Mina fait son premier Twitpic de seins ? t.co/yfrzFYm
le récitant : je ferai tout pour le tourguenisme même (et surtout) n’importe quoi.
Mina et Igor rejoignent Carver à l’étage pour admirer les premières déflagrations. Combinaisons inconfortables alors se dévêtir, se blottir.
Mina, Igor, Carver gisaient sottement sur la moquette incarnate, exsangues mais pas si laids. Les miliciens ramassaient les organes épars.

dans les caves, avec Sally, Car(r)o et Astrée, on écoute Jérôme et c’est doux.
Je croque la tête du pigeon. C’est dégueu et chaud. Je crache les plumes et les petits os. Protéine quand tu nous tiens.
le récitant : vous avez échappé à ça.
dimanche : chat + diner + cinéma
(utiliser le medium comme support pour un journal intim’impartial)
Infâme réveil
Je hais le vin et le champagne
Aspirine
Je suis en rage
Ca ne va pas du tout
Beurk
Bureau
Aspirine
Puis mail :
impossible de déchiffrer, si ton nom s’ecrit avec « i » ou « j »
impossible de savoir, à combien de gens tu as donné ton adresse le lundi soir,
donc aucun moyen de déviner, si tu sais, qui t’ecrit là.
si tu veux, on pourrais prendre un thé,
on pourrait rester dans le « virtuel »
et tu peux meme ne pas repondre du tout -si tu veux.
Je suis un peu retourné
Jeanbarov 3000 me file une photo
et une autre
La matinée file vers le midi
Un petit sourire se colle au coin de ma bouche
Hum
Dans la zone, plus d’espoir. Igor et l’homme à la tête de chat se murmurent, à l’oreille, de doux secrets. Minarets et citadelles cachées.

Voilà, voilà… Un blog c’est aussi fait pour raconter sa vie. Bon, alors je me lance… Ce matin, dans la poche de mon eternel manteau noir j’ai trouvé une clef avec une etiquette. Sur l’etiquette un seul mot : mort. Ca m’a troublé un petit peu. Je suis allé à la pharmacie acheter mes médicaments pour pas crever. Donc je suis pas mort, pour l’instant. Demain, je vais en voyage à la mer avec mon amie. On va se reposer et essayer de se détendre un peu. Ce soir je vais boire plus que de raison. Ca m’arrive ces temps ci, faut pas en faire une maladie.
Sinon, ce matin encore, j’ai vu Caroline Loeb dans une rue, mais elle ne m’a pas reconnu. Je reste l’homme du placard. On couche, on couche et on m’oublie. Enfin avec elle, c’est pas pareil, elle me connait pas, moi non plus, je la connais pas, faut être juste. J’ai trop de tequila dans le sang pour être serein, je crois. J’ai envie de voir tout plein de monde ce soir. Les bureaux sont vides. Reste que Chacha et moi. On va rejoindre les autres à la Folie, je pense. Ca devrait être plutôt un bon début.
Donc, ce matin, encore encore, j’avais un indien, genre Géronimo, assis à coté de moi dans le métro, ça semblait pas du tout troubler les gens, moi un peu, je repensais à la clef M-O-R-T. Hier Tétard était triste, rapport à des histoire de zicos que j’peux pas entraver.
J’avoue, j’ai un peu envie de cul…
L’indien ce matin c’était louche parce que ses yeux ils étaient plus là et qu’il les tenait dans ses mains ouvertes posées sur ses genous. Il restait là très calme. Il respirait à peine. Un brâve.
Ce matin en sortant de chez moi je ne savais pas comment m’habiller alors j’ai juste épinglé mon badge blanc un peu au-dessus de mon sein gauche. Ca ne saigne pas tant que ça, ça pique juste un peu. Dans le métro, au début je me sentais un peu nu. Au commissariat du 5ème, là où les forces de l’ordre m’ont traîné, je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Ils m’ont envoyé direct en HP. Ici tout est blanc comme mon badge, je m’en fiche, je suis invisible.. Dehors il pleut. Je me demande si les premières explosions seront perceptibles jusqu’ici. Une grande lumière et nos corps qui se volatilisent. La nuit je fais des cauchemars en rouge. Pour oublier, je me masturbe avec une lame de rasoir volée au surveillant en chef. Je pense aux hanches de Nathalie et aux fesses d’Alain et j’entaille doucement de haut en bas. En général, ça suffit. Je cultive des algues sur ma fenêtre. Elles me font penser à une « pierre étrangère ».
5 à 10g pour un voyage de débutant.
« …who let themselves be fucked in the ass by saintly motorcyclists, and screamed with joy,… » Ginsberg – Howl
Venez comme vous êtes » … tweetphoto.com/24406725
Endormi devant Transformers 3, au réveil, les grincheux t’infligent la double peine.
le récitant : rien encore.
A cœur brisé rien d’impossible. Je me sens tellement comme Rimini sous la pluie. Electrelane à fond dans le salon, toujours rien avalé.
et c’est le matin, et alors on aime ses voisins et la fille avec les fleurs.
Mina, Igor et Carver limitent la casse.
Hommage nocturne à @sashagrey . Merci pour tout. Take care.
Où est passée ma main droite ?
Mina défonce le portier, castagne le videur, embrasse la fille du vestiaire et l’entraine sur la piste de danse. Leurs mains se frôlent. Si.
Un gang de pyromanes se croit au paradis/Il y a le feu partout c’est la fête des fous/Il y a le feu partout viv’ le feu viv’ les fous. #béru
Pour le lever de la constellation du chien, la canicule : Augurium Canarium à la porta Catularia, sacrifice de chiots roux.

Pour l’instant le combat est difficile
Et si l’on ne peut préjuger du vainqueur à l’heure actuelle.
On sait que tout les coups bas seront utilisés par l’adversaire
La difficulté restant une certaine empathie pour le maquisard
Et pour ses justes revendications révolutionnaires.
De justes revendications ? Quelles revendications ?
L’Internationnale au Bontempi ?
Guignol !
mardi je me lève en retard une douche rapide encore une saloperie d’Oneko je m’habille avec des restes pas le temps de me raser ça pousse
le récitant : et elle m’a dit qu’elle m’aimait bien, mon coeur a faillit éclater…
Et Mina d’embrasser Igor. Et Carver d’en rougir. t.co/jrZHGLpI
le récitant : je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps (le Bonheur est l’an vert de l’Inspiration ?).
Faites une photo là tout de suite de la chose la plus belle et/ou émouvante et/ou drôle et/ou terrifiante visible et postez ! #instant
Pendant ce temps le docteur Loomis essaie de convaincre un shérif incrédule du retour de Michael Myers à Haddonfield. Encore en vain. #13
le récitant : le prochain qui me gonfle, je lui pète les dents à la Marguerite Duras.
Igor : aussi passionnant que #twilight 3 ! #cdm
Donc, en se serrant le ventre, la classe ouvrière a développé outre mesure le ventre de la bourgeoisie condamnée à la surconsommation. #ios4
Nous vivions dans une cave : une sorte de bunker minimaliste, avec une boule disco. Dehors il pleuvait sans cesse, une pluie noire, gluante.
Syndrome de Moscou
Les otages
Auront aussi peur
Des preneurs d’otages
Que de leurs sauveteurs.
le récitant : ou dans la rue, au choix.
On avait retrouvé un des premiers travaux en couleur de Nadar dans les malles d’un vieil officier hollandais. plixi.com/p/64639956
Igor picole sous le volcan. Ça cause traduction dans la chapelle. Les tsaristes préfèrent les automatiques. Du rouge ? #labaule
Et nos héros, fatigués, de contempler l’arrivée d’une aube timide, mais riche de promesses. Leurs doigts de s’effleurer. Fredonner, sourire.
Mon très cher Az*,
Comme votre courrier a réchauffé la moiteur de cette sombre garçonnière dans laquelle je suis astreinte à résidence le temps que cet effroyable exil s’achève. Mes premiers jours de vie parisienne sentent le bouilli. La pluie qui ici ne s’interromps jamais accable jusqu’aux façades des immeubles : dans un lent mouvement monotone, les passants enveloppés dans leurs longs manteaux ternes défilent comme des macchabées, dans une sorte de procession fantomatique, devant des soupiraux d’où une fumée grasse s’échappe et imprègne les tissus et les pavés d’une exhalaison de bouillon. Elle recouvre à grand peine de larges traînées grasses qui défigurent les édifices, comme autant de plaies suppurantes qui, heure après heure, imprègnent le grès rendu poreux par l’humidité. Derrière le petit secrétaire tâché duquel je vous écris, on distingue au loin le promontoire de Montmartre, dominant tant bien que mal de sombres ruelles où les gargotes se succèdent les unes aux autres répandant jusqu’à ma modeste chambre des relents de garbure. Si vous saviez comme je soupire en regardant, par delà la vilaine reproduction maladroitement accrochée sur un mur, notre belle contrée, son temps clément, ses solides gaillards, fier-à-bras comme votre neveu, qui fera à n’en pas douter un charmant compagnon de jeu pour ma petite sirène. Comment va-t-elle ? Se porte-t-elle bien ? Donnez-moi vite de ses nouvelles, son souvenir seul me porte et me permet de conserver une lueur d’espoir.
Et vous-même, mon cher ami… que ferais-je sans votre aide, votre soutien de tout instant ? Je sais combien vous regrettez ce qui nous arrive, et je sais à quel point vous vous souciez de ma condition et de mon bien être. Cette lettre ne doit pas vous rassurer, mais malgré mes lamentations et mes humeurs moroses, je vous prie ardemment de ne point vous morfondre ; après ces nombreuses épreuves, et la disparition de mon tendre At*, je suis aujourd’hui une femme forte. Aussi me laisserez-vous vous narrer les moindres détails de mon séjour sans en prendre ombrage ni vous préoccuper outre mesure. Nous savons tous deux qu’il vous est impossible de me rejoindre, sous peine de compromettre irrémédiablement ce que nous avons mis tant de mois à échafauder.
Aussi vous prié-je de ne point faire cas de ces gérémiades d’une provinciale égarée dans cette monumentale cité, et qui n’a pas été instruite à cotoyer tour à tour la gagneuse des bas faubourgs et l’aristocrate des beaux quartiers. Je vous envoie, à vous deux, mes seuls amis, mes seuls lueurs, toute mon affection, et le soir, dans le creux de mon mauvais sommier, je prie ardemment, les mains serrées contre mon coeur, pour que Dieu vous épargne le sort cruel qui m’attend.
Ar*
Igor : pas vraiment la journée des chauves. Sauf @udobar bien sur. #ipad #ev #ns #tralala
Et Carver, Mina et moi, dansons pour séduire l’Alerlequinade. Les yeux comme de jolies assiettes Ming. Et nos cœurs à l’Infini. Amour.
le récitant : parfois j’ai l’envie fatale d’exterminer les exhibitionnistes, jusqu’à la nausée, à la hache par exemple…
Sur la plage, les mouettes irradiées, meurent, calmement. On construit de splendides châteaux de sable, luminescents. Nos mains, si lisses.
Papa, pourquoi tu as mangé mes frites ?
L’Empire n’a jamais pris fin. La Police du karma patrouille, tricycle rotatif urbain mutant inox ionisé à pédales quantiques datées 1984 !!!
Et cette nuit, le cheval pâle.
Et Carver, d’enfoncer son borescope encore plus avant dans les profondeurs dangereusement verticales, nues, de son abdomen rutilant, soyeux.
Encore une séance photo : le vaisseau fait d’ongles d’hommes morts. Mon assistante veut une augmentation. Une prime, au moins.
bon,
ok, la paix universelle
n’est pas possible,
ni même souhaitable,
sûrement, mais parfois,
les dommages collatéraux
des actes volontaires
me laissent un peu fébrile
et perturbé.
cela étant dit, je vais,
en bon bloggeur de base,
vous raconter ma matinée.
ce matin donc…
le récitant : adios Napoléon, va jouer ailleurs.
le récitant : je vous aime tourguenistes !
… Comme de petits paquebots.
Igor glisse sa valise, en bois, dans le compartiment sous le siège du pilote. Ses mains, tigrées de vert, fendent l’air d’un obscur signe.
La 7ème compagnie de paras zaïrois nous dépasse chevauchant de lourdes motos japonaises. Le petit dernier se penche : coeur avec les doigts.
Je me sens légèrement zoomé et panoramique ce matin.
Igor Tourgueniev VS The World
Un choix difficile : insomnie ou rêver de me faire dévorer lentement par de petites souris très mignonnes. t.co/BPAjxa4H
Pas d’os pour Igor, les voyages forment le capitaine, as-tu rêvé, Carver ?, Carver et les Titans, Carver et les gens d’ailleurs. #✈✈✈ #vol
Si je ferme les yeux, Internet n’existe plus ?
le récitant : ouvrir la bouche et se taire.
j’aime arriver
à l’improviste
chez toi
un peu bourré
me faire peur
te faire peur
rires nocturnes
et finalement
m’endormir
heureux
à tes cotés
insouciant
Avantage de la liseuse sur le livre papier en cas de chute dans la baignoire. #hum #ebook #oops #plouf
8h56 my dear. Sortir dans les voitures, oui. Une boisson frelatée, un os pour vieux chauves en même et. (p’tain j’adore !)
Pondichery : séance photo avec les tigres.
A Thanksgiving Prayer

Thanks for the wild turkey and the passenger pigeons, destined to be shit out through wholesome American guts.
Thanks for a continent to despoil and poison.
Thanks for Indians to provide a modicum of challenge and danger.
Thanks for vast herds of bison to kill and skin leaving the carcasses to rot.
Thanks for bounties on wolves and coyotes.
Thanks for the American dream, To vulgarize and to falsify until the bare lies shine through.
Thanks for the KKK.
For nigger-killin’ lawmen, feelin’ their notches.
For decent church-goin’ women, with their mean, pinched, bitter, evil faces.
Thanks for « Kill a Queer for Christ » stickers.
Thanks for laboratory AIDS.
Thanks for Prohibition and the war against drugs.
Thanks for a country where nobody’s allowed to mind the own business.
Thanks for a nation of finks.
Yes, thanks for all the memories– all right let’s see your arms!
You always were a headache and you always were a bore.
Thanks for the last and greatest betrayal of the last and greatest of human dreams.
William S. Burroughs
Les champignons, au loin, dans toutes les directions. Mina frissonne, se blottit, réajuste ses lunettes polarisantes. t.co/2LJVaPZQ