– Qui êtes vous ?
– Je suis triste, déboussolé, perdu, pathétique, égaré, malade.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Pauvre type.
11:57:38 : je prends mon petit déjeuner au soleil

14:18:15 : je renonce à prendre mon vélo pour cause de temps de merde

Le temps, non plus, ne sait pas ce qu’il veut en ce moment.
Ping Pong citadin, passer entre les villes, leurs mailles, s’y perdre et s’y retrouver, sentir leur amour, leur désir et leur répulsion. Suivre ses sens, ne plus se sentir ?
Crier inutilement dans un énieme train, dormir plutôt que de faire le mauvais geste… bienvenue en gare de X ; une de plus, encore ?
Elles se ressemblent toutes et pourtant qu’elles sont particulières… ce sandwich est-il unique ou une représentation supplémentaire de l’éternel jambon dans du pain ?
Bienvenue à toi, brave Sans Domicile Fixe… Ta Gueule, pas besoin de ta concupiscence, je me débrouille avec la mienne ; elle peut déjà remplir bien des wagons à elle seule.
Ô joie, un banc solitaire, mouillé jusqu’à la couenne (à ne pas bouger, on fait du gras), dormir sans oublier, sinon ça ne serait pas drôle, et fermer la porte.
– Acheter du feutre pour les pieds de mes fauteuils qui rayent mon parquet
– Enduire mon parquet d’un mélange d’huile de lin et d’essence de thérébentine (salon + bureau)
– Lancer une machine de blanc (serviettes, torchons, draps…)
– Changer les draps (ça commence à faire longtemps)
– Trouver une hache de poche (avec un manche en bois, c’est plus rustique -> Bricorama.)
– Prendre rendez-vous avec la victime
– Te chercher à la gare
– Présenter mon travail à Avril.exe (je sais même pas ce que c’est que ce truc)
– Aller à un apéro surprise (si il est confirmé)
– Rentrer
– Te faire l’amour toute la nuit durant (pas trop quand même, parce que dimanche j’ai du boulot)
– à quoi bon parler à un mur ?
– d’abord ça fait mal, puis ça renforce à l’intérieur.
– moi, ça me déprime.
– de toutes façons, quelle idée de parler à un mur…
– t’as raison, je vais essayer de parler à des humains, c’est surement plus simple. bye bye le mur !
Staphylocoque… exil (volontaire ?!) de la Toile, retour, vision de cet être, de ce concept, que dis je, de ce monument… Benoit… et ce mot qui hante mon esprit depuis ; Sta – phy – lo – coque… petite bactérie deviendra grande dit on.. heureusement pour nous certaines meurent dans l’oeuf !
Et inlassablement il retourna à son dur labeur, secouant et remuant des tonnes d’immondices, espèrant, un jour, peut être, atteindre la mythique perle de merde
Un dragon point trop écailleux lissait ses moustaches gominées en méditant sur les restes de son repas, déjà envahis par de grasses mouches pourtant affamées.
Pourquoi encore et toujours vouloir posséder, se rendaient elles seulement compte de la vacuité de leurs existences ?
Philantrope et d’un souffle, il abrégea ses pensées par une crémation générale.
Mala vida – Soleil
La Mano avait tout compris au traumatisme hivernal…
Nuit productive ? Trop froid pour dormir… -4 au compteur
En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?
Le boulanger !
En exclusivité sur Tourgueniev : J’ai couché avec un bloggeur, c’est moi.
Quand je vous dis que je sais pas écrire, que j’ai que de la gueule et qu’en plus j’ai aucune inspiration ni imagination : 1 post nul en une semaine…
Je vais bientôt fermer, d’ailleurs, j’ai autre chose à foutre…
Comptine courte mais inintéressante
– Qui a tué le chat ?
C’est pas moi, c’est pas moi
– Mais alors qui a tué le chat ?
C’est pas moi, c’est pas moi
– Alors si ce n’est pas toi, mangeons le chat !
17h33 – Je lis Tourgueniev.com

| Vous retrouverez votre photo sur le trottoir à l’angle de la rue de Patay et de la rue du Dessous des Berges (paris 13e). |

Dans la mare
1- Attends, l’action n’était pas censée être post-communiste ?
2- Evidemment que si, toujours coller à l’actualité !
1- Et rien ne te choques ?
2- Non, décidemment non, je ne vois rien d’étrange dans tout cela
1- Et le Petit Père ?
2- Bonne idée hein ?
3- reminiscencedelvis
1- Il a pas tort ; non seulement c’est du déjà vu, la célébrité disparue qui se reconvertit en cuistot, mais en plus on sort vraiment du thème, là
2- Il faut surprendre le public, et, en plus, qui s’en rendra compte ?
3- presquetoutlemonde
2- Hmpf, détail que tout cela, on va cartonner
1- Je ne crois pas, en tous cas, pas avec Sarah Bernhardt qui fait des claquettes
2- Rétrogrades
1- Tu l’as fait exprès, j’espère ?
2- Quoi ?
3- ilnedoitmemepassavoir
1- Sarah… claquettes ?
2- Définitivement, je ne vois pas
1- C’est maintenant sûr, cet homme est un imposteur
3- caparaissaitevident. questcequunscenaristederenomseraitvenusenterrercheznous ?
1- La chance, ça arrive, non ?
3- pasaceprixla
2- Excusez moi, youhou, je suis présent
1- Pas pour longtemps, tu es viré
2- Je suis sous contrat
1- Il ne prévoyait pas l’invasion de
2- « Vlop » s’il te plait. En tous cas, vous réentendrez parler de moi, je vous le promet
1- C’est ça, entre temps, évite ce lieu et rends moi mon cadenas
3- poilalabarmitsvah
–
1- Et maintenant, on fait quoi ?
3- onregardelherbepousser
1- Tu peux arrêter ça s’il te plait ?
3- jaimebiencelamedonnedelapersonnalite
1- Pas à ce prix-là
3- Et maintenant, qui se rappellera de moi ?
1- Tu aurais de toutes façons été très vite oublié
3- C’est méchant, ce que tu me dis
1- Réaliste, qui pensais tu tromper, à part toi-même ?
3- Rêver de gloire, même éphémère, est-ce un si grand crime ?
1- Tout dépend de ce que tu en fais, et te connaissant, cela mènerait vite au génocide
3- Tu deviens franchement blessant
1- Ne dit-on pas que c’est l’apanage des amitiés vraies ?
3- J’ai toujours émis des doutes quand à la véracité de certains dictons
1- Et celui-ci en fait partie ?
3- Non mais je tenais tout de même à le préciser
1- Quel intérêt ?
3- Que mes paroles passent à la postérité
1- Incorrigible mégalomane, tu tuerais père et mère pour une once de gloire
3- C’est déjà fait, et ça ne m’a rien apporté
1- Quelques articles dans les journaux, tout de même
3- Si peu, et mon nom était mal orthographié
1- Plains-toi ! C’est tout de même grâce à cette bévue qu’un autre a été pendu !
3- Heureux homme ! Toutes les premières pages des nationaux, une rétrospective télévisée et même quelques manchettes internationales ! Maudit soit ce journaliste dyslexique
1- Je n’avais jamais remarqué à quel point tu étais dérangé
3- Ca fait peur ?
1- Pas vraiment. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as choisi la carrière de régisseur.
3- Quand tu dis ce mot, j’ai comme une balise qui s’éveille en moi
1- Et quel mot illumine t’elle ?
3- Scénario !
–
3- Bertha Grimstein ?
1- Elle est devenue couvreuse
3- Jan Zemkof ?
1- Passé à la production
3- Dédé l’Endive ?
3- Mort depuis des années
3- Ah bon ?
1- Oui, à l’époque où tu minais, si je me rappelle bien
3- J’étais pourtant certain qu’il y avait un filon
1- Et tu ne trouvas que des emballages de chocolat
3- Certes, mais dorés
1- Oui mais nous nous écartons
3- Winnie Syl ?
1- Trop chère
3- Enid de
1- Couvreuse
3- Elle aussi ?
1- En association avec la première
3- Vladimir Jeskin ?
1- Parti suivre une femme en Terre de Feu
3- Des nouvelles ?
1- Aux dernières que j’ai eu, il avait attrapé la lèpre
3- Toujours été original, celui-là
1- Tout pour se faire remarquer
3- Et ça a marché ?
1- Oublie, ce n’est pas avec ça que tu atteindras la célébrité
3- Bon. Eric Rocher ?
1- On va pas tomber aussi bas
3- Lucie James ?
1- Accoquinée avec les précédentes
3- Et Simon Olowitz ?
1- Qui c’est celui-là ?
3- Mon couvreur
1- Et ?
3- …
1- Ok, on le prend
–
4- Alors, qu’est ce que je dois réparer ?
1- Mon toit va très bien, merci
4- Ben qu’est ce que je fais-là, alors ?
3- Vous venez nous écrire un scénario
4- Vous avez du vous tromper, c’est pas mon boulot
1- Toutes les scénaristes devenant couvreuses, il est donc logique que nous embauchions un couvreur pour scénariser
4- C’est complètement idiot
3- Non, ce sont les vases communicants
4- Appelez ça comme vous voulez
1- Vous ne connaissez donc pas Grimstein James de
4- C’est vrai qu’elles sont douées
3- Vous voyez !
4- Ca ne veut rien dire, elles s’étaient peut être trompé en premier
1- Ca non, comme scénaristes, on peut dire qu’elles y touchaient
3- Quoiqu’Enid…
1- Moui, mais encore une fois, ce n’est pas le sujet
4- Ce n’est pas en vous opposant que vous me convaincrez, et puis, je n’ai pas d’idées
3- Ca peut s’arranger
4- Comment ?
3- Je ne sais pas, vous trouverez. Vous êtes l’homme qu’il nous faut, je le sais
4- Moi je sens surtout que je suis tombé chez deux beaux cinglés
1- Comme vous y allez ! Un peu originaux peut-être, et avant-gardistes sûrement
3- Et complètement fauchés
4- Voilà donc le nœud du problème !
1- Un détail, conséquent certes, mais un détail quand on traite d’Art
4- Si cela ne vous permet même pas de manger, que viendrais-je faire dans votre galère ?
3- Parce qu’on est gentils ?
4- Ca ne suffira pas, et puis c’est loin d’être prouvé
3- Et si je fais des yeux de chien battu ?
4- Ah non, ça, je ne supporte pas
1- Alors, venez
4- Si vous me forcez…
–
3- C’est un succès !
1- Il n’y avait que trois pelés
3- Justement, je n’aime pas les tondus
1- Et le scénariste, où est-il ?
3- Sur le toit
1- Il y trouve l’inspiration ?
3- Non, il le répare
1- Il revient à ses premiers amours ?
3- J’ai bien peur qu’il ne les ait jamais quittés
1- Il ne serait pas fait pour ce métier ?
3- La pièce aurait tendance à le prouver
1- Tu es dur, le contenu n’est pas si mauvais
3- Pas terrible non plus
1- Tu n’aurais pas fait mieux
3- Oui, mais moi je ne suis pas censé être doué
1- Il est couvreur !
3- Justement, tant de talent potentiel gaspillé, ça me dépasse
1- C’est normal, tu es un financier
3- Quel lien ?
1- Tu statistises, tu ne peux t’en empêcher. Et parfois, hélas, de manière totalement irrationnelle, un bon ouvrier fait un mauvais théatreux
3- J’ai du mal à l’accepter
1- Pour y arriver, il faudrait te rééduquer. D’ailleurs, où en sont les frais ?
3- Peu, la salle nous appartient, les impôts sont payés, le couvrariste est bénévole et les acteurs, j’ai choisi de ne pas les payer
1- Ca ne les a pas dérangés ?
3- Non, ils ne sont pas venus
1- C’est culotté. Et pourquoi nous ont-ils niés ?
3- Je ne les ai pas convoqués
1- Mais alors, qui a joué ?
3- Les trois pelés. Ils étaient très motivés
1- Ca leur a plu ?
3- Ils sont bon public, et puis, ça aide à apprécier, quand on est impliqué
1- Quelle bonne idée. Mais si jamais nous faisons plus d’entrées, que va-t-il se passer ?
3- Nous les ferons tourner
–
4- Je n’aurais jamais cru être aussi côté
3- C’est qu’il est difficile de s’autocritiquer
1- Et une fois sur scène, les spécialistes s’adoucissent
4- Peut être devrions nous nous associer ?
3- J’y ai déjà pensé, le brevet est déposé, personne ne pourra nous prendre le concept
1- J’ai même pensé à l’améliorer. Plus de scénarios, plus de professionnels, les gens paient et improvisent pour eux-mêmes
4- Vont-ils être assez crédules ?
3- L’attrait de la nouveauté fait toujours mettre la main au porte monnaie
4- C’est assez mesquin, à la limite du crapuleux, je suis conquis
3- Gagner une fortune en ne faisant rien, j’en ai toujours rêvé. Je suis partant.
1- Il ne nous reste plus qu’à sceller notre accord
3- Sur le cadavre de l’auteur raté ?
1- Tu t’en es débarrassé ?
3- Evidemment, je n’avais aucune envie qu’il revienne nous voler la vedette
1- Cette suite dans les idées…
3- Que veux-tu, on ne se refait pas
1- A qui le dis-tu…
Orad je t’aimes
Comme un serum de cerumen
Adore moi et partons ensemble
Sur les voies de la haine
Ni rime, ni joie, ni peine.. inutilité du phrasé, zéro monsieur !
J’en ai marre d’aller bien.

J’en ai marre d’aller bien.

J’en ai marre d’aller bien.

Je veux du vert pâle.
Acheter la Buche
Poser les cadeaux sous le sapin
Embrasser ma chère et tendre épouse
Regarder les enfants s’émerveiller devant leurs joujoux
Subir les chiards hurleurs cassant leurs jouets en plastique hors de prix, la haine au coin des lèvres
Sentir l’haleine fétide de mon haineuse femme, l’embrasser avec dégout, pour la forme
Nettoyer ces saloperies d’aiguilles de pin qui rentrent dans les pieds
Vomir la buche, qui se mélange bien mal avec le pastis
Superlativité superficielle.. amour aimant.. un aimant, attiré, horreur, pas le choix ?
Arracher, quitte à se faire vomir, je me mutile, j’arrache, je déchire, le sang coule, la chair entre dans la poele..
Bacon simplifié… Anglicisme… douleur…
C’est l’histoire d’une barge, pas belle, coincée, un peu autiste.
Elle veut bien qu’on se foute un peu de sa gueule.
Mais arrive un moment où il faut arrêter de déconner.
Et alors tout le monde crève dans d’atroces souffrances.
Et puis sa maman qu’est pas contente parce qu’elle est l’incarnation du mal veut la poignarder.
Mais elle la tue grâce à ses pouvoirs magiques.
Et puis elle se suicide pour que plus personne l’embête.
Et la copine du beau blond (qui est mort dans d’atroces souffrances) est traumatisée à vie.
Moralité : j’aime bien le vert pâle.
« Je vous ai vu vous prosterner aux portes de la ville et dans vos foyers pour adorer votre propre liberté,
Comme des esclaves qui s’humilient devant un tyran et qu’ils le louent alors qu’il les anéantit.
Oui, dans le verger du temple et à l’ombre de la citadelle, j’ai vu les plus libres d’entre vous porter leur indépendance comme un joug et une paire de menottes. »
1 par jour pendant 3 semaines.
Cette nuit, IL m’a demandé de sauver les hommes de leurs pêchés.
OK. Le temps de trouver le bon costume et j’arrive.

– tu prends de la poudre, toi ?
– bah oui, ça va de soi. mais je la paie pas, on me la file
– wahooo
– c’est parce que je connais tous les bons plans de paris, je suis invité partout. Je tutoie Ardisson et sa femme.
– wahooo
– et puis je te parle pas des meufs que je me tape, que des bombes, et puis 2 ou 3 en même temps, c’est la moindre des choses.
– t’es fort dis donc.
– ouais, je suis heureux, quoi. Je suis au sommet.
– t’as de la chance
– c’est pas de la chance, c’est du boulot. Faut travailler son réseau, s’incruster là ou il faut, coller aux basques de qui il faut etc.
– heu… faire le gentil toutou quoi ?
– c’est plus compliqué que ça, petit. Bon, laisse moi bosser maintenant, j’ai un article à terminer pour Génération Séries.
En tout Goth sommeille Le Plagiste
Note : extraire la sandale (1) du complexe oedipo-freudophile
(1) Cf Tatie Dudulle
Pendant ce temps là, à Faidherbe…
Toc toc toc
– Raaaah, impression de déjà vu
– Voix off : Chuuuut, ferme là, c’était pas le même personnage
– Hum, oui, jamais vu cela… Mais qui est donc derrière la porte ?
– DRUAND !
– Monsieur le malpoli hurleur, j’ouvre par pure ouverture d’esprit…
– J’aime Nadine !!!!
Se contenant
– Veuillez partir.. elle est mon épouse…
– Etait vous voulez dire !!! Epouser une morte, sagouin, j’écorcherais votre engance !
– Et merde pour la gauche caviar !
La porte se referma sur le nez de l’importun
A Suivre
Jeune étudiant prétentieux, se prenant un peu (beaucoup) pour Napoléon, cherche hache de poche pour le 22 avril prochain entre 19h00 et 20h00.
« Comment as-tu pu, mon Dieu,
Dans ma détresse, dans ma crainte et mon découragement, te détourner entièrement de moi ?
Hélas ! ne connais-tu plus ton enfant?
Hélas ! n’entends-tu pas la plainte
De ceux qui te sont
Attachés avec fidélité ?
Tu étais mes délices
Et tu m’es devenu cruel;
Je te cherche en tous lieux,
Je t’appelle, je te réclame à grands cris
Mais je n’entends que ma propre plainte et ma lamentation !
Il semble que tout cela te soit indifférent. »
Jean-Sebastien Bach – Cantate BWV 21 (Récitatif T – Violon I/II, Viole, Basson et Orgue et Continuo)
Mr Propre is not dead
Vue au travers d’une vitre embuée, je l’ai nettoyée à la javel.
J’ai trainé ton corp jusqu’au camp.
Le sang coule partout.
Le bruit des bombes et les pleurs des femmes me terrifient.
J’ai peur.
Aaaaaaah qu’ils peuvent être joyeux les Pokemons à poil et à plumes…
Je l’ai encore dans la tête
Je n’ai plus de libido
Je suis à moitié dépressif et tout à fait torturé
Je passe mon temps à bosser et à boire
Es-tu prête à supporter un tel supplice ?
Sophilosophisme extatique !
Je me retourne, cette exclamation en pleine rue fauchant toutes les pensées qui s’agglutinaient lamentablement dans la partie la plus endormie de ma cervelle somnolente
Derrière moi, à quelques métres, se tient un clodo -pardon un sans domicile fixe- de la plus pure espèce, souriant de sa bouche édentée
La suite, un café, une longue discussion à batons rompus et une journée qui commence bien.
Ouverture
Igor Branlouillicotte
Nikolai Oublie…
Que dire de plus… si ce n’est qu’ici tout n’est qu’un moyen d’expression, sans volonté de reconnaissance.. et que tous devraient se le rappeler.
Rideau !!
– Quitte à être gay, autant être celui qui se fait enculer
– Tout à fait, sinon, autant rester hétéro
– On peut aussi sucer des bites. Hi hi.
– Attention, on nous regarde. Ayez l’air con, souriez.

Je hais l’humilité, la sagesse, l’amour et tous ces synonymes de mort.
Je veux vivre.
Alors je serai censeur, cupide, vaniteux, prétentieux, calculateur, pervers, aigri
et tout ce qui peut définitivement me rendre plus humain.
Ils grouillent, m’entourent, m’aspirent, m’attirent, me hantent…
Perché sur ma couche, le regard fiévreux et la main tremblante, je guette…
Le prochain qui pointe le bout de son nez, PAF, écrasé !
Une fois de plus ma joie exultera, une fois de plus l’instinct du chasseur en moi se réveillera !
Et de sa chair, avidement, je me goinfrerais…
Eté que je te hais, toi qui conviens tant aux blattes.
|
« La place de la Bastille à Paris est le symbole de la révolution. Au centre se trouve une colonne et sur un côté l’opéra Bastille. Le quartier est souvent fréquenté par les jeunes en roller, surtout du côté de l’avenue Daumesnil. Non loin, des bars et des discothèques (notamment le Balajo), se trouvent dans la rue de Lappe. » |

C’est l’histoire d’un brave type, voir d’un pauvre type.
Il croit en de nobles sentiments : l’amour, l’art, la fidélité. (C’est vraiment un pauvre type)
Il les projette sur Phoenix, une jeune artiste au coeur pur.
Trahi par celui en qui il avait confiance, il tente de prévenir sa dulcinée du danger qui la menace.
Mais celle-ci, appatée par la gloire, l’argent et le sexe, n’entend rien et le repousse pour se jeter dans les bras du démon.
Le démon finit par périr, le pauvre type aussi et la pute se retrouve comme une conne.
Moralité : c’est bien fait pour ta gueule.
Sororité de l’Ange Bleu…
Je re-vérifie l’adresse sur mon calepin… c’est pourtant bien là, ce voyage me réserve décidément de nombreuses surprises.
Ne serait ce que leur nom : quelle idée d’entretenir la mémoire d’une icône de cabaret quand justement… je suis tiré de mes pensées par un détail incongru sur la façade de la boucherie, prochaine étape de mon périple : un dessin en filigrane sur la mosaïque.
Deux pas de côté et hop, disparu !
Retour à la case départ et de nouveau il s’offre à moi.
Amusé par ce petit jeu je retarde mon entrée dans la boutique et me positionne en divers points de la rue borgne, accroupi ou encore grimpé sur un container.
Une fresque se forme peu à peu devant moi, dommage que je sois si mauvais illustrateur.
A gauche une femme tenant un animal dans ses bras, héritier du faon et de l’ornithorynque (il faut dire que les bêtes et moi…)
Au centre une scène de comptoir, deux habitués discourant vivement. Si l’on se déplace selon un angle précis, de l’ouest vers l’est, les mouvements évoluent, un dessin animé avant l’heure. Hélas un bâtiment récent m’empêche de voir la fin de l’histoire, mais tout semble se diriger vers une empoignade.
A droite, enfin, une autre femme, peut être la même, les mains vides. Enfin non, pas vides… pleines de vide, comme si elle agrippait en elle le néant, ou un truc mystique dans le genre.
Une fois assuré que la devanture ne recèle aucune autre surprise, je pousse le battant de la porte et une petite clochette annonce mon arrivée.
Et pour ne pas changer les bonnes habitudes : A suivre
Note n°37 (aux urgences) : ne pas tenter de sucer un noyau d’avocat comme on le fait avec une cerise.
Toc toc toc
– Qui est ce ?
– Nadine, la fille de l’ancienne locataire, puis je reprendre ma chambre ?
– Ma fille, entre voyons, cela faisait si longtemps que je ne t’avais pas vue !
Devant la jeune femme ébahie la porte s’ouvrit, dévoilant un homme dans la force de l’âge à l’embonpoint proéminant, outrageusement fardé et portant une robe à fleurs de sa vieille mère depuis si longtemps décedée. Il lui sourit de toutes ses dents nicotinées et la prit avec force dans ses bras, déplacant avec lui des senteurs fortes, musquées.
– Tu devrais avoir honte de m’avoir ainsi oubliée ! Mais tu es belle, et tu es là… montre moi comment t’as maigri ! Rahlala c’est pas possible, voilà ce que c’est que d’aller à la ville ! Et ton mari, toujours aussi bête ! Oh, excuse moi, c’est vrai, j’ai promis de pas en parler comme ça ! Allez, viens dans le salon !
– Mais mons…
– Monsieur Druand ? Parti, envolé, parait que c’était un voleur…
– Mais qui êtes…
– Plus tard les questions, prend un biscuit, je sais que tu les a toujours aimés, ceux dans la boite en fer, avec les chérubins dessinés dessus.
– Euh oui, c’est vrai, mais comment savez vous cela ?
– Ma fille ! Comment j’aurais pu oublier ce que tu aimes, toi la chair de ma chair, toi que j’ai élevée dans les larmes et la joie !
Perplexe, Nadine attendit la suite des événements, préferant ne pas vexer cet être potentiellement dangereux
A suivre
Le vendredi soir il lui arrivait de passer à l’Est, sous les lampadaires grisonnants, en direction de l’Echangeur
Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres
Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence
Amoureux, malade, les deux peut être ?
Oh toi, mon doux ver solitaire…
Prendre un cou pour une serviette
Consciencieusement le tordre, le serrer, le tirebouchonner
Et subitement le lâcher : il se remet droit, comme par magie !
Le propriétaire est un peu mort, certes
Mais après tout lui aussi aura bien rigolé























































