le récitant : mes parents étaient profs en Russie mais mon russe est rouillé alors je ne m’en vante pas. #fiction #russe #tourgueniev #panda
#hop
Et on reparlait à nouveau des missiles sur Hawaï. Carver se bouche les oreilles. Mina renverse la table. Igor essaie de réparer la vieille radio du grand père. Dehors il fait déjà nuit. On entend le chat dans la cuisine. Le bruit du frigo. Stop.
Ce matin, à 5 heures, heure de Paris, Joseph Google est mort, seul, dans son petit appartement du 19ème. L’odeur est penible, sinueuse. #bim
La citadelle était reliée à l’île par une mince bande de terre assujettie aux marées. On utilisait ensuite un vieux monte-charge effrayant.
Carver était un peu dans ce genre, avant de virer philosophe coupe-tête : t.co/O1Kpgnc
Mina regarde Igor se rouler par terre, baver, se pisser dessus, baragouiner, trembler. Grand Mal. Bucher, aussi, possession démoniaque.
Hey, I just met you,
And this is crazy,
But here’s my number,
So call me, maybe ?
Scissors cuts Paper / Paper covers Rock / Rock crushes Lizard / Lizard poisons Spock / Spock smashes Scissors / Scissors decapitates Lizard
Igor, Mina, Carver, sur le toit, terminaient les derniers flacons de vodka malienne. Dans la plaine, les cadavres de dirigeables. Nostalgie.
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Et donc. Hiatus.
L’heure est passée ?
Marc Levy : Il y a des tempêtes, il y a des situations extrêmement vertigineuses, il y a bien sûr une histoire d’amour, il y a tout ça.
Certaines personnes voudraient empêcher le passage à l’an 2000, et moi ça me fait vraiment souffrir, ce sont bit.ly/hezxu0
La nuit, fonction, je porte les gants à dépecer. On mange froid. Techniquement on peut se fier à @lrntrlln et l’âme on la donne à @troudair.
Hum.
On repêche les corps au niveau de l’écluse de la rue des mauvais garçons. La cause de la mort semble être une malédiction péruvienne. Oui.
Cède whisky orange à la soirée inrocks.
On avait, de longues lanières, les organes vitaux, d’Igor, en tresses gluantes, ses seins décorés. La Chevrolet en feu, pneus fumants, 813.
un peu de fraîcheur mortelle : troudair.free.fr/underwater.html from @troudair ce héros
La nuit, furieuse.
Je me suis rendormi. A mon réveil, elle n’était toujours pas revenue.
Invariablement. La nuit.
Im happy, happy, happy, happy, happy, and not you can turn me blue now. Come a little closer, satisfy my …
Mina avait une pensée pour les camarades habitant le Japon.
Princesse Kanak à l’autre bout du monde, pensées nocturnes amicales de ton vieux Sensei – paradiseishell.wordpress.com/
J’attends ton retour, dans ma tour purpurine, mon regard vers la plaine, nulle trace de ton sublime engin, seulement le soleil qui poudroie.
Vert.
J’étais sûr d’avoir vu ton père dans l’île fantastique.
Linda Kasabian : « Je ne suis pas comme toi Charlie, je ne suis pas capable de tuer quelqu’un ».
je croyais à l’orgone comme énergie non polluante mais il semble que le vent reste encore plus fort que l’orgasme. bit.ly/orgon-vent
Goth refoulé

Jeudi avec Louis et Jean on renonce devant la queue du Pulp
Mais on veut boire quand même et il est tard alors on va
Au O’Sullivan juste pas loin là ils trouvent des anglaises
Et moi je trouve les toilettes et une pinte, là :
Le mec en rouge : Ca fait plaisir de croiser un goth.
Mardi. On émerge de l’abri de fortune et on se rassemble dans la prairie luminescente. Cueillette et danses variées sont au programme. Nus.
Dans le ciel bleu, les dirigeables noirs diffusent les hymnes chaloupés du pouvoir absolu : bit.ly/17zt8G
Mauve hotel on a lonely highway (aire connue).
Igor et Mina maitrisaient le tour de la femme coupée en deux. Carver aimait les regarder faire au travers les barreaux de sa boite bleue.
A Rome, en reculant, un minibus percute Igor visiblement invisible pour tous. Son intangibilité le protège toutefois d’une blessure logique.
Merci à Mister Fox de garder la tête froide en ces périodes troubles et pathétiques…
Mais triste pour les biches.
En 1989, j’étais au lycée au Kremlin-Bicêtre. Je jouais à AD&D, roulais en 41v Motobécane. On était les pestiférés, les nuls. #hell
Mais qui est Ivan Sergeyevich Turgenev ?
beaucoup de sang
attachée à une chaise
je prends la première balle de ping-pong
je m’approche
ta bouche est maintenue ouverte par une pince
métallique
tes dents sont
sciées
gencive limée
je glisse la première balle de ping-pong
et la pousse sur la gauche
une deuxième balle
tes yeux affolés
– du calme !
tes dents saignent encore pas mal
mais la morphine tient la douleur
à distance
j’insère la deuxième balle
sur la droite
je ris de bon cœur
un rire franc et chaud
qui contraste avec la cave
glaciale
je passe à la vitesse supérieure
et c’est deux balles que j’insère
une en haut et une
en bas
tu suffoques un peu
c’est de plus en plus grotesque
on dirait un écureuil
tout rouge
à mourir de rire
La vie est une fleur…
Les 29 chambres sont toutes différentes les unes des autres.
Elles toutes ont une connexion internet de haut niveau (ADSL), un parquet en bois,
les meubles de la vieille maison,une salle de bains, la climatisation, le téléphone,
la télévision, minibar et un coffre-fort.
Mais la souris porte un gros pois dans la bouche. Impossible de parler; elle se contente de hocher la tête. Pierre se met à pleurer.
Et Igor de demander l’asile politique à l’homme à la tête de chat. Mina, malade, dessoude du milicien savoyard. Ce soir on rase gratis. Si.
le récitant : je ne dors visiblement pas, encore un coup de la Camora Tong ?
Mina, pratiquement lucide, répète les derniers mouvements de sa passe contre le conglomérat lituanien. Carver repasse sa plus jolie robe.
Allongés sur le toit du bunker, nos amis se réchauffent au soleil, se sourient, se blottissent très tendrement. Leurs combinaisons protectrices sont un peu encombrantes et épaisses mais offrent une protection d’au moins sept minutes. Quel luxe. Autour d’eux, un monde de cendres.
Chez @udobar : @jyv et @AuDiableVauvert à la maison. Amour et Vodka.
Happy birthday to Angelo B.
Le gomi, partout, et personne pour le trier, l’entasser, le compiler, le régénérer. Igor, son nouvel arc, entraînement. Suivent accidents.
Explosions variées. Nocturnes.
Quand j’étais petite j’aimais vraiment les hippocampes et les hommes à tête d’éléphant.
Last call; final bugs
Itch, scratch, contort; calmly wait
For now: RC3 #FF @wordpress
Ils se retrouvent dans la carcasse d’un zeppelin, chinois ou russe, pulvérisé par l’explosion liminaire. Mina claudique un peu mais semble bien. Carver et Igor, ivres et nus, enlacés sous la douche de décontamination, luisent légèrement, irradiés. Vodka pour tous. Entropie tango.
Rien ne vient.
Socrate-la-Torpille dit :
ja men jeg kommer ikke inn, får bare feilmelding, må jeg bruke ms?
Socrate-la-Torpille dit :
oups excuse
Socrate-la-Torpille dit :
je me suis trompé de fenetre
Une sorcière étant plus légère que l’eau, si elle flotte, elle est repêchée et brûlée vive. Si elle se noie, elle est innocente. Ouf.
Il neige sur Belfast.
Igor, soudain, s’endort.
Il y a une personne masquée debout dans le salon, dans le noir. Un masque de bouc, cuir et plastique. Il ne dit rien, ne bouge pas. L’oeil.
A Thanksgiving Prayer
Thanks for the wild turkey and the passenger pigeons, destined to be shit out through wholesome American guts.
Thanks for a continent to despoil and poison.
Thanks for Indians to provide a modicum of challenge and danger.
Thanks for vast herds of bison to kill and skin leaving the carcasses to rot.
Thanks for bounties on wolves and coyotes.
Thanks for the American dream, To vulgarize and to falsify until the bare lies shine through.
Thanks for the KKK.
For nigger-killin’ lawmen, feelin’ their notches.
For decent church-goin’ women, with their mean, pinched, bitter, evil faces.
Thanks for « Kill a Queer for Christ » stickers.
Thanks for laboratory AIDS.
Thanks for Prohibition and the war against drugs.
Thanks for a country where nobody’s allowed to mind the own business.
Thanks for a nation of finks.
Yes, thanks for all the memories– all right let’s see your arms!
You always were a headache and you always were a bore.
Thanks for the last and greatest betrayal of the last and greatest of human dreams.
William S. Burroughs
Igor en uniforme : « je vais te bouffer le cœur ». Faire du vélo semblait être une bonne idée en cette douce matinée de juillet si brûlante.
Carver et Igor ne goutaient guère les roses rouges, les réunions de famille et, plus que tout, se méfiaient des vieux déviants. #castadiva
Mina se coupe du monde en Afrique du sud. Carver et Igor dérivent sur l’amazine zone et rêvent de plastic bitch ou… beach. Amazazine zone.
« Il disait cela d’une telle façon, ce grand homme tendre et bon, qu’on avait envie de pleurer. «
Mon très cher Az*,
Me voici donc arrivée à Paris, après ce long et si éprouvant périple, tant par la désastreuse condition des chemins que par la douloureuse séparation qui n’a cessée de me hanter, en veille comme en sommeil. J’y ai trouvé tout d’abord d’obscures périphéries, sombres et ravagées par une vermine invisible, couvrant les murs et les linteaux, les frondaisons d’antiques demeures dépouillées pour laisser place à de hautes colonnes fantomatiques, hurlant aux échos d’un vent froid et poisseux comme pour signifier la lente agonie d’un peuple qui n’a plus même l’attention de savoir qu’il existe. Aussi me suis-je réfugiée dans la rêverie, la douce somnolence de la remembrance, celle de ma fille, bien sûr, sur qui vous veillez aujourd’hui – et je ne doute pas que vous ferez pour elle le meilleur des tuteurs – mais aussi celle de mon défunt At* – que son âme repose en paix – dont vous honorerez la mémoire en mon absence, comme le meilleur des amis.
C’est toute emprunte de cette mélancolie que je pénétrai les portes de la capitale, couverte d’un manteau de pluie et de deuil en ce mois où le Soleil se doit de régner en maître ; comme vous le voyez, il ne m’a pas suivie dans mon voyage, il a dû rester près de vous, mes très chers, pour vous témoigner de la chaleur de mes pensées, de mon affection et de ma bienveillance. Dieu sait pourtant les raisons de mon exil, et je dois vous avouer – oh, vous l’entendrez j’en suis sûr sans vous faire de soucis, mais je me dois de vous le dire, vous mon seul ami, mon seul interlocuteur, le plus proche de mon foyer et de mon cœur – que lorsque je songe, même de façon fugace, à cette triste assemblée de blancs sires qui m’attend sans pour autant connaître jusqu’à mon visage, je ne puis réprimer un frisson, comme un avant goût de la mort.
Je souhaiterais tellement rester encore près de vous, par la plume, par la pensée, mais nous voilà approchant de la rue des B*, et je vois déjà ma logeuse impatiente sur le perron. Je vous embrasse, tous les deux, de tout mon cœur.
Ar*
too late to write – JE suis un personnage de friction – 660
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la nuit solide et mes souvenirs si fluides me donnent les moyens de repenser à ces moments sur l’île, nos étreintes au bord de l’eau la nuit si lourde et les songes fluides me donnent le temps de ramener à moi ce passé si doux et tellement bref la nuit si bleue et mes mots si faibles me laissent impuissant face à mon désir de t’évoquer à nouveau devant moi cette nuit si dense si danse si seulement tu et moi ensemble sur ces plages si blondes et ces nuits si légères que ne troublaient que nos hurlements et nos pleurs et nos rires me demandent de t’invoquer à cette heure où se heurtent les bruits de nos flancs si lourds et si beaux et tu moi enfin.
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Junebug, junebug…
Igor raconte : « mon post précédent vient de là : yes.thatcan.be/my/next/tweet/ . Pas tous les autres, mauvaises langues ! «
Un paranoïaque est juste quelqu’un qui est en possession de tous les faits ?
Un ciseau à bois au travers de mon omoplate gauche. C’est très douloureux. Et ça saigne beaucoup. Et de plus en plus. Mais c’est twitable.
Dans le ciel, au dessus du canal fétide, de longs cigares lumineux, menaçants, propagent la bonne parole de l’envahisseur. Sur les rives, on s’essaie au jokari, nus, ivres.
Gwendoline Klingon : “Et sinon, tu connais des tours de magie clitoridiens ?”
Carver et Mina, déglinguées, sautillent sur le toit de l’hôpital, monoculaires en l’air. Le son des explosions se mêle à celui des basses.
Dans la forêt voisine, on avait ramassé des cailloux allongés. On les avait alignés devant le bunker. On se cachait derrière pour faire feu.
comme sur un blog : vendredi matin (mauvaise prose)
se reveiller grognon, explorer de mes jambes le grand lit desert, te retrouver pimpante proposition théine, grommeler encor’ à n’en plus terminer, se doucher, se peigner et puis s’enfuir enfin de nouveau en retard, encore enrhumé, voix nassilarde, nasaux sifflants, gorge dégorgeant glaires grumeaux sanglants pester contre l’hiver regretter canicule envier tsunami et plages z’au soleil. et puis penser à toi, re-sourire à nouveau, avaler du fervex comme d’autres de la roupe, se battre avec vigueur pour retrouver le souffle. j’étais aveugle alors ; mes yeux se sont ouverts. sa grâce à vos désirs pouvait être accordée; mais vous ne l’avez pas seulement demandée. c’en est fait. Ce soir je vais danser mes griefs oublier et au petit matin l’esprit azimuté dans tes bras retomber.
Enfin bref.
Je me fais courser par la milice à la terrasse du pub de Josh Mc Growlin. La bière est bonne mais tiède. Je suis du signe du cygne. Coin !
Blanc. plixi.com/p/65085117
Et la brigade de répression des anges, uniformes oranges, de se précipiter par la fenêtre, on n’en mène pas large, innocents rêveurs nus.
Et si c’était pas un urinoir ? plixi.com/p/46568506
Les véritables photos du barbu ne faisaient pas vraiment peur à Mina et Igor. Il n’existait pas. bit.ly/ixLJ0r
Goodbye campus and campus Julio I love my school and Julio…
Journée type lésions internes : #MegaPiranha #Halloween #Roi_Heenok #Hipster_Hitler #Slovénie
Et nos amis. t.co/0FtQwZ4T
Clig flanc !
Do it.
Une nuit,
mercredi soir,
lire un livre,
jouer un peu,
attendre ta venue,
rien ne vient.
Une nuit,
j’ai froid,
toujours pas de toi,
tu manques,
jouer un peu, en attendant.
Il pleut,
j’ai chaud,
jouer encore,
t’attendre,
regarder les ions qui vont
et viennent.
Say you want a revolution.
Je viens de faire un faux mouvement, une fourchette dans la jambe. Ca picote, merci aux #painkillers modernes. Bétadine à gogo. #dirigeables






