Duvall, ce…
si un admirateur
te fait porter des fleurs
ce ne sera pas moi
si une petite musique
te rend romantique
ce ne sera pas moi
mais si les nuages recouvrent le soleil
et qu’un vend froid
vient te souffler des horreurs à l’oreille
ce sera moi
quand tu s’ras seule si quelqu’un
te tend la main
ce ne sera pas moi
si ton téléphone
dans la nuit sonne
ce ne sera pas moi
mais si un mauvais rêve te réveille
remplie d’effroi
ce démon qui brisera ton sommeil
ce sera moi
de peur que le bonheur
cet empoisonneur
comme du chloroforme
ne nous endorme
lorsque sur ta route
surgira le doute
ce sera moi
si tu es maussade
le bon camarade
ce ne sera pas moi
si tu es malade
le garde-malade
ce ne sera pas moi
mais si sur ton sourire se pose une ombre
sache déjà
que la seule cause de tes humeurs sombres
ce sera moi
de peur que le bonheur
cet empoisonneur
comme du chloroforme
ne nous endorme
lorsque sur ta route
surgira le doute
ce sera moi
lorsque sur ta route
surgira le doute
ce sera moi
treize heures pile
warning – en cliquant ici vous risquez de télécharger un fichier musical protégé
Johnny Halliday est mort.
| Ce matin, réveil tardif, Jérôme m’appelle vers 6h, on doit livrer le colis plus tôt que prévu, les chinois s’impatientent fortement. Métro dans les vaps, ma tumeur me taraude plus que d’habitude, les murs tremblent salement quand je débarque à République, au taquet… Ce matin, réveil matinal, Jérôme m’appelle vers 6h et bredouille je ne sais quoi à propos des chinois, je me rendors immédiatement sans plus jamais me soucier de cet appel. Ce matin, Jérôme m’appelle vers 6h, il me parle des chinois, ça semble mal pour le dirigeable, je raccroche, putain faut se lever. Ce matin la jambe de Jérôme m’appelle vers 6h. Ce matin la jambe droite de Jérôme froide contre ma gauche me réveille, impossible de me rendormir, la roupe me colle au plafond, y’a trop d’alcool dans les bars et trop d’gens avec qui le boire. Ce matin, 6h, je suis mort, tumeur chinoise ou tueur chinois, je ne sais pas vraiment. Ce matin 6h en tout cas et Jérôme… |
Ce soir j’ai causé longtemps avec mon ange gardien
enfin causé longtemps…
il m’a dit : «j’en avais vraiment marre de ta gueule petit con
j’ai baisé ta meuf, sniffé ta coke et je suis allé me faire
la tournée des casinos avec ton pognon.
Des années que je te vois profiter sans rien faire.
Tu aurais du voir la gueule de mon auréole
au petit matin…»
Au fond de ma poche j’ai retrouvé deux cartes de visite :
le Dr Glück, « laboratoire identitaire et formation en secrétariat »
et le Pressing Tourgueniev, « vos chemises commme celles
de Jean Yes en une nuit ».
Sûrement des clients du casino…
oui vive toi!

j’en mets plein dans mon petit bureau!
Nouille York yesterday (6)

Fucking cool with the clim?
Pendant ce temps-là, à Charleville-Mézières…

– bzz bzz ?
GTB en force.
Pas de chance !
mon cher polagu & co,
j’ai cru
te perdre
aujourd’hui
et tu m’as
rappelé combien
tu étais précieux
merci d’être encore là
je te referai la toilette
(…)
Levez vos skinny fists comme antennas to heaven !

It was… Coney Island, they called Coney Island the playground of the world. There was no place like it, in the whole world, like Coney Island when I was a youngster. No place in the world like it, it was so fabulous… now it trumped out to almost nothing, you see… and I still remember in my mind how things used to be, and… you know, I feel very bad. People from all over the world came here, from all over the world. There was the playground… they called the playground of the world, over here.
Anyways… I, you kow… I even got, when I was… when I was very small, I even got lost in Coney Island, but they found me… on the, on, on the beach. And we should sleep on the beach here, sleep overnight. They don’t do it anymore, things change you see.
They don’t sleep anymore on the beach.
Comme dans une cuve à électrolyse
Turbo-bulle en vue, émission sur fréquence ultrasonique, les fenêtres du quatrième s’en souviennent. Et John Earnalot-Stern a l’air d’un con, à poil dans son hummer.
Arthropode Artikler recherche autocéphée à rollers. Mode search on.
Panneau interface, trois voyants rouges, bascule.
(J’achète un V.)
comme en descente
Abstraction faite des catastrophes en chemin et du kaléïdoscope contemporain, auxquels leur implication les condamne à terme, retirés un court temps de la cacophonie pandémique et oubliant l’écho persistant de ce magma bordélique, quelques arthromorphes lèvent leurs yeux grillés vers un pandémonium boréal, tapis blottis dans la pénombre : à cette seconde, froid partout sauf ici. Je continue à penser qu’un ciel systématiquement bleu ou gris reste quand même trés répétitif ; l’eau liquide, 24 heures par jour, 25 clopes par paquet, et le coin des tables qui brise les orteils, tout ça est d’un conventionnel à pleurer.
Bring the fire.
Vive le feu, ça devrait te réjouir, c’est le grand soir, ça devrait te faire plaisir, oui tu devrais bander, la jeunesse est dans la rue, le jeu vidéo In Real Life est en marche, le grand soir, tu l’appelles de tes vœux depuis si longtemps, cynique merdeux, crevard de pacotille, anarcho des canards branchés décervelage à volonté, j’ai lu fight club et chemises brunes et je pige pour papier glacé ados dénudées, la mort au choix, et ma posture chérie, ma posture de regardant, assis sur mon cul qui commence à s’empâter, à toi l’adulateur de Dantex, c’est le moment, le grand soir, de sortir ta batte et ton fusil à grenaille, protéger l’occident, couper les couilles du système qui te fourni ton RMI, vivre libre ou mourir, c’est ça ton credo, non, le mec de la CNT l’art de la guerre dans la poche arrière, il devrait y être aussi sur les barricades avec toi le pubard rebelz genre je nique trop le système de l’intérieur en téléchargeant des MP3s, cynique merdeux, empathie aux abonnés absents, je ne fais rien de ma vie, jamais tenter d’aider une autre personne que soi-même ou un pôte une connaissance s’il ne doit me renvoyer l’ascenseur, le grand soir, les bons chrétiens sont en danger, les blancs, ta collection de DVD, tes Cds et ta Xbox, tremble parisien féru d’art contemporain parce que tu es sans doute tout ce qu’ils détesteraient s’ils n’avaient pas de la coke à te vendre, le grand soir, je ne crois pas, une allumette qui brûle derrière les clôtures de notre sécurité milicée, ta posture face à la jeunesse qui décide de brûler sa propre cité, tristement, de brûler ses écoles, lamentablement, de brûler ses bus, bobos lecteur de Télérama, 68 trop tard pour toi, anarchiste de droite qui croit que lire des livres c’est être humain, vieux militants syndicaliste tellement largué prêt à te battre pour rester esclave à jamais, je ne sais même pas pourquoi j’écris ça, la gerbe de moi, de toi lecteur, la recherche de l’empathie, de belles amitiés perdues de vue dans le 93 peut-être, juste ma connerie sans doute ou la votre ou, je vous le concède, la connerie ambiante et le grand soir, pas ce soir.
Le nouveau patch

On peut le placer
Sous le bras ou
Sous les cheveux ou
Encore se le foutre au
Cul et ce n’est pas de la
Mauvaise foi et qui a remarqué
Que cette image
Illustre bien ceci
Et merde konsstrukt
est de retour
bronzé.
[999poèmesSERIEtourgueniev]
283
stéphane bern remplira ton cerveau-tronc
des écho d’ariel wizman crèveront les frigidaires philosophiques
je me croyais enfanté sans faire exprès par tes poumons
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
Ca va aller
…
ou pas.
Hockey-glace-LNH-CL 21/10/2005-11:53 – AFP – 0mn35
LNH – Les résultats de jeudi
WASHINGTON, 21 oct (AFP) – Résultats des matches du Championnat
professionnel nord-américain de hockey sur glace (LNH), disputés
jeudi:
Boston – Buffalo 3 – 4
NY Islanders – NY Rangers 5 – 4
Atlanta – Tampa Bay 0 – 6
Florida – Washington 3 – 2
Toronto – Carolina 5 – 4 après prolongation
Pittsburgh – New Jersey 3 – 6
Nashville – ST Louis 3 – 2 après tirs au but
Calgary – Edmonton 3 – 1
Dallas – Los Angeles 2 – 7
Vancouver – Phoenix 3 – 2
bur/bvo
AFP 210953 GMT OCT 05
Montpalach – Note 3
Si chaud ce matin je décide de ne pas sortir les criquets ont muté en une nuit en plus d’une taille accrue, ils volent, enfin sautent longtemps, aidés par de petites ailettes rouges sang, façon écureuil, planant dans le vent plus que volant en fait, pas malins et aveugles ils se cognent partout en gros nuages sanglants explosant sur les vitres et les volets que par mesure de survie j’ai pertinemment gardé fermés, veuillez noter à ce propos que la mutation provoquée par un changement de régime de ces charmants insectes, régime passant : brins d’herbe verts à kilos de viande hachée gorgée de fluides vitaux abandonné devant la maison sur initiative Chloé toujours partante pour alimentation carnée à profusion et si chaud ce matin les criquets mutants explosés sur vitres closes se mettent à cuire dégageant fumé gastronomique cannibale holocauste insectoïde odeur de vieux bébés abandonnés trop longtemps dans la carrière de craie odeur abominable grillant sinus et faisant remonter la bile façon je redécore aussi l’intérieur le style peinture biologique tendance vomi sympa sans concessions six chauds ce matin que les criquets ont muté façon rouge sang carnivore que je ne vais pas sortir dehors la viande ça pourrait être moi et la maison et l’odeur de nos renvois façon Hendrix pas envie de ressortir pour les nourrir à nouveau et les chats dehors qui gémissent et nous appellent et nous les voyons à peine psy-show ce matin et nous les voyons à peine sauter de gauche à droite dans le nuage vrombissant ailettes rouges tranchantes petits corps poilus dans la tourmente, petits corps infestation bestioles sauteuses affamées, pénétration tout azimut et nous à regarder cette tournante zoophile, putain t’as pensé à rentrer les chats et toi non alors et merde regarde pas dehors alors ils savent voleter nos chats à présent et leurs cris se perdent dans le crissement des mandibules et ça cogne à la porte si chaud ce matin la canicule c’est infernal putain penser à rentrer les chats pas malin ça de nourrir les criquets avec de la viande hachée en tout cas pour des vacances on peut dire que.
En fait sûrement le-seul que j’ai envie de lire tout les jours avec mon-Amour et le-chien (mais pour des raisons assez dissemblables) et qui me rappelle cette phrase de Gilles « fist of legend » Deleuze : « Le problème n’est plus de faire que les gens s’expriment, mais de leur ménager des vacuoles de solitude et de silence à partir desquelles ils auraient enfin quelque chose à dire.«
Instants IV

Laguissante, Geneviève déploya ses tentacules dans une ultime tentative de caresse.
– Pourquoi ne pouvons nous vivre ensemble que pendant le coït ? Pourquoi m’interdis-tu l’accès à ton moi, aux origines de cette cicatrice de lasernium qui n’est qu’un stigmate de la violence induite par ton rapport à l’autre ?
G. se retourna dans le lit, dans un sanglot étouffé.
– Ecoute Geneviève… mèle-toi de ton cul.
allez, va…

Moi aussi je t’ai attendue mais ça ne marchais pas si bien que ça. Tu n’étais pas une truie, non, c’était bien plus profond, tu avais besoin de cet oxygene qu’on ne trouve que dans les miroirs. J’aurais pu faire des efforts mais on est bien d’acord tous les deux, cétait peine perdue, tout ce dont tu avais besoin tu l’as trouvé soir après soir dans ces compliments stériles dont on t’asperge comme une plante carnivore en phase « manger ». Besoin de, envie de, trés bon même si c’est formaté pas grave bon quand même merci… Pour la suite je te fais confiance, on va bien s’amuser.
le récitant : le tourguenisme avance, indubitablement…
le récitant : sous les pavés, la plage, enfin !
Box-Office

« Godzilla dans les starting-blocks » (sortie en janvier 2005).
L’extase voluptueuse est le but souverain de l’existence, et ne demande aucune justification.
Mais le crime sans plaisir, c’est du mal gratuit, de la nuisance sordide.
C’est indéfendable.
Enfin!
le produit que nous attendions tous…
Reminiscence
– …Une descente de lit rouge, avec de longs poils synthétiques pas vraiment agréables au toucher. Un décorum vachement seventies, vachement trop, de grosses fleurs blanches sur fond bleu au mur, et je crois bien une armoire en plastique coloré qu’on zippe et dézippe. Un camion Tonka au pied du lit. L’aspirateur, qui a manifestement interrompu son office monotone.
– Quoi d’autre ?
– Chais pas. Une espèce de grosse peluche, un truc assez haut et trés laid, je crois que ça représentait un chien. C’était fait de la même matière synthétique rouge et rêche, les poils devaient tomber, en plus, parce qu’en plus de la texture je me souviens du goût. J’ai dû en bouffer.
– Quoi d’autre ?
– De longs poils rouges, en tous cas. Un chien, avec de longs poils rouges et rêches, c’était un bâtard mais il avait une certaine gueule. Un van, un vieux tube je veux dire ; les sigèes étaient en longs poils rouges, une sorte de moquette qui s’est laissée aller, ou une moquette baba cool qui se rase plus sous les bras depuis le manifeste des 343, une moquette-larzac, qui sent le mouton, enfin tout un tas de clichés pour une moquette rêche et rouge qui devait salement gratter le dos en été.
– Quoi d’autre ?
– un frigo, un frigo avec de longs poils rouges à l’intérieur, de longs poils rouges et gluants cette fois, je crois pas que c’était rêche, c’était trés gluant, j’ai jamais pigé pourquoi ce frigo était rempli de longs poils rouges et gluants. L’odeur me faisait penser à un singe qui joue au tarot, c’était musqué et rance, un peu moisi – les jeux de cartes je trouve ça moisi – mais c’est surtout la texture qui revient, un truc particulièrement gluant. J’aimais pas ce frigo. La porte se coinçait tout le temps, je flippais de m’y retrouver coincé. J’avais entendu des histoires pas possibles sur des frigos carnivores. A priori un frigo, c’est un gros bloc froid clinique, qui fait office de réservoir high-tech et nous dispense du coup d’enfermer la bouffe dans trois tonnes de sel et un placard, ou de la fumer quelle qu’elle soit. Un frigo c’est le truc le plus rassurant qui soit, a priori, un indice de civilisation, le truc frais que tu adores ouvrir les nuits d’été pour taper une tomate, une bière ou un bout des restes. Le frigo c’est l’essor de la consommation bienveillante des années 50, tu vois tout de suite les gros frigos US avec les pubs kitchissimes qui vont avec – my god, freeze !. Le frigo, c’est la machine de combat grand luxe des années 80, l’embonpoint technologique et les glaçons sur commande, le foyer au sein du foyer, la cheminée à l’envers, le coffre-fort biologique, le garde-manger optimisé, mine de rien. On construit des baraques entières autour du frigo, parfois. Nan, sérieux, je déconne pas. Je suis sûr qu’en Californie, tu as quelques architectes barrés qui ont construit des baraques entières autour du frigo. Le centre névralgique du home sweet home. Qu’est-ce que tu as à foutre d’un home cinéma ou d’un jacuzzi dans la salle de bains si tu n’as nulle part où aller piocher de quoi grailler ? Bref, le frigo c’est le truc le plus familier qui soit. J’ai jamais compris pourquoi ce frigo-là était rempli de longs poils rouges et gluants, avec cette odeur de pourriture. Y en avait sur toutes les parois. Dans le compartiment congélateur, les poils rouges se transformaient en fines stalagtites cristallines et cassantes, mais ça puait toujours autant.
– Y avait quoi dans ce frigo ?
– Je me souviens plus trop. C’est surtout ces poils rouges qui me reviennent. Je crois qu’il était essentiellement vide, enfin la plupart du temps. J’allais pas y foutre le nez tout le temps, parce que je détestais ce frigo, en fait.
– Mmh.

Stephen King is spamming me :
What I’m offering on eBay.com :
One (and only one) character name in a novel called CELL, which is now in work and which will appear in either 2006 or 2007. Buyer should be aware that CELL is a violent piece of work, which comes complete with zombies set in motion by bad cell phone signals that destroy the human brain. Like cheap whiskey, it’s very nasty and extremely satisfying. Character can be male or female, but a buyer who wants to die must in this case be female. In any case, I’ll require physical description of auction winner, including any nickname (can be made up, I don’t give a rip).
When you can bid :
September 8-18
POUR DADA
» Il n’y a que Dada qui sache faire l’amour. Quelques personnes qui attendent afin de voir si elles doivent être bien ou mal intentionnées à notre égard, demandent : – Enfin que voulez vous ? Qu’allez-vous faire ? Rien sauf nous amuser. Détruire ce que vous construisez . Au besoin si vous construisez. Dada détruira Dada. Vous ne pouvez rien construire qui soit pourri. Vos petites et grandes vertus sont des allumettes – en les frottant on obtient des décorations, des femmes, des gloires, des billets de banque. On ne peut rien voir de ce que vous faites, qui soulève le cœur. Votre justice, votre état, votre armée, votre ordre, votre amour de l’esprit, du beau, du bien. On sait de quoi il retourne, et quel visage vous faites dans l’ombre, devant une table, sous vos draps et dans l’appareil embarrassant des cabinets. Vous avez une idée sociale, scientifique et philosophique de la vérité. Quelle est donc cette honte de votre propre ordure ? En tout cas devant tant de lumières, nous refusons de tenir la chandelle. »
Lundi 7 février 2005
Elton John doit s’excuser auprès de Jean-Paul II
Le chanteur a dû demander pardon au Pape après avoir refusé de lui remettre son Hall of Fame Award à Londres.
Elton John a prétexté un dîner trop arrosé pour n’avoir pas pu se retenir de dire que c’était une honte que Jean-Paul II soit nominé pour la meilleure performance live, alors qu’il faisait du play-back.
L’attaché de presse de Jean-Paul II, qui a démenti les accusations de play-back, dément aujourd’hui que ce dernier ait répondu au chanteur avec une boîte de chocolats.
La rumeur voudrait en effet que le Pape lui ait envoyé des douceurs accompagnées du petit message suivant : « Visiblement, tu ne sais pas à quoi t’occuper en ce moment. »
L’attaché de presse a précisé : « Si JP II devait répondre à Elton, vous pensez bien que ce serait fait de manière bien plus intelligente qu’avec des bonbons et ce petit mot pathétique. »
Pourtant.
La rue Michel Leconte existe oui une existence pour de vrai. GPS koozilien affirmatif : suivre sentier s’enfoncer marais longer decumanus remonter cardo. Angot hublot – le naturel c’est la guillotine du mystère faites découvrir cette page à un ennemi. Michel Leconte. Tu es là. Le code, le code ne marche pas, le code n’a jamais marché, le code n’a jamais existé Igor ta main l’a rêvé ou ton pancréas je ne sais pas. Tu ne peux pas habiter là Céline tu n’as pas de code c’est impossible ontologiquement inconcevable scientifiquement aberrant Céline où es-tu je veux encore entendre ton accent décadent ta voix scandaleuse tu avais bu on dirait, oui comme nous tu avais bu le mystère. Le mystère. C’est la sève du frisson. Comme les salons tout roses de l’Hôtel de Ville c’est rigolo on y danse avec des mannequins en plastique et elles ne se rendent compte de rien elles enchaînent maladroitement des pas mal assurés pfff ça doit être pénible d’être en plastique. Guérilla métacritique : quand les oiseaux sont décidés à appartenir c’est épouvantable il n’y a pas plus appartenant que les oiseaux. Un vigile à l’air grave s’approche. Cessez d’importuner cette demoiselle en plastique laissez-là reposer en paix sur son socle. Appel de renforts l’affaire semble sérieuse comme c’est théâtral. Et le premier qui touche au frisson moi je lui saute à la gueule. Passage à la ligne, plan-incruste de virgules, gate-crashing de points d’exclamation !!! Détecteurs de métaux, intensification des pouvoirs de surveillance cyberphotonique, fondu-enchaîné. Allez sème sème et Dieu fera pousser tes jolis cheveux peroxydés tiens tu fais des yeux énormes quand je parle ça m’inspire des points de suspension c’est comme… un Martini avec de la glace. Avec de la glace ? Oui. A ton jeune âge venir de Strasbourg découvrir le Tourguenisme à Paris station Saint-Paul 5 minutes chrono quelle expérience quelle extase tu en as de la chance. Toi aussi tu t’appelles Céline je le sais maintenant. Retournerai-je en discothèque ? Cela me paraît peu probable. Allez sème sème et Dieu fera pousser. Trouve d’abord un taxi. Comme sur un blog où l’on serait comme sur un blog. Hier soir. Trois minutes pour remettre les phrases dans l’ordre en serez-vous capable, question-réponse. Une concierge promenait ses caniches la nuit avait de l’avenir. C’est bien connu en dehors des périodes de rut les chiennes n’ont pas vraiment de but ; mais elles existent, douces et limpides.
zeu trousse
—– Original Message —–
From: « TROUDAIR »
To: XXXXXXXX
Sent: Wednesday, May 31, 2000 9:43 AM
Subject: Troudair is telling you the truth.
> Ok. I give you my real name wich is Grégoire Courtois (quiet difficult
> to prononce for an english-speaking person).
> Actually, I don’t give that name on the Net to let the entity Troudair
> live its own life. In fact, Grégoire Courtois is not an artist any more,
> exiled in the deep french country for a few months, bored of Paris and
> their fake and sad nights alone in a bunker/studio, fighting with demons
> to bring back to life the idea of beauty and getting no feedback from
> the audience around. I used to make movies too, studied cinema in a
> school in Paris and met smiling faces of producers that thought that my
> scripts weren’t happy enough to become films. Is it my fault if the
> world is not happy enough to become a movie?
> So I broke up with all that shit and went back in the country where I
> was born, changing Grégoire Courtois into a gentle, ordinary man,
> getting up at 7:30 every day to go to work in a little theater in
> Auxerre (I’m sure you know Auxerre, you english guy!).
> And that’s it. Grégoire Courtois was dead and the only ray of creativity
> left was Troudair, creature dedicated to the Webspace, sometimes
> creating events in the real life but only to have sounds and photos to
> show on the Net.
> So that’s why I prefer to be named Troudair (wich means airhole, or
> flight perturbation in french).
> All my friends are calling me Troudair.
> Thanks for your comment about the MP3.
> A+
Wallpaper



FINI LE CAFARD!
extermination rapide et propre
de toutes vos émotions
embarassantes !
(sur rendez vous)
merssiroïdzzz
Gü. salue les tourguenistes
sortis de l’heureux tour du pola
ivres d’une ivresse tourgusante (…)

désolé monsieur on n’en a plus en stock…
il va falloir vous arranger pour faire des phrases sans E…
(ou bien en acheter des d’occase)
Nucléaire-déchets-énergie-environnement PREV
François Loos inaugure un musée controversé sur les déchets nucléaires
(PAPIER GENERAL)
CEA DE MARCOULE (Gard), 26 août 2005 (AFP) – Le ministre délégué à
l’Industrie, François Loos, a inauguré vendredi sur le site du Commissariat à
l’énergie atomique de Marcoule (Gard) un espace d’information sur la gestion des
déchets nucléaire baptisé Visiatome, critiqué par les opposants comme de la
« propagande ».
« Faire partager la science (…) contribuera à ce que nos concitoyens
s’approprient ces technologies, qui sont déjà présentes dans notre quotidien, et
qui feront la croissance et la richesse de demain », a-t-il déclaré.
[…]
cnp/ca/sh
AFP 261813 ppp AOU 05
…
« -ça va depuis le temps ? T’as l’air en forme…
– Pfff en forme de quoi , d’abord ? Tu sais skitdi mon angle aigü ?..
– Bon allez je me casse, t’es pas marrant
– C’est ça, à la prochaine. Embrasse-moi j’étouffe. »
spam contemporain
arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas ur Se ire and rm vol 500 100 ural and de Eff – in con t to wel wn bra % Nat No Si ects tras l-kno nds. Expe ce thr es lon gas rien ee tim ger or ms Wor de shi g wit hou ld Wi ppin hin 24 rs SP -M UR The we and Saf Wa Ph acy is Ne st The est y of arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas ur Se ire and rm vol 500 100 ural and de Eff – in con t to wel wn bra % Nat No Si ects tras l-kno nds. Expe ce thr es lon gas rien ee tim ger or ms Wor de shi g wit hou ld Wi ppin hin 24 rs SP -M UR The we and Saf Wa Ph acy is Ne st The est y of arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas ur Se ire and rm vol 500 100 ural and de Eff – in con t to wel wn bra % Nat No Si ects tras l-kno nds. Expe ce thr es lon gas rien ee tim ger or ms Wor de shi g wit hou ld Wi ppin hin 24 rs SP -M UR The we and Saf Wa Ph acy is Ne st The est y of arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas ur Se ire and rm vol 500 100 ural and de Eff – in con t to wel wn bra % Nat No Si ects tras l-kno nds. Expe ce thr es lon gas rien ee tim ger or ms Wor de shi g wit hou ld Wi ppin hin 24 rs SP -M UR The we and Saf Wa Ph acy is Ne st The est y of arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas ur Se ire and rm vol 500 100 ural and de Eff – in con t to wel wn bra % Nat No Si ects tras l-kno nds. Expe ce thr es lon gas rien ee tim ger or ms Wor de shi g wit hou ld Wi ppin hin 24 rs SP -M UR The we and Saf Wa Ph acy is Ne st The est y of arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas ur Se ire and rm vol 500 100 ural and de Eff – in con t to wel wn bra % Nat No Si ects tras l-kno nds. Expe ce thr es lon gas rien ee tim ger or ms Wor de shi g wit hou ld Wi ppin hin 24 rs SP -M UR The we and Saf Wa Ph acy is Ne st The est y of arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas ur Se ire and rm vol 500 100 ural and de Eff – in con t to wel wn bra % Nat No Si ects tras l-kno nds. Expe ce thr es lon gas rien ee tim ger or ms Wor de shi g wit hou ld Wi ppin hin 24 rs SP -M UR The we and Saf Wa Ph acy is Ne st The est y of arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas
[POINTS DE RETRAITE] roman à publier à heures fixes (4453)
Lucienne profite de ce qu’Augustine
est partie à la messe pour la mort du pape
pour appeler Marie-Renée
tout cela est bien triste
mais Lucienne n’a pas souvent l’occasion
de bavarder avec Marie-Renée
Augustine n’aime pas trop Marie-Renée
elle la trouve vulgaire et un peu odorante
même au téléphone
Retraite tourgueniste, résidence du pharaon pacifique.

Et j’irai dans les mers du sud sans même toucher le levier de vitesse
Me noyer dans vingt centimètres d’eau claire.
Ho ma belle ho ma belle regarde moi encore une fois!
tu te trémoussais au fond de la salle
je te voyais suer dans ton funky bikini
tu ne pouvais pas me voir d’ou j’étais
tu avais le projo en pleine face
j’étais a contre jour
j’ai pensé : je vais lui envoyer
mon curriulum vitae amoureux
elle verra mon parcours
elle verra que je suis une fille bien
elle verra que même si je la mate comme une chienne en chaleur
je n’en suis pas moins quelqu’un de valable
sur qui elle peut s’appuyer
si elle a des difficultés
existentielles…
et puis
ta chérie est venue te chercher
et tu l’as suivie en rigolant…
j’avais le coeur gros
enfin, je veux dire plutot
que j’avais les seins un peu tendus
a cause de ce foutu état
de la chienne en chaleur
aussi appelé PMS pour
pré-mentruel-syndrome…
a suivre …
Non, tu n’es pas nyctalope !
Ils t’ont institué un généreux réverbère près de la fenêtre de ta captivité.
Rape me my friend

you’re not the only one…
< Les Moules d’Aurore >
Envie de moules?
Who lives in a pinneapple under the sea?
Absorbant and yellow and pourous is he?
Who’s nautical nonsense be something you wish?
So drop on the deck and flop like a fish!
Ready?
Dans ta face

Le tourguenisme projeté en ondes continues, à partir du cyclotron particulaire MS 20 de San Diego, provoque des spirales d’amplitude macrostochastiques, et de magnitude microtellurique. Les spectres imprimés, mis bout à bout et accélérés 102 fois, donnent de petits extraits éthero-vidéo troublants. L’exemple ci-dessus est tiré d’une étude tourgueniste consacrée aux psychotropes et excitants en milieu urbain. L’onde est totalement aformelle, elle n’a ni consistance ni direction particulière, elle monte et descend – elle avance, elle tourne et s’élève, plus exactement – le spectre visuel est aformel, mais l’accélération en cyclotron lui confère une forme, et plus qu’une forme, une expression. Une trace fantomatique, résiduelle, mais nettement figurative. Le MS 20 combiné aux boucles Klang permet pour la première fois, en quelque sorte, de « voir » le tourguenisme. En quelque sorte.
Dr. Sikorski et Dr. Kraken-Korsakoff, « Traité Radical de Chaospire », 2011.















































