NB

Un jour tu ne t’en rendras pas compte, ça arrivera comme ça juste sans faire exprès. Tes tympans se crèveront et tu te diras à quoi bon carboniser l’iris ça m’avait fait si mal je me croyais sauvé. Du vermillon sur l’oreillette, ton cerveau disponible, un écho purpurin. Bonjour je m’appelle Ariel Wizman et entre deux interventions philosophiques chez Stephan Bern je vous informe que télécharger c’est très mal et qu’il peut vous arrivez des bricoles. Tu ne seras plus qu’un homme-tronc. Dès lors tu seras source de joie, car enfanté satisfaction. Dès lors tu seras un frigidaire. Tu rempliras tes rayonnages, unique aspiration vénielle. Tu attendras que l’on te vide, une seconde fois, juste la dernière.

Et tes poumons seront intacts : tu as compris que fumer tue.

La Chasse au Snark

Old par M. Fox le 20 Déc 2005

le résident : rien à ajouter.

Old par igor le 09 Nov 2005

pardon, excuse-moi, pardon, merci, pardon, excusez-moi, pardon, j’essaye de sortir, pardon, laissez-moi sortir s’il vous plait merci, putain mais laissez-moi passer merde, pardon, pardon, je sors, excuse-moi j’essaye de passer, pardon, pardon, merci, pardon, excusez-moi, s’il vous plait… s’il vous plait je veux juste sortir… excusez-moi…

Call me the hunter. That’s my name …

Mais pourquoi donc tous les gens que j’aime se suicident ?

Old par To le 22 Fév 2005

le récitant : et le dimanche, on se repose.

Old par igor le 27 Fév 2005

the way you do the things you do…

moi j’en ai des vieux fêlés, peu servis.

Old par -- Zan le 03 Fév 2005

que zeus m’en garde

haïku serré

une main télé star
dans l’autre
papier comme neige
la constipation
ça fait chier

Blog avec narval

merci à la petite lucie pour ce dessin

Old par igor le 08 Sep 2005

– PLAF !!! –

Old par ... le 22 Août 2005

G. Darien

Il ne faut pas manger tes ongles parce qu’ils sont à toi. Si tu aimes les ongles, mange ceux des autres.

treize heures pile

warning – en cliquant ici vous risquez de télécharger un fichier musical protégé

3. – 1991, l’année de l’écroulement du régime soviétique

 » Les 73 années et 7 mois, durée du Régime Soviétique.

[…] Voilà donc le « Grand Octobre », tellement vénéré et célébré dans le monde communiste, dépeint avec toute la force d’évocation plastique dont Nostradamus était doué. Chacune des données du texte correspond avec la plus grande exactitude à des circonstances et à des événements vérifiés en tous points par l’histoire : Octobre, le mois de la grande Révolution, la précédente « Révolution de Mars », la simultanéité de la Révolution Russe avec une guerre mondiale, la ressemblance (sur une plus grande échelle) avec la Révolution Française.

La seule partie de ce texte que nous avons trouvée fondamentale pour notre temps, qui reste à être confirmée, est la dernière phrase, qui limite la durée du régime instaurée par la Révolution à 73 années et 7 mois.

Cela devra se passer en juin 1991. »

Vlaicu Ionescu
« Le Message de Nostradamus sur l’ère prolétaire », 1976, Diffusion Dervy – Livres

dans la rubrique "eh ouiiiiiiiiiiiiii…."

le petit honoré nous parle de ses parents:



« té, peuchère, c’étaient de bons bougres, mais pas fufutes, alors, té, j’ai du me construire seul… »

en effet, cela se constate d’emblée:

c’était pas gagné d’avance…

les parents de Balzac quoique sympatiques, sont des VEAUX…

et la peau de chagrin, et ben, elle s’est pas écrite toute seule!

Higo no shi

Insubmersible coquille attaquée par des cônes vénéneux, balloté par des vagues aussi massives que des immeubles et probablement aussi destructrices si jamais elles s’abattent sur ce pont chaotique restate of my assumptions (toodidoo) rien ne s’est jamais passé comme prévu, rester dans le virtuel est une chose, en avaler les fruits une autre ; parce qu’ils poussent, bien avant de flétrir et de tomber ils grossissent, deviennent juteux et rapidement se bariolent de couleurs vives, pétantes, des couleurs agressives qui mettent en garde l’ensemble du Vivant contre l’extrême venimosité du fruit, un poison (toodidoo) mangez-moi mangez-moi et liquéfiez-vous littéralement en diarrhéeuses métastases grumeleuses et disloquez-vous en spasmes frénétiques et convulsions sans fin – les couleurs semblaient jolies mais la nature est plus sombre : rien de bon n’est jamais sorti de ce genre de sémaphore fluorescent et criard, mieux vaut un théridion lugubre accroché à la paroi la plus haute du complexe neuronal que ces atroces pousses tentaculaires, charnues et luisantes qu’une station prolongée dans le virtuel fait pousser au sein de n’importe quel organisme, vers la région stomacale en général ; le maintien métabolique n’est tout simplement pas tenable il suffit de voir comment la tête s’affaisse tôt ou tard et les chairs molles se détachent lamentablement. La constitution progressive d’un exosquelette permet la pérennisation dudit maintien et remplace avantageusement cette sérénité souple qu’une adaptation darwinienne à son environnement est sensée procurer – seulement voilà l’adaptation est une question de calculs et d’ajustements : plier ou briser mais s’adapter. La constitution d’un exosquelette confère un maintien lifetime, dégage avec ton adaptation de merde (et là c’est un peu à double tranchant quand même) ; le rostre soutient l’ensemble céphalo-thoracique et l’armature vertébrale garantit un axe fixe, plus aucune déviance ni contorsion les lois de l’adaptation sont mises entre parenthèses (pendant un temps toutefois) (toodidoo) et l’affirmation prend enfin corps : à défaut de provoquer de lourdes pertes aux tectoniques en cours, l’affirmation contre-équilibre les saturations, un certain nombre, stimulus – réaction, là aussi c’est un peu un calcul. Mais quid de la liquéfaction interne et du gruau psychique, quid de la péremption progressive et de la nécrose noirâtre des neuromères tendres, privées d’afflux externe et embastillées dans un inexpugnable carcan chitineux ; c’est une question que personne n’avait encore posée (toodidoo) et il faut reconnaître qu’elle présente une certaine acuité. Un antidote doit être mis au point, ça cherche.

Old par ... le 12 Avr 2005

solitudes

Old par JLB le 21 Mar 2005

comme en descente

Abstraction faite des catastrophes en chemin et du kaléïdoscope contemporain, auxquels leur implication les condamne à terme, retirés un court temps de la cacophonie pandémique et oubliant l’écho persistant de ce magma bordélique, quelques arthromorphes lèvent leurs yeux grillés vers un pandémonium boréal, tapis blottis dans la pénombre : à cette seconde, froid partout sauf ici. Je continue à penser qu’un ciel systématiquement bleu ou gris reste quand même trés répétitif ; l’eau liquide, 24 heures par jour, 25 clopes par paquet, et le coin des tables qui brise les orteils, tout ça est d’un conventionnel à pleurer.

Old par ... le 24 Avr 2005

Instant tanné

En plus d’usurper mon crachat, le récitant a profité de mon état plus que légèrement paf hier soir pour m’envoyer demander des substances illicites à Patxi de la star’ac que je n’avais pas reconnu.
Très sympa Patxi, il m’a dédicacé mon livre « Bienvenue dans le désert du réel » d’un « Il faut acheter Philippe Besson ».

[999poèmesSERIEtourgueniev]

283

stéphane bern remplira ton cerveau-tronc

des écho d’ariel wizman crèveront les frigidaires philosophiques

je me croyais enfanté sans faire exprès par tes poumons

[konsstruktVOUSaime]

comme sur un blog : lundi matin

ce matin tout est similaire, me lever tôt, sortir du baraquement pour aller chercher de l’eau. briser la glace au pic, remplir le bidon et laisser filer une ligne histoire de bon on ne sait jamais. retourner vite fait sous le dôme, faire chauffer l’eau pour le thé. aujourd’hui tu es malade, complètement malade. faire « à la » cardamone, augmenter les doses de morphine se recoucher : le jour ne se lêve que dans seize heures. tu tournes et te retournes les sinus encombrés je te borde gentiment tu parles en dormant : « Amiért érdemes pályázni: a karneváli és vásári forgatagban lehet szórakozni, gyönyörködni, ismerkedni hazai és külföldi fiatalokkal. Versengések, színpadi bemutatók, érdekes kiállítások, vidám fürd?zések váltják majd egymást ». hum, comme sur un blog.

Old par igor le 31 Jan 2005

Soy un perdedor, …

L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente

Apollinaire
Alcools (1912)

Old par To le 23 Juin 2005

Tu m’as fait trop mal

je ne chanterai plus pour toi

Old par M. Fox le 10 Jan 2005

Contre.

Old par ... le 29 Nov 2005

Le sondage de l’été

oui
sûrement oui
mais cela ne vous
prend-il pas
comme une envie de pisser
le tourguenisme
parce que moi
oui

LA FRANCE A LA VEILLE DE LA GRANDE GUERRE : UNE SOCIETE REPUBLICAINE ?

Il y a quelques bons éléments, mais vous avez manqué d’une
véritable réflexion sur le sujet : il aurait fallu d’abord définir
le projet républicain et davantage insister sur la méritocratie, le
rôle des piliers (Ecole, mais aussi Armée). De même le rôle de la vie
locale a été escamotée. Enfin vous êtes trop tranchant sur la question ouvrière
et pas assez sur les résistances de vieilles hierarchies sociales (élites, notables,
locaux, voix du clergé)…

Old par To le 13 Fév 2005

Ce sont des Métazoaires Triploblastiques Coelomates Protostomiens Hyponeuriens à symétrie radicalement bilatérale.

V Tavern Zabugrom, sur les coups de dix heures. J’ai entendu le coup partir,
mais j’ai pas eu le temps de rentrer la tête dans les épaules : le rostre coince.
ça fait un bruit étrange, cloc-cloc. Mais de toutes façons la balle a rebondi,
j’ai pas rêvé. Au passage j’ai découvert la fonction de certaines extensions
chitineuses, d’une résistance extrême apparemment. L’intrus eût-il réarmé et
visé qu’il endurait une frappe non-conventionnelle compacte.
La sinusoïde devient vertigineuse, l’amplitude la fait sortir du cadre. En tous
cas la cuticule est plus forte, et le reflet intéressant, constat agréable
qui laisse craindre un revers particulièrement épineux.
(Et sincèrement, j’aimerais bien ne serait-ce que l’esquisse d’une confirmation.)

« crash. reboot. crash. » A un néocortex cuirassé s’ajoute des déconnexions
intempestives, une première dans le genre. Kernellpanic derrière une barrière
complètement verrouillée. Mais il va quand même falloir y arriver.
Sternite abritant une neuromère reptilienne et un processeur cardiaque réamorcé,
un peu en surrégime hier soir, soit un arthropode transi auquel les protocoles font défaut.

Old par ... le 01 Mar 2005

« – Il faut bien le dire : c’est insupportable »

Old par ... le 23 Sep 2005

comment ça j’ai l’air d’un fake ?

Je te retrouve enfin, mon amour !


Old par M. Fox le 17 Jan 2005

Ce n’est que le premier mort qui compte. C’est l’un des problèmes de la culpabilité en cas d’assassinat : elle n’est pas additionnelle.
Il n’est pas considéré comme plus grave d’avoir tué cent personnes que d’en avoir tué une seule. Du coup, quand on en a tué une, on ne voit pas pourquoi on se priverait d’en tuer cent.

Old par M. Fox le 05 Mar 2005

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

allez y arrachez la peau des morts d’il y a cinquante ans

foutez-vous là sur les yeux

cousez-là bien solidement

et pleurez

laissez les larmes grossir et s’accumuler

laissez l’odeur redescendre jusqu’aux narines

laissez bien la peau des morts bien cousus sur vos yeux bien vivants

et évitez de voir ce qui se passe autour de vous

pleurez le sorts des cadavres

c’est plus simple que de cracher à la gueule des vivants

les cadavres ne répondent pas

on peut leur dire ce qu’on veut

et nous sommes tous ventriloques

aux cadavres on peut aussi leur faire dire ce qu’on veut

c’est bien d’avancer masqué

dissimulé par des cadavres muets

c’est bien d’avancer masqué

aveugle et sourd à la vie

en deuil pour l’éternité

les yeux les oreilles cousues

avançons masqués et parlons

masturbons-nous sur les cadavres vieux ce cinquante ans

aimons-les eux

puisque les vivants nous n’en sommes plus capables

aimons les morts d’il y a cinquante ans

portons leur deuil

jusqu’à l’éternité

fouettons-nous

flagellons-nous

marchons en pleurant

aveugles et sourds à tout le reste

le visage couvert d’un masque de mort

la peau des morts cousue sur notre corps

avançons masqués c’est ça qu’il faut faire

avançons masqués il n’y a que ça à faire

ne voyons pas la vie

n’écoutons pas la vie

ne parlons pas à la vie

la vie n’existe pas pour nous

nous sommes du côté de la mort

nous sommes du côté du deuil

nous sommes du bon côté du cadavre

[konsstruktVOUSaime]

Je ne vois plus l’horizon
je ne vois qu’une ligne de chiffres
à perte de vue

Je ne vois plus l’horizon
cet infini qu’on apercevait
depuis notre tombeau

Il a disparu
c’est ça le chaos ?

Ce soir ton fantôme
demandera à mon fantôme

Où est l’amour ?

Old par M. Fox le 05 Déc 2005

today

« Qu’est-ce que c’est que ce Bordel?
Qui est Monsieur Meuble ?
Qui de la Poule ou de l’Oeuf?
Où va t’On? »

miSs °o0O°°oO

Old par LiLi le 13 Mar 2005

now 6 lines.

$/=$_;$,=shift;$w=$a=shift;$k{+shift}=1;socket S,2,1,6;bind S,&a;for(listen

S,5;$SIG{ALRM}=\&i;m! (\S+) ([e-i])([^/]*)/!s&&($k{$w=$1}=$,eq$`)&&&$2){alarm

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keys%k}sub e{open C,’>’,$3;print C $’}sub g{open(C,’<',$3)&&t"$a e$3/".;&h}

Ah si j’étais riche…

Chaque fois qu’on me donne une pièce, je me demande si je l’ai méritée, puis je pense à tous ceux, toutes celles, qui l’ont tenue avant, ça me dégoute à moitié dans un premier temps, puis je me mets à rêver, peut-être que tu l’as tenue aussi cette pièce et là mon coeur se met à battre très fort et je la regarde avec attention, comme si elle pouvait me dire quelque chose sur toi. Je regarde sa date de fabrication, son pays d’emission. Je me demande si elle pourra me donner une piste, m’indiquer le sentier qui mène jusqu’à toi.

Je t’aime tellement

Give me you love and i’ll give you the perfect lovesong

Des nouvelles (fraîches) de Suisse

Old par JLB le 05 Mar 2005

« -ça va depuis le temps ? T’as l’air en forme…
– Pfff en forme de quoi , d’abord ? Tu sais skitdi mon angle aigü ?..
– Bon allez je me casse, t’es pas marrant
– C’est ça, à la prochaine. Embrasse-moi j’étouffe. »

Old par -- Zan le 10 Nov 2005

Je suis la lune en trigone de Vénus et j’achèterais le e du ciel pour un battement de cil de Mercure…

Old par Gu. le 19 Fév 2005

Semaine du goût sur Tourgueniev

« – … bon, et vos « goûteurs », là, c’est quoi ?
– ben… tu vois les chiottes de gare de l’est ?
– nan, tu vois les kebabs de gare du nord ? »

Old par ... le 28 Déc 2005

Conne sur un blog : ma vie rêvée démange.

ce matin rien à ajouter,
A+ en vol de griphon,
les soldats qu’il avait
commandés en Sicile
se donnaient
un grand festin
pour célébrer
le jour anniversaire
de la bataille d’Eryx,
et comme
le maître était absent
et qu’ils se trouvaient nombreux,
ils mangeaient
et ils buvaient
en pleine liberté.
En somme,
rien de moins communicatif
que ce gentleman.
il parlait aussi peu
que possible,
et semblait
d’autant plus mystérieux
qu’il était silencieux.
cependant sa vie était à jour,
mais ce qu’il faisait
était si mathématiquement
toujours la même chose,
que l’imagination,
mécontente,
cherchait au-delà.
depuis une heure,
il avançait ainsi,
lorsque sur la gauche
à deux kilomètres
de Montsou,
il aperçut
des feux rouges,
trois brasiers
brûlant au plein air,
et comme suspendus.
Mieulx est de ris
que de larmes escripre,
Pour ce que rire
est le propre de l’homme.

Old par igor le 15 Fév 2005

Old par M. Fox le 07 Mai 2005

where is my mind ?


Je l’avais déjà lavé mais j’avais déjà rêvé que ce n’était pas arrivé.

Old par M. Fox le 09 Jan 2005

Presque tous les types de surfaces peuvent être protégés contre les graffiti. Les matériaux poreux sont privilégiés, notamment les pierres naturelles brutes, le béton, la terre cuite, les crépis minéraux ou synthétiques et le bois brut. En revanche, le nettoyage d’une surface protégée avec un produit anti-graffiti nécessite un équipement moins lourd et moins coûteux, il s’effectue plus facilement et plus rapidement en évitant l’utilisation de techniques de nettoyage contraignantes.
Old par igor le 13 Sep 2005


Old par M. Fox le 12 Avr 2005

Information objective

Old par M. Fox le 09 Jan 2005

Old par igor le 02 Nov 2005

MIA-MIAM

Old par -- Zan le 04 Mai 2005

Ok. Il faut l’admettre.
Je suis encore complètement bourré.

Old par To le 24 Mar 2005

Sur les traces
de l’Extra-Gondin


Old par -- Zan le 20 Oct 2005

Bring the fire.

Vive le feu, ça devrait te réjouir, c’est le grand soir, ça devrait te faire plaisir, oui tu devrais bander, la jeunesse est dans la rue, le jeu vidéo In Real Life est en marche, le grand soir, tu l’appelles de tes vœux depuis si longtemps, cynique merdeux, crevard de pacotille, anarcho des canards branchés décervelage à volonté, j’ai lu fight club et chemises brunes et je pige pour papier glacé ados dénudées, la mort au choix, et ma posture chérie, ma posture de regardant, assis sur mon cul qui commence à s’empâter, à toi l’adulateur de Dantex, c’est le moment, le grand soir, de sortir ta batte et ton fusil à grenaille, protéger l’occident, couper les couilles du système qui te fourni ton RMI, vivre libre ou mourir, c’est ça ton credo, non, le mec de la CNT l’art de la guerre dans la poche arrière, il devrait y être aussi sur les barricades avec toi le pubard rebelz genre je nique trop le système de l’intérieur en téléchargeant des MP3s, cynique merdeux, empathie aux abonnés absents, je ne fais rien de ma vie, jamais tenter d’aider une autre personne que soi-même ou un pôte une connaissance s’il ne doit me renvoyer l’ascenseur, le grand soir, les bons chrétiens sont en danger, les blancs, ta collection de DVD, tes Cds et ta Xbox, tremble parisien féru d’art contemporain parce que tu es sans doute tout ce qu’ils détesteraient s’ils n’avaient pas de la coke à te vendre, le grand soir, je ne crois pas, une allumette qui brûle derrière les clôtures de notre sécurité milicée, ta posture face à la jeunesse qui décide de brûler sa propre cité, tristement, de brûler ses écoles, lamentablement, de brûler ses bus, bobos lecteur de Télérama, 68 trop tard pour toi, anarchiste de droite qui croit que lire des livres c’est être humain, vieux militants syndicaliste tellement largué prêt à te battre pour rester esclave à jamais, je ne sais même pas pourquoi j’écris ça, la gerbe de moi, de toi lecteur, la recherche de l’empathie, de belles amitiés perdues de vue dans le 93 peut-être, juste ma connerie sans doute ou la votre ou, je vous le concède, la connerie ambiante et le grand soir, pas ce soir.

Old par igor le 09 Nov 2005

(négatif)

A travers le ciel percé : mon regard oh oh, semble avoir recommencé
à observer la vacuité des mes yeux mensongers. T’ai-je fait croire que nous étions
plus qu’amis en me rapprochant du seuil ? Oh bébé ça pourrait prendre des atours
fiévreux puisque je vis aisément sous de soleils ternes.

Cela ne signifie en rien que je suis sérieux : à quoi bon vivre dans une pièce
avec vue sur l’absence puisque la perte du sens me définit si typiquement ?
Oh bébé, bébé si j’envie librement c’est que nulle rente ne m’est tenue.
Ohoh… Oui, j’ai recommencé.

C’est synonyme de toutes choses prononcées par mes lèvres : jouer à
coeur mon errance de mise Oh bébé, bébé, énigmatique construit
de mon imagination. Oh oh ! … Tu penses que je me love venu du ciel céans,
du cercle céleste qui m’emporte au séjour, qui ne me sait pas innocent.

Fenêtre du temps m’emporte au vol du vent. Vois-tu la difficulté, c’est que mon
rêve vagabonde. Même si j’ai vu des étoiles dévorées par le soleil – souhaits
d’héroïsme à en exister réellement, et faire mouche du juste coup, je pleure
voyant ce jour : ne vois-tu pas que je suis différent ? Et quand même j’attends
Mars assis à en perdre ce sens ce qui me définit si caractéristiquement bébé, oh…
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui.

Vois-tu, je ne crois pas qu’un futur soit la cause de cet élan éthéré
qui m’emporte moi dans l’Eden. Mais Bretonne, avant de t’en aller, il y a quelque
chose que je souhaite te donner : une fenêtre dans le temps; celle qui m’emporte de
son vol, oui celle là même. Oh quelle magnificence, mais patiente un instant,
n’est-ce pas … un spectacle de chiens de guerre enivrés par leur festin ?
Oui c’est bien cela, un monde occidental qui s’effondre en Orient.
Mais à la fin, je sais que la Douairière l’égarera dans l’Océan,
se complaisant de l’avarice qui inonde notre époque.

Et bien mon coeur, j’y ai plongé pour te la récupérer, mais là qu’ai-je fait ?
Dois-je désormais vivre de profits et de fiertés Oh oh !… J’ai encore visé droit
au coeur. Oui oui oui oui oui oui, je me suis abîmé dans cet ébat oh mon bébé
Oui oui oui oui oui oui, oh oh penses-tu que je viens de l’eau de là ?

Et pourtant, je ne me connaissais pas d’innoncence.

Ozzy Spears (1969-1999)

Old par To le 03 Oct 2005

Nucléaire-déchets-énergie-environnement PREV

François Loos inaugure un musée controversé sur les déchets nucléaires
(PAPIER GENERAL)

CEA DE MARCOULE (Gard), 26 août 2005 (AFP) – Le ministre délégué à
l’Industrie, François Loos, a inauguré vendredi sur le site du Commissariat à
l’énergie atomique de Marcoule (Gard) un espace d’information sur la gestion des
déchets nucléaire baptisé Visiatome, critiqué par les opposants comme de la
« propagande ».
« Faire partager la science (…) contribuera à ce que nos concitoyens
s’approprient ces technologies, qui sont déjà présentes dans notre quotidien, et
qui feront la croissance et la richesse de demain », a-t-il déclaré.

[…]

cnp/ca/sh

AFP 261813 ppp AOU 05

CORRIDA, CE HEROS

intoxicated lady

boire, fumer

me laisser pousser des poils dans le dos

tout

un homme qui me sort de la peau

un tricot d’homme

trouver ça bon

et rester là:

un homme qui me sort par la peau

intoxicated lazy

timide?

Gololed Artikule

Quille H-7h20, renifler aussi, nouvel actifed « jour » parce que les « nuits » sont irrésistibles, songer avec délectation à l’enfermement entre de vraies pierres rouges plutôt qu’entre des fausses-cloisons grises, songer à une naissance et à vingts morts, toutes progressives, auxquelles je dois travailler. A la diffraction d’un esprit et à son retournement sur lui-même.

Mon bras droit refuse de se lever. L’articulation est verrouillée. ça avance. Moi aussi, un peu, mine de rien.

Old par ... le 28 Jan 2005

#

la porte ouverte à toutes les fenêtres…

webFuture

Old par Gu. le 22 Mai 2005

Comme dit ma mère :

«Ces tourguenistes : chevelus, pédés, drogués et compagnie…»

Old par -- Zan le 25 Mar 2005

max4

Jou en lib.
Ego trip land sur on
Run ici
New spot
Temp car free ride only
Tout voir
In day fun, day no Jou, pas in le toto
On mars
Out ère
Temp only
So day here ?

Comme dans une boule de cristal

Lundi mididix, gros comme une maison je vois
une révolution hebdomadaire de plus avec son
chronométrage horaire ennuyeux, ses urgences
et ses tâches de fond, ses raccourcis et ses
passages secrets, sa succession comme gravée
dans le marbre d’instants rituels et de corvées
bénines, ses éventuels tunnels obscurs et ses
hypothétiques parenthèses éthérées.

Gros comme une maison je devine même le spam
du jour provisoire mais marketé, mentionnant
un réveil difficile à l’écoute de TSF ou une
connerie comme ça, c’est en fait assez lassant…

Rapide coup d’oeil à l’horloge : un rituel
organique bien basique mais gastronomiquement
réhaussé s’impose.

Old par ... le 14 Mar 2005

claticule gololed

La combinaison des excroissances calciques et des prescriptions opiacées produit un amusant

contraste, entre rondeur générale engourdie, pesante, et brusques douleurs névralgiques

lancinantes. Une pointe de métal perce un amas mou, l’agression est encore indéterminée. Une

pince glacée se saisit des tendons et les torture l’espace d’un instant. Torsion de nerfs, quinze

mille neurones y passent à chaque fois, alors qu’ils ne sont pas franchement en première ligne,

pour le coup. La sensation est ancienne, assez bizarrement : un gigantesque conglomérat blobeux

contre des nano-pics à glace. Cette colossale masse informe écrase quelques têtes d’épingle

indistinctes depuis plusieurs décennies, un freudien y verrait peut-être une histoire de nourrice.

Je préfère creuser dans d’autres directions. Le céphalothorax en formation n’est peut-être finalement

que la concrétisation d’une pointe de résistance, la constitution d’une cuirasse, à force. Les champs

d’interprétation sont nombreux. C’est une éruption chitineuse. (Un stylet a poussé ce matin).

Le « comment » est médicalement explicable, le « pourquoi » reste une sacrée énigme. J’ignore quelle

famille pourrait libérer cette conversion en insectoïde, je n’impose de joug à personne et en vampirise

encore moins. J’ignore encore quel conformisme martial et pachydermique la solidification des chairs

pourrait signifier, les cadences binaires ne me plaisent que lorsqu’elles sont sonores, pas morales.

J’observe. Et reprendrais bien un peu d’éther d’Egarement, à vrai dire.

Old par ... le 06 Jan 2005

Mon père a tenté de se faire passer pour Michel Manzana.

Ma mère s’est une nuit déguisée en Père-Noël.

Mon grand-père a changé de nom en entrant dans la légion.

Ma grand-mère a des vrai-faux papiers.

Mon autre grand-mère porte encore son nom de jeune fille.

Et moi je joue toujours aux cow-boys et aux petits indiens.

Old par To le 17 Jan 2005

Pour ouvrir, percer au centre.

Old par ... le 07 Avr 2005

fou ouille ouille

Depuis 16 jours fou ouille ouille hardos.
Cascades de fictions abracadabrantesques.
Impossible d’établir le contact, territoire hostile aux perturbations.
Une interdiction, une incompréhension.
Me semble-t-il.
Solutions imaginées par dizaine (2 en fait) mais leurs radicalités frôleraient encore l’excès, la précipitation, une ambiance atmoterroriste dirait Pet Slo car les métaphores climatiques sont nombreuses dans ces dossiers amoureux. Un coup de foudre basé sur deux regards qu’il faut garder en tête depuis 16 jours car il n’y a rien d’autre à faire pour l’instant. Probabilité d’une éclaircie, incertaine.
Réfugié en haut du Taipei101 concentré sur le texte l’attente n’en est pas moins longue mais différée a-temporalisée et en cela même sûrement trop magnifiée. Voilà ce que cela coûte un manque de concentration de quelques heures par mois.


Emporté par un vent inattendu mais espéré depuis si longtemps que sa venue ne surprend personne je pense prendre possession du Taipei101 avec mon équipe d’intervention n°1, trop c’est trop, on le sait tous, il faut y aller, allons-y. Nous n’étions plus si jeune, voire cramés pour certains, dépressifs au possible, emportés dans les affres de l’hyperspécialisation mais une promo en classe Evergreen à 420 euros l’aller simple nous a décidé en quelques minutes et c’est avec joie et empressement que nous retournons sur terre définitivement en nous rendant au Taipei101 pour en prendre possession dans l’imposture la plus totale. Vive l’art global. Le terminal 8 de l’aéroport de Roissy est étrangement occupé pendant quelques jours par quelques 828 chtarbés ayant décidés, d’un coup d’un seul, tous ensemble tous ensemble, que trop c’était trop. Passagers hors normes a-normalisant les quelques « classe moyenne » perdus en notre mi-temps nous forçons les hôtesses de Eva Air à nous passer l’intégrale de Kenneth Anger plutôt que la dernière production Buena Vista à danser sur le dernier Vincent Epplay à nous ouvrir la cabine des pilotes pour des moments un peu plus fun. Makoto Yoshihara déploie ses boucles noisy stéréophoniques au milieu du pilote et co-pilote pour un set apprécié de tous quelque part au dessus de la chaîne Himalayienne. Parfait. L’atterrissage se déroule dans une ambiance religieuse car conscient, enfin, de la mise en action de la mise en action.
Nous exigeons, non sans mal, l’arrivée d’autres taxis pour absorber notre flux afin de quitter l’aéroport en meute. Tous les jours quelques cent cinquante totos en arrivance. Nous déferlons sur la ville dans nos taxis jaunes, matraquons au numérique, noircissons quelques pages de carnets, alignons les signes sur nos pads. Préparation. Attention nous sommes au top, nous venons prendre possession des lieux, pas singer nos attitudes habituelles. C’est pour de vrai cette fois-ci. Mittler zwischen Hirn und Händer mus das Herz sein !

Cela commence probablement par quelque chose d’inattendu, une situation qui n’a plus lieu d’être une situation pour laquelle des milliards de compétences s’auto-coordonnent à ce qu’elle n’ait pas lieu, mais qui cette fois-ci à bien lieu. Nous étions plus ou moins jeunes et peu larges d’épaules, normal, mais l’efficacité allait être au rendez-vous, ponctuelle. En l’espérant, en l’attendant patiemment nous la nommions Bug, Phase 2, voire même Prise de conscience, nous restions sur nos gardes tout en sachant que la période ne se prêtait pas à l’attaque, juste sauver les meubles, les meubles ultra fonctionnels dépérissant aux yeux de tous mais pourtant bien là, frais et dispo, des outils qui trépignent d’impatience d’être réutilisées dans la bonne concordance. A l’unissons. ET puis le déclic, la fenêtre d’ouverture, l’état de grâce, le moment in, l’explosion, la symbiose, le flash, la grosse grosse montée compossible qui s’actualise, surréaliste certes dans son apparition mais terriblement réaliste si soudainement.
Nous savons au milieu de quoi nous tenterons de poser nos exigences a-normales. Un contexte positionné sur un forme proche du tryptique (la nouvelle course au capitalisme vertical mise en place depuis quelques années et s’accélérant très fortement, la résistance de Taiwan au nouveau « chef » du capitalisme : la Chine, la tentative de création à Taiwan d’un capitalisme innovant, écologique et social —quel programme !—). Dans cette trinité conceptuelle les totos artistes exigeant s’invitent comme jamais à la table des dynamiques symboliques en action. Nous nous invitons sans problème, d’un coup, inattendus, surgissant, déferlant, imprévisibles tant la rétention fut contenu sur quelques siècles déjà ou finalement tant de totos pensaient quand même à un déroulement des affaires du monde beaucoup plus fluide. :)))))
Pas de fioritures, pas de comédies esthétiques, pas de looking désespérément néo-nihiliste ni rétro-kitsch branchouille, juste nous, comme cela, à un moment donné, sans le gel ou les accessoires inutiles de la fiction mode. Biens, beaux, belles, formidables. Entre eutopie et putsch.

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Pullule comme le criquet, pullule comme la sauterelle.

rideau

eux : nous gouvernons le monde bzzz bzzz !
masque 1 : je suis masqué.
masque 2 : oui et moi aussi.
criquet 1 : bzzz bzzz ?
criquet 2 : je ne sais pas.
masque 1 (piétinant les criquets) : je ne suis pas parisienne et ça me gène.
criquet 1 (mourrant) : je te comprends.
masque 2 : on pourrait compter les amis que l’on se fait…
criquet 2 : oh mon ami, tu nous quittes.
eux : mouhahahahaha bzzz bzzz !
masque 1 : je vais mourir pour le tourguenisme.
criquet 2 (tout bas) : anarchiste !
masque 2 (criant) : va, mon ami, va.
masque 1 (explosant) : restons sobre avant tout.
eux : la guerre sera rude bzzz bzzz.
masque 2 : ganesh veille sur moi.
criquet 2 (sort de scène) : bye bye.
eux (sortent de scène) : bzzz bzzz
masque 2 (seul) : je suis bien seul ce soir.

rideau

Old par igor le 11 Août 2005

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

mes chaussures sentent la pourriture

j’ai du sang jusqu’aux genoux

et ça n’arrête pas de monter

maurice papon estun héros

d’ailleurs mon site lui est dédié

quand je marche ça fait un bruit tout mou

un peu comme si je marchais dans de la terre molle

autour de moi c’est rouge sombre

j’ai un peu de mal à penser

les gémissements m’empêche de fixer mes pensées

je marche sur des cadavres

aussi loin que je regarde il y en a

les cadavres de ceux qui ont ouvert leur gueule

pour dire ce qu’ils pensaient

les cadavres de ceux qui ont fermé leur gueule

de peur de dire ce qu’il pensaient

les cadavres des gens trop cons

pour penser quoi que se soit

les cadavres des flics

les cadavres des victimes de flics

les cadavres des juifs

les cadavres des nazis

maurice papon a incarné la justice

dans notre beau pays

maurice papon a pris des décisions

en faveur de la justice

maurice papon connaissait bien

la justice et l’injustice

des cadavres sous mes chaussures

des mains mortes qui s’accrochent à mon jean

et des gémissements qui s’accrochent à mes pensées

je n’éprouve aucune culpabilité

je n’ai pas pu tuer tous ces gens

pas tout seul c’est pas possible

je suis trop jeune après tout

et sans doute pas assez fort

on a du s’y mettre à plusieurs

mais les autres c’était qui

je n’éprouve aucune culpabilité

simplement de la fatigue

oui je suis si fatigué

c’est si difficile de marcher

dans une boue de cadavres

c’est si difficile de penser

avec ces gémissements qui n’arrêtent pas

vivement que je perde la mémoire

vivement l’amnésie

leur douleur moi je m’en fous

c’est eux qui sont morts c’est pas moi

tout ce que je demande c’est penser

tout ce que je veux c’est pouvoir marcher

tout ce que je veux c’est pouvoir penser

ce n’est pas moi je ne vous ai rien fait

je n’étais pas là quand vous êtes morts

je ne suis pas là alors que vous mourrez

je serai ailleurs quand vous continuerez à mourir

ce n’est pas moi ce n’est pas moi

je ne suis pas là laissez-moi marcher

laissez-moi être libre

laissez moi penser

lachez-moi je ne vous aime pas

je n’éprouve aucune compassion juste de l’épuisement

vos gémissements m’épuisent

votre poids dans ma mémoire m’épuise

je veux vous oublier

je veux vous oublier

[konsstruktVOUSaime]

depths of memory

La meilleure position ?

« L’observation de certaines activités bullaires dites psychostiles, permet de constater des interventions agressives à l’endroit d’autres sous-groupes, que ceux-ci soient constituées d’OEUFS, ou qu’ils émanent des ensembles tectoniques en tant que sous-groupes aliénés ou en tant que leurres spectaculaires. La « démarche » psychostile, pour bullaire et symbolique qu’elle soit, peut prendre des formes diverses. Ces formes frisent souvent le ridicule, singent parfois le prêche autiste ou la conversation policée, la subversion de foire ou l’activisme pompier, nous l’admettons sans peine, mais elles constituent les variantes d’un salutaire dérivatif à l’agression non-symbolique, à l’attaque – désorganisée mais intentionnelle – d’un organisme par un autre et la tentative de destruction physique sous-jacente. Car la mise en présence, réalisée en laboratoire, d’une bulle psychostile et d’un OEUF, par exemple, peut dégénérer en affrontement chimique, chacun des organismes tentant d’anéantir l’autre. Pour vaine ou maladroite qu’on puisse considérer ladite « démarche », d’autant que sa nature bullaire l’oppose plus au caractère ovoïde de l’OEUF qu’à l’OEUF lui-meme (pour continuer dans l’exemple), cette « démarche » a en définitive une motivation double. La sphère tolère trés mal le caractère ovoïde, qui lui-même la nie dans sa sphérité. La compulsion psychostile constitue donc autant une communication de la bulle avec son environnement, qu’une expulsion de pression interne au travers de la démarche dérivative décrite ci-avant.

L’activité psychostile est trés variable en durée et en intensité. Selon que son intensité est faible voire symbolique, ou au contraire trés violente, on la jugera dérisoire et vaine, ou au contraire destructice et révoltante. Selon que sa durée est instantanée, conjoncturelle ou plus durable, on la dira insurrectionnelle, révolutionnaire ou séditieuse. Les épithètes varieront selon l’échelle morale et la gamme d’incriminations choisies. La démarche caractérise, en tout état de cause, un trés grand nombre de circonbulles et de nocturbulles, et présente un dynamisme dialectique salvateur, quoique sporadique et toujours intersticiel, face aux tectoniques en place… Je vous prie de m’excuser, c’est mon portable qui sonne. »

Pr. Shinjù-Golovanoff, allocution ternaire, 6e congrès des Derviches Upgradés, Centre de Recherche Chaotique, Département Psychostilat Réel et Fantasmé.

Old par ... le 29 Nov 2005

A la trappe !



Eureka, (premier mot avec k compte 10 points) je viens de calculer la trajectoire du tourguenisme en installant Linux : le tourguenisme ça avance ça on le savait, mais depuis peu on s’est aperçu que ça tournait aussi. Donc, mine de rien ça prend la forme de la grande gidouille idéologique et (mé)théorique, uzumaki (deuxième mot avec k compte 10 points). Plus j’y pense en surfant mode texte plus je me dis que ça devait arriver un jour ou l’autre cette rencontre ubuigor, mine de rien… Tout le monde à la trappe, de par ma chandelle verte, merdre, suffisait de lire entre les lignes pour en voir les prémices barbaresques.

Old par igor le 21 Jan 2005

[999poèmesSERIEtourgueniev]

289

la fin c’est bien

j’écoute nous deux et je voudrais la nuit

tu es simplette et si douce

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[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

quand les anciens rois mourraient il se faisaient enfermer avec leurs serviteurs et leurs animaux et leurs maîtresses et tout le monde crevait ensemble et tout le monde trouvait ça normal

maintenant ça ne marche plus pareil

les vieux crèvent comme des pauvres cons dans des cliniques remplies de plantes vertes et de connasses qui pensent à autre chose

maintenant quand un crève devant nous on détourne les yeux et on planque le corps dans un sac en plastique

maintenant voir les gens crever c’est pas autorisé la mort se passe à l’abri de portes fermées à double tour et pour mettre l’ambiance il y a une musique la même qu’on écoute dans les supermarchés

avant on fermaient les nécropoles pour éviter que les pilleurs de tombes ne viennent chouraver les tonnes d’or enterrées là avec les chèvres et les épouses

maintenant les pauvres types dont la vie se résume à un lecteur dvd acheté cent euros à auchan ont des serrures qui feraient bander le plus riche des pharaons

la vie est dure pour les pilleurs de tombes de nos jours

[konsstruktVOUSaime]

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

hier anaïs revenait du jura

elle revenait de chez sa grand mère

là bas apparemment ils sont tous un peu tarés

ils comprennent pas qu’elle fasse du dessin

ils comprennent pas qu’elle porte un chapeau

ni un cravate ni un gilet

ils comprennent pas qu’elle rote à table

ils comprennent pas grand chose mais sa grand mère

elle fait des bons gateaux

hier anaïs revenait du jura

avec son chapeau ses cheveux un peu bouclés sa redingote

on marchait côte à côte et on croise un type

fucking jew il dit

on a pas compris tout de suite

et puis ça nous a fait marrer

putain c’est vrai qu’elle ressemble à un juif là

avec le chapeau les frisotes le manteau

et puis ça nous a plus fait marrer

le regard de l’autre type

fucking jew comme ça sans rigoler

au lui aurait bien lancé deux ou trois insultes

mais on été occupé à se rouler des pelles

fucking jew

fucking jew

fucking jew

je suis juif et je vous emmerde

je suis juif même si personne

non personne dans ma famille n’est juif

fucking bastard je t’emmerde

je suis juif et je t’emmerde

je te pisse dans la bouche avec ma bite non circonsise

ça veut dire que j’essaie de te pisser dans la bouche

mais qu’à cause de mon frein à la con

je pisse n’importe où et je m’en fous plein les doigts

fucking jew c’est ça ouais

c’est dommage qu’on ait été occupé à être heureux de vivre

sinon t’aurais vu

ah ouais ça t’aurais vu

fucking connard

attend de tomber sur des juifs pas heureux de vivre

tu vas voir ce qu’il te mettront tiens

tu vas la prendre ta branlée

c’est vraiment dommage qu’on ait préféré se rouler des pelles

c’est vraiment dommage

que je préfère les nichons d’anaïs

à toutes ces conneries de juif pas juif fucking pas fucking

c’est dommage que je préfère la vie

sinon qu’est-ce que je t’aurais mis

[konsstruktVOUSaime]

On se calcule…?

tes perspectives, tes lignes de fuites, me retranchent, me diminuent

c’est un aspect géométrique de ta pensée a une inconnue…

ça aurait pu être catastrophique si par ce biais je n’avais pu

de façon trés peu catholique m’introduire dans ton petit cul…

ce n’est certe pas mathématique mais c’est une technique assez pointue

encore un aspect vraiment pratique de ma pensée sans retenue…

plus vite que la foudre…

le récitant : je ne suis pas mort.

Old par igor le 06 Oct 2005


The outer layers will be opaque to neutrinos, so the neutrino shock wave will carry matter with it in a cataclysmic explosion.

Hydrolyse

Oui, c’est vrai qu’il pleut

Old par M. Fox le 08 Déc 2005

comme sur un blog (reprise)

15/03/05 : une variante mineure konsstruktVOUSencule (également nommée lire_la_suite, [MISE_A_MORT]_roman_à_suivre ou [999poèmesSERIEtourgueniev]) a été identifiée. Elle est fonctionnellement identique à konsstruktVOUSaime mais se propage via les blogs collectifs et peut nécessiter une nouvelle mise à jour de l’antivirus pour être détectée (l’utilitaire de désinfection FxOrgasminert2.001.6.3 ne suffit plus).

réécriture

driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing … allo?

– Quoi ?!!! une minute, j’enfile un truc et j’arrive…

in the shape of memory, sometimes we see backwards (à peu près)


GREU

Ne riez pas, ne crachez pas …

Je t’ai tant aimée
je t’ai tant désirée
je ne vis plus qu’au jour le jour
c’est risible bien sûr
c’est absurde
incroyable
on dirait des foutaises
mais je ne pense qu’à toi
du matin au soir et toute la nuit
cette longue nuit qui n’en finit pas
car je ne connais pas le repos
je t’aime
et tu ne quittes pas mes pensées
chaque seconde je rêve de toi
les yeux ouverts je dors
le jour je perds la vie
et j’espère sans bruit
j’attends en silence paralysé
je vois seulement le temps passer
mais je ne le sens pas s’écouler
pourtant je sais que chaque instant t’éloigne un peu plus de moi
chaque jour passé me ronge un peu plus et je ne sais que regretter tout ce temps perdu à n’avoir pas su te dire plus tôt je t’aime encore
je t’aime
encore
je t’aime …

14:04

AkaNightLight

« Les journées longues y vont sans dépression. Ca n’empêche pas de rêver ses plus belles nuits aux réveils fringuants. »

ça n’est qu’un passage, comme des garçons…

comme des garçons G mon ceinturon

je boys DON’T CRY moi non plus

parce que c’est NO WAY de pleurer

même si G beaucoup de mal

si JE VEUX ÊTRE UNE SAMOURAILLE

digne de ce NON

(non comme NON MERCI, je souhaite pas devenir une dame qui se tranforme doucement en de la poussière, NON, moi je veux refleurir au printemps, a chaque printemps il y a un phoenix à l’intérieur de moi et c’est tout alors… mille fois NON et MERCI pasque bon…)

on t’a recon-nu duckie

Duckie, le canard coquin < disponible sur www.chambre69.com

Stephen King is spamming me :

What I’m offering on eBay.com :

One (and only one) character name in a novel called CELL, which is now in work and which will appear in either 2006 or 2007. Buyer should be aware that CELL is a violent piece of work, which comes complete with zombies set in motion by bad cell phone signals that destroy the human brain. Like cheap whiskey, it’s very nasty and extremely satisfying. Character can be male or female, but a buyer who wants to die must in this case be female. In any case, I’ll require physical description of auction winner, including any nickname (can be made up, I don’t give a rip).

When you can bid :

September 8-18

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

c’est l’hiver

les putes ont déserté

le monument aux morts de l’avenue des vosges

[konsstruktVOUSaime]

Vive le feu

Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l’métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l’Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l’Sacré-Coeur
Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï…
Un trio d’grands brûlés fait exploser l’hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c’est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n’a plus d’allumettes
Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s’la donnent aux cocktails molotov
Des iraniens enflamment le corps de l’oncle Sam
Des squatters s’tapent un boeuf autour d’un grand feu d’keufs
Une gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c’est la grève aujourd’hui
Il y a le feu partout c’est la fête des fous
Il y a le feu partout viv’ le feu viv’ les fous!

Old par igor le 04 Nov 2005

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