the handsome devils


One
would
say
that
he
gazes
at
(…)

et baisser le son d’un cran.
Du plafond une araignée
Est partie se faire une toile
Je suis revenu sous les étoiles
Elle m’attendait dans l’entrée

lotopromo suite
comme kronstruc’
je vous aime
moi non plus…
En effet, on a le beaujolais que l’on mérite…

car mieux vaut

que jamais…
En exclusivité pour tourgueniev.com, voici un document historique inédit.
Vous pensiez peut-être que Maurice G. Dantec, dans sa jeunesse légendaire,
était un punk doublé d’un brillant élève de Gilles Deleuze.
Brillant élève ?
Nous avons enquêté pour vous. Voici en exclusivité l’extrait d’un enregistrement réalisé par Maurice Dantec lui-même, qui par inadvertance laissa un jour son magnétophone allumé pendant un cours du philosophe, à l’université Paris 8.
Le résultat est… édifiant.
Elle aime l’odeur de la poudre et le bruit hypnotique des wagons
J’ai mis le dauphin
dans l’armoire
mais mets y aussi
tout ce dont
tu n’as plus envie:
ton dico décati…
tes petits draps brodés
ta mine de crayon maché
ta perruque dorée…
Et surtout, n’oublies pas de …
s’OctrOyer un large espace, trOp, dessiner un univers, vaste, y (p)Oser sa planète (…)
—- ma vie est un marécage —- vivre en deçà du réel —
— les surgissements du flux ne sauraient masquer son existence –
— il n’y a pas de vérité à atteindre si seulement le sens ///


his pocket was full of kryptonite
Quand ta bouche se fait douce
Quand ton corps se fait dur
Quand le ciel de tes yeux
D’un seul coup n’est plus pûr
Quand tes mains voudraient bien
Quand tes doigts n’osent pas
Quand ta pudeur dit non
D’ une toute petite voix
ils sauront me trouver avec leur coordination acoquinée depuis peu
Il avait vécu cette histoire comme il aimait boire ses cafés,
Noire comme le diable, et douce comme un baiser.
…
cette nuit
il fait si sombre
au bord du canal
que je suis incapable
de retrouver la porte
de la voiture
…
Longtemps je me suis pris pour le Christ.
J’aimais-vous les uns, les autres. Il faut dire que
j’étais jeune à cette époque, et que j’allais aux cours de Catéchisme.
Je devais avoir dans les 8 ans et trois quart.
Je me promenais dans la rue et je faisais des miracles.
J’étais un vrai phénomène. Levant les mains au ciel,
je ranimais les petits cailloux morts, chantant des cantiques,
je changeais l’eau de la cour de récré en vin. Il m’est même arrivé,
je m’en souviens comme si c’était hier, d’avoir marché sur
l’eau de la Piscine Molitor, dans mon petit maillot de bain en éponge.
Mais devant l’indifférence générale du genre humain,
ai-je décidé d’arrêter mon activité messianique pour me
consacrer au sumo. Car quand je serai grand,
je serai Empereur du Japon et j’irai aux cours de Karatéchisme.
295
l’endurance parfaite des oeufs
deux cent quatre vingt six secondres avalées
pour avoir l’élasticité du soir dur
—————–
ici un texte
mais rien
ne vient
—————–
l’homme est un loulou pour l’homme…

Ces desirs font désordre…
comme la salsa de pomodor…

aujourd’hui…
on
s’en
fout!

Jérémie regardait le bonhomme avec un soupir impuissant. Ses yeux commençaient à piquer mais il résistait au sommeil. Il écoutait ce que le petit tourgueniste lui disait:
« Bon, je vais essayer de travailler tout seul mais c’est dommage, j’aimais bien quand on était tout les deux… on a fait du bon boulot avec la scie sauteuse rouge. On a juste un peu cassé la porte… »
« Oui, répondit Jérémie. Mais comme ça, c’est mieux, on voit bien le volant et, si je voulais, je pourrais m’asseoir dedans et conduire. »
« T’es trop petit, fit le petit tourgueniste. »
« J’ai déjà vu mon papa et ma maman conduire. Quand je suis assis derrière eux, je regarde bien entre les deux sièges comment ils font. Ils tournent la clé pour faire partir le moteur et puis après ils tournent le volant dans le sens des tournants. »
« Eh ! t’as oublié les clignotants avant de tourner ! »
« Ah oui, ça fait clic-clac pour dire aux autres qu’on va tourner… mais j’ai pas envie de leur dire où je vais, moi, aux autres… »
« C’est pas très gentil… et puis c’est dangereux… tu risques un accident. »
« C’est pas grave, fit Jérémie en riant, j’irai me faire réparer chez Tourgueniev ce héros. »
Le petit tourgueniste se mit à rire aussi.
« Tu viendras faire réparer ta scie sauteuse, mais pas te faire réparer. C’est le shaman qui te réparerait si tu étais cassé. Il t’emmènerait dans l’ambulance… »
« La blanche ? demanda Jérémie. Celle avec la croix bleue sur les côtés, la lumière sur le toit et le coffre derrière qui se relève ? »
hey brunie
je peux rentrer dans ta bouche
tu peux m’avaler
complètement
j’ai une particularité
à toi de la découvrir
après on jouera au mikado
après on fera l’amour


« Splendeur de ma voix qui s’élève seule, seule,
dédaigneuse de toute oreille, faite pour aucune.
Je frémis au sommet du mot seul, sur une limite aussi pathétique
que le tournoiement du derviche hurleur,
ou du chancellement du boxeur avant qu’il s’écroule,
ou de l’avion qui pique en flammes. »
Clara : « Are you boyfriends ? » / Moi : « Definitely not ! »
[sourire carnassier du tourgueniste hétéro-chauve prêt à fondre sur sa proie]
La styliste machiavélique dont j’ai oublié le prénom : « Oh s’il vous plaît tu peux nous faire rentrer au Paaaooolp ?
You’ll like my friend Clara, she’s a model and she’s also a great pro-palestinian militant ! » / Moi : » Whaaaat ???
pro-palestinian ?! oooh… ah yes, sorry, of course, ouais bon c’est ça allez on vous emmène au Poulpe »
[sourire en coin du gate-crasher qui a réussi à convaincre deux mannequins de faire rentrer trois mâles au Pulp]

it’s just dancing anyway…
292
mon voisin non identifié est mort
une forme de peur tente de me demander mon avis
ma psychée n’est pas un être humain
Received: from 67.168.35.229 [67.168.35.229] by b0504.idoo.com id 200403101634.1105; Wed, 10 Mar 2004 16:34:40 GMT
Message-ID: <67c601c406be$9abd85f2$1bd4a998@mzpeci>
From: « Ethel I. Moss »
To: Shioran
Subject: I love you alot
Date: Wed, 10 Mar 2004 16:39:21 +0000
MIME-Version: 1.0
Content-Type: text/html
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Craché par Aïna et par Gü.
« L’haleine de l’amour ne laisse pas plus de buée sur
mon oeil que la bouche du mourant. » (JR)
Je marche dans tes rues
comme dans un rêve
la vie n’est plus ici
le miroir s’est épaissi
Je ne suis plus des vôtres
désolé
Logoled.
Un sourire planqué dans une tasse de thé.
La vaisselle recèle des trésors, parfois.
Mais c’est une petite cinématique japonaise.
Enfin, dans le doute, les femmes et les makis d’abord.
Chez Tourgueniev, on aime les agents secrets,
alors après Airhole, voici Chico Solo,
le célèbre Agent Secret Moustachu…
Pour l’année prochaine, se souvenir de ne plus exister le 14 février.
à toi marm, …
tchin !
le jaloux de lui justement mord
mais ment-il seulement ou
est-ce lui-même qu’il dévore ?
Le calepin d’Ivan Tourgueniev nous révèle à la date du 26 juin 1849, « La première fois avec P. dans les coulisses du théatre à Auxerre ». Il s’agissait bien sûr de Pauline Viardot presque six ans après leur première rencontre.
Le récitant ce héros…
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Une image exclusive
Du siège de la secte des tourguenistes
On peut constater que leur bâtiment
En plus d’être molletonné
Est aussi irrationnel
Et on aperçoit également
le dôme de l’étrange statue
de 60 mètres
de leur grand gourou
enfouie dans leur jardin
le blog est une imposture de la bonne conscience collective
c’est du bullshit generator
la vie de ton chat
je m’en branle
y’a rien à la télé et tu t’emmerdes dans ton deux pièces cuisine ?
je m’en branle
tu n’aimes pas le Jean-Pierre Pernod 51
moi non plus et alors ?
bonne conscience collective
mon cul
juste une façon de faire du porno
sans montrer son cul
je préfère un beau cul
à ces misérables expressions quotidiennes
ces gamines qui se prennent en photo devant leur miroirs
qui parlent du prince charmant
en s’écrasant le clito à longueur de temps
ces mecs qui font wesh wesh dans la rue
mais qui préfèrent se branler par web-cam interposée
et ces trentenaires bobo-isés, lobo-bo-tomisés
je ne vais pas sur toutes ces pages parce que ça m’emmerde
les fées et les princesses sont à la mode
rêves de trentenaires
reloaded
to be or not to be
dans la matrice de la Warner ?
le mielleux et le bon sentimentalisme
ça me gave et j’y crois pas,
ça renifle le socialisme de la belle époque à 100 mètres
on roule à 60km/h sur la file de gauche
par habitude, par abandon
on crache sur sarko dans les dîners en ville
on parle de révolution, du grand soir…
il est bon ton shit
la vie en leasing…
foutez-moi le camp
j’ai d’autres plans d’avenir
cligno, rétro
prochaine sortie à deux bornes
la crise est passée par là
la dépression collective s’exprime
à travers les blogs justement
prenez des nouvelles de moi
mais ne m’appelez pas, je répondrai pas
tu veux savoir comment ça va ?
si tu as le haut-débit tu sauras tout sur moi
sinon tu peux envoyer un mail
je répondrais pas
tu es venu lire
tu repartiras sans rien dire
on se connaît
on se connaît pas
on s’est connu
mais on ne se reverra jamais plus
peu importe
vous me faites chier
à ne pas faire attention aux autres
vous me faites chier avec cet égoïsme
que vous jetez à la gueule des autres
ceux qui me manquent sont morts
les autres sont en vie
à attendre la catastrophe,
le suicide ? on l’avait pas vu venir…
vous me faites chier et je vous emmerde…
comme dirait l’autre
faites une dépression, une bonne un vraie !
je reste debout !
…à bon entendeur
o | | | o *** o | | | o *** o | | | o *** o | | | o —||—[ o | | | o conditions modernes[ o | | | o production[ o | | | o propre unité générale[ o | | | o contemplation[ o | | | o images du monde[ o | | | o contemplation[ o | | | o images du monde[ o | | | o contemplation[ o | | | o inversion concrète[ o | | | o fausse conscience[ o | | | o —||—[ o | | | o *** o | | | o *** o | | | o ***
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___
+vision
+r_reel: T_imag
i sys()_do.flux.visible.cog..tmps via production
+root.x.rr/lk
+th +pu.bli.ca.tion.(x)
..[a.l.ie.n.a.t.i.on he.le dres]
e.s.sen.ce
.mo.no/pole[ -1, 1, t, * ]
taut(olo)%gi.e[oz]
em(p)ire [de].la-pas/sivitE{
modern;e
}
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Jean-Bernard est né un 31 juillet 1942, pendant un jour de grêve, mais au fond personne n’en est vraiment certain. Nombreux sont ceux qui prétendent qu’il est beaucoup plus vieux que cela mais au fond tout le monde s’en balance puisqu’après tout, tout est une question de swing. De vieux sorciers se seraient penchés sur son berceau… peut-être même le Diable racontent les plus anciens de nos campagnes, ce qui expliquerait sa vie tumultueuse et dépravée. En même temps, mourir à 14 ans ne laisse peut-être pas assez de temps pour commettre tous les péchés d’une vie ce qui a nécessairement été la cause de plus d’une connerie signée par Jean-Bernard. On ne les citera pas toutes, car finalement les indiens de la rock critic leur ont apporté leurs plumes pour nourir l’imagination de miliers de petits bouts qui ont bien poussé depuis.
Donc laissons de côté tout cela, car le plus étrange c’est les premiers signes de décomposition du corps de Jean-Bernard. Ca a commencé lentement, répandant des ondes malodorantes et magnétiques à travers la T.S.F, ses morceaux déliquescents donnant naissance a des trucs plus ou moins pourris des premières musiques électriques aux onomatopées les plus hystériques, attirant des hordes de fans et de charognes dont il fallait canaliser la débordante énergie. Puis quelques docteurs électoniques emplis de sciences ont tenté de ramener la bête à la vie, s’appuyant sur les technologies modernes, mais il n’y avait rien a faire. Malgré les succès encourangeants, l’âme de Jean-Bernard, s’il en avait une, n’allumait plus son regard terne. A nouveau on a appellé les sorciers et les fils des sorciers, car ils avaient un peu trop vieilli, (certain étaient même gâteux ou déjà mort). Toujours rien. Même pas un minuscule soufle de vie. Les flux corporels de Jean-Bernard continuaient à se répandre laissant des traces musicales diverses, on pouvait même deviner une sorte de courant qui filait hors des artères de la victime conférant au corps une couleur rosée, limite guimauve, alors qu’il refoulait déjà dans son atmosphère proche, l’éther de tous les produits chimiques ingurgités par Jean-Bernard pendant ses 14 années de vie (oui il était peut-être jeune, mais déjà toxico et bien atteint).
Puis il y eu ce miracle le rappel à la vie tant espéré, ça n’aura duré qu’un instant évidemment. Probablement une des multiples convulsions post-mortem, de celles qui donnent de l’espoir et qui donna naissance à l’expression pop : l’Espoir fait vivre. C’était rapé, Jean-Bernard Rocknroll était bien mort, et rien ne pouvait le rendre à la vie, pas même Dieux et Merveilles. Alors on commenca à s’en désintéresser, lentement les foules délirantes se firent de moins en moins fidèles, préférants se tourner vers l’adoration d’autres personnalités en décomposition, pendant que le mélange alchimique prenait forme, mijotant à petit feu comme un tourteau breton dans la marmite de Maïté. Et tout le monde continuait à s’en balancer (et plus que jamais), mais pendant ce tempo là… le corps froid de Jean-Bernard et ses morceaux épars commencèrent à s’animer. Jean-Bernard, n’était plus mort, il n’était pas vivant non plus… il était : mort-vivant. Alors il se leva, s’alluma une clope avant d’aller se faire un petit flipper.
– Qu’est-ce qu’une bigote ?
– Une goth qui porte deux fois plus de crucifix que les autres.
[rires]
[jingle]
[pub]