alexandrins post-mixbeat

ni repris ni é changé

moi je dirais s’Estourguir
et je rachète un E
avec un accent en plus
pour mettre dessus.

Comme dans un ascenseur

7

6

5

4

3

2

1

RC

-2

-3

-4

Old par To le 07 Fév 2005

C’EST PAS TROP TOT !

Mais, gémirent les Huîtres, attendez un instant
Avant de bavarder, de grâce !
Certaines d’entre nous ont le coeur fragile
Et nous sommes toutes bien grasses !

Old par M. Fox le 07 Oct 2005

Whitout chemicals, he points


BOB’S VOICE
(to Cooper, moving towards him)
If you know what’s good for you, and you do, don’t
move.
(Cooper doesn’t)
The fool broke the rules: it’s really no good if you don’t
volunteer. Doesn’t count if you’re coerced. He’ll have to
be punished and he will be …
(close to him)
Of course that doesn’t mean we have to let you go. This
is for extracting.

Bob grins and is about to use the syringe on Cooper when a HAND reaches in and stops him. They both turn to look and see … Laura. Alarm on. Bob’s face. A SOUND of two tremendous energies colliding. A WHITE LIGHT fills the room.

Old par Nicolai le 27 Oct 2005

J’aurais tellement voulu un dernier amour

avant de retomber en cendres

Old par M. Fox le 03 Fév 2005

La vie quotidienne des Tourguenistes

Episode 2

Old par ... le 23 Oct 2005

« Ouvrez-moi les veines, en sortiront des fictions. »

and you know that.

« – Holy mother of God !! No one can compete motherfucking kushikatsu !!!!

Old par ... le 18 Juil 2005

Mais ou donc ai-je foutu les cles de la bagnole ?

Old par To le 10 Mai 2005

The owls are not what they seem


Le Géant: I will tell you three things. If I tell them to you, and they come true, then will you believe me?
Cooper: Who’s that?
Le Géant: Think of me as a friend.
Cooper: Where do you come from?
Le Géant: The question is, where have you gone? The first thing I will tell you is: there is a man in a smiling bag.
Cooper: Man in a smiling bag.
Le Géant: The second thing is: the owls are not what they seem. The third thing is: without chemicals, he points.
Cooper: What do these things mean?
Le Géant: This is all I’m permitted to say. Give me your ring. I will return it to you when you find these things to be true. We want to help you.
Cooper: Who’s « we »?
Le Géant: One last thing: Leo’s locked inside a hungry horse. There is a clue at Leo’s house. You will require medical attention.

Old par Nicolai le 26 Oct 2005

C’est ce genre de type,
toujours incapable de bien faire,
attiré par les mauvais choix et fasciné par le chaos

Elle sent bien comment il est,

à quoi il peut servir

Old par M. Fox le 05 Oct 2005

Justice-armes-Afrique-défense-diplomatie 05/10/2005-13:40 – AFP – 2mn02

Le tribunal correctionnel doit statuer jeudi sur l’immunité de M. Falcone

PARIS, 5 oct 2005 (AFP) – Le tribunal correctionnel de Paris doit se
prononcer jeudi sur l’immunité de Pierre Falcone, représentant permanent de
l’Angola à l’Unesco depuis 2003 alors qu’il comparaissait mercredi devant la
justice pour la première fois dans un dossier de fraude fiscale.
Poursuivi devant la 11e chambre du tribunal correctionnel, spécialisée dans
les délits financiers, pour avoir omis de déclarer à l’administration fiscale un
total d’environ 7,8 millions d’euros au cours des années 1996, 1999 et 2000,
Pierre Falcone, par le biais de ses avocats, a soutenu qu’il ne pouvait être
jugé, en raison de l’immunité diplomatique dont il serait le bénéficiaire.

[…]

elr/cf/dv

AFP 051340 OCT 05

Old par Nicolai le 05 Oct 2005

Montpalach – Note 4

Brume épaisse dehors, on garde les masques, je démonte un canapé derrière la maison, Chloé fait des feuilletés au chêvre et paufine sa fiction, les criquets sont plus calmes, les nouveaux chats se sont battus cette nuit, une victoire sans doute, sur la vieille platine passe un vieux standard de Laperruque, une jambe dans chaque main, le disque saute souvent mais c’est bon quand même, on repense à la PopFest2005 et on boit frais gynécologiste ventripotent prépuce coupe du bois bien chaude à Saint Tropez.

Old par igor le 13 Août 2005

Le sens de l’inutilité théatrale – et sans joie – de TOUT

comme sur un blog : jeudi 15h30

déjeuné d’une quiche, d’une salade-poulet et d’un croissant amandé puis cours de TCP/IP, fol romantisme qui me saisit à la prise de conscience des protocoles de routage, je tombe endormi sur la table, début ronflement et mise en garde : Igor prend garde à toi. par la fenêtre, un dirigeable passe doucement au dessus des toits parisiens, à son bord, de petits chinois m’adressent de joyeux signes de la main, je souris, le prof grimace… ce soir jêrome m’invite à me perdre d’avance.

Old par igor le 27 Jan 2005

Ok. Il faut l’admettre.
Je suis encore complètement bourré.

Old par To le 24 Mar 2005

she said : hug
i said : smoke signals
she said : why smoke signals
i said : because hug

Royco Minute Soupe

je me retourne encore une fois
elle m’a vue
ça y est elle m’a vue.
elle n’est pas vraiment jolie
ses traits sont grossiers
et ses nichons trés lourds
comme son esprit sans doute
je ne sais même pas pourquoi
je pense a des trucs aussi cons
en un moment pareil
THE moment
celui ou elle s’est rendue compte
de ma présence
et du fait
que je la veux…

encore une brunette…
c’est maman qui va se foutre de ma gueule.

Génie&désespoir(?): encore un coup des casseurs de H…

BURP

quand même, depuis que konsstrukt signe ses textes « eric arlix », il écrit vachement bien.

I met a girl, she was a frog princess

Pourquoi y’a-t-il trois lettres dans un duo ?

Old par To le 03 Mar 2005

Those things happen…

Webmarketing

J’en prendrais pour 1$

Old par To le 16 Déc 2005

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

allez y arrachez la peau des morts d’il y a cinquante ans

foutez-vous là sur les yeux

cousez-là bien solidement

et pleurez

laissez les larmes grossir et s’accumuler

laissez l’odeur redescendre jusqu’aux narines

laissez bien la peau des morts bien cousus sur vos yeux bien vivants

et évitez de voir ce qui se passe autour de vous

pleurez le sorts des cadavres

c’est plus simple que de cracher à la gueule des vivants

les cadavres ne répondent pas

on peut leur dire ce qu’on veut

et nous sommes tous ventriloques

aux cadavres on peut aussi leur faire dire ce qu’on veut

c’est bien d’avancer masqué

dissimulé par des cadavres muets

c’est bien d’avancer masqué

aveugle et sourd à la vie

en deuil pour l’éternité

les yeux les oreilles cousues

avançons masqués et parlons

masturbons-nous sur les cadavres vieux ce cinquante ans

aimons-les eux

puisque les vivants nous n’en sommes plus capables

aimons les morts d’il y a cinquante ans

portons leur deuil

jusqu’à l’éternité

fouettons-nous

flagellons-nous

marchons en pleurant

aveugles et sourds à tout le reste

le visage couvert d’un masque de mort

la peau des morts cousue sur notre corps

avançons masqués c’est ça qu’il faut faire

avançons masqués il n’y a que ça à faire

ne voyons pas la vie

n’écoutons pas la vie

ne parlons pas à la vie

la vie n’existe pas pour nous

nous sommes du côté de la mort

nous sommes du côté du deuil

nous sommes du bon côté du cadavre

[konsstruktVOUSaime]

commotion ?


Old par -- Zan le 07 Fév 2005

Call me the hunter. That’s my name …

Mais pourquoi donc tous les gens que j’aime se suicident ?

Old par To le 22 Fév 2005

turn off the tv, swallow the god damn remote control, look me in the eyes

Old par ... le 23 Oct 2005

"Heureusement qu’y a pas de 78 tours sur la platine"

Je m’en voudrais de casser l’ambiance, mais un tourgueniste historique s’est fait péter le caisson, un peu plus bas, et apparemment ça traumatise personne dans la presse, aucune rétrospective, pas un hommage en deuxième partie de soirée, même pas de redif usée à la corde. Et pourtant y en aurait à dire, entre ses ouvrages devenus références, ses brûlots politiques, ses envolées lyriques, et ses frasques privées espionnées par la presse people. Sans déconner.

Old par ... le 25 Oct 2005

Les enfants c’est comme les rats, on les trouve toujours mignons avant de se faire mordre la première fois.

Old par M. Fox le 13 Fév 2005

Old par LiLi le 26 Fév 2005

where is my mind ?


tentative 1

Ecouter le chant des cerveaux chaleur sueur décollement des masses grisâtres des parois gluantes de la boite crânienne flottements glouglou se concentrer sueur penser scrabble penser plaisir et chaleur encore chaleur et flotter grisâtre solitude et graisse cervelle confite pourrissante vieillir déjà et bon anniversaire au reste du corps enchaîner accélération dégénérescence programmée penser désir et cuisine compoter comploter la fin des abricots pour ne pas voir la fin des synaptiques aptitudes neurones en caramélisation phase terminale chaleur et tyroïde confite au jus de neurone glougloutement absurde des hémisphères affaiblit chaleur et sueur évacuer excédent façon cocote minute en frontal et touiller les oignons et subir le soleil et émincer le veau et cuire et bouillir soleil attaquant douce chair vampirique encéphalique vaine tentative fraîcheur glacée douche glace pilée entraînant choc thermique et réaction explosive des cellules cibles. Montpalach août 2004.

Old par igor le 06 Oct 2005

Tourgueniev saison 4 (ou 5…)


Bon bon, puisqu’on va continuer autant fixer les objectifs à tenir cette année amis tourguenistes, gardez vos masques. Tout d’abord comme certain l’auront compris on ne travaille pas ici pour le public ni pour le lecteur, nous sommes un laboratoire de plus utile au jour le jour afin de modifier subtilement notre façon d’aborder la réalité oppressive unique proposée par « eux » qui nous veulent du mal et formater nos esprits encore vigoureux et jeunes quoique un peu épuisés par le sexe, les drogues et le travail salarié, gardez vos masques amis tourguenistes. Donc « eux » sera directement dévoilé cette saison et le combat va entrer dans une phase nouvelle plus impitoyable et surement encore plus hermetique, les épisodes seront de plus en plus sombres mais les moments lumineux n’en seront que plus beaux et miraculeux, gardez vos masques s’il vous plait. Il est important que nous soyons armés, courageux et lucides (ou sous acide ou les deux) afin de défaire les armées insectoïdes des forces du mal par notre libre pensée déconstructrice, percer la fausse réalité qui nous oprime et lancer au monde un message d’Amour et d’Espoir, mais gardez donc vos masques bon sang. Je parlais d’armes, je vous propose donc celles là qui valent ce qu’elles valent mais qui pour moi marchent assez bien, trouvez les votres et faites en usage en toute occasion, ramassez les plumes par terre, jetez des sorts, cherchez la transe shamanique et restez en mouvement et gardez surtout ces putains de masques ! De la campagne on pense à vous et les criquets carnivores reculeront.

Old par igor le 09 Août 2005

LORS DES OBSÈQUES ILS SE SONT RÉUNIS POUR UN DERNIER FROMAGE…

Comme dans un miroir

prosoma complexe soumis à quelques tensions internes, une bouillie neurale enflammée par l’action conjuguée d’irritations nerveuses récurrentes et d’élans empathiques profonds contrariés par l’altérité, l’écoulement temporel et l’addiction, un faisceau de pressions liquéfiant les cellules saines les unes derrières les autres, une vraie hécatombe. La saturation est encore en-deçà du point critique, mais un nouveau franchissement du seuil, compte tenu des récentes reconfigurations, serait ravageur. Ce soir une illumination : des choses que l’on croyait à l’épreuve du temps sont en fait en voie de délitement, et pas exactement depuis hier. Si le délitement était perceptible, les conclusions n’arrivent que petit à petit, et ce qui meurt n’est pas remplacé. Il y a donc bien pire qu’une phobie : devenir son objet.

Old par ... le 21 Avr 2005

Impatienta Doloris

Chords
D A G Dsus2(?)
e+-2–0–3–3-
B+-3–2–0–3-
G+-2–2–0–2-
D+-0–2–0–0-
A+—-0–2—-
E+——-3—-

tacet= don’t strum *=strum once

FILL: (I think it’s right)
D G A
e+——–2—-2h3-2——–3——-0———
B+———-3———3——-0—–2———
G+—–2————————0—2———
D+–0——————————-2———
A+———————————-0———
E+———————–3———————

Intro: (FILL) 2x

D* G* A*
There’s no such thing as an harmless joke
D* G* A*
There’s no such thing as a gentle toke
D* G A (tacet)
There’s no such thing as Pamela Jack

Who’s got the crack?

CHORUS

D Dsus2

G A
Who-ooo-oo’s got the crack? (3x)

(FILL)

D* G* A*
I am goat, in a moat
D* G——– A (tacet)
With a boat

Who’s got the crack?

CHORUS

(FILL)

D* G* A*
I like it when my hair is poofy
D* G* A*
I like it when you slip me a rufie
D* G A (tacet)
I like it when you got the crack

Who’s got the crack?

CHORUS

(FILL)

D* G* A*
I wanna be a hippie but I forgot how to love
D* G* A*
It’s hard to be a garbage man when a sailor stole my glove
D* G* A*
I wanna be reckless but I’m feeling so uptight
D* G A
Put your mama in a headlock, baby, and do it right

Who’s got the crack?

CHORUS

(scattered chords)
Who’s got the crack?

Old par JLB le 29 Oct 2005

Non, tu n’es pas nyctalope !

Ils t’ont institué un généreux réverbère près de la fenêtre de ta captivité.

YOKAI A 8 BRAS

Old par To le 03 Déc 2005

Qu’il qu’il qu’il…

Je je jee jejje jjee tteennaiis ààà vvvouusss annnonncerr

quu quue quueeee quue jjjeee ssssuisss e e en ennn messurree

dddddddd » »éééécrirrrreee cccoorrecttteemennt dedddedepppuiiss

mmmmmonn ammmmmmputtttttattttttioooooonnnnn dee deee eddee lllaa llaa

maaaaiiiiinn ggau gauu gaaauu ccchhhe grggrgggggrr effféééee àààààààà

mammam ammooommooonn brb brbr brr brr braaas droiiiiiit e e eetttt dem

demma demamain eeeeeeet dde maaaa mmmmmaaain drrrroitee ààmmmon brrass

gaaauuuuuuchhhhhhhee. C CC »CCC » » »eeesst u u uu nun vvérr riiitab bl blle

su sssuuuuuu suuc suuuuuc suuccccè suuuuuuucccccccè succès. .. . … … .

Old par To le 05 Jan 2005

Baby Girl Maguire on my birth certificate.

Enfin, j’ai un troisième problème : quand on parle de moi, cela arrive quelque fois, on cite toujours le nom de Barbara. Ca a été le premier compliment que Nicolaï me fit, et c’était un compliment à double tranchant :
– Vous allez prendre la suite de Barbara!

Il ne faudrait tout de même pas que j’aie l’air d’une doublure!

Old par igor le 11 Août 2005

t’aurais pas un aspro ?

Du chou pour matheux

iiiiiiiiiiihhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!

Une sépulcro-assassine raille ces larsen articulaires récurrents, les reliant à une embellie climatique ou à une conversion lunaire, mais c’est surtout en réalité qu’une nouvelle extension chitineuse pousse sous la précédente. Celle-ci, plus mate, présente des caractéristiques inquiétantes en ce qu’elle rend possible l’administration d’entailles profondes et de traumatismes permanents sans qu’aucun stimulus psychique ne remonte vers la neuromére. Les amputations qu’elle donne en perspective seraient trés dommageables, mais à la chitine s’ajoute quelque hormone inhibitrice interne, quelque reconfiguration chimique béta-bloquante, ou quelque résignation apragmatique distanciatrice rendant la section peu douloureuse. Il est toutefois évident qu’il s’agit d’une mauvaise transmission neuronale et que la mutilation provoquerait douleurs et sensations fantômes pendant longtemps.

Old par ... le 30 Mar 2005

Effet papillon ?

Old par M. Fox le 10 Jan 2005

Comme dit ma mère :

«Ces tourguenistes : chevelus, pédés, drogués et compagnie…»

Old par -- Zan le 25 Mar 2005

[vacances]

konsstrukt est en vacances.
suite de la publication de cafards à la rentrée.
pour lire le texte intégral cliquer ici : konsstrukt2.canalblog.com/archives/2005/07/13/650458.html


our words are just ashen light
bleeding trough those toxic
clouds we are howling under
in an endless nuclear winter
so don’t believe the spring
we are not your bland poets

magic moment

password : dustsucker

Contre.

Old par ... le 29 Nov 2005

Old par -- Zan le 25 Juin 2005

so sweet


tuez moi
oui, si je me
noie muet
dans le monde, là, autour.

7 mai 2005

Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
ls ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta

Avec le temps qu’arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n’aille à terre
Avec pauvreté qui m’atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d’hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière

Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m’était à venir
M’est avenu

Pauvre sens et pauvre mémoire
M’a Dieu donné, le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit au cul quand bise vente
Le vent me vient, le vent m’évente
L’amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta

Old par To le 09 Mai 2005

Un peu de poésie, bordel

L’enfer du Nord, Paris Roubaix
Tour de France, Tour de France
La Côte d’Azur et Saint Tropez
Tour de France, Tour de France
Les Alpes et les Pyrénées
Tour de France, Tour de France
Dernière étape Champs-Elysées
Tour de France, Tour de France

Galibier et Tourmalet
Tour de France, Tour de France
En danseuse jusqu’au sommet
Tour de France, Tour de France
Pédaler en grand braquet
Tour de France, Tour de France
Sprint final a l’arrivée
Tour de France, Tour de France

Crevaison sur les pavés
Tour de France, Tour de France
Le vélo vite réparé
Tour de France, Tour de France
Le peloton est regroupé
Tour de France, Tour de France
Camarades et amitié
Tour de France, Tour de France
Tadadadaaaammm
Tada-dada-dada-dadaaaaaaammmmm

I DON’T CARE IF YOU DON’T WANT ME
CAUSE I’M YOURS YOURS YOURS
ANYHOW…

I put a spell on you…

Old par -- Zan le 14 Fév 2005

La première fois


Old par M. Fox le 02 Fév 2005

Old par M. Fox le 07 Mai 2005

gangsta clowns from outer space

Old par To le 22 Août 2005

Duvall, ce…

si un admirateur
te fait porter des fleurs
ce ne sera pas moi
si une petite musique
te rend romantique
ce ne sera pas moi
mais si les nuages recouvrent le soleil
et qu’un vend froid
vient te souffler des horreurs à l’oreille
ce sera moi

quand tu s’ras seule si quelqu’un
te tend la main
ce ne sera pas moi
si ton téléphone
dans la nuit sonne
ce ne sera pas moi
mais si un mauvais rêve te réveille
remplie d’effroi
ce démon qui brisera ton sommeil
ce sera moi

de peur que le bonheur
cet empoisonneur
comme du chloroforme
ne nous endorme
lorsque sur ta route
surgira le doute
ce sera moi

si tu es maussade
le bon camarade
ce ne sera pas moi
si tu es malade
le garde-malade
ce ne sera pas moi
mais si sur ton sourire se pose une ombre
sache déjà
que la seule cause de tes humeurs sombres
ce sera moi

de peur que le bonheur
cet empoisonneur
comme du chloroforme
ne nous endorme
lorsque sur ta route
surgira le doute
ce sera moi

lorsque sur ta route
surgira le doute
ce sera moi

le récitant : le tourguenisme ça n’est pas une chanson populaire.

Old par igor le 18 Avr 2005

solo ?

L’égo trip « ce héros » du jour en tête je reviens ici, solo en matinée, les héros glocaux, plutôt du soir. A non ! Kooz on, cool.
Je plonge une nouvelle fois de la pointe de la Bretagne dans l’océan Atlantique pour en quelques minutes le traverser et émerger de l’eau dans la baie de New York les vêtements déjà secs par la pression de l’atterrissage fendant en mille fêlures bitumeuses deux artères perpendiculaires surchargées en blaireaux actifs. Le temps de déplier mes genoux pour me relever au ralenti et les journalistes se pointent déjà avec leurs tri-CDD et leurs questions vulgaires. Je remonte la 43e avenue, le silence règne, ils m’observent terrifiés et d’un regard circulaire légèrement appuyé je mets à terre les agents du FBI qui me suivent. Je vois Britney en plein co-branding devant le hall du Nike Store et lui vole très facilement la vedette en poussant une vocalise (style ambitus) d’une trentaine de secondes brisant au final quelques centaines de vitres aux alentours. Je lève le poing vers le ciel puis décolle pour atterrir dans le plus grand mall de la région et décide, totalement arbitrairement (le voyage transatlantique m’a épuisé), par la seule force de la pensée, de faire disparaître les vêtements de toutes les personnes possédant un 4×4. Méli-mélo de traumatismes garanti. Je bouge de nouveau en m’accrochant à un train express pour revenir à New York et en arrivant à Manhattan je ne vois que du gros blaireau, riche et inconscient, que je téléporte dans l’instant pas très loin, dans le Bronx, puis me charge expressément de saccager entièrement leurs lofts truffés de symboles originaux fin de siècle. C’est l’éclate.

KIPPOUR M’A TUER

Stephen King is spamming me :

What I’m offering on eBay.com :

One (and only one) character name in a novel called CELL, which is now in work and which will appear in either 2006 or 2007. Buyer should be aware that CELL is a violent piece of work, which comes complete with zombies set in motion by bad cell phone signals that destroy the human brain. Like cheap whiskey, it’s very nasty and extremely satisfying. Character can be male or female, but a buyer who wants to die must in this case be female. In any case, I’ll require physical description of auction winner, including any nickname (can be made up, I don’t give a rip).

When you can bid :

September 8-18

< Le Maldardeur >

Ardeur
convulse-moi fort
le corps
le coeur

Ardeur
Retourne-moi nue
profond
Le cul
Le con

A travers le ciel percé : mon regard oh oh, semble avoir recommencé
à observer la vacuité des mes yeux mensongers. T’ai-je fait croire que nous étions
plus qu’amis en me rapprochant du seuil ? Oh bébé ça pourrait prendre des atours
fiévreux puisque je vis aisément sous de soleils ternes.

Cela ne signifie en rien que je suis sérieux : à quoi bon vivre dans une pièce
avec vue sur l’absence puisque la perte du sens me définit si typiquement ?
Oh bébé, bébé si j’envie librement c’est que nulle rente ne m’est tenue.
Ohoh… Oui, j’ai recommencé.

C’est synonyme de toutes choses prononcées par mes lèvres : jouer à
coeur mon errance de mise Oh bébé, bébé, énigmatique construit
de mon imagination. Oh oh ! … Tu penses que je me love venu du ciel céans,
du cercle céleste qui m’emporte au séjour, qui ne me sait pas innocent.

Fenêtre du temps m’emporte au vol du vent. Vois-tu la difficulté, c’est que mon
rêve vagabonde. Même si j’ai vu des étoiles dévorées par le soleil – souhaits
d’héroïsme à en exister réellement, et faire mouche du juste coup, je pleure
voyant ce jour : ne vois-tu pas que je suis différent ? Et quand même j’attends
Mars assis à en perdre ce sens ce qui me définit si caractéristiquement bébé, oh…
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui.

Vois-tu, je ne crois pas qu’un futur soit la cause de cet élan éthéré
qui m’emporte moi dans l’Eden. Mais Bretonne, avant de t’en aller, il y a quelque
chose que je souhaite te donner : une fenêtre dans le temps; celle qui m’emporte de
son vol, oui celle là même. Oh quelle magnificence, mais patiente un instant,
n’est-ce pas … un spectacle de chiens de guerre enivrés par leur festin ?
Oui c’est bien cela, un monde occidental qui s’effondre en Orient.
Mais à la fin, je sais que la Douairière l’égarera dans l’Océan,
se complaisant de l’avarice qui inonde notre époque.

Et bien mon coeur, j’y ai plongé pour te la récupérer, mais là qu’ai-je fait ?
Dois-je désormais vivre de profits et de fiertés Oh oh !… J’ai encore visé droit
au coeur. Oui oui oui oui oui oui, je me suis abîmé dans cet ébat oh mon bébé
Oui oui oui oui oui oui, oh oh penses-tu que je viens de l’eau de là ?

Et pourtant, je ne me connaissais pas d’innoncence.

Ozzy Spears (1969-1999)

Old par To le 03 Oct 2005

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

j’ai envie de sortir de chez moi

mais j’ose pas trop

je sais pas trop ce que je vais trouver dehors

j’ai pas envie de me faire attaquer

avec tout ce qu’on entends à la radio

ça serait con quand même de se faire attaquer

juste parce qu’on aime la neige

juste parce qu’on aime marcher dans la neige

non je préfère rester chez moi

j’ai qu’à mater le dvd de fargo

dans fargo y’a plein de neige

et plein de gens marchent dedans

ça fait ce bruit ce bruit vous savez

ce truc si caractéristique et impossible à imiter

en 5.1 c’est presque parfait

ça vaut pas le coup de se faire tuer

juste pour retrouver ce plaisir sans importance

je regarderai bien au moins la neige tomber

à travers la fenêtre

mais on sais pas ce qui peut arriver

quelqu’un pourrait m’insulter

se moquer de mon physique

ils sont comme ça les gens

ils se moquent du physique des autres

ils traitent de sale ceci ou de sale cela

et moi ça me fait beaucoup de mal

et puis il y a les autres

ceux qui veulent me frapper

ceux-là ils attendent

ils ont toute la journée

mais je sortirai pas

eux ils peuvent attendre longtemps

il peuvent pas non plus venir chez moi

je leur ouvrirai pas

de toute façon j’ouvre à personne

et bientôt je vais voter

je sortirai cette fois-là

je sortirai armé et protégé

la police m’escortera

c’est pour protéger la démocratie

et je sais bien moi pour qui je vais voter

[konsstruktVOUSaime]

don’t stay under

intense tourguenism
spin spin chocolate
stop it fill with sugar
macadam brightness
melting-in-progress
wrapped in fever
the fleece-lined state
reached

at least

L’étang moderne

Accrochez-vous :

J’arrive !?

Hazarmaveth était un garçon sans cible. Il partait toujours à la chasse

armé de gros cas libres, et en revenait toujours bredouille.

Pourtant il y mettait du coeur, des tripes, des couilles même.

Mais rien, nada, keud, nib, zéro. C’est dire combien on se moquait de lui.

Car à chaque fois qu’il parvenait à saisir dans sa ligne d’émir un python

réticulé, il trouvait sa cible émouvante à crever, de la voir ramper là

par terre, aux mille lieues des pays sages de son enfance.

Rien n’y faisait. Alors il lacha ses armes guère hier, pour aller

cueillir des fleurs dans la prairie voisine. Et il y trouva toute sa bonne heure,

des herbes, dont il parvint à faire un joli panier bleu de méthylène,

dans lequel il posa délicates, unes à unes, les couleurs

que sa main rencontrait au hasard départ fin.

Old par To le 03 Jan 2005

Ça s’en va aussi, mais est-ce que ça revient ?

Comme d’hab

J’écoute Highway to Hell d’AC/DC mais j’aurais pu aussi bien mettre Jamelia, Charlemagne Palestine ou Error Institute, je m’en branle totale de la musique dans ces moments-là. Bon ok pendant le premier solo je dodeline de la tête en jouant avec mes cheveux imaginaires. En fait le premier solo c’est déjà la séquence de fin et donc je ne m’excite pas trop non plus car 3 minutes 26 c’est un peu léger comme durée pour vraiment s’éclater. Je tire violement par le col Starsky de sa zebra et l’éjecte sur le trottoir au milieu des passants, comme une merde. Il a quand même traumatisé et formé toute une génération de machos puissance 10. Et c’est pas fini avec le culte de la rediffusion les générations de connards s’enchaînent. Je démarre le tas de boue super kitsch sans faire crisser les pneux 23 pouces ni effrayer les vieilles peaux du quartier. Cool, tranquillou, comme la clio de papa. Je respecte les vitesses très basses des villes de pignoufs, je ralentis super fort quand un dos d’âne ou un passage de marmots apparaît sur la route. Je n’ai pas de canette de bière en alu coincée entre les genoux ni de pétards au bec ni de téléphone portable kidnappant ma concentration, je suis vraiment clean.
Je remonte à 48 Km/heure l’avenue principale d’une ville uniquement peuplé de connards mais qui hélas sont des bons gars alors on ne peut pas leur en vouloir.
Même pas de sono potable dans sa tire de pecno juste une cibi donc j’active de nouveau mon ipod sur Slow de Kylie en ne plaçant qu’une seule écouteur dans mon oreille droite pour garder un semblant de vigilance aux signes éventuellement émis sonorement dans ce secteur de cette ville capitalo-marchande. Je roule toujours tranquillou dans cette tire bien kitsch à 47 km/h mais appuit plein gaz et me propulse à 80 Km/h en trois secondes en voyant traverser un groupe d’incompétents notoires. Bing. J’accélère encore et quatre secondes plus tard c’est à 138 kilomètres heure que je freine à fond usant en cela plus de 2% de la gomme des pneus 23 pouces et provocant sur l’avenue une assourdissante perturbation qui provoqua même, je le sus plus tard, quelques évanouissements. Je saute du véhicule en le laissant en plein milieu de l’avenue puis tabasse un môme de riche qui joue les pauvres pour lui voler son skate et m’accrocher à un bus, le 183, couloir central réservé de l’avenue donc tranquillou. Après deux kilomètres en ligne droite j’ai en ligne de mire trois des principaux instigateurs du démantèlement des services publics et je les choppe un à un en les fracassant de coups de boules tous en tirant avec mon autre main sur les nombreux bodyguards en position attaque. Cela ne dure pas plus de 20 secondes, suffisantes pour grosse punition. Par une téléportation que je ne m’explique toujours pas j’atterris d’un coup sec en pleine réunion altermondialiste et tente une percée théorique pour leur signifier toute la vénération qu’ils procurent malgré eux au capitalisme en n’en contestant que 7% du fonctionnement puis active des rétro-fusées me propulsant à travers le toit puis appui sur un bouton rouge, ils disparaissent.
Un peu plus tard Starsky se relève et je lui rebalance un coup de santiag dans les côtes, en brisant au moins une. En grande banlieue je braque un dépôt de pillonage de livre en ordonnant aux ouvriers de se coucher au sol simplement du regard. Je bipe deux hélicoptères russes de gros tonnages (je viens de gagner dix minutes en allant pas chercher sur internet une marque et un modèle d’hélicoptère russe ou soviétique pour enrichir cette séquence) pour transporter les livres et arroser les villes à proximité. J’arrête de la main un 4×4 vulgaire en prend possession facilement malgré deux caniches dont je suis obligé de briser les os pour qu’ils ferment leurs gueules puis lance le tas de boue à fond vers une station essence. Je m’éjecte à temps dans un fossé.

Trust me!

Old par JLB le 30 Déc 2005

Comme…

Old par -- Zan le 07 Fév 2005

Sauvé par le gong…

« l’autre jour avec Screech
on a pris un cocktail molotov
au bar résille… »

Victoire post-électorale (le scrutin était truqué)

« Plus personne ne peut contredire ce qui n’a jamais été que la vérité. Plus personne ne peut contester. J’aime faire des cracottes au chien, définitivement. Les Asiles de Fou et les Pharaons Bordeliques n’y changeront rien. Ite, missa est. »

Communiqué du consortium K&A, Bulle Insulaire Arthro-domaniale, zone 1.

Old par ... le 23 Oct 2005

Je t’aime


Old par M. Fox le 23 Jan 2005

bOnnannée molletonnée (…)

Ramenez

vos polaroïds

de Gü.

et ettofez

les murs

du bouquin affamé
Old par Gu. le 04 Jan 2005

… anglophile, Tourgueniev se maria et changea de bord … (à suivre)

Instants V


– Mathilde, espèce de petite sotte ! Tu croyais vraiment pouvoir me duper avec cette histoire de mécénat chaste et de partage d’un vécu collectif à travers un pratique empirique du don de soi ?
G. lui lâcha une nouvelle salve en plein visage. Mathilde, hirsute, s’essuya d’un revers de la main
– Mais puisque je te dis que jamais je n’aurais pu céder à ses avances… Malgré son grand âge, nous n’avons partagé qu’une volonté commune de mise en commun de nos acquis individuels. Jamais, tu m’entends bien … Jamais je n’ai ne serait-ce qu’effleuré son vieux phallus de mes tendres lèvres de jeune écervelée. Il n’y a que le tient, et point, G.

Old par Nicolai le 29 Avr 2005

bah…

La Dynamique du Chou-Fleur

Old par M. Fox le 17 Juin 2005

soirée cou(p)le







Old par -- Zan le 19 Jan 2005

Reminiscence

– …Une descente de lit rouge, avec de longs poils synthétiques pas vraiment agréables au toucher. Un décorum vachement seventies, vachement trop, de grosses fleurs blanches sur fond bleu au mur, et je crois bien une armoire en plastique coloré qu’on zippe et dézippe. Un camion Tonka au pied du lit. L’aspirateur, qui a manifestement interrompu son office monotone.
– Quoi d’autre ?
– Chais pas. Une espèce de grosse peluche, un truc assez haut et trés laid, je crois que ça représentait un chien. C’était fait de la même matière synthétique rouge et rêche, les poils devaient tomber, en plus, parce qu’en plus de la texture je me souviens du goût. J’ai dû en bouffer.
– Quoi d’autre ?
– De longs poils rouges, en tous cas. Un chien, avec de longs poils rouges et rêches, c’était un bâtard mais il avait une certaine gueule. Un van, un vieux tube je veux dire ; les sigèes étaient en longs poils rouges, une sorte de moquette qui s’est laissée aller, ou une moquette baba cool qui se rase plus sous les bras depuis le manifeste des 343, une moquette-larzac, qui sent le mouton, enfin tout un tas de clichés pour une moquette rêche et rouge qui devait salement gratter le dos en été.
– Quoi d’autre ?
– un frigo, un frigo avec de longs poils rouges à l’intérieur, de longs poils rouges et gluants cette fois, je crois pas que c’était rêche, c’était trés gluant, j’ai jamais pigé pourquoi ce frigo était rempli de longs poils rouges et gluants. L’odeur me faisait penser à un singe qui joue au tarot, c’était musqué et rance, un peu moisi – les jeux de cartes je trouve ça moisi – mais c’est surtout la texture qui revient, un truc particulièrement gluant. J’aimais pas ce frigo. La porte se coinçait tout le temps, je flippais de m’y retrouver coincé. J’avais entendu des histoires pas possibles sur des frigos carnivores. A priori un frigo, c’est un gros bloc froid clinique, qui fait office de réservoir high-tech et nous dispense du coup d’enfermer la bouffe dans trois tonnes de sel et un placard, ou de la fumer quelle qu’elle soit. Un frigo c’est le truc le plus rassurant qui soit, a priori, un indice de civilisation, le truc frais que tu adores ouvrir les nuits d’été pour taper une tomate, une bière ou un bout des restes. Le frigo c’est l’essor de la consommation bienveillante des années 50, tu vois tout de suite les gros frigos US avec les pubs kitchissimes qui vont avec – my god, freeze !. Le frigo, c’est la machine de combat grand luxe des années 80, l’embonpoint technologique et les glaçons sur commande, le foyer au sein du foyer, la cheminée à l’envers, le coffre-fort biologique, le garde-manger optimisé, mine de rien. On construit des baraques entières autour du frigo, parfois. Nan, sérieux, je déconne pas. Je suis sûr qu’en Californie, tu as quelques architectes barrés qui ont construit des baraques entières autour du frigo. Le centre névralgique du home sweet home. Qu’est-ce que tu as à foutre d’un home cinéma ou d’un jacuzzi dans la salle de bains si tu n’as nulle part où aller piocher de quoi grailler ? Bref, le frigo c’est le truc le plus familier qui soit. J’ai jamais compris pourquoi ce frigo-là était rempli de longs poils rouges et gluants, avec cette odeur de pourriture. Y en avait sur toutes les parois. Dans le compartiment congélateur, les poils rouges se transformaient en fines stalagtites cristallines et cassantes, mais ça puait toujours autant.
– Y avait quoi dans ce frigo ?
– Je me souviens plus trop. C’est surtout ces poils rouges qui me reviennent. Je crois qu’il était essentiellement vide, enfin la plupart du temps. J’allais pas y foutre le nez tout le temps, parce que je détestais ce frigo, en fait.
– Mmh.

Old par ... le 31 Août 2005


l’insidieuse rengaine du souvenir
comme une statue de sel
aux bras ouverts
et blancs

sourire
l’enlacer
et se consumer

Old par -- Zan le 14 Juin 2005

Comme dans une cuve à électrolyse

Turbo-bulle en vue, émission sur fréquence ultrasonique, les fenêtres du quatrième s’en souviennent. Et John Earnalot-Stern a l’air d’un con, à poil dans son hummer.

Arthropode Artikler recherche autocéphée à rollers. Mode search on.
Panneau interface, trois voyants rouges, bascule.

(J’achète un V.)

Old par ... le 04 Mar 2005

TCHADOR CATHODIQUE

Old par To le 14 Mar 2005

Bidibulle

on m’a greffé des yeux ouverts
je vois que des gorgones et des troglodytes

Old par ... le 04 Mar 2005

Higo no shi

Insubmersible coquille attaquée par des cônes vénéneux, balloté par des vagues aussi massives que des immeubles et probablement aussi destructrices si jamais elles s’abattent sur ce pont chaotique restate of my assumptions (toodidoo) rien ne s’est jamais passé comme prévu, rester dans le virtuel est une chose, en avaler les fruits une autre ; parce qu’ils poussent, bien avant de flétrir et de tomber ils grossissent, deviennent juteux et rapidement se bariolent de couleurs vives, pétantes, des couleurs agressives qui mettent en garde l’ensemble du Vivant contre l’extrême venimosité du fruit, un poison (toodidoo) mangez-moi mangez-moi et liquéfiez-vous littéralement en diarrhéeuses métastases grumeleuses et disloquez-vous en spasmes frénétiques et convulsions sans fin – les couleurs semblaient jolies mais la nature est plus sombre : rien de bon n’est jamais sorti de ce genre de sémaphore fluorescent et criard, mieux vaut un théridion lugubre accroché à la paroi la plus haute du complexe neuronal que ces atroces pousses tentaculaires, charnues et luisantes qu’une station prolongée dans le virtuel fait pousser au sein de n’importe quel organisme, vers la région stomacale en général ; le maintien métabolique n’est tout simplement pas tenable il suffit de voir comment la tête s’affaisse tôt ou tard et les chairs molles se détachent lamentablement. La constitution progressive d’un exosquelette permet la pérennisation dudit maintien et remplace avantageusement cette sérénité souple qu’une adaptation darwinienne à son environnement est sensée procurer – seulement voilà l’adaptation est une question de calculs et d’ajustements : plier ou briser mais s’adapter. La constitution d’un exosquelette confère un maintien lifetime, dégage avec ton adaptation de merde (et là c’est un peu à double tranchant quand même) ; le rostre soutient l’ensemble céphalo-thoracique et l’armature vertébrale garantit un axe fixe, plus aucune déviance ni contorsion les lois de l’adaptation sont mises entre parenthèses (pendant un temps toutefois) (toodidoo) et l’affirmation prend enfin corps : à défaut de provoquer de lourdes pertes aux tectoniques en cours, l’affirmation contre-équilibre les saturations, un certain nombre, stimulus – réaction, là aussi c’est un peu un calcul. Mais quid de la liquéfaction interne et du gruau psychique, quid de la péremption progressive et de la nécrose noirâtre des neuromères tendres, privées d’afflux externe et embastillées dans un inexpugnable carcan chitineux ; c’est une question que personne n’avait encore posée (toodidoo) et il faut reconnaître qu’elle présente une certaine acuité. Un antidote doit être mis au point, ça cherche.

Old par ... le 12 Avr 2005


Old par M. Fox le 13 Jan 2005

Un parasite dans les enceintes

Caïn : – j’ai une saloperie dans l’oeil, ça me rend marteau, à force.
Kaa : – aie confiansssssssssssssse…

Old par ... le 30 Août 2005

depths of memory

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