joker

lotus, ctgr - wuBlu

Depuis toi

il est toujours dix heures dix quelque part sur la planete.

Et d’ailleurs, j’y vais.

I want MORE



—- ma vie est un marécage —- vivre en deçà du réel —

— les surgissements du flux ne sauraient masquer son existence –

— il n’y a pas de vérité à atteindre si seulement le sens ///

– Vous avez demandé la Lune ?

Ne quittez pas je vous la passe…

de nos jours les loups aussi envoient des textos…

la preuve scientifique.

SPECIAL K



Love And Destroy

I’m so free I could lacerate,

rip the robes right off my chest.

I fly high above the Muscovites’ sky,

I’m going to rip, rip, I’ll never rest.

I’m going to meet you at midnight.

I’m not used to living alone,

I have to learn how to live or I’ll die.

she’s not so special

so look what you’ve done boy

now you wish she’d never

come back here again

enjoy hemoglobine

ben quoi, moi aussi je peux faire ma pouête…

« La seconde vague aurait pu m’emporter vers le large. Vers le fond.

J’ai vu le rivage et ses veaux s’éloigner, sans un regard. A nouveau les courants me happaient vers sa concavité lisse. Je n’ai pas prié pour qu’elle ne s’effondre.Elle m’a déposé sur le rivage. Pour une nouvelle tentative, comme un fœtus désarticulé et malade.Mais je ne veux pas. Je veux regarder ma peau bronzée, déployer mes pensées vers le miroir et les stopper net, dégoulinantes. Introduire la chute, quitter la crête et revivre le tumulte, lucide. »

non mais!

A truth is not hard to kill. A lie told well is immortal.

Any man willing to give up any part of his liberty for a false sense of safety deserves neither.

Erratumtumtum…

mmm…j’ai comme une petite faim moi…

je vais aller me faire cuire une bonne raclette, hein…

et pis après, une camomille et au lit.

non mais…

Minuit pile

Old par igor le 06 Jan 2004

« You got good taste »

Anarchisme

L’anarchisme est un mouvement d’idées et d’action qui, en rejetant toute contrainte extérieure à l’homme, se propose de reconstruire la vie en commun sur la base de la volonté individuelle autonome.

Bien que l’anarchisme militant ne se manifeste que vers la fin du XIXe siècle avec Kropotkine , Élisée Reclus et Malatesta, les lignes essentielles de la doctrine anarchiste se précisent dès la première moitié du siècle. La Révolution française institue un divorce radical entre l’État, qui repose sur les principes éternels de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, et la société qui est dominée par l’esclavage économique, l’inégalité sociale et la lutte des classes. Cette contradiction semble d’autant plus insupportable que la Révolution française proclame en même temps que l’individu est une fin en soi et que toutes les institutions politiques et sociales doivent servir à son plein et entier épanouissement. La liberté politique paraît illusoire, voire néfaste, à ceux qui, en vertu même de ces principes, subissent une servitude sociale et économique. La première réaction « antiétatiste » est sans doute la « conspiration des Égaux » dirigée par Gracchus Babeuf et visant à substituer à l’égalité politique l’« égalité réelle ». « Disparaissez, lit-on dans son Manifeste, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernement et de gouvernés. »

L’anarchisme en tant que doctrine philosophique appartient essentiellement à l’histoire de l’hégélianisme. La réalité objective étant pour Hegel issue de l’esprit, l’objet qui semble séparé du sujet finit par y retourner afin de constituer cette unité foncière que Hegel appelle l’Idée absolue. Or cet Esprit hégélien qui se réalise grâce à la prise de conscience des esprits finis, de transcendant qu’il était sans doute chez Hegel lui-même, devient pour une importante fraction de ses disciples l’esprit humain parvenu à la pleine conscience de soi-même. Une fois engagés sur la voie de l’immanence, ces jeunes hégéliens s’efforcent d’interpréter le monisme de Hegel dans un sens de plus en plus révolutionnaire. L’Esprit est arraché au clair-obscur prudent où son créateur avait voulu le maintenir ; il s’« humanise » progressivement. Devenu homme, c’est-à-dire être humain au sens général du mot dans le maître livre de L. Feuerbach, L’Essence du christianisme (1841), il se transforme en esprit humain dans la Critique pure de Bruno Bauer – doctrine contre laquelle Karl Marx se déchaîne dans La Sainte Famille – et finit par apparaître sous les traits surprenants du Moi original, du Moi « unique » dans l’ouvrage de Max Stirner, L’Unique et sa propriété (1845).

Cet effort d’interprétation s’accompagne de la ferme volonté de renforcer le monisme hégélien. Les jeunes hégéliens pourchassent tous les dualismes ou, pour parler en termes d’école, toutes les aliénations ; ils luttent contre l’aliénation religieuse, c’est-à-dire contre l’Église ; contre l’aliénation politique, c’est-à-dire contre l’État ; contre l’aliénation humaine enfin, c’est-à-dire contre l’humanisme qui, par les contraintes d’un collectivisme abstrait, menace d’étouffer l’originalité de l’individu. Le marxisme insiste sur la filiation qui relie Hegel, Feuerbach et Marx, c’est-à-dire sur une évolution philosophique qui, en partant de l’idéalisme absolu, passe par le matérialisme mécaniste pour aboutir au matérialisme historique et dialectique. Mais l’anarchisme, qui, en prêtant l’immanence à l’Esprit absolu de Hegel, aboutit à la souveraineté du Moi « unique » et part en guerre contre toutes les aliénations dont celui-ci est victime, dérive également de la philosophie hégélienne. La lignée qui va de Hegel à Stirner et à Bakounine n’est pas moins légitime que celle qui rattache Hegel à Marx.

L’exigence de justice totale étant le « principe affectif central de la sensibilité anarchiste » (E. Mounier), l’anarchisme, en dépit de ses outrances verbales d’inspiration athée, garde des résonances proprement religieuses, voire chrétiennes. Tout en se dressant contre le « mythe de la Providence », Proudhon maintient la transcendance sous la forme de la justice. En rappelant la célèbre recommandation de Jésus, « Rends à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », il insiste sur le caractère apolitique du christianisme. « L’enseignement de Jésus, affirme-t-il, est tout social, ni politique, ni théologique. » Max Stirner prétend de son côté qu’il conforme son attitude à celle de Jésus qui dépasse l’État en l’ignorant. Tolstoï enfin, le plus chrétien des anarchistes, constate que « la doctrine de Jésus donne la seule chance de salut possible pour échapper à l’anéantissement inévitable qui menace la vie personnelle ».

Ayant puisé à des sources fort diverses, l’anarchisme semble à première vue tissé de contradictions et déchiré en tendances et sous-tendances. Dans ce « chaos d’idées » (Sébastien Faure), le départ avait été fait vers 1900 entre l’anarchisme individualiste, dont les défenseurs se réclamaient de Stirner et de Proudhon, et l’anarchisme communiste, qui s’inspirait avant tout de l’enseignement de Bakounine et de son disciple Kropotkine.

1. Les différents aspects

La première tendance consistait à garantir la liberté individuelle par le maintien de la propriété privée ; la seconde, en revanche, soutenait que seule l’institution de la propriété collective permettait de réaliser la justice sociale, condition indispensable à l’épanouissement individuel. L’anarchisme subit ainsi une double tentation à laquelle il ne sait pas toujours résister, celle de l’individualisme libéral des économistes classiques et celle d’un collectivisme dépersonnalisant. L’évolution ultérieure, il est vrai, rend à l’anarchisme une certaine unité doctrinale. Alors que l’anarchisme individualiste, professé souvent par des déclassés, des « en-dehors », se replie de plus en plus sur lui-même et qu’il ne semble plus s’intéresser qu’à la liberté sexuelle, qu’un de ses chefs, Émile Armand, conçoit sous la forme de « pluralité amoureuse », l’anarchisme communiste, animé par Élisée Reclus, Jean Grave, Émile Pouget, Sébastien Faure et Enrico Malatesta, finit par représenter l’anarchisme authentique.

Ce dernier, après avoir inspiré le syndicalisme révolutionnaire d’avant 1914, le mouvement makhnoviste en Ukraine au lendemain de la révolution d’Octobre et l’action de la Fédération anarchiste ibérique pendant la guerre d’Espagne, fait encore partie ou, tout au moins, tente de continuer de faire partie du tableau idéologique de la fin du XXe siècle. Peut-être faudrait-il mentionner également la survivance d’un certain anarchisme chrétien dont l’idée-force est constituée par la « non-violence ». Quant à l’anarchisme littéraire tel qu’il se manifestait dans certaines revues de la fin du XIXe siècle, il appartient à la Belle Époque, dont il reflète l’individualisme exacerbé.

2. Conceptions politiques

Le contrat anarchiste

L’anarchisme répudiant toute idée d’autorité comme étant contraire à la notion de la liberté individuelle, il lui apparaît que l’ordre et la justice, dont il ne nie aucunement la nécessité pour la cité, doivent reposer sur un contrat librement conclu entre les intéressés. Les clauses d’un tel contrat, profitables à tous les contractants, sont observées tout aussi librement. Ce contrat anarchiste se situe à l’opposé du contrat social de Rousseau. Proudhon démontre, en effet, dans son Idée générale de la révolution au XIXe siècle, que le contrat de Rousseau, loin d’être social, est responsable de la tyrannie étatiste à laquelle aboutissent toutes les démocraties. Le contrat social de Rousseau ne concerne que le pouvoir politique ; il le renforce en lui donnant pour appui la souveraineté d’une volonté générale qui n’est d’ailleurs que celle d’une majorité opposée le plus souvent à la volonté particulière. Le contrat social, du fait qu’il néglige la vie sociale et économique, est un contrat sans contenu, un contrat qui autorise tout arbitraire et qui équivaut à une aliénation consciente et organisée. « C’est, en un mot, à l’aide d’une supercherie savante, la législation du chaos social, la consécration, basée sur la souveraineté du peuple, de la misère. Du reste, pas un mot du travail, ni de la propriété, ni des forces industrielles que l’objet du contrat social est d’organiser. Rousseau ne sait ce que c’est que l’économie. Son programme parle exclusivement de droits politiques, il ne reconnaît pas de droits économiques. » Le contrat tel que Proudhon l’envisage, loin d’être le résultat d’une abstraction politique, est issu de libres débats où les intéressés engagés ont fini par se mettre d’accord ; il est modifiable au cas où les intérêts subiraient des changements. Ce n’est pas un contrat unique, contraire par définition à la complexité et à l’hétérogénéité de la vie sociale, mais un ensemble illimité d’accords contractuels qui correspondent le plus possible aux mille nécessités de l’individu. Enfin, l’abandon de la liberté individuelle au profit du contrat n’est pas seulement provisoire, il est aussi partiel. Alors que Rousseau exige au nom du contrat social « l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté », Proudhon précise qu’en concluant un contrat chaque contractant doit recevoir au moins autant qu’il donne et qu’en dehors des obligations rigoureusement délimitées qui découlent des clauses du contrat il continue à jouir de sa pleine liberté et de sa souveraineté.

Le fédéralisme

La multiplicité des contrats se traduit par le fédéralisme, appelé à remplacer l’organisation étatique. Une infinité de contrats s’engendrant les uns les autres et s’équilibrant d’autant plus facilement qu’ils ne sont point immuables ni définitifs, soit sur le plan professionnel, soit sur le plan régional, soit encore sur le plan national et même international, voilà un édifice d’apparence chaotique et incohérente.

Mais, grâce au maintien à tous les échelons du principe de l’autonomie de la volonté individuelle, on doit aboutir à une union librement consentie dont la solidité est certainement supérieure à celle d’une union obtenue par la force. « Le principe appelé, selon moi, à régir la politique moderne, écrit Proudhon dans Fédération et Unité en Italie, n’est autre que le principe de fédération, corollaire de celui de la séparation des pouvoirs, lequel à son tour est la base universellement reconnue de tout gouvernement libre et régulier, à plus forte raison de toute institution républicaine, et a pour opposé le principe de l’agglomération des peuples et de la centralisation administrative. » Et Bakounine de prophétiser : « Quand les États auront disparu, l’unité vivante, féconde, bienfaisante, tant des régions que des nations, et de l’internationalité de tout le monde civilisé d’abord, puis de tous les peuples de la terre, par la voie de la libre fédération et de l’organisation de bas en haut, se développera dans toute sa majesté. »

L’antidémocratisme

Le fédéralisme anarchiste, c’est-à-dire la recherche perpétuellement renouvelée d’un équilibre entre des groupements distincts, implique le rejet absolu de toute forme de gouvernement à tendance synthétique et unitariste. D’où une hostilité déclarée à l’égard de la démocratie issue des principes de la Révolution française et, en particulier, à l’égard de tout jacobinisme. Stirner insiste sur l’aggravation de la servitude provoquée par le passage de l’Ancien Régime à la nation souveraine, fille de la Révolution française. Sous l’Ancien Régime, le pouvoir monarchique ne s’exerçait pas directement sur les sujets. C’est la corporation qui s’intercalait comme élément médiateur entre le roi et le peuple. L’homme dépendait d’abord d’un groupe social, en sorte que le prétendu « absolutisme » était en fait limité par d’innombrables pouvoirs secondaires. Mais du jour où la nation s’institua souveraine, le sujet entra en dépendance directe vis-à-vis du pouvoir. Le règne des privilèges de l’Ancien Régime se transforma en un règne du droit, contre lequel nul ne pouvait désormais s’insurger. Ainsi, l’esclavage extérieur de l’Ancien Régime est devenu un esclavage intérieur, c’est-à-dire un esclavage dont nous reconnaissons nous-mêmes la légitimité. Proudhon, de son côté, accuse la Révolution française d’avoir engendré la lutte des classes. Après l’abolition des castes, les anciens ordres hiérarchiques, qui avaient assuré l’organisation du travail, se sont dissous sans que de nouvelles structures soient venues les remplacer. Il en est résulté l’exploitation capitaliste qui ne semble laisser aux pauvres d’autre issue que la révolte. Dans le domaine politique, l’esprit monarchique combattu par la Révolution française a d’ailleurs été ressuscité par Robespierre, disciple de Rousseau. La journée du 31 mai 1793, date à laquelle Robespierre écrasa les Girondins, a mis fin à l’inspiration communaliste et fédéraliste de la Révolution. C’est à partir de ce moment que triomphent à nouveau les traditions autoritaires et étatistes de l’Ancien Régime. L’optique historique de Proudhon amène Bakounine à mettre en parallèle la lutte de Robespierre contre la Commune de 1793 et celle des autoritaires, des étatistes, contre ses propres conceptions fédératives à l’intérieur de la Ire Internationale.

L’abstentionnisme

Antidémocratique par essence, l’anarchisme se dresse avec vigueur contre l’illusion néfaste du suffrage universel. « Religion pour religion, écrit Proudhon dans La Justice, l’urne populaire est encore au-dessous de la sainte ampoule mérovingienne. Tout ce qu’elle a produit a été de changer la science en dégoût et le scepticisme en haine. » Le bulletin de vote souffre, en effet, aux yeux des doctrinaires anarchistes, d’un double vice. D’une part, il met les électeurs à un niveau qui est établi le plus souvent par le mensonge et la fourberie des politiciens ; d’autre part, il dépouille les électeurs de leur pouvoir, le système parlementaire reposant sur la délégation des pouvoirs consentie entre les mains des députés, et non pas sur la simple représentation d’une volonté dont les députés seraient chargés. Ainsi Émile Pouget, anarchiste et syndicaliste révolutionnaire, fait bien ressortir la différence entre le syndiqué, qui préserve son droit de contestation et l’électeur, qui y renonce. « L’individu, précise-t-il, est la cellule constitutive du syndicat. Seulement, il ne se produit pas pour le syndiqué le phénomène dépressif qui se manifeste dans les milieux démocratiques où, le suffrage universel étant en honneur, la tendance est à la compression et à la diminution de la personnalité humaine. Dans un milieu démocratique, l’électeur ne peut user de sa volonté que par un acte d’abdication : il est appelé à « donner » sa « voix » au candidat qu’il souhaite avoir pour « représentant ». L’adhésion au syndicat n’implique rien de semblable et le plus pointilleux n’y pourrait découvrir la moindre atteinte à la personnalité humaine ; après comme avant, autonome il était, autonome il reste. »

3. Conceptions sociales

L’associationnisme

Parmi les nombreuses utopies sociales qui s’inspirent de la ferme volonté de préserver la souveraineté absolue de l’individu, relevons d’abord l’associationnisme de Stirner. L’auteur de L’Unique et sa propriété établit une différence fondamentale entre la société telle qu’elle existe et l’« association » dont il prône l’avènement. La société se dresse face aux individus ; elle est située en dehors et au-dessus d’eux. Elle apparaît comme quelque chose de définitivement établi, de stable, voire de sclérosé. Abusant de sa souveraineté, fictive il est vrai, mais non moins réelle tant que les hommes ne se rendront pas compte qu’elle est pétrie de leurs mains, la société entrave, déforme et anéantit la volonté individuelle. L’association, en revanche, est la rencontre passagère, l’union instable et perpétuellement modifiée des individus, qui n’en perdent jamais le contrôle. L’association demeure soumise à la souveraineté des « Moi » ; sa durée est fonction des services qu’elle leur rend. Elle se dissout dès qu’elle devient inutile. Les rapports interpersonnels retrouvent ainsi un cadre qui leur est approprié. Dans la société, qui est une abstraction, les hommes éprouvent l’un pour l’autre un amour « humain », c’est-à-dire un amour qui n’a pas pour objet l’individu particulier, mais l’homme abstrait et normatif. Or cet amour, qui participe du caractère transcendant de la société, se transforme facilement en haine et justifie toutes les persécutions contre l’individu particulier qui ne consent pas à se confondre avec l’image qu’on se fait de l’homme en général. L’association, en revanche, repose sur l’amour « égoïste », c’est-à-dire sur un amour qui considère l’autre comme un objet de satisfaction égoïste, comme « une nourriture offerte aux passions du Moi ». La différence entre la société et l’association réside donc essentiellement dans un changement d’optique : la société telle que nous la connaissons est maintenue, mais interprétée d’une manière individualiste. L’associationnisme stirnérien, pure construction de l’esprit aux données exclusivement morales, a trouvé un écho complaisant auprès de certains anarchistes individualistes de la Belle Époque.

Le « mutuellisme »

Proudhon s’efforce d’inscrire la défense de l’autonomie individuelle dans le cadre de la réalité sociale elle-même. Or, pour ce faire, il lui faut lutter contre le pouvoir oppresseur et démoralisant du capital. Afin de l’évincer de la vie sociale et économique, il envisage la suppression du numéraire et la gratuité du crédit et de l’escompte. L’argent sera remplacé par des billets de crédit gagés sur des produits dont la valeur est fonction du travail qu’ils représentent, le crédit et l’escompte ne seront plus du ressort des banques capitalistes qui, par des intérêts élevés, prélèvent la part léonine du travail, mais confiés à une société mutuelle, c’est-à-dire réciproque, des producteurs. La Banque du peuple, fondée par Proudhon en 1848, repose ainsi sur un double principe : d’une part, la banque constitue son capital en émettant des actions qui seront souscrites par ses clients ; d’autre part, l’intérêt des sommes prêtées par la banque est réduit au taux strictement nécessaire pour couvrir les frais d’administration, c’est-à-dire 0,50 ou même 0,25 p. 100. Grâce à ce système, que Proudhon qualifie de mutuellisme, on pourra procéder à une sorte de « liquidation sociale », à savoir au rachat des terres par les fermiers et à la substitution de compagnies ouvrières aux industriels, sans qu’il faille recourir à une expropriation violente. Mais deux mois après avoir déposé les statuts constitutifs de cette institution appelée à fonder la liberté politique et industrielle, Proudhon est frappé d’une condamnation et contraint à l’abandon de son projet. Pourtant le mutuellisme proudhonien, sous son double aspect de l’échange et du crédit, aboutit par la suite, non seulement en France mais aussi en Angleterre et surtout aux États-Unis, à la création de coopératives et de sociétés de secours mutuel.

Le communisme

Alors que Proudhon, loin de condamner la propriété privée, soutient que la possession constitue la base même de la liberté individuelle, les anarchistes communistes suppriment la propriété en affirmant que, née de l’injustice, elle l’engendre à son tour. Or, le rétablissement de l’égalité économique et sociale sera obtenu non pas à la suite d’une intervention étatique quelconque, mais grâce à la spontanéité révolutionnaire. Surenchérissant sur les socialistes qui promettent « à chacun le produit intégral de son travail », les anarchistes communistes réclament « le droit à la vie, le droit à l’aisance, l’aisance pour tous ». Kropotkine, dans La Conquête du pain, appelle les non-possédants à l’expropriation violente. « Les paysans chasseront les grands propriétaires et déclareront leurs biens propriété commune, ils démoliront les usuriers, aboliront les hypothèques et proclameront leur indépendance absolue. » À l’opposé de Malthus, pour qui la population s’accroît bien plus vite que la production agricole, Kropotkine fait confiance à la science capable d’augmenter les ressources à l’infini. Le problème social se ramène donc en fin de compte à un simple problème de répartition Eu égard à l’abondance des biens, cette répartition se fera, non selon les capacités, mais selon les besoins de chacun. L’ère anarchiste aura pour devise : « Prenez ce qu’il vous faut. » Le travail, dont la durée quotidienne sera réduite à quatre ou cinq heures effectuées par tous les adultes de vingt à quarante-cinq ou cinquante ans, suffira pour assurer largement la vie matérielle de tous, étant donné qu’il sera « infiniment supérieur et autrement considérable que la production obtenue jusqu’à l’époque actuelle, sous l’aiguillon de l’esclavage, du servage et du salariat ».

4. Conceptions morales

La culture de soi-même

L’anarchisme ne cesse de provoquer des résonances irritées, l’exaltation frénétique de l’individu semblant, en effet, justifier la licence la plus effrénée. Or, tout au contraire, l’éthique anarchiste développe le sens de la responsabilité individuelle bien plus qu’elle ne prédispose à un relâchement moral où l’individu au lieu de s’affirmer finit par sombrer et disparaître. C’est parce qu’il est convaincu que l’émancipation personnelle ne pourra résulter que d’un travail de perfectionnement intérieur continuel que l’anarcho-syndicaliste d’avant 1914 attache un tel prix à la « culture de soi-même ».

La liberté

L’anarchisme s’efforce en outre d’inscrire l’autonomie personnelle dans un cadre social ; il est ainsi amené à rejeter toute liberté purement individuelle. Chacune des libertés individuelles se suffisant à elle-même et tirant son origine d’elle-même, la liberté de chacun ne peut, en effet, se manifester qu’en niant celle de tous les autres ; elle constitue la base de cette morale aristocratique du mépris qui ne laisse à l’homme d’autre issue qu’un individualisme forcené. Pour l’anarchisme, en revanche, la liberté de chacun se confond avec la liberté de tous. « Tout ce qui est humain dans l’homme, précise Bakounine, et, plus que toute autre chose, la liberté, est le produit d’un travail social, collectif. Être libre dans l’isolement absolu est une absurdité inventée par les théologiens et les métaphysiciens. » C’est pourquoi la solidarité est le chemin le plus sûr qui mène vers la liberté. La révolte anarchiste, loin d’opposer les hommes, les rapproche, puisque, d’un commun accord, ils luttent contre l’abstraction étatique qui les opprime tous en empêchant le fonctionnement normal de la société. « La loi de la solidarité sociale est la première loi humaine, précise encore Bakounine, la liberté est la seconde loi. Ces deux lois s’interpénètrent et, étant inséparables, elles constituent l’essence de l’humanité. Ainsi, la liberté n’est pas la négation de la solidarité ; au contraire, elle en est le développement et, pour ainsi dire, l’humanisation. »

Socialisme et anarchisme

Le socialisme et l’anarchisme se rencontrent dans une hostilité commune à l’égard de l’État ; tous deux en réclament la disparition. La différence ne porte que sur la manière de l’envisager. Engels, dans un passage de L’Anti-Dühring cité par Lénine dans L’État et la Révolution, la situe dans une perspective historique : « Le prolétariat s’empare du pouvoir d’État et transforme les moyens de production d’abord en propriété d’État. Mais, par là, il se supprime lui-même en tant que prolétariat, il supprime toutes les différences de classe et oppositions de classe, et également l’État en tant qu’État […]. Le gouvernement des personnes fait place à l’administration des choses et à la direction des opérations de production, l’État n’est pas « aboli », il « s’éteint ».

Selon la doctrine marxiste, le dépérissement de l’État ne se produit donc pas du jour au lendemain. Lorsque le prolétariat aura pris le pouvoir, lorsqu’il se sera emparé de l’appareil étatique, il lui faudra d’abord s’en servir afin de briser définitivement la puissance de ses ennemis. L’État continuera à exercer un pouvoir d’oppression, mais ce sera au bénéfice exclusif du prolétariat. Le chemin vers la société communiste sans État passe par la dictature du prolétariat. L’anarchisme, en revanche, ne cherche pas à surmonter l’antinomie entre l’État et la société. À la conquête de l’État il préfère le rejet total d’un pouvoir qu’il estime étranger à l’essence véritable de l’homme, au dépérissement progressif de l’État sa disparition brutale et immédiate. Inférieur au socialisme scientifique en ce qui concerne l’efficacité politique, l’anarchisme, en vertu même de ce sens de l’homme qui l’anime, peut se prévaloir à son égard d’un certain droit de contestation. Max Stirner s’élève contre tout collectivisme : l’État libéral a laissé à l’individu un dernier domaine où se réfugier, la propriété privée ; or voici que le communisme le réclame pour la société ; désormais la sacro-sainte société possède tout, l’individu ne possède plus rien ; le communisme est le règne de la « gueuserie universelle ». Proudhon accuse le système communiste de provoquer « la déchéance de la personnalité au nom de la société », de ressembler au « despotisme oriental », à « l’autocratie des Césars », et de réaliser pour son compte, étant une sorte de « religion nouvelle », « l’absolutisme de droit divin ». Dès 1866, Bakounine prévoit que l’État despotique mis en place par le communisme d’État fera naître « une classe exploitante de privilégiés : la bureaucratie ».

Si l’anarchisme en tant que mouvement social s’est quasi éteint après la Seconde Guerre mondiale, ce sont surtout ces avertissements lancés au XIXe siècle, matérialisés par les errements des démocraties populaires et du communisme, qui ont permis aux idées anarchistes de conserver une certaine pérennité. Le fédéralisme, l’ordre pluraliste, l’organisation de bas en haut pourraient s’inscrire dans la recherche de cadres sociaux et économiques favorables à la dynamique du groupe et la non-directivité.

Old par igor le 07 Jan 2004

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Old par Gu. le 18 Août 2004

Old par igor le 06 Jan 2004

Perdu d’avance (…)

Old par Gu. le 05 Mar 2004

Après une longue réflexion

Après une longue réflexion, je me suis dit qu’il était bon pour ton moral que je participe à la restauration de ta confiance en toi.

Tu es désirable et les années que tu as traversées ont été un sombre gâchis de ce point de vue.

Ceci est une sorte de déclaration qui ne dit pas son nom ; c’est ce que je peux faire de mieux à l’instant et le prétexte de t’aider à reconstruire ta confiance en toi est le catalyseur de mon mouvement.

Mon désir s’est forgé petit à petit, au fur et mesure de tes confidences ; le fait d’écouter, de ne pas avoir à parler, permet d’observer et de réfléchir. Tu m’as séduit durant les rares, brefs et précieux moments pendant lesquels tu désarmes, lorsque ton indéfectible volonté cède le pas à tes sentiments : j’apercevais un instant, derrière la forteresse de ton exigence et de ta prestance, défendue par brillant esprit et une parfaite maîtrise de soi, une faible flamme qui avait d’être besoin protégée.

Je suis navré du média que j’utilise mais mon courage a des limites que je ne puis encore franchir.

Je sais aussi que ce n’est pas vraiment le moment, certainement trop tôt.

Mais au final, je suppose que c’est agréable de se voir courtiser, même si par ailleurs en écrivant ces quelques lignes je me rends bien compte que je te donne un sujet de (douces ?) préoccupations de plus.



[…] Certes,

monsieur Tourgueniev,

mais il y a plus intriguant encore

que les ambiguïtés de l’oeuvre du sieur Tolkien,

auteur culte pour les Beatles et les post-beatniks, mais aussi

écrivain adulé par plusieurs générations de trublions pagano-fascistes.

Enchaînement hypertextuel, accrochez-vous : si l’on clique sur ce fameux « Julius Evola »

(théoricien du fascisme et adepte du bouddhisme tantrique), celui donc que vous évoquiez dans

votre post, on tombe sur son vieux compagnon de route français « Jean Parvulesco ». Qui

c’est suilà, me demanderez-vous ? Et bien c’est un écrivain fasciste, tendance

mystico-psychotique, concepteur du « grand-gaullisme », un truc que

je serais bien incapable de vous expliquer (en gros, Parvulesco

est une sorte de Dantec qui aurait mal tourné – je veux

dire : vraiment mal tourné). Il faut décidément

être un lecteur monomaniaque de

Pierre-André Taguieff pour

savoir ce genre de truc,

me répondrez-vous,

mais bon je vous rassure

j’ai arrêté depuis longtemps.

Bref, à ce stade de la lecture vous

vous êtes probablement déjà allumé

une cigarette magique et vous êtes parti

contempler les hiéroglyphes envoûtants de

notre amie Gü, un peu plus bas, et vous avez

bien raison. Pourtant c’est là que ça se corse : Jean

Parvulesco est le personnage mythique qui est au centre

d’une séquence non moins mythique du film « A bout de souffle »,

que j’ai eu la bonne idée de revoir l’autre jour (actuellement disponible

à 2,99 euros chez cdiscount.com, une affaire à ne pas manquer – à noter aussi,

le film « Zombie » de A. Romero est disponible à 4,99 euros, d’ailleurs si quelqu’un peut

l’acheter et ensuite me le prêter ça serait super cool). Donc, vous aurez bien sûr identifié la fameuse

interview de Jean Parvulesco à Orly par Jean Seberg (Patricia dans le film), où l’écrivain chauve (tiens tiens)

est magnifiquement campé par Jean-Pierre Melville (qui pour l’occasion s’est inspiré de Nabokov himself, genre

dandy-mégalo-misogyne-désinvolte-etc…, le résultat étant une séquence incroyable où les dialogues

et les faux-raccords sont maniés avec une absolue perfection, une sensation assez proche

du vertige koozilien). Tout cela je l’ai déjà expliqué à des alcooliques sur une liste

de diffusion, mais ils n’ont bien sûr rien capté. Donc c’est là où je voulais

en venir, si quelqu’un pouvait enfin m’expliquer ce qu’un fasciste

notoire fout au beau milieu d’un film de Godard, j’achète

illico. D’autant que ce personnage bizarroïde joue

aussi (en vrai cette fois-ci) dans un film de

Rohmer dont j’oublie toujours le titre

et que je n’ai d’ailleurs jamais vu.

Et voilà comment on passe de

Tolkien à Rohmer en un clin

d’œil. La classe absolue.

Merci d’avoir tenu

jusqu’au bout,

bonjour

chez

v

o

u

s


la dernière fille avant la guerre

En règle générale, c’est celui qui dit qui y est.

Tourgueniev ce héros – deux ans plus tard

mi-nuit : en ce moment, on boit au sommet de l’arche de la d. et on se frotte les cuisses etc… rapport à la première journée de célébration de l’anniversaire de Tourguy remarquablement organisée par Agnes b. et Charleston Parva (welcome back). Demain, sans doute palais de tok et pop’in si l’organisation des artistes séminaristes peut se faire comme prévue. pour en savoir plus : contact@palaisdetokyo.com. Mot de passe si nécessaire : « Tourgueniev.com c’était mieux avant ! ». A ce soir.

Old par igor le 02 Mar 2004

oh boy

J’ai mis le dauphin

dans l’armoire

mais mets y aussi

tout ce dont

tu n’as plus envie:

ton dico décati…

tes petits draps brodés

ta mine de crayon maché

ta perruque dorée…

Et surtout, n’oublies pas de …

Araignée du matin, piqure mortelle

araignée du soir, piqure mortelle aussi

Old par -- Zan le 05 Sep 2004

C'est alors que Tara commença à gémir sous les coups de boutoir de son assaillant, cet homme mystérieux qu'elle venait tout juste de rencontrer dans le parking souterrain d'Auchan à Bobigny. ''Oh oui, fesse moi comme la petite salope d'anarchiste de droite que je suis'' lui lâcha-t-elle, entre deux spasmes, la gorge révulsée, ses cheveux blonds maculés d'huile de moteur. ''Petite pute de bourgeoise socialo-plurielle'' grommela l'inconnu, redoublant d'effort sous les invectives politiques post-électorales de Tara, qui ne s'en laissait plus compter niveau réformes

Old par Nicolai le 29 Mar 2004

Old par -- Zan le 17 Déc 2004

°°°o

Old par Gu. le 12 Nov 2004

Old par Gu. le 31 Août 2004

Je suis sa poupée(-stroy) d’amouuuuuuuuur !

Ambition : me marier, avoir des gosses et regarder les feuilletons toute la journée !

C’est ennuyeux, hein ?

Désolée, je n’ai pas grand-chose d’autre.

Envie de vivre : L’essentiel, c’est le saut dans l’inconnue.

Je ne baisse jamais les yeux !

Dix ans après, certaines images me hantent toujours.

Tu te coupes un peu du monde, personne ne te comprend vraiment, prendre une arme à feu et sauter par la fenêtre du neuvième étage : aujourd’hui, on peut choisir de s’échapper.

Une fille disparaît chaque semaine.

Old par SiStroy le 03 Mar 2004

Presque minuit pile

Je suis un fou de Dieu

Camille (5 ans) devant Jacko à la tv :

– Maman, la dame elle ézisqute ???

Il avait vécu cette histoire comme il aimait boire ses cafés,

Noire comme le diable, et douce comme un baiser.

Old par To le 30 Nov 2004

Some are born to sweet delight

Some are born to the endless night

Old par To le 11 Avr 2004

le récitant : rien ne vient…

Old par igor le 23 Mar 2004

51 of 265

« A demonstrator holds aloft a sign reading ‘We were all on this train’ as Spaniards took to the streets to demonstrate in Madrid’s Puerta del Sol, March 12, 2004. »

La nuit

tous les poissons chats

Old par -- Zan le 06 Sep 2004

joker

lotus, ctgr - wuHat

(…)

Le récitant ce héros…

Old par Gu. le 13 Nov 2004

La rue profonde



« A deux, on n’est jamais perdu. Même au plus fort de la discorde, l’un est à l’autre cette rive aimée ou détestée dont on se rapproche ou dont on s’éloigne, mais qui crée une valeur positive de bonheur. » (Paul Gadenne)

Old par JLB le 11 Sep 2004

[copyleft_attitude]

L.A.L.

Old par LiLi le 01 Déc 2004


Non… c’est pas ça.

Old par To le 21 Mai 2004


In The Mouth Of Madness

Old par igor le 22 Mar 2004

Old par Gu. le 30 Sep 2004

VA CREVER IGOR !

Under the flag

Young man, go out

And take what’s yours, don’t doubt

There’s strength in numbers, walk on

Defend the meek, headstrong


Now the story’s become a bore

I don’t want to hear it anymore

It’s by no means an immaculate conception


Too many bodies lying around

Pushing daisies out the ground

And the church is cashing in on resurrection


Well I tried so hard to please you

‘Cos I know that you crave blood


Consumer credit carnivores

And now the masses have been fed

Suck the offal from the dead

Now the joker’s here to pick the sores


Under the flag

Under the flag boy

Under what flag ?

(fad gadget – under the flag II)

 » Vous savez ce qu’est le bonheur, Madame ? Ces périodes de la vie, propres souvent à la jeunesse, mais pas toujours, où l’on a foi en soi sans se prendre pour un autre que soi, où l’on espère que dans un an, dans deux ans, on sera enfin comblé, c’est-à-dire abouti, on auira ce qu’on veiut, on sera une fois pour toutes ce qu’on souhaite, et on le demeurera ; pour l’instant on souffre, on est un peu moins ou un peu plus que soi, mais dans dix ans on y sera, là où il faut : c’est cette petite souffrance, le bonheur « . Pierre Michon

ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit

Old par igor le 14 Jan 2004

Mi-nuit contre l’homme pieuvre

donc : le festival se prolonge…

ce soir ici

demain 3ème étage de la tour eiffel,

dimanche ici et

lundi là pour l’apothéose finale.

Old par igor le 04 Mar 2004

Impressionnisme molletonné

Old par ... le 29 Déc 2004

Cars&Girls issue:





De nos jours, rien ne remplace la chaleur d’un foyer uni…

Vs

Move to quarantine directory

je préfère les émotifs cons

aux smileys

Old par -- Zan le 29 Nov 2004

joker

lotus, ctgr - wuPhant

I am innocent !


Happy World

happy world

La fin des haricots

Parfois du haut de mes yeux j’aperçois mes mains et il me semble qu’elles ne sont pas miennes. Un doute alors s’immisce et du coin de l’oeil j’observe le bras puis le torse, les jambes : suis-je bien moi là-dedans ? Ce corps chétif, obscène, est-ce bien le mien ? Il me faut bouger le pouce, remuer le pied pour comprendre que décidément oui, c’est bien moi qui ai pensé ces mouvements.

Vient la déception, la triste prise de conscience : ce corps est bien le mien.

Mon amour

—-

tes désirs sont désordre

Old par -- Zan le 22 Sep 2004

||d’un||écran||à||l’autre||





SIRTAKI !!!!

Old par igor le 12 Avr 2004

Old par To le 07 Juin 2004

Déclinaison -II

____________

i know a girl whose eyes are grenadine

i wonder how she stares at her burning screen

cos mine are sand-oiled, cracking when rolling

down the dune of blogs of mirrors of me

____________

and everybody



the freak : I like my mOnster cause’ he is nice as me!

Old par Gu. le 05 Avr 2004

cinq heures pile

5 heures du mat’ j’ai des frissons / Je claque des dents et je monte le son / Seul dans mon lit Dans mes draps bleus froissés / C’est l’insomnie / Sommeil cassé / Je perd la tête / Mes cigarettes sont toutes fumées / dans le cendrier / C’est plein de Kleenex et de bouteilles vides / J’suis tout seul, tout seul, tout seul / Pendant qu’Boulogne se désespère / J’ai d’quoi m’remplir un dernier verre.Clac !fait le verre en tombant sur le lino / J’m’coupe la main en ramassant les morceaux / Je stérilise, les murs qui dansent / L’alcool ça grise et ça commence.. …sur les moutons, sur le parquet…

KILLIN’FOR CELEBRITY

Minuit pile

Old par igor le 08 Jan 2004


Old par -- Zan le 06 Oct 2004

Les tourguenistes de tout poêle vous souhaitent un joyeux noël





demain j’arrête ?

une autre idée de l'infini

Pause matérialiste


Old par -- Zan le 23 Nov 2004

"Everybody freeze, this is a rubbery"

La toile qui figurait ici, intitulée « Fin d’été tourgueniste », acrylique sur toile 50×30,

a été dérobée en mai 2003 lors d’une opération parfaitement huilée qui a surpris

tout à la fois le firewall et l’administrateur réseau. Cette pièce, estimée à plusieurs

millions d’euros, est activement recherchée. Une colossale récompense est proposée

à celui ou celle qui pourra donner un indice quelconque sur l’identité des cambrioleurs.

Il est vivement déploré que cette oeuvre n’ait pas fait l’objet d’une mise à disposition

en ligne, permettant au public de l’admirer, fût-ce ailleurs que dans un environnement

molletonné. Si ses ravisseurs nous lisent, qu’ils songent à l’édification de leurs

contemporains et n’hésitent pas à faire transiter cette pièce sur les réseaux.

D’avance merci.

Old par ... le 29 Déc 2004

Minuit pile

Igor Tourgueniev tourne un film de guerre avec de vraies armes de destruction massive mais sans le dire aux acteurs pour que ça fasse plus « vrai » un peu à la manière de Ozu ou de Lafesse. Le résultat dépasse toutes ses espérances et la critique est unanimement tuée sur le coup. Igor Tourgueniev repart donc pour la Chine afin de relancer la réduction des pieds et, donc, c’est cool.

Old par igor le 11 Fév 2004

Alors on peut envoyer la flute.

le récitant : voila, alors ça, c’est moi.

Old par igor le 01 Mar 2004

HOMMAGE A PETER USTINOV

Old par To le 29 Mar 2004

péril sur toi chevalier !
inserer
le Graal
ici
Old par igor le 26 Mar 2004

4 infO, pOlaGü. burned, died, & its ashes flew in the cOsmOs Of www

Old par Gu. le 18 Sep 2004

Minuit pile

Old par igor le 11 Jan 2004

relax…

 » la démocratie / a été épouvantable. Un assassinat massif, qui a tué indistinctement. Epouvantable, épouvantable« 

Old par felix le 31 Mar 2004

le récitant : enfin un sondage qui nous concerne en vrai.

Old par igor le 10 Jan 2004

Aquarium ce héros

« Popeye » is not caused by the size air bubbles that typical airstones produce. Gü bubble disease, the disease that has been suggested to you as a cause, is usually produced by air being taken up on the intake side of a pump, then churned up by the pump (which creates extremely tiny bubbles, and then spit out into the tank. Bubbles taken up on the out-take side or airstones do not usually produce bubbles small enough to cause the disease. In fact, in all my years, I have yet to see a case of Gü bubble disease not cause by air being pulled in on the intake side.

Also, with Gü bubble disease, you can usually see symptoms in other areas of the body as well, like under some scales or in the skin of the fins.

Your problem is more likely associated with a bacterial infection. This is often caused by an injury. The fish scrapes the eye (which is usually not seen by the aquarist) and later, sometimes weeks, the eye becomes infected. Sometimes the injury comes from being chased around the tank.

The bacterial infection can also be passed from fish to fish but this is less likely than the last scenario.

I have, ONCE, seen a case where a very large fish was caught up in a net to be moved and as he struggled in the net violently, an air bubble did get up into the eye. You could actually see the bubble in there. However, the eye never became infected and the air bubble cleared out on it’s own.

I just thought I would help out with this problem as we do an extreme amount of fish medicine here (like most public aquariums). And unlike most hobbyist, we have the ability to get necropsy feedback from a lab. (By the way, our on-exhibit mortality is virtually nil, but we do experience some mortality on new shipments in the first couple of weeks.)

En écrivant ces quelques lignes…

Je ne sais pas encore à quoi ma tendre.

Il est clair qu’après quelques verres de champagnes,

les idées se font moins cohérentes – ce mot me peine

c’est dire que les mots ne viennent pas avec la même force que dictés

par un organisme empli de lucidités ou de crudités.

(spéciale dédicace à nos mamies vegans)

Old par To le 18 Août 2004

Blind pilots

toutes ces dents lexicales se referment sur mes doigts éteints

variante


21 mai 2004 – rapport n°2 — 5 occurences correspondent aux critères –

Old par -- Zan le 21 Mai 2004

KRUG

whitEmOrningsnOwfloOr (…)

Old par Gu. le 19 Fév 2004




un petit message d’amour pour ma valentine même si elle me trouve un peu cruche comme amoureux et que moi je fais ce que je peux pour lui plaire surtout quand on est tout nus et même si elle pense que je pense que c’est elle qui est cruche alors que non en fait je passe mon temps à être admiratif de son esprit.

Old par igor le 14 Fév 2004

Pendant ce temps là chez les Mogos…

Alors voilà. Le sang qui coule de la plaie on sait très bien où il va. Il tombe par terre et ça donne les Erynnies. Le sperme aussi, on sait. Il macère pas mal de temps dans la mer, et à force de se mélanger à l’écume il engendre Aphrodite. Ok. Mais est-ce que quelqu’un peut m’expliquer où sont passées les couilles d’Ouranos une fois que Cronos les a tranchées, hein? Parce que c’est bien gentil cette affaire, mais des couilles de dieu, a fiortiori fondateur, ça disparait pas comme ça putain de merde.

Hésiode m’a tuer. Et puis de toute façon j’ai passé l’âge de jouer au micro-ondes. N’empèche. Je peux même pas concocter une tarte aux pommes pour faire diversion on va encore me dire que ma maïtéite aigue nuit aux avancées féministes. Pourtant (sans point et toc) se renseigner sur le destin des testicules nécrosées d’Ouranos c’est quand même un peu s’intéresser aux bienfaits de la castration antique, même si la chair est lasse à force d’avoir macérée dans l’Etant, non?

Non.

M’en fouts j’ai mis des coussins en forme de fleur partout et de l’encens cannelle orange :|

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