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LE LIVE EST TERMINE
programme provisoire
00H00 Shio-Ran lit « la société du spectacle »
(écoute limitée à 10 auditeurs)
Envie ce soir de t’écrire naisement « je t’aime ».
Je t’aime car tu es belle.
Je t’aime car tu sens bon.
Je t’aime quand tu es colère.
Je t’aime quand tu m’en veux.
Je t’aime quand tu allumes ta cigarette.
Je t’aime quand tu dis des bêtises.
Je t’aime quand tu fais la révolution.
Je t’aime quand tu dances.
Je t’aime quand tu as peur.
Je t’aime quand tu es triste.
Je t’aime quand tu souris.
Je t’aime dans la lumière du ponant.
Je t’aime surexposée.
Je t’aime.
…
Tu sais tout cela.
Depuis longtemps déjà.
Comment peux-tu encore me supporter ?

j’ai croisé tout un tas de spectres
qui errent dans les dédales du bandeau rouge
du panneau d’interdiction de stationner
de la rue Croulebarbe
à la recherche de leur voiture…
Bataille Royale:
Le premier à rentrer est Phoenix, suivi de AC Flyer. Ayant déjà fort à faire avec AC Flyer, Phoenix eu la mauvaise surprise de voir entrer Colby en troisième position. Après un passage difficile, Phoenix réussit à reprendre le dessus et à éliminer Colby alors meme que Mot Van Kunder, tout juste arrivé, mis dehors AC Flyer.
Alors que les deux favoris du public en venaient aux mains, l’impressionnant Bulk, des UK Pitbulls, fit son entrée sur le ring. C’est peu de dire que Phoenix et Mot Van Kunder ont eu du mal à contrer les attaques de Bulk. Alliant leurs forces, ils réussirent juste à limiter la casse. Alors qu’ils commençaient à dominer, ils ont eu la surprise de voir arriver dans le ring Big Dave, la partenaire de Bulk au sein des UK PItbulls. Une pluie de coups s’est abattue sur les favoris du public, absolument dépassés par les attaques des anglais. Sony Stone ne fit qu’un passage éclair dans le ring, ayant commis l’imprudence de s’en prendre aux UK Pitbulls : 20 secondes dans le ring où il a pu apprécier « l’amabilité » des anglais. Suivant à entrer dans le ring, Bas Van Kunder, bien décidé à ne pas laisser les choses en l’état. D’attaques aériennes en power moves, il réussit à créer une différence et à s’imposer. Le dernier à entrer dans le ring fut Greg Fury, très motivé mais visiblement amoindri par les efforts concédés pour remporter les deux premières victoires. Il fut éliminé après avoir tout tenté pour défendre ses chances. Après la sortie de Greg Fury, les hostilités se sont accélérées, résultant dans l’élimination de Bas Van Kunder par Big Dave, puis de Big Dave par Phoenix et Mot Van Kunder qui avaient décidé d’allier leurs forces. Dans une manoeuvre destiné à éliminer Bulk, Mot Fut surpris et éliminé. Profitant de l’occasion, et avec l’aide extérieure de Mot Van Kunder, Phoenix réussit l’impossible et mit Bulk dehors sous les acclamations du public à la fois surpris et ravi.
C. m’a raconté que son homme l’insulte quand il lui fait l’amour.
Une phrase revient régulièrement :
“ Montre moi comment elles aiment jouir les petites putes. ”
in my little daewoo
I love you ma chérie
yeah in my little daewoo
I love you ma chérie
Dans les boites d’interim
il n’y a que 4% d’interim !
le reste c’est : « jobs et autres sous-produits d’emploi » !
récit de quelques heures difficiles :
de nombreuses créatures étranges
de petits espoirs ballottés par le vent
ma main toute contre ta cuisse
mes yeux sur tes lèvres
une situation à précipices
et des précipitations
en fin de journée.
Women
Les petites vieilles s’entretuaient devant ma porte. Que pouvais-je dire ou faire ?
Les séparer ? J’en étais capable. Mais une vicieuse me fit un croc en jambe.
Je tombai sur le parquet. Me relevant, j’en giflai une. Les autres se mirent à pleurer.
J’éclatai aussi en sanglot. Elles profitèrent de mon abattement
pour se remettre à se battre.
L’origine
Je suis né le 13 avril d’un père écrivain et
d’une mère inconnue. Les journaux ne manquèrent pas de relever ce phénomène :
“ Dans la nuit de jeudi à vendredi, le même nourrisson est sorti de l’utérus de
76 femmes différentes. Le père, furieux, décida qu’il ne resterait qu’un
enfant et il congédia les mères. ”
Comprenez alors l’ampleur de ma tourmente
Ne plus jamais m’adresser la parole.
On verra demain.
Je crains le pire.
Je serai très-très désagréable.
Je leurs dirai à tous mon emmerdement.
Parasites, disparaissez !!!
COMPRIS ???
Parfois le simple envoi d’un e-mail a quelque chose d’incroyablement vertigineux. Un banal clic de souris devient presque une mise en abîme. Pris d’une audace rare, on cherche à repousser ses limites, on en vient à rédiger un truc invraisemblable, qui ne passerait ni sur le papier, ni à l’oral, ni à l’image. Paradoxalement, le truc en question est souvent anodin, voire insignifiant, presque dérisoire. Et pourtant, sublimé par l’e-mail le message est comme transfiguré ; gravé dans le pixel, il est investi d’une énergie illimitée. Une amitié peut se briser d’un seul clic ; une histoire d’amour peut naître, le cours d’une action peut s’effondrer, etc., vous connaissez le principe. Et surtout, il y a ce moment indicible où tout va basculer, ce moment où l’on s’apprête à cliquer sur « envoyer ». Quelle jouissance, quelle sensation grisante, c’est un jet de dés tragique – non, c’est un tir de missile, et peu importe les dégâts collatéraux, seul compte cet instant magique où l’on appuie sur un bouton en se disant « est-ce bien raisonnable ? ». La montée d’adrénaline persiste encore quelques longues minutes après le clic – il faut la savourer ; parce qu’à cet instant précis, quoiqu’on ait fait, on a encore raison.
Je la croise partout.
Je la croise dans la rue, le métro ou au fond d’un bar.
Partout. Pourtant Paris est grand. Pourtant après tout ce temps
J’espérais me débarasser de cette apparition.
Je me raisonne, me galvanise en me disant ça suffit, c’est fini
STOP cette histoire est derrière toi.
Envoie chier mes élans nostalgiques.
Mais je croise son fantôme partout. C’est fatiguant.
palindrole
Quand de deux maux la patrie délivre la Française, cher passé,
c’est pas cher seize francs la livre des tripes à la mode de Caen
On raconte que
« Jean-Yes est à la tête de Bushmix, un très important magazine en ligne analysant les interfréquences
du capitalisme phase 12 sur les courants artistiques contemporains.« .
« Dès qu’il rentrera des Etats-Unis,
que l’indépendance sera faite,
je veux rever, hurler et faire la fete
pour mon doux La Fayette,
Indocile, fière et paillarde
Je veux porter très haut sa cocarde
chevaucher le canon à ses cotés
lorsqu’il mène nos hommes à la bataille
et par ce drapeau qui est le notre
je veux jurer devant lui
Je vous aime
et je n’aimerai jamais personne d’autre que vous »
foutu
pour foutu
autant
se défoncer
la gueule
en attendant
son heure
même si
ça la fait
arriver
plus vite
Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans les yeux
Et la main dans sa main,
J’aurai le coeur heureux,
Sans peur du lendemain
Le jour où je n’aurais
Plus du tout de la peine
Le jour où moi aussi,
J’aurai quelqu’un qui m’aime
salut félix j.
je sais pas si tu te rappelles de moi, parce qu’à vrai dire la seule fois où je t’ai vu t’étais foutument beurré… Mais j’avais envie de t’écrire, ou de te rencontrer pour de vrai, c’est sans doute ça la vérité. Donc voilà. Est-ce que tu te souviens? Chez Juliette, en août, j’étais avec xxx…
Par pitié souviens-toi…
julia-lo qui t’embrasse
entretien d’em-bouche
avec individu mal em-bouché
Marché de dupes, duperie, supercherie
Dialogue, de sourds, surdité
Sérénité
Le goût du tabac après le dentifrice…
Le grain de sa peau, son odeur et ses mains…
Etre au volant et faire du ruban !
La rue des Rosiers à Saint-Ouen…
Les rayons du soleil sur mon visage…
Le téléphone sonne… c’était pour dire rien !
Ce qu’il faut faire
Dans ton texte, laisse apparaître les ratures, repentirs, contre l’idée
dégoûtante de la réussite, et du prêt à admirer.
ETC.
— Je vous attends.
— Vous me semblez trop disponible.
— Et alors ?
— Je n’aime que les gens pressés, désagréables.
Plus que quelques affaires à régler ici. Demain j’embarque et surtout j’en prends pour au moins vingt ans. La prochaine étape de ce cargo c’est dans quinze mois lumière, ensuite c’est le grand saut quantique et à l’escale suivante je ne connaîtrai probablement plus personne de ce monde.
C’est l’occasion de recommencer à zéro, non ?
Je vais ranger ma carabine.
Il se sentait comme un Kermit enfermé dans un Kinder surprise, le lapin rose aux doigts coincés dans la porte
La question typographique du jour :
et mon
Q
c’est du boud’1?
(hommage à Quentin Préaud, typographe gastronome)
Zen,
Prendre du recul à chaque instant
savoir faire la part des choses
ne pas s’emporter pour des broutilles,
s’énerver au moindre couac
cool toujours!
Open, tolérant. Ne pas avoir d’avis tranchés, être à l’écoute.
Voter pour le centre gauche. A Bas les extrêmes de tous bords.
Participer à des repas de quartier, contribuer à des oeuvres de charité.
Signer des pétitions pour les réformateurs iraniens contre la peine de mort, contre la faim dans le monde, pour la liberté de la presse…
Zen,
Trouver sa voie, la sérénité.
Comme le blondinet pull près du corps, cuisine équipée intérieur froid gris blanc de la pub IKEA nous présentant ses étagères.
Flanqué de sa femme et ses deux gamins, il a l’air épanoui des gens heureux qui vivent à crédit.
PERPETUITE DE LA CONSOMMATION.
A suivre….
LA CRASSE
————————
aujourd’hui
je voudrais
écrire de belles
choses
à ton sujet
alors
je sors le marteau
et je frappe sur
mon genou
jusqu’à entendre
que ça craque
et je retire
à la main les petits
bouts pour m’en
servir de
stylet.
————————
CAR CA FAIT CLASSE
Oooooooh Catharinetta Bella — tchi tchi —
écoute l’amour t’appelle — tchi tchi —
pourquoi dire non maintenant — oooooooh oooooooh —
faut profiter tant qu’il est temps — oooooooh oooooooh —
Plus tard quand tu seras vieille — tchi tchi —
Tu diras vers son oreille — tchi tchi —
« Si j’avais su en ce temps là » — aaaah aaaah —
Oh ma belle Catharinettaaaaaaaaaa —
Nous serons les primitifs, païens de tous poils, animaux mythologiques et êtres électriques immobiles…
(dis donc, la Same, t’as pas l’impression que t’en fait des tonnes…? y’a comme qui dirais besoin de vacances dans la steppe, là, hein, ma petite… en attendant, file te dormir, et plus vite que ça! (demain y’a B.C.A. (again)))
Il avait vu une grande maison, ancienne, aux lourdes poutres de bois
les étages inférieurs semblent inondés par une eau saumatre
des vieillards et des fous arpentent le dernier étage
certains présentent des malformations
il a aussi vu un animal dégénéré,
comme un chien avec des pattes surnuméraires
qui se déplace un peu comme un scorpion
Il a regardé par la fenetre,
un cadavre est pendu dans le soleil
des corbeaux sont perchés sur ses épaules
et lui donnent des coups de bec
pour lui dévorer les yeux
Il détourne le regard
et cherche à revoir les fous et le scorpion
mais ils ont disparus
la salle semble avoir pris de nombreuses années
et le sol est jonché de souillures et de vomi
où grouillent de très nombreux vers
l’odeur est immonde
Il plonge à présent dans l’eau glauque et malodorante
et traverse plusieurs étages sans vouloir regarder tout autour
il croise le cadavre d’un oiseau blanc
aux plumes gorgées d’eau,
lui donnant une apparence monstrueuse
Il atteint une poche d’air
en rejoignant le niveau du sol
un homme jeune à l’air avenant
tente de convaincre un auditoire invisible
de rejoindre son parti politique
il présente des brochures qui vantent
l’humanité du parti et sa grandeur d’ame
on ne sait qui l’a placé ici
pour distraire d’éventuels visiteurs,
égarer leur attention
et les détourner du macabre spectacle des étages supérieurs
Aliénation mentale, anorexie mentale, autisme, automutilation, démence, dépression, énurésie, neurasthénie, nymphomanie, suicide, vide…

environ 6 heures de retard sur le plan
je redispose les petites briques de temps d’une autre façon pour pouvoir m’en sortir,
ça ne sera ni la première, ni la dernière fois que je procéderai ainsi
futur simple
| Décider de parler de tourguenisme plutôt que d’une démarche, décider de créer un « mouvement », une « école » de pensée plutôt qu’un simple rassemblement de gens autour d’un site. Fabriquer l’artefact ultime : la pensée tourgueniste comme fin en soit. Ou plutôt, l’absence de fin comme pensée définitive. Mais l’absence de fin ne signifie pas l’inaction, ni la négation de la possibilité d’une finalité même si celle-ci reste floue ( Le tourgueniste participe de l’élan commun sans contraintes ni objectifs autres que les siens, et en cela, il pousse le tourguenisme vers l’avant. Les forces s’additionnent dans toutes les directions et entrainent un mouvement de l’ensemble vers… ——————————— Ceci est n’importe quoi |
![]() |
merci Papy Ivan d’avoir enfin rétabli la moitié de dialogue manquante
entre monsieur gras et monsieur maigre.
Vous êtes définitivement mon héros et mon Dieu,
et merci à Igor, le saint esprit, d’avoir intercédé en ma faveur…
(Je ne révèlerai jamais qu’il fabrique d’obscures mises en scènes
avec la complicité de son frère Nicolaï
pour se faire une fausse auréole
à l’aide d’une casserole….)
En attendant Monsieur gras a subi une sévère cure d’amaigrissement, je ne sais pas si ça lui va bien…
« Fading : Epreuve douloureuse selon laquelle l’ëtre aimé semble se retirer de tout contact, sans même que cette indifférence énigmatique soit dirigée contre le sujet amoureux ou prononcée au profit de qui que ce soit d’autre, monde ou rival. »
Fragments d’un discours amoureux, Roland Barthes
Bien plus intéressant que Matrix 2 : Leila
« Les efforts qu’il déployait pour systèmatiser les présages étaient inutiles. Ils se présentaient d’un seul coup, en un éclair de lucidité surnaturelle, comme autant de moments de certitude absolue et éphémère, mais insaisissable. En d’autres circonstances, ils étaient si naturels qu’il ne les identifiait comme présages qu’après coup. Quelquefois encore, ils étaient clairs et nets et ne se réalisaient pas. A force d’habitude, ce ne furent bientôt rien de plus que de vulgaires accès de superstition«

LOVE
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je suis « LOVE » la petite coquine avec la motocyclette rouge.
je suis « LOVE » et je loge dans le jardin de mes parents.
je suis « LOVE » et les taupes sont mes amies.
je suis « LOVE ».
Il me semble m’être tissée une écorce cette nuit : mon corps est rigide,
tellement tendu.
Je guette les craquelures sur mes cuisses, mes hanches, mes seins.
Je me sens à l’étroit dans ce nouveau costume.
Ma peau en dessous de l’écorce cherche à respirer.
Encore une journée à devoir surveiller chaque mouvement, chaque parole.
Vais-je tenir?













































