Si tu ne cours pas

C’est le froid qui t’endormira

Et si tu ne t’arrête pas,

C’est le souffle qui te manquera

Et la mort te prendra

Sans savoir que tu n’y croyais pas

La neige, lentement,

Couvrira ton corps raide de froid

Ne pleure pas

Il ne faut pas

Car l’eau de tes yeux gèlera

Il faut croire

Jusqu’à la mort

Que l’inespéré viendra encore

Cours, cours, traîne-toi

Dans la steppe immense et gelée

Tu vivras, oh tu vivras

Jusqu’à ce que le soleil soit couché

Old par M. Fox le 10 Juil 2003

quel est la part du néant en nous-même?

Je ne suis qu’un animal

passe ton chemin,

retourne dans le monde des hommes,

oublie-moi

et pars sans te retourner

ne me regarde pas pleurer

Old par M. Fox le 10 Juil 2003

« Les efforts qu’il déployait pour systèmatiser les présages étaient inutiles. Ils se présentaient d’un seul coup, en un éclair de lucidité surnaturelle, comme autant de moments de certitude absolue et éphémère, mais insaisissable. En d’autres circonstances, ils étaient si naturels qu’il ne les identifiait comme présages qu’après coup. Quelquefois encore, ils étaient clairs et nets et ne se réalisaient pas. A force d’habitude, ce ne furent bientôt rien de plus que de vulgaires accès de superstition« 

Old par M. Fox le 10 Juil 2003

Varsovie – Novembre 1945
Igor est depuis trois mois orphelin
Igor ne possède pas de toit
Igor se moque de la mort
Igor se moque de la douleur
Igor songe aux feux qui brûlent dehors
Igor est fier de sa dernière opération
Igor ne…
Igor Tourgueniev ne se rappelle pas de ses parents
dehors les spectres agonisent

Old par igor le 10 Juil 2003

culte de la personnalité - menton volontaire - oeil vif - regard intelligent - un battant

c'est tous les soirs pareil

merci monsieur sfar



Jolie

ville


Old par -- Zan le 10 Juil 2003

Mort étrange…

mort étrange...

« J’irai marcher dans le froid

Couvrir mon visage de neige

Glacer mon corps

Jusqu’à l’immobilité

Et m’endormir sans le savoir… »

Old par Amok le 10 Juil 2003