Moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi…

Old par Rodia le 01 Mai 2003

N’insiste pas.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

17h33 – Je lis Tourgueniev.com

Old par Rodia le 25 Mar 2003

Suis un peu décalé ces jours-ci.

Old par Rodia le 07 Mai 2003

Mr Propre is not dead

Vue au travers d’une vitre embuée, je l’ai nettoyée à la javel.

Old par Rodia le 22 Mar 2006

Je déteste les parapluies – petits univers d’égoisme – et leurs baleines assassines.

Old par Rodia le 23 Oct 2003

Faire semblant de jouer du Jean-Sebastien Bach au piano en récitant la bible et écrire des posts débiles sur Tourgueniev.

Old par Rodia le 10 Avr 2003

Obsessionnel.

Old par Rodia le 03 Mar 2003

Tracer le plus court chemin entre le point A et le point B.

Old par Rodia le 30 Mar 2003

J’ai trainé ton corp jusqu’au camp.
Le sang coule partout.
Le bruit des bombes et les pleurs des femmes me terrifient.
J’ai peur.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

Sophilosophisme extatique !

Je me retourne, cette exclamation en pleine rue fauchant toutes les pensées qui s’agglutinaient lamentablement dans la partie la plus endormie de ma cervelle somnolente

Derrière moi, à quelques métres, se tient un clodo -pardon un sans domicile fixe- de la plus pure espèce, souriant de sa bouche édentée

La suite, un café, une longue discussion à batons rompus et une journée qui commence bien.

Old par Rodia le 14 Nov 2002

Gong

Old par Rodia le 10 Nov 2003

Je ne vous aime pas.

Old par Rodia le 19 Avr 2003

Solitude

Quart de piècette Arcosienne à jouer de nuit, dans une pénombre calfeutrée, suite à l’ingestion de substances illicites et prohibées, avec des ampoules.

Acte 1

Une vieille femme, seule, sur une chaise. Une lanterne à ses pieds.

Agnès : Mon fils, je vais te rejoindre, toi qui a été emporté par la guerre.
Tu es dans la lointaine prison du Nord, je le sais.
Je t’ai fait ces petits pains aux fruits, que tu aimais tant.
Je viens te rejoindre dans ta peine.
Mon enfant…

La lanterne s’éteint et une autre s’allume, sur la droite.

Etre 1 : Que la guerre d’hommes et de femmes a tué
Que de familles ont pu être ainsi décimées
La vieille Agnès, femme de marin
A vécu tout ces malheurs, et les a endurés.

La lumière s’éteint à son tour et une autre s’allume sur la gauche.

Etre 2 : Un mari simple et honnête
Une découverte l’un de l’autre il y a de ça bien longtemps.
Des amours et des joies simples, des peines aussi.
Trois enfants, trois fils, fierté de la famille
Robustes, vaillants et honnêtes.

La lumière de droite se rallume.

Etre 1 : Une guerre, de celles dont les seigneurs se repaissent

Etre 2 : Complots, politique, appât du gain, haine !

Etre 1 : Un grondement naissant emplissant les corps et les âmes.

Etre 2 : Les simples convoqués, leurs fourches remplacées par des épées.

Etre 1 : Le départ vers l’ennemi, sombre inconnu

Etre 2 : Femmes pleurant le manque de leurs maris, de leurs fils.

Etre 1 : Premier engagement, teinte d’écarlate, corps tombant lourdement.

Etre 2 : La mort….

Etre 1 : Un courrier arrivant haletant, et gêné

Etre 2 : Madame votre mari et deux de vos fils sont morts !

Etre 1 : Effondrement, pleurs, la vieille ne comprend pas.

Etre 2 : Son corps rachitique se replie sur lui même

Etre 1 : Ses vieux os se recroquevillent, tant d’amour…pour ça…

Etre 2 : Quand soudain !

Etre 1 : Une lueur d’espoir…

Etre 2 : Et le petit ?

Etre 1 : Emprisonné, loin au Nord.

Les deux lumières s’éteignent, silence.

Acte 2

Agnes : Et ainsi je partis au loin
Sur les chemins, toujours vers le Nord
Suivant la grand route, celle du lointain.
Nombreuses nuits de solitude
Froid de la neige contre mon corps frêle
Moi qui n’avait connu que la douce caresse du soleil.
Maladie, souffrance…
Mais mon petit, l’être sorti vagissant de mon ventre
Mon petit était au bout de la piste.

La vieille dame se lève de sa chaise, s’avance et tombe. Un homme en haillons s’approche d’elle, et tente de la réveiller.

Robin : Hé, m’dame !
Oh, ça va ?
Tu vas pas nous claquer dans les doigts maint’nant ?

Il l’asperge d’eau et lui donne deux trois claques pour la réveiller Les deux lumières des côtés se rallument en même temps juste pour une phrase et les deux êtres, à l’unisson :

Etre 1 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…
Etre 2 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…

Agnès, sous les frictions, se réveille lentement.

Agnès : Mon…mon Antoine, mon bébé ?

Robin : Ah non ma bonne Dame, je ne crois pas !
Robin, déserteur des armées stupides de notre seigneur
Et vagabond à ses heures perdues, pour vous servir.

Agnès : Oh, j’avais cru…où sommes nous ?
Que ..pourquoi suis je ainsi dans la neige,
Toute indécente empêtrée dans mes jupons.

Robin : A mon avis t’as pas mangé depuis pas mal de temps
Et puis t’es plus toute jeune
Qu’est ce que tu fais comme ça sur les routes,
A tenir ce bout de pain moisi comme un talisman ?

Agnès : Rire aigrelet, pris par la démence
C’est un pain de fête
Et je l’amène à mon petit Toinot
Celui que la guerre n’a pas tué…

Robin : Et où il est ton fillot ?

Agnès : Dans la grande prison du Nord
Et aussi vrai que j’ai élevé mes trois gamins
Je ne laisserais pas le seul qu’il me reste
Sans son pain de fête cette année.
Robin : Ton entreprise est folle,
La prison est à des milles et des milles d’ici
Mais j’aime la folie aussi…
Dorénavant je t’accompagnes !

Les lumières s’éteignent toutes (durant toute cette scène toute la rambarde avant était illuminée)

Acte 3

Seul l’Etre 2 est éclairé.

Etre 2 : Ainsi donc nos deux pauvres héros repartirent vers le nord
Subissant les intempéries, les moqueries des ruraux
Mais marchant, toujours un pas devant l’autre
Devenant plus proches que n’ont jamais pu l’être
Deux personnes en ce monde.

La lanterne de l’Etre 1 s’allume.

Etre 1 : Mais la prison jamais ne semblait vouloir s’approcher.
La vieille, toujours contre son ventre,
Tenait ce pain, petit tas de croûte noirâtre,
Qui n’avait plus d’aliment que de nom.
Mais elle s’y accrochait comme à une relique de sa vie.

Etre 2 : Et puis ce qui devait un jour arriver arriva.

Etre 1 : La fatigue, la vieillesse…

Etre 2 : Tout cela eut raison de l’énergie, de la foi

Etre 1 : De la vieille Dame.

Les lumières s’éteignent, deux lanternes au centre se rallument, illuminant Robin et Agnès. Elle est de nouveau évanouie.

Robin : Agnès, petite mère, tu ne vas pas me lâcher là, hein ?
La prison est juste à côté, allez ! Réveille toi !

Agnès : Se réveillant lentement
La prison ? Mon…mon Toinot, enfin, c’est toi ?

Robin : No…
Si maman, si c’est moi.
Oui c’est moi, ton petit enfant.

Agnès : Prenant Robin dans ses bras
Oh mon Toinot, mon fils vit, alors…
Je peux mourir en paix.

Dans un dernier souffle la vieille décède et Robin pleure. La lumière reste allumée sur eux mais celles des êtres se rallume aussi. Tout le long de cette fin Robin se lamente sur la perte de son amie.

Etre 1 : Bien sûr….le fils était mort depuis longtemps dans de putrides geôles

Etre 2 : Mais cela Agnès ne le sut jamais.

FIN

Old par Rodia le 04 Oct 2002

Je l’ai encore dans la tête
Je n’ai plus de libido
Je suis à moitié dépressif et tout à fait torturé
Je passe mon temps à bosser et à boire
Es-tu prête à supporter un tel supplice ?

Old par Rodia le 04 Avr 2003

Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres
Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence
Amoureux, malade, les deux peut être ?
Oh toi, mon doux ver solitaire…

Old par Rodia le 11 Oct 2002

R.M.I. … Revenu Mensuel d’Insertion … Retenue Millénaire d’Information … et quoi d’autre encore ? Je sors de ce bureau, j’ai la nausée… ma pauvreté, le blanc des yeux jaunatres de mon interlocutrice, l’abus d’alcool des jours précédents.

Bref je ne me sens pas bien. Je décide de repartir de là à pied.
Facile, pour repartir vers chez moi, allons vers la Seine, c’est par là, çà descend !!!!

J’ai vaguement oublié que sur la Butte Montmartre, comme sur toute butte, l’on descend de tous les côtés. Et au fur et à mesure le paysage change autour de moi : les commerces disparaissent, les immeubles poussent hormonalement, le gris prend place sur tout.
Je ne reconnais plus aucun nom de rue, je ne vois plus aucun métro… serais je arrivé chez les sauvages ?

Une station de bus épargnée m’indique enfin que je suis entre Saint Denis et la Courneuve, et je suis heureux d’avoir trouvé un contrat de travail…

Old par Rodia le 14 Sep 2002

« Le ‘salope’ accompagne de façon beaucoup plus efficace le subjonctif imparfait. »

Old par Rodia le 22 Avr 2003

Il se sentait comme un Kermit enfermé dans un Kinder surprise, le lapin rose aux doigts coincés dans la porte

Old par Rodia le 22 Juil 2003

Graphisme acrobatique.

Old par Rodia le 15 Avr 2003

Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?

STOP.

Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.

Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.

Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.

Que fais-je ici en fait ?

J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!

Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.

RIDEAU.

Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !

Old par Rodia le 23 Juil 2002

J’en ai marre d’aller bien.

J’en ai marre d’aller bien.

J’en ai marre d’aller bien.

Je veux du vert pâle.

Old par Rodia le 14 Avr 2003

Old par Rodia le 27 Avr 2003

– Quitte à être gay, autant être celui qui se fait enculer
– Tout à fait, sinon, autant rester hétéro
– On peut aussi sucer des bites. Hi hi.
– Attention, on nous regarde. Ayez l’air con, souriez.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Je suis surmené.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

Dormir avec des phantomes.

Old par Rodia le 05 Mai 2003

Inceste ?

Old par Rodia le 03 Mar 2003

Quant à moi, je vais relire le Siddhartha d’Hermann Hesse.

Old par Rodia le 04 Avr 2003

Je ne t’ai encore jamais croisé.

Old par Rodia le 05 Avr 2003

Un dragon point trop écailleux lissait ses moustaches gominées en méditant sur les restes de son repas, déjà envahis par de grasses mouches pourtant affamées.
Pourquoi encore et toujours vouloir posséder, se rendaient elles seulement compte de la vacuité de leurs existences ?
Philantrope et d’un souffle, il abrégea ses pensées par une crémation générale.

Old par Rodia le 15 Avr 2003

Acheter la Buche
Poser les cadeaux sous le sapin
Embrasser ma chère et tendre épouse
Regarder les enfants s’émerveiller devant leurs joujoux

Subir les chiards hurleurs cassant leurs jouets en plastique hors de prix, la haine au coin des lèvres
Sentir l’haleine fétide de mon haineuse femme, l’embrasser avec dégout, pour la forme
Nettoyer ces saloperies d’aiguilles de pin qui rentrent dans les pieds
Vomir la buche, qui se mélange bien mal avec le pastis

Old par Rodia le 24 Déc 2002

Triste journée…

Old par Rodia le 20 Avr 2003

Bruxelles, ville surréaliste

Old par Rodia le 02 Mar 2004

25 mars 2003 – 21h00 – Igor « super porte-clés » tourgueniev entre en scène.

Old par Rodia le 26 Mar 2003

Idée du Jour

– Toujours avoir un rhinocéros jouant du tuba dans la poche

– Le Lancer systématiquement sur toute voiture grillant un feu devant vous, manquant de vous écraser

Nota : Elargir l’idée aux billes de peinture, pour ceux n’ayant pas de poches extensibles

Old par Rodia le 12 Sep 2003

De retour à Vera Cruz, ou pas loin, chez la mère de Nadine

– Patati, patata et potato
– Ah oui, quand même, tout ça, je ne m’imaginais pas avoir raté tant de moments fascinants.. mais, maman, une chose me chagrine… tu vas parfois te recueillir sur ta tombe ?
– Oh non, les cimetières sont trop sordides, et je ne suis pas très ressemblante sur la photo, un peu imberbe
– Justement, à ce sujet… hum, euh… tu es.. morte, et puis… avant tu n’avais pas les mêmes chromosomes, si tu vois ce que je veux dire…
– Oh, ah oui, c’est ça qui t’inquiétais ma pitchounette ? Je vais tout t’expliquer, en fait c’est très simple. Le fossoyeur m’avait piqué mes dents en or alors pour le punir, je l’ai possédé ! Grand sourire
– Oui, en effet, on ne peut plus simple et évident, comment n’y avais je pas pensé plus tôt, bécasse que je suis.

Et elle s’évanouit sous le choc. Au loin, Druand arrivait

A suivre

Old par Rodia le 14 Déc 2002

Vue de dessus.

Old par Rodia le 03 Avr 2003

D’ou je suis, vous êtes petits.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

R.I.P.

Old par Rodia le 30 Avr 2003

Aaaaaaah qu’ils peuvent être joyeux les Pokemons à poil et à plumes…

Old par Rodia le 05 Sep 2002

Anniversaire ?

Old par Rodia le 03 Mar 2003

Je ne suis pas Timothée Rolin.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

J’aimerais tant qu’il soit 14h00 et être avec toi.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

Ils grouillent, m’entourent, m’aspirent, m’attirent, me hantent…
Perché sur ma couche, le regard fiévreux et la main tremblante, je guette…
Le prochain qui pointe le bout de son nez, PAF, écrasé !
Une fois de plus ma joie exultera, une fois de plus l’instinct du chasseur en moi se réveillera !
Et de sa chair, avidement, je me goinfrerais…

Eté que je te hais, toi qui conviens tant aux blattes.

Old par Rodia le 22 Août 2002

Jeudi 27 mars – Ouf. Pendant un an j’ai eu peur.

Old par Rodia le 27 Mar 2003

J’ai rechuté.

Old par Rodia le 12 Mai 2003

Le météorologue : va y avoir de l’orage.

Old par Rodia le 25 Avr 2003

Tiens bon la rampe…

Y a des moments, on peut pas s’empêcher

Old par Rodia le 19 Déc 2002

Old par Rodia le 14 Avr 2003

Bruitisme

Old par Rodia le 08 Avr 2003

J’ai une télé 55cm, écran pas plat et coins pas carrés. Et mes voisins sont méchants…

Old par Rodia le 28 Mar 2003

Sang, pleurs, départ, gris, larmes, tristesse, séparation, caresses.

Old par Rodia le 20 Avr 2003

C’est l’histoire d’une barge, pas belle, coincée, un peu autiste.
Elle veut bien qu’on se foute un peu de sa gueule.
Mais arrive un moment où il faut arrêter de déconner.
Et alors tout le monde crève dans d’atroces souffrances.
Et puis sa maman qu’est pas contente parce qu’elle est l’incarnation du mal veut la poignarder.
Mais elle la tue grâce à ses pouvoirs magiques.
Et puis elle se suicide pour que plus personne l’embête.
Et la copine du beau blond (qui est mort dans d’atroces souffrances) est traumatisée à vie.
Moralité : j’aime bien le vert pâle.

Old par Rodia le 14 Avr 2003

Badinage et Billevesées

Pièce Idiote pour 6 acteurs en trois ou quatre actes, çà dépend des jours…

Acte Un

La belle Marine est au pied d’un arbre, Paul, Alaine et Laina s’en approchent.

Marine : Le soleil se lève, la brume estompe les fenêtres, le chat est parti, mistigri !

Piotr : Mais que racontes – tu ma belle ?

Laina : Chagrin des matins automnaux, feuilles ambrées tombant dans les ruisseaux : la belle se languit…

Piotr : Duquel ? C’est qu’ils sont nombreux les oiseaux voulant picorer notre perle océane !

Marine : De tous ! De tous mon nabot. Seuls, ils ne sont rien, poussières éthérées ne méritant pas l’ombre d’un regard mais unis…fous de désir ne serait ce qu’à mirer mon ombre ; quelle magnifique sarabande !

Alaine : Et là voilà, coquette imbue de son reflet, brisant les cœurs en toute connaissance de cause, juge, juré et bourreau !

Laina : Il est vrai, petite sœur – roseau, que la modestie n’étouffe pas ta langue, toi qui ne nous laisses que le Piotrot, demi homme devant contenter tant de femmes aux appétits insatiables.

Piotr : Et dieu sait que cette activité me prend tout mon temps, moi qui n’aspirais qu’à prélasser et regarder les arbres pousser…

Marine : Fi donc, homme – champignon ! Ne me dis pas que pour toi il puisse s’agir de torture, je n’en croirais traître mot, aussi vrai que mes amants sont aussi nombreux que les étoiles dans le ciel !

Laina : Bougresse, il ne faudrait tout de même pas exagérer ! Ou alors c’est que le ciel nocturne n’éclaire que bien peu….

Alaine : Ou que le jour est perpétuel…

Piotr : Voire que tu es affublée d’une terrifiante cécité…

Marine : Médisants ! Laissez moi donc pleurer l’absence de mes doux compagnons et partez vaquer à vos occupations.

Les Trois : Très bien maîtresse, ordonnez et nous obéissons.

Ils partent bras dessus, bras dessous, en riant.

Old par Rodia le 16 Août 2002

Déçue.



Old par Rodia le 12 Avr 2003

La flemme de faire une sélection…

Old par Rodia le 18 Avr 2003

Cette nuit j’ai rêvé que j’étais papa, que j’avais un petit bébé
Mais il n’y avait nulle part de maman, c’était plutôt affligeant

Old par Rodia le 29 Déc 2002


« Une forteresse et une prison dans Paris, la Bastille fut un symbole de l’absolutisme royal avant la Révolution Française. Sa construction démarre en 1369 et fut originellement dédiée à la défense de la ville. A partir du XVIIe siècle, la forteresse fut utilisée comme lieu d’emprisonnement. Voltaire et le Marquis de Sade furent permis ses hôtes les plus célèbres.
En juillet 1789 un jeune juriste Camille Desmoulins appela à l’invasion de la Bastille dont les canons menaçaient le quartier populaire du Faubourg St-Antoine. L’histoire a retenu la date du 14 juillet 1789 comme date officielle de la prise de la Bastille. C’est pourquoi depuis la Place de la Bastille que partent les manifestations de protestation ainsi que le défilé syndical du 1er Mai. »

Old par Rodia le 22 Avr 2003

Aliénation mentale, anorexie mentale, autisme, automutilation, démence, dépression, énurésie, neurasthénie, nymphomanie, suicide, vide…

Old par Rodia le 11 Avr 2003

Sproutlore

Old par Rodia le 30 Mai 2003

Tu me montres ta chatte ?
Elle est poilue dis donc.
Et tes seins ?
Qu’est ce qu’il sont gros.
On t’a déja fait un fist fucking ?
C’est marrant tu vas voir.
Et ton camion ? Il a passé le controle technique ?

Old par Rodia le 02 Mar 2003

Old par Rodia le 31 Mar 2003

« Ridicule. Je suis ridicule. »O.P.

Old par Rodia le 28 Mar 2003

Autoroute en construction…

Old par Rodia le 03 Mai 2003

214 rue Béranger, 92700 Colombes… la Force est avec lui.

Old par Rodia le 16 Août 2002

Oui, mais quels mots choisir ?

Old par Rodia le 03 Mar 2003

Je hais l’humilité, la sagesse, l’amour et tous ces synonymes de mort.
Je veux vivre.
Alors je serai censeur, cupide, vaniteux, prétentieux, calculateur, pervers, aigri
et tout ce qui peut définitivement me rendre plus humain.

Old par Rodia le 05 Mar 2003

Entre « De l’inconvenient d’être né » et « Traité du désespoir » mon coeur balance.

Old par Rodia le 08 Avr 2003

Mon cerveau.

Old par Rodia le 31 Mar 2003


Old par Rodia le 06 Fév 2003

Staphylocoque… exil (volontaire ?!) de la Toile, retour, vision de cet être, de ce concept, que dis je, de ce monument… Benoit… et ce mot qui hante mon esprit depuis ; Sta – phy – lo – coque… petite bactérie deviendra grande dit on.. heureusement pour nous certaines meurent dans l’oeuf !

Et inlassablement il retourna à son dur labeur, secouant et remuant des tonnes d’immondices, espèrant, un jour, peut être, atteindre la mythique perle de merde

Old par Rodia le 07 Août 2002

Cette photo n’a aucun intérêt.

Old par Rodia le 12 Mai 2003

11h36 : Je n’aime pas les tabous.

Old par Rodia le 17 Avr 2003

Je suis là.

Old par Rodia le 27 Fév 2003

11h18 : Je ne sais pas quoi poster.

Old par Rodia le 17 Avr 2003

Entendu : ‘Spéce de satrape du Dimanche !

Que les profs osent dire que les élèves n’écoutent rien après ça…

Old par Rodia le 17 Jan 2003

Triste journée…

Old par Rodia le 20 Avr 2003

Old par Rodia le 23 Avr 2003

La scène n’a presque pas changé, sauf que Druansdt est maintenant affublé d’une queue rouge en plastique et d’ailes de chauve souris trois tailles en dessous, le boudinant un peu. Nadine a les yeux fermés, la matronne pleure toutes les larmes de son corps, qui retombent sur sa barbe poivre et sel.

Le mari, jusque là veule et servile semble se réveiller et s’interpose entre la hache et le cou de son épouse.

– Arrière, triste sire, retourne dans ta série Z d’origine !
– C’est trop tard, mon heure est venue, nul ne pourra maintenant m’empêcher d’exploser les scores du box office
– Jamais ! Je ne te laisserais pas pourrir ce bel art qu’est le cinéma avec tes répliques catastrophiques !
– C’est ce que l’on va voir, petit homme !

S’ensuit une scène de combat mémorable impliquant entre autres la hache, une cuillère en argent véritable, un chat pelé, une collection de timbres ouzbéques et un plat à tajine. Quand les 2 corps se démélent enfin de leur puissante étreinte l’être maléfique est au sol, salement amoché, encordé dans ses ailes.

– Ils m’ont bousillé mon appart’ les sagouins !!!
– Mais je viens de sauver….
– Dehors, allez hop, tout le monde à la porte, et ne remettez jamais les pieds ici !

Et la vieille dame masculine de jeter tout le monde sur le palier, armée de son ancestral balai à poil ras, Druan- filant sans demander son reste, à quatre pattes, remerciant sa juvénile passion pour la prestidigitation et les noeuds

– Bon… tu acceptes de revenir à la maison Nadine ?
– Oui mon amour mais… d’ou est sortie cette cuillère en argent ?
– De la commode imitation Louis XVI si je ne me trompe pas, bien que je ne sois plus très sûr.
– Regarde, il y a un nom écrit dessus
– Philipette…

Effrayés nos deux héros fuirent cet immeuble et plus jamais n’y revinrent

FIN

Old par Rodia le 05 Jan 2003

Elle me plait.
Et ça c’est vraiment chouette.
J’espère que c’est réciproque.
J’en sais rien en fait. Je ne la connais pas encore assez.
Je vais lui demander : tu m’aimes un peu ?

Old par Rodia le 14 Mar 2003

Ce soir, je suis fatigué.
Longue journée de boulot.
On me dit qu’il faut pratiquer la tolérance :
Attitude consistant à tolérer ce qu’on pourrait rejeter, refuser ou interdire;
dérogation admise à certaines lois, à certaines règles.
Ce n’est pas un droit, c’est une tolérance.

Je n’ai pas le courage de me branler.
Je me sens bien.
Je t’aime
ps :

Old par Rodia le 06 Mar 2003

Oui, je vais continuer à vous aimer. Tous.

Old par Rodia le 04 Mar 2003

SCOOP : La planète Terre vient d’être envahie par une armée de fourmis compulsivement mythomanes.
La NASA, l’Office des Amis des Insectes & la Chambre des Lords de Papouasie invitent les populations à cacher leurs pots de confiture.

Old par Rodia le 09 Juil 2002

« […] Nous arpentâmes tout au long, couloirs, corridors, grandes et petites salles… Nous nous arrêtions au surplus ici et là… pour regarder une vérole, une névrite, un petit quelque chose… Bien sûr, ils avaient des draps ces malades, des châlits de troupe, de la paillasse, mais quelle crasse ! … bon Dieu ! quels débris ! quel grandgousien chiot moisi… quelle gamme d’horreurs… quel sale entassement poisseux !… de cachectiques sournois… d’espions grabataires, d’asiates rances, tordus de haines peureuses… toutes les têtes du cauchemar, je veux dire les expressions de ces malades… les grimaces de tous ces visages, ce qui émanait de ces âmes, non de la pourriture bien sûr, viscérale ou visible, pour laquelle je n’éprouve, on le pense, aucune répulsion, et tout au contraire un réel intérêt. Cependant le mélange de tant de hideurs… c’est trop ! … Quelle fiente désespérée, quel prodigieux ramassis de puants guignols !… Quel cadre ! Quel égout ! … Quel accablement ! … Pas un coup de peinture sur les murs depuis Alexandre !… Des murs ?… du torchis en étoupe de fange ! Une sorte d’immense insistance dans le navrant, la désolation… J’ai vu pourtant bien des naufrages… des êtres… des choses… innombrables qui tombaient dans le grand limon… qui ne se débattaient même plus… que la misère et la crasse emportaient au noir sans férir… Mais je n’ai jamais ressenti d’étouffoir plus dégradant, plus écrasant, que cette abominable misère russe… Peut-être le bagne du Maroni offre-t-il de pareilles accablantes déchéances ?… Ce n’est pas sûr… Il faut le don… Souvent l’on s’est demandé après lecture des auteurs russes, je veux dire des auteurs de la grande période ( pas des larbins soviétiques), par exemple Dostoïewsky, Tchekov, même Poutchkine, d’où ils provenaient ces hommes avec leurs transes, comment ils tenaient à longueur d’oeuvre le ton de cette rumination délirante, funèbre ?… cet épileptisme policier, cette hantise du bouton de porte, cette détresse, cette rage, ce gémissement de chaussure qui prend l’eau, qui prendra l’eau éternellement, amplifié cosmique…

Ce prodige devient compréhensible, le sortilège s’explique sans peine après quelques jours de Russie… On conçoit parfaitement ce déchirement. ce suintement, cette dégoulinade douloureuse de toutes ces âmes, comme autant de niches pourries sur les os d’un chien famélique, battu, perclus, condamné.

Banale question d’ambiance au fond… nul besoin de rien forcer, de fabriquer le trémolo. Tout est là !… devant les yeux, sous la main… Il rôde certainement tout autour de ces gens, malades ou valides, de ces maisons, de ces choses, de ce chaos d’atrocités, une fatalité encore mille fois plus écrasante, implacable et louche, plus démoniaque invraisemblablement, que tous les Dostoïevsky de la période libre et heureuse (en comparaison) n’auraient pu l’imaginer.

Raskolnikoff ? mais pour les Russes c’est du Bouboule ! … ce damné doit leur paraître somme toute assez courant, assez vulgaire, aussi spontané, aussi fréquent, ordinaire, que Bouboule ! … Ils naissent ainsi. […] »

Louis-Ferdinand Céline – « Bagatelles pour un massacre »

Old par Rodia le 14 Avr 2003

Il n’y a pas que Napoléon dans la vie.

Old par Rodia le 19 Avr 2003

Old par Rodia le 30 Avr 2003

– Raaaaaaaah arrête de hurler !
– Mais chérie, je parle, n’étouffe pas ma créativité !
– Tu n’as jamais eu aucune idée constructive, tu n’es qu’un raté, je retourne chez ma mère !
– Mais elle est morte !
– Hé bien j’irais quand même chez elle, les nouveaux locataires acceperons bien de m’accueillir.
– Tu es complètement folle ma vieille, jamais ils ne voudront de toi, ils ne te connaissent même pas !
– Nous le verrons bien, adieu !

Et elle partit en claquant la porte…

A suivre

Old par Rodia le 09 Déc 2002

Hé toi, je t’appelerais, l’oublie pas ! Et si tu répond pas, alors… ben… tant pis pour ta gueule…

Old par Rodia le 05 Fév 2003

Ridicule.
Elle répondra jamais.

Old par Rodia le 15 Mar 2003

« Personne ne fait de la psychologie par amour : mais plutôt par une envie sadique d’exhiber la nullité de l’autre, en prenant connaissance de son fond intime, en le dépouillant de son auréole de mystère. »

Old par Rodia le 19 Avr 2003

Le syndrome de l’écran bleu.

Old par Rodia le 25 Avr 2003

J’ai peur de rien.

Old par Rodia le 17 Avr 2003

C’est l’histoire d’un brave type, voir d’un pauvre type.
Il croit en de nobles sentiments : l’amour, l’art, la fidélité. (C’est vraiment un pauvre type)
Il les projette sur Phoenix, une jeune artiste au coeur pur.
Trahi par celui en qui il avait confiance, il tente de prévenir sa dulcinée du danger qui la menace.
Mais celle-ci, appatée par la gloire, l’argent et le sexe, n’entend rien et le repousse pour se jeter dans les bras du démon.
Le démon finit par périr, le pauvre type aussi et la pute se retrouve comme une conne.
Moralité : c’est bien fait pour ta gueule.

Old par Rodia le 31 Mar 2003

Dans la mare

1- Attends, l’action n’était pas censée être post-communiste ?

2- Evidemment que si, toujours coller à l’actualité !

1- Et rien ne te choques ?

2- Non, décidemment non, je ne vois rien d’étrange dans tout cela

1- Et le Petit Père ?

2- Bonne idée hein ?

3- reminiscencedelvis

1- Il a pas tort ; non seulement c’est du déjà vu, la célébrité disparue qui se reconvertit en cuistot, mais en plus on sort vraiment du thème, là

2- Il faut surprendre le public, et, en plus, qui s’en rendra compte ?

3- presquetoutlemonde

2- Hmpf, détail que tout cela, on va cartonner

1- Je ne crois pas, en tous cas, pas avec Sarah Bernhardt qui fait des claquettes

2- Rétrogrades

1- Tu l’as fait exprès, j’espère ?

2- Quoi ?

3- ilnedoitmemepassavoir

1- Sarah… claquettes ?

2- Définitivement, je ne vois pas

1- C’est maintenant sûr, cet homme est un imposteur

3- caparaissaitevident. questcequunscenaristederenomseraitvenusenterrercheznous ?

1- La chance, ça arrive, non ?

3- pasaceprixla

2- Excusez moi, youhou, je suis présent

1- Pas pour longtemps, tu es viré

2- Je suis sous contrat

1- Il ne prévoyait pas l’invasion de la Chine par de petites boules de poil multicolores qui font « flop »

2- « Vlop » s’il te plait. En tous cas, vous réentendrez parler de moi, je vous le promet

1- C’est ça, entre temps, évite ce lieu et rends moi mon cadenas

3- poilalabarmitsvah

1- Et maintenant, on fait quoi ?

3- onregardelherbepousser

1- Tu peux arrêter ça s’il te plait ?

3- jaimebiencelamedonnedelapersonnalite

1- Pas à ce prix-là

3- Et maintenant, qui se rappellera de moi ?

1- Tu aurais de toutes façons été très vite oublié

3- C’est méchant, ce que tu me dis

1- Réaliste, qui pensais tu tromper, à part toi-même ?

3- Rêver de gloire, même éphémère, est-ce un si grand crime ?

1- Tout dépend de ce que tu en fais, et te connaissant, cela mènerait vite au génocide

3- Tu deviens franchement blessant

1- Ne dit-on pas que c’est l’apanage des amitiés vraies ?

3- J’ai toujours émis des doutes quand à la véracité de certains dictons

1- Et celui-ci en fait partie ?

3- Non mais je tenais tout de même à le préciser

1- Quel intérêt ?

3- Que mes paroles passent à la postérité

1- Incorrigible mégalomane, tu tuerais père et mère pour une once de gloire

3- C’est déjà fait, et ça ne m’a rien apporté

1- Quelques articles dans les journaux, tout de même

3- Si peu, et mon nom était mal orthographié

1- Plains-toi ! C’est tout de même grâce à cette bévue qu’un autre a été pendu !

3- Heureux homme ! Toutes les premières pages des nationaux, une rétrospective télévisée et même quelques manchettes internationales ! Maudit soit ce journaliste dyslexique

1- Je n’avais jamais remarqué à quel point tu étais dérangé

3- Ca fait peur ?

1- Pas vraiment. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as choisi la carrière de régisseur.

3- Quand tu dis ce mot, j’ai comme une balise qui s’éveille en moi

1- Et quel mot illumine t’elle ?

3- Scénario !

3- Bertha Grimstein ?

1- Elle est devenue couvreuse

3- Jan Zemkof ?

1- Passé à la production

3- Dédé l’Endive ?

3- Mort depuis des années

3- Ah bon ?

1- Oui, à l’époque où tu minais, si je me rappelle bien

3- J’étais pourtant certain qu’il y avait un filon

1- Et tu ne trouvas que des emballages de chocolat

3- Certes, mais dorés

1- Oui mais nous nous écartons

3- Winnie Syl ?

1- Trop chère

3- Enid de la Salle ?

1- Couvreuse

3- Elle aussi ?

1- En association avec la première

3- Vladimir Jeskin ?

1- Parti suivre une femme en Terre de Feu

3- Des nouvelles ?

1- Aux dernières que j’ai eu, il avait attrapé la lèpre

3- Toujours été original, celui-là

1- Tout pour se faire remarquer

3- Et ça a marché ?

1- Oublie, ce n’est pas avec ça que tu atteindras la célébrité

3- Bon. Eric Rocher ?

1- On va pas tomber aussi bas

3- Lucie James ?

1- Accoquinée avec les précédentes

3- Et Simon Olowitz ?

1- Qui c’est celui-là ?

3- Mon couvreur

1- Et ?

3- …

1- Ok, on le prend

4- Alors, qu’est ce que je dois réparer ?

1- Mon toit va très bien, merci

4- Ben qu’est ce que je fais-là, alors ?

3- Vous venez nous écrire un scénario

4- Vous avez du vous tromper, c’est pas mon boulot

1- Toutes les scénaristes devenant couvreuses, il est donc logique que nous embauchions un couvreur pour scénariser

4- C’est complètement idiot

3- Non, ce sont les vases communicants

4- Appelez ça comme vous voulez

1- Vous ne connaissez donc pas Grimstein James de la Salle ?

4- C’est vrai qu’elles sont douées

3- Vous voyez !

4- Ca ne veut rien dire, elles s’étaient peut être trompé en premier

1- Ca non, comme scénaristes, on peut dire qu’elles y touchaient

3- Quoiqu’Enid…

1- Moui, mais encore une fois, ce n’est pas le sujet

4- Ce n’est pas en vous opposant que vous me convaincrez, et puis, je n’ai pas d’idées

3- Ca peut s’arranger

4- Comment ?

3- Je ne sais pas, vous trouverez. Vous êtes l’homme qu’il nous faut, je le sais

4- Moi je sens surtout que je suis tombé chez deux beaux cinglés

1- Comme vous y allez ! Un peu originaux peut-être, et avant-gardistes sûrement

3- Et complètement fauchés

4- Voilà donc le nœud du problème !

1- Un détail, conséquent certes, mais un détail quand on traite d’Art

4- Si cela ne vous permet même pas de manger, que viendrais-je faire dans votre galère ?

3- Parce qu’on est gentils ?

4- Ca ne suffira pas, et puis c’est loin d’être prouvé

3- Et si je fais des yeux de chien battu ?

4- Ah non, ça, je ne supporte pas

1- Alors, venez

4- Si vous me forcez…

3- C’est un succès !

1- Il n’y avait que trois pelés

3- Justement, je n’aime pas les tondus

1- Et le scénariste, où est-il ?

3- Sur le toit

1- Il y trouve l’inspiration ?

3- Non, il le répare

1- Il revient à ses premiers amours ?

3- J’ai bien peur qu’il ne les ait jamais quittés

1- Il ne serait pas fait pour ce métier ?

3- La pièce aurait tendance à le prouver

1- Tu es dur, le contenu n’est pas si mauvais

3- Pas terrible non plus

1- Tu n’aurais pas fait mieux

3- Oui, mais moi je ne suis pas censé être doué

1- Il est couvreur !

3- Justement, tant de talent potentiel gaspillé, ça me dépasse

1- C’est normal, tu es un financier

3- Quel lien ?

1- Tu statistises, tu ne peux t’en empêcher. Et parfois, hélas, de manière totalement irrationnelle, un bon ouvrier fait un mauvais théatreux

3- J’ai du mal à l’accepter

1- Pour y arriver, il faudrait te rééduquer. D’ailleurs, où en sont les frais ?

3- Peu, la salle nous appartient, les impôts sont payés, le couvrariste est bénévole et les acteurs, j’ai choisi de ne pas les payer

1- Ca ne les a pas dérangés ?

3- Non, ils ne sont pas venus

1- C’est culotté. Et pourquoi nous ont-ils niés ?

3- Je ne les ai pas convoqués

1- Mais alors, qui a joué ?

3- Les trois pelés. Ils étaient très motivés

1- Ca leur a plu ?

3- Ils sont bon public, et puis, ça aide à apprécier, quand on est impliqué

1- Quelle bonne idée. Mais si jamais nous faisons plus d’entrées, que va-t-il se passer ?

3- Nous les ferons tourner

4- Je n’aurais jamais cru être aussi côté

3- C’est qu’il est difficile de s’autocritiquer

1- Et une fois sur scène, les spécialistes s’adoucissent

4- Peut être devrions nous nous associer ?

3- J’y ai déjà pensé, le brevet est déposé, personne ne pourra nous prendre le concept

1- J’ai même pensé à l’améliorer. Plus de scénarios, plus de professionnels, les gens paient et improvisent pour eux-mêmes

4- Vont-ils être assez crédules ?

3- L’attrait de la nouveauté fait toujours mettre la main au porte monnaie

4- C’est assez mesquin, à la limite du crapuleux, je suis conquis

3- Gagner une fortune en ne faisant rien, j’en ai toujours rêvé. Je suis partant.

1- Il ne nous reste plus qu’à sceller notre accord

3- Sur le cadavre de l’auteur raté ?

1- Tu t’en es débarrassé ?

3- Evidemment, je n’avais aucune envie qu’il revienne nous voler la vedette

1- Cette suite dans les idées…

3- Que veux-tu, on ne se refait pas

1- A qui le dis-tu…

Old par Rodia le 07 Oct 2006

Un dimanche au soleil.

Old par Rodia le 06 Avr 2003

Gras.

Old par Rodia le 12 Avr 2003



Old par Rodia le 27 Avr 2003

Fais voir ta bite
Elle est belle dis donc.
Regarde la mienne.
Tu veux la sucer ?
Tu t’es déja fait enculer ?
Tu veux voir comment ça fait ?
C’est marrant tu vas voir.
Et l’école ? tu as des bonnes notes ?

Old par Rodia le 01 Mar 2003

Je ne suis pas malade, je suis triste.

Old par Rodia le 27 Avr 2003

Il est rare que je me souvienne de mes rêves. Je n’aime pas rêver.

Old par Rodia le 09 Avr 2003

« là ici »