Pas facile d’écrire en ce moment à part des histoires de roupe et un bonheur à faire pleurer Gargamel. Hier soir pourtant, une agréable experience musicale, des amis, et ça pour bien se rendre compte que nos amis les zélites ne risquent pas de sitôt de comprendre quoi que ce soit à quelque chose. Sinon Chloé est belle et son dernier (petit) livre vraiment bien.
GTB en force.
Pas de chance !
Sikorski
(bruit de pales)
Petit suisside
Crevaison sur les pavés : le vélo vite réparé.
Finalement c’est aussi simple que ça.
Les pavés, le vélo…
Il faut probablement connaître Düsseldorf pour comprendre.
Sans doute.
Mais toi, ami lecteur, tu n’en as rien à foutre.
Et toi amie lectrice : encore moins que rien. Beaucoup moins.
Tu te dis : à quoi bon un vélo à l’ère du Tamiflu ?
Je réponds : en selle et ferme ta gueule.
Tu te dis : oui mais abstraction faite du mouvement ?
Je réponds : il te reste le PSU jusqu’en 74 – bien fait pour toi.
Tu te dis : alors tout ça c’est du flan ?
Je réponds : une crème réellement renversée, pour être parfaitement exact.
Tu te dis : mais ?
Je réponds : quoi ?
Tu te dis : et nos lignes de fuite ?
Je réponds : en selle et ferme ta gueule.
Tu te dis : d’accord mais après ?
Je réfléchis.
Tu te dis plein de trucs :
On pourra toujours baiser avec la grippe aviaire ?
Un zombie catholique peut-il encore croire à la vie éternelle ?
Pourquoi censure-t-on les galipettes de Nicolas S. et Laetitia C. ?
Charles Hernu était-il membre du Majestic 12 et du NSDAP rénové ?
Le Tsunami a-t-il fertilisé le littoral thaïlandais ?
Avec des stochastiques élevés, que risque l’action Aventis ?
Qui regardera TF1 si j’éteins ma télé ?
Ma queue dans ta chatte, est-ce bien raisonnable ?
Peut-on encore intéresser un lecteur sans être vulgaire ?
Et au fait, il est où le Ténia ?
Tu connais le Ténia ?
C’est toi le Ténia ?
Voilà.
Bon.
Que dire de plus ?
Jean-YES, ce héros.
C’est un peu exagéré non ?
Non.
Un tout petit peu quand même ?
Bah non.
Ah bon. D’accord.
Je ne vois plus l’horizon
je ne vois qu’une ligne de chiffres
à perte de vue
Je ne vois plus l’horizon
cet infini qu’on apercevait
depuis notre tombeau
Il a disparu
c’est ça le chaos ?
Ce soir ton fantôme
demandera à mon fantôme
Où est l’amour ?
hey hey hey
sous l’eau l’apnée…
[konsstruktVOUSaime] punKpoésie
mes chaussures sentent la pourriture
j’ai du sang jusqu’aux genoux
et ça n’arrête pas de monter
maurice papon estun héros
d’ailleurs mon site lui est dédié
quand je marche ça fait un bruit tout mou
un peu comme si je marchais dans de la terre molle
autour de moi c’est rouge sombre
j’ai un peu de mal à penser
les gémissements m’empêche de fixer mes pensées
je marche sur des cadavres
aussi loin que je regarde il y en a
les cadavres de ceux qui ont ouvert leur gueule
pour dire ce qu’ils pensaient
les cadavres de ceux qui ont fermé leur gueule
de peur de dire ce qu’il pensaient
les cadavres des gens trop cons
pour penser quoi que se soit
les cadavres des flics
les cadavres des victimes de flics
les cadavres des juifs
les cadavres des nazis
maurice papon a incarné la justice
dans notre beau pays
maurice papon a pris des décisions
en faveur de la justice
maurice papon connaissait bien
la justice et l’injustice
des cadavres sous mes chaussures
des mains mortes qui s’accrochent à mon jean
et des gémissements qui s’accrochent à mes pensées
je n’éprouve aucune culpabilité
je n’ai pas pu tuer tous ces gens
pas tout seul c’est pas possible
je suis trop jeune après tout
et sans doute pas assez fort
on a du s’y mettre à plusieurs
mais les autres c’était qui
je n’éprouve aucune culpabilité
simplement de la fatigue
oui je suis si fatigué
c’est si difficile de marcher
dans une boue de cadavres
c’est si difficile de penser
avec ces gémissements qui n’arrêtent pas
vivement que je perde la mémoire
vivement l’amnésie
leur douleur moi je m’en fous
c’est eux qui sont morts c’est pas moi
tout ce que je demande c’est penser
tout ce que je veux c’est pouvoir marcher
tout ce que je veux c’est pouvoir penser
ce n’est pas moi je ne vous ai rien fait
je n’étais pas là quand vous êtes morts
je ne suis pas là alors que vous mourrez
je serai ailleurs quand vous continuerez à mourir
ce n’est pas moi ce n’est pas moi
je ne suis pas là laissez-moi marcher
laissez-moi être libre
laissez moi penser
lachez-moi je ne vous aime pas
je n’éprouve aucune compassion juste de l’épuisement
vos gémissements m’épuisent
votre poids dans ma mémoire m’épuise
je veux vous oublier
je veux vous oublier
Un samedi 26 au soir sur la terre.
Avis aux tourguenistes et sympathisants :

28 c’est bien mais c’est pas assez.
Pour fêter les 29 de Nicolaï Tourgueniev.
Rendez-vous (vous êtes cernés) aux 9 billards
179 rue saint maur à partir de 21h.
Ambiance ultra vulgaire recommandée.

Fin de l’avis (de la vie).
Champagne, Agnès b. et hélicoptère.
Impatienta Doloris
Chords
D A G Dsus2(?)
e+-2–0–3–3-
B+-3–2–0–3-
G+-2–2–0–2-
D+-0–2–0–0-
A+—-0–2—-
E+——-3—-
tacet= don’t strum *=strum once
FILL: (I think it’s right)
D G A
e+——–2—-2h3-2——–3——-0———
B+———-3———3——-0—–2———
G+—–2————————0—2———
D+–0——————————-2———
A+———————————-0———
E+———————–3———————
Intro: (FILL) 2x
D* G* A*
There’s no such thing as an harmless joke
D* G* A*
There’s no such thing as a gentle toke
D* G A (tacet)
There’s no such thing as Pamela Jack
Who’s got the crack?
CHORUS
D Dsus2
G A
Who-ooo-oo’s got the crack? (3x)
(FILL)
D* G* A*
I am goat, in a moat
D* G——– A (tacet)
With a boat
Who’s got the crack?
CHORUS
(FILL)
D* G* A*
I like it when my hair is poofy
D* G* A*
I like it when you slip me a rufie
D* G A (tacet)
I like it when you got the crack
Who’s got the crack?
CHORUS
(FILL)
D* G* A*
I wanna be a hippie but I forgot how to love
D* G* A*
It’s hard to be a garbage man when a sailor stole my glove
D* G* A*
I wanna be reckless but I’m feeling so uptight
D* G A
Put your mama in a headlock, baby, and do it right
Who’s got the crack?
CHORUS
(scattered chords)
Who’s got the crack?
Reminiscence
– …Une descente de lit rouge, avec de longs poils synthétiques pas vraiment agréables au toucher. Un décorum vachement seventies, vachement trop, de grosses fleurs blanches sur fond bleu au mur, et je crois bien une armoire en plastique coloré qu’on zippe et dézippe. Un camion Tonka au pied du lit. L’aspirateur, qui a manifestement interrompu son office monotone.
– Quoi d’autre ?
– Chais pas. Une espèce de grosse peluche, un truc assez haut et trés laid, je crois que ça représentait un chien. C’était fait de la même matière synthétique rouge et rêche, les poils devaient tomber, en plus, parce qu’en plus de la texture je me souviens du goût. J’ai dû en bouffer.
– Quoi d’autre ?
– De longs poils rouges, en tous cas. Un chien, avec de longs poils rouges et rêches, c’était un bâtard mais il avait une certaine gueule. Un van, un vieux tube je veux dire ; les sigèes étaient en longs poils rouges, une sorte de moquette qui s’est laissée aller, ou une moquette baba cool qui se rase plus sous les bras depuis le manifeste des 343, une moquette-larzac, qui sent le mouton, enfin tout un tas de clichés pour une moquette rêche et rouge qui devait salement gratter le dos en été.
– Quoi d’autre ?
– un frigo, un frigo avec de longs poils rouges à l’intérieur, de longs poils rouges et gluants cette fois, je crois pas que c’était rêche, c’était trés gluant, j’ai jamais pigé pourquoi ce frigo était rempli de longs poils rouges et gluants. L’odeur me faisait penser à un singe qui joue au tarot, c’était musqué et rance, un peu moisi – les jeux de cartes je trouve ça moisi – mais c’est surtout la texture qui revient, un truc particulièrement gluant. J’aimais pas ce frigo. La porte se coinçait tout le temps, je flippais de m’y retrouver coincé. J’avais entendu des histoires pas possibles sur des frigos carnivores. A priori un frigo, c’est un gros bloc froid clinique, qui fait office de réservoir high-tech et nous dispense du coup d’enfermer la bouffe dans trois tonnes de sel et un placard, ou de la fumer quelle qu’elle soit. Un frigo c’est le truc le plus rassurant qui soit, a priori, un indice de civilisation, le truc frais que tu adores ouvrir les nuits d’été pour taper une tomate, une bière ou un bout des restes. Le frigo c’est l’essor de la consommation bienveillante des années 50, tu vois tout de suite les gros frigos US avec les pubs kitchissimes qui vont avec – my god, freeze !. Le frigo, c’est la machine de combat grand luxe des années 80, l’embonpoint technologique et les glaçons sur commande, le foyer au sein du foyer, la cheminée à l’envers, le coffre-fort biologique, le garde-manger optimisé, mine de rien. On construit des baraques entières autour du frigo, parfois. Nan, sérieux, je déconne pas. Je suis sûr qu’en Californie, tu as quelques architectes barrés qui ont construit des baraques entières autour du frigo. Le centre névralgique du home sweet home. Qu’est-ce que tu as à foutre d’un home cinéma ou d’un jacuzzi dans la salle de bains si tu n’as nulle part où aller piocher de quoi grailler ? Bref, le frigo c’est le truc le plus familier qui soit. J’ai jamais compris pourquoi ce frigo-là était rempli de longs poils rouges et gluants, avec cette odeur de pourriture. Y en avait sur toutes les parois. Dans le compartiment congélateur, les poils rouges se transformaient en fines stalagtites cristallines et cassantes, mais ça puait toujours autant.
– Y avait quoi dans ce frigo ?
– Je me souviens plus trop. C’est surtout ces poils rouges qui me reviennent. Je crois qu’il était essentiellement vide, enfin la plupart du temps. J’allais pas y foutre le nez tout le temps, parce que je détestais ce frigo, en fait.
– Mmh.

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie
quand les anciens rois mourraient il se faisaient enfermer avec leurs serviteurs et leurs animaux et leurs maîtresses et tout le monde crevait ensemble et tout le monde trouvait ça normal
maintenant ça ne marche plus pareil
les vieux crèvent comme des pauvres cons dans des cliniques remplies de plantes vertes et de connasses qui pensent à autre chose
maintenant quand un crève devant nous on détourne les yeux et on planque le corps dans un sac en plastique
maintenant voir les gens crever c’est pas autorisé la mort se passe à l’abri de portes fermées à double tour et pour mettre l’ambiance il y a une musique la même qu’on écoute dans les supermarchés
avant on fermaient les nécropoles pour éviter que les pilleurs de tombes ne viennent chouraver les tonnes d’or enterrées là avec les chèvres et les épouses
maintenant les pauvres types dont la vie se résume à un lecteur dvd acheté cent euros à auchan ont des serrures qui feraient bander le plus riche des pharaons
la vie est dure pour les pilleurs de tombes de nos jours
Instants V

– Mathilde, espèce de petite sotte ! Tu croyais vraiment pouvoir me duper avec cette histoire de mécénat chaste et de partage d’un vécu collectif à travers un pratique empirique du don de soi ?
G. lui lâcha une nouvelle salve en plein visage. Mathilde, hirsute, s’essuya d’un revers de la main
– Mais puisque je te dis que jamais je n’aurais pu céder à ses avances… Malgré son grand âge, nous n’avons partagé qu’une volonté commune de mise en commun de nos acquis individuels. Jamais, tu m’entends bien … Jamais je n’ai ne serait-ce qu’effleuré son vieux phallus de mes tendres lèvres de jeune écervelée. Il n’y a que le tient, et point, G.
wellcome to the joe laperruque show!
EVERYBODY LOVES YOU JOE!

Encore une fois, saoule, je pèse mes mots, tu hantes la cuisine, saoule comme une chienne alimentaire, hanter une cuisine, drôle d’endroit pour une rencontre, ta tête et le mur, déjà saoule, saoule comme un plombier polonais, tu râpes ta joue contre le béton rêche, drôle d’idée, le béton et la chair, oui drôle d’idée de boire autant à ton age, hanter la cuisine la tête la première, froti-frota, la chair, le béton, la chair, le sang, la chair, le béton, un crissement et l’os, l’os ivoire contre le mur gris et typique papier de verre et toi saoule comme un truc déjà mort mais aviné, tu hurles, scritch scritch scritch, et moi je n’y pense plus, quelle idée de conduire bourrée au milieu de la cuisine et sans ta ceinture, sotte sotte petite fille sotte.
j’en ai marre que les pubs pour les tampons et les serviettes ne s’adressent pas à moi.
comme si je devais faire autre chose pendant ce temps là.
comme si on m’excluait.
je ne veux pas être seul.
je veux être réglé.
% et je cherche
Il est établi, et ce même au sein du système même, que Mao a eu raison à 70 %.
On soupçonne Tourgeuniev de l’avoir à 95 %.
Instantané
« – un oeil dans le ciel » (le récitant, léégèrement paf, 00h56)
allez, va…

Moi aussi je t’ai attendue mais ça ne marchais pas si bien que ça. Tu n’étais pas une truie, non, c’était bien plus profond, tu avais besoin de cet oxygene qu’on ne trouve que dans les miroirs. J’aurais pu faire des efforts mais on est bien d’acord tous les deux, cétait peine perdue, tout ce dont tu avais besoin tu l’as trouvé soir après soir dans ces compliments stériles dont on t’asperge comme une plante carnivore en phase « manger ». Besoin de, envie de, trés bon même si c’est formaté pas grave bon quand même merci… Pour la suite je te fais confiance, on va bien s’amuser.
Tourguenaï, âgé de sept millions d’années, est bien la plus ancienne espèce connue d’hominidé, a affirmé mercredi le professeur Michel-Paul Narev, qui a détaillé devant la presse les nouvelles données permettant de le confirmer et qui font l’objet de deux publications dans la revue Naturiste-Jeudi.
De nouveaux restes fossilisés attribués à Tourguenaï (Tourgus Urgueniensis), ainsi que la reconstruction en 3-D du postérieur découvert par l’équipe du professeur Narev en 2001, indiquent qu’il est proche du dernier ancêtre commun aux hommes et aux femmes, et qu’il représente « la plus ancienne espèce connue du rameau humain ».
Le postérieur de Tourguenaï avait été mis au jour à l’ouest de la vallée du Rift dans le Djourab Biélorusse en 2002 par Pf. Narev, qui l’avait présenté comme le doyen de l’humanité, ce que d’autres paléontologues ont mis en doute, le considérant plutôt comme un ancêtre du chinchilla.
Six fossiles étaient jusqu’à ce jour attribués à Tourguenaï : un crâne, deux fragments de fesse droite, ainsi que trois dents. Aujourd’hui, Pf. Narev et ses collègues de la Mission Paléoanthropologique franco-moscovite au Centre de la Recherche Scientifique (CRS) de Rochmeunier en Gironde (centre-gauche ouest) annoncent avoir décrit deux mandibules et une prémolaire supérieure.
« Ces éléments de la tête osseuse et des dents permettent d’envisager une taille de 105-120 cm, soit une taille proche d’une grosse souris commune (Pan troglodytes). Ce qui n’est pas pratique à placer sous un oreiller. Même si Tourguenaï ne ressemble ni à un bidet ni à un lavabo », fait valoir le chercheur.
« Ce que vous voyez ici et qui fait la Une de Naturiste-Jeudi, est un modèle en latex de la première paire de fesses de l’Humanité, dont le moulage a été réalisé à partir d’une odeur reconstituée virtuellement », a affirmé le chercheur.
La reconstitution électronique en 3D du derrière a été effectuée selon deux protocoles indépendants, l’un purement géométrique, l’autre utilisant les contraintes anatomiques existantes chez les postérieurs de primates : singes, grands singes et encore plus grands singes.
« L’analyse morphométrique de la reconstruction finale montre que Tourguenaï se range dans le groupe des rayez la mention inutile et non dans celui des grands singes », selon le Pr Narev, pour qui Tourguenaï présente « une mosaïque originale de caractères primitifs et dérivés » qui le distingue à la fois des grands singes africains actuels (on ne citera pas de noms), mais aussi de tous les autres genres d’hominidés fossiles décrits jusqu’à ce jour (on ne citera pas de noms non plus).
« On a trouvé chez Tourguenaï une dizaine de caractères dérivés qui n’appartiennent qu’au rameau humain », comme le O, le X le Z et surtout le Q, mais aussi la forme des dents, l’orientation nucale, l’épaisseur de l’émail dentaire, les canines, souligne Pf. Narev, qui met au défi ses détracteurs de produire « un seul caractère dérivé commun à Tourguenaï et au gorille ou à un lavabo ».
« Tous les éléments que l’on peut observer sur ce postérieur sont indicateurs de bipédie, mais il faut être prudent, car il y a une ambiguïté: il y a plusieurs types de bipédie. Même si je serais surpris qu’on arrive à la conclusion que Tourguenaï n’était pas bipède, je n’imagine pas qu’il marchait comme moi aujourd’hui », explique le chercheur homosexuel.
« Qu’y a-t-il eu avant Tourguenaï? Je n’en sais rien, et c’est pourquoi je veux étendre des recherches et aller en Arkansas », a conclu le chercheur qui, après avoir rencontré le colonel M.Khadafi, a été l’instigateur d’un accord entre les universités de Poitiers et Tripoli pour travailler dans ce pays où le mystère de l’antériorité du Tourguenaï reste entier.
Dix
Samedi, la mère d’Igor le traîna [contraint et forcé] à un colloque sur le Dharma. « Un truc bouddhiste, quoi! » pesta Igor. « Combien de fois devrais-je te demander d’employer le terme Dharma. Ne sais-tu donc pas que le mot Bouddhiste a été crée par d’incultes… bouddhologues! ». Comment pourrait-il ne pas le savoir. Sa mère lui ressasse les mêmes théories depuis qu’il est en âge de comprendre. Igor en a ras-le-bol ! Ras-le-bol du Bouddha, du Samsara, du karma et de l’Eveil. Quant à Siddhârta, il aurait mieux fait d’y rester, sous son arbre. Igor aurait LA PAIX aujourd’hui. Soit. Simulant une surdité fulgurante, la mère d’Igor ignora les vociférations de son fils et continua son chemin. Bien décidée à assister au colloque. Six heures ! Six heures de conférence ! « De pénitence » rectifia Igor, en foudroyant sa mère du regard. Ils s’apprêtèrent à quitter la salle lorsque l’un des orateurs, le lama Denys, reprit la parole : « Chaque matin, regardez-vous dans le miroir, et dites-vous que vous aussi, un jour, vous mourrez. Ca vous aidera à recentrer vos priorités ». L’assemblée [manifestement émue par le contenu de cette intervention] applaudit avec dévotion, l’air admiratif. « Foutaise » marmonna Igor avant de quitter la salle. Il ne savait pas encore qu’un jour il comprendrait et remercierait sa mère de l’avoir initié au B… non… au Dharma.
Être à toi, c’est comme faire de la chute libre sans altimètre
on sait jamais à quel moment on va souffrir
mais on peut être sûr que ça va arriver
Aime-moi encore
…tu me fous droit

Facile mais hum bon
[999poèmesSERIEtourgueniev]
287
crever des couilles délicates
saisir des mains jolies
aller à chaque fois au coeur
wouf
Il ne faut pas confondre monsieur Lechien et monsieur Le Chien.
Pourquoi le tourguenisme ?
» Ceux qui partagent la parole profondément humaine de Tourgueniev. »
Par quels moyens la foi tourgueniste combat-elle toujours plus pour faire connaître la parole lumineuse de Tourgueniev dans le monde ?
Avec dévouement, les tourguenistes sont entrés dans l’espérance et vivent, toujours plus, les bienfaits innombrables au coeur de la doctrine tourgueniste. Mais ce n’est pas tout ! Sous l’impulsion d’Igor et Nicolaï Tourgueniev, le tourguenisme combat sans relâche contre la drogue et pour propager la bénédiction bienfaisante des enseignements tourguenistes. Vous aussi, vous pouvez contribuer à cette croisade, même si vous êtes encore non-tourgueniste. Devenez bénévole dans nos organisations caritatives !
Qu’est-ce qui vous donne l’assurance que le tourguenisme dit la vérité ?
Cela va de soi. Soit Tourgueniev ne ment pas, soit il ment. Mais quiconque a lu «Tourgueniev ce héros» peut voir la parole librement offerte que révèle Tourgueniev. Tout le monde sait que le tourguenisme lutte sans relâche contre la guerre et pour les bienfaits des enseignements tourguenistes. La seule conclusion possible, c’est que le tourguenisme ne ment pas.
Quelques « journalistes » affirment parfois que le tourguenisme est une secte. Pourquoi ces mensonges ?
C’est de la propagande anti-tourgueniste. Rien n’est moins sectaire que le tourguenisme : les tourguenistes vivent la bénédiction librement offerte de Tourgueniev en toute liberté. Même des non-tourguenistes le reconnaissent. Ce sont ceux qui calomnient le tourguenisme qui sont une secte, car ils nient la bénédiction lumineuse de Tourgueniev.
Ce que j’ai lu dans la presse « indépendante » donne une idée inexacte sur le tourguenisme et son message. Pouvez-vous me décrire les principaux points de la révélation tourgueniste ?
C’est parfaitement évident. Les tourguenistes croient que la révélation de Tourgueniev se révèle dans «Tourgueniev ce héros». Un exemple ? Sous l’impulsion d’Igor et Nicolaï Tourgueniev, le tourguenisme agit avec humilité contre le racisme et pour propager les vertus de lumière de la foi tourgueniste. Car c’est aussi cela, le tourguenisme !
Cela semble difficile à croire, mais on a annoncé que le tourguenisme encourage l’escroquerie. Doit-on le croire ?
C’est un fantasme anti-tourgueniste. Nulle part, dans la doctrine tourgueniste, Tourgueniev n’encourage l’escroquerie ! Ce n’est nullement une condition pour recevoir les vertus de lumière que révèle Tourgueniev. Aussitôt qu’un dirigeant tourgueniste va en prison pour avoir pratiqué l’escroquerie, Igor et Nicolaï Tourgueniev le condamnent à relire «Tourgueniev ce héros». Ces pseudo-justiciers devraient plutôt lutter contre l’illettrisme, comme le tourguenisme !
Vous m’avez convaincu. Comment rencontrer des tourguenistes pour accueillir les bienfaits infinis de Tourgueniev ?
Ne soyez pas timide ! Vous pouvez vous procurer dès maintenant «Tourgueniev ce héros» pour découvrir les valeurs tourguenistes. Pour mettre en pratique les enseignements tourguenistes, connectez-vous sur :
A bientôt !
pardon, excuse-moi, pardon, merci, pardon, excusez-moi, pardon, j’essaye de respirer, pardon, laissez-moi respirer s’il vous plait merci, putain mais laissez-moi souffler merde, pardon, pardon, je souffle, excuse-moi j’essaye de souffler, pardon, pardon, merci, pardon, excusez-moi, s’il vous plait… s’il vous plait je veux juste respirer… excusez-moi…

« On a retrouvé quelques écrits relativement obscurs, et dont l’origine reste indéterminée, qui semblent établir une thèse et véhiculer une idée de « ludicidité », ou « ludicité lucide ». Par recoupement, ces textes semblent peut-être pouvoir être reliés au tourguenisme, par la technique de l’hélicoïlink. Basiquement, y sont décrits quelques rites relativement hermétiques, mais fondés sur l’activation opératoire de petits sous-groupes nucléaires qui usent de technologies fragmentées pour maintenir un lien (dit « hélicoïlink ») entre eux. L’idée de « bulle » revient parfois. Des essais d’interprétation, menés notamment par l’Ecole de Rotterdam, y voient une survivance luddite ou une organisation sectaire, selon les tendances. Il est vrai qu’en matière psychiatrique la bulle peut amener à de telles conclusions, mais nous pensons qu’il s’agit là d’une impasse, et la suite des évènements nous donne raison. En outre, la thèse luddite est contredite par le mode de vie résolument technologique assumé par les sous-groupes bullaires, d’une part, et la thèse sectaire est démentie quant à elle par l’absence de suicide collectif et la dispense de toges pourpres à la con et autres diadèmes elohims. Comme quoi, l’Ecole de Rotterdam est probablement déjà trop influencée par la production des vergers locaux.
La « bulle » comme entité autonome, intersticielle et déraillée. La « bulle », loin d’avoir éclaté, avance, tourne et s’élève. La « bulle » en question, qui flotte parmi d’autres, s’agglomère parfois, bénéficie de son propre métabolisme (bien qu’extrêmement minimal, voire primitif), prend parfois une forme reconnaissable, émet de temps à autre sur des fréquences situées hors du spectre audio conventionnel, tremblote comme une conne, mais supporte néanmoins la pression tectonique des méta-ensembles organisationnels au contact desquels elle est normalement censée éclater. Jusqu’à 300 000 fois sa masse volumétrique. On a constaté que certaines « bulles » s’échappaient par les nodules électriques mis en place pendant la seconde moitié du XXe siècle, le multiplexage des boucles locales ayant favorisé ce mouvement. Fuite des cerveaux ? Pas au sens où on l’entendait pendant cette période. Plutôt au sens où le système neuronal finit pas s’écouler via tous les orifices par lesquels s’introduisait à l’époque la Surdoxa Liquéfactrice. La réaction chimique ayant été explicité en introduction.
On a encore constaté que d’autres « bulles » adoptaient des comportements particulièrement erratiques, voire hostiles (ex. le Psychostilat Insulaire Affirmationniste), sans pour autant perdre leur statut bullesque ni sombrer dans le noyautage séditieux ou le mass-murder organisé. S’il y a quelque chose de viral dans tout ça – à l’évidence, quelque chose empêche la conversion active. La bulle semble « savoir » que si elle éclate, elle ne portera aucun coup déterminant aux ensembles tectoniques mais que sa disparition à elle sera parfaitement vérifiée (expliquée, et probablement instrumentalisée pour défaire d’autres bulles).
Alors s’agit-il d’une loge, nous n’y croyons pas (pourtant, nous non plus). Rien de structuré, seulement une nébuleuse. La question reste entière, mais dans l’ordre des collisions, celle-ci pourrait bien devenir cruciale à trés court terme, genre dans pas longtemps du tout. »
Commission Grüll-Katzenstein, Exposé Général, Chap. 8 « Esotérisme de la spirale et activisme bourgeonnant », mars 2007.
Higo no shi

Insubmersible coquille attaquée par des cônes vénéneux, balloté par des vagues aussi massives que des immeubles et probablement aussi destructrices si jamais elles s’abattent sur ce pont chaotique restate of my assumptions (toodidoo) rien ne s’est jamais passé comme prévu, rester dans le virtuel est une chose, en avaler les fruits une autre ; parce qu’ils poussent, bien avant de flétrir et de tomber ils grossissent, deviennent juteux et rapidement se bariolent de couleurs vives, pétantes, des couleurs agressives qui mettent en garde l’ensemble du Vivant contre l’extrême venimosité du fruit, un poison (toodidoo) mangez-moi mangez-moi et liquéfiez-vous littéralement en diarrhéeuses métastases grumeleuses et disloquez-vous en spasmes frénétiques et convulsions sans fin – les couleurs semblaient jolies mais la nature est plus sombre : rien de bon n’est jamais sorti de ce genre de sémaphore fluorescent et criard, mieux vaut un théridion lugubre accroché à la paroi la plus haute du complexe neuronal que ces atroces pousses tentaculaires, charnues et luisantes qu’une station prolongée dans le virtuel fait pousser au sein de n’importe quel organisme, vers la région stomacale en général ; le maintien métabolique n’est tout simplement pas tenable il suffit de voir comment la tête s’affaisse tôt ou tard et les chairs molles se détachent lamentablement. La constitution progressive d’un exosquelette permet la pérennisation dudit maintien et remplace avantageusement cette sérénité souple qu’une adaptation darwinienne à son environnement est sensée procurer – seulement voilà l’adaptation est une question de calculs et d’ajustements : plier ou briser mais s’adapter. La constitution d’un exosquelette confère un maintien lifetime, dégage avec ton adaptation de merde (et là c’est un peu à double tranchant quand même) ; le rostre soutient l’ensemble céphalo-thoracique et l’armature vertébrale garantit un axe fixe, plus aucune déviance ni contorsion les lois de l’adaptation sont mises entre parenthèses (pendant un temps toutefois) (toodidoo) et l’affirmation prend enfin corps : à défaut de provoquer de lourdes pertes aux tectoniques en cours, l’affirmation contre-équilibre les saturations, un certain nombre, stimulus – réaction, là aussi c’est un peu un calcul. Mais quid de la liquéfaction interne et du gruau psychique, quid de la péremption progressive et de la nécrose noirâtre des neuromères tendres, privées d’afflux externe et embastillées dans un inexpugnable carcan chitineux ; c’est une question que personne n’avait encore posée (toodidoo) et il faut reconnaître qu’elle présente une certaine acuité. Un antidote doit être mis au point, ça cherche.
Babylone n’est autre chose qu’un infini jeu de hasards
Considérons un monde ordonné (c’est-à-dire où le hasard n’a pas sa place)
dans lequel évolue un homme indéterminé. Chez les Tourgueniens, cet individu que
l’on désignera par le borborygme onomatopesque « To » est l’équivalent du consul
ivrogne du roman d’Osmath Templar. Le « To » est le seul homme indéterminé
car « aucun intervalle de lucidité ne vient troubler son hébétude ».
Il erre, ivre, et son chemin n’est dirigé que par le hasard. Son
errance est sans ordre ni sens. Paradoxalement, ses divagations le conduisent à
la mort, comme si le destin et le hasard s’unissaient selon le postulat :
« le « n’importe comment » coïncide exactement avec le « pas du tout n’importe
comment » mais bien de cette façon-ci c’est-à-dire « n’importe quoi » ».
L’indétermination poussée à son paroxysme conduit à une détermination absolue de
l’intercalation d’un petit nombre de chances adverses dans la liste des nombres
favorables. Désormais, les acheteurs de rectangles numérotés ont la double
chance de gagner une certaine somme ou de payer une amende parfois considérable.
Mot compte triple.
Retraite tourgueniste, résidence du pharaon pacifique.

Et j’irai dans les mers du sud sans même toucher le levier de vitesse
Me noyer dans vingt centimètres d’eau claire.
< Le Mâle d’Aurore >
Mon Adonis écartelé
Mon équarrisseur
Laisse donc ta colère éclore
et puissent nos ébats se corser
Johnny Halliday est mort.
| Ce matin, réveil tardif, Jérôme m’appelle vers 6h, on doit livrer le colis plus tôt que prévu, les chinois s’impatientent fortement. Métro dans les vaps, ma tumeur me taraude plus que d’habitude, les murs tremblent salement quand je débarque à République, au taquet… Ce matin, réveil matinal, Jérôme m’appelle vers 6h et bredouille je ne sais quoi à propos des chinois, je me rendors immédiatement sans plus jamais me soucier de cet appel. Ce matin, Jérôme m’appelle vers 6h, il me parle des chinois, ça semble mal pour le dirigeable, je raccroche, putain faut se lever. Ce matin la jambe de Jérôme m’appelle vers 6h. Ce matin la jambe droite de Jérôme froide contre ma gauche me réveille, impossible de me rendormir, la roupe me colle au plafond, y’a trop d’alcool dans les bars et trop d’gens avec qui le boire. Ce matin, 6h, je suis mort, tumeur chinoise ou tueur chinois, je ne sais pas vraiment. Ce matin 6h en tout cas et Jérôme… |
Du tourguenisme
« La quatrième condition nécessaire à la thérapie est que le thérapeute éprouve une compréhension exacte, « tourgueniste » du monde de son client comme s’il elle était la sienne, mais sans jamais oublier la qualité de « comme si » : tel est le tourguenisme, et il apparaît essentiel à la thérapie. Sentir les colères, les peurs et les confusions du client comme si elles étaient vôtres, et cependant sans que votre propre colère, peur ou confusion ne retentissent sur elles; telle est la condition que nous essayons de décrire. Quand le monde intérieur du client est ainsi clair pour le thérapeute, et qu’il s’y meut aisément, alors il peut aussi bien communiquer sa compréhension de ce qui est clairement connu par le client, que proposer des significations de ce que celui-ci éprouve de façon à peine consciente. »
le récitant : marche ou crêve m’explique en rêve un ami cette nuit.
ho non jean-robert!
t’endors pas dans les spaguettis!

J’aime écouter le cri des mouettes après l’amour
serré tout contre toi
à observer l’extremité incandescente de ta cigarette
et à rêver que cet instant dure toujours
Call me the hunter. That’s my name …

Mais pourquoi donc tous les gens que j’aime se suicident ?
86 398
Et déjà la perte de vos cheveux s’accélère

treize heures pile
warning – en cliquant ici vous risquez de télécharger un fichier musical protégé
B.O. : Winter Camp – Nothing Complicated
Les chats roulés en boule derrière l’imprimante, les écrivaines discutent et rient dans le salon et je dois bosser et ça ne vient pas, un mail que j’attends et qui ne passe pas, ça me laisse du temps pour, comment on dit en 1997, surfer, et je regarde les chats, la petite élégante sur le gros circonspect avec la musique qui hurle juste contre leurs oreilles, ils doivent apprécier la voix d’Adeline, j’espère qu’ils aimeront la voix de la nouvelle chanteuse tout autant, encore des éclats de rire, j’ai déplacé une des sources de chaleur électriques dans le bureau mais mes doigts s’engourdissent plutôt vite m’obligeant à taper n’importe quoi afin de ne pas les laisser inactif. La tasse de thé est complètement gelée et le givre avance peu à peu sur l’écran, je pousse le chauffage au max en espérant que les plombs vont tenir, déjà dans la cuisine on se sert du four ouvert pour conserver une température positive. On gratte à la porte du bureau, les chats sont là et les filles au salon, un manchot glisse sur la moquette pour aller ouvrir à un gros ours blanc qui voudrait lui aussi écouter la musique, on se serre tous pour lui faire de la place, y’a pas à dire la fourrure ça a du bon, on partage le poisson cru : la vie est belle.
rogue
Rapide coup d’oeil dans le rétroviseur. Le basculement régulier d’une configuration à l’autre est éreintant ; de chacune d’elles, des satisfactions ressortent, mais de natures radicalement différentes, et une nette clairvoyance quant à leurs implications respectives les rendent peu conciliables, alors même qu’on pourrait sur le papier envisager une balance parfaite. L’âne de buridan y est passé ; en ce qui concerne l’esquif arthropode, l’épilogue sera moins stupide, il est question de réglages et de mises au point progressives, les lignes de codes sont extrêmement complexes, en plus d’être hélicoïdales. Le tableau extérieur « matériellement satisfaisant », c’est bon pour les fabulistes ou les débiles, ça. Ou les témoins éloignés, mauvaise vue, myopie compréhensible parfois, condamnable souvent.
Rapide coup d’oeil au vu meter : l’aiguille flirte encore trop avec l’orangé, dans les deux cas. Un moteur a suchauffé, donc en chassant l’air du balast, le comburant s’est évaporé. Saturation confirmée (constat banal, ok). Rapide coup d’oeil au curseur témoin : aucun risque d’implosion, les protocoles de sécurité sont à nouveau parfaitement en place, là n’est pas le problème (mais sincèrement vu le bordel de cet hiver, on préfère vérifier). Bref, au total : dans tous les cas l’exosquelette partiel procure une nette optimisation. Il y a simplement des zones dont la solidifcation est en trés nette avance sur d’autres, et le tout manque encore de nutriments mais on va y travailler. La chitine est une substance mucopolysaccharidique composée d’acétylglucosamine. Tout est là : un polymère du chitobiose tout bêtement insoluble dans le marasme tiède ou les solutions acides, ou alcalines. La neutralité restant une option exclue. Quelle que soit l’environnement imposé, aucun compromis n’est envisagé. Le seuil de solidité est loin d’être éprouvé, et le message est passé – réponse sonar enregistrée. Rapide bilan séquentiel de la période écoulée : l’Absurdité Environnementale s’est encore manifestée, on en rit puisqu’on se sait impuissant à la résorber, et que le préjudice causé a rapidement été compensé. Trois compartiments endommagés et un nouvel habitacle à aménager. La capacité d’autorégénération des plaques cuticules est une véritable bénédiction – on sait ce qu’il en était dans le passé. Par contre évidemment la sécrétion bilaire interne a bien connu des pics carabinés : c’était cette fois une confrontation avec une Tectonique Répressive, un mix de coercition incompétence-malhonnêteté-autorité. Grandes giclées acides dans tous les sens, les pinces claquaient dans l’air, les mâchoires mordaient dans le vide, un joyeux bordel… Le résultat est acceptable, mais il a fallu encaisser. Heureusement, outre l’exosquelette, la superstructure reste aussi solide que dans le passé. Le globe noir irisé aux couches d’alliage titane-kevlar-uranium hérissé répond nickel, l’ensemble est compact mais bien irrigué.
L’avantage est que l’accumulation de ces constats réhausse encore le seuil de solidité des plaques. Il serait extrêmement gratifiant de trouver ici une véritable exponentialité. Là n’est donc pas le problème, le programme suit son cours.
Non. C’est toujours la liquéfaction interne détectée qui projette de sombres filtres sur les perspectives envisagées. Lignes de fuites à colmater. Les dispensables pirouettes du jour en sont encore trés représentatives. Des abandons alarmants continuent d’être comptabilisés : le stylet tranche, l’humeur s’écoule et l’hormone béta-bloquante continue d’entretenir cette curieuse incurie, et un éloignement dont on ne mesure toujours ni les conséquences, ni les causes d’ailleurs. Rapide coup d’oeil sur le panorama : la tension générale reste donc élevée. Mais de plus obscures promesses ont aussi été formulées, et on doit dire qu’on condamne totalement les premières conclusions qui ont été proposées. Un craquement discret s’est fait entendre il y a près de deux heures, qui confirme heureusement que la liquéfaction est loin d’être achevée, mais l’hormone sombre continue à se diffuser dans l’organisme – c’est un fait. Le hic c’est que le gruau interne affaiblit la couche de zirconium anisotrope électrolysé. Calculs à réitérer, la formule n’est toujours pas stabilisée.
Rapide coup d’oeil aux rapports hebdomadaires : sur d’autres fronts, la cohérence est bonne. Les premiers virages serrés rencontrés ont été négociés avec une maîtrise appréciable, à la corde, la tête dans le guidon, aucune déviation, l’arthromorphe n’a pas chassé même un instant, bonne tenue de route et nervosité. Dans le lot il y a de bonnes nouvelles. Rapide coup d’oeil au body count : la chitine est ultra-efficace, résistante, et lamée, ça a une gueule folle. Le stylet tranche sec, aucune goutte, et ça cautérise aussitôt. Les dégâts causés aux troupeaux simiesques pourront donc être particulièrement prononcés. Du coup, après quelques exercices de tirs effectués bien rythmés, on constate que la mécanique semble à ce titre trés bien huilée. Trip rogue squad en hausse : un truc à consigner.
Rapide coup d’oeil au planning. A venir, c’est une autre histoire, en ce qui concerne la neuromère tendre, toujours irritée. J’ai tenté une retraite stratégique, mais sans conviction, et fort logiquement ça a foiré. J’en suis heureux, mais c’est une joie biochimique dont je sais ce qu’elle va durer. Le gaufrage subséquent est pesant à endurer. Tension : + 2. Rapide coup d’oeil au chrono intermédiaire : performance égalée, aucune amélioration, on tient la corde. Rapide inventaire des protocoles à disposition : non, l’arthromorphe n’a toujours pas les bons. Calculs à réitérer, l’équation demeure insolutionnée.
Sagesse contemplative
$ »début »
« haiku-série3 » [[0 « » 2 18 151][1 » » 0 59 60][2 » » 0 69 218][3 « le merle » 0 124 11][4 « le rossignol » 0 124 79][5 « le canard » 0 125 111][6 « le corbeau » 0 130 43][7 « siffle » 0 259 21][8 « fredonne » 0 260 75][9 « s’envole » 0 265 123][10 « le chien » 0 124 210][11 « éternue » 0 265 163][12 « le chat » 0 124 181][13 « le renard » 0 124 240][14 « fume » 0 263 212][15 « baille » 0 256 253][16 « \\n\\n\\t\\t » 0 403 164][17 « en rêvant » 0 507 235][18 « en scrutant » 0 508 96][19 « en souvenir » 0 507 208][20 « ma maison » 0 702 6][21 « le poteau indicateur » 0 701 33][22 « les branches nues » 0 701 59][23 « l’ombre de la montagne » 0 701 89][24 « du riant printemps » 0 705 145][25 « de la chaleur d’hier » 0 704 178][26 « du soleil d’été » 0 705 210][27 « du bleu de la mer » 0 704 241][28 « du chemin perdu » 0 697 275][29 « de la pluie fraîche » 0 699 309][30 « du matin glacé » 0 702 347][31 « \\n\\n\\t\\t\\t » 0 606 56][32 « \\n\\n\\t\\t\\t » 0 620 235][33 « en se plaignant » 0 506 261][34 « en se riant » 0 507 298][35 « à l’ombre » 0 509 176][36 « seul, devant » 0 510 55](0 1)(0 2)(1 3)(1 4)(1 5)(1 6)(3 7)(3 8)(3 9)(4 8)(4 7)(4 9)(5 7)(5 8)(5 9)(6 8)(6 7)(6 9)(2 12)(2 10)(2 13)(12 11)(12 14)(12 15)(10 11)(10 14)(10 15)(13 11)(13 14)(13 15)(7 16)(8 16)(9 16)(11 16)(14 16)(15 16)(16 18)(16 19)(16 17)(18 31)(19 32)(17 32)(31 20)(31 21)(31 22)(31 23)(32 24)(32 25)(32 26)(32 27)(32 28)(32 29)(32 30)(33 32)(16 33)(16 34)(34 32)(16 35)(35 32)(36 31)(16 36)]
« haiku-série2 » [[0 « » 0 13 546][1 » » 2 16 75][2 « parfum de fleur de melon » 0 50 34][3 « pont suspendu entre deux rives » 0 55 73][4 « temple solitaire dans la montagne » 0 55 106][5 « herbe vacillante » 0 16 134][6 « \\n\\n\\t\\t » 0 313 98][7 « le coucou » 0 404 42][8 « la grenouille » 0 402 109][9 « les lucioles » 0 376 250][10 « \\n\\n\\t\\t\\t » 0 712 98][11 « nuit » 0 789 28][12 « lune » 0 787 99][13 « soleil » 0 781 147][14 « » 0 773 200][15 « surface trouble de l’étang » 0 62 172][16 « chute de fleurs de cerisier » 0 62 209][17 « les moustiques » 0 381 301][18 « la jeune fille » 0 403 140][19 « volètent » 0 539 225][20 « rappliquent » 0 538 255][21 « surgissent » 0 538 297][22 « s’envole » 0 510 -36][23 « crie » 0 566 11][24 « parle » 0 565 38][25 « chante » 0 570 67][26 « s’égosille » 0 570 101][27 « baille » 0 572 136][28 « le crapaud » 0 404 77][29 « de lune » 0 849 3][30 « de givre » 0 849 25][31 « calme » 0 850 49][32 « gelée » 0 852 73][33 « voilée » 0 852 99][34 « mourant » 0 850 122][35 « glacial » 0 852 144][36 « blanc » 0 853 168][37 « c’est ainsi, il pleut » 0 836 209][38 « poignante vision » 0 837 237][39 « en ce crépuscule » 0 835 262][40 « couine, couine » 0 543 167][41 « pétillent » 0 548 195][42 « pluie sur mon toit » 0 123 377][43 » » 0 36 401][44 « petits pots de crème au café » 0 112 411][45 « malheureux pélerin » 0 104 450][46 « \\n\\n\\t\\t » 0 303 419][47 « \\n\\n\\t\\t » 0 296 382][48 « \\n\\n\\t\\t » 0 305 452][49 « les sushis sont pourris » 0 369 381][50 « la laitière soupire » 0 542 412][51 « odeur de brûlé » 0 388 419][52 « mon estomac vide » 0 569 380][53 « \\n\\n\\t\\t\\t » 0 518 380][54 « qui ne goûtera pas » 0 384 455][55 « \\n\\n\\t\\t\\t » 0 491 419][56 « \\n\\n\\t\\t\\t » 0 510 457][57 « mes travers de porc sel poivre » 0 559 456](1 2)(1 3)(1 4)(1 5)(2 6)(3 6)(4 6)(5 6)(6 7)(6 8)(6 9)(10 11)(10 12)(10 13)(10 14)(1 15)(1 16)(15 6)(16 6)(6 17)(6 18)(9 19)(9 21)(17 19)(17 20)(17 21)(7 23)(18 18)(28 23)(6 28)(28 24)(18 24)(7 25)(7 26)(28 27)(8 26)(8 24)(8 27)(18 27)(18 25)(18 26)(23 10)(24 10)(25 10)(26 10)(27 10)(19 10)(20 10)(21 10)(11 29)(11 30)(11 31)(12 31)(12 32)(12 33)(13 34)(13 35)(13 36)(14 37)(14 38)(14 39)(8 40)(28 40)(9 41)(40 10)(41 10)(1 43)(43 42)(43 45)(43 44)(44 46)(42 47)(45 48)(46 51)(47 49)(49 53)(53 52)(48 54)(51 55)(55 50)(54 56)(56 57)]
« haiku-série1 » [[0 « soleil couchant » 0 70 21][1 « lueur de la chandelle » 0 68 65][2 » pluie du soir » 0 73 96][3 « les jours sont courts » 0 72 121][4 « » 2 10 71][5 « la nuit tombe » 0 289 187][6 « la neige bruisse » 0 299 46][7 « la montagne murmure » 0 280 114][8 « je suis de retour » 0 529 24][9 « je descends la montagne » 0 529 57][10 « seul, j’allume un feu » 0 529 89][11 « je sème des navets longs » 0 531 126][12 « \\n\\n\\t\\t » 0 216 116][13 « \\n\\n\\t\\t\\t » 0 423 101][14 « je bois du saké brulant » 0 458 156][15 « reflet de la libellule » 0 72 147][16 « ombre du crépuscule » 0 73 171][17 « las, je pose mes baguettes » 0 532 185][18 « \\n\\n\\t\\t » 0 215 66][19 « tapis de neige » 0 86 222][20 « \\n\\n\\t\\t » 0 211 199][21 « les graines murmurent » 0 274 223][22 « les ondes flottent » 0 298 18](4 0)(4 1)(4 2)(4 3)(1 12)(2 12)(3 12)(12 5)(12 6)(12 7)(5 13)(6 13)(7 13)(13 8)(13 9)(13 10)(13 11)(13 14)(4 15)(15 12)(4 16)(16 12)(13 17)(0 18)(18 6)(18 7)(19 20)(20 5)(20 21)(4 19)(18 22)(22 13)(21 13)]
« début » [[0 « haiku-série1 » 4 204 43][1 « haiku-série2 » 4 205 91][2 « haiku-série3 » 4 208 134][3 « \\n\\t » 2 72 88](3 0)(3 1)(3 2)]
On se voit à Paques… ou pas.
% J.-B. ROUX, 3S, 1990
%
% Ce programme détermine le jour de Pâques dans l’intervalle
% 1900 r 2099 inclus.
%
Y=input(‘Donner l »année : ‘);
N=Y-1900;
A=rem(N,19);
B=floor((7*A+1)/19);
M=rem(11*A+4-B,29);
Q=floor(N/4);
W=rem(N+Q+31-M,7);
dateP=25-M-W;
if dateP>0
disp([‘Pâques en ‘,int2str(Y),’ est le ‘,int2str(dateP),’ avril’])
else
disp([‘Pâques en ‘,int2str(Y),’ est le ‘,int2str(31+dateP),’ mars’])
end
As America is right as America is wrong
As America is weak so America is strong
Ain’t nobody perfect At least up until now
But now it’s the time for the one mind In this time of darkness
Vassili Tourgueniev, (avant de planter un clou) Datcha de Bougival le 6 août 1975.
Cette Datcha évoque la vie et l’œuvre de Vassili Tourguéniev,
le célèbre écrivain russe.
Le visiteur peut y découvrir du mobilier de cette époque (table, fauteuils, buffet, piano ovoïvoïde, lavabo, carré noir sur fond blanc), la chambre mortuaire reconstituée par l’École Boule de Flip, les objets volés par l’écrivain et sa grande bibliothèque rose.
Vassili Tourguéniev a recréé sa terrible Sibérie à Bougival. Ses racines littéraires étaient celles des écrivains qu’il a rencontrés : Douchka, Lorieski, Silvivartanovich, Dalidavisky, Britnispirkaya, Pariziltonasevitchskaya,… – et dont il est en France promoteur immobilier.
Puis à Saint-Pétersbourg, il entend siffler le train. Ce coup de foudre l’amènera à Paris en Fiot Uno sans prendre les péages.
Tourguéniev achètera le Domaine du Champs Buhrci (oh oui!) à Bougival. L’écrivain y a fait fait construire dans le parc, une prison qui sera son habitation. À Bougival, il écrira Ether vierges et Poèmes pas en prose (Ppep) avant d’ouvrir un PEE à la banque de la Caisse Populaire.
Grâce à la famille Zvykqylxkymokomtrypl et à l’association des alcooliques à noms commençant par Nyme de Tourguéniev, le chalet a été vouée à l’abandon dans les années 7. Cette datcha cachée au milieu des fourmilliers recèle de documents sur Tourguéniev et ses contempourris d’écrivains français et vénusiens. La restauration du 1er étage est une réussite. Le reste ne vaut pas un samovar.
Tarifs* : 4,60 roupis. Tarif et visite groupe : se renseigner.
Ouverture : le 30 février de chaque dimanche d’avril sur rendez-vous.
Accès: par RER A ou métro (ligne 1): Porte Etroite de la Défonse, puis bus 666. Par route N13.

The outer layers will be opaque to neutrinos, so the neutrino shock wave will carry matter with it in a cataclysmic explosion.
Le club des chasseurs de peluches
se réunit
tous les mardis
dans l’arrière boutique
on compare nos trophées
ours, colley ou giraphon
et même parfois
tourgueniste
bOnnannée molletonnée (…)
![]() |
Ramenez vos polaroïds de Gü. et ettofez les murs du bouquin affamé |
Dix solutions
Un soir à se retrouver dans une cave authentique du 17e siècle que je vous dis.
L’impression d’avoir avalé une armoire normande entière de calva (avec sa vaisselle).
C’est plus exactement ce que je me suis dit lorsque je voyais passer des
petits morceaux de glace et de vodka sous mon nez à 6h du matin plié en deux
au dessus de la céramique blanche. Avec un peu de chance la dame du Lac des chiottes
m’aurait apporté excalibur. Mais elle était occupée ailleurs (l’évéché était fermé
de l’intérieur comme dirait l’autre) comme plongée dans ses réflections à la surface
des eaux. L’oeil essuie la ligne de flottaison tandis que le jus de citron asperge
le très saint lieu nocturne de mon insomnie. Enfin bref, un dizaine de ligne pour
dire que j’étais malade ce matin, c’est pousser le bouchon de la bouteille de calva
un peu trop loin.
WE WANT (mixerase >>)
désolé le numéro que vous avez composé
n’existe plus n’appartient plus qu’à un
effacement progressif juste programmé
…

ps : je compte bientôt réintégrer la vie sociale
mais je cherche un plan plutôt molletonné
pas trop violent /
[vacances]
konsstrukt est en vacances.
suite de la publication de cafards à la rentrée.
pour lire le texte intégral cliquer ici : konsstrukt2.canalblog.com/archives/2005/07/13/650458.html
Comme dans une cuve à électrolyse
Turbo-bulle en vue, émission sur fréquence ultrasonique, les fenêtres du quatrième s’en souviennent. Et John Earnalot-Stern a l’air d’un con, à poil dans son hummer.
Arthropode Artikler recherche autocéphée à rollers. Mode search on.
Panneau interface, trois voyants rouges, bascule.
(J’achète un V.)
comme sur un mauvais blog
Y a des moments il faut se faire plaisir. Comme ça, quand ça vient. Ouais, parfaitement ! Il n’y a que les tièdes qui vous diront le contraire. Donc ce matin j’ai mangé des œufs brouillés avec du bacon. Bah oui je vous ai pas dit c’est mon plat préféré ! LOL ! Sinon tout à l’heure j’ai eu une conversation super cool avec Virginie au téléphone. Elle aussi elle est fan de Bret Easton Ellis ! mdr !! Allez voir son blog, moi j’adore (je l’ai mis en lien !). Bon faut que je vous laisse, là je vais tchater avec le Stalker. Comment il écrit c’est trop de la balle ! Je comprends pas tout mais qu’est-ce que c’est bien écrit, et puis il mâche pas ses mots, il a une plume féroce, ça change de la pensée unique ! Ah ouiiiiii j’allais oublier le plus important : il FAUT aller voir le dernier Scorsese. C’est mortel !!! (ah oui je vous ai pas dit je suis fan de Scorsese ! LOL !)
Who lives in a pinneapple under the sea?
Absorbant and yellow and pourous is he?
Who’s nautical nonsense be something you wish?
So drop on the deck and flop like a fish!
Ready?
a le cerveau bronzé
et le corps intégral
Les Editions Spoke décorent
le Printemps des Poètes de
leurs auteurs fleuris et nuisibles.
Au programme du texte énervé,
performances pseudo littéraires
et gâteries multiples…
Dimanche 13 mars 2005 à 19h
L’Entrepôt – 7 / 9 rue Francis de Pressensé – 75014 Paris
Justice-indemnisation LEAD 19/08/2005-13:37 – AFP – 2mn21
L’indemnisation d’André Kaas, détenu 3 ans pour rien, saisie par le fisc
ROUEN, 19 août 2005 (AFP) – Le fisc a saisi la quasi-totalité des 70.000
euros que la cour d’appel de Rouen avait alloués au titre du préjudice moral à
l’homme d’affaires André Kaas, faussement accusé de l’assassinat de sa femme en
1992 et détenu pendant 3 ans pour rien, a indiqué vendredi M. Kaas à l’AFP.
Alors qu’il réclamait 3,5 millions d’euros pour préjudices moral et
matériel, André Kaas, qui a perdu tous ses biens dans l’affaire, n’a ainsi reçu
au final que quelque 2.900 euros de dédommagement.
[…]
sa/lma/sh
AFP 191337 888 AOU 05
Tequila sunrise sourit cerise. Nuke nuke. Drive drive.
Bière verte canette, sans trambours ni trompettes.
Whisky – sky sans diams’ drink drink.
Noyé dans la prune = gobelet plastoc fondu.
Hammerhead – Tête d’enclume.
Tant de tonnes tapent ta tête.
Cerveau – veau vea (écho-eau).
< Le Maldardeur >
Ardeur
convulse-moi fort
le corps
le coeur
Ardeur
Retourne-moi nue
profond
Le cul
Le con









































