Ecrit en pause longue
Clic
Parler pour soi ne va pas de soi.
Avis
Vivre est désormais inséparable de l’écriture, le
mariage est déjà consommé.
400 iso
Je regarde sur la planche de la bibliothèque les dix
films noir et blanc non développés. Pourquoi
est-ce ainsi ? 360 images de la vie cachées dans
ces boîtes. Je ne me souviens de rien.
Il doit y avoir, grosso modo :
– Des inconnu(e)s
–  Des connu(e)s.
– Objets d’intérieurs.
– Fragments de nuages.
– Une épaule.
– Un pied.
– E. cachée sous les couettes pour fuir l’objectif.
– Portrait de mon père sur son canapé Louis XV (rouge).
– Autoportraits insatisfaits.
– Chute de films illisibles.
– Peut-être des images d’Italie ? (Milan ? Turin ?)
Contrariétés
Je n’écris pas (ou très peu) d’histoires. (Nouvelles ou romans.)
Dans la vie, quand une histoire amoureuse s’amorce, je flippe, je me casse
et retrouve mon chaos : repère pas pépère du tout.
ALLEZ SAVOIR POURQUOI !
Autologie.
Autoportrait en rameur.
Clac
Je m’endors sur le grand canapé
rouge, comme une Olympia déplûmée. Entendez- le
comme vous voudrez : fauché, à court d’idées.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  – Il fait beau aujourd’hui. C’est cool.
– Qu’est-ce qu’on en a à foutre qu’il fasse beau ? Y en a marre de la dictature du beau. Je ne suis pas vraiment beau, moi ; ça veut dire que je ne suis pas cool ?
– C’est pas pareil. Toi tu es beau parce que tu es cool. C’est dialectique, ou un truc dans ce genre.
– Mouais… peut-être.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Titre de livre : pédagogie pour petites femmes.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Le sommeil des heures durant
Ne plus voir le soleil levant
S’arrêter pour quelques instants
Faire la pluie et le beau temps…
Voir un lac, être un étang.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  STP
Quand tu es fier d’une phrase écrite,
supprime la tout de suite.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						   
 
il pourrait s’agir d’un dangereux terroriste
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  A1-Je cherche une scie à métaux pour mon vélo…
A2-Tu veux scier ton vélo?
A1-Pfff! L’antivol a rouillé pendant l’hiver. Là c’est l’été…
A2-Ah d’accord! Ben j’en ai pas…
A1-Ben demandes autour de toi steuplais!
A2-OK, sinon je peux te préter mon vélo…
(…)
Ici la scène est coupée parce que trop violente. L’acteur 1 insulte l’acteur 2 avant de le rouer de coups…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Ping Pong citadin, passer entre les villes, leurs mailles, s’y perdre et s’y retrouver, sentir leur amour, leur désir et leur répulsion. Suivre ses sens, ne plus se sentir ?
Crier inutilement dans un énieme train, dormir plutôt que de faire le mauvais geste… bienvenue en gare de X ; une de plus, encore ?
Elles se ressemblent toutes et pourtant qu’elles sont particulières… ce sandwich est-il unique ou une représentation supplémentaire de l’éternel jambon dans du pain ?
Bienvenue à toi, brave Sans Domicile Fixe… Ta Gueule, pas besoin de ta concupiscence, je me débrouille avec la mienne ; elle peut déjà remplir bien des wagons à elle seule.
Ô joie, un banc solitaire, mouillé jusqu’à la couenne (à ne pas bouger, on fait du gras), dormir sans oublier, sinon ça ne serait pas drôle, et fermer la porte.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  en toute circonstance… rester glamour

						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						   Contre-texte.
Agacé par certaines expressions que des intellectuels
pratiquent, s’échangent.  De l’ordre de…
…C’est une force de proposition….
Utiliser ce type de langage, comme stratégie d’évitement
du réel, forcément violent — indomptable.
Être pédant, c’est avant tout parler par peur de la Présence .
Refuge dans la soi-disante culture, couverture.
Pédant ? Adopter le code par crainte de l’informe.
ETC
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Je la croise partout.
Je la croise dans la rue, le métro ou au fond d’un bar.
Partout. Pourtant Paris est grand. Pourtant après tout ce temps
J’espérais me débarasser de cette apparition.
Je me raisonne, me galvanise en me disant ça suffit, c’est fini
STOP cette histoire est derrière toi.
Envoie chier mes élans nostalgiques.
Mais je croise son fantôme partout. C’est fatiguant.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  vivre sans femme est un enfer que je ne vous conseille pas
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  D’une table de café
Retour du soleil, pensées lâches brûlées,
retour à la surface, la peau a très chaud.
(La vie inconnue se déroule, sans s’affoler.)
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  En fait, ce sont juste des gens de dans 6 000 ans qui croient qu’on joue un jeu de rôle, comme nous jouons sur des thèmes médiévaux.
Qu’on y est même très forts. 
Alors pour eux, les sentiments, tout ça, ça n’existe pas : tout se fait par internet, et mettre la langue, ça apporte des bactéries.
C’est pour ça, ils ne comprennent pas : on ne joue pas avec les gens. 
Même les cons.
Même par internet.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  
Les jumelles, 
celles qui marchent…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Il me fait peur
Il me fait rire
Il ne me fait plus pleurer
Il ne le fera plus jamais
Il me / se cherche
Il se / me justifie
Il m’écrit
Il m’ennuit
Il dort et il mange
Il réalise parfois
Il me touche (bien)
Il a disparu…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Socrate-la-Torpille dit :
ja men jeg kommer ikke inn, får bare feilmelding, må jeg bruke ms?
Socrate-la-Torpille dit :
oups excuse
Socrate-la-Torpille dit :
je me suis trompé de fenetre
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Comment vous appelez-vous ?
(Appelez-moi)
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  La new-beetle décapotable m’a lâché sur le boulevard, le chauffeur m’a dit « je ne peux pas aller plus loin ».
Après je me souviens avoir couru, poursuivi par une boule blanche devant la Boule Noire, et puis plus rien, je me suis réveillé au petit matin, couché sur une banquette au Divan du Monde.
On ne s’échappe pas du Village.
M’en fous, ils sauront jamais pourquoi j’ai démissionné.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Marie-Odile Tourgueniev évite de croire aux tromperies des hommes.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Mon arbre ne me donne pas seulement des fruits délicieux
il me prodigue aussi asile et réconfort
lorsque la mer est mauvaise
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Il ne m’a pas tué avec ses griffes,
si c’est ce que tu veux savoir
il ne m’a pas tué avec ses dents non plus,
si ça peut te rassurer
il n’a fait que me regarder,
avec innocence
et mon coeur s’est arreté
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  je vais devoir
faire un grand feu
et y précipiter quelques ennemis
rien de tel
qu’un petit sacrifice
pour restaurer la magie
comme au bon vieux temps
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  
et voila, alice à suivi le lapin blanc.
il était en route pour une chasse
à la peluche organisée par la
maison de la fausse fourrure…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Gü’s a lullabee
Gü’s a dragonfly
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  le récitant: hey, Napoléon, va jouer aux dominos sur l’autoroute.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Thanatos, ce Eros
(trop classe cette formule, j’arrive encore à m’étonner)
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Projection…
De soi sur l’autre/
De eux sur l’écran…
Projection des souvenirs/
De la mémoire…
Goûter au passé/
Vivre au présent…
Se déguiser/
Interagir
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Mais je n’ai rien craché sur toi !
Et puis ce crachage là ne t’était pas destiné d’abord…
… ni aucun à personne d’ailleurs !
Mais tu es parano !
Comment ça on dirait ?
Oui certains mais ça les regarde et pas moi…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Trois images de C. Napoli, 2002.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  
Ma vie est si dissolue
ces temps-ci
ça fait une semaine qu’il faut que je m’y mette
à dénouer ma copine
bon je le fais demain
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  TRAITS COURTS 
(Autologie aussi comme recyclage de vieux
machins d’il y a quelques années,
crachés ici et maintenant pour m’en débarrasser.)
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  D’une note à l’autre,  il y a des manquements assumés.
 Fiasco complet.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  tu m’as menti,
ça aurait dû me faire du mal
mais ça ne me touche plus,
tu m’auras au moins donné ça,
ce froid intense qui paralyse mon coeur
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Elle parle! Oh! parle encore, ange resplendissant! Car tu rayonnes dans cette nuit, au-dessus de ma tête, comme le messager ailé du ciel, quand, aux yeux bouleversés des mortels qui se rejettent en arrière pour le contempler, il devance les nuées paresseuses et vogue sur le sein des airs!
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Trop de foirades dans le monde des à-peu-près !
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Nos chemins se séparent à présent
petite fille
tu es si fragile
et tes rêves sont intacts
comme je t’envie !
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Gnosis : Yet all of the above is just words unless one experiences Gnosis: any altered state of consciousness in which one eclipses the monkey-mind, and achieves an expanded sense of self and the universe. Chaos Magick is famed for encouraging the attainment of the state of Gnosis through extreme, exhibitionary methods (drugs, sex and rock ‘n’ roll: nothing succeeds like excess), but because of the influence of both Taoism and Tibetan Tantra on its originators, there is also a strong proclivity toward inhibitionary paths to Gnosis: sitting meditation, pranayama, etc. What is important is that you use Gnosis as more than a means of spiritual dandyism. Use the insights gained in a Gnostic state to engage in emotional engineering, or to help undermine the collective consensus in preparation for the coming of the New Aeon, or just to have more fun than you’ve had before. Strive for enlightenment if that’s what will wet your pants. Engage fully and without regret in the ongoing, initiatory process of life. Be nice and smooth. 
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Parfois, il vaut mieux ne pas se méler
De ce qu’on a pas bien compris…
Ca fait d’inutiles ennuis
Et des histoires qui n’ont pas lieu d’exister…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Tomber à travers les nuages
très vite
pour surprendre le diable
disparaitre
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Etrangement agréable…
Je tremble
Je n’ai pas froid
Le sommeil me manque
Pas la quiétude
Enfin si parfois
S’activer…
Grande journée numérique…
Aucune certitude…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  
Le Dr Glück a fréquenté les plus éminents professeurs de kung fu…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  VU clone de ZAN (à moins que ce soit lui-même comment faire à présent!) 19h14
Mains d’oeuvre
Saint-Ouen
Mettait son corps à disposition pour performances artistiques de tous types!
Scarifications autorisées…
Il a même stipulé ne pas craindre la chirurgie plastique…
Il se fait appeler NAZ
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  « SOUMETS TOI TOUT ENTIER A TON MEILLEUR MOMENT. » P.V.
Comment poursuivre ? Voilà la question
qui m’avait occupé jusqu’au moment crucial
 (dimanche  matin) où je décidais
sans consulter mes femmes, mes docteurs, de changer
du tout au tout en reprenant sur un autre mode le travail : fini
le temps de l’éparpillement aux quatre coins du désir,
temps perdu d’errance sans consolation, vite, une autre voie plus
lumineuse (même si le soleil faisait encore défaut) avec
un face à face émouvant comme une image fixe
découpée sur un film de Bergman  en silence,
 bouche ouverte  qui ne dit rien,  sentence revenue d’une très
vieille lecture (Blanchot Au Moment Voulu, 1996, Limousin) 
« FAIS EN SORTE QUE JE PUISSE TE PARLER. »
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  [admitted]Fact : Les amis de mes amis sont mes amis
[counter]Fact : Mes amis sont tous des disruptions clonées de moi même
Les amis de mes amis sont tous des propagation de cette mutation. Ils sont des clones de mes amis.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Je veux que les belges n’aient plus rien d’autre à avaler que leurs Léonidas pourris.
(ou comme on dit chez moi : « vous moi aiment à nouveau laissent des Everyway que je boîte le dos vous mes amours et alors Everyway entiers donne, moi boîte je le crie; Des oeufs et forment à nouveau des cubes vous puits »)
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  
Ouah Ouah ouah ouah Ouah !!!
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  -Allo?
-Oui c’est Gu.
-Bien dormi?
-Très bof…
-Tu fais quoi là?
-Je me lamente sur tout ce que j’ai à faire et ça me prend vachement de temps…
-Ah…
-Et toi?
-Pareil…
-Bon on raccroche alors…
-OK!
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Vous me liriez l’avenir ?
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  L’univers
est factice
Il tourne sur lui-meme
pour avoir l’impression d’exister
Il est faux,
lache et envieux
Je le déteste
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  ETC ETC ETC ETC ETC
ETC ETC ETC ETC ETC
ETC ETC ETC ETC ETC
ETC ETC ETC ETC ETC
ETC ETC ETC ETC ETC
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  perdu clone (suite)
je ne l’ai toujours pas retrouvé
Et en fait je pense qu’il s’agit plutôt d’une fugue.
En effet son comportement était étrange depuis quelque temps
il accomplissait les basses besognes (comme porter les trucs lourds,
faire les courses etc…) avec de plus en plus de difficulté et maugréait
carrément quand je l’envoyais se faire engueuler à ma place par mon
banquier ou mon patron.
j’ai surtout peur à l’idée qu’il se fasse passer pour moi dans l’intention
de me nuire
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Autoroute en construction… 



						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						   
 
Hier soir j’ai vu l’arbre de la fin du monde
profitez-en bien les enfants…
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  
 invasion du grand espace bleu
par les soucoupes volantes en tissu :
glurps.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Axiome
La tentation du n’importe quoi, du désordre,
de l’imprévu, de l’accident, d’une vie
d’aventures ; de chambres en chambres, villes
inconnues — je passe dans le temps comme
si quelqu’un ou quelque chose me coursait
pour me brûler les fesses.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Post it
Photographier serait l’art de l’errance à la portée de tous.
Pour mon amie M :  » une pure folie. »
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  Dans les hauteurs.
Clémentine partie mystérieusement de Paris, m’appelle
des Alpilles, et me raconte qu’elle dort chaque nuit
dans un monastère différent, loge gratis
& dîne gratis à condition de faire la vaisselle.
Un aumonier lui a dit ça :« Cette saloperie de prochain !
On l’aime bien quand-même ! »
Finalement Clémentine m’avoue n’être pas contemplative, 
et dimanche, elle descendra à Marseille pour retrouver la ville.
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  dans la série ça dépend du point de vue
 
  
  
  
 
je me disais l’autre jour que la place d’Italie
n’a pas du tout la même configuration
si on la considère à 3m50 de hauteur
(et merci le printemps de nous faire lever les yeux)
						  				 
				 	
					
	         
			
			
	
				
						  On revient toujours ici pour dire sa chose, la cracher, lit-on ; 
Bizarrement, l’écran de mon ordinateur supporte
encore la salive, c’est sa sève.