Old par igor le 05 Août 2003

Old par Gu. le 05 Août 2003


La sueur coule

de ton oreille à ton cou.

Je l’attrape du bout de l’index

et l’achemine plus avant.

la coiffure, c’est la dernière trace de notre civilité

quand tout le reste a été emporté par

la bestialité

play-list

Audio : tout un tas de choses inavouables.
Vidéo : un gros morceau de Kurosawa, Va Savoir, Pierrot le Fou, le Prisonnier,
Total Western, les Griffes de la Nuit, Le Septième Sceau, Le Roi Singe, Noir, Read Or Die.
Lecture : Korine, Moorcock, Sotos, McCullers, Vonnegut Jr, Murakami (Ryû et Haruki),
Delaume, Dantex, Ellroy.

ce genre de post n’a aucun sens et ne sert à rien
sauf à influencer par l’hypnose vos goûts d’été.

Old par igor le 07 Août 2003

!te = %al_m_udp_te-nh_ge-z stb(sg) || où étais-je lorsque notre civilisation a disparu ?

Ornithorynque, noble amphibien

Je ne supporte plus les moqueries à ton sujet.

Tout ça parce que tu es ovipare et mammifère quand même.

Tout ça parce que tu as un bec de canard et des dents quand même.

Tout ça parce que tu as un corps de loutre et une queue de castor quand même.

Tout ça parce que tu as des pattes palmées et des éperons venimeux au bout quand même.

Impossible de te coller une étiquette.

Tu es libre et subversif.

C’est pour ça qu’on se moque de toi, tu comprends ?

Et bien tout ça, ça ne m’empêche pas de t’aimer quand même.

Tout ça parce que, dans le fond, tu es un peu comme moi,

Tu ressembles à tout et à rien quand même.

in Liberation : 6 août 1873. A Flaubert qui lui adresse force compliments d’Eaux printanières (en un mot, il trouve le récit « charmant« ), Ivan Tourgueniev ravi répond que, venant de lui, cela fait vraiment plaisir, « les vieux latin avaient raison, quand ils parlaient de laudari a laudato viro ». A part ça, à Bougival (seine-et-Oise), « il fait une chaleur abominable – et, malgré les volets fermés, je suis à peu près ruisselant« .

in Immature : je dois être stupide (malré ma maitrise de philo), parce que je ne comprends pas l’intérêt de ce blog que tout le monde semble admirer : www.tourgueniev.com

Old par igor le 08 Août 2003

mes vacances en france

Cet air qui m’obsède jour et nuit

Cet air n`est pas né d`aujourd`hui

Il vient d`aussi loin que je viens

Traîné par cent mille musiciens

Un jour cet air me rendra folle

Cent fois j`ai voulu dire pourquoi

Mais il m’a coupé la parole

Il parle toujours avant moi

Et sa voix couvre ma voix

Padam…padam…padam…

Il arrive en courant derrière moi

Padam…padam…padam…

Il me fait le coup du souviens-toi

Padam…padam…padam…

C`est un air qui me montre du doigt

Et je traîne après moi comme une drôle d’erreur

Cet air qui sait tout par coeur

Il dit: « Rappelle-toi tes amours

Rappelle-toi puisque c`est ton tour

y’a pas de raison pour que tu ne pleures pas

Avec tes souvenirs sur les bras… »

Et moi je revois ceux qui restent

Mes vingt ans font battre tambour

Je vois s’entrebattre des gestes

Toute la comédie des amours

Sur un air qui va toujours

Padam…padam…padam…

Des « je t’aime » de quatorze-juillet

Padam…padam…padam…

Des « toujours » qu’on achète au rabais

Padam…padam…padam…

Des « veux-tu » en voilà par paquets

Et tout ça pour tomber juste au coin d’la rue

Sur l’air qui m`a reconnue



Ecoutez le chahut qu`il me fait



Comme si tout mon passé défilait



Faut garder du chagrin pour après

J`en ai tout un solfège sur cet air qui bat…

Qui bat comme un coeur de bois…

H.CONTET

Old par Gu. le 16 Août 2003

Genocide muet

Liberia – Etats Unis

Quelques étoiles de moins et tant d’indifférence.

un tourgueniste : quand même quand on avait la gauche, il faisait pas si chaud…

Old par igor le 12 Août 2003

le récitant : prendre un bain de pied et explorer son troisième niveau.

Old par igor le 04 Août 2003

ça tire sur mes cicatristes quand je te revois,

arretons, tu veux bien ?

Travailler pour oublier sa condition

Travailler pour oublier sa condition

Travailler pour oublier sa condition

Travailler pour oublier sa condition

Travailler pour oublier sa condition


mais non.

Old par igor le 21 Août 2003

Old par igor le 09 Août 2003

igOr here

is

IgOr

tOurgueniev

autOmne

2001

(…)
Old par Gu. le 22 Août 2003

Le Simorgh s’installe dans son lit de myrrhe et d’encens, lance son cri avant de prendre feu, pour renaître de ses cendres. Partout les oiseaux dans La Maison et d’étranges masques qui me fixent et semblent rire de la folie qui semble devenir mon lot quotidien. Les oiseaux entreprennent un voyage, forment étrange procession sous les pins, pour aller à la recherche du Simorgh, oiseau fabuleux qu’ils veulent prendre pour roi. Presque tous meurent en cours de route, seuls trente d’entre eux arrivent au bout. Lorsqu’ils se présentent devant le Simorgh, ils se voient en lui. Ils sont le Simorgh, et le Simorgh est trente oiseaux.

Old par igor le 10 Août 2003

Catch me if U want !

Old par Gu. le 05 Août 2003

une journée à la mer

à la mi-temps des retransmissions de matchs de foot, on nous donne une statistique, celle de la possession du ballon

je discutais tranquillement par messagerie instantanée et je me suis aperçu qu’on pouvait définir dans nos conversations quotidiennes les mêmes pourcentages

on parle de moi

on parle de toi

on ne parle finalement jamais de rien d’autre

et on possede le ballon

ou non

sans que cela n’influe en aucune manière sur le score final

aujourd’hui tu as des bonnes stats : 90% de possession du ballon

mais j’ai encore gagné

en football, on appelle ça un hold-up

PLUS DE SEXE !!

le récitant : aujourd’hui j’ai le même âge que toi.

Old par igor le 02 Août 2003

ce

sOir

Félix

est

rentré

avec

un

mamOulex

des

tableaux

et

des

marquise

(…)

Old par Gu. le 22 Août 2003

– Qu’avez vous fait ces 12 derniers mois ?

– Moi ? J’ai fait ça.

Mon beau prince

Qu’il vienne mon Prince charmant !

Qu’il vienne…

Que je lui pète la gueule pour m’avoir fait attendre aussi longtemps !

freshmaker

Vision d’Eternité ?

It was the blackest night

There was no moon in sight

You know the stars ain’t shinin’

’cause the sky’s too tight

I heard the scarey wind

I seen some ugly trees

There was a werewolf honkin’

’long the side of me

I’m mean ’n I’m bad, y’know I ain’t no sissy

Got a big-titty girly by the name of chrissy

Talkin’ about her ’n my bike ’n me…

’n this ride up the mountain of mystery, mystery

I noticed even the crickets

Was actin’ weird up here

And so I figured I might

Just drink a little beer

I said, « gimme summa that what yer suckin’ on… »

But there was no reply

’cause she was gone…

« where’s those titties that I like so well

’n my goddamn beer! »

Is what I started to yell, then I heard this noise

Like a crunchin’ twig, ’n up jumped the devil…he’s about this big…

He had a red suit on

An’ a widow’s peak

An’ then a pointed tail

’n like a sulphur reek

Yes, it was him awright

I sweared I knowed it was

He had some human flesh

Stuck underneath his claws

You know it looked to me

Like it was titty skin

I said, « you sonofabitch! »

’cause I was mad at him,

Well he just got out his floss

’n started cleanin’ his fang

So I shot him with my shooter

Said: bang bang bang

Then the sucker just laughed ’n said, « put it away…

You know, I ate her all up…now what you

Gonna say?  »

You ate my chrissy? « titties ’n all! »

Well, what about the beer then, boy? « were the cans

This tall?  »

Even her boots? « would I lie to you?  »

Shit, you musta been hungry! « yes, this is true. »

Well don’t they pay you good for the

Stuff that you do?

« well, you know, I can’t complain when the checks come through… »

Well I want my chrissy, ’n I want my beer

So you just barf it back up now, devil,

Do you hear?

« blow it out your ass, motorcycle man! I mean, I am the devil,

Do you understand? just what will you give me

For your

Titties and beer? I suppose you noticed this little

Contract here… » yer goddam right, you son-of-a-whore,

« don’t call me that »

That’s about the only reason

…gimme that paper…bet yer ass I’ll sign…

’cause I need a beer, ’n it’s titty-squeezin’ time

« man, you can’t fool me…you ain’t that bad…

I mean you shoulda seen some of the souls I had…

Why there was milhous nixon ’n agnew, too…

’n both of those suckers was worse ’n you… »

Well, let’s make a deal if you think that’s true

I mean, you’re the devil, so whatcha gonna do?

(improvised dialog)

« wait a minute…a tinge of doubt crosses my mind…when you say…

That you want to make a deal with me… »

« that’s very, very true

I’m only interested in two things

« yeah?  »

See if you can guess what they are »

« i would think…uh…let’s see, maybe stravinsky… »

« i’ll give you two clues. let go of your pickle »

« what?  »

« let go of your pickle! »

« i’m not holding my pickle »

« well, who’s holding your pickle then?  »

« i don’t know…she’s out in the audience…

Hey dale, would you like to come up here and hold

My pickle to satisfy this weird man out on the stage?  »

« i’m only interested in two things, and that’s

Titties and beer

You know what I mean?

« what?  »

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer

Titties and beer! »

Titties and beer! »

« i don’t know if you’re the right guy?  »

Titties and beer! »

Titties and beer! »

« no! don’t sign it! give me time to think…

I mean hold on a second boy, ’cause that’s magic ink! »

And then the devil let go of his pickle

And out come my girl, there was her titties

Flop-floppin’…all around the world

She said « i got me three beers and a fistful of downs

And I’m gonna get ripped, so fuck, you clowns! »

Then she gave us the finger, it was rigid and stiff

That’s when the devil, he farted

And she went right over the cliff!

The devil was mad, I took off to my pad

I swear I do declare, how did she get back there?

I swear I do declare, how did she get back there?

I swear I do declare, how did she get back there?

I swear I do declare, how did she get back there?

I swear I do declare, how did she get back there?

St Frank Zappa, 1977

Old par Rodia le 27 Août 2003

Et soudain, la tornade, les éléments se déchaînent contre La Maison. La tentation de tout laisser broyer dans l’orage est sans doute grande. La pluie, enfin…
Old par igor le 07 Août 2003

sur l’alpage abandonné …

pollution, moi je dis NON

Comment gesticuler

Avec sa carte bleue

Dans l’espa$$

VIP

Cheminement philosophique

Réflexion philosophique entendue

Nous passons notre vie à osciller entre des moments durant lesquels nous vivons intensément les choses et d’autres durant lesquels nous comprenons les choses.

Réflexion philosophique personnelle

Seul les souvenirs nous permettent à la fois de revivrent les choses et de les comprendre.

Application pratique personnelle

Voilà pourquoi je n’aime pas mes souvenirs.

Je comprends que j’étais heureux ; qu’à l’époque je vivais ce bonheur sans m’en rendre compte et que maintenant ce bonheur est révolu.


« Il fait trooop chaaaaud pour travailler »

« Avec un peu de fond de teint, je vous assure madame,

vous aurez l’air toute pimpante »

J’ai réussi à le localiser.

Mais maintenant que faire ?

Monter et sonner ?

Et puis que lui dire ?

Old par igor le 16 Août 2003

Il (mon meilleur ami) m’a dit : tu dois être un peu moins irascible : atrabilaire, batailleur, brutal, colère, coléreux, colérique, difficile, emporté, intraitable, irritable, ombrageux, orageux, pointilleux, prompt, rageur, soupe au lait, tempétueux, violent.
———————————
Sally, je t’aime : admirer, adorer, affectionner, apprécier, avoir à la bonne, avoir besoin de, avoir dans la peau, avoir du goût pour, avoir envie, avoir le béguin, avoir le coup de foudre, avoir un coup de coeur, brûler pour, chérir, demander, désirer, en pincer pour, estimer, être amateur, être amoureux, être attaché à, être coiffé de, être épris, être féru de, être fou de, être porté sur, faire cas, gober, goûter, idolâtrer, mordre, pincer, porter dans son coeur, préférer, prendre plaisir, raffoler, réclamer, roucouler, s’amouracher, s’attacher, s’embéguiner, s’embraser, s’émouvoir, s’enamourer, s’enflammer, s’enticher, s’éprendre, s’intéresser, se complaire, se passionner, se plaire, se toquer, tenir à, tomber amoureux, vénérer, vouloir.

Old par igor le 11 Août 2003

« le suicide n’est pas une solution acceptable pour le tourgueniste.

celui-ci ne trouvant en effet aucune raison valable de vivre,

pourquoi en aurait-il de mourir ? »

PLUS DE TEXTE !!

We rose up slowly

Roy Lichtenstein

Oil and magna on canvas

2 panels

173 x 234 cm

1964


Old par Gu. le 14 Août 2003

Amour, Dépakine et Magnésium...
Les images hallucinatoires se prolongent bien au-delà de mes espérances les plus folles. Mes dosages semblent propices aux plus étranges voyages et associations d’idées. Je hante les longs couloirs grisâtres de La Maison dans cet état de déficience presque rassurant.
Old par igor le 08 Août 2003

Enlève la Pau des saucisses !

Old par igor le 21 Août 2003

JUST A PERFECT DAY

Just a perfect day

drink Sangria in the park

And then later

when it gets dark, we go home

Just a perfect day

feed animals in the zoo

Then later

a movie, too, and then home

Oh, it’s such a perfect day

I’m glad I spend it with you

Oh, such a perfect day

You just keep me hanging on

You just keep me hanging on

Just a perfect day

problems all left alone

Weekenders on our own

it’s such fun

Just a perfect day

you made me forget myself

I thought I was

someone else, someone good

Oh, it’s such a perfect day

I’m glad I spent it with you

Oh, such a perfect day

You just keep me hanging on

You just keep me hanging on

You’re going to reap just what you sow

You’re going to reap just what you sow

You’re going to reap just what you sow

You’re going to reap just what you sow…

LOU REED, 1972

I wOuld like,

if I may,

tO take yOu,

On a perfect day

(…)

Old par Gu. le 19 Août 2003

In the first bar, things were stop-and-stare

but in this bar, things were laissez-faire

I was dancing in the lesbian bar, uh-oop ! Uh-oop !

si tu sais de quoi je parle

il faut que ça cesse.

mes ongles dans ton dos et nos conversations secrètes.

tes jupes retroussées et ton sourire mutin.

nos doigts qui se cherchent et se déchirent.

lundi, il ne restait plus qu’une dose

et je me suis mise à te hair, baby.

je suis ta pire ennemie et je suis à tes trousses.

Cendrillon et la signification m’échappent.

je suis à ton service. passe moi les Curly.

j’aime ce gout d’arachide sur ta queue.

Old par igor le 25 Août 2003

Santé – Sécurité

J’me suis fait retirer les yeux

J’veux pas me voir devenir vieux

J’me suis fait retirer les poumons

Je fumais plus de toutes façons

J’me suis fait retirer le sang

Toutes les saloperies qu’y a là-dedans

J’me suis fait retirer le sourire

A cause des autres que ça attire

Tiens j’me ferais bien retirer les autres

Tout c’qui fait mal ça vient des autres

J’me suis fait retirer les mains

Comme ça j’touche plus à mon destin

J’me suis fait retirer les crocs

J’mange tout mixé dilué dans l’eau

J’me suis fait retirer les pieds

Y’a tellement de risques d’être estropié

J’veux pas mourir

J’fais des efforts

J’veux pas mourir

J’suis déjà mort

J’me suis fait enlever le sexe

C’est pas propre et c’est trop complexe

J’me suis fait enlever le corps

J’peux pas mourir j’suis déjà mort

J’me suis fait retirer le courage

Le cœur l’envie l’espoir la rage

Ca sert à rien et c’est dangereux

C’est comme d’essayer d’être heureux

Essayer d’être heureux

J’vais me faire retirer le monde

Puisqu’y a partout la guerre qui gronde

J’vais me faire enlever le ciel

C’est bien trop grand j’ai même pas d’ailes

Y en a qui s’font rajouter des morceaux

Du gras de fesses des seins plus gros

Moi j’aurais tendance à me réduire

Ca c’est tendance ça c’est l’avenir

J’veux pas mourir

J’fais des efforts

J’veux pas mourir

J’suis déjà mort

C’est l’avenir

L’avenir J’peux plus mouir

J’suis déjà mort

Santé – Sécurité (Daran / Pécheur de pierres)

Cher ami,

j’ai le regret de vous annoncer que la coloration bleu baltique

de nos bains alanguis

n’est pas le résultat d’une sulfureuse humeur secrétée par ma peau

mais bien le fait

de mon savon aux étoiles de Prusse

bien à vous,

M. Fox

Le Fou prend la Tour en C4

Je dirais n’importe quoi pour placer mon roucoulement de pigeon dans un texte

Je vais prendre mon
mes et mon petit

et venir t’embrasser…

Old par D.b le 07 Août 2003

« Lorsque Ivan Tourgueniev publie Pères et fils en 1862, il campe un homme révolté d’un type nouveau en qui la force de l’illusion le dispute à la nonchalence et à la morgue. Il est aussi, dans cette vieille Russie provinciale, un étranger, un homme de trop qui côtoie d’autres hommes sans les rencontrer vraiment.

L’écrivain russe avait déjà peaufiné des personnages d’hommes inutiles, dominés par l’ennui et par la certitude de la vanité de tout. Le nihiliste Bazarov a pour vocation de servir le peuple, en niant les principes en vigueur, l’autorité dominante, l’ensemble des traditions. (…)

Il ramène, dès que l’occasion lui est offerte, tous les idéaux à leur principe, organique ou physiologique. S’agit-il de l’amour ? La simple évocation du sentiment provoque une réplique cinglante : « Nous autres physiologistes nous savons bien ce qu’il en est… Tout ça, c’est du romantisme, du vent, du pourri, de l’art. (p 67). D’ailleurs, selon Bazarov, l’art surpreme consiste à fabriquer des bottes et à soigner les hémoroïdes ! »

in « Le nihilisme », textes choisis par Vladimir Biaggi, Ed. Corpus, Flammarion.

Journal palois n°1

Piscine anglaise

Train

Et enfin Micro-climat

Ce soir le Berry

Old par D.b le 20 Août 2003

« – Vous avez toujours les yeux exorbités, comme ça ?
– Heu … »

encorunpola pO

la

Gü.

iS

gO-

ing

tO

be

late

(…)

Old par Gu. le 18 Août 2003

#990000

Old par Gu. le 19 Août 2003

« Pour vous, nous avons

Le couteau sans lame

Auquel il manque le manche »

Une avancée dans le monde scientifique

La nouvelle a de quoi surprendre !

Paru dans la revue Nature ce mois-ci

Les scientifiques viennent de mettre au point une nouvelle espèce de femme :

La femme pliable.

Fruit du croisement à base d’ADN de chaise pliante, de Danièle Gilbert et d’Houdini.

Très pratique : elle se glisse sous les lits les plus bas pour chercher vos chaussettes par exemple.

Inconvénient : elle chante du Barzotti avec la voix de Patrick Sebastien !

Ce dysfonctionnement serait en cours de correction.

Patience donc !

le romantisme suinte par tous les pores de ma peau et je pisse de l’eau de rose.


J’espère que David Lynch a du succès avec les femmes.

Parce que là c’est un peu ma dernière chance, quand même.

Sinon il me reste mon « pseudo idiot ». C’est un peu léger.

Et mon image de « nerd solitaire ».

Assoiffé d’open-bar et fasciné par « le porno, les jeux-vidéos et la culture postpunk ».

Il paraît que ce sont mes « paradigmes »… Je savais même pas que j’en avais.

Ce qui est sûr, c’est que ça fait pas très sexy.

C’est pas non plus très véridique – mais bon, à la limite c’est pas ça le plus important.

40 000 lecteurs, ça fait quoi ? disons 20 000 meufs ? dont 5000 qui sont vraiment jolies ?

5 000 jolies filles qui m’imaginent comme un nerd boutonneux, le genre qui mange des pizzas seul devant sa play-station.

Sympa. Merci la presse branchée…

Décidément faut vraiment que je refasse mon plan-média.

Tiens, bah j’vais commencer tout de suite.

Je lance officiellement un appel d’offre.

Jeune intello-artiste-bidule très très talentueux cherche attachée de presse.

Travail non rémunéré mais socialement hyper-valorisant.

Ambiance de travail décontractée (tutoiement autorisé, casual friday, alcool à volonté, drogues autorisées).

S’adresser à la rédaction de tourgueniev.com (je n’ai pas encore d’assistante pour s’occuper de ma messagerie).

Ce soir j’ai causé longuement avec mon ange gardien.

Nous avons évoqué son désengagement, son manque de motivation ces temps-ci.

Je pense qu’il traverse une mauvaise passe, il semble au bord de la dépression


Old par Gu. le 01 Août 2003

Encore deux semaines de secrets, de rues qui disparaissent, et de mélodies inconnues.

Old par DrT le 17 Août 2003

de

cet

endroit

je

sors

toute

à l’envers

(…)

Old par Gu. le 28 Août 2003

le bouquin « vive l’Amour » de l’été : Index de Peter Sotos à La Musardine.

Old par igor le 05 Août 2003

OUI, PARFAITEMENT

Petit à petit, l’oiseau

Verbalisation libératoire à trois balles.

Hier, j’ai fait un rêve.

J’étais allongé avec une jeune femme brune et aux yeux bleus ; je pouvais parfaitement l’identifier. Nous nous sommes embrassés. Ce baiser, je l’attendais depuis une éternité ; il m’a profondément enflammé. Je buvais ces lèvres et je voulais prolonger cet échange.

Mais, ses caresses sont devenues plus précises et j’ai senti en moi le désir croître.

« Non, ce n’est pas ce que je veux ; je veux juste t’embrasser et te serrer dans mes bras ! ». Mais elle continuait à me caresser. J’ai décidé alors de me réveiller.

Aujourd’hui, je hais tout le monde.

:: De l’air ! ::

Voir aussi –> par ici !

tu arrives dans trois heures…

Old par igor le 12 Août 2003


Caramba ! Encore raté !

Elle lui demande : « Qu’est ce que tu as attends de moi ? »

Il se recule d’un mouvement brusque au fond de sa chaise et met les mains sur la table. Il a du mal à cacher son brusque embarra et sent ses pommettes s’échauffer.

« Vas-y se, dit-il, dis lui que tu as envie d’aller plus loin avec elle. » Il est tellement gêné qu’il s’interdit même d’expliciter en pensée ce que sous-entend « aller plus loin ».

Elle le regarde. Comprend-elle son émoi ? Il ne saurait en être sure.

« Trouve une réponse, s’exhorte-t-il, pas trop précise mais qui ne ferme pas de porte ! »

Elle le fixe des yeux. Il hésite puis finalement répond :

« Je ne sais pas. »

Je me force à penser un peu chaque jour : ça fait maigrir


le récitant : indice.

Old par igor le 06 Août 2003

Laissez-moi tranquille

Je suis invisible

Rien qu’un rêve electrique

lancé à toute vitesse dans les airs

Laissez-moi tranquille

Je suis invisible

J’ai renoncé à mon corps

à son image

et à ses satisfactions

chaque jour je fais le nécessaire pour sentir « rien »

être un courant d’air bien comme il faut

Laissez-moi tranquille

Je suis invisible

On dit que c’est malsain

si je vous observe

dans la douche ou dans le train

je dis que ce n’est rien

qu’on ne peut pas juger ce qui n’existe pas

Laissez-moi tranquille

Je suis invisible

Comme chaque jour

je te regarde,

tu m’émerveilles et tu me froles sans déceler ma présence

sans te douter un seul instant

des tempêtes que tu déclenches dans mon âme nécrosée

Laissez-moi tranquille

Je suis invisible

J’ai oublié progressivement le langage

personne ne s’adresse jamais à moi

je pleure en silence

la gorge trop serrée pour liberer un son

Laissez-moi tranquille

Je suis invisible

Je voudrais mourir

dans un de ces supermarchés

où je me laisse enfermer

me gaver de gel wc et de croquettes pour chat

à en crever

pour enfin pouvoir t’oublier

Il ne savait pas trop vraiment à quoi s’attacher

Je suis un petit champignon, tout mignon. Tout mignon champignon.
Un jour, merveilleux jour, je rencontrais un Sarrazin. « Êtes vous une galette? » lui, dis-je.
« Non, je suis un occupant arabe du sud de l’espagne. » dit la galette,
« Hé merde… », dis-je.
Et il me trancha la tête avec son sabre.
Comme quoi, il faut jamais se fier à une galette.
Aujourdhui, on ne peut plus critiquer Israël.
Essayons.
« Israël! Viens manger ton porridge! ».
« Ta gueule! ».
Quelle démonstration fracasante.

Old par igor le 03 Août 2003

je suis tout à toi, à ma manière…

La vie recèle pleins de miracles, mais certains jours,

l’avez-vous remarqué, les citrouilles restent des citrouilles

Jacques Salomé

in Je croyais qu’il suffisait de t’aimer

Old par Gu. le 19 Août 2003



2Lazy

mercredi 27

02h…. dOdO

05h15 dring-dring

07h02 gare de lyOn

07h17 tchOu-tchOu

08h36 mOntargis

09h28 café

hard (…) labOur

16h30 pause tOurgu’

16h32 reprise

17h54 tchOu-tchOu

19h18 paris

20h01 hOme

22h06 blah-blah

jeudi 28

01h30 dOdO

05h30 dring-dring

07h11 gare de lyOn

07h17 tchOu-tchOu

08h36 mOntargis

09h12 café

hard (…) labOur

14h06 pause 544×378

14h09 reprise

17h05 blOgger, épuisement

(…)

Old par Gu. le 28 Août 2003

AujOurd’hui

Je m’apprète à quitter la salle des prOfesseurs

Hier

J’ai bien failli y passer la nuit d’ailleurs

La cOnnexiOn ici est bOnne

La cOnjOncture pas vraiment

J’ai finalement regagné mes appartements

De fOnctiOnnaire

Il devait être 23h00

J’avais Oublié cette dOuche 5*- luxe

Paramétrage température et pressiOn SVP!

J’ai rencontré le patrOnyme

De mes nOuveaux élèves

Certains m’ont faite sOurire

Tels « Pompom » et « Colladent »

Leurs visages attendrOnt encOre quelques jOurs

pOur l’heure 14h09

Je m’égare dans un piège fantasmatique

Mes obsessiOns restent fantOmatiques

Je vais plier bagages

Quitter Jeanette Verdier

cOmpOster mOn billet

Rentrer

(…)

Old par Gu. le 29 Août 2003

dites, je pensais…

non-fiction

bon, la vie c’est pas facile.
genre ici il fait super chaud
genre je me suis planté
genre entre Ryû et Haruki,
les Murakami se téléscopent,
remarquez c’est la même
traductrice donc finalement
le texte en français doit se
ressembler un peu, … non ?
sinon, les gens aiment bien
mes séries de neuf photos
donc, hum, j’ose plus oser…
sinon mon Amour me manque
même si elle en doute parfois
même si ça doit être
très compliqué de faire l’amour
par cette châleur, ça doit glisser
et faire des bruits pas possibles,
j’ai hâte de me frotter à nouveau,
enfin bon je suis pas là pour
raconter ma vie mais pour faire
avancer le tourguenisme.

Old par igor le 07 Août 2003

mais on peut en discuter avec les meufs ?

Old par igor le 21 Août 2003

INCROYABLE ! La preuve par l’image :

La nouvelle vient juste de tomber, et elle va en choquer plus d’un !

Quand Igor boit de la vodka, ses yeux se mettent à clignoter !

(notamment le droit, en plus !)

Des scientifiques du monde entier se seraient penchés sur la question,

mais tous auraient renoncé faute d’explication rationnelle !

Ils auraient déclaré à la presse : »Franchement, on n’y comprend rien ! »

c’est pour dire…

Je suis vide quand je consulte ma boite de déception.

un an
de vie
en moins

« Mademoiselle, grâce à notre technologie avancée, vous pouvez admirer sous tous les angles les resultats de votre future opération.

Adieu ridules, points noirs et cheveux gras… »

ça finira bien par arriver !

I belOng tO tOurguenism’ (…)

Old par Gu. le 28 Août 2003

Un étrange portail, la nuit et le chat. Je me demande où sont les autres, seul l’écran me donne un peu de lumière. Je peux entendre La Maison respirer si je ferme les yeux…
Old par igor le 07 Août 2003

La Maison est blanche, crépi blanc sur vieilles et épaisses pierres campagnardes; Elle se dresse massive au bord de la route, à la sortie du hameau. Elle gît à la pointe d’un vaste terrain rectangulaire qui s’étire en pente vers les pyrénées. La Maison ne porte plus de nom depuis longtemps mais les enfants des agriculteurs, Théo et la petite Lisa, l’appellent juste  » Elle  » ou  » la Maison « .
Old par igor le 03 Août 2003

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