J’ai la banane.

Bon alors il faudrait que tu penses à faire cela, et puis aussi contacter Mr K, oui, le client, pas le prestataire, et enfin organiser le cocktail.
Mais je n’aurais pas assez de temps pour le faire !
Hé bien étend le…
Eructé
Dévoilé
Indiqué
Signalé
Emargé
Zyklon B
Jeune étudiant prétentieux, se prenant un peu (beaucoup) pour Napoléon, cherche hache de poche pour le 22 avril prochain entre 19h00 et 20h00.
SCOOP : La planète Terre vient d’être envahie par une armée de fourmis compulsivement mythomanes.
La NASA, l’Office des Amis des Insectes & la Chambre des Lords de Papouasie invitent les populations à cacher leurs pots de confiture.
C’est l’histoire d’un brave type, voir d’un pauvre type.
Il croit en de nobles sentiments : l’amour, l’art, la fidélité. (C’est vraiment un pauvre type)
Il les projette sur Phoenix, une jeune artiste au coeur pur.
Trahi par celui en qui il avait confiance, il tente de prévenir sa dulcinée du danger qui la menace.
Mais celle-ci, appatée par la gloire, l’argent et le sexe, n’entend rien et le repousse pour se jeter dans les bras du démon.
Le démon finit par périr, le pauvre type aussi et la pute se retrouve comme une conne.
Moralité : c’est bien fait pour ta gueule.
En exclusivité sur Tourgueniev : J’ai couché avec un bloggeur, c’est moi.
Quand je vous dis que je sais pas écrire, que j’ai que de la gueule et qu’en plus j’ai aucune inspiration ni imagination : 1 post nul en une semaine…
Je vais bientôt fermer, d’ailleurs, j’ai autre chose à foutre…
Faire semblant de jouer du Jean-Sebastien Bach au piano en récitant la bible et écrire des posts débiles sur Tourgueniev.

– Qui êtes vous ?
– Je suis triste, déboussolé, perdu, pathétique, égaré, malade.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Pauvre type.
Mala vida – Soleil
La Mano avait tout compris au traumatisme hivernal…
Nuit productive ? Trop froid pour dormir… -4 au compteur
– tu prends de la poudre, toi ?
– bah oui, ça va de soi. mais je la paie pas, on me la file
– wahooo
– c’est parce que je connais tous les bons plans de paris, je suis invité partout. Je tutoie Ardisson et sa femme.
– wahooo
– et puis je te parle pas des meufs que je me tape, que des bombes, et puis 2 ou 3 en même temps, c’est la moindre des choses.
– t’es fort dis donc.
– ouais, je suis heureux, quoi. Je suis au sommet.
– t’as de la chance
– c’est pas de la chance, c’est du boulot. Faut travailler son réseau, s’incruster là ou il faut, coller aux basques de qui il faut etc.
– heu… faire le gentil toutou quoi ?
– c’est plus compliqué que ça, petit. Bon, laisse moi bosser maintenant, j’ai un article à terminer pour Génération Séries.
– Ma soeur est là, mon ami arrive, mais où donc est le juge ?
– Il est occupé avec des moulins à vent, m’a t-on dit.
– Ha ok.

| Tu me montres ta chatte ? Elle est poilue dis donc. Et tes seins ? Qu’est ce qu’il sont gros. On t’a déja fait un fist fucking ? C’est marrant tu vas voir. Et ton camion ? Il a passé le controle technique ?
|
« L’homme est un animal, il est né comme ça. Il est pourri dès la naissance. C’est un animal condamné et très subtil à la fois. C’est un vice de naissance. Qu’est ce que l’histoire ? La démonstration de l’inhumanité de l’homme. Quelque chose d’impur, de méprisable. Je crois que c’est sans remède. »
Superlativité superficielle.. amour aimant.. un aimant, attiré, horreur, pas le choix ?
Arracher, quitte à se faire vomir, je me mutile, j’arrache, je déchire, le sang coule, la chair entre dans la poele..
Bacon simplifié… Anglicisme… douleur…
– Allo ?
– Bonjour, c’est ta grand mère
– Ca va ?
– BONJOUR.
– Oui, bonjour…
– Tu donnes pas beaucoup de nouvelles, hein.
– Ouais, tu sais, moi, la famille.
– Bon. Je reste pas longtemps parce que, hein, ton portable, ça coute cher.
– Tu fais comme tu veux…
– A part ça quelles sont les nouvelles ?
– Bah… comme d’ab, je taffe.
– C’est bien, ça, si tu as du travail. Bon, si tu veux de mes nouvelles tu appelles, hein !
– Oui, oui, bien sur.
– Bon, je te laisse, hein, parce que ton portable, ça coute cher, hein !
– Ok. Salut.
– Salut.
Il se sentait comme un Kermit enfermé dans un Kinder surprise, le lapin rose aux doigts coincés dans la porte
De retour à Vera Cruz, ou pas loin, chez la mère de Nadine
– Patati, patata et potato
– Ah oui, quand même, tout ça, je ne m’imaginais pas avoir raté tant de moments fascinants.. mais, maman, une chose me chagrine… tu vas parfois te recueillir sur ta tombe ?
– Oh non, les cimetières sont trop sordides, et je ne suis pas très ressemblante sur la photo, un peu imberbe
– Justement, à ce sujet… hum, euh… tu es.. morte, et puis… avant tu n’avais pas les mêmes chromosomes, si tu vois ce que je veux dire…
– Oh, ah oui, c’est ça qui t’inquiétais ma pitchounette ? Je vais tout t’expliquer, en fait c’est très simple. Le fossoyeur m’avait piqué mes dents en or alors pour le punir, je l’ai possédé ! Grand sourire
– Oui, en effet, on ne peut plus simple et évident, comment n’y avais je pas pensé plus tôt, bécasse que je suis.
Et elle s’évanouit sous le choc. Au loin, Druand arrivait
A suivre
– Allo mimi ? – Ouuuais. – Je suis super désolé. Mais je vais pas pouvoir vous assassiner sauvagement à coups de hache demain soir. – Ha bon ???? – Ouais, j’ai une grosse surchage de boulot, je vais devoir bosser comme un malade tout le week-end. – Zut, c’est dommage. – Donc on fera ça la semaine prochaine, mais je sais pas encore quel jour. Je vous appellerai pour vous dire. Ok ? – Ok. – Alors à plus et encore désolé, vraiment. – C’est pas grave. Bon courage, travaille bien. Salut. |
« – J’ai changé en 3 ans, tu sais. J’ai compris beaucoup de choses, je ne te tromperai plus. Je veux qu’on se marie.
– Ecoute, je t’aime beaucoup, tu es mon gros nounours mais …
– Je ne peux pas vivre sans toi…
– Je ne peux pas revenir avec toi. Tu es gentil, je t’aime beaucoup, mais je me marie bientôt.
– …
– Et je suis heureuse.
– Bon. Tant pis. C’est pas grave… »
Aliénation mentale, anorexie mentale, autisme, automutilation, démence, dépression, énurésie, neurasthénie, nymphomanie, suicide, vide…

Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres
Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence
Amoureux, malade, les deux peut être ?
Oh toi, mon doux ver solitaire…
1885 : Masha Tourgueniev à la lippe boudeuse, 9 ans, dans son premier happening pour mandoline et panier double couvercle.

– à quoi bon parler à un mur ?
– d’abord ça fait mal, puis ça renforce à l’intérieur.
– moi, ça me déprime.
– de toutes façons, quelle idée de parler à un mur…
– t’as raison, je vais essayer de parler à des humains, c’est surement plus simple. bye bye le mur !
– Toujours avoir un rhinocéros jouant du tuba dans la poche
– Le Lancer systématiquement sur toute voiture grillant un feu devant vous, manquant de vous écraser
Nota : Elargir l’idée aux billes de peinture, pour ceux n’ayant pas de poches extensibles
« Dieu est amour; celui qui demeure dans l’amour demeure uni à Dieu et Dieu demeure en lui.
Si l’amour est parfait en nous, alors nous serons pleins d’assurance au jour du Jugement;
nous le serons parce que notre vie dans ce monde est semblable à celle de Jésus-Christ.
Il n’y a pas de crainte dans l’amour; l’amour parfait exclut la crainte.
La crainte est liée à l’attente d’un châtiment et,
ainsi, celui qui craint ne connaît pas l’amour dans sa perfection. »
J’ai un petit coup de blues…

Ce soir, je suis fatigué.
Longue journée de boulot.
On me dit qu’il faut pratiquer la tolérance :
Attitude consistant à tolérer ce qu’on pourrait rejeter, refuser ou interdire;
dérogation admise à certaines lois, à certaines règles.
Ce n’est pas un droit, c’est une tolérance.
Je n’ai pas le courage de me branler.
Je me sens bien.
Je t’aime
ps :

T1 + S1.
T2 + C1.
T2 != C1.
S2 != O.
S1 != T1.
S1 + O.
S1 != S2.
T2 + C2.
S1 != T2 + C2.
T1 + C1.
S1 != C1.
S1 != T2.
T1 != C1.
T2 != T1.
T1 -> S2.
Un pique nique Renoiro – Tourgueniste sans gromellements ni hurlements oui, mais où et quand ?
Le gars qui râle
Entendu : ‘Spéce de satrape du Dimanche !
Que les profs osent dire que les élèves n’écoutent rien après ça…
En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?
Le boulanger !
Plouf dans l’apéro.
Qu’est ce que je fous là ?

Qu’est ce que je fous là ?

Qu’est ce que je fous là ?

Qu’est ce que je fous là ?

Pourquoi ne suis-je pas avec toi ?
Vue au travers d’une vitre embuée, je l’ai nettoyée à la javel.
L’odeur du café de la gare
Des milliers de voitures engloutissent mes poumons
Le chat fait des ronds dans l’eau…
Nouveau dédale, aux objets plus anciens, cependant toujours aussi douteux. Pentes, descentes, angles improbables, je serais bien en peine de savoir où je me situe. Tout cela semble immense, ou minuscule, en tout cas chargé de l’âme de générations de soeurs kitschs.
Une pièce recouverte d’enduis écaillé, des meubles de récupération, quelques instruments ménagers, une pendule aux armes d’un apéritif anisé… je suis déçu, je m’attendais à autre chose : une cave voutée, un lac souterrain, mais en tout cas pas la réplique de la cuisine de ma grand mère.
Suivant les indications de la belle rousse je m’allonge entre un buffet et une table aux pieds de fer, sur le lino imitation parquet. Je croise mes mains sur ma poitrine glacée par l’émotion (je n’ai jamais été un sanguin), ferme les yeux et attend.
Je m’endors comme un nourrisson…
Réveil – tic tac – ça y est – tic tac – immortalité – tic tac – plus jamais, plus jamais la peur de la mort – tic tac – pourvu qu’elles pensent parfois à me remonter…
Orgie de sucre, seule solution trouvée… bâfrer, ingurgiter, déglutir, régurgiter. L’odeur devient insupportable, mes miasmes se mêlant aux baies industrialisées. Le jour, la lumière, retrouver le monde auquel j’appartiens, vite, Vite, VITE.
Le sage du fond de son tonneau de Bordeaux éructait que seul un bon Saint Emilion permettait de sortir des tréfonds de la sombritude. Jamais compris ce qu’il voulait dire… pas eu les diplômes nécessaires.
Première goulée d’air, aspiration avide, émerveillement, tête qui tourne, extase.
Mon corps reprend ses proportions habituelles, à mon grand désespoir, rien ne s’est arrangé en lui, la mécanique fonctionne toujours aussi mal.
Mais cela n’a aucune importance : ma mission, juste ma mission, la finir. Il est là, face à moi, voûte le dos, il est en position d’attaque, mon œil exercé perçoit les feuilletons fleuves qu’il a roulé dans sa main gauche.
Je ne peux m’empêcher de rire… il croit réussir à me noyer sous ces flots de caractères typographiques ?
Non… pas par une attaque aussi facile, c’est tellement élémentaire…
Et pourtant…
Un commando de Ä du Nord s’infiltre dans ma bouche, bouchant les parois tandis que des Õ Sudistes infiltrent les autres orifices de mon coärps.
Je n’õrrive plus à penser, les lättres infiltrent mõn esprit. Jä, jõ, jäõ mõärs…
Un lutin sort de l’oreille du héros malheureux et regarde le cadavre. Haussant les épaules il repart, cherchant une nouvelle proie…
L’intégrale des aventures de Tourgueniev est disponible pour votre plus grande joie ICI Grand sourire cathodique
« Personne ne fait de la psychologie par amour : mais plutôt par une envie sadique d’exhiber la nullité de l’autre, en prenant connaissance de son fond intime, en le dépouillant de son auréole de mystère. »
Solitude
Quart de piècette Arcosienne à jouer de nuit, dans une pénombre calfeutrée, suite à l’ingestion de substances illicites et prohibées, avec des ampoules.
Acte 1
Une vieille femme, seule, sur une chaise. Une lanterne à ses pieds.
Agnès : Mon fils, je vais te rejoindre, toi qui a été emporté par la guerre.
Tu es dans la lointaine prison du Nord, je le sais.
Je t’ai fait ces petits pains aux fruits, que tu aimais tant.
Je viens te rejoindre dans ta peine.
Mon enfant…
La lanterne s’éteint et une autre s’allume, sur la droite.
Etre 1 : Que la guerre d’hommes et de femmes a tué
Que de familles ont pu être ainsi décimées
La vieille Agnès, femme de marin
A vécu tout ces malheurs, et les a endurés.
La lumière s’éteint à son tour et une autre s’allume sur la gauche.
Etre 2 : Un mari simple et honnête
Une découverte l’un de l’autre il y a de ça bien longtemps.
Des amours et des joies simples, des peines aussi.
Trois enfants, trois fils, fierté de la famille
Robustes, vaillants et honnêtes.
La lumière de droite se rallume.
Etre 1 : Une guerre, de celles dont les seigneurs se repaissent
Etre 2 : Complots, politique, appât du gain, haine !
Etre 1 : Un grondement naissant emplissant les corps et les âmes.
Etre 2 : Les simples convoqués, leurs fourches remplacées par des épées.
Etre 1 : Le départ vers l’ennemi, sombre inconnu
Etre 2 : Femmes pleurant le manque de leurs maris, de leurs fils.
Etre 1 : Premier engagement, teinte d’écarlate, corps tombant lourdement.
Etre 2 : La mort….
Etre 1 : Un courrier arrivant haletant, et gêné
Etre 2 : Madame votre mari et deux de vos fils sont morts !
Etre 1 : Effondrement, pleurs, la vieille ne comprend pas.
Etre 2 : Son corps rachitique se replie sur lui même
Etre 1 : Ses vieux os se recroquevillent, tant d’amour…pour ça…
Etre 2 : Quand soudain !
Etre 1 : Une lueur d’espoir…
Etre 2 : Et le petit ?
Etre 1 : Emprisonné, loin au Nord.
Les deux lumières s’éteignent, silence.
Acte 2
Agnes : Et ainsi je partis au loin
Sur les chemins, toujours vers le Nord
Suivant la grand route, celle du lointain.
Nombreuses nuits de solitude
Froid de la neige contre mon corps frêle
Moi qui n’avait connu que la douce caresse du soleil.
Maladie, souffrance…
Mais mon petit, l’être sorti vagissant de mon ventre
Mon petit était au bout de la piste.
La vieille dame se lève de sa chaise, s’avance et tombe. Un homme en haillons s’approche d’elle, et tente de la réveiller.
Robin : Hé, m’dame !
Oh, ça va ?
Tu vas pas nous claquer dans les doigts maint’nant ?
Il l’asperge d’eau et lui donne deux trois claques pour la réveiller Les deux lumières des côtés se rallument en même temps juste pour une phrase et les deux êtres, à l’unisson :
Etre 1 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…
Etre 2 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…
Agnès, sous les frictions, se réveille lentement.
Agnès : Mon…mon Antoine, mon bébé ?
Robin : Ah non ma bonne Dame, je ne crois pas !
Robin, déserteur des armées stupides de notre seigneur
Et vagabond à ses heures perdues, pour vous servir.
Agnès : Oh, j’avais cru…où sommes nous ?
Que ..pourquoi suis je ainsi dans la neige,
Toute indécente empêtrée dans mes jupons.
Robin : A mon avis t’as pas mangé depuis pas mal de temps
Et puis t’es plus toute jeune
Qu’est ce que tu fais comme ça sur les routes,
A tenir ce bout de pain moisi comme un talisman ?
Agnès : Rire aigrelet, pris par la démence
C’est un pain de fête
Et je l’amène à mon petit Toinot
Celui que la guerre n’a pas tué…
Robin : Et où il est ton fillot ?
Agnès : Dans la grande prison du Nord
Et aussi vrai que j’ai élevé mes trois gamins
Je ne laisserais pas le seul qu’il me reste
Sans son pain de fête cette année.
Robin : Ton entreprise est folle,
La prison est à des milles et des milles d’ici
Mais j’aime la folie aussi…
Dorénavant je t’accompagnes !
Les lumières s’éteignent toutes (durant toute cette scène toute la rambarde avant était illuminée)
Acte 3
Seul l’Etre 2 est éclairé.
Etre 2 : Ainsi donc nos deux pauvres héros repartirent vers le nord
Subissant les intempéries, les moqueries des ruraux
Mais marchant, toujours un pas devant l’autre
Devenant plus proches que n’ont jamais pu l’être
Deux personnes en ce monde.
La lanterne de l’Etre 1 s’allume.
Etre 1 : Mais la prison jamais ne semblait vouloir s’approcher.
La vieille, toujours contre son ventre,
Tenait ce pain, petit tas de croûte noirâtre,
Qui n’avait plus d’aliment que de nom.
Mais elle s’y accrochait comme à une relique de sa vie.
Etre 2 : Et puis ce qui devait un jour arriver arriva.
Etre 1 : La fatigue, la vieillesse…
Etre 2 : Tout cela eut raison de l’énergie, de la foi
Etre 1 : De la vieille Dame.
Les lumières s’éteignent, deux lanternes au centre se rallument, illuminant Robin et Agnès. Elle est de nouveau évanouie.
Robin : Agnès, petite mère, tu ne vas pas me lâcher là, hein ?
La prison est juste à côté, allez ! Réveille toi !
Agnès : Se réveillant lentement
La prison ? Mon…mon Toinot, enfin, c’est toi ?
Robin : No…
Si maman, si c’est moi.
Oui c’est moi, ton petit enfant.
Agnès : Prenant Robin dans ses bras
Oh mon Toinot, mon fils vit, alors…
Je peux mourir en paix.
Dans un dernier souffle la vieille décède et Robin pleure. La lumière reste allumée sur eux mais celles des êtres se rallume aussi. Tout le long de cette fin Robin se lamente sur la perte de son amie.
Etre 1 : Bien sûr….le fils était mort depuis longtemps dans de putrides geôles
Etre 2 : Mais cela Agnès ne le sut jamais.
FIN
Note n°37 (aux urgences) : ne pas tenter de sucer un noyau d’avocat comme on le fait avec une cerise.
– Qui êtes vous ?
– Je suis ambitieux, autonome, antipathique, autoritaire, directif, doué, égocentrique, égoiste, fier, génial, hautain, indépendant, indifférent, insensible, intelligent, intolérant, libre, méprisant, orgueilleux, prétentieux, sectaire, seul, sévère, snob, torturé, tyrannique, vaniteux et violent. Et je m’aime bien.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Dieu.
« Comment as-tu pu, mon Dieu,
Dans ma détresse, dans ma crainte et mon découragement, te détourner entièrement de moi ?
Hélas ! ne connais-tu plus ton enfant?
Hélas ! n’entends-tu pas la plainte
De ceux qui te sont
Attachés avec fidélité ?
Tu étais mes délices
Et tu m’es devenu cruel;
Je te cherche en tous lieux,
Je t’appelle, je te réclame à grands cris
Mais je n’entends que ma propre plainte et ma lamentation !
Il semble que tout cela te soit indifférent. »
Jean-Sebastien Bach – Cantate BWV 21 (Récitatif T – Violon I/II, Viole, Basson et Orgue et Continuo)