C’est quelque chose de minuscule pour toi,
mais pour moi c’est énorme,
ce caillou dans ma poche
sera ta perte

j’vais t’faire voir !

Old par M. Fox le 23 Avr 2003

 

Mindfuck. En attendant le reste.

Short par igor le 18 Mai 2011

Conciliabule 2 : savoir administrer un coup de boule disco.

Old par ... le 18 Nov 2006

kill kill

KILL

IGOR

l’important, c’est le presque…

 

Mina, en larmes, sur la jetée.

Short par igor le 30 Juil 2012

 

Eurêka.

Short par igor le 06 Mai 2011

PROMIS DEMAIN, JE CHANGE DE METIER…

De toutes façons, j’ai toujours rêvé

de devenir chirurgien esthétique.

Old par To le 23 Nov 2004

le récitant : ta peau, ma peau.

Old par igor le 02 Avr 2004

Bonjour ! Je m’appelle Zan. Je suis amésique mais pas fou.

Bonjour ! Je m’appelle Zan.

Je suis un peu fou, mais si j’étais déjà venu ici, je m’en souviendrais…

Ce genre d’endroit, ça ne s’oublie pas…

Il y a une pioche garée contre le mur de côté,

je me suis demandé

si vous ne l’aviez pas laissée à mon intention,

pour que je vous remonte les sourcils…

J’étais docteur oui avant,

et j’ai déjà fait hausser des sourcils

qui étaient bien plus bas que les votres,

hum,

ma spécialité c’était que les yeux restaient vides,

ah non pardon ça c’est VOTRE spécialité,

hum,

pardon,

surveillez votre cerveau, j’ai toujours ma pioche,

enfin tout ça pour vous dire que les sourcils épilés

ça vous irait mieux que cette grosse chose touffue.

en même temps cette grosse chose toufue est sympatique,

je me demande ce qu’elle donnerait

sur un surf…

Oh elle bouge mais arghhhhh…

Old par -- Zan le 24 Sep 2003

« juste une dernière minute pour respirer »
il l’attire contre lui, elle colle ses fesses contre lui. il lui tient la lame contre le ventre, elle a le souffle chaud. elle doit aimer ça.
« ça suffit maintenant », « oh… encore une minute » elle parle bas et rauque; elle tourne son visage vers lui, elle respire dans son cou. Il ne devrait pas la laisser faire ça; il pense à la faire arrêter mais il ne peut pas. Elle fait bouger son cul en dépit de la lame qui lui tient la graisse du ventre, elle embrasse son cou, elle le mord. Il doit la faire arrêter. Il va presser un peu la lame. MAis pouruqoi ne le fait il pas bon dieu! elle lui suce l’oreille. elle murmure quelque chose. elle respire encore!
il appuie la lame, la robe élastique s’ouvre, son doigt effleure sa peau, il n’ose plus appuyer.

 

Portez un badge blanc comme signe de reconnaissance.

Short par igor le 23 Avr 2011

Dieu est avec vous ?

offrez moi dix jours de temps parallèle, une télévision et un agenda vierge

Old par M. Fox le 03 Fév 2003

This is hardcore

il y a un code dans mon coeur c’est le zéro absolu

LA PARANOÏA,

CE HEROS

Old par Gu. le 09 Avr 2003

Hier soir j’ai vu l’arbre de la fin du monde
profitez-en bien les enfants…


Old par -- Zan le 06 Mai 2003

SOMEBODY RANG MY BELL ? HUH ?
Hey ! What the fuck am I doin’ here ?

Mes poivrons grillés à l’huile d’olive…

Sourire aux têtes connues dans le quartier…

Retrouver un polaroïd à soi affiché dans un bistrot…

La langue, l’oralité, la bouche, le palais…

Les feuilles pourpres et safrans à l’automne venu…

La coriandre, l’aneth, le poivre vert et le basilic…

Tomber dans les bras de Morphée en pensant à un inconnu…

Old par Gu. le 13 Mai 2003

 

L’aporie nous guette ! L’aporie nous guette ! Ohé ohé ! L’aporie nous guette ! L’aporie nous guette ! Ohé ohé ! (air connu)

Short par igor le 04 Mar 2013

La preuve par l’italien à l’heure pile ?

Old par igor le 26 Déc 2005

 

Et le Docteur danse. Et les Oods chantent.

Short par igor le 11 Mai 2011

 

Mina entretenait une relation si complexe avec Carver qu’elle en arrivait à douter de la possibilité de sa réalité. Igor, dans le TGV, pose.

Short par igor le 06 Juil 2010

je te vois
je t’attends
j’ai pensé je ne veux plus manger
et puis j’ai repensé aux jours où je ne voulais plus manger
j’ai repensé à des années en arrière
j’ai repensé à ce que je ne connais plus à ce qui ne me touche plus
à ce qui n’existe plus
j’ai repensé à tout cela et ça remplace aujourd’hui
merde alors pourrir un jour et se remettre à pourrir
pourrir un jour et vouloir mourir
j’ai tourné dans un freezer jusqu’à ce que des cristaux de sang giclent
j’ai mordu des tuyaux jusqu’à ce que mes dents n’existent plus
j’ai ventilé ma mémoire jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans un désert absolument loin derrière moi
ce désert c’est toi silencieux incompétent ignorant tu as les yeux vides tu ne regardes rien tu ne mâches rien et pourtant tu mâches
j’ai trituré mon nombril et j’ai réussi à passer entre mes côtes et je t’ai touché derrière moi
j’ai vociféré un son inaudible tellement aigu, tellement pur, tellement invivable!
j’ai planté un pieux dans mon âme afin de pouvoir m’y accrocher et de pouvoir grimper jusqu’à mon crâne
de là-haut ce que je vois? ta tête fumante, brûlante de tourner à vide, tes cheveux épars et grillés
tu es laid
je tords mes dents autour de tes boyaux, je tire, je tire, des kilomètres me suivent, je cours, toujours des boyaux qui sortent de toi, je n’en reviens pas
o voilà donc ta magie! ces rouleaux sanguinolants qui désignent un point de fuite en s’alignant
ces chairs qui s’étalent dans le sang et le bruit de l’humide… je les lèche! mon amour!

#9
Il soupçonne ses réactions dites instinctives
de n’être pas spontanées.
« Est-ce que je ne simule pas l’enthousiasme quand C.
par exemple me téléphone ? »

Mais il ne s’en rend pas compte. Peut-on retrouver l’âme véritable ?
Il ne veut pas s’y essayer car il a peur de la découvrir noire,
pleine de haine et d’indifférence.
« Si ça se trouve, la voix de C. impromptue dans une journée
consacrée à la méditation solitaire me pèse atrocement ;
l’entendre ne provoque aucun amour, pire encore : aucune reconnaissance.
Mais je n’accepte cette part de méchanceté. Je dois faire des efforts de bonté».

Le héros, comme on le voit, est clivé. Sa tâche : éteindre
une à une les fausses paroles, les gestes empruntés.
Une bataille au cœur du langage, face aux corps. N’être plus qu’un.

Ca n’a l’air de rien…

Un moment de bonheur... et puis un autre...

etc…

Old par D.b le 01 Juin 2003

 

Et parce que vous êtes nus, beaux, tristes, gentils et féroces : www.deezer.com/listen-846029 et www.deezer.com/listen-846033

Short par igor le 08 Avr 2011

 

On écrit mieux quand c’est la catastrophe. J’ai laissé passer ma chance. Maintenant ce que j’écris c’est une catastrophe. #heaven

Short par igor le 03 Fév 2010

 

Les dernières gouttes d’essence, les dernières balles, les dernières étreintes paniquées, nos doigts qui se touchent, puis la fin, de tout.

Short par igor le 22 Avr 2017

– tu te laisses absorber par le travail, il ne reste plus rien pour moi, en plus, t’es même pas payée…
– arrête avec ça tout de suite, maman.

Pfff…

Old par Rodia le 18 Avr 2003

Minuit pile

je suis un tube

Old par igor le 30 Sep 2003

NOURRIR LES ANES #8 et fin

Voila.

C’était mon dernier jour.

Tout à l’heure, le propriétaire des ânes revient du ski.

Ce sera à son tour d’exécuter ce petit rituel matinal.

En rentrant tout à l’heure, j’ai examiné mon traitement de texte.

Il s’avère que je n’ai pas écrit une ligne du roman que je m’étais promis de terminer.

Mais bon… J’ai nourri les ânes.

Et ils m’en sont reconaissants.


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La fille, avec les fleurs.

Short par igor le 02 Déc 2012

clique ici pour que je te chante ma chanson ! hihihihi !

ALBERTO VARGAS, CE HEROS…

Old par Gu. le 28 Avr 2003

encore un jour enfui
sacrifié sur l’autel du néant
ô samedi je n’avais rien contre toi
mille excuses pour tant d’ennui,
je n’ai pas su faire autrement.

Old par M. Fox le 21 Avr 2002

Une petite voix dans ma tête (épisode 1)

Je reconnais bien cet endroit
plusieurs fois la même sensation.
L’immeuble se jette à mes pieds
et je me roule en boule
il m’a fait paniqué.
Code griffoné sur papier
sais plus dans quelle poche il est.
ah! 237B
escaliers dévalés
j’y vais
aucune idée
d’où j’vais.
Quoique ç’a y est
j’viens d’comprendre
j’peux zoomer
dans la cam’ je fais
partie de la scène visée.

J’ouvre un oeil
seul le réveil peut dicerner
le rêve de la réalité.
Le mien il
dit qu’il
ne se fait plus assez
tôt pour faire des
pleins et déliés
sur un songe
tout froissé
à repasser
mis au rencart
dans un panier
nié
déjà oublié
songe parti dans les
lymbes du passé.
Mes yeux-aiguilles
transcendent la réalité
mise en marche en
direction assistée
pilote automatique
je courbe l’échine
totale sous le
contrôle de la machine
emprise schizophrénique
robotique précision
cission neurologique
la voie dans
la tête veut
que j’accomplisse
une mission…

(A suivre…)

Old par Gu. le 14 Avr 2003

 

Igor, la tête dans la gueule, du lion.

Short par igor le 12 Nov 2012

 

Structure ellipsoïdale, dans le ciel nocturne de la cité, ballon utopie, coque rigide paranoïaque, œil dans le ciel, menace fantasmée. #htc

Short par igor le 01 Déc 2009

 

Les filles bronzaient sur le toit du vieux Boeing. Igor ramassait les douilles dans le cockpit. Les Minettes dormaient encore dans la soute.

Short par igor le 25 Juin 2016

Si la vie a du sel, mais où donc se trouve le poivre ?

Old par To le 28 Fév 2004

Old par -- Zan le 28 Nov 2002

You know, the sun is in your eyes
And hurricanes and rains
Blacken cloudy skies

You’re running up and down that hill
You turn it on and off at will
There’s nothing here to thrill or bring you down
And if you’ve got no other choice
You know you can follow my voice
Through the dark turns and noise
Of this wicked little town



The fates are vicious and they’re cruel
You learn too late you’ve used
Two wishes
Like a fool

And then you’re someone you are not
And Junction City ain’t the spot
Remember Mrs. Lot and when she turned around
And if you’ve got no other choice
You know you can follow my voice
Through the dark turns and noise
Of this wicked little town

Oh Lady Luck has led you here
And they’re so twisted up
They’ll twist you up, I fear

They’re pious, hateful, and devout
You’re turning tricks ’til you’re turned out
The wind so cold it burns
You’re burning out and blowing ’round
And if you’ve got no other choice
You know you can follow my voice
Through the dark turns and noise
Of this wicked little town

Old par igor le 22 Juil 2003



Alors attention…


Old par -- Zan le 24 Mai 2003

Introduction au Conciliabule Celluloïd

« we are all… egyptians, we are all… egyptians » (toodoodoodoo…)

Old par ... le 27 Oct 2006

le récitant : oui.

Old par igor le 23 Oct 2003

 

C’est la nuit ?

Short par igor le 09 Avr 2011

 

Ici sous Paris. On danse. Étrangement heureux. Caves illuminées. Yeux dans les yeux.

Short par igor le 19 Nov 2011

Moderar comentarios : pastillas… le retour

avec igor nous avons alterné le rôle de premier de cordée, sommet atteint sans trop de problème malgré le manque d’oxygène. boum boum boum. igor a gagné deux doigts de pied supplémentaire dans la première épreuve, moi une toulousaine dans la seconde. nous avons avancé sûrement mais fermement malgré l’abandon de nos sherpas à mi-sommet. c’est comment qu’on freine. La neige tombe à flot et la nuit nous manque. les sommets sont vertigineux. Appréhension pour la descente. nous pleurons à tour de rôle sur l’avenir d’une chaussette trouée. olé.

Spéciale dédicace to M. Fox


Perdu clone
Lundi soir
entre l’avenue des gobelins et la place d’Italie
Il me ressemble en tous points
et répond au nom de Zan (enfin normalement)

il est aprivoisé et ne mord pas
si vous le retrouvez appelez-moi au 06 10 61 85 10
FORTE RÉCOMPENSE


Old par -- Zan le 30 Avr 2003

Igor m’a tuer…

bang bang

Igor, je vais te tirer une balle dans la tête
pour ce que tu m’as fait en Sibérie.

 

Ils se retrouvent dans la carcasse d’un zeppelin, chinois ou russe, pulvérisé par l’explosion liminaire. Mina claudique un peu mais semble bien. Carver et Igor, ivres et nus, enlacés sous la douche de décontamination, luisent légèrement, irradiés. Vodka pour tous. Entropie tango.

Logoled.

Un sourire planqué dans une tasse de thé.

La vaisselle recèle des trésors, parfois.

Mais c’est une petite cinématique japonaise.

Enfin, dans le doute, les femmes et les makis d’abord.

Old par ... le 22 Déc 2004

Shiseido

Old par LiLi le 11 Jan 2005

 

Pendant ce temps là, à Bornéo, l’homme à la tête de chat fait ami ami avec de dangereux tigres estampillés « Pure Milice Mixte Miaou Miaou ».

Short par igor le 28 Mai 2014

H&G – Episode n°83 : le nouvel âge Réalisation : Christophe Gregeois
Johanna devient ‘new age’ et entraîne Christian dans son délire. Ils rencontrent Antonella, qui tient une boutique d’accessoires new age, et son ami Ludovic. Johanna, jalouse, commence à douter du new age car Antonella propose à Christian un bain, nu, avec elle !…

prenons l’exemple des trisomiques –

Old par felix le 15 Déc 2004

 

Et la nuit et toutes les nuits, laisser la transe pulser, nos corps luisants, émaciés, s’entrechoquant. Caves humides et sourires doux.

Short par igor le 30 Juil 2011

Je repense à toi.

Avec le souffle du vent, la volûte s’échappe rapidement de cette cigarette FORTUNA.

Fortune, bonheur à un moment chancellent.

Voilà ce qui nous a manqué.

Aucun regret. A chaque fois que l’été passe par ma fenêtre, je repense à toi.

Avec le sourire, point final, cri d’amour pour ce souvenir TENDRE.

Old par M. Fox le 13 Nov 2002

 

Un rideau de mystères, de dissimulation entourait les origines du sulfureux patron du Bunker : L’homme à la tête de chat. Gare aux souris !

Short par igor le 25 Juin 2016

 

Mina avait toujours sur elle un P38, deux grenades et bit.ly/YFx3Q

Short par igor le 31 Juil 2009

 

Devoir : sortez de vos conapts, au moins allez à la fenêtre, imitez le cri de votre totem, le plus fort possible. Déguisement possible.

 

Hum.

Short par igor le 15 Sep 2011

Un petit panda rouge

Old par M. Fox le 10 Nov 2004

red merlan

red mullets

Minuit pile

Old par igor le 21 Jan 2004

< Le Mal d’Aurore >

Gorge gonflée, paupière molle

 

le récitant : parfois j’ai l’envie fatale d’exterminer les exhibitionnistes, jusqu’à la nausée, à la hache par exemple…

Short par igor le 28 Avr 2009

 

Igor dansait nu sur la colline herbeuse. Igor, yeux au ciel nocturne, ignorait tout des guerres à venir. Au nord, l’atome.

Il semblerait que « Laputa » soit un mot indigène (des habitants de l’île volante) dont Swift interprète la sémantique de façon suivante : le mot que je traduis par « île volante » ou « flattante » se dit en cette langue Laputa ; mot dont je ne distingue pas la vraie étymologie. « Lap » est un archaïsme et signifie « haut » en vieux laputien.
Old par D.b le 21 Mai 2003

Comme dans une boule de cristal

Lundi mididix, gros comme une maison je vois
une révolution hebdomadaire de plus avec son
chronométrage horaire ennuyeux, ses urgences
et ses tâches de fond, ses raccourcis et ses
passages secrets, sa succession comme gravée
dans le marbre d’instants rituels et de corvées
bénines, ses éventuels tunnels obscurs et ses
hypothétiques parenthèses éthérées.

Gros comme une maison je devine même le spam
du jour provisoire mais marketé, mentionnant
un réveil difficile à l’écoute de TSF ou une
connerie comme ça, c’est en fait assez lassant…

Rapide coup d’oeil à l’horloge : un rituel
organique bien basique mais gastronomiquement
réhaussé s’impose.

Old par ... le 14 Mar 2005

 

Jamais de flageolets en avril. Carver possédait plusieurs dictons utiles en cas de conflits armés. Sagesse des ancêtres. En Corée on rigole.

Short par igor le 19 Avr 2013

et ils ont des caractères bien définis

Old par -- Zan le 28 Juil 2003

Si on pose : chaque image est une trahison

On peut se poser la question de l’abstraction

(ceci n’est pas un Oignon)

Old par M. Fox le 02 Sep 2006

proposition synthétique||axiome quelconque||prolégomènes||questions transcendantales||opposition successive

 

Derrière la maison, on trouve les temps modernes, deux chevaux et une épave de Jeep. Chevaux noirs et Jeep verte. Bande son : les Bérus.

Short par igor le 13 Sep 2011

La phrase de la soirée d’hier :
Bon anniversaire Sophie, huhuhu.
Mes côpains.

Vampire racecourse

Old par M. Fox le 12 Avr 2005

clavicule logoled

L’exosquelette gagne en surface. De lancinantes douleurs se déplacent comme autant de vers sous-cutanés.

Tergite et stergite me tordent l’estomac, moi qui croyait à un début d’ulcère ou à une longue indigestion.

En fait c’est l’atrabile qui se change en chitine. Je me risque même à penser qu’elle préside aux mutations.

Mal aux dents. Les froides lames qui me perçaient l’épaule se muent en horribles raideurs cervicales : plus

de dénégation possible, plus d’affirmation non plus d’ailleurs. Ni oui ni non. Mâchoires fermées, contractées.

Je ne grinçais pas des dents la nuit tombée, malgré ce qu’une notoire hallucinée avait pu affirmer, mais je

les serre avec une mégatonne de pression – aucun bruit, juste de l’email rongé.

Par contre les monstrueuses céphalées matinales sont imputables à ces crispations nocturnes. Celles-ci

prennent un sens nouveau sous ce récent éclairage. Un port altier certainement, mais un peu trop rigide

finalement. Il faudra s’y faire, et peut-être porter de petits rétroviseurs. Au cas où je bouge.

Je crains d’avoir contracté un prosoma. J’ai toujours été contre, c’est ironique. D’ailleurs je mens, j’ai somatisé

quelques fois. Parfois beaucoup, sur des cadences martiales. Pas trop longtemps toutefois, c’est pour cela qu’il

me reste des dents auxquelles avoir mal. (C’est peut-être cependant aussi pour ça que j’envisage la mutation

de mon globuleux néocortex mou et ras en céphalothorax rugueux sans grande panique. Une sorte de sagesse

chimique). J’ai même une certaine joie à l’idée du mutisme définitif qui risque de résulter de cette rigidification.

Aux sentiments spongieux succèderont de rigoureuses résolutions, et j’économiserai aussi en « Mais ferme un

peu ta gueule, connard » à moi-même destinés.

Tout ce qui est os semble hurler, par moments. Comme on hurle qu’on veut sortir. « Shiseido » tu parles, aucun

massage n’y fera rien, c’est d’une extraction que j’aurais besoin. Mon bras gauche maintenant, depuis trois jours.

L’avant-bras. Jusqu’ici mes appendices restaient intacts, mais ils vont y passer. Reste à savoir quelles fonctions

auront les nouveaux. Ils y gagneront probablement en esthétique… mais je crains qu’ils ne soient pas tous pacifiques.

Old par ... le 10 Jan 2005

Le problème :
Tu es myope du cœur
Et presbyte du con

Old par -- Zan le 24 Oct 2002

pour rimer avec plaisir
il faut une longue prière

hey brunie

je peux rentrer dans ta bouche

tu peux m’avaler

complètement

j’ai une particularité

à toi de la découvrir

après on jouera au mikado

après on fera l’amour

Old par -- Zan le 23 Déc 2004

Je suis sous tension
Si ça continue, je vais péter les plombs

 

La Reine Mère des Terres Maudites communiquait. Son messager, muet et sourd, nous apportait un message, difficile à saisir, mais lisible.

dans la rubrique "eh ouiiiiiiiiiiiiii…."

le petit honoré nous parle de ses parents:



« té, peuchère, c’étaient de bons bougres, mais pas fufutes, alors, té, j’ai du me construire seul… »

en effet, cela se constate d’emblée:

c’était pas gagné d’avance…

les parents de Balzac quoique sympatiques, sont des VEAUX…

et la peau de chagrin, et ben, elle s’est pas écrite toute seule!

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Voris, Isabel Alice

Gender: Female

Parents:

Father: Voris, Edward Bernard

Mother: Fuller, Alice Elgvia

Family:

Marriage:
NOV 1914

Spouse:

Allenburg, Ferdinand Arthur

Gender: Male

Parents:

Father: Allenburg, Leopold

Mother: Newburgh, Theresa

Old par fbwn le 26 Oct 2002

:: l O s t i n t r a n s l a t i O n ::

l’amour

c’est

comme

une

boîte

de chocolats

sans rien

dedans

mon

chéri

mon body after homère simpson

La seule saga climatisée du web continue…

AIRHOLE SPECIAL AGENT

tout ça peut finalement se résumer en 3 points :

1- j’ai une existence superbe de mon point de vue présent (appartement, confort financier, emploi, admiration, etc.)

2- si à l’âge de 10 ans, j’avais pu me voir dans l’avenir, juger de ce que je suis devenu, je serais le gamin le plus fier du monde.

3- je suis seul, sans jamais avoir jugé intéressant de demeurer avec quelqu’un et je m’en porte à merveille.

néanmoins subsiste un accroc dans le théorème de la perfection.

cet accroc se résout grâce à 3 méthodes :

1- m’abreuver de littérature libérale qui me fournira assez d’arguments pour continuer à être heureux de mon propre bonheur.

2- mettre fin à mes jours.

3- continuer ma lutte humaniste paradoxale, laquelle est motivée par la sensation que ce bonheur que j’expérimente est absolument indécent au milieu du monde criblé de souffrances qu’on me présente perpetuellement.

de plus en plus, l’idée de m’en remettre à cette troisième hypothèse s’amenuise.

quelqu’un a-t-il lu John Rawls ?

L’herbe était verte et les filles très belles
Depuis les étoiles sont parties et les robes sont noires
Le renard, après avoir festoyé, a jeté les restes sanguinolants de son précédent met.
A la nuit tombée, dans les vapeurs éthyliques de l’anis étoilé, il crie « Tavernier! la même chose »

Et personne ne citait le docteur Moreau. C’était il y a une semaine jour pour jour…

Old par JR le 27 Août 2002

Tandis que j’arrachais les dents des chevaux

where is my mind ?


solitudes

Old par JLB le 21 Mar 2005

C’est un vieux monsieur pas très honorable. Dans son oeil inquiet brille l’assurance de celui qui sait qu’ils parleront. Creusé de respectables rides il inspire la confiance en ceux que l’âge, paraît-il, assagit, mais les deux points noirs au fond de leurs orbites démentent et s’embusquent.
Il parviendra à ses fins car le prix ne lui importe pas. Il y parviendra car nos vies ne comptent pas. Nous tomberons. Sans échappatoire. Et nul besoin de se souiller de notre sang. Ils se bousculent pour le servir. Je tomberai demain. Demain il te demandera de nous trahir. Tu trahiras aussi. Et tous les autres jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne à trahir.
Alors il sera repu et pourra s’étendre quelques heures sous le soleil, apaisée sa soif de sang. Il s’étendra sur le tapis puant de nos corps déchirés, nettoiera ses crocs acérés en rêvant à son prochain repas.

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