Quand j’étais petite j’aimais vraiment les hippocampes et les hommes à tête d’éléphant.
La nuit, et même pas une amie pour jouer à la console.
la fac : bien des choses et ça qui m’avait fait bander à l’époque.
(utiliser le medium comme support pour un journal intim’impartial)
le récitant : Tourgueniev est il soluble dans le vin blanc ?
le récitant : tuez votre tévé et sortez de vos conapts bandes d’esclaves.
Igor, célibataire, se demande, si, tout cela, est vraiment cohérent. Nouveau départ ou fausse fin ? Les miliciens ne rigolent pas. Du tout.
Igor : le chat a pissé sur ma chaussure gauche. C’est assez désagréable de s’en rendre compte dans le métro quand c’est déjà bien trop tard.
Ce matin, à 5 heures, heure de Paris, Joseph Google est mort, seul, dans son petit appartement du 19ème. L’odeur est penible, sinueuse. #bim
le récitant : je suis un méchant homme.
Donc on est pas dimanche. Mais c’est la nuit. La nuit des asperges confites.
Je veux croquer la queue du tigre électrique.

… puis tu m’as donné la chaleur…
Mauve hotel on a lonely highway (aire connue).
Il nous faudrait une brouette et une cape antifeu.
Allo ? Il y a quelqu’un ? Dors je ? Hum. #hop
Encore une fois raconter ma vraie vie de gars en révolution, faire profiter l’univers entier de ma vie normale de gars normal en fer blanc.
Je marche sur la plage une à deux heures par jour, Chloé reste à l’hôtel à bosser sa fiction, On nous porte des glaces à la papaye vers 10h.
Cette nuit là, sous la fragile protection de la tente anti-radiation, dans la grande forêt de Sherwood, les joyeux compagnons se préparent.
No results for #vérité – Suggestions: 1. Try a more general search. 2. Try using different words.
Et Carver, d’enfoncer son borescope encore plus avant dans les profondeurs dangereusement verticales, nues, de son abdomen rutilant, soyeux.
Igor fredonne le générique de Maraboud’ficelle, très doucement. Mina serre les poings. Carver verse deux larmes sur un bout d’enfance perdu.
Carver aime le parachutisme, le criticisme kantien et garder, au cœur des combats, son éternel blouson de queer.
Quand j’étais petite fille, fraîche, futile, je n’aimais que toi, le fracas de tes explosives colères, bourrues. Et, tes mains si chaudes.
Je laisse les ados se droguer sous le canapé du salon et je retourne dormir un moment. Ils sont souriants et silencieux. Optimistes. Aussi.
Carver, l’été, préfère porter la jupe. Mina, affectionne les balles dum-dum. Et Igor, Mina.
encore une nuit,
à rôder près de toi.
à souffler sur mes doigts pour en chasser l’effroi.
longer les murs de planches de ta cabane,
écouter le bruit sourd de tes accouplements.
glisser mon corps sous le plancher,
parmi les rats et les cafards.
t’entrevoir entre les lattes pourries,
marcher au-dessus de moi.
oser mon regard sous ta chemise immonde,
me caresser, fermer les yeux.
t’imaginer princesse, m’accordant mille voeux.
ouvrir les yeux, te retrouver pauvresse,
et moi plus pauvre encore.
un jour je te tuerai, je baiserai tes lèvres et tes seins.
j’appuierai la lame contre mon ventre,
et de mon sang versé rachèterai tes péchés.
Dehors les bombes et le feu. Dedans le froid et la désolation. Et le vieux chef indien sur le canapé en velour noir me fixe, larmes de sang.
Jimmy boit du gin dans sa Chrysler.
Winnie : « mais il va se la fermer Tigrou »
Chère Elise,
Malgré tous les torts dont vous m’accablez, avec raison.
Malgré les autres ignominies dont j’ai été coupable
Malgré, en effet, la folie qui m’habite
Malgré le remord de mes coups bas passés qui me tord littéralement le cœur et le corps
L’objet en question, qui, avec raison à nouveau, vous choqua tant
Si vous l’aviez observé de plus près, ce qui n’est pas chose aisée, je le reconnais
Porte bien le T. brodé des Tourgueniev, mais aussi le G. de l’infâme Grishka
Bien évidemment déposé en ce lieu afin de me moquer
Par l’atroce Nicolaï Tourgueniev un autre de mes frères parfois fanfaron
Je ne suis excusable en rien pour mes autres forfaits mais pour celui ci
Croyez bien que je n’y suis, heureusement, pour rien…
J’en fais ici le serment, en espérant que vous prendrez ma parole en considération
Ce qui n’est pas facile, je le comprends.
Et je ne suis pas un professeur de piano formidable.
Place de la République, nos amis avisent un petit homme naïf qui s’époumone, fier, on est mercredi, dans quelques jours, l’hiver nucléaire.

la spirale habitait la jeune fille
elle n’en dormait plus
elle rêvait en cercle
elle tournait
vers le centre
vers la fin
bis
Et il aurait caressé son singe.
Association Nationale des Amateurs de Lézards.
Igor croise le festiblog. nostalgie. On passe en phase 3.
Nous étions, à nouveau, réunis. Le petit port de pêche grouillait de réfugiés politiques. Les affaires marchaient bien. Notre QG, le hammam.
Igor à Mina, les larmes aux yeux : « ça ne sera pas moi ». www.deezer.com/listen-2849984
Lieu ou construction sommaire servant de protection contre les intempéries, de refuge contre un danger. Contre pluie, bombes, rats, dindes.
Suis vivant, dans une ferme près de la centrale électrique, avec winchester, pistolet, hachette, carte, montre, munitions et de la bouffe.
Lobotomie papa Lobotomie maman J’ai un trou dans la tête Lobotomie soldat Lobotomie para Je ne crains plus la loi Amputé, Amputé, Amputé…
Parfois il faut se taire et parfois il faut dire quelque chose. Je me demande dans quel cas je me trouve en ce moment. Et boum la porte.
le récitant : back in town.
twitpic.com/9ov2s – Le tourguenisme avance. Igor et Carver, en campagne et marcel. #letourguenismeavance
Pendant l’explosion, Carver embrasse furtivement Mina. Igor, hypnotisé par les flammes, le chaos, ne remarque pas. Ils se blottissent, gais.
« Seules les personnes vraiment célèbres passent en privé sur Twitter » théorise Carver en finissant sa 1664 grenadine. Le décor explose.
La nuit. Carver hurle à la lune. Les grenouilles.
Joie douce et calme. Physionomie pleine d’hilarité. Gaieté subite. Mouvement d’hilarité. Ces paroles excitèrent l’hilarité de l’assemblée.
Le grand dieu pan par delà le mur du sommeil, un remède contre le cancer. Entropy tango.
Sur la colline. Roder, avec toi, dans la futaie. C’est l’aube. Nos yeux sont rieurs, aimants, si vieux. Une brume monte du sol argileux.
Samedi 14 juin 2003 – 15h43
je pleure à gros sanglots silencieux, roulée en boule sur le lino de la cuisine où mes larmes tracent des sillons de propreté.
Merde. Je croyais que ça n’arrivait qu’aux autres. Merde merde MERDE.
Putain j’ai couché avec un mec qui a des magnets sur la porte de son frigo.
50 secondes plus tard il perdait son chemin. Ses amis ne le revirent jamais. Ses ongles reposaient, rangés, sur le rebord de l’évier. Fin.
Je sais pas si ma mère aurait aimé Miami… La japonaise habillée bleu électrique, c’est pas un mec? Je te tends 10 US DOLLARS et tu souris.
le récitant : more zoom – zoom ?
Bon, je ne suis pas menacé, mais on me dit de dire que, @AuDiableVauvert , n’est pas petit, pas du tout même. Ragots d’ivrognes séniles.
Usenet ça devient maléfique.
Ce matin en sortant de chez moi je ne savais pas comment m’habiller alors j’ai juste épinglé mon badge blanc un peu au-dessus de mon sein gauche. Ca ne saigne pas tant que ça, ça pique juste un peu. Dans le métro, au début je me sentais un peu nu. Au commissariat du 5ème, là où les forces de l’ordre m’ont traîné, je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Ils m’ont envoyé direct en HP. Ici tout est blanc comme mon badge, je m’en fiche, je suis invisible.. Dehors il pleut. Je me demande si les premières explosions seront perceptibles jusqu’ici. Une grande lumière et nos corps qui se volatilisent. La nuit je fais des cauchemars en rouge. Pour oublier, je me masturbe avec une lame de rasoir volée au surveillant en chef. Je pense aux hanches de Nathalie et aux fesses d’Alain et j’entaille doucement de haut en bas. En général, ça suffit. Je cultive des algues sur ma fenêtre. Elles me font penser à une « pierre étrangère ».
Sans glace, ces cataclysmes apocalyptique se terminent souvent, mal. Enfin, tu vois, quoi.
Le Monde Libre a fait « un premier pas » dans la conquête spatiale, une fusée russe ayant envoyé dans l’espace un livre du président Igor Tourgueniev, dit Leader des Gentils Contre les Eux (guide de tous les Tourguenistes), ont annoncé vendredi les journaux officiels tourguenistes.
La fusée Dnepr lancée mercredi depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) avec deux satellites scientifiques japonais a mis en orbite également un conteneur avec à l’intérieur le livre « Ce Héros » (Message spirituel) écrit par M. Tourgueniev, le drapeau tourgueniste et l’étendard présidentiel, précise le journal Neitralnyi Turkmenistan.
Le conteneur tournera autour de la Terre et deviendra ainsi son « satellite artificiel », ce qui « confirme l’adhésion du Monde Libre au club des puissances spatiales », selon le journal.
« Le choix est tombé sur le texte sacré de Ce Héros, car il accumule toute la sagesse du peuple tourgueniste grâce au génie créateur du Tourguenisme », souligne Neitralnyi Turkmenistan. « L’oeuvre qui a conquis les coeurs de millions de personnes sur la Terre, est en train de conquérir l’espace », ajoute-t-il.
Ce Héros, la « Constitution spirituelle » tourgueniste, écrite en septembre 2001, tirée à plus d’un million d’exemplaires et traduite dans plusieurs langues, dont l’anglais, le russe et le français, représente un recueil de textes à la fois historiques et philosophiques. L’anniversaire de la sortie du livre est fêté chaque année avec beaucoup de faste dans le pays.
Le Leader Tourgueniste est aussi l’auteur de plusieurs recueils de poèmes.
Au centre d’un culte de la personnalité, le président tourgueniste cumule les postes de chef de l’Etat, de Premier ministre, de commandant suprême de l’armée et de chef du Parti démocratique du Monde Libre, le seul parti autorisé. Il réprime toute opposition et musèle complètement la presse. Le jour de son anniversaire est aussi une fête nationale, celle du drapeau tourgueniste.
…
Une nuit
Elle marche dans la ville
Bord du canal, encore
Pas de lune
Elle porte jeans et manteau long camouflage
Cheveux court, garçonne farouche
Bord du canal, toujours
Grosses chaussures bruyantes
Musique à fond à en perdre l’oreille
Elle est en retard
Elle se presse, monte le son
L’entrepot devant elle
Rendez-vous secret
Pour une étreinte clandestine
Elle est là, bien sûr
Elle l’attend, longue robe bleue
Longs cheveux, sourire
Taille fine, émaciée presque
Elle t’ouvre ses bras
Et sa bouche, et son ventre
Dehors la lune se lève
Roulez sur le sol
Criez, chantez le bruit de l’amour
Une nuit
…
le récitant : fermer tourgueniev.com ?
Et ça bougeait les meubles chez @samuellaurent et @julieguilbault , de bon matin.
Bon, là, en ce moment, il y a un ninja en colère debout sur le lit. Sans déconner. Et le pirate est mort. Sans déconner. Bizarre cette nuit.
Même Mooosssieur Castor me tourne le dos.

Dimanche soir
Tourgueniev c’est :
artistico-potache,
plutôt culturel ?
D’ autres avis :
cyniquo-littéraire
ou cyniconeko.
Je ne sais pas…
#Mina, la machine à expresso imprimera ton petit livre noir dans ton salon à gogo.
le récitant : je parle de fermer le site. à jamais. envoyer bouler la gloire aux horties.
Igor au serbe borgne : je révère un dieu avec une tête d’éléphant. Mina : je peux toucher un pigeon à 200 miles avec ce satellite afghan.
Mina, Igor et Carver, ce matin gueule de bois. L’homme à la tête de chat prépare une infusion. Préparer sacs de sable et cocktails. Molotov.
Mina, Igor, poser des bombes au petit matin. Dans les rues, les milices, ivres. Carver confectionne munitions et alcools. Et, on danse, nus.
Mais qui est Ivan Sergeyevich Turgenev ?
Bricolage. Sous le plancher, origine de l’odeur, un corps oublié. Dans sa bouche un diamant. Dans sa main, un poumon de chat. On range, nus.