A quoi bon vous tracasser pour si peu, allez donc faire un somme en attendant.
C’est dans un manuscrit de la bibliothèque de Sens que l’on trouve le plus ancien témoignage de « l’office des fous » attribué à Pierre Corbeil (mort en 1222 ou 1224). L’office comprend la liturgie de la fête de la circoncision (du 31 décembre au 1er janvier). Les membres du bas clergé (clercs et vicaires) avaient le privilège d’organiser cette célébration à leur gré de façon comique, en illustrant la parole de Saint Paul: « La sagesse de ce monde est une folie pour Dieu »
De tradition ancestrale, le 1er janvier c’était aussi la Fête de l’Ane, fête populaire avec théâtre, jeux, travestissements. Une sorte de rite païen dont l’Eglise essaya de canaliser les abus et les débordements, jusqu’à sa disparition au XVIème siècle.
genre je suis une photo
– bonjour, je suis une photo
– ah…
– oué, un jpg
– c’est cool…. tu suces ?
– euh… oué en 72 dpi
– bah, alors, non….
Plus fort le clou dans mes mains! Je te dis d’enfoncer plus fort, là le sang coule à peine, allez, un peu de courage, merde! Si tu crois que ça me fais mal.
CETTE FOIS CI,
C’EST PAS DE LA FICTION,
C’EST UN MESSAGE PERSO ET PRIVE,
ADRESSE A UNE PERSONNE EN PARTICULIER :
PASSE UNE BONNE NUIT, SABINE.
Au désir de renouer avec la toile, vacance : forme ?
petits jets de petites choses. Pour préserver comme
dirait l’autre, pas pour construire.
Impératif fatras, mélange,
c’est tout ce que je peux faire, et vaille que vaille.
Oui, parfois qualité douteuse. Gommage interdit.
Débat : le corps est-il un instrument?
Instrument de désir, instrument de plaisir…
Le corps et ses musiques…
J’ai trainé ton corp jusqu’au camp.
Le sang coule partout.
Le bruit des bombes et les pleurs des femmes me terrifient.
J’ai peur.
Paramaribo, 1982
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Igor Tourgueniev hante les rues de la capitale depuis déjà deux mois, ne restant que le moins possible dans la chambre miteuse de son hôtel près de la gare centrale. Ses prises sont de plus en plus rapprochées et ses déambulations de plus en plus aléatoires entre les « maisons » qu’il fréquente. Ses ongles et ses cheveux tombent depuis déjà deux semaines et il ne s’exprime plus que par bruits de bouche et jappements indistincts. Il bave et doit souvent voler pour pouvoir continuer à se fournir. Parfois dans son regard brille encore l’Aventure.
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Et pourtant …
Adieu poulet !
Bobette : je crois que j’ai eu mes règles en même temps que le premier assaut
Bob : oui, c’est toujours sanglant la guerre
…
Bobette : ohlala c’est trop nul la guerre
…
Bobette : avec mes analyses géo-politiques je pourrais être miss univers
le récitant : totally fucked up.
L’autre jour je discutais avec une brillante tourgueniste.
Nous parlions un peu de tout et de rien à la fois, mais avec ce talent indéfinissable qui caractérise notre esprit « irrationnel et molletonné ».
Bref : tout en feignant la désinvolture nous planions à une altitude intellectuelle proprement vertigineuse.
Et soudain je m’interrompis moi-même, comme frappé de stupeur.
La révélation se fit en une foudroyante connexion neuronale : dans « Internet » il y a « interné ».
Deux formes ont tout à l’heure
passé.
Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l’on entend
à peine leurs paroles […] » P. V.
Surdité?
bon,
ok, la paix universelle
n’est pas possible,
ni même souhaitable,
sûrement, mais parfois,
les dommages collatéraux
des actes volontaires
me laissent un peu fébrile
et perturbé.
cela étant dit, je vais,
en bon bloggeur de base,
vous raconter ma matinée.
ce matin donc…
peut être que tu pourrais faire en sorte de me répondre et d’avoir un sens tout seul en même temps ?
ça n’a pas de sens…
Lundi, 15h, réveil.
Absence, angoisse.
Broutilles, bordel.
Constats, café, cul-entre-deux-chaises, clopes, culpabilité.
Déprime débile datant de décembre.
Elle est éteinte.
Fatiguante, fatiguée, fric facile, financièrement finie.
Grande gueule.
H, hébétée, hommes harassants.
Idiote idoine invisible.
Jeune.
Kawa.
Laminée, liquéfiée, lui.
Mal maquée, mal menée, mal embouchée. Mensonges.
Nicotine.
Outlaw occupée.
Perdue ?
Quinteux.
Ruinée, raturée, revêche, rogue.
S a t u r é e
Troublée, tendue.
Ubique…
Versatiles vacances
Ways
Yin, yang, yatoopartoo
Zut.
mercredi 17 avril – je sors de la petite porte – je porte des sandales marrons – je me déporte sur ma droite – je porte de belles baskets neuves – je suis un ami – je le lèche plus que de coutûme – les habitudes c’est important – peux-tu me branler pendant que je marche – il pleut sur Varsovie – il pleure des larmes de sang – je marche dans la rue – je porte des sandales marrons – je suis Igor Tourgueniev – je suis en train de me déplacer dans ce qui me parait être le monde des gens vrais – il pleut – je suis – il me demande du feu – je porte un pantalon sale – je peux enlever ma montre sans me blesser – je peux te prescrire un livre qui te soignera mieux qu’un docteur – les gens autour de nous ne sont pas des humains – quand on danse on réduit son intelligence afin de permettre l’hypnose de masse – je m’approche de lui à tâtons – je pense qu’il va d’abord me sodomiser – je suis Igor Tourgueniev – j’aime faire ça sans porter de gants – mes amis sont des faux – mes amis sont tes amis – je suis contente de te voir – je suis un homme pourtant – jeudi 17 avril – le compteur est bloqué – encore une journée identique – je suis Grishka Tourgueniev – j’ai faim – je suis si heureuse que tu me prennes ainsi – je vais habiter près de chez vous – le Président ne sait pas ces informations sur les étrangers – je ne suis pas un être humain – je ne suis pas une histoire – je te suis – je me déporte sur ma gauche – à la pendule il est 17 avril…
Parole vaine du héros
#7
Héros car je m’invente sans cesse, je n’ai pas de seuil,
je ne contiens aucune essence, aucune rareté,
aucune singularité ; héros car cela ne me satisfait
pas mais cela me regarde — plus jeune ceux que j’aimais, je souhaitais
leur prendre leur ame, leurs pantalons, leurs femmes ; héros,
puisque je conçois la vie comme l’invention de soi à chaque fragment
de temps insensible aux communs,
(betise du temps soi disant partagé !) ;
héros, car le désir de construire l’emporte
sur le chaos (si séduisant soit-il) ; héros,
car j’ai beaucoup de taches à accomplir ;
héros, en fin car il faudra qu’au bout du compte
cette entreprise touche aussi ceux que ne je connais pas.
DRAGON N°3
MAGYAR À POINTES
Considéré comme le plus
dangereux de tous les dragons,
le Magyar à pointes a des écailles
noires et ressemble à un gros lézard.
Il a des yeux jaunes, des cornes
couleur bronze et des épines de la même
teinte qui hérissent sa longue queue.
Le Magyar dispose d’un souffle puissant
qui lui permet de projeter des flammes
à une distance plus longue que n’importe
quel autre dragon (jusqu’à quinze mètres).
Ses œufs ont l’apparence du ciment et
leur coquille est particulièrement robuste;
au moment de l’éclosion, les jeunes la
brisent à grands coups de leur queue
dont les épines sont déjà bien
développées dès la naissance.
Le Magyar à pointes se nourrit
de chèvres, de moutons et, chaque
fois qu’il en a l’occasion, d’humains.
(…)
non-fiction
bon, la vie c’est pas facile.
genre ici il fait super chaud
genre je me suis planté
genre entre Ryû et Haruki,
les Murakami se téléscopent,
remarquez c’est la même
traductrice donc finalement
le texte en français doit se
ressembler un peu, … non ?
sinon, les gens aiment bien
mes séries de neuf photos
donc, hum, j’ose plus oser…
sinon mon Amour me manque
même si elle en doute parfois
même si ça doit être
très compliqué de faire l’amour
par cette châleur, ça doit glisser
et faire des bruits pas possibles,
j’ai hâte de me frotter à nouveau,
enfin bon je suis pas là pour
raconter ma vie mais pour faire
avancer le tourguenisme.
message perso de igor à victime : je vais-aiguiser-mon scalpel-sur l’os de ton-fémur et-en perdre le fil-en tranchant-illico dans ton foie-gorgé d’eau.
There’s a story
I would like to tell
My problem is
It’s one you know too well
It’s one you know too well
Me Suzy Lee
The one I’m speaking of
The question is
Is she the one I love?
Is she the one I love?
(all right)
Is she the one I love?
She’ll send me flowers
With her tears bored inside
And you know what i’d do
I would run and hide
I would run and hide
And the paper
On it was my name
With the question
Do you feel the same?
Do you feel the same?
To end this tale
The one I’m speaking of
I wish i have an answer (but i don’t know)
Is this really love?
Is this really love?
Is this really love?
Suzy Lee / The White Stripes
Dans la série Annonces Classées : Cinéaste cherche titre.
Voici le synopsis : Adolescents écorchés par la vie, Nicolas et Sacha fuient en direction de Toronto. Entre ces adolescents à la dérive, révélés ici dans ce qu’ils ont de plus brut et de plus énigmatique, se tissent des liens troubles et fragiles qui les mèneront au bout de ce qui leur reste de passion désespérée.
Laissez vos suggestions ici même… ou par courriel. Merci…
TH² is SCREAMING : AURORE JE T’aIME !! (et c’est beau).

Ce soir j’ai causé longuement avec mon ange gardien.
Nous avons évoqué son désengagement, son manque de motivation ces temps-ci.
Je pense qu’il traverse une mauvaise passe, il semble au bord de la dépression…
toute le journée sur la route,
j’aperçois ma petite colline
et ma petite maison blanche,
mon coeur chante le bonheur de revoir la mer
et de te serrer dans mes bras,
peut etre.
– Qui êtes vous ?
– Je suis ambitieux, autonome, antipathique, autoritaire, directif, doué, égocentrique, égoiste, fier, génial, hautain, indépendant, indifférent, insensible, intelligent, intolérant, libre, méprisant, orgueilleux, prétentieux, sectaire, seul, sévère, snob, torturé, tyrannique, vaniteux et violent. Et je m’aime bien.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Dieu.
Doux, exigeant, impliqué, simple et un peu barré
Je l’imagine, forcément je le sublime
A ma façon nous sommes intimes
Je ne l’ai jamais vu même si je l’ai plus ou moins rencontré
Je peux, sans rien sacrifier de ma vie ni de ma lucidité, décider de ne pas voir le réel
[dont je reconnais par ailleurs l’existence].
Aveuglement volontaire
[comme Oedipe je me crève les yeux]
qui trouve des applications plus ordinaires dans l’usage immodéré de l’alcool et de la drogue.
helene par MSN : ça serait drole des films pornos clamant « les chattes les plus profondes d’europe »
ici pas de canal,
par contre je peux me tromper
mais cette jolie rousse doit aimer
les filles plus que les garçons
vu sa façon de matter
mon cul (du poulet)
et mes seins (aériens).
nb : en angleterre cabal
c’est nightbreed.

votre commande est déjà cours et votre compte débité monsieur, désolé
mais ce contrat ne peut être rompu unilatéralement…
First shots
| REPORTAGE A 105 CM |
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il fait soleil mais le fond de l’air est froid, et la vulve voix de kim gordon est molle et juteuse comme de la gomme balloune.
J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche
la naissance de la voix qui m’est chère ?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser
sur ma poitrine ne se plierais pas au contour de ton corps, peut être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis
des jours et des années je deviendrais une ombre sans doute.
Ô balances sentimentales.
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors
debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi,
la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front
et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu’il ne me
reste plus peut-être, et pourtant, qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus
ombre cent fois que l’ombre qui se promène et se promènera allègrement
sur le cadran solaire de ta vie.
R.D.
Elle
Pas un jour où il ne pensait pas à elle.
Elle se laissait parfois saisir, puis lui faisait volte-face.
Il la coursait, sans qu’elle fût devenue une ennemie.
Il savait bien qu’un tel jugement sur elle l’aurait rendue à
tout jamais hors d’atteinte. Depuis qu’il la convoitait, il avait fallu ruser :
elle pouvait à tout moment l’intimider au point de le laisser choir.
Pas question de créer un conflit, à coup sur il le perdrait.
Elle s’offrirait à lui uniquement s’il était clair avec lui-même.
Pourquoi une telle détermination à désirer posséder
quelque chose qui n’a pas encore de visage?
Il persévérait en dépit de son inconsistance,
et des railleries de son entourage.
Il avait une foi superbe et c’est pourquoi rien de l’arrêterait.
















































