zobbi / ma compagne ne pose pas en N&B je ne la possède pas en pellicule d’ailleurs elle est toujours en couleurs elle n’est ni de jeunesse ni de campagne… d’ailleurs moi non plus d’ailleurs je ne sais même pas comment on fait pour poster autre chose que des textes sur CE HEROS, alors…

Old par felix le 02 Déc 2003

Minuit pile

Old par igor le 04 Nov 2003

Cette loi de l’alternance est aussi un motif, ou plutôt une épreuve
qu’il faut accepter, sans ressentiment ; lorsqu’une phase d’abattement
rend le travail impossible, espérer pouvoir à nouveau retrouver
ce pouvoir de dire, d’exister en somme puisqu’on a pu enfin accepter le péril,
car cette loi est bien entendu une machine infernale !

Gras.

Old par Rodia le 12 Avr 2003

A paraître…
De l’utilité sociale des extra-terrestres

Old par Gu. le 18 Mar 2003

Old par igor le 20 Juil 2003


Lol, frappée d’immobilité, avait regardé

s’avancer, comme lui, cette grâce abandonné,

ployante, d’oiseau mort… Qui était-elle ?

On le sut plus tard : Anne-Marie Stretter.

Etait-elle belle ?… Par quelle voie mystérieuse

était-elle parvenue à ce qui se présentait

comme un pessimisme gai, éclatant, une

souriante indolence de la légèreté d’une

nuance, d’une cendre ?

Old par -- Zan le 30 Jan 2003

Où cela avait-il commencé ? Que pouvais-je envisager ?
Revenir ? Chercher les causes premières ? Oublier ? Me briser le cou ?
Une peuplade d’images, faussées par les medias, les contes et les livres,
m’insupportaient, et contre le récit que je pouvais faire de mon enfance,
je préférais encore mettre à jour une nouvelle porte,
définitivement close, oubliée.

La magicienne s’estimait trahie

et depuis de longues années

son esprit était plein de lourds sentiments

regret, colère, haine, amour

tout s’emmelait à force d’y penser

l’amitié

comme la mer

s’en est allée

Old par M. Fox le 12 Mar 2003

L’odeur du café de la gare

Des milliers de voitures engloutissent mes poumons

Le chat fait des ronds dans l’eau…

Old par Rodia le 14 Oct 2003

le récitant : hahahehehohohehehehohohe he he hohoho hihihiiiii hehehe hehe hoho ho haha haha haha !
la femme que j’aime : je suis contente d’attendre la pluie avec toi.
le récitant : hahahehehohohe hoho ho haha haha hahi !

Old par igor le 15 Juil 2003

Communication breakdown
Communication breakdown, it’s always the same …

No more heroes any more

(&MORE)

hier… la Saint Igor.

Old par igor le 06 Juin 2003

Ainsi parlait Zarathoustra ?

Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse.

ou

Il faut porter un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse.

ou

Il faut encore avoir quelques chaos en nous pour accoucher d’une Etoile qui danse.

ou

Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.

ou

Il faut porter le chaos en soi pour accoucher d’une étoile filante.

ou

Il faut avoir un chaos en soi pour donner naissance à une étoile qui danse.

ou

Il faut qu’il y ait encore du chaos en soi pour donner naissance à une étoile qui danse.

ou

Il faut beaucoup de chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse.

Old par igor le 26 Nov 2003

Je maintiens Toccata que le Mordicus en ré mineur servait
de générique à une émission de notre enfance. De la mienne,
en tous les cas.

Old par DrT le 25 Mar 2003

Avec l’aimable participation de…

autour-de-moi-des-amies-merci-à-vous
Pix by Parissi.com
(des amis aussi)

Old par igor le 02 Jan 2003

Aujourd’hui, j’ai fouillé mes petites affaires

J’ai vu que tu m’avais laissé ça

Comment sais-tu que j’adore les sucettes au cola ?

Old par D.b le 18 Juin 2003

foutu
pour foutu
autant
se défoncer
la gueule
en attendant
son heure
même si
ça la fait
arriver
plus vite

Old par igor le 09 Déc 2003



Bad Girls

Smoke Merit

Old par Gu. le 21 Mai 2003

NOURRIR LES ANES #4

La deuxième consigne, c’est de leur donner de l’eau.

Quand j’ai écouté l’explication, tout allait bien, mais une fois sur place, quelque chose m’a échappé.

Il s’agissait en fait d’emporter deux seaux d’eau pour remplir le bac dans lequel les ânes doivent boire.



Seulement une fois arrivé dans le champ…



Consciencieusement, j’ai déversé les deux seaux dans le seau en fer.

Evidement, ça a débordé, mais j’ai fait ce qu’on m’a dit de faire…

je suis une bande de copines célibataires…

…trop tard…


Old par -- Zan le 08 Avr 2003

petit mémo : passage à l’adsl ce soir

Old par igor le 26 Fév 2003

Old par Gu. le 01 Juil 2003

Marre des faibles d’esprit.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

respire

et si finalement tout ça ne se résumait qu’à une page de pub qui n’en finirait jamais ?

Aux tourguenistes, curieux,
sympathisants et autres crevards
afin de fêter le non-anniversaire
de « Tourgueniev ce héros »

———————————————
Une réunion permanente aura lieu au café chéri(e)
44 Boulevard de la Villette
métro : belleville – Paris
du 3 mars au 5 mars
vers 19h30.
———————————————

———————————————
l’open-bar sera bien sûr payant
et la musique à volonté.
la direction se réserve
le droit de nous foutre dehors.
les pass VIPIPI-Room
sont à demander à Igor.
Si on veut on peut
imprimer le flyer double-face
ci dessus en 2000 exemplaires
et les donner
à tout le monde
dans le bar.

Old par igor le 03 Mar 2003

Je crois bien que c’est Sartre qui signait « Lui »…
Je ne suis pas Simone de Beauvoir, seulement Gu.

Old par Gu. le 24 Avr 2003

Contradiction que vous direz à moi: voici les gens dont l’ardeur si le ravir je le coeur. Voici les gens qui ont donné la femme, de corruption, dans son bon endroit la seconde. Voici les gens qui n’ont pas transformé à eux le planête en terre affligée, inhabitables. Voici les personnes sauvées par l’argent, la capacité, dépravation, par tous ces défauts qui nous ont métamorphosés dans les lubriques et les démons criminels. Voici les gens qui pourraient symboliser notre idéal comme décrit dans le livre des vertus et des révélations. Cependant, je suis apporté les croiser tous.les.jours dans un espace confiné, et il s’avère pour à moi que plus je les sers et moins je les souffre.

Old par M. Fox le 12 Mar 2003

 » Sur l’avenir tout le monde se trompe. L’homme ne peut-être sûr que du moment présent. Mais est-ce bien vrai? Peut-il vraiment le connaître, le présent? Est-il capable de le juger? Bien sûr que non. Car comment celui qui ne connait pas l’avenir pourrait-il comprendre le sens du présent? »
L’ignorance, Kundera

Boom Badaboom










envie de …


Old par -- Zan le 12 Juin 2003

Solstice d’un jour
Passer de l’autre côté
Embrasser la lune
Et tous les astres jalousent
Une once de poussière d’étoile
Prose du zodiaque
Désir andro-solaire
Sexualité constellaire
Comète tourgueniste…

Planète Vénus Direct « PVD »

Old par Gu. le 15 Jan 2003

Je n’aime pas l’esthétisme.

Old par Rodia le 24 Mar 2003

toute faim a une chose

Obsessionnel.

Old par Rodia le 03 Mar 2003

éGü.-triP (…)

Old par Gu. le 12 Juin 2003

comme dans un jeu électronique

mais le méchant est un être humain :

l’autre joueur

Old par M. Fox le 04 Mar 2003

Peinture acrobatique

Old par Rodia le 15 Avr 2003

Doux, exigeant, impliqué, simple et un peu barré
Je l’imagine, forcément je le sublime
A ma façon nous sommes intimes
Je ne l’ai jamais vu même si je l’ai plus ou moins rencontré

Old par Gu. le 02 Mai 2003

Où est la vie ?

J’avais demandé à mes étudiants en

photographie d’enregistrer les petits événements,

dans une ville. Les mains ! Amoureux, travailleurs saisis dans

la simplicité d’une action dont le sort du monde

ne dépend pas ! Alors la vie toute entière

fut dans la main d’une jeune femme qui s’agrippe à celle

de son ami ! Photographiez le chaînon, le lien ! Et la vie

ne sera qu’une tendresse et rien d’autre (amoureux sur les bancs publics

pourquoi pas !).Quand un beau geste fait oublier les restes, la vie s’affirme

dans une mécanique factuelle, simple. Un gosse qui ramasse un

caillou, et bien je suis heureux de le voir ! Une femme qui court

sans être poursuivie dans un boulevard en contre-jour, c’est ça !

Commencement de la fiction ! La vie est dans cette minceur,

ouverte aux histoires. L’homme se lève de son banc, jette le

journal dans la poubelle, il fait bien, et il continue sa route. J’ai

vu à travers ce geste la nécessité de se

retrouver et de lâcher le poids du monde. Marche vieillard !

Je souffre
Des réactions chimiques
Je souffre
Tout le monde s’en fout

l’ame,

c’est ce pays éthéré qu’on a tous à l’interieur de nous
lorsqu’on ferme les yeux,

c’est ces lumières et ces couleurs qui jaillissent
lorsqu’on regarde son coeur

c’est cette musique et ces chants
qui emplissent les solitudes intèrieures

bruits bleus et chants carrés,
mer vibrante et amoureuse
tempete de lumière
sur les phares du hasard

je ris
et j’imagine demain

tendrement.

Old par M. Fox le 11 Jan 2003

CINDY DON’T READ THOSE BOOKS !

J-4

ici pas de canal,

par contre je peux me tromper

mais cette jolie rousse doit aimer

les filles plus que les garçons

vu sa façon de matter

mon cul (du poulet)

et mes seins (aériens).

nb : en angleterre cabal

c’est nightbreed.

Old par igor le 08 Juin 2003

Les éléphants passaient dans les phalanges comme des sangliers dans des touffes d’herbes; ils arrachèrent les pieux du camp avec leurs trompes, le traversèrent d’un bout à l’autre en retournant les tentes sous leurs poitrails; tous les Barbares avaient fui. Ils se cachaient dans les collines qui bordent la vallée par où les Carthaginois étaient venus.

Old par M. Fox le 21 Avr 2003

\c/to\i/ch\éri/?

Récupérer ma raskolmobile… vite.

Old par Rodia le 17 Avr 2003

Il n’y a rien à voir, il n’y a rien à pleurer.
Tu es allongée, je suis allongé, tu es délogée, je suis déplacé,
tu es accroupie, je me lève du lit.

Regarde.

Il n’y a rien à voir, il n’y à rien à dire non plus.

Toutes ces images, s’en éloigner, elles ne portent pas notre nom elles s’effacent devant nous
comme nous nous effaçons pour les siècles des siècles
remplacées par les images suivantes.
Il y a toujours une suite d’image, il y a toujours un texte seul.
Machine, tu m’as dit.

Regarde, ferme les yeux écoute. (Dis moi ensuite pour les S.)

Regarde et mangeons en tous. Ceci est mon image,
prends je te la donne. Détruis là et avale les restes.

Détruis moi et crache dans la bouche du grand autre ouverte.
Regarde.

Détruis.
Détruis.
Détruis.

Un peu plus de n’importe quoi

Old par M. Fox le 05 Juin 2003

"Ce serait tellement beau; Dans un monde nouveau; Sans ces barrières qui nous freinent; Sans retenue et sans haine; On serait tous unis; Tous ensemble pour la vie; On serait plus fort demain; Si on pouvait se donner

la main"





Old par Gu. le 18 Juin 2003

Elle voulai l’inviter :
Pour une polenta sauce tomate avec en dessert la voie lactée
avant ils auraient fait
un tour sur la promenade plantée
et du patin d’été le nez au vent par les remblais protégés.
La nuit est arrivée
elle n’a pas osé
c’est raté…

dommage.

(c’est un poême-dommage)

Avertissement

Le désir d’écriture est plus fort que celui d’être lu.

Old par -- Zan le 21 Jan 2003

On est à six que je mens que je dis on on on onh Aix fonctionne seront on ne on compte que vous ont auront un bon nombre de bons ont de bon on est on est à l’art demande de Boulogne le grand rang mon grand même en que nous grands mouvement en goût en août vous baie en bout goût de bout ont même d’une bout en mouvement en ont 2 2 me vous m’en mouvement rend quand on mit le mis en mines ont d’une bout de membres irons ou de qui ont roues ont auront ans auront ans ou de bons ont devront de même de bons ont auront mon même mime le deuxième mime long ou de bons ont auront on on rend bran rend ronron devront ont rend auront on prend en Nîmes de ces mines dans elles ronron bons ont une auront on rend l’aile de monde on on on.

Note pour plus tard : Ne jamais laisser le logiciel de dictée vocale allumé quand je donne un biberon.

Old par DrT le 17 Mar 2003

Eau minérale Déviant

Source de Jeunesse de votre corps

Old par M. Fox le 24 Mai 2003

La vie recèle pleins de miracles, mais certains jours,

l’avez-vous remarqué, les citrouilles restent des citrouilles

Jacques Salomé

in Je croyais qu’il suffisait de t’aimer

Old par Gu. le 19 Août 2003

La Sauterelle Pèse Lourd

— Je vais t’expliquer, dit-il. Tout cette histoire d’authenticité ne veut rien dire. Ces Japonais sont des cloches. Je le prouverai.
Il se leva, se précipita dans son bureau et revint avec deux briquets qu’il posa sur la table.
— Regarde ça. Ils ont l’air identiques, n’est-ce pas ? Eh bien écoute ! Il y en a un qui a de l’historicité en lui. (Il lui fit une grimace.) Prends-les en main. Vas-y. L’un des deux vaut peut-être quarante mille ou cinquante mille dollars sur le marché des collectionneurs.
La fille prit les deux briquets avec précaution et se mit à les examiner.
— Tu ne sens donc pas ? dit-il sur le ton de la plaisanterie. L’historicité ?
— Qu’est-ce que c’est que ça, l’historicité ?
— On dit cela d’une chose qui contient quelque chose appartenant à l’Histoire. Ecoute. L’un de ces briquets Zippo se trouvait dans la poche de Franklin D. Roosevelt quand il a été assassiné. Et l’autre n’y était pas. L’un a de l’historicité à un point terrible ! Autant qu’un objet a pu jamais en contenir. Et l’autre n’a rien. Tu le sens ? (Il lui donna un coup de coude.) Non ? Tu ne vois aucune différence. Il n’y a pas de « présence plasmique mystique » ni d’« aura » autour de cet objet ?
— Mon Dieu ! dit la fille avec un respect mêlé de crainte. C’est bien vrai ? Il avait l’un de ces briquets sur lui ce jour-là ?
— Sûrement. Et je sais lequel. Tu vois où je veux en venir ? Tout cela, c’est une vaste escroquerie ; ils se jouent la comédie à eux-mêmes. Je veux dire par là, un revolver s’est trouvé dans une bataille célèbre, l’Argonne par exemple, et il est le même que s’il ne s’y était pas trouvé, à moins que tu ne le saches. Ca se passe là, dit-il en se touchant le front. Dans l’esprit, pas dans le revolver.J’ai été collectionneur autrefois. C’est comme ça d’ailleurs que je suis entré dans ce genre d’affaires. Je collectionnais les timbres. Les colonies britanniques de l’époque la plus ancienne.
La fille était à la fenêtre, les bras croisés ; elle regardait les lumières du centre de San-Francisco.
— Papa et maman disaient toujours qu’on n’aurait pas perdu la guerre s’il avait vécu, dit-elle.
— D’accord. (Mais Wyndam-Matron suivait son idée :) Suppose maintenant que l’an dernier le gouvernement du Canada où n’importe qui ait retrouvé les planches ayant servi à l’impression d’un vieux timbre. Et l’encre. Et un approvisionnement de …
— Je ne crois pas que ni l’un ni l’autre de ces deux briquets ait appartenu à Franklin Roosevelt, dit la fille.
— C’est là le point ! dit Wyndam-Matson avec un petit rire. Il faut que je te le prouve au moyen d’un document quelconque. Un papier établissant son authenticité. Et ainsi, tout est faux, une tromperie collective. Le papier prouve la valeur de l’objet, et non pas l’objet lui-même !

Old par igor le 11 Nov 2003

[…] Juliette et moi venions de fêter le premier anniversaire de notre relation ; autant dire que nous nous connaissions relativement bien. Certes, nous avions encore sans doute quelques secrets l’un pour l’autre – ces plis d’intimité que chacun préserve comme des sanctuaires inviolables, de longues années durant, parfois même jusqu’à la fin de ses jours. Mais fondamentalement nous nous connaissions, il n’y a aucun doute là-dessus, c’est le genre de truc que l’on sait. Une sereine certitude, d’autant plus évidente qu’elle est parfaitement empirique. Alors, comment vous expliquer la suite ? Je ne vous cache pas mon embarras. Bien que mes souvenirs soient effroyablement précis, j’ai toujours beaucoup de mal à expliquer comment tout cela a commencé. Après tout je ne suis pas écrivain. […]

quelques morceaux de toi, je les mange au fur et à mesure,
à ce train là
je t’aurais fini au début du mois de juin
tu me manqueras

Old par M. Fox le 17 Avr 2003


Old par Gu. le 15 Nov 2003

Old par igor le 16 Jan 2003

Shioran: bon allez, je retourne à mon ménage
Shioran: je sèche le boulot pour laver chez moi
Igor: bon ménage
Igor: pas malin ça
Igor: mais utile
Shioran: ya mon proprio qui fait une visite surprise demain, j’ai pas le choix
Igor: range les bouteilles de whisky
Shioran: pté, t’imagines meme pas
Igor: surprise demain
Igor: sacrée surprise
Igor: fait une photo
Shioran: quelle merde…. je suis vert
Igor: avant après
Shioran: j’ai les mains martysrisés par le travail manuel
Shioran: et rongées par l’eau de javel
Igor: ça fait du bien
Igor: tu deviens technicien
Igor: de surface
Shioran: c’est l’horreur
Shioran: dans mes chiottes ya des plaques de calcaire épaisses de 1 cm au moins
Shioran: dans mon nouvel appart, j’embauche une femme de ménage, c’est décidé
Shioran: rien à foutre si j’ai pas les moyens
Shioran: je veux bien bouffer des patates et pas faire le ménage
Igor: héhé
Igor: moi mon chat perd tellement ses poils
Igor: que j’ai toujours l’impression
Shioran: (c’est le printemps, c’est normal)
Igor: qu’ils sont plusieurs
Igor: (il parait)
Shioran: vivi
Shioran: le mien reprend sa toison estivale aussi
Shioran: et elle ressort ses bikini
Igor: faudrait que j’opère le mien mais j’ai pas une tune
Igor: et je souffre du syndrome
Shioran: ah oué, c’est cher
Igor: si je coupe mon chat
Igor: j’me la coupe à moi surment
Shioran: c’est un mâle ?
Igor: oué
Igor: white trash
Shioran: ah oué, moi j’ai pas eu ce probleme là , vu qu’aux dernières nouvelles, j’ai pas d’ovaires.

zen player zen

Old par igor le 03 Jan 2003

Le soleil transperce la maison vide
de ses poignards jaunes

sans rien rencontrer
que des poussières qui dansent


Old par -- Zan le 23 Fév 2003

En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?

Le boulanger !

Old par Rodia le 24 Juin 2003

qu’il est bon de passer ces quelques instants dans tes bras,

tes yeux bleus sont si purs,

j’aime tes instants sauvages
et tes colères irraisonnées
mais je ne peux te mentir plus longtemps,

cette petite maison derrière la colline
que je t’ai montrée

je n’y vis pas seul

et quelqu’un de cher à mon coeur
contemple la mer avec moi.

Old par M. Fox le 06 Jan 2003

Igor Tourgueniev, futur Bouddha ?

Old par igor le 03 Juil 2003

« quel dommage cette faute de gout sur la fin

alors que ça aurait pu faire un beau film de despleschin. »

Le tissu avait désormais la texture familière des matins gris-bleus,
poisseux, humide et tiède

l’odeur qui s’en dégageait était absolument irrésistible
et attendri; je me peletonnais alors contre toi,
malgré tes protestations ensommeillées,

tu ne tarderais pas à t’endormir

et moi à m’en aller

Old par M. Fox le 17 Mai 2003

Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon…

Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Plaisir…

Old par Gu. le 15 Mai 2003

« Je vous ai vu vous prosterner aux portes de la ville et dans vos foyers pour adorer votre propre liberté,
Comme des esclaves qui s’humilient devant un tyran et qu’ils le louent alors qu’il les anéantit.
Oui, dans le verger du temple et à l’ombre de la citadelle, j’ai vu les plus libres d’entre vous porter leur indépendance comme un joug et une paire de menottes. »

1 par jour pendant 3 semaines.

Old par Rodia le 01 Mar 2003

I’m a little shy. So she gives me a smile …

« Nous avons accueilli le 21ème siècle avec un peu de déception car nous nous attendions à ce que ce basculement de siècle nous emmène directement dans nos romans de science-fiction, sans nous rendre compte que nous sommes passés en à peine dix ans à travers le miroir pour entrer directement dans le cauchemar cyberpunk. Personnellement, là où je reste un peu déçu, c’est qu’à la place de guerriers révolutionnaires utilisant les nouvelles technologies afin de bouleverser le monde, je ne vois que des gens perdus cherchant par ce moyen à atteindre leur quart d’heure de gloire. Le réseau est, comme tous les instruments de notre « évolution », devenu ni plus ni moins qu’une extension de notre pénis avec orgasme garanti sur présentation d’une Visa ou d’une Master Card. Notre monde reste à son niveau le plus pathétique. Car ce qui permet réellement de faire évoluer le monde, ce ne sont décidément pas les outils mais ceux qui s’en servent… et de ce côté là rien n’a encore changé. »

la signification le sens la réalité de ce truc là est si pénible parfois à appréhender que l’on se demande si l’on doit ou même si l’on peut se permettre de continuer sans être de vils profiteurs ou si même il est possible de ne pas devenir un jour l’image elle-même plutôt que la réflexion maline et dénonciatrice de cette image en question en clair se retrouver sur la cible et recevoir les couteaux et quitter le rôle du beau ernesto zappa le lanceur fou pour se retrouver dans la peau de la douce mais impudique zoé gravillon qui a tant à dissimuler aux yeux du monde comme par exemple ses compromission avec jonas janus le directeur du cirque nain qu’elle voit en secret afin de lui soutirer de l’argent et des caresses buccales.
Old par igor le 14 Avr 2003

Je n’ai jamais aussi bien saisi le sens du mot Litost qu’à ce moment-là…

Alice prétend que je suis son lapin blanc, que je prends des airs affolés pour me donner du style et qu’elle n’en peut plus de ce cinéma.

Old par M. Fox le 05 Jan 2003

je peux vous dire que je me retrouve un peu retourné en écoutant Amélie Poulain. Tout les gens dorment. Moi je fais du Ternet.

Et je me dis : Houla !

Et je me dis : Pierre Bourdieu.

Et je me dis : il fait chaud. Bougre !

Et je me dis : va dormir.

je peux vous dire que je me retrouve un peu détourné en écoutant le vent dans mes cheveux (fiction).

Old par igor le 06 Juin 2003

chaque jour, chaque nuit, shake your body…

Au « Tchat Lab », nous étions une trentaine environ, et seulement quelques uns d’entre nous étaient chercheurs à plein temps et demi. La plupart des ouvriers étaient en CDD, CDI trois quart temps ou « éphémère autoreverse », mais nous parvenions à nous compléter ainsi puissament dans la douce torpeur du ventre de la baleine.

Meeting Wiz Dantex - pix by ozerpléyer

Old par igor le 22 Mar 2003

Gong

Old par Rodia le 10 Nov 2003

On s’est aimé

Sous le couvert des fleurs

Les oiseaux, complices

Chantaient pour étouffer nos cris et nos rires

Le soleil jouait sur ta peau

Tu étais si beau

De ces journées magiques

Je n’ai gardé que des souvenirs

Et quelques regrets

Souviens-toi toujours de ces moments-là

De nos oeillades et de nos baisers exquis,

De nos égarements divins,

De notre union parfaite,

De notre deux rendu un

Pour toujours se trouvent en moi

Ton gout, ton odeur,

La caresse de tes doigts fins,

Tes demi-sourires lorsque vient le plaisir

Ta façon de gémir,

Je me souviens de tout

Et lorsqu’un visage

Ou un éclat de rire

Ravive ces souvenirs,

C’est du feu qui envahit mon ame,

Une éruption de toi,

Une explosion de nous

Dont les cendres embrasent l’espace tout entier

Je t’ai aimé,

Ne m’oublie jamais,

Garde de nous ces quelques moments parfaits

Oublie les disputes

La jalousie

La haine lorsque j’étais bourré

Ces coups,

Je t’aime, Je t’aime

Pour toujours je chéris ton nom

Et ton ame si belle, mon ange

J’en garde pour toujours un petit bout en moi

Tu ne m’as pas vraiment quitté

Et peut etre qu’un jour

Tu reviendras des étoiles

Ou peut etre que tu m’attendras

Lorsque j’irai moi aussi

Je t’aime tellement

Pense à la joie de se retrouver

Ensemble, l’un contre l’autre,

Toi l’ange, moi le poète, notre chant sera si beau

Je pleure souvent en guettant ce moment,

Nos retrouvailles

Je pleure tellement

Chaque porte qui s’ouvre est ma torture

Derrière chaque fenètre je t’imagine,

Si fier, caché, me punissant de ma dernière colère

Oh, Pardonne-moi

Je t’aime tellement

Pardonne-moi

Old par M. Fox le 09 Sep 2003

Mec, t’es un jeune dur, un fier

Tu hurles dans la rue qu’le monde est à toi

T’as du sang sur la face

La honte sur toi

T’agites ta bannière comme un fou

En chantant…

Old par M. Fox le 24 Mai 2003

Page improbable du journal du héros
(Hiver 2003)
Ce soir, désir de retrouver les points sensibles
d’une journée réussie .
Matinée triste, j’écris à J.P.R. lui fait part de mon ambition
d’enseignant en art, structure plus solide que celle ou j’officie maintenant.
J’évoque aussi l’écriture, prise entre « acte et reverie. »
(Il me semble qu’elle conservera toujours cette double instance.) Déjeuner.
Rendez-vous avec M. qui souhaite me montrer son travail photographique.
En avance de deux heures, j’en profite, pour la troisième fois, pour aller
à l’exposition Roland Barthes, à Beaubourg.
Trop de fétiches, de jolis bibelots.
A une table d’écoute, des textes favoris du critique sont audibles
via un casque, autour de cette table ronde, où en face, une jeune
femme se plaint et trouve que la voix du lecteur qui lit un passage
du Temps Perdu est affreuse. Je la trouve — elle — adorable.
Conversations autour des images de M. Images trop factuelles,
factices à mon gout. Je l’encourage cependant.
Deux heures de paroles, et de corps séparés.
M. avoue sa crainte de la normalité.
Je ne l’aime pas, elle ne m’invite pas à la désirer, je suis à l’aise.
Fatigues, interruption, entre « acte et reverie. »
Lectures : livre 5 des confessions, ainsi que les affinités électives.
Je suis à l’aise.

Nota Bene

Les affaires de l’âme ne nous concernent pas ;

Le compte-rendu de votre intimité, non plus.

La fiction nous fatigue.

« (…)J’attrappe ta sale petite gueule de tétard albinos et je la fracasse d’une pitchenette de cyclope sur le rebord de la baignoire en or massif. Tu suffoques, tu n’as plus assez d’air dans les poumons pour râler à l’aide, tu voudrais bien que ça s’arrête d’un coup, mais… Je te prend la tête à deux mains, comme m’approchant pour te donner un baiser d’une tendresse infinie, et je t’arrache le nez d’un coup de dents sec, vif, et recrache la bidoche pitoyable sur la faïence noire et luisante de l’evier… alors tu te réveilles.(…) »

« là ici »