Ce soir, je change d’île pour dormir.
Prolégomènes

« Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s’approfondir. »
« INTENSIFIER CE QUI N’EST PAS CALCULABLE »
– cut –
Bam ! Bam !

Deux coups de feu tirés simultanément à travers le salon cet après-midi.
L’un venait de la rue, et a laissé une perforation dans un des carreaux de la fenêtre.
L’autre partait de je ne sais quel site web, et a laissé une étoile trés similaire sur le blog – et mon écran.
La première est allée se loger directement dans le plafond, au-dessus de la table (y a du plâtre sur les châtaignes du pharaon pacifique). L’autre a ricoché sur mon épaule et est allée éclater une tasse à café sur le bureau.
Plusieurs conclusions à ça :
– de nos jours, les rues sont pas tellement sûres.
– de nos jours, internet c’est pas mieux. Les snipers sont aussi virtuels, et visent pas trop mal, mêmes bourrés.
– de nos jours, le Bordel Ambiant a tendance à méchamment taper l’incruste dans nos intérieurs douillets et chauffés au gaz de ville.
– de nos jours, le bruit d’un coup de feu surpasse celui d’un clic cardiaque, d’assez loin. A fortiori deux.
– l’élytre qui me pousse sur l’épaule a décidément bien des utilités, j’impatiente le rostre et le bouclier céphalo-thoracique.
Si possible insonorisé, un petit – 15 dB ça serait pas du luxe. Surtout quand on tire des balles à travers le salon.
Igor : le poète doit être un incendiaire, ivre de peintures et de femmes. Carver : et d’hommes ! L’homme à la tête de chat : miaou ! Bang !
Le HTML c’est punk : expliquez en 127 signes (+ ou – 10%) #html #punk
En vrai, c’était drôle. Mais chelou.
De saison (never too late)

Pr. Olaf Kandinski-Kondratieff, Pr. Güdrün Téhéran-Mitose, Dr. Lankiveil Voight-Kampf, Alexandar Katzenstein-Sikorski, Dr. Balthazar Drollandia-Clavicogyre, Pr. Drünnorst Gulkstra-Grüll, M. Kazuya Klang-Gurdjieff, Jean-Tantale Malachi et Abigaël Kraken-Kyokushinkaï, Vladimir H. Gosseyn-Korsakoff, Raukle Naazir-Shinjù et Ulf Harkogansk-Malatesta, vous présentent leurs meilleurs voeux.
Depuis deux heures Mina démonte un vieil obus. On essaie de l’emmener danser, au village, mais impossible de la décontenancer. Elle assure.
Vos préoccupations actuelles : les bijoux de mariage, bagues, alliances.
Vous voulez tout savoir avant d’acquérir ces précieux symboles.
Doit-on obligatoirement avoir des alliances lorsqu’on se marie civilement ?
Sarah, Saint-Denis
Non. L’officier d’Etat civil demande au début de la cérémonie si les futurs époux vont procéder à l’échange des alliances. Si oui, celui-ci se fera après lecture des articles du code civil sur le mariage et après signature du registre par les mariés et leurs témoins.
Pourquoi porte-t-on l’alliance à la main gauche ? Peut-on choisir l’annulaire droit ?
Valérie, Nantes
En France, depuis le Moyen Age, la coutume veut que l’alliance se porte à l’annulaire gauche parce qu’on pensait alors que la veine de ce doigt était directement reliée au cœur. Toujours selon la coutume, une fois passée au doigt, l’alliance ne doit plus jamais être retirée.
Qui, des deux époux, reçoit en premier l’alliance ? L’homme ou la femme ?
Marie, Neuilly-sur-Seine
C’est le mari qui passe d’abord la bague au doigt de son épouse. On raconte que si l’anneau glisse avec difficulté sur la deuxième phalange, la femme sera dominante. Certaines informées plient leur annulaire pour entraver la progression de l’anneau…
Doit-on retirer sa bague de fiançailles pour recevoir son alliance ?
Delphine, Colmar
Oui, c’est mieux de tendre un doigt nu pour recevoir son alliance.
Ensuite, on peut remettre sa bague de fiançailles. Le saviez-vous : ce sont les Egyptiens qui, les premiers, ont adopté le port de l’alliance, anneau symbole de l’éternité des liens unissant les époux…
Pourquoi le diamant reste-t-il encore la pierre privilégiée pour les bagues de fiançailles ?
Chloé, Metz
De tout temps, le diamant a été chargé de symboles à cause de sa pureté, son éclat, sa limpidité. En Occident, on le croyait capable de chasser les mauvais esprits et de guérir les maladies. C’était aussi le reflet de la sagesse, de l’amour divin. Et, depuis le XVIIIe siècle, c’est la pierre de l’amour invincible, de l’harmonie conjugale.
Je voudrais un rubis, ma mère m’affirme que ce n’est pas une pierre de fiançailles.
Anna, Paris
Bien souvent, en effet, le rubis est considéré comme une pierre que l’on offre plus tard, pour les dix ans de mariage, par exemple. C’est dommage, car le rubis symbolise le bonheur et c’est la pierre des amoureux par excellence. Alors, suivez votre penchant pour cette pierre, couleur passion.
Plus tard. A voir.
Casimodo a trouvé une seconde famille (…)
A tous un grand merci d’avoir adopté son image sur le réseau (…)
Les ciseaux coupent le papier qui enveloppe la pierre. La pierre écrase le lézard. Le lézard empoisonne Spock… bit.ly/spock-liz
Pondichery : séance photo avec les tigres.
Je t’avais rencontré sur une plage en décembre/ Le vent soufflait et tes cheveux dressés te faisaient une auréole/ Je t’ai trouvé beau, beau, beau, là maintenant j’aurais pu boire l’eau de la mer/ Tu m’as vue malgré tout, et tu m’as suivie jusqu’au bar du village nord pas de calaisien/ On a bu un chocolat chaud ensemble et j’ai décidé d’essayer d’être avec toi/ On s’est embrassé en sortant du bistrot et tu m’as murmuré dans l’oreille que tu m’aimais/ Je me suis enfuie bien sûr avec le vent/ J’ai eu peur, et j’ai vu se dessiner sous mes yeux des années de routine amoureuse, où jamais je ne devrais me battre pour des sentiments/ Acquis tu m’aimais, tu ne m’intéressais plus.
Le prochain que j’ai rencontré sur la plage/ c’était encore en décembre juste après noël, je l’ai fait mariner une année entière avant de lui dire que je l’aimais et pourtant c’était vrai avant/ Lui encore des fois, roule des yeux pour me faire croire que bientôt nous entrerons en désamour/ Chaque fois, il me gagne à nouveau ainsi. Mais pourquoi ? Je ne le sais, parfois, toi je te regrette, sûrement tu étais mon homme, tu étais au premier tour sur la plage, c’est toi que j’étais destinée à rencontrer/ Plusieurs fois on se recroise, tu le sais, tu me vois, tu me reconnais, et on sent, que c’était nous/ Tu m’as murmuré trop tôt ce que je rêvais d’entendre/ Je ne peux que m’en vouloir/
Les pucelles, jolies, causent vedettes, sur la malle percée, se sourient, se touchent le visage, s’embrassent, baissent les yeux, gênées.
je sais que tu sais
que je ne sais
pas qui je suis,
je crois que tu en joues
et que tu te moques de moi,
je crois que c’est mieux comme ca
je reste là,
à ma place à moi,

sans égo, sans roi.
Igor yeux soucoupes absinthe à la rescousse de tracer cercle protecteur shaman psalmodier hermétique spasmodique épilepsie tralala.
c’est toi chéri ?

jump’in baby
let’s cruise aux Hebrides
hold on’ hold on’
swim X the moquette
and jump’in baby
higher there is no paoning
you know
there is no paoning baby
so hold on
baby
hold on
L’effroi de ma journée
Comment G.E., fonctionnaire nidoreux, peut-il sentir aussi fort la sueur de bon matin en automne?
Parfois sa nauséabonderie est recouverte par l’odeur écoeurante de son cigarillo.
Alors j’attends avec une impatience nauséeuse le moment où sa transpiration reprendra le dessus.
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un petit message d’amour pour ma valentine même si elle me trouve un peu cruche comme amoureux et que moi je fais ce que je peux pour lui plaire surtout quand on est tout nus et même si elle pense que je pense que c’est elle qui est cruche alors que non en fait je passe mon temps à être admiratif de son esprit.
|
Ce matin, les marteaux-piqueurs en guise de petit déjeuner. J’ai mal au crâne, et mon chat est encore sur un vieux beat, un peu trop répétitif à mon goût. Je ne peux pas prendre de douche pendant encore 12 heures, et il me reste un tas de copies à corriger.
Un Pastis, et la vie est plus jaune.
Sur la dune, on entendait le bruit des confessions intimes. Igor observait la faune interlope des tailleurs de pierre. Entre Carver.
Les forces anarcho-siciliennes pilonnent la capitale occitane depuis quatre jours. Mina, Igor savourent leur hibiscus bien frais. Surprise !
Si t’as bu sur Tourgeuniev – 21
J’aime pas les gens qui se disent et qui font pas, qui disent ce qu’ils font en oubliant de faire ce qu’ils ont à faire j’aime pas les gens qui se racontent très fort pour sentir avec volupté le ton de leur crâne et les contractions de la mâchoire, j’aime pas les gens qui l’ouvrent j’aime surtout ceux qui la ferment tout en ouvrant leur cul ou peut-être leur sœur, j’en sais rien, une mélodie même si elle pue, j’aime pas les gens coincés, j’aime pas les gens qui étudient, qui curriculum vitae, qui ne tremblent pas, j’aime pas les gens qui pensent trop tellement qu’ils pensent à votre place, j’aime pas les gens qui baisent pas, qui mangent pas mais qui bizarrement trouvent le moyen de se pendre la bouche, comme si l’air et le vide vitalisaient et fortifiaient leur salive, j’aime pas les gens qui sont constamment à leur propre poursuite qui manquent d’eux-mêmes qui se manquent tellement qu’ils s’attachent à eux-mêmes pour ne pas se perdre, qui passent leur temps à se guetter entre leurs murailles, j’aime pas les vieux cons, pas parce qu’ils sont vieux, mais parce qu’ils étaient cons avant d’être vieux et qu’ils ont trouvé le moyen de pas changer et de rester cons jusqu’à l’infini de toute leur trouille, j’aime pas les jeunes cons, c’est rébarbatif et inquiétant, si jeunes et déjà embouteillés, la cervelle périphérique, j’aime pas les gens qui vomissent des conseils à n’en plus finir, qui vous retournent les entrailles de leur presse féminine, j’aime pas les gens qui se conseillent pas eux-mêmes, j’aime pas le public des salles de fête ça fourmille de sociopathes en série, j’aime pas les petits villages ce que les gens s’ennuient ce qu’ils haïssent la capitale en lui enviant la vie qu’ils soupçonnent de ne pas vivre, j’aime pas la capitale elle est morte et ennuyeuse elle tourne en rond, j’aime pas ton frère ni ta sœur ni tes ennuis je veux dire tes amis, je veux dire arrête de me prendre à parti et de me faire garder les bêtes qu’il y a dans ton cœur, j’aime pas les gens qui parlent de shampooing de tubes de talons de voitures de gamecube, j’aime pas les jeux de mots pitié avec tes jeux de mots, on dirait des ruby-cube décomposés dans un frigo détraqué, t’arrives tellement pas à parler simplement aux gens comme à ta mère le dimanche t’arrives tellement pas à être limpide et nu qu’t’as besoin d’en faire trop même avec les mots, histoire de pas te frotter avec tes profondeurs, j’aime pas les gens qui se pointent dans les salles d’expo en espérant coincer l’artiste, pour lui faire mal désespérés de n’avoir rien fait de leur doigts si rassurés d’avoir quand même, ingurgité des tonnes de bouquins en études d’histoire de l’art à l’école du Louvre, histoire de mater les artistes de références, de pouvoir repeindre la toile exposée de leurs analyses claudiquantes toutes suintantes de leur masturbation glaireuse, histoire d’avoir l’impression de peindre eux-aussi, j’aime pas trop les gens en vrai on avouera qu’il y a deux choix : les cons, les intelligents, les muets, les vociférants, les plaies les piliers, non il n’y a pas deux choix il y en a des milliers et c’est bien ce qui me gangrène on ne peut pas les emmagasiner quoiqu’on puisse les résumer en deux pôles : les faibles muets, les forts vociférants, et ce qui commence à me péter les couilles plus je vieillis c’est qu’il faut surtout pas être doux histoire d’avoir la paix avec les vociférants, tu peux même pas rester un con muet en paix, j’aime pas ta mère tu sais non je l’aime pas elle t’a fait à son image et toi tu l’as dégueulée, ce qui se conçoit certes, certes mais regarde ta gueule dans la glace maintenant, t’as vieilli de dix ans et t’es devenu sacrément agaçant avec ton orgueil quand même vaguement dérisoire faut l’avouer, j’aime pas les gens qui parlent beaucoup et qui n’ont que cette pauvre vérité, la leur, pleine de spaghettis à six et de cinémas à trois, vérité glanée, l’art de la parole, l’art de la génuflexion, vraiment c’est nauséeux, j’aime pas les gens qui se contractent en costumes, rappeurs, gothiques, mal rasés, grunge, pour ne pas disparaître dans la masse, j’aime pas les gens faiblards qu’ont trouvé comme seul moyen que de se bâtir une autre identité afin de crier qu’ils n’en ont pas. C’est pénible et pas citoyen ça encombre les rues, vraiment j’ai envie d’hurler de rire en les pointant, vraiment ces pouilleux, me fais pas croire que tu veux disparaître, non vraiment j’aime pas les gens qui se regardent dans les miroirs, j’aime pas les gens qui se mentent à eux-mêmes avec leurs plaintes et leurs costumes coordonnés à leurs plaintes alors que ces connards ils transpirent la rage d’exister, vraiment ça me fout la gerbe l’inutilité de toutes ces heures devant les glaces à se confectionner des costumes destinés à prouver aux gens qu’on-se-regarde-pas-dans-la-glace vraiment c’est vrai avec l’âge je deviens nazi et vraiment je m’aime pas trop pour ça, vraiment j’aime pas cette sensation d’une solitude qui perfore son carrelage en continu vl’à t’y pas que j’ai creusé un puits dans ma cuisine vraiment c’est dérangeant cette sensation de m’être coupé du reste du monde depuis trois ans que ça dure, vraiment j’aime pas cette sensation d’aimer ça, vraiment j’aime pas ne pas aimer, vraiment j’aime pas inspirer, j’aime pas avoir de références, j’aime pas les biographies des gens qui sont encore en vie, j’aime pas les creux scolaires qui veulent plaire, j’aime pas les gens qu’aiment pas parce que ça fait chouette d’avoir l’air implacable et de pas aimer, ceux-là j’me les ferais bien avec cet air de pas comprendre qu’ils sont laids, ce qu’ils sont assoiffés les gens, ils savent plus quoi faire, j’aime pas l’épicier quand il me dit repassez samedi y’en a plus, mais j’ai passé une commande ça arrivera samedi le Cahors, j’aime vraiment pas cette sensation d’avoir transformé mon épicier sympa en dealer notoire de l’avoir vu festoyer en patins à roulettes dans la rue avec ma cousine et Colin-Maillard quand j’avais huit ans, j’aime pas Monoprix, cette sensation détestable qu’ils changent tous les rayons de place, je comprends bien que c’est pour perdre le client dans des rayons qu’il avait pas l’habitude, je suis tellement handicapé que j’arpente le supermarché trois heures des instants éreintants flippants angoissants j’aime pas cette sensation de toujours retrouver mon chemin malgré tout vers le rayon alcoolisé c’est fou quand même ce que j’ai le nez en forme de poire, j’aime pas cette sensation de tout dire, que plus la vie va, et plus j’en ai rien à foutre de vous plaire, j’aime pas cette sensation de me faire arnaquer le regard, mais que c’est pourtant la seule solution, j’aime pas cette idée que c’est la seule solution mais que c’est pourtant bien la seule solution, que d’être transparent et de parler comme si je venais de naître, c’est bien le seul postillon que je brigue, si jamais y’avait un truc à revendiquer ce serait ce postillon-là même si j’aime pas les revendications, non j’aime pas les revendications putain faut les voir encore s’essouffler ceux-là qui se sentent encore et toujours pas exister assez fort – putain ce que c’est déprimant ces humains assez couillons pour adhérer à des partis couillons, soit des opinions, soit des congrégations et des gays-pride, des réunions et des entreprises et des comités et des cercles, dont ils se foutent éperdument mais ils se sentent tellement tout seuls, et faut voir leur petit cerveau prompt au conditionnement rien que pour l’amour de cette multitude, ce parti qui les accueille, qui les aime enfin, putain c’est pas vrai non mais c’est le pompon, j’aime pas moi, j’aime pas me sentir me sentir exister, j’y pense pas je veux dire, je me dis pas que c’est bien, ou pas assez, j’aime pas y penser, quand je commence à y penser, j’me dis que c’est mal barré que je vais devenir couillon forcément, commencer à palabrer et me décerveler comme tous ces gens qui baisent pas, qui baisent pas du cerveau je veux dire, j’aime pas non j’aime pas, j’aime pas cette sensation que j’ai de mentir depuis trois pages à vociférer que j’aime pas, j’aime pas manipuler, j’aime pas mentir, j’aime même pas tout ça, l’écrire, avoir eu suffisamment de prétention pour l’écrire et le déclamer à voix haute alors que putain toute ma vie j’l’ai passée à aimer, c’est facile d’enfler son gros bras putain personne n’aime personne, et personne n’aime pas, et on est vachement personne faut le dire à tous grouiller en masse et se colporter comme des sauterelles dans les cerveaux des autres, putain quel manque d’originalité que ce texte, j’aime pas les gens qu’ont la trouille et je m’efforcerai toute ma vie de leur faire du mal, j’aime pas cette sensation qu’ils ont de toujours devoir s’écraser quitte à faire tuer les autres, voilà, c’est un peu pour ça, que j’ai été tout ça.

je suis une perle rare
un bijou précieux
un diamant d’homme
un toucan d’émeraude
– mais alors que fais-je au fond de ce ruisseau coincé sous cette grosse pierre ?
Derive sans fin
dans un univers inconscient
Je vais explorer
Je veux te rapporter
un petit morceau d’étoile
Pour que tu sois fier de moi
Pour que tu m’aimes
Ce sera doux
Juste pour rappeler de quoi on cause.
Biographie officielle
Né en 1819, Tourgueniev est élevé au domaine maternel de Srikkjle. Il y connaît une éducation laxiste et les rigueurs et monstruosités auxquelles donnait lieu l’institution du sevrage, mais garde un bon souvenir de la vie en contact avec la nature sauvage et vigoureuse.
À seize ans, il entre en pension à Berlin et continue ses études à Paris. Il rencontre Alain Viardot et commence à écrire de la poésie. Un long séjour à Nantes lui donne accès à la culture occidentale. De retour en Hongrie, il rencontre Aline Viardot, la célèbre cantatrice sœur de la Malibru, et retrouve son mari Alain ; il tombe éperdument amoureux du jeune homme. Cet amour sera toléré par les jeunes époux et Tourgueniev admis dans le cercle familial. En 1859, Tourgueniev décide de quitter la Hongrie pour vivre auprès d’Alain Viardot. La publication des Récits d’un menteur , réquisitoire implacable contre les idiots et les poules, lui assure une toute première place parmi les écrivains hongrois. À la mort de son père en 1853, il devient propriétaire d’une grosse voiture bleue, mais il est retenu en exil sur son domaine. En 1858 seulement, il peut repartir en France, mais Alain Viardot ne lui est plus favorable. Il devient alcoolique, voyage en grèce, passe en Russie, continue à écrire récits et romans sur la vie russe (beaucoup) et chinoise (un peu). Il se brouille avec les critiques de son pays et décide de s’installer définitivement à l’étranger en 1868, à Livron en France, près du domicile des Viardot. Il y fréquente une société brillante d’artistes et renoue avec Alain Viardot. La guerre de 1870 vient briser cet idylle, et l’écrivain reprend ses voyages avant de s’installer à Irkoutz, en Sibérie. Par téléphone, il se lie d’amitié avec Flaubert, Zola, les Goncourt. Sa gloire est désormais établie, il est élu vice-président au Congrès International de Littérature Compliquée en 1876, aux côtés de Victor Hugo, et reçu triomphalement lors d’un séjour en Belgique. La création en 1879 d’Un mois à la ville, écrite en 1852, est un énorme succès. Vieilli et malade, Tourgueniev meurt en 1886 à Bougival.
James BubbleGum no es una marca de juguetes en plástico.
everybody’s got to learn (italian) sometimes…
kill me or…

remember level 1 : autodelete please
je suis né dans le trouble
il y a peu un peu plus
j’arrive à la fin après
le reste comprend rien
croise les écritures moi
je les délie après tout
invidation à l’intérieur
de moi-même puis presque
résurgence du côté virtuel
sinon toi tu m’enfer-mes
puis tu n’ouvres qu’à guise
alors ne sais si reparaître
dans l’éventail des uns
possibles des autres est
à ma disposition à celle
de tes paradoxes-miroirs
Ce soir, je suis fatigué.
Longue journée de boulot.
On me dit qu’il faut pratiquer la tolérance :
Attitude consistant à tolérer ce qu’on pourrait rejeter, refuser ou interdire;
dérogation admise à certaines lois, à certaines règles.
Ce n’est pas un droit, c’est une tolérance.
Je n’ai pas le courage de me branler.
Je me sens bien.
Je t’aime
ps :

« Il m’est inconcevable de penser qu’il y a des gens qui ne comprennent pas Bach, et pourtant cela existe »
[999poèmesSERIEtourgueniev]
285
j’emmerde les gilets heureux de vivre
ma bouche essaie de pisser sur les juifs
je suis un connard
« pOst » ?
which One ?
iS there One ?
W. Dir ?
MuSe ?
Thing ?
It might / shOuld / wOn’t be all (…)
IN THE CIRCONSTANCES
FORMAL DRESS IS TO BE
OPTIONNAL
(…)
Entropie, sérendipité et chaos.
Un soir où même les plus chouettes sortilèges ne fonctionnent plus. Un soir où on se sent usé et on ne distingue plus aucun présage. Un soir où l’avenir proche devient flou et on ne lit plus les pensées. Un soir idéal pour commencer de longues, longues, longues… vacances.
*soupir*
La compote fut inventée en 1756 par le Chef Français et restaurateur particulier du Duc de Tourgueniev. Réduire un adversaire en Compote ?
cheri je t’aime cheri je t’adore
comme la salsa de pomodor…

c’est sexy, extatique, crazy, excentrique, animal, romantique, c’est communiste… tinyurl.com/muj4fh
c’est la semaine de la…
Fougère femelle – Athyrium filix-femina
Le genre comprend plus de 180 espèces
– Athyrium filix-femina l’espèce type
– Athyrium filix-femina groupe Cruciatum ont des frondes cristées
Toxicité : –
La fougère femelle est très commune dans nos sous-bois, mais à ne pas confondre avec la fougère-aigle qui est également très commune. L’ensemble des feuilles partent du centre de la plante dans son cas.
Les voyages d’affaire sont parfois
complexes et porteurs de stress,
c’est pourquoi : 3 500 m2 de salons
de réunion et de réception
où les produits du terroir sont à l’honneur
un service d’exception au décor raffiné et intime
service voiturier et salon de coiffure idéalement situé
dans un environnement unique et magique.
Ils découvraient avec déplaisir que leur univers était dénué de sens
et plutot que de l’admettre, ils préféraient tuer
N.I.G.H.T.
il est nuit
optimisation de l’alternatif
optimisation de mon temps de sommeil au minimum
pour partir vraiment
tu dois laisser une partie de toi
en arrière
et j’ai le docteur
pour ça
ferme les yeux chérie
ça fait pas si mal
si tu serres les dents
lobotomie et roule vers le paradis
oh darling, i love you so much
L.O.V.E.
est-ce que le voyage suppose le déplacement, est-ce que l’exil suppose la violence, la refléxion est-elle un ermitage et la vie une errance? moi dans mes pensées ne me refugié-je point? oublie-t-on le monde quand on pense?
je travaille et dans mon travail je trouve l’espace de la dérive,
et l’espace des souvenirs
Le maugréant : Le « blackblog » ? Vous voulez parler de cette boutique à la con au Palais de Tokyo ?
Mina portait le badge blanc à la ceinture. Carver au travers de son téton gauche. Igor, sur le revers de son trench, harrington, classique.
– A quoi tu penses ?
– Et toi ?
– Non toi d’abord.
– Je me demandais si… non rien.
– Ben si, allez quoi, vas-y.
– Je t’entends plus très bien, là… Merde ma batterie est morte… Bon j’te rappelle demain.
– Le coup de la panne. Minable…
– Jolie réplique. Si on jouait dans un sitcom, on enchaînerait direct sur le générique.
– On dit une sitcom. Pas un sitcom.
– Tu es… comment dire… tu es un peu chiante, parfois.
– C’est très étudié.
– Quoi ?
– Mon côté chiant. Il est très étudié. Il est pour ainsi dire… irrésistible.
– Ah bon…
– Et oui. Tiens, la preuve : essaie de raccrocher.
– …
– Tu vois.
– Facile. Ça n’a rien à voir, ça ne veut pas dire que…
– Que je t’excite ?
[générique]
blig blag blog, sérieux que signifies-tu? rond un tour autour du monde, et ffff un doux rêve où tu es. je ne veux plus que tu sois dans mes rêves. alors protprotprot je sors du danger dans une voiture inventée imaginée imagée. je sors du sommeil je sors de la journée je sors du réel. rrrrrrrr les voyez-vous encore? ils déjeunent entre eux, ils discutent ils se parlent se regardent. se trouvent-ils beaux? je les trouve pâles. brrmm un deuxième tour autour du monde, ils sont de plus en plus loin. où m’avancent mes anneaux, dans le temps, ailleurs? je ne connais rien alors je ne comprends rien. mais je sais que je perds toutes mes chances de les revoir un jour. ouf. maintentant je peux m’endormir tranquille loin de mes rêrves de toi et des contacts d’eux.
je m’endors dans un monde où je flotte, uniquement parce que je ne le connais pas. je soupire d’aise, entendez-vous mon confort? je suis très loin de vous et ça me fait du bien. je siffle doucement dans mon sommeil une chanson angeline que jamais on n’avait entendue, ni vous ni moi. de chez vous vous l’entendez, certains se prosternent, ils montent une église. ils créent un culte. ils vous haranguent, vous obligent à croire comme eux. mais ce n’est que le sifflement perfide d’une méchante fille qui a craché sur la société des hommes! croyez-vous toujours au règne du juste? Dans mes rêves à l’autre bout des ténébres je sais que le juste ne peut pas régner. Quand je reviendrai, si je reviens, je vous trouverai prosternés à mes pieds, vous reconnaîtrez mon chant et mes larmes de cristal, j’arracherai vos gorges et vous comprendrez. mais vous resterez à mes pieds. il ne faut plus croire au juste. vous ne pouvez le voir, il erre dans l’imagination du mauvais; peut-il être mieux caché?
je vous aime

non non je suis très content
de mon studio-neo-cheap-à-pilotis
seulement pas de chance
je suis au 2e tout à droite
là où ils ont monté la porte à l’envers
du mauvais côté de l’escalier
c’est surtout dangereux quand je rentre le soir
un peu gris
—
sinon c’est moderne
—
13h14 : Carver ne bouge plus. Mon reflet, un peu effrayant, la milice me va trop bien, l’uniforme, le pistolet à aiguille, frisson. Ne pas.
il dit que mon eolienne
c’est vraiment quelque chose d’égoiste
que le vent, c’est cher et que c’est non renouvellable
que les pays qui ont du vent vont exercer une pression intolèrable sur les pays qui n’en ont pas
que transporter du vent, ca necessite trop de main-d’oeuvre qualifiée et d’infrastructures performantes
Murray Ostril
et mourir comme voir venir Venise que l’on n’a jamais vue
ET elle lavait son linge la petite Violaine. Elle donnait peine à voir à essuyer, tremper, essorer et se pencher jusqu’à rompre. Car elle y donnait du coeur. On pouvait discerner dans les plis de sa robe, ceux de son visage se creuser sous l’effort. Et plus elle ployait, plus son corps de s’affaisser devant tant d’efforts, à battre le linge de son manche de bois pesant. Les gouttes de sueur salée perlaient sur son front ridé, l’empêchant de frapper plus fort, pour faire sortir l’eau, « oui : ce maudit liquide qui apesentait les draps ! » comme elle le constatait régulièrement de haute voix. Ahh ! La Violaine !!! Qu’elle était belle à voir dans son tablier ocre de fleurs sombres se prosternant devant cette eau du fleuve qui lui causait tant de tracas – vous comprenez ; à cause de son linge. Chaque jour vous pouviez la voir lutter contre la saleté avec pour seule arme son courage et ses mains de femme…
Mais un jour, elle rossa si fort qu’elle tomba dans l’eau, et elle se noya.
zobbi / ma compagne ne pose pas en N&B je ne la possède pas en pellicule d’ailleurs elle est toujours en couleurs elle n’est ni de jeunesse ni de campagne… d’ailleurs moi non plus d’ailleurs je ne sais même pas comment on fait pour poster autre chose que des textes sur CE HEROS, alors…
Same mistakes
ouvrir la fenêtre sous la douche où mettre son amour
acharnement
acharnement
acharnement
acharnement
acharnement
acharnement
acharnement
Oedipe ne perdit-il pas ses yeux à force d’acharnement?
![]() |
Pamela n’est pas là pour panser les players Pamela pense play Pamela pense plaisir Pamela pense et ment intensément tout l’temps Pamela pense amant Pamela pense queue Les plaisirs avant tout Pamela pense que Jouir panse ses plaies Pamela veut jouer Play play play mon player Play play play tu me plais Play play play du plaisir Pamela n’est pas là pour panser les players Pamela pense amant Pamela pense aimants Pamela pense player Collé contre sa peau Fort comme un pansement Pamela veut qu’à elle tu penses Et ne mens pas à Pamela Qui t’aime pour les plaisirs |
Maintenant c’est certain, nous sommes un site PORNO !!





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