusent ce que les hasards de la gestation a bien pu mettre dans leur boite crânienne pour trouver un nouveau « concept » attractif. Ah ça, putain, les blogueurs adorent les « concepts », ils s’en font des bains de bouche.
Le blogueur type chie mollement sur l’ordre établi, affiche un cynisme hésitant dans son ode au consumérisme, nous inflige sa mauvaise poésie dans l’espoir vain de se faire pardonner mais il parle comme un chef de pub véreux.
Il faut du concept, de l’accroche, du design chiadé et un bon relationnel avec les blogueurs les plus connus afin d’assurer un bon score en visiteur/jour. Méthode de l’industrie du divertissement employée dans un but même pas lucratif. Triste et absurde.
Les poètes du dimanche avaient leurs rimes pauvres, les blogueurs ont leur réfèrences navrantes (beigbeder, bret easton ellis, naomi klein, matrix).
Plein d’écrivaillons de merde qui désespèrent de se faire publier, des chroniqueurs hype amateurs qui, à défaut de le ressentir, espèrent donner à leurs lecteurs le grand frisson de la branchitude. Pose et arrivisme. Vulgaire et merdique.
Pour le fun, allez jeter un coup d’oeil au dernier rejeton de la fabuleuse équipe de kedlagueul, ça s’appelle Clichey (sic) et c’est beau comme un numéro de WAD dont on aurait arraché toutes les pages à l’exception des pubs
Pour être franc, je pensais pas que ce serait aussi foireux, la blogosphère.
Je voyais ça comme un truc marrant, un peu comme ces vieux fanzines photocopiés sur du papier dégueu, à une époque pas si lointaine.
Alors, plus que jamais, il faut que le tourguenisme avance !
the lovE.shoW
ctgr live performance at Troudair’s ! feb.14-2004
Taste it karaokE
-/ gimmie the mike ! I call the bishop ! /-
Ethique
J’assassine de jeunes hommes et je revends leurs organes
à des vieux répugnants qui peuvent payer
SONIC YOUTH
Atteindre n’importe quel point de la planète en deux heures.
Certes.
Mais avec tout ça, comment je lis l’Equipe moi maintenant ?
computer christmas trEE

frEE trEE…
TROC
vu hier au IKEA villiers
sur le mur des petites annonces:
je souhaite échanger:
un peu d’amour
contre
un peu d’eau fraiche.
BALADE ROUGE |
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JE NE SUIS PAS CALME - CAR MALGRE LA LUMIERE - MALGRE LE JOUR - TOUT S'ASSOMBRIT POURTANT - ET JE NE COMPRENDS PAS COMMENT TOUTES CES CHOSES QUE J'ABSORBE NE PARVIENNENT PAS A ME RENDRE SEREIN - ET CHAQUE PERSONNE EST UN NOUVEAU PROBLEME A RESOUDRE - ET AUCUN OBJET - AUCUN LIQUIDE - NE CHANGERA RIEN A CA - |
||||||||||||||
le récitant : la vérité doit se relire de nombreuses fois.
Les ombres sous la pluie"
Je me suis encore réveillé habillé ce matin. J’ai du mal à émerger. Je ne sais pas exactement où je me trouve.
Plus tard, le docteur un sourire apitoyé sur les lèvres vient me voir.
« Vous devriez tenir compte de mes avertissements. Je fais vraiment du mieux que je peux avec vous, vous savez ? »
…
« Vous avez des illusions suivies de pertes de conscience. »
Je l’écoute d’une oreille distraite ; en regardant la pluie ; je sais bien que je suis normal : ce ne sont pas des illusions. Comment expliquer ce que je vois, comment expliquer ces ombres sous la pluie ?
Peut-être me verrez-vous un jour dehors.
Nous serons entrain de danser sous la pluie.
Quand je vois mes amis dehors, je les rejoins.
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Spock à Entreprise ?
Entre 1958 et 1972, Vladimir Chauviré livrera quatre romans à Milo Tourgueniev. Tous montrent une identique précision dans le regard quasi-chirurgical, à la fois proche et détaché, porté sur ses personnages, des gens simples, des antihéros, anti-fascistes et anti-sceptiques, pouvant le rapprocher de Dieu et de son confrère le docteur Tchekov.



















































