tchik tchik !
L’eau à la bouche ‘S.G.’
Ecoute ma voix écoute ma prière
Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire
Je t’en pris ne sois pas farouche
Quand me viens l’eau à la bouche
Je te veux confiante je te sens captive
Je te veux docile je te sens craintive
Je t’en prie ne sois pas farouche
Quand me viens l’eau à la bouche
Laisse toi au gré du courant
Porter dans le lit du torrent
Et dans le mien
Si tu veux bien
Quittons la rive
Partons à la dérive
Je te prendrais doucement et sans contrainte
De quoi as-tu peur allons n’aie nulle crainte
Je t’en prie ne sois pas farouche
Quand me viens l’eau à la bouche
Cette nuit près de moi tu viendras t’étendre
Oui je serai calme je saurai t’attendre
Et pour que tu ne t’effarouches
Vois je ne prend que ta bouche
(…)
le récitant : il se peut que je vive dans un univers-mensonge.
(Formalité)
Le tourgueniste est un être philanthrope, il avance des réponses aux questions que personne n’a encore posé… et que sans doute on ne nous posera jamais.
(Poster & Publier)
le récitant : It’s funny to think that decisions affecting all our lives are being made by men in crotchless panties.
| « Lorsque Ivan Tourgueniev publie Pères et fils en 1862, il campe un homme révolté d’un type nouveau en qui la force de l’illusion le dispute à la nonchalence et à la morgue. Il est aussi, dans cette vieille Russie provinciale, un étranger, un homme de trop qui côtoie d’autres hommes sans les rencontrer vraiment. L’écrivain russe avait déjà peaufiné des personnages d’hommes inutiles, dominés par l’ennui et par la certitude de la vanité de tout. Le nihiliste Bazarov a pour vocation de servir le peuple, en niant les principes en vigueur, l’autorité dominante, l’ensemble des traditions. (…) Il ramène, dès que l’occasion lui est offerte, tous les idéaux à leur principe, organique ou physiologique. S’agit-il de l’amour ? La simple évocation du sentiment provoque une réplique cinglante : « Nous autres physiologistes nous savons bien ce qu’il en est… Tout ça, c’est du romantisme, du vent, du pourri, de l’art. (p 67). D’ailleurs, selon Bazarov, l’art surpreme consiste à fabriquer des bottes et à soigner les hémoroïdes ! » in « Le nihilisme », textes choisis par Vladimir Biaggi, Ed. Corpus, Flammarion. |
allons gü… un titre de road movie…
autres suggestions reçues jusqu’à présent :
-mixed up
-dropping out
et…
-garçons perdus, cheveux gras
aïe.
SCAPIN
Cachez-vous, voici un spadassin qui vous cherche.
(En contrefaisant sa voix.) « Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Géronte et quelqu’un par charité ne m’enseignera pas où il est ? »
(A Géronte, avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas.
(Reprenant son ton contrefait.) « Cadedis ! jé lé trouberai, se cachât-il au centre de la terre. »
(A Géronte, avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas.
(Tout le langage gascon est supposé de celui qu’il contrefait, et le reste de lui.) Oh ! l’homme au sac
— Monsieur.
— Jé té vaille un louis, et m’enseigne où peut être Géronte.
Aujourd’hui c’est dimanche et j’ai trouvé ma vocation. Je crois que je vais postuler pour être « Counter-terrorism Analyst » ou « Operations Officer » à la CIA. J’ai passé les premiers tests d’évaluation en ligne et vous me croirez ou pas, j’ai obtenu des « excellent matches ».
La CIA recherche des « independant thinkers, adventurous spirits and passionate professionals » : ça me plaît bien, c’est tout à fait mon genre. Ils offrent des « competitive salaries » et même des « holiday pay », et ça c’est plutôt cool. Un « Operations Officer » du Clandestine Service, par exemple, peut être payé jusqu’à 60 000 $ dès la première année : moi ça me suffit.
Je me vois bien m’installer dans un pavillon avec jardin, garage et chien, tout près de mon boulot, au George Bush Center for Intelligence. Ça se trouve pas loin de Washington, à McLean en Virginie, sur la rive ouest du Potomac – très belle région. Là-bas c’est beau comme un campus ; d’ailleurs ils le disent, c’est une « campus like atmosphere ». Un peu comme à Camden. Il y a tout plein d’options pratiques : deux « fully equipped fitness facilities » et un « jogging track », et même un « child care center », au cas où j’engrosserais une « college student » du « Internship Program ». En plus, c’est une «drug-free workplace» : ça veut dire ce que ça veut dire, non ? (en fait je suis pas sûr ; je suis pas très bon en anglais).
A la CIA, tout le monde a l’air super sympa, ouvert, souriant, dynamique, pluriethnique. En plus ils bossent sur un fond musical hyper rock’n roll, ambiance Tom Cruise dans Mission Impossible. Trop cool. Avec un peu de patience je finirai peut-être comme Anne, une « senior analyst » qui voyage beaucoup et qui accompagne souvent W. Bush à bord d’Air Force One. La classe. Je finirai en vieux beau, les tempes grisonnantes, genre Harrison Ford.
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Ce matin, le marais autour de La Maison, je suis allongé dans l’herbe humide avec toi. Tu me souris. La vieille demeure semble pour une fois accueillante. Des bruits d’eau, je me sens renaître, enfin. Les rues en pente nous mènent à de charmants jardins où la fraicheur nous accueille et nous entoure de toute son attention et de toute son affection. Ta main dans ma main, je suis là, de nouveau vivant, mes folies et mes égarements se dissipent ne me laissant plus qu’une évidence : toi. Merci. |
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Ambassador
Une fausse blonde sublime agonise dans les odeurs de havanes, fauteuils club, il ne faudrait pas être ailleurs, vous savez, ailleurs les verres se servent à ras bord, ici les gants crème font glisser sur comptoirs en ébène, on prendra notre temps, pour ajuster les graisses à la forme du cuir, faux mouvement, la maison garantit l’harmonie de l’ensemble, c’est extraordinaire et tellement original, c’est une si bonne surprise, ici on sait à quoi s’en tenir, la maison garantit la surprise et les fausses blondes on toujours un mouchoir avec elles, une serviette, un masque à gaz, une Mercedes Benz, la vie au ralenti, et sans fausse modestie, je vous trouve exemplaire, mon ennui proportionnel à l’épaisseur des moquettes sur lesquelles on avance, au ralenti, à vitesse conforme, une grande porte à battants rotatifs à l’entrée fait le tri, alors pourquoi ne pas se mettre en chaussettes, dans la musique de feutre on se dit qu’on est bien dans ce mince interstice entre le bronze massif et le creux des moulures, entre le pli des ventres et la famine des dames, entre la masse visible et les semelles tout cuir, made in France, madame, vous savez, fragiles comme le cours des matières premières à la bourse, des matières précieuses, ici on vient pour sentir le silence, pour voir les petits cercles humides que le dessous des verres dépose à la surface des tables, vous voyez, le verre est absolument sec, vous le remplissez, et alors de petites gouttes apparaissent et laissent une trace en forme de cercle derrière elles, donc, sous le verre, et les fausses blondes détestent ce genre de détails et les gros bonnets adorent mesurer la taille de leur cercle en fumant un havane, sans complexes, pas de frime surtout, pas de drame, par pitié, avez-vous vu comme il sait bien y faire, ce barman est splendide, les serveuses sont parfaites, si précises à leur place, canapé réservé, au comptoir du palace, la fausse blonde s’est levée de son siège en se fondant toujours dans la mollesse des murs, profitant du protocole capiton des bourgeois en lévitation autour, la fausse blonde s’est dressée comme un vulgaire courant d’air au milieu du nappage de fumée, elle a rejoint le comptoir en ébène et s’est mise à parler :
Qui m’a posée ?
Qui m’a posée là ?
Qui m’a raflée ?
Et qui paiera ?
Elle a ouvert son sac à main à double initiales dans l’assurance tranquille des salons, il était question d’une partie fine à la table d’hommes et des femmes comme elle qui était à sa droite quand le premier crâne chauve a volé en éclats, et la fausse blonde tellement sereine et à bloc que la latence entre la détonation et le moment où la panique se met à saisir les clients se dilate, main serrée sur la crosse elle écoute le murmure dans la salle, on dirait : elle cherche une cible, mais l’entre-deux ne dure pas, regardez, c’est une arme automatique qui nous menace, elle est prête à cracher, et la monnaie sort des poches, on l’aligne sur les tables, on a de quoi payer, prenez tout ce que vous voulez mais de grâce, et de fait, la blonde s’en balance, sans désordre elle arrose l’assistance, la mitraille s’enfonce dans les fauteuils qui se gorgent de poisse, et comme si tout le monde se mettait à savoir la justice, personne ne bouge, et l’intérieur du barman s’infiltre dans l’ébène du comptoir, et personne qui hurle, comme un retour à la normale, c’est la graisse des ventres qui suinte à présent par les cratères que le métal perce à mesure que les douilles frappent le sol, she makes me wanna die, mort à l’Intercontinental, on n’est plus claustrophobes, on exécute en famille, enfin, on respire, ça n’est quand même pas souvent, que la moelle retourne aux crachoirs, quand on pense aux sirènes de police un peu longues à venir pour un quartier si chic, quand on pense à l’abondance et quand on voit l’hécatombe, encore un dernier chargeur, pour quelques salves de plus, pour ajuster la tête, être sûre cette fois que mastercard ne protège plus des balles, qu’elle ne cuirasse plus les cœurs, pour le plaisir d’une pièce de viande classe affaire explosée sur moquette, et dans un cadre idyllique, une page ouverte du catalogue « atmosphère cosmopolite » des corps déchirés, que la fausse blonde enjambe pour passer derrière le bar, elle s’y sert un verre de vin de classe insolente et rejoins les fauteuils, croise les jambes et sans puis-je vous offrir un verre, mademoiselle, dos au cuir du siège, silence autour, même, piano man est en miettes et mademoiselle soupire du plaisir de sentir les odeurs de poudre remplacer celles des havanes, enfin paisible, une courtisane qui se respecte, une call-girl digne de ce nom, saura toujours avoir de temps de se refaire les ongles en attendant l’arrivée des fourgons, elle se dit à elle même.
Alice prétend que je suis son lapin blanc, que je prends des airs affolés pour me donner du style et qu’elle n’en peut plus de ce cinéma.
ce matin :
se lever de bonne heure
se lever sans effort
une bonne nuit de sommeil
un jour parfait
boire une petite sangria
dans le parc
puis le métro sans soucis
arriver au boulot
calmer les doutes des uns
et des autres
t’imaginer près de moi
soulignant tes yeux
d’un trait de crayon
noir
Parole vaine du héros
« Je me suis perdu plusieurs fois dans le corps des femmes.
J’y ai laissé des mèches de cheveux, des livres
dans leurs chambres, des photos collés/offertes sur les glaces
des salles de bains, dans lesquelles j’étais fier (sometimes)
de me trouver beau, la femme attendait blottie dans un lit froid.
Ce que je suis : sans ressemblance avec mon image : embrasser une
femme c’est comme passer de l’autre coté de moi-meme ; c’est
pourquoi j’ai avoué à G. que le risque du baiser (le premier)
est toujours une épreuve. Si par lui je coincide avec mon image,
je me laisse oublier, je me laisser regarder, j’aime et je peux etre aimé. »
Petits conseils d’amies Paris le 17/5/03
-S’acheter des chemises blanches ou flashies
-S’acheter des tee shirts moulants (« arrête de porter ces pulls à carreaux tout flocos »)
– Ne pas être TROP gentil avec les filles.
– Etudier le personnage de Superman.
Superman: force et détermination
Clark Kent: Sérieux, calme, posé, dévoué.
– Avec les princes charmants elles s’ennuient.
– De toute façon des Cendrillons il n’y en a plus qu’au Bled.
– Ne pas harceler X. Laisser venir un petit peu.
– Ranger sa chambre. S’acheter des meubles, des vrais.
– Arrêter d’attendre trouver un autre job.
La maladie reprenait progressivement le dessus
ses geoliers lui ayant formellement interdit de chanter

ce que j’aime chez les mecs c’est
la bite
parce que chez les filles c’est rare
la bite
en général, alors si t’es avec un mec
autant aimer la bite et les petits seins
remarque
y’a des exceptions genre
t’es dans un bois avec une fille et
vlan !
c’est un mec ou avec un mec dans
une salle de sport et en fait
paf !
c’est une fille. mais bon, à mon avis,
la vraie différence c’est sûrement
la bite
————————————-
le récitant : self advice –> change brain…
Tu me connais tellement bien. Je sais que tu retrancheras les vapeurs d’alcool, la peur, les fautes et que tu verras ce qui compte – un code à déchiffrer, écrit par un type qui croyait s’exprimer clairement. (367)
___________________________
367. Du coup, cette phrase qui parle d’un « code à déchiffrer » me rappelle que les plus belles lettres d’amour sont toujours codées, et ce à l’intention d’une seule personne et non de plusieurs. (368)
368. Dans cet admirable commentaire de la lettre de Navidson, Errand oublie curieusement de préciser que les plus belles lettres de rupture sont elles aussi des « codes à déchiffrer ». – Lect. (369)
369. Comment en serait-il autrement ? Les plus belles lettres de rupture sont toujours des lettres d’amour. D’ailleurs la seule lettre d’amour que j’ai jamais écrite fut une lettre de rupture. – Lect. ($$)
$$. Sauf que ça n’était pas une lettre de rupture. Disons plutôt une lettre de rejet. Et bien sûr, c’était aussi une lettre d’amour. – Lect. (371)
371._____________________________________________________ (371-bis)
371-bis. Manquant. – Admin.
yes, it’s it

i’m back in town
Estaque
Erasmus Deutschland en force à Estaque.
Les L5 d’Archi & Antoine sont dans la place.
Communiqué de la Régie de Transport Marseillaise : « J’ai grillé ta grand-mère dans un film de boules ».
La fierté de cette ville peut elle se résumer à une suite de dialogue de cailleras ?
A compter de ce jour, je ne veux plus être en attente.
Quémander les mains jointes comme le mendiant, être en demande.
Un désir, désir partagé.
Deux regards qui convergent ou rien.
A prendre ou à laisser.
Ils me prennent par la main, me chuchotent à l’oreille:
« Allez, dis moi quelque chose, je veux entendre le son de ta voix, j’aimerais mieux te connaitre… »
Aucun son ne sort de ma bouche, aucune grimace n’est esquissée sur mon faciès de singe; je reste neutre et glacée, indifférente.
Mauvaise pioche: je suis le SNIPER.
– Acheter du feutre pour les pieds de mes fauteuils qui rayent mon parquet
– Enduire mon parquet d’un mélange d’huile de lin et d’essence de thérébentine (salon + bureau)
– Lancer une machine de blanc (serviettes, torchons, draps…)
– Changer les draps (ça commence à faire longtemps)
– Trouver une hache de poche (avec un manche en bois, c’est plus rustique -> Bricorama.)
– Prendre rendez-vous avec la victime
– Te chercher à la gare
– Présenter mon travail à Avril.exe (je sais même pas ce que c’est que ce truc)
– Aller à un apéro surprise (si il est confirmé)
– Rentrer
– Te faire l’amour toute la nuit durant (pas trop quand même, parce que dimanche j’ai du boulot)
Sous un ciel rouge sang
Lorsqu’il a enfin compris
que tout cela était prémédité
il a essayé de s’enfuir
les proies sont comme ça
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot;
100 soldats américains tués
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| Je vais vous dire un secret : il ne fait pas bon boire la nuit ! |
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Je l’ai encore dans la tête
Je n’ai plus de libido
Je suis à moitié dépressif et tout à fait torturé
Je passe mon temps à bosser et à boire
Es-tu prête à supporter un tel supplice ?
Pardonnez-moi Madame, mais n’est-ce pas la troisième fois que nous nous arrêtons à la station Richelieu-Drouot ?
Ah non Monsieur, la station d’avant, c’était Grands Boulevards.
Bon, je suis tout prêt de la croire. Mais rien n’y fait, je ne rêve pas : la station suivante s’appelle encore Richelieu-Drouot.
Excusez-moi d’insister, Madame, mais il me semble que cela fait un nombre incalculable de fois que nous passons par cette station.
La dame me regarde bizarre. Je m’enfonce dans la banquette, pour autant qu’on puisse s’y enfoncer.
Station suivante : Richelieu-Drouot. Je crois devenir fou.
Mais non, Monsieur, elle me répond, la station d’avant, je vous assure, c’était Grands Boulevards.
Ah ?
Mais la station d’après, une nouvelle fois… Je regarde affolé mes compagnons de voyage. Tout le monde a l’air très normal. Il n’y a que moi pour me rendre compte qu’on repasse toujours par la même station, et qu’on va depuis vingt minutes de Richelieu-Drouot à Richelieu-Drouot.
À nouveau, inquiet comme tout, je demande à ma voisine excédée. Mais elle n’aime pas les redites :
Dites, vous pourriez arrêter de me poser toujours la même question ?
#9
Il soupçonne ses réactions dites instinctives
de n’être pas spontanées.
« Est-ce que je ne simule pas l’enthousiasme quand C.
par exemple me téléphone ? »
Mais il ne s’en rend pas compte. Peut-on retrouver l’âme véritable ?
Il ne veut pas s’y essayer car il a peur de la découvrir noire,
pleine de haine et d’indifférence.
« Si ça se trouve, la voix de C. impromptue dans une journée
consacrée à la méditation solitaire me pèse atrocement ;
l’entendre ne provoque aucun amour, pire encore : aucune reconnaissance.
Mais je n’accepte cette part de méchanceté. Je dois faire des efforts de bonté».
Le héros, comme on le voit, est clivé. Sa tâche : éteindre
une à une les fausses paroles, les gestes empruntés.
Une bataille au cœur du langage, face aux corps. N’être plus qu’un.
maithili
prend mon sourire
dans sa main
en souriant
la pluie tombe
mais pas trop fort
tout est une question
de rires et de pleurs
« Remarque : Si vous ne trouvez pas l’option « À propos d’Internet Explorer », cela signifie sans doute que vous n’utilisez pas Internet Explorer… »
largué, cerveau éteint, ne plus penser, vide
je crois que j’ai la tête trouée par le rien
ça n’aide pas à construire une réflexion
mon travail analytique est impossible
je suis perdu, largué
il se peut que ce soit passager
il se peut aussi que ça reste
je note des trucs sur le papier
ou ici
pour éviter de me confronter
prendre un peu de recul
me coucher à minuit
me lever à 8h
qui sait ?

les 3 chinoises disaient l’oracle avec une précision d’orfèvre
La première disait l’avenir
et les pièges à éviter
La deuxième connaissait les bons
et les mauvais anges,
La dernière savait révéler
nos forces cachées
malheureusement je ne parlais pas leur langue
Gémeaux
Le 3 Avril
Vos problèmes matériels et professionnels trouveront leur aboutissement ce jeudi, ne perdez pas espoir
Coté coeur, aujourd’hui est une journée interessante, une rencontre est possible si vous vous laissez guider par votre instinct
Santé : attention à l’abus d’excitants, mangez de la viande blanche

George W. Bush, vous avez 48h pour abdiquer et quitter le pays.
Passé ce délai, nous mettrons Paris (Texas) à feu et à sang.
Cet ultimatum est irrévocable.
We wish U

Elite Force Aviator: George W. Bush – U.S. President and Naval Aviator – 12″ Action Figure
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BBI proudly introduces the latest issue in its Elite Force series of authentic military 12- inch figures, President George W. Bush in naval aviator flight suit. Exacting in detail and fully equipped with authentic gear, this limited-edition action figure is a meticulous 1:6 scale recreation of the Commander-in-Chief’s appearance during his historic Aircraft Carrier landing. On May 1, 2003, President Bush landed on the USS Abraham Lincoln (CVN-72) in the Pacific Ocean. While at the controls of an S-3B Viking aircraft from the « Blue Sea Wolves » of Sea Control Squadron Three Five (VS-35), designated « Navy 1, » he overflew the carrier before handing it over to the pilot for landing. Attired in full naval aviator flight equipment, the President then took the salute on the deck of the carrier.
This fully poseable figure features a realistic head sculpt, fully detailed cloth flight suit, helmet with oxygen mask, survival vest, g-pants, parachute harness and much more. The realism and exacting attention to detail demanded by today’s 12-inch action figure enthusiast are met and exceeded with this action figure. This incredibly detailed figure is a fitting addition to the collection of those interested in U.S. history, military memorabilia and toy action figures. Actual figure may vary slightly from item shown. Note: some plastic accessory trays inside the commemorative display box may have extra spaces.
Parole vaine du héros
#7
Héros car je m’invente sans cesse, je n’ai pas de seuil,
je ne contiens aucune essence, aucune rareté,
aucune singularité ; héros car cela ne me satisfait
pas mais cela me regarde — plus jeune ceux que j’aimais, je souhaitais
leur prendre leur ame, leurs pantalons, leurs femmes ; héros,
puisque je conçois la vie comme l’invention de soi à chaque fragment
de temps insensible aux communs,
(betise du temps soi disant partagé !) ;
héros, car le désir de construire l’emporte
sur le chaos (si séduisant soit-il) ; héros,
car j’ai beaucoup de taches à accomplir ;
héros, en fin car il faudra qu’au bout du compte
cette entreprise touche aussi ceux que ne je connais pas.
– Jurez vous de dire toute la vérité et rien que la vérité ? Levez la main droite et dites « Levure »
– Levure
– Vous pouvez vous rassoir
« Le but de l’Art ne réside pas dans une décharge d’adrénaline éphémère et limitée, mais dans la recherche paisible et durable d’un état de bonheur et de sérénité »
Glenn-Gould
Autrement dit : l’Art c’est pas joli, c’est du boulot, beaucoup de boulot.
le récitant : Theoretically, Chaos Magick is a meta-belief – beyond belief, a system without a philosophy, or a system that can contain all philosophies. Yet, there is very definitely a Chaos Magick ‘vibe’. It is not only a magickal practice, but also a magickal (anti-)philosophy. Just focus on the word ‘Chaos’. What does it mean to you? Flux, constant change, anarchism? A fractal understanding of a mathematical universe? A discordian object of (mis-)worship? The word is important, regardless of its ‘true’ meaning. Its cultural baggage imparts a nihilistic, post-modern, anarchistic flavour to much Chaos Magick speculation. Insures very Nietzschean stuff be goin’ down: God is dead. Laugh, for we have killed him. Since life is meaningless, be the artist of your own destiny. Create your own meaning, rather than be enslaved or conditioned by anyone else’s. If nothing is true, then everything is permitted.
Une anicroche se pose sur la parole,
mais dès qu’on dit sur le bout de la langue,
le bout du pied, ça prend trop de sens, ça fait pollen,
c’est ça qui conte…
[…] Fondu enchaîné. Sorti de nulle part, quelqu’un me félicite le plus sérieusement du monde pour mon interview « dans Technikart ». Quelqu’un que je connais, j’en suis sûr, et pourtant je n’arrive pas à l’identifier. Pris d’un élan lyrique, j’engage une conversation éthylique avec E., une journaliste de Cosmopolitan qui croit que je travaille avec S.M. : elle trouve tout « génial », je lui parle de surfers hawaïens et de Peter Sloterdijk, « et je t’enverrai une épreuve de mon bouquin en avant-première, c’est promis ». Sur ce, J. surgit de la foule, me claque une bise, et se plaint qu’il y a trop de monde au bar ; je lui explique que « cette compression humaine est une magnifique œuvre d’art », très fier de cette réplique un peu approximative. […] Saut à suivre jusqu’en fin de soirée, je tombe sur B. de K. – ça m’arrive tous les trois mois environ. Comme d’habitude, je me précipite sur lui avec un sourire béat. Comme d’habitude, il est trop ivre pour se souvenir de moi mais il fait semblant de me reconnaître, avec un aplomb qui me laisse admiratif. Et comme d’habitude, je lui demande s’il a de l’herbe sur lui, question à laquelle j’obtiens invariablement la même réponse : « Ah non, camarade… mais j’vais demander à mon épouse, si elle a du matériel on s’fume un calumet sous la tente.». […]
« alors, je ne sait pas ce qui m’a pris, j’ai dit tout bas, mais assez fort pour qu’elle l’entende : « les femmes à poil, à poil les femmes. » LK
Venant de toi, « ami » est un mot de cinq lettres
tu ne sais simplement pas nommer l’amour
je crois que pourtant tu sais ce que c’est
mais ta gorge s’assèche dès qu’il faut en parler
c’est malheureux mais c’est comme ça,
je me suis fait une raison
je n’oublie pas que tu ne m’oublies pas
c’est déjà ça
le récitant : Un connard harcèle une des personnes les plus gentilles et douces que je connaisse.
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image
plane d’une orientation à trois dimensions–{#FF0000}–processus général de stéréo-photogrammétrie–{#FF0000}–nature pourvue d’une manière bien particulière–{#FF0000}–sentiment de profondeur de la scène observée–{#FF0000}–différence d’éloignement–{#FF0000}–O1 : (X1 Y1 Z1) = (0,0,0)—[soit+dit+en+passant] |
je suis ton ami
viens donc me voir
petite…





































