
faste semaine.
…
marre d’être un ange
je jette ces plumes qui me font tousser
et je repense à nos baisers
à ton cou et tes cuisses autour de moi
insomnie encore mais si douce
pour une fois mais quand même
marre d’être un ange
…
How to belong to Tour-gueule-nism…

Jeudi avec Louis et Jean on renonce devant la queue du Pulp
Mais on veut boire quand même et il est tard alors on va
Au O’Sullivan juste pas loin là ils trouvent des anglaises
Et moi je trouve les toilettes et une pinte, là :
Le mec en rouge : Ca fait plaisir de croiser un goth.
![]() En novembre 1980 , Paul Riggs , scientifique réputé , professeur de généalogie à l’université de Californie , esbaudit l’Amérique en affirmant preuve à l’appui , que les grands-oncles du candidat à la Maison Blanche , Ronald Reagan , se sont dévorés entre eux . Après avoir assuré qu’il n’était pas démocrate mais républicain , preuve de son impartialité , il publia les preuves de l’affreux forfait . Deux oncles maternels , tonton Daniel et tonton Charlie , ont « bouffé » tonton Alexandre . Les trois frères Blue s’étaient réfugiés dans une grotte des montagnes rocheuses du Colorado pendant une tempête de neige interminable . Ils avaient si faim que lorsque , au bout de deux semaines , Alexandre , blessé , décéda , ses deux frères décidèrent de le consommer . Par petits morceaux , précise le jugement de la cour de Denver retrouvé par Riggs . Les deux frères furent acquittés , la cour estimant qu’ils ont agi dans l’état de dérangement mental provoqué par la faim . Après la divulgation du document , Reagan rassura l’Amérique en déclarant à la télévision :
» Pas de panique , le cannibalisme n’est pas héréditaire « . |
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l’insuffisance de plusieurs traumatismes conclut la conscience
l’évanouissement est lié à la libido
le fonctionnement des accidents a connu des aventures hormonales
aujourd’hui je peins
demain j’explose
comme kronstruc’
je vous aime
moi non plus…
donc : le festival se prolonge…
ce soir ici
demain 3ème étage de la tour eiffel,
dimanche ici et
lundi là pour l’apothéose finale.
stop watching OUTside, be IN!

Because the blue of the sky
disappeared for an unspecified duration,
we advise you a solution of replacement:
change the window by which you look at
and find blue INside INternet wINdow
oui, c’est l’été, et je suis bien contente de m’être dispersée..
I’m so sad Russ…I’m alone now…
Yolande, c’est ma gardienne d’immeuble. La croix autour du coup,
elle est souvent habillée d’une simple robe à fleurs mauve avec un bidon
de st-Marc sous le bras et d’un balais pour chasser les intrus pendant que
son petit chien aboie sur les inconnus.
Yolande est croyante, et très pratiquante. Mais elle est aussi très bornée,
et désagréable. C’est pourquoi on l’appelle la con-cierge. Et quand elle part
à la messe, elle affiche un petit panneau sur lequel il est écrit :
« Le christ est dans l’escalier ».
« – Kof ! Kof ! Kof ! houla elle sont drôlement relevées ces fourmis rouges ! »
« Je voulus crier encore…… mais je ravalai mon cri au fond de ma gorge, par peur du silence encore plus lugubre qui suivrait…… »
DOGRA MAGRA
Kyûsaku YUMENO
un entonnoir sait seul canaliser le façonnage du flux
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sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings sweet dre4ms darlings
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La Victoire du moment le plus jouissif revient donc aux Wampas, puisque Didier a déclaré :
« Les Wampas n’aiment pas Kyo et la variété pourrie » avant d’interpréter « Manu Chao ».
Moi je pensais que, comme tout le monde, j’allais écrire un roman inoubliable. Aujourd’hui je me dis que ça n’est sans doute pas mon truc (à supposer que j’aie un truc). De là à renoncer à raconter des histoires… mais écrire un roman, je crois que ça ne serait pas… comment dire, juste. C’est la nuit, elle est loin et elle me manque. |

frEE trEE…
Ceci à titre de rappel solennel au moment où l’Histoire semble prendre un virage bouleversant.
Jamais, amis, l’amitié franco-russe ne saurait souffrir une quelconque altération.
Jamais la noblesse d’âme et d’esprit que je représente pour notre beau pays ne saurait se passer de son homologue.
Jamais, de l’Atlantique à l’Oural, le très noble Tourguenisme ne cessera d’avancer.
Tourgueniev est mort, vive Tourgueniev !
« L’Etat, c’est toi. »
Nos yeux brûlent alors il faut arrêter.
Quand ta bouche se fait douce
Quand ton corps se fait dur
Quand le ciel de tes yeux
D’un seul coup n’est plus pûr
Quand tes mains voudraient bien
Quand tes doigts n’osent pas
Quand ta pudeur dit non
D’ une toute petite voix
Il faudrait toujours avoir quelque chose à dire
Non
{…}
J’ai des pieds de tigre
fantastiques
avec
j’amortis les chocs
je reste de glace
je saute
les étages
je réconcilie les amoureux
et je joue du banjo
en regardant la rivière s’en aller

Craché par Aïna et par Gü.
Eus-je été sur un autre blog que j’aurais certainement sorti une artillerie rotative de poids, ou quelque nerveux outil tranchant et motorisé, mais ce blog-ci étant molletonné, à défaut d’être en kevlar, je me suis contenté de hausser les épaules – la normale et la mutante – et suis retourné travailler à la gestation d’une personne morale.
Encore trop de champignons
je tombe sans arrêt
en courant parmi les arbres
comme un possedé
c’est tellement humide
on devrait tout bruler

depuis quelque temps
je ne saurais poster
sans me mettre a avoir
des idées saugrenues.
allez savoir pourquoi
j’ai le desir fréquent
de tartiner tout bonnement
mon ordinateur de…

… quelque chose de mou
souple et fondant
avec un fort accent.
– Fini les retraits à la banque Amor…
– T’es dans le rouge ?
– Non. Me suis fait bouffer ma carte par un automate …
Assis autour d’une table sous les spots qui dégageaient une chaleur bien
moins artificielle que les sourires qui s’échangeaient entre eux, ils discutaient
en prenant des inspirations biens profondes ou des expirations concernées. Chacun
y allait de son petit commentaire : qui baise avec qui, l’un sur le Palace,
l’autre sur la növo, l’une sur le punk, l’autre sur Warhol… et tous se délectaient
de l’excellence de la soirée, name-droppant, private-jokant,
donnant un air vicié et suffisant à leurs propos périmés, anagrammes de Prosper Merimée, deux litres de Sancerre et un camembert bien fait.
(LES PORTES DE LA MORT)
le morts s’y rendent en bus. dans l’ancien temps, il y avait une charette, cette charette était tirée par une chèvre géante unicorne, et conduite par un cyclope débile, lui-même dirigé par un nain méchant qui le cornaquait avec des piques extrèmement pointues et lui hurlait des ordres directement à l’oreille ; mais les temps changent.
maintenant, un vieux bus pourri a remplacé la charette grinçante. l’étrange couple de conducteur est toujours là, lui, mais il y a un petit changement. maintenant, la cyclope est relié à la console du bus au moyens de cables électriques : un qui part du centre de son oeil, un autre de la base de sa nuque, un troisième de son plexus, un dernier de son coeur ; le nain, lui, est également relié par des fils au cyclope débile. il porte un casque qui recouvre ses oreilles massives et poilues, du casque partent deux fils, un de chaque écouteur, et ses fils vont se planter dans les tempes. là où ils traversent les poils raides et la peau, il y a une petite croute de sang séché.
l’intérieur de bus pue. il pue le vieux, la crasse, le pet, le vestiaire, le parfum de vieille, un mélange de tout ça. les vitres sont opaques de poussière. le nain n’a pas que ça à foutre, de le nettoyer, et de toute façon ceux qui l’empruntent ne l’empruntent qu’une fois, même si le voyage est un peu long.
le bus stoppe devant la placette devant l’église. lentement, les gens se mettent en branle, trop fatigués et trop angoissés pour être surpris. ils jettent à peine un regard éteint au cyclope inexpressif. le nain les toise, affiche un air lubrique quand passent les filles qu’il juge baisables, pour le reste il n’a que mépris.
il hésite à se palucher, finalement ça sera pour plus tard.
le bus est rempli. les presque soixante dix personnes ont trouvé une place. le bus se met en route, à l’intérieur personne ne parle. il n’y a pas de musique. quelques-uns regardent défiler le paysage.
(LE PAYSAGE)
pas grand monde ne regarde à travers les vitres sales du bus. tous les passagers sont moroses, livrés à leurs pensées. ils ressassent, avec hargne et tristesse, ce qui les a conduit là ; souvent, d’ailleurs, ils ne sont pas responsables de grand chose, et c’est aussi cette impuissance qui les ronge, tous.
dehors, un paysage de plus en plus monotone défile à vitesse régulière. à quatre vingt kilomètres heure.
d’abord la ville, de plus en plus grise. des immeubles de plus en plus vétustes, des banlieues de plus en plus tristes, pendant des kilomètres. et puis des maisons isolées, séparées les unes des autres par des landes sèches. les maisons semblent inhabitées, ou alors squattées. personne. il n’y avait personne dans les rues de la ville, il n’y a personne dans l’obscurité des maisons, personne dans l’obscurité de la lande.
et le bus roule un moment, un long moment. d’autres paysages, plus bizarres, se succèdent.
voici les resultats
(joie d’une porte ouverte)
A l’aube, dans la rue du conventionnel, les corbeaux résonnent.

Love And Destroy
I’m so free I could lacerate,
rip the robes right off my chest.
I fly high above the Muscovites’ sky,
I’m going to rip, rip, I’ll never rest.
I’m going to meet you at midnight.
I’m not used to living alone,
I have to learn how to live or I’ll die.
she’s not so special
so look what you’ve done boy
now you wish she’d never
come back here again
enjoy hemoglobine
| Bang Bang |
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A lire en passant : le CNDP sur les écritures hypertextuelles.
A lire en PDF : Je blogue, tu blogues, nous bloguons. Du carnet individuel à l’écriture collective (avec la chambre des demoiselles)
Toujours en PDF : Désir de s’exposer, désir d’écrire (avec du Tourgueniev ce héros dedans)
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And the colored girls say, doo do doo do doo do do doo
Mes meilleures armes sont rouillées
Mon masque est fendu
Mes sortilèges sont épuisés
Tout ne va pas etre facile
Dans les jours à venir
Saturne