La foudre de la mauvaise humeur !!!

Old par Gu. le 20 Mai 2003

Parfois, on a des idées qui n’aboutissent pas.

Old par DrT le 23 Avr 2003

PRAXIS ETC FETE DE L’INTELLECT BABIOLES FOIRADES

A prendre ou à laisser ; à consommer

sur place, ne surtout pas ramener à la maison ; genre

nouveau = easy-writing, ou action-writing.

Voir quelques lignes plus bas pour informations, ou s’adresser

à la caisse pour contact.

Dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit. Nous n’avons rien à cacher. Nous agissons en tant que responsables, nous respectons les hommes et l’environnement.

Old par M. Fox le 31 Déc 2003

Old par igor le 16 Juin 2003

J’ai eu un peu peur de ma douche ce matin…

phrase

Une phrase juste : portée à ce point d’incandescence qui attise les mots,

les noue les uns aux les autres. Juste équilibre entre une signification implacable

et un domaine réservé au vacillement, degré second de l’écriture,

domaine du silence.

[…] Hier soir des inconnus m’accostent en m’appelant « Rocco ». Ben oui, « on a vu tes photos »… Sourires légèrement ironiques mais pas malveillants, qui cachent surtout une inavouable jalousie. Décidément la magie d’Internet et le pouvoir de l’imagination sont des trucs qui me fascineront toujours. Plus tard dans la soirée je croise C. ; zoom sur cet irrésistible regard mutin, ce petit air espiègle qui brise toutes mes défenses. Sourire spontané, elle me reconnaît illico. On se resitue très vite, on a pris un apéro ensemble en mars, « ah c’est cool de se revoir comme ça par hasard »… S’en suit une conversation improbable, nous réalisons tous les deux qu’elle se souvient de moi, mais qu’en même temps elle me confond avec au moins trois autres personnes. J’essaie de la mettre à l’aise mais c’est pas gagné, elle est presque rouge de confusion. Fais-moi ça compréhension, désinvolture, autodérision : éclair du flash. […] Avance rapide, deux coupes de champagne plus tard : apparition de l’adorable A. Elle aime beaucoup ce que je fais, elle veut m’aider à placer mon manuscrit quand il sera fini ; sa sincérité est touchante, pourtant elle ne m’a jamais lu. Remarque, je fais le malin mais je suis secrètement amoureux d’elle alors que je la connais à peine, c’est pas mieux. […]

à trop vouloir forcer l’amour

on arrive à rien

laissons monter l’adrénaline

laissons monter le mercure

laissons monter l’aventure

au-dessus de la ceinture

Moi j’ai besoin d’amour

Des bisous, des câlins

J’en veux tous les jours

J’suis comme ça

Mon coeur est à la fête

Lorsque tu me prends dans tes bras

Ca me suffit, je suis heureuse comme ça

Un p’tit signe de la tête

Des p’tits clins d’oeil par ci par là

Ca prouve que tu penses à moi

Old par igor le 07 Déc 2003

Contradiction me direz-vous : voilà des gens dont le zèle devrait me ravir l’âme.
Voilà des gens qui ont remis la femme, la corruptrice, à sa juste place la deuxième.
Voilà des gens qui n’ont pas transformé leur planête en terre désolée, inhabitable.
Voilà des gens épargnés par l’argent, le pouvoir, la dépravation, par tous ces vices qui nous ont métamorphosés en démons lubriques et criminels.
Voilà des gens qui pourraient symboliser notre idéal tel que décrit dans le Livre des vertus et révélations.
Cependant, je suis amené à les croiser tous les jours dans un espace confiné, et il m’apparait que plus je les fréquente et moins je les souffre.

bulle bien !

Old par Gu. le 01 Sep 2003

c'est tous les soirs pareil

Old par Gu. le 06 Juin 2003

Conversation secrète

Terroriste 1
camarade révolutionnaire, URANIUM comment allez vous ?
Terroriste 1
(MOLLAH OMAR)
Terroriste 2
je vais ARME BACTERIOLOGIQUE plutot pas mal ma foi
Terroriste 1
Vous êtes déjà PNOHM PENH arrivé NUCLEAIRE à Paris ?
Terroriste 2
oooh non ! ATTENTAT PREVENTIF je viens seulement BACILE DU CHARBON ce soir
Terroriste 1
boooooooooKILLTHEPRESIDENToooooooon
Terroriste 2
oué ASSASSINAT ça devrait OTAGE aller
Terroriste 1
Mais ALLAH AKBAR tu vas faire FIDEL CASTRO quoi à Paris JAMAH ISLAMIYAH ?
Terroriste 2
j’ai un rendez-vous GROUPUSCULE pour choper des photos MISSILE AL SAMOUD pour une expo au théâtre
Terroriste 2
(2)
Terroriste 1
Tu restes ALI TOUCHENT tout le week-RACHID RAMDHA-end ?
Terroriste 2
nan SYRIAN nan, juste l’aller ISLAMIC DICTATURE retour
Terroriste 1
Ah bon, même pas KHADAFI une soirée pour JE SAIS OU SE CACHE SADDAM HUSSEIN une soirée ?
Terroriste 2
si si, BOMB LA HAGUE une soirée. je rentre AEROPORT ROISSY CHARLES DE GAULLE demain matin
Terroriste 1
Bien bien… ben moi je vais aller PERVEZ MUSHARAF IS GAY faire ma sieste quotidienne
Terroriste 2
tu fais TOTO CUCUGNO bien
Terroriste 1
(45T – y -76H)
Terroriste 2
(JH 25A CH JF 18A PR RDV Q)
Terroriste 2
moi je file à l’usine (DE TRAITEMENTS DES DECHETS NUCLEAIRES)
Terroriste 2
a+ camarade MOUJAHIDINE
Terroriste 1
bon… je te souhaite CONTAMINATION une bonne SRAS DANS TON CUL journée

Old par Nicolai le 16 Mai 2003

J’ai trainé ton corp jusqu’au camp.
Le sang coule partout.
Le bruit des bombes et les pleurs des femmes me terrifient.
J’ai peur.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

))) -blOcking-blOg- (((

### (…) Ö / Ô / Ò )-

Old par Gu. le 13 Juin 2003

I’m a broken doll

play-list

Audio : tout un tas de choses inavouables.
Vidéo : un gros morceau de Kurosawa, Va Savoir, Pierrot le Fou, le Prisonnier,
Total Western, les Griffes de la Nuit, Le Septième Sceau, Le Roi Singe, Noir, Read Or Die.
Lecture : Korine, Moorcock, Sotos, McCullers, Vonnegut Jr, Murakami (Ryû et Haruki),
Delaume, Dantex, Ellroy.

ce genre de post n’a aucun sens et ne sert à rien
sauf à influencer par l’hypnose vos goûts d’été.

Old par igor le 07 Août 2003

La putain-reveil-matin vous baise…mes enfants.

L’amOur

c’est

dOnner

ce

que

l’On

a

pas

à

un

autre

qui

n’en

veut

pas

(…)

J.Lacan

Old par Gu. le 19 Août 2003

La transformation a commencé

Je suis celui qui n'a pas de casquette

DRAGON N°1

ANTIPODEAN OPALEYE (OPALŒIL DES ANTIPODES)

L’Antipodean Opaleye est natif de Nouvelle-

Zélande bien qu’il émigre parfois en Australie

lorsque son territoire devient trop exigu dans son

pays d’origine. A la différence des autres dragons, il

habite les vallées plutôt que les montagnes. D’une

taille moyenne, il pèse entre deux et trois tonnes.

Sans doute le plus beau dragon qu’on puisse voir, il

est couvert d’écailles iridescentes et nacrées et ses

yeux sans pupilles, étincelant de reflets multicolores,

lui donnent un regard opalin qui lui a valu son nom.

L’Opaleye souffle une flamme d’un rouge très vif mais,

comparé aux autres dragons, il ne se montre guère

agressif et ne tue en général que pour se nourrir.

Son aliment préféré est le mouton, bien qu’il lui arrive

de s’en prendre à des proies de plus grande taille.

A la fin des années 1970, la découverte en Australie

d’un grand nombre de carcasses de kangourous

a laissé penser qu’un Opaleye mâle, chassé par

une femelle dominante, avait dû fuir sa terre natale

et s’en prendre à ce nouveau gibier. Les œufs d’Opaleye

sont d’un gris pâle et peuvent être confondus avec

des fossiles par des Moldus inattentifs.

(…)

Old par Gu. le 08 Nov 2003

We can work it out.

Today, it is the day Félix Jousserand (tourguenistentrautre) is born…

Old par Gu. le 13 Avr 2003

_________comment_ne_pas_se_perdre_dans_des_abîmes_de_la_réflexion_?_________

L’intertextualité est le fait pour un texte de s’approprier un autre texte en le citant, le plagiant, le parodiant, ou plus simplement en y faisant allusion. Tout texte est un palimpseste.

«c’est précisément parce que l’intertexte peut ne pas être perçu qu’il suscite, lorsqu’il est repéré et compris, un plaisir certain : celui qui naît du clin d’oeil saisi, de l’humour partagé; plaisir également d’une compréhension à demi-mot, d’un échange avec la mémoire, le savoir, la lecture d’un auteur ; plaisir enfin de retrouver, enfouie dans sa mémoire, la trace d’un texte dont la perception est changée par son inclusion dans un autre texte. » (PiégayGros, ibid).

La connaissance de l’existence de l’intertextualité permet de remettre en cause les représentations traditionnelles de l’écriture comme travail absolument «original», c’est-à-dire inventé de toute pièce, sans modèle antérieur. L’emprunt, le pillage, le remodelage font partie de la règle du jeu littéraire.

Old par M. Fox le 23 Juin 2003

NOURRIR LES ANES #5

Ah, les voila.

Ils m’ont entendu verser de l’eau.

Une petite gratouille pour chacun, ça c’est important.

Ils me connaissent pas très bien après tout.

Il faut qu’on soit en confiance, tous les trois.

Bonjour,

Bonne journée à tous, il est huit heures et avant de prendre son petit déjeuner, nous allons faire quelques mouvements de gymnastique intellectuelle :

Trouvez les définitions des mots suivants :
consultant,
poésie,
coruscant,
syncytium.

C’est bon … maintenant, vous pouvez prendre votre petit déjeuner.

Passez une bonne journée, en ce vendredi 4 avril 2003.

A bientôt.

tu m’as menti,

ça aurait dû me faire du mal

mais ça ne me touche plus,

tu m’auras au moins donné ça,

ce froid intense qui paralyse mon coeur

Old par M. Fox le 29 Mai 2003

Tu m’arraches le cœur avec soin et délectation.
Je t’aime.

Elle est exquise
c’est pour ça que je la tue
plusieurs fois par jour…
je l’assassine
au poignard (un kriss)
à double tranchant
un coté pile, un coté face,
je la découpe
des pieds à la tête,
et elle, l’insensible
continue de papoter avec ses copines
comme si je n’éxistais pas…

la 4e grande révolution de la pensée : la fin de l’anthropocentrisme.

(surdité)

Old par M. Fox le 19 Jan 2003

Jeune étudiant prétentieux, se prenant un peu (beaucoup) pour Napoléon, cherche hache de poche pour le 22 avril prochain entre 19h00 et 20h00.

Old par Rodia le 16 Avr 2003

This is normal

Nastassia Philippovna s’avança ; son visage était pâle comme un linge, mais ses grands yeux noirs jetaient sur les curieux des regard brûlants comme des charbons ardents. Ces regards, la foule ne put les supporter ; l’indignation fit place à des clameurs d’enthousiasme. La portière de la voiture était ouverte et déjà Keller tendait la main à la mariée, lorsque celle-ci poussa un cri et, quittant le perron, piqua droit sur la foule. Les gens du cortège restèrent paralysés de stupeur ; le public s’écarta devant elle et à cinq ou six pas du perron apparut soudain Igor Tourgueniev. Elle avait aperçu son regard parmi tout ce monde. Elle courut vers lui comme une folle et lui saisit les deux mains :

– Sauve-moi ! Emmène-moi ! Où tu voudras, à l’instant même !

Rendez-vous là

à l’heure dite


Old par -- Zan le 05 Juin 2003

Ménager Doucement Mon Ame

Old par Gu. le 05 Mai 2003

ça se passe de commentaire, non ?

Old par -- Zan le 25 Sep 2003

Cette nuit, IL m’a demandé de sauver les hommes de leurs pêchés.
OK. Le temps de trouver le bon costume et j’arrive.

Old par Rodia le 13 Mar 2003

Il me semble m’être tissée une écorce cette nuit : mon corps est rigide,
tellement tendu.
Je guette les craquelures sur mes cuisses, mes hanches, mes seins.
Je me sens à l’étroit dans ce nouveau costume.
Ma peau en dessous de l’écorce cherche à respirer.
Encore une journée à devoir surveiller chaque mouvement, chaque parole.
Vais-je tenir?

Une prise mâle scart (péritel) en sortie avec de l’autre côté, donc à l’entrée des broches cinch…

Old par Gu. le 09 Mai 2003

I Gore Tourgueniev existe
I Gore Tourgueniev est beau
I Gore Tourgueniev est gratuit
I Gore Tourgueniev n’est pas beau car gratuit
mais
GRATUIT CAR BEAU
I Gore Tourgueniev connaît les machines
I Gore Tourgueniev n’en possède aucune [ CAR : ]
I Gore Tourgueniev est russe et a lu le Kapital et sait que :
I Gore Tourgueniev sera L’HOMME NOUVEAU en rompant avec le-concept-bourgeois-et-réactionnaire-de-propriété
I Gore Tourgueniev sait réserver ses billets de train par téléphone et
DECROCHER UN RENCARD AVEC LA STANDARDISTE en – de 2
I Gore Tourgueniev sait faire valoir ses atouts
I Gore Tourgueniev sait faire glisser ses semelles sur les bières renversée dans les fêtes
I Gore Tourgueniev s’en félicite
I Gore Tourgueniev s’EXIT

Old par felix le 18 Mar 2003

La hype, c’est tellement chiant que ça ferait crever un arbre.

Old par Nothing le 30 Avr 2003

Le faire c’est l’entendre aussi c’est certain!
Ainsi, l’entendre n’est pas forcément le faire…
Mais pour se faire entendre,
encore faut-il entendre le faire…

Old par Gu. le 06 Mai 2003

Souriez

Subject: Professional Teeth Whitening for 1/3 the Cost!

Professional Teeth Whitening for 1/3 the Cost!

Whiten your teeth 8 shades whiter or more guaranteed!

c.tfmb.net/maaaUiiaaWvsoabntZzb/

100% money back guarantee!

Eliminate Tough Stains:

Coffee, Tea, Tobacco
Fluoride
Genetic Stains
Stains from aging
and more…
c.tfmb.net/maaaUiiaaWvsoabntZzb/

Old par igor le 08 Mar 2003

Je fus en fusion, les émotions et les sentiments à fleur de peau : tout pour moi était douleur.

Cette lave intime se refroidi en une croûte sombre et rugueuse ; seules ne la traversent plus que les pulsions, les plus charnelles, primitives et archaïques, qui subsistent en mon noyau.

Quand finalement je m’éteindrai, je serai plus tranquille.

respire

Ainsi crashait Chair Bol d’Air

(Compte à rebours)

Leurs voix s’entremelent et s’élevent dans l’infini

Elles tissent comme un réseau de fils d’or

qui s’étend et qui vibre

en harmonie avec le monde et les rêves

Elles nimbent les espaces

de lumières changeantes et douces

fugaces témoignages d’un amour qui sourit dans l’éther

Les motifs qu’elles inventent,

ces pétales délicats,

rayonnent et exhalent des parfums inconnus

Pour qui sait les voir

les ondes dorées forment un tout,

immateriel autel dédié à l’autre pour toujours

Sur le fronton des temples, cette inscription : « je t’aime, je t’aimais et je t’aimerai »

Old par M. Fox le 24 Juil 2003

Old par igor le 22 Fév 2003

J’aime l’odeur du fioul sur ton torse poilu

ils avaient
affrété
une grosse fusée
mauve
et rayée

pour aller
feter
l’anniversaire
de Marmitte
sur
la planète
des ondoyantes,

loin,
dans le cadran 33

Old par M. Fox le 10 Fév 2003

A bas la tyrranie des petits pOis!

(…)

Old par Gu. le 08 Oct 2003





Old par Gu. le 13 Juin 2003

SpOkème vibriOn

     Large

   Dimanche, la rue,

On voulait sortir du grand cadre

   Rien d’extraordinaire sortir du grand cadre,

      Non, rien d’extraordinaire

Visiblement, les gens aimaient prendre la tangente, se pencher

   Courir en italique, se dérober, ton mot c’était oblique, tu disais,

        Plutôt rester dans les cadres,

      C’est qu’ils préfèrent, les cachettes, s’enferrer de petites fatigues.


  Rompant le doux continu des jours dichotomes

    Qui cantonnent nos rires à des moues monochromes,

     On discutait, bouches pleines d’offenses,

  Monde fait de violence, et encore du vent,

Des histoires et encore du vent,

Des griefs, des avalanches, des petites revanches

Des reliefs, ou même des identités,

          L’avenir sur ta paume, tu disais,

       Les visages flous des génomes, tu disais,

     En perdre son signalement,

   Combien les mots manquent de discernement,

  Diminuent la vigilance du sujet.

        Pendant que rouge le ciel gazolé dégaze,

      Dans l’air, tout ça qui flotte, rase et s’effiloche,,

         On a peut-être raté le coche

  Il y en avait mille fois trop
, tu disais, mille fois trop,

Aérer, aérer
, tu disais, aérer, revoir la mer, respirer,

  Evoquer la banalité des clichés,

     Le flot des images éculées, tu disais, l’âme cassée,

Fuir l’éphémère, être à tout allant, génant pour l’éternité, adulés.

    Et le vent léger que tu me souffles au creux des voiles,

   Soleil incliné dans tes yeux, apaise mon poux, mon oripale,

      Sans jamais froisser nos mailles, nos pulls qui

       Débraillés nous taillent des silhouettes diverses,

  Pour sûr, on n’y est pas à l’étroit, pour sûr, on aime les porter large.

Tu sentais comme la pluie, des arbres,

Comme la terre mouillée aux pieds des arbres,

  Tu disais, Quands tu me parles, tu joues, quand tu me râles, que tu me tires tes balles,

Je vois pointer comme des astres, oui des mots comme des astres fous
,

   Fumée dans l’air qui flotte pendant que rouge le ciel ébahi, envahit,

                        Rase et s’éparpille

      Comme de longues séries de phrases vides qui vascillent,

                                Mais assassinent quand même,

                                 Collent au palais, étouffent,

Assassinent quand même,


       Tu disais, Sait-on seulement que c’est à chaque fois différent,

     Sait-on seulement que nos vies n’ont rien de répétitif, rien de définitif,,

   Et s’il y a des risques, pourquoi ne pas prendre ces risques?

    On marcherait, la rue, nos écharpes, s’en aller,

Anonymes, dérisoires, périphériques, rien de différent,


              tu disais, nul besoin de se dérober,

   Sans cesse reconquérir, arrêter le temps, photographier le vent,

     Evanouir la zone et les feux qui croisent à l’horizon,

Les saisons, en mener large avec toi, s’épanouir,

            Dimanche, lundi, mardi, et les autres aussi,

Arpenter la ville la nuit, le jour,

             Déclarer son amour à qui vient, qui veut,

   Comme un vieux disque rayé, répéter, répéter, même épuisé,

              Recommencer l’amour entre ses lignes aérées
,

Tu disais, tu sais où nous allons,

                              Il n’y a pas d’horizon finissant,

  De phare,

        Où nous allons, il n’y a que des larges,

   On n’y sera pas à l’étroit, tu sais,

Des larges,

on n’y sera pas à l’étroit
,

                              La mer sait décliner les bleus

(…)

Frédéric

Nevchehirlian

Old par Gu. le 08 Déc 2003

ça tangue dans ma vie…


Old par -- Zan le 16 Mai 2003

Old par igor le 21 Juin 2003

« C’est un film en camera lenta, morcelé
et fragmentaire, qui s’est écrit à la
dérive des transmutations. »
F.Y. Jeannet.

Old par igor le 11 Fév 2003





Old par Gu. le 10 Juin 2003

Faire attention à trop de bonheur.

Old par Gu. le 19 Mai 2003

Une bombe!

Old par Gu. le 09 Avr 2003

« Personne ne fait de la psychologie par amour : mais plutôt par une envie sadique d’exhiber la nullité de l’autre, en prenant connaissance de son fond intime, en le dépouillant de son auréole de mystère. »

Old par Rodia le 19 Avr 2003

IGOR JE VAIS TE CREVER

Tu veux qu’j’te peignes un lapin ?

Old par Rodia le 19 Sep 2003

Follow me home little girl

cinq sens

Cher ami,

j’ai le regret de vous annoncer que la coloration bleu baltique

de nos bains alanguis

n’est pas le résultat d’une sulfureuse humeur secrétée par ma peau

mais bien le fait

de mon savon aux étoiles de Prusse

bien à vous,

M. Fox

brother

L’Avant P.A.R.I.S d’Igor…

« Assis à la table du fond depuis 18h avec quelques amis, Igor picole, morose et achève les dernières réserves de bière amassées pendant les happy hours.
A ses côtés ses compagnons se laissent aller mollement sur la table et rient distraitement aux blagues de chacun. Igor laisse son regard errer parmi les clients agglutinés autour de la table…
L’habituelle faune: suédois, américains, anglais des deux sexes, se pressant les uns contres les autres, quelques parisiens comme égarés.
Assis par terre, presque piétiné par la foule, un petit homme à manteau vert, en train de se faire une ligne de poudre rose avec une paille dorée. Un peu de temps passe…
Igor est de plus en plus embrouillé, ses amis sont partis, des gens assis autour de lui, les cafards de plus en plus près, de plus en plus gros.
Un ange passe, un homme immense à l’accent slave s’assoit à la droite de Igor, il sort une flûte de champagne de sa cape et la propose à la jeune fille rousse (Charlie ?) à sa droite.
Elle retrousse un peu sa jupe (on aperçoit le haut de ses bas), sourit à l’homme et accepte la flûte.
L’homme extrait à présent de sa cape une bouteille de champagne, un singe et d’autres coupes qu’il distribue alentours.
Igor en reçoit une et le petit gars en vert aussi, il est maintenant assis sur le genou gauche de Igor qui s’en aperçoit à peine.
Un ange passe, un coup de feu au bout du pub, une bousculade, le mort est vite déchiré par le public affamé.
Le petit homme vert continue à sniffer, une poudre jaune…
La table est pleine maintenant d’objets surgis de la cape du comte.
Sous la table un couple de nanas s’agite, la plus grande essayant de ligoter la plus petite (une finlandaise aux cheveux aile de corbeau… Charlie ?) avec la bretelle de son soutien-gorge à fleur…
L’absinthe coule à flot dans le pub, tout le monde a les pieds mouillés…
La fumée devient de plus en plus épaisse et bleue.
De sombres oiseaux et quelques cafards (plus de deux mètres d’envergure) volettent çà et là en heurtant le public aveuglé.
Igor dodeline de la tète, sa flûte est vide, il se penche et la remplit d’absinthe…
Deux grands allemands blonds en short debout sur le pub se fracassent la tète à coup de hache; voluptueusement les spectateurs trempent les tranches de l’énorme gâteau flottant, qui s’avance doucement vers la table de Igor, dans le sang qui gicle partout…
Igor, qui, justement, fouillant ses poches pour trouver des thunes à claquer tombe sur le petit pistolet noir à silencieux.
Une patte de cafard le heurte à l’oeil, il sort le flingue…
Charlie vient d’apparaître dans la fumée, elle a l’air un peu perdue et lasse, elle porte son habituelle robe blanche immaculé qui la rend si belle.

Bang ! Dans l’oeil du nain vert…
Bang et rebang ! Dans le front du comte et dans sa cape…
Bang pour un cafard !

Igor se lève et marche vers Charlie… Il explose la tète du barman d’un tir courbe en croissant de lune le long du plafond, vise un des allemands et le manque: plus de tète déjà.
Elle semble le reconnaître et lui fait un demi-sourire.
Un allemand (Grishka ?) tente de fendre le crâne à Igor qui esquive péniblement la hache qui le frappe. Le cadavre du nain sniffeur, accroché à sa jambe droite tente de le retenir…
Igor dégaine sa Gattling et mitraille à gauche, à droite, faisant exploser tètes, bras et idées noires.
Plus de munitions, il se débarasse de son arme sur le pied du gros allemand qui part en hurlant les chants de Maldoror.
Charlie dans les bras de Igor… Un ange passe, Igor le vise et l’abat avec son petit pistolet.
Igor entraîne sa compagne vers l’extérieur, en évitant table qui volent, cafards et lévriers ainsi que le public surexcité et les larmes aux yeux.

Dehors Nicolaï attend patiemment au volant de la Tourguy-mobile le retour de son frêre.
Déjà il arrose la façade du bâtiment de torpilles au napalm.

A l’intérieur la foule est en transe, hurlements, chants, danses, viols et meurtres gratuits se succèdent à un rythme frénétique, un seuil sur l’enfer est ouvert et les démons envahissent le pub; Bizarrement ils paraissent bien tristes et moroses dans l’ambiance pyrotechnique qui règne dans le pub.
A l’aide d’un grand fouet, Igor finit de se dégager un passage et atteint la sortie, là résolvant rapidement l’épreuve du sphinx, il surgit à l’extérieur avec Charlie à son bras.
Nicolaï achève de détruire le bâtiment à coup de missiles sol-sol pendant que nous entrons précipitamment dans la grosse voiture.

Je serre Charlie, elle essuie une larme et se pelotonne contre moi. La voiture prend de la vitesse et s’envole vers la base lunaire.
« 

Old par igor le 14 Jan 2003

le récitant : anything you can imagine, anything you can symbolise, can be made real and produce magical changes in your environment.

Old par igor le 27 Mar 2003

Note sur le one2one de Thierry : comme une interview à la radio, lotek, bancal mais ça se laisse écouter.
[fresh update : Bobig signale un « remix de processus »]

Old par igor le 12 Mar 2003

Minuit pile

je suis une soupe

Old par igor le 06 Oct 2003

Bien plus intéressant que Matrix 2 : Leila

En vente dans cette salle

Old par M. Fox le 16 Mai 2003

Au début, rien d’autre que l’arrachement au temps présent, et ses chevalets. On recommence. Le sujet ne meurt pas, ne délire pas. Il souffre. On continue.

« Haaa…, trés cher, je suis ravie de voir que vous avez pu vous libérer pour vous joindre à nous… effectivement, c’est charmant; oui, l’ambassadrice du Gabon est présente, elle aussi… son jeune frêre l’accompagne avec un singe sur l’épaule… étonnant, tout à fait…mais au fait, vous souvenez vous de la conversation que nous avons eu l’autre jour à propos d’alpinisme…oui, et bien laissez moi donc vous présenter quelqu’un qui pourra répondre à vos questions de façon pertinente :
La voici, elle s’appelle Anna Tommy… »
(baisser de rideau, la foule en délire réclame le tableau suivant par une standing ovation…)

On photographie>les objets pour les chasser de son esprit. >La véritable réalité est toujours <irréaliste

Les voyages d’affaire sont parfois
complexes et porteurs de stress,
c’est pourquoi : 3 500 m2 de salons
de réunion et de réception
où les produits du terroir sont à l’honneur
un service d’exception au décor raffiné et intime
service voiturier et salon de coiffure idéalement situé
dans un environnement unique et magique.

Old par felix le 15 Avr 2003

tu veux vraiment apprendre le mal
auprès de moi ?
alors commence donc par m’aider
à arroser mon jardin,
notre discipline n’est pas pour les impatients

Old par M. Fox le 14 Avr 2003

What’s up ?

First shots

REPORTAGE

A 105 CM

jouons à ball et à trapp

on commencera par se tapotter doucement sous le nombril.

dedans.

on ouvrira ensuite la bouche en levant la tête;

au cri de POOL !!!

les oiseaux devraient en sortir.

le récitant : into the groove…

Old par igor le 16 Juin 2003

l:l:µn<

l:l:µn<

Old par Gu. le 24 Juil 2003

Savoir informel et savoir formel : division, multiplication.

Let the paranoïa begin

Minuit pile

Old par igor le 22 Nov 2003

Reality

Il a raison, il faut être réaliste…

Hier soir, 3 paires de jambes
et 6 talons déterminés
S’enfonçaient dans le sol de manière totalement synchrone
Suivant le trajet de la lune, presque pleine
Martelant en cadence
Et savourant
Simplement
Ce moment
Parfait

T’as l’air un peu palotte, t’as mal dormi ?
Tes ch’veux c’est une horreur, de la paillasse !
T’as le regard dans le vide, tu fumes beaucoup trop.
Tu dors plus, tu manges plus, tu recommences à te droguer.
T’es toute moche, recroquevillée sur ta chaise, en écoutant de la musique triste.
Tu fais un deuil, mais tu ne connais pas le nombre de morts. Peut être même que tu en fais partie.
Tu ne sais plus à qui tu as menti, à qui tu as dit que tu allais bien.
T’es aigrie, t’es jalouse, va pas chercher plus loin.

Old par motown le 06 Mar 2003

Trêve de confiseries, j’ai les crocs.

Je crache du sang à présent,

j’ai tout fait pour leur cacher
mais mon mal se fait insistant,
j’espère vivre au moins une semaine
pour avoir le plaisir
de te serrer une dernière fois contre moi,
chaud, doux
et en bonne santé

à bientôt, mon amour !

Old par M. Fox le 12 Mai 2003

Les maladies ont toujours des noms tellement jolis
qu’on regrette presque de ne pas en être infecté.

– Dis tonton pourquoi tu tousses?
– Je suis pneumoniquement atypique.

parce que quand les poches du cerveau elles sont pleines, y faut bien mettre son fouillis quêque part…

j’ai les poches pleines

de ces petits cailloux

que je ramène pour vous

lorsque je vais voir la mer

Old par M. Fox le 13 Mar 2003

ici »