Elle : »Je crois en l’avant-garde »
Lui : »Moi je surf’ sur la vague »
elle le quitta aussitôt!!!
TH² is SCREAMING : AURORE JE T’aIME !! (et c’est beau).
En exclusivité sur Tourgueniev : J’ai couché avec un bloggeur, c’est moi.
Quand je vous dis que je sais pas écrire, que j’ai que de la gueule et qu’en plus j’ai aucune inspiration ni imagination : 1 post nul en une semaine…
Je vais bientôt fermer, d’ailleurs, j’ai autre chose à foutre…
– Qui êtes vous ?
– Je suis ambitieux, autonome, antipathique, autoritaire, directif, doué, égocentrique, égoiste, fier, génial, hautain, indépendant, indifférent, insensible, intelligent, intolérant, libre, méprisant, orgueilleux, prétentieux, sectaire, seul, sévère, snob, torturé, tyrannique, vaniteux et violent. Et je m’aime bien.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Dieu.
Autologue
A.
Les prénoms des femmes qui ont compté
dans sa vie, sont truffés de A
Il est temps de changer.
coit
Avez-vous récemment fait l’amour dans la mer ?
rêve.
Frôler l’insignifiance comme Keith Jarett.
Programme.
De la vie comme fourniture.
Titre de livre à écrire. (Pas pour moi.)
« Pas de pathos pour Boris.
Thomas Bernhard.
« Mozart c’est aussi le kitsch de la petite culotte ! »
Questions.
Comment vous en sortez-vous ?
Comment allez-vous ?
Que comptez-vous faire ?
Thomas Bernhard
« Nous sommes une tête chercheuse de défauts ! »
Hier soir.
— Pourquoi tu n’es pas naturel ?
— Cela me demande un travail de dingue… alors j’ai arrêté.
Entendu, ou lu
« Je suis beaucoup plus heureux depuis que j’ai renoncé à l’être. »
Questions
Nos expériences se rejoignent-elles quelque part ?
Projet.
Une journée d’images de la vie.
Matin.
Marina me fit écouter le bruit de la mer, le son de l’eau.
Titre de livre.
Le bruit de la mer, le son de l’eau.
Nouvelle.
Les citronniers de Calabre sont arrivés !
Nouvelle
Récemment, nos contemporains ne sont pas très audacieux.
Erreur
Elle a dit « partenaire », j’ai entendu « adversaire. »
Question
Pourquoi ce retour de l’eau ? Ce désir d’eau ?
Post-it
Reprendre « le cerf-volant » pour la revue Vacarme.
Préparer cours d’histoire de la photographie.
Évaluer à nouveau les soi disant amis.
Participer au monde.
Réfléchir sur le « mystique sans dieu » (Roger Laporte.)
Revoir le monde.
Qu’est-ce qui m’a précédé ? (Preuves, vite !)
Envoyer à F.Y. Jeannet la nouvelle version du texte Epreuve.
Ajouter deux pompes de plus par jour.
Etre direct et aimable à la fois.
Nouvelles expériences contre
L’éternel retour du même.
(Pourquoi pas quatres pompes de plus ?)
Illusions d’un passé perdu
Danse, chante
Tourbillon, derviches sous acides
T’oublier, enfin
Emporté dans le flot des tissus cramoisis
Enivres toi d’elles
Senteurs, simples moments de rien, de tout
Sérénité, désillustrer la logique
Se sentir soi ; être pour jamais les autres
Etre…
*** publicité onirique des temps modernes ***
pour venir à bout de tous vos problemes
buvez de l’alcool!
en effet, rien ne résiste à l’alcool,
(il dissout tout, hormis l’alcoolisme)
L’Avant P.A.R.I.S d’Igor…
« Assis à la table du fond depuis 18h avec quelques amis, Igor picole, morose et achève les dernières réserves de bière amassées pendant les happy hours.
A ses côtés ses compagnons se laissent aller mollement sur la table et rient distraitement aux blagues de chacun. Igor laisse son regard errer parmi les clients agglutinés autour de la table…
L’habituelle faune: suédois, américains, anglais des deux sexes, se pressant les uns contres les autres, quelques parisiens comme égarés.
Assis par terre, presque piétiné par la foule, un petit homme à manteau vert, en train de se faire une ligne de poudre rose avec une paille dorée. Un peu de temps passe…
Igor est de plus en plus embrouillé, ses amis sont partis, des gens assis autour de lui, les cafards de plus en plus près, de plus en plus gros.
Un ange passe, un homme immense à l’accent slave s’assoit à la droite de Igor, il sort une flûte de champagne de sa cape et la propose à la jeune fille rousse (Charlie ?) à sa droite.
Elle retrousse un peu sa jupe (on aperçoit le haut de ses bas), sourit à l’homme et accepte la flûte.
L’homme extrait à présent de sa cape une bouteille de champagne, un singe et d’autres coupes qu’il distribue alentours.
Igor en reçoit une et le petit gars en vert aussi, il est maintenant assis sur le genou gauche de Igor qui s’en aperçoit à peine.
Un ange passe, un coup de feu au bout du pub, une bousculade, le mort est vite déchiré par le public affamé.
Le petit homme vert continue à sniffer, une poudre jaune…
La table est pleine maintenant d’objets surgis de la cape du comte.
Sous la table un couple de nanas s’agite, la plus grande essayant de ligoter la plus petite (une finlandaise aux cheveux aile de corbeau… Charlie ?) avec la bretelle de son soutien-gorge à fleur…
L’absinthe coule à flot dans le pub, tout le monde a les pieds mouillés…
La fumée devient de plus en plus épaisse et bleue.
De sombres oiseaux et quelques cafards (plus de deux mètres d’envergure) volettent çà et là en heurtant le public aveuglé.
Igor dodeline de la tète, sa flûte est vide, il se penche et la remplit d’absinthe…
Deux grands allemands blonds en short debout sur le pub se fracassent la tète à coup de hache; voluptueusement les spectateurs trempent les tranches de l’énorme gâteau flottant, qui s’avance doucement vers la table de Igor, dans le sang qui gicle partout…
Igor, qui, justement, fouillant ses poches pour trouver des thunes à claquer tombe sur le petit pistolet noir à silencieux.
Une patte de cafard le heurte à l’oeil, il sort le flingue…
Charlie vient d’apparaître dans la fumée, elle a l’air un peu perdue et lasse, elle porte son habituelle robe blanche immaculé qui la rend si belle.
…
Bang ! Dans l’oeil du nain vert…
Bang et rebang ! Dans le front du comte et dans sa cape…
Bang pour un cafard !
…
Igor se lève et marche vers Charlie… Il explose la tète du barman d’un tir courbe en croissant de lune le long du plafond, vise un des allemands et le manque: plus de tète déjà.
Elle semble le reconnaître et lui fait un demi-sourire.
Un allemand (Grishka ?) tente de fendre le crâne à Igor qui esquive péniblement la hache qui le frappe. Le cadavre du nain sniffeur, accroché à sa jambe droite tente de le retenir…
Igor dégaine sa Gattling et mitraille à gauche, à droite, faisant exploser tètes, bras et idées noires.
Plus de munitions, il se débarasse de son arme sur le pied du gros allemand qui part en hurlant les chants de Maldoror.
Charlie dans les bras de Igor… Un ange passe, Igor le vise et l’abat avec son petit pistolet.
Igor entraîne sa compagne vers l’extérieur, en évitant table qui volent, cafards et lévriers ainsi que le public surexcité et les larmes aux yeux.
…
Dehors Nicolaï attend patiemment au volant de la Tourguy-mobile le retour de son frêre.
Déjà il arrose la façade du bâtiment de torpilles au napalm.
…
A l’intérieur la foule est en transe, hurlements, chants, danses, viols et meurtres gratuits se succèdent à un rythme frénétique, un seuil sur l’enfer est ouvert et les démons envahissent le pub; Bizarrement ils paraissent bien tristes et moroses dans l’ambiance pyrotechnique qui règne dans le pub.
A l’aide d’un grand fouet, Igor finit de se dégager un passage et atteint la sortie, là résolvant rapidement l’épreuve du sphinx, il surgit à l’extérieur avec Charlie à son bras.
Nicolaï achève de détruire le bâtiment à coup de missiles sol-sol pendant que nous entrons précipitamment dans la grosse voiture.
…
Je serre Charlie, elle essuie une larme et se pelotonne contre moi. La voiture prend de la vitesse et s’envole vers la base lunaire.«
DRAGON N°2
BOUTEFEU CHINOIS (Parfois appelé Dragonlion)
L’unique dragon d’Extrême-Orient
est particulièrement frappant.
Écarlate, les écailles lisses,
il a un museau écrasé entouré de
pointes d’or et des yeux très protubérants.
Le Boutefeu doit son nom à la flamme
en forme de champignon qui jaillit de
ses narines lorsqu’il est en colère.
Il pèse entre deux et quatre tonnes,
la femelle étant plus grande que le mâle.
Ses œufs, d’une vive couleur cramoisie
parsemée d’or, sont très recherchés
par les sorciers chinois pour les propriétés
magiques de leurs coquilles.
Le Boutefeu est agressif mais plus tolérant
à l’égard de sa propre espèce
que la plupart des autres dragons,
allant même jusqu’à partager son
territoire avec deux autres congénères.
Le Boutefeu se régale de mammifères
en général, mais il a une préférence
pour les cochons et les humains.
(…)
Ce soir, je suis fatigué.
Longue journée de boulot.
On me dit qu’il faut pratiquer la tolérance :
Attitude consistant à tolérer ce qu’on pourrait rejeter, refuser ou interdire;
dérogation admise à certaines lois, à certaines règles.
Ce n’est pas un droit, c’est une tolérance.
Je n’ai pas le courage de me branler.
Je me sens bien.
Je t’aime
ps :

MEMORIAL
– Vous ne savez faire que ça ?
– Quoi donc ?
– Émettre des chipolatas.
– Qu’attendiez-vous ?
– Autre chose.
– Fini l’héroisme, les échasses et les pizzas, et les seaux de boue.
– On a fait le malabar bigoût du masque à gaz, du trou, du trombone, je crois.
– Que reste-t-il ?
– Beaucoup à faire.
– On tachera de faire mieux.
– Et plus grand, ailleurs, sans moi.
Une montre, les paroles traduites des chansons de Björk, Pi
et une place pour un concert de superbus dans I=[14 juin ; 17 juin[U]17 juin ; 30 juin]
C’est en forgeant qu’on devient forgeron
Soit, mais…
A trop coller on devient coléoptère
A trop se battre on devient batracien
A trop s’enflammer on devient flamenkuche
…
Acceleration and Density Testing of Standard PC Keyboards
le récitant : vous avez échappé à ça.
Tourgueniev continue t il à creuser son trou dans sa tombe, plus profond, pour atteindre le centre de la terre?
une pensée pour David.
J’aimais les femmes, les roses, la musique et la vie
J’aimais les femmes, les roses
Aujourd’hui je me sens vraiment trop mal
Je ne sers vraiment plus à rien
Dis-moi la vérité, je ne suis plus un enfant
Dis-moi la vérité car sans toi je me sens
Comme un ange qui pleure tout
Seul dans ma tour d’ivoire
Comme un ange qui pleure tout
Seul dans sa tour d’ivoire
——————-
DW in simple et tendre.
Que ladite personne qui m’a mailé ceci ne s’offusque point de retrouver ses mots (extraits) ci-après:
J’ai cru un instant (faute d’indication de date) que vous aviez craché
« Je préfère coucher avec une carotte » en pensant à moi.
Après réflexion, je me dis que s’il m’était possible de cracher quelque chose sur
tourgueniev.com ce serait la chose suivante : « Je veux bien être une carotte ».
Pardonnez-moi cette pensée botanique du matin, et passez une belle journée.
Le potager, ce héros…
LA CRASSE
————————
aujourd’hui
je voudrais
écrire de belles
choses
à ton sujet
alors
je sors le marteau
et je frappe sur
mon genou
jusqu’à entendre
que ça craque
et je retire
à la main les petits
bouts pour m’en
servir de
stylet.
————————
CAR CA FAIT CLASSE
En me balladant avec Gü.
A Marseille dans la rue
On a déjà habillé
Nos futurs bébés

Tu voulais pas un garçon ?
– Si mais tant pis ! –
[…] Juliette et moi venions de fêter le premier anniversaire de notre relation ; autant dire que nous nous connaissions relativement bien. Certes, nous avions encore sans doute quelques secrets l’un pour l’autre – ces plis d’intimité que chacun préserve comme des sanctuaires inviolables, de longues années durant, parfois même jusqu’à la fin de ses jours. Mais fondamentalement nous nous connaissions, il n’y a aucun doute là-dessus, c’est le genre de truc que l’on sait. Une sereine certitude, d’autant plus évidente qu’elle est parfaitement empirique. Alors, comment vous expliquer la suite ? Je ne vous cache pas mon embarras. Bien que mes souvenirs soient effroyablement précis, j’ai toujours beaucoup de mal à expliquer comment tout cela a commencé. Après tout je ne suis pas écrivain. […]

Perdu clone
Lundi soir
entre l’avenue des gobelins et la place d’Italie
Il me ressemble en tous points
et répond au nom de Zan (enfin normalement)
il est aprivoisé et ne mord pas
si vous le retrouvez appelez-moi au 06 10 61 85 10
FORTE RÉCOMPENSE
Faim, qui avale du vent après l’avoir soigneusement mâché
La Mort lente qui ronge
La lecture de mauvais genres
Posée sur la table en fer
Toujours insatisfaite, rongée par
Tout ce qui s’élève au soleil
Où mènes-tu, petit sentier ?
« J’ai appris qu’elle fréquentait un autre garçon ;
je me suis dit que mon manque de bravoure
m’avait fait gâcher une occasion.
Je vais lui déclarer, mon amour,
maintenant qu’il n’y a plus d’enjeu.
J’en sais trop rien, je pense
que je garderai le silence,
je ne suis pas suffisamment courageux. »
« Dis pas ça »
« Dieu est amour; celui qui demeure dans l’amour demeure uni à Dieu et Dieu demeure en lui.
Si l’amour est parfait en nous, alors nous serons pleins d’assurance au jour du Jugement;
nous le serons parce que notre vie dans ce monde est semblable à celle de Jésus-Christ.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour; l’amour parfait exclut la crainte.
La crainte est liée à l’attente d’un châtiment et,
ainsi, celui qui craint ne connaît pas l’amour dans sa perfection. »
J’ai un petit coup de blues…

Où cela avait-il commencé ? Que pouvais-je envisager ?
Revenir ? Chercher les causes premières ? Oublier ? Me briser le cou ?
Une peuplade d’images, faussées par les medias, les contes et les livres,
m’insupportaient, et contre le récit que je pouvais faire de mon enfance,
je préférais encore mettre à jour une nouvelle porte,
définitivement close, oubliée.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron
Soit, mais…
A trop tater on devient tatillon
A trop mater on devient matadore
A trop trier on devient tricératop (of the pop !)
…
monsieur Tourgueniev n’est pas Dieu
Symptômes réels ou simple hystérie féminine?
Soif la nuit…
Gros seins…
Pipi tout le temps…
Maux d’estomac…
Bouffées de chaleur…
Mini-Gu.?…
j’aime arriver
à l’improviste
chez toi
un peu bourré
me faire peur
te faire peur
rires nocturnes
et finalement
m’endormir
heureux
à tes cotés
insouciant
SPOKE
VOUS
PARLE
Spoke invite Tourgueniev le 09 janvier/20h à MdO/1rueCharlesGarnierSaintOuen
Bar ouvert + vidéos + performances littéraires et sonores + signatures en présence des auteurs.
SPOKE
VOUS
ATTEND
Il ne m’a pas tué avec ses griffes,
si c’est ce que tu veux savoir
il ne m’a pas tué avec ses dents non plus,
si ça peut te rassurer
il n’a fait que me regarder,
avec innocence
et mon coeur s’est arreté
en allumant les deux recepteurs simultanement
j’ai pu capter ces interférences dont tu m’avais parlé,
on dirait effectivement ce genre d’effet réseau
dont nous avions longuement discuté,
quand on tient compte de la nature ondulatoire
des vibrations sonores, on se dit que cela n’a rien d’absurde
d’admettre les phénomènes auxquels nous sommes confrontés
et je ne sais comment te remercier
pour m’avoir parlé de tes travaux.
j’écoute désormais ces interférences autant que possible,
elles forment comme une mélodie
que je ne puis définir,
ces sons envoutants,
cette mélopée irrégulière…
j’ai l’impression qu’elles me parlent,
qu’elles me guident,
sans que je connaisse notre destination finale,
ma vie a du sens à présent,
j’atteints des zones encore en friche
de ma personnalité,
j’y ouvre mon troisième oeil
et c’est un soleil généreux
qui resplendit tout au fond de moi.