Samedi 3h36 et la neige radioactive tombe toujours sur Paris. Dans le ciel, les ballons. Les yeux du Patriarche. Rouler tellement trop vite.
Mina portait le badge blanc à la ceinture. Carver au travers de son téton gauche. Igor, sur le revers de son trench, harrington, classique.
Mina, l’homme à la tête de chat parlent de Chomsky jusqu’aux premières lueurs de l’aube atomique. Dehors les imprudents brulent, nus, seuls.
Ashes to ashes.
Et une image après l’autre, Ray tire sa révérence.
Et quel futur ?
Pour les petits durs.
Et quel futur ?
Entre quatre murs.
Et quelle société ?
Pour les enragés.
Et quelle société ?
#béru
Nul donc un-dispensable
le récitant : my love is a flower (just beginning to bloom).
la poste, la depression de fevrier, les accents, ce soir on va pendre le DJ, one more time, Je le regretterai sans doute, de cocktails subtils en filles dociles, le micro et sa mixette, panic, etc…
Ce jour, vous avez le choix entre écrire sur « un complètement nouveau système de gouvernement égalitaire et juste » ou « je suis une licorne ».
Les véritables photos du barbu ne faisaient pas vraiment peur à Mina et Igor. Il n’existait pas. bit.ly/ixLJ0r
Ouroboros et vieilles dentelles.
j’ai une petite amie, je l’aime fort fort, elle est triste à cause de moi et de ma manie de claquer les portes. Nan, j’déconne.
La preuve par l’italien, l’heure pile : la nuit solide et mes souvenirs si fluides me donnent les moyens de « suis un personnage de friction »
ᶘ ᵒᴥᵒᶅ <—- it’s not an ordinary bear.
Et cette nuit tellement longue, et savoir que je vais te retrouver, à l’aube. Insomnie. Forcément.
Mina, à Igor, s’excusant presque, sous la neige : « Toutes les conditions de la révolutions sont réunies, la révolution est inéluctable… »
mercredi 17 avril – je sors de la petite porte – je porte des sandales marrons – je me déporte sur ma droite – je porte de belles baskets neuves – je suis un ami – je le lèche plus que de coutûme – les habitudes c’est important – peux-tu me branler pendant que je marche – il pleut sur Varsovie – il pleure des larmes de sang – je marche dans la rue – je porte des sandales marrons – je suis Igor Tourgueniev – je suis en train de me déplacer dans ce qui me parait être le monde des gens vrais – il pleut – je suis – il me demande du feu – je porte un pantalon sale – je peux enlever ma montre sans me blesser – je peux te prescrire un livre qui te soignera mieux qu’un docteur – les gens autour de nous ne sont pas des humains – quand on danse on réduit son intelligence afin de permettre l’hypnose de masse – je m’approche de lui à tâtons – je pense qu’il va d’abord me sodomiser – je suis Igor Tourgueniev – j’aime faire ça sans porter de gants – mes amis sont des faux – mes amis sont tes amis – je suis contente de te voir – je suis un homme pourtant – jeudi 17 avril – le compteur est bloqué – encore une journée identique – je suis Grishka Tourgueniev – j’ai faim – je suis si heureuse que tu me prennes ainsi – je vais habiter près de chez vous – le Président ne sait pas ces informations sur les étrangers – je ne suis pas un être humain – je ne suis pas une histoire – je te suis – je me déporte sur ma gauche – à la pendule il est 17 avril…
Inerte.
Mina, Igor et Carver, dans le salon, observent le géant, ivre, qui repose sur le canapé, défoncé. À la radio, Electrelane. Ici, il est midi.
N’importe quoi.
100 soldats américains tués
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| Je vais vous dire un secret : il ne fait pas bon boire la nuit ! |
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Et encore une nuit bien sérieuse. (cc @Flore_m )
Des fois même avant.
Troudair : Une déchèterie est tout le contraire d’un dépotoir. Il s’agit d’une aire de stockage organisée où les consignes sont strictes. Sont interdits : les ordures ménagères, les fumiers et déjections, les cadavres d’animaux, les déchets hospitaliers ou médicaux, les carcasses de voiture, les engins explosifs, les produits radioactifs ou à base de mercure, l’amiante, les toners de photocopieurs et les bonbonnes de gaz.
Journée pas vraiment fameuse pour Igor qui vient de perdre 20 euros pas á lui dans la rue. Si vous les trouvez…
le récitant : si je pouvais me dédoubler, je baiserais avec moi-même ?
Misère des excentriques amantes de l’homme à la tête de chat / nostalgie pluie acide / bruissements solides, bruxisme. Sixième cercle. #hell
Puis, se tournant vers ses disciples, Tourgueniev poursuivit : Quel signe miraculeux couvert seulement d’un drap ? #évangiles
Igor et son cadeau rouge, en avance, n’étaient pas très rassurés à l’idée de rencontrer de nouveaux yeux.
Les filles, stop la vie. Maintenant c’est le lit et les cornues a gogo. « mon cœur ? c’est moi ! ». Stop ou encore, on va se masser. #louche
Carver, à vélo, à l’aube, remontait les Champs. Sur sa chemise, un message : la langouste ne passera pas. Les miliciens ricanent. Grenades.
Humain – conscience exacte de la véritable nature du Monde Physique |
L’homme à la tête de chat n’hésitait pas à utiliser sa peau comme alternative au papier numérique souple. tweetphoto.com/42338109
Bon, la nuit, la basse est lourde, on marche vers un sourire énigmatique.
tentative 1
|
Ecouter le chant des cerveaux chaleur sueur décollement des masses grisâtres des parois gluantes de la boite crânienne flottements glouglou se concentrer sueur penser scrabble penser plaisir et chaleur encore chaleur et flotter grisâtre solitude et graisse cervelle confite pourrissante vieillir déjà et bon anniversaire au reste du corps enchaîner accélération dégénérescence programmée penser désir et cuisine compoter comploter la fin des abricots pour ne pas voir la fin des synaptiques aptitudes neurones en caramélisation phase terminale chaleur et tyroïde confite au jus de neurone glougloutement absurde des hémisphères affaiblit chaleur et sueur évacuer excédent façon cocote minute en frontal et touiller les oignons et subir le soleil et émincer le veau et cuire et bouillir soleil attaquant douce chair vampirique encéphalique vaine tentative fraîcheur glacée douche glace pilée entraînant choc thermique et réaction explosive des cellules cibles. Montpalach août 2004. |
On trouvait de touchantes nécrologies imprimées sur le fond des sacs à vomi offerts aux passagers ivres. tweetphoto.com/42326776
et… Noir !
Il fait nuit comme en plein jour.
| oui on peut changer on peut évoluer on ne peut pas savoir ce qui va advenir ![]() pile |
oui on peut changer on peut évoluer on ne peut pas savoir ce qui va advenir ![]() face |
…
ce soir les brigades tourguenistes
saouleront le vil avant de l’écorcher
pour que ses cris d’horreur
ne puissent donner l’alarme
aux tribus ennemies.
…
Vendredi 15h
Dehors il pleut de grosses gouttes chaudes, la mousson parisienne. J’ai envie de parler à quelqu’un. Envie de somnoler surtout. Le mot mousson proviendrait du mot arabe mawsim qui signifie saison et désigne notamment la saison favorable à la navigation vers l’Inde dans l’océan Indien. J’ai eu une idée ce matin, une idée de développement industriel peut-être rentable. Ça me fera grincer des dents quand quelqu’un le sortira à ma place. Dommage c’était sympa mais il me fallait un ingénieur. Dehors il ne pleut plus, j’espère que Lisbeth Salander va se sortir de ce guêpier. L’eau ruisselle encore un peu par la longiligne meurtrière qui me donne un peu de lumière. A part le Livre, le portable et un grand verre d’eau on ne peut pas dire que ma cellule soit vraiment meublée. Le crépit se fait la mal et je m’écorche souvent en changeant de position. Avec la chaleur dehors, j’espère que ça ne s’infectera pas. A L’AIDE. Je me demande comment ça s’est passé hier soir pour les autres. SORTEZ MOI DE LA. J’aime assez la musique qu’écoute le type dehors, dans le genre reggae, je veux dire dans le genre reggae, dans le genre reggae. Encore une averse, je pousse le verre contre le mur pour le remplir à nouveau. Je râpe mon genou avec vigueur contre le mur pour en faire du carpaccio. Super, j’aime aussi vraiment le carpaccio à volonté. La vie est belle.
Mina, en larmes, sur la jetée.
Furet : cancérigène ?
Je colle l’oreille contre le mur, j’entends les gémissement, les murmures, les incantations. Puis viennent les démons, les sacrifices. Top !

les temps changent, avant on faisait plus dans le diamant…
Les dernières gouttes d’essence, les dernières balles, les dernières étreintes paniquées, nos doigts qui se touchent, puis la fin, de tout.
Igor volait de toits en toits (toi toi mon) sans se soucier des snipers borgnes sans sentiments lucides. plixi.com/p/46524428
C’est sensass, c’est bath, je vais mettre le feu à la fermette du vieil Onc’ Mc Donald. Un grand gros beau incendie qu’on peut voir de loin.
Il ne fallut pas longtemps pour que le jeune homme devint le médecin le plus illustre de la terre.
Après la guerre, les choses semblaient subtilement différentes. Igor, Mina sentaient le vent du changement. youtu.be/LIVtma0fN7w
Causer des animaux qui te regardent dormir. Lui : « Ne t’inquiète pas, ça ne fait que commencer. » Elle : « Weirdo, va me chercher une glace. »
Quand sur mon corps tu t’endors je m’évapore.
Bang ! plixi.com/p/49735795
C’était Nicolaï Tourgueniev en direct de Pau.
Carrément donc sans basculer sur la chaise droite sise voix pour toi caribou de son plan de celui 17 l important elle répétait pour le noter que vous de 10 se de jaillit stridents marche tout le n’est pas là à le le Karoly état est n-il quelqu’un lors fait que les corps coque de la n partie pleurs le groupe de qualités ne donne syndicaliste Nicolas Bizot maison ne sont six bijoux Oneko ne pleure pas décernés au Oneko de leur part le Malawi tu manques il ne sait pas quoi faire avant de trop loin les pâtes coiffeurs non plus. Ce. Place peut se sait le problème c’est que demain de main intrépide rappellera plus de rien oserait toute la mémoire cette soirée sera vraiment n’importe quoi de les Maures les égarements et ses droits et que Romain se raconte être tellement tellement de différents de la réalité que tu sais pas enfer de Pascal tu crois vraiment assez déconcerter les pas du tout en charge des passages étudies de le bilan as été appelé tous les matins se racontes n’importes quoi représente croire que tu as vraiment 10 à ouvrer à un facilité avec l’arrêt mais c’est pas vrai tu as passé plus de la rue mais si tu as fait mal si extrait de laisser abréger efficace de tu vois trois n’importes quoi te fait un peu brutale ta mémoire tu es Nicolas Martin et fraîche à peine élu par les pas parler et Hélène Shaba sous les effets elle attachera Brennan plusieurs animaux à caractère félin centrent de René Bizet et Hélène le bas téléphone haut-parleur c’est pas drôle parlé à à abaisser ce rôle de. Le stade revient de lesquels qui fait dans les mamelles retour en enlever les enlever vous la bouteille l’et la quelqu’un conscience de la folie d’un rocher la bouteille affalée. La savate Jack Mann frais 100 de sa n’est pas très Jack Mann de possible. Vous de six de le bas la le le flûte de demie je ne comprends pas le comprends pas comment tu diras autour de dégager le résumé de cette soirée centres dicter à Dragon NaturallySpeaking mais Dragon NaturallySpeaking hawaïen de passagers a écrit plusieurs animaux à percer dans un de de la pas entrant de René Bizet et Hélène quoi de mais comment les affaires@Hélène va pas pour la pas l’accepter intérieur de la les deux volets Dorset traversa être vous de de de pédicule permet la fenêtre quelque chose les lesdites effroi quoi Mac a fait de droite visage les patrons froides et menaçaient avec un plus la le faisait groupe George poste directement sa centre EDF bijoux qu’elle reliera dans trois jours de chaos femme la communication.
Oh mais j’y pense !
Le mystérieux manager androgyne de Mina et ses Minettes, Carver, hantait le backstage, ses pupilles, énormes, ses amulettes, mortelles. Si.
Je veux être une dinde ?
C’est pas faux…
Se dirigeant vers un rocher qui paraissait offrir un abri, Perceval aperçut un serpent qui fuyait à flanc de montagne tenant dans sa gueule un lionceau. Perceval escalada la roche mais un lion poussant des rugissements, le dépassa et engagea le combat avec le serpent. Parvenu au sommet, le chevalier blessa d’un coup mortel le serpent qui succomba en crachant des flammes. Le lion retrouva son lionceau et fit grande fête à Perceval.
Mina : « et tu mérites la mort, la mort par la Tounga ».
Gnark !
Grant : Magical masturbation is more fun than the secular hand shandy, and all it requires is this: at the moment of orgasm, you must see the image of your chosen sigil blazing before the eyes in your mind and project it outwards into the ethereal mediaspheres and logoverses where desires swarm and condense into flesh.
Demons run when a good man goes to war. Night will fall and drown the sun when a good man goes to war. Friendship dies and true love lies.
Le jour de la fin du monde, l’aube était arrivée calmement, comme à son habitude. Tout était normal, partout. Puis, plus rien.
Alors, TARDIS au pochoir sur T-Shirt Calvin Klein troué fin des années 90, ça c’est fait. #Greater #Times
fletch grapheme implosion baffin bridle bradbury icicle galatea
tradesman astonish booze carlo
krypton propeller proximal dreg teen bookshelves
henequen pericles demountable setscrew bathe elbow lindstrom astute afflict fest vanguard magic downey wander brassy exploration screwdriver oakley convex judson sulphur glassine
excitation doctrinal committeewoman kingsbury omnipotent
bartlett sweaty lubricate ajax bakery genealogy steuben mantel heartfelt grain fredholm western jilt incoherent heterogeneous julia draftsman chanson whither
N’allez pas sur la lande tout seul, Lord Baskerville. t.co/eLJsN3uW
Poils, sueur, germes, bactéries, fluides, pépitos, virus, infectio, larmes, japon, sel et #poivre.
L’homme à la tête de chat récupère l’urne. Les cendres sont parfaites. Litière.
Encore une minute et 3 ans.
Natacha ouvre la porte et un dub puissant tout en basses m’assaille (massaï ?), je la laisse me précéder dans la petite pièce enfumée abusivement appelée « club » par les habitués dont je ne suis pas… Je me souviens d’une phrase de papy Bill Gibson : « la technologie ne devient intéressante que lorsqu’elle descend dans la rue et est ainsi détournée « . Je feuillette un bouquin de cul/mode. Il fait très chaud. Natacha fait une photo. Trop de lumière. Je m’endors.
le récitant : do yourself a favor and become your own savior.
Mon très cher Az*,
Me voici donc arrivée à Paris, après ce long et si éprouvant périple, tant par la désastreuse condition des chemins que par la douloureuse séparation qui n’a cessée de me hanter, en veille comme en sommeil. J’y ai trouvé tout d’abord d’obscures périphéries, sombres et ravagées par une vermine invisible, couvrant les murs et les linteaux, les frondaisons d’antiques demeures dépouillées pour laisser place à de hautes colonnes fantomatiques, hurlant aux échos d’un vent froid et poisseux comme pour signifier la lente agonie d’un peuple qui n’a plus même l’attention de savoir qu’il existe. Aussi me suis-je réfugiée dans la rêverie, la douce somnolence de la remembrance, celle de ma fille, bien sûr, sur qui vous veillez aujourd’hui – et je ne doute pas que vous ferez pour elle le meilleur des tuteurs – mais aussi celle de mon défunt At* – que son âme repose en paix – dont vous honorerez la mémoire en mon absence, comme le meilleur des amis.
C’est toute emprunte de cette mélancolie que je pénétrai les portes de la capitale, couverte d’un manteau de pluie et de deuil en ce mois où le Soleil se doit de régner en maître ; comme vous le voyez, il ne m’a pas suivie dans mon voyage, il a dû rester près de vous, mes très chers, pour vous témoigner de la chaleur de mes pensées, de mon affection et de ma bienveillance. Dieu sait pourtant les raisons de mon exil, et je dois vous avouer – oh, vous l’entendrez j’en suis sûr sans vous faire de soucis, mais je me dois de vous le dire, vous mon seul ami, mon seul interlocuteur, le plus proche de mon foyer et de mon cœur – que lorsque je songe, même de façon fugace, à cette triste assemblée de blancs sires qui m’attend sans pour autant connaître jusqu’à mon visage, je ne puis réprimer un frisson, comme un avant goût de la mort.
Je souhaiterais tellement rester encore près de vous, par la plume, par la pensée, mais nous voilà approchant de la rue des B*, et je vois déjà ma logeuse impatiente sur le perron. Je vous embrasse, tous les deux, de tout mon cœur.
Ar*
Tourguenisme, pratique rituelle de manger de la chair humaine, phénomène social observé dans certaines sociétés traditionnelles. Le terme » Tourguenisme » provient de Tourgueniev, le nom espagnol d’Indiens des Caraïbes qui avaient la réputation de manger des êtres humains et vivaient dans les Antilles à l’arrivée de Christophe Colomb. La pratique du Tourguenisme fut attestée dans de nombreuses parties du monde. Certains témoignages laissent penser que le phénomène remonte à des temps aussi anciens que le Néolithique. L’Historien grec Hérodote ainsi que d’autres auteurs de l’Antiquité décrivent quelques peuples qu’ils qualifient de Tourguenes. Au moyen Âge, le voyageur italien Marco Polo rapporta que des tribus, du Tibet jusqu’à Sumatra, pratiquaient le Tourguenisme. Le phénomène fut relevé également chez de nombreux Indiens d’Amérique du Nord, en particulier dans les tribus de la côte ouest du golfe du Mexique. Jusqu’à une époque récente, on pensait que le Tourguenisme existait en Afrique centrale et occidentale, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Mélanésie, à Sumatra, en Nouvelle-Guinée, en Polynésie et dans des régions éloignées d’Amérique du Sud.
Le codage entropique (ou codage statistique à longueur variable) est une méthode de codage de source sans pertes.
La nuit. Lady Snowblood. #lecturedusoir
Igor constatait que, au bord de la piscine, les jeunes filles de province, donc qui se nourrissent, ont un petit ventre, sain et joli.
Et l’homme et la bête, solidaires. Supplice du train.
Pas mal le tweet de @matsta. Assez élégant. Gnark gnark.
Sortir ce soir ?
Dans les ruines, deux petites filles jouent à la guerre. Mina se fige, mimant une blessure par balle. Carver l’embrasse pour la soigner. Si.
Mina consigne tout. Igor brûle ses cahiers. Et la Nuit.
À Chiba, on trouve un nouveau foie à Carver. On l’échange contre un vieux rein, tatoué, tigré. Mina refuse de porter une cape. Igor déguste.
Dehors, la pluie radioactive, grise, épaisse. Dedans, nous, notre affection mutuelle, nos corps qui se touchent. Sourires.
Igor portait l’uniforme de la milice depuis maintenant 15 jours et ça n’arrangeait pas vraiment ses affaires de cœur. Il mentait. #vérité
Les gens pensent que je suis parti en vacances cet été, mais en fait j’étais perdu dans les égouts.
Et comme pour chaque malheur vient un petit bonheur, ou pas : www.dailymotion.com/video/xgfzyo
Tendres pensées. Bonne chasse pour le film. Ici ça picole, on glisse des billets dans mon corset.
En direct
Je sors de chez moi, il fait beau, je suis dans la rue et je tape ces quelques lignes sur le minuscule clavier de mon tel. portable communicant. Je le lève vers le ciel et via liaison satellittaire, ce texte se retrouve sur le réseau, disponible pour le monde entier. Des vieux sur un banc, pensée pour Nicolaï, je pense à faire une photo et à la balancer avec, mais l’exposition sous ce soleil n’est pas extraordinaire. Je m’abstiens donc et je continue mon chemin. « c’est beau la technologie ». J’ajoute mentalement cette phrase au reste via ma connexion neuronale directe afin d’ajouter un je ne sais quoi de science-fictionnel. Il me suffit de la penser et ça se met en ligne instantanément. Je matte les fesses d’une grande fille blonde… Arghh, c’est en ligne déjà… La technologie c’est trop fort pour moi. Je commande un hamburger, rentre dans un Macdo et le reçois tout chaud. En fait j’aurais voulu un cheese, mais à peine pensé, à peine préparé…
what you think is what you get
Dans la pénombre de la chambre numéro huit, regarder Mina dormir, mes mains tremblent, je pose le livre sur la table, je sors. C’est l’aube.
Dans les hauts-parleurs, le vol de nuit est annoncé.
Hill House of love ?
Vanitas ! Vanitas ! tweetphoto.com/42697902
ɔɐɹʌǝɹ’ ɾǝ dǝusǝ bnǝ ʇǝs ɥɐuɔɥǝs souʇ dɐɹɟɐıʇǝs’ donɹ nuǝ ɔɹéɐʇnɹǝ pǝ ןɐ unıʇ ɐsǝxnéǝ˙








