Comme tout le monde, y a des jours ou j’aimerais bien revenir en arrière… genre d’un peu plus d’un an environ.


Comme tout le monde, y a des jours ou j’aimerais bien revenir en arrière… genre d’un peu plus d’un an environ.


« Je suis un homme malade… Je suis un homme méchant. Un homme repoussoir. Voilà ce que je suis. » F.D.

Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?
STOP.
Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.
Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.
Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.
Que fais-je ici en fait ?
J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!
Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.
RIDEAU.
Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !
Bon alors il faudrait que tu penses à faire cela, et puis aussi contacter Mr K, oui, le client, pas le prestataire, et enfin organiser le cocktail.
Mais je n’aurais pas assez de temps pour le faire !
Hé bien étend le…
Le ciel est bleu, les oiseaux chantent, les arbres bourgeonnent… Putain de psychologie humaine de merde.

Ce soir, je suis fatigué.
Longue journée de boulot.
On me dit qu’il faut pratiquer la tolérance :
Attitude consistant à tolérer ce qu’on pourrait rejeter, refuser ou interdire;
dérogation admise à certaines lois, à certaines règles.
Ce n’est pas un droit, c’est une tolérance.
Je n’ai pas le courage de me branler.
Je me sens bien.
Je t’aime
ps :

Aliénation mentale, anorexie mentale, autisme, automutilation, démence, dépression, énurésie, neurasthénie, nymphomanie, suicide, vide…

J’en ai marre d’aller bien.

J’en ai marre d’aller bien.

J’en ai marre d’aller bien.

Je veux du vert pâle.
Ping Pong citadin, passer entre les villes, leurs mailles, s’y perdre et s’y retrouver, sentir leur amour, leur désir et leur répulsion. Suivre ses sens, ne plus se sentir ?
Crier inutilement dans un énieme train, dormir plutôt que de faire le mauvais geste… bienvenue en gare de X ; une de plus, encore ?
Elles se ressemblent toutes et pourtant qu’elles sont particulières… ce sandwich est-il unique ou une représentation supplémentaire de l’éternel jambon dans du pain ?
Bienvenue à toi, brave Sans Domicile Fixe… Ta Gueule, pas besoin de ta concupiscence, je me débrouille avec la mienne ; elle peut déjà remplir bien des wagons à elle seule.
Ô joie, un banc solitaire, mouillé jusqu’à la couenne (à ne pas bouger, on fait du gras), dormir sans oublier, sinon ça ne serait pas drôle, et fermer la porte.
De retour à Vera Cruz, ou pas loin, chez la mère de Nadine
– Patati, patata et potato
– Ah oui, quand même, tout ça, je ne m’imaginais pas avoir raté tant de moments fascinants.. mais, maman, une chose me chagrine… tu vas parfois te recueillir sur ta tombe ?
– Oh non, les cimetières sont trop sordides, et je ne suis pas très ressemblante sur la photo, un peu imberbe
– Justement, à ce sujet… hum, euh… tu es.. morte, et puis… avant tu n’avais pas les mêmes chromosomes, si tu vois ce que je veux dire…
– Oh, ah oui, c’est ça qui t’inquiétais ma pitchounette ? Je vais tout t’expliquer, en fait c’est très simple. Le fossoyeur m’avait piqué mes dents en or alors pour le punir, je l’ai possédé ! Grand sourire
– Oui, en effet, on ne peut plus simple et évident, comment n’y avais je pas pensé plus tôt, bécasse que je suis.
Et elle s’évanouit sous le choc. Au loin, Druand arrivait
A suivre
Jeune étudiant prétentieux, se prenant un peu (beaucoup) pour Napoléon, cherche hache de poche pour le 22 avril prochain entre 19h00 et 20h00.
Badinage et Billevésées suite et fin
Acte Deux
Eren et Pavel sont au centre d’un champ, l’un face à l’autre, les poings sur les hanches
Eren : Je n’arrive vraiment pas à comprendre ce qu’elle peut trouver au Troll boutonneux et pustuleux que tu peux être !
Pavel : Peut être ce qui manque à la limace emmanchée se trouvant face à moi en ce moment, mon pauvre ami.
Eren : Limace ? Penses tu vraiment que le joyau de Troublefort s’intéresserait à un être effroyablement visqueux ?
Pavel : En ce cas je peux te retourner l’argument, mon cher.
Eren : Soit, je concède la victoire pour cette fois, je suis battu ! Ceci dit il faudrait trouver un moyen de nous départager, cette situation ne peut plus durer.
Pavel : Etant aussi peu prêteur que toi et ne supportant même pas l’idée de tes paluches sur ses seins blancs, je ne peux qu’être en accord avec ta volonté.
Eren : Alors réfléchissons… je sais ! La belle aime les vers, les phrases bien galbées et nos sœurs gémelles ne sont pas en manque concernant la ritournelle. Demandons à Piotr d’apprêter l’estrade de satin et ensemble joutons jusqu’à ce que le cœur nous lâche.
Pavel : Et le vainqueur l’emmènera jusqu’à sa couche que plus jamais elle ne quittera… soit, topons là, le marché me semble équitable !
Ils partent après s’être serré la main, chacun assuré de sa victoire.
Acte 3
Les six sont réunis.
Eren & Pavel : Alors, qu’en pensez vous ?
Marine : Hommes qui se battent pour mon cœur et mes formes, cela m’excite, j’aime bien !
Laina : Et puis cela mettra un peu d’animation dans nos parfois si mornes vies, même si l’enjeu n’est que Marine.
Alaine : La maligne Marine car, contrairement à nous, elle sait les mener par le bout du membre, nos mâles !
Piotr : Et moi alors, vous m’oubliez ? J’ai beau ne pas avoir l’avantageux physique d’Eren ou de Pavel je ne me ridiculise pas pour elle !
Marine : Heureusement tu as au moins ça pour toi, mon pauvre.
Pavel : Bon, bon, bon, langues de vipères, pouvons nous commencer ?
Marine : Allez y, nous sommes toutes ouies.
Eren : Tu verras
L’aube sera paisible
Comme un puits en été
Comme après une éclipse
Les tâches blanches de l’héliotrope
Les oiseaux langoureux à l’équerre des arbres.
Pavel : Tu verras
Une aumône de jais
De saphirs et de perles
Orner la main des filles
Et la vanille à leurs cheveux
Tresser ses gousses noires.
Eren : Tu verras
Dans Eden au matin
Sur le boulevard du pommier
La fontaine verser
Du cidre dans ses vasques.
Pavel : Tu verras le détail
D’un geste d’allégresse
Cette main qui s’élève et flotte comme un voile
Le mot qu’une onde de la lèvre
Qu’un mouvement du cœur
Habille de sel clair.
Eren : Tu verras
Comme je vois
La robe du désir
Les veines, la fumée
Le socle d’encre bleue
Qui roulent dans les chélicères.
Pavel : Tu verras
Derrière la terre creuse et abrupte
Cette chemise qu’une femme
Glisse sur la magie de l’épaule des femmes.
Eren : Tu verras la couleur du dépit
Le linge rouge de la consomption
L’épidémie de peine.
Pavel : Tu verras sur la margelle
Un nénuphar
C’est ta taie d’Ophélie.
Laina : Les phrases sont belles, mais le sentiment y est il vraiment ?
Alaine : Le sentiment est beau mais les tournures sont obscures…
Laina : Le tour me semble bien incomplet, cercle faussé…
Alaine : Et le serpent se mord la queue…
Marine : Bref votre prose nous laisse pantoises, rien de concluant…
Piotr : Pour lui même Je lui envoyais une lettre, elle ne lui plut pas, aussi elle la jeta, pour que même le temps ne s’en rappelle pas…
Marine : De quoi parles tu donc mon Piotr, de quelle lettre ?
Piotr : Oh, euh, enfin… tu as du oublier.
Alaine : Cesses donc de te faire prier, nous sommes, telles des grappes de raisin, pendues à tes lèvres !
Piotr : Il y a de cela quelque temps, alors que nous n’étions que de jeunes pousses, j’envoyais une missive à Marine, sur mes sentiments, et je la vis, tout tremblant, la brûler. Depuis ce jour je n’eus plus aucun espoir en l’amour.
Marine : C’était donc toi ?
Poussière, soir, une femme assise devant moi
Gardant une secrète distance pendant que des gouttes de rosée affleurent sur son corps lunaire.
Piotr : Je fixe mes yeux sur elle et une métamorphose commence
Un étrange redressement en elle même
Elle commence à se courber tel un arc en ciel
Sa pression augmente, elle rougit tel un soleil à son paroxysme
Marine : Une étrange réfraction d’argent et de soufre débute de l’intérieur de son centre
Je m’assieds dans l’une des chambres magiques de l’espace
Elle aussi se repose, ancrée en moi, ses tranches coupant à travers mon corps
Comme deux énormes planètes inexplorées
Piotr : Ses seins oscillent, ils sont fait de chair qui ne salit pas
Ils ont une forme mais point de ligne limite
Un éclat fuse du fourneau, s’accroche
Marine : Vacillant au coin de ses lèvres, fouillant la mort
Sa température excède le point bouillonnant
Je me sens comme une poignée de cendres blanches
Piotr : Aujourd’hui j’aimerais connaître l’amour de cette femme.
Marine : Je n’avais point de rejet pour ce mystérieux amant, je me sentais au contraire indigne de tels sentiments, moi l’abeille volage.
Laina : Serions nous en train de vivre un rebondissement dans toute cette comédie, la Belle et la Bête partant convoler de concert sur les routes fleuries ?
Marine : Cela serait bien possible car si il m’accepte, alors je serais sienne, femme de ce tendre poète enfin dévoilé !
Piotr : Comment pourrai je refuser ce que tout me vie durant j’ai attendu, espéré ?
Alaine : Tu nous laisseras bien dans ce cas prendre à notre compte tes deux éconduits, nous n’aimerions pas rester seules trop longtemps, nous nous fanerions…
Laina : Et moi, sentimental artichaut, qui allais oublier ce point ! Venez donc vous deux, lequel prend tu petite sœur ?
Eren : N’avons nous rien à dire ?
Alaine : Hm mm, non ! Et de plus le choix serait impossible pour vous, comment donc différencier si parfaites jumelles ?
Pavel : Après réflexion, pourquoi pas, il est vrai que vous êtes plutôt agréables.
Eren : Fort plaisantes dirais je même…
Alaine : Alors petite sœur, tu me laisses le Pavel ?
Laina : Très bien, je prend l’autre dans ce cas et puis… si ça ne colle pas… nous pourrons toujours échanger !
Piotr : Il ne nous reste plus alors qu’à célébrer cette triple union !
Marine : Et faire la fête, on ne se marie pas tous les jours !
Ils quittent tous la scène en couples, joyeux.
FIN
(Extraits de poèmes légèrement remaniés de Denys Louis Colaux et Pradip Choudhuri, recueil Lieux d’Asil, Lieux d’Exil)
Un dragon point trop écailleux lissait ses moustaches gominées en méditant sur les restes de son repas, déjà envahis par de grasses mouches pourtant affamées.
Pourquoi encore et toujours vouloir posséder, se rendaient elles seulement compte de la vacuité de leurs existences ?
Philantrope et d’un souffle, il abrégea ses pensées par une crémation générale.
– Ma soeur est là, mon ami arrive, mais où donc est le juge ?
– Il est occupé avec des moulins à vent, m’a t-on dit.
– Ha ok.

Badinage et Billevesées
Pièce Idiote pour 6 acteurs en trois ou quatre actes, çà dépend des jours…
Acte Un
La belle Marine est au pied d’un arbre, Paul, Alaine et Laina s’en approchent.
Marine : Le soleil se lève, la brume estompe les fenêtres, le chat est parti, mistigri !
Piotr : Mais que racontes – tu ma belle ?
Laina : Chagrin des matins automnaux, feuilles ambrées tombant dans les ruisseaux : la belle se languit…
Piotr : Duquel ? C’est qu’ils sont nombreux les oiseaux voulant picorer notre perle océane !
Marine : De tous ! De tous mon nabot. Seuls, ils ne sont rien, poussières éthérées ne méritant pas l’ombre d’un regard mais unis…fous de désir ne serait ce qu’à mirer mon ombre ; quelle magnifique sarabande !
Alaine : Et là voilà, coquette imbue de son reflet, brisant les cœurs en toute connaissance de cause, juge, juré et bourreau !
Laina : Il est vrai, petite sœur – roseau, que la modestie n’étouffe pas ta langue, toi qui ne nous laisses que le Piotrot, demi homme devant contenter tant de femmes aux appétits insatiables.
Piotr : Et dieu sait que cette activité me prend tout mon temps, moi qui n’aspirais qu’à prélasser et regarder les arbres pousser…
Marine : Fi donc, homme – champignon ! Ne me dis pas que pour toi il puisse s’agir de torture, je n’en croirais traître mot, aussi vrai que mes amants sont aussi nombreux que les étoiles dans le ciel !
Laina : Bougresse, il ne faudrait tout de même pas exagérer ! Ou alors c’est que le ciel nocturne n’éclaire que bien peu….
Alaine : Ou que le jour est perpétuel…
Piotr : Voire que tu es affublée d’une terrifiante cécité…
Marine : Médisants ! Laissez moi donc pleurer l’absence de mes doux compagnons et partez vaquer à vos occupations.
Les Trois : Très bien maîtresse, ordonnez et nous obéissons.
Ils partent bras dessus, bras dessous, en riant.
– Qui êtes vous ?
– Je suis triste, déboussolé, perdu, pathétique, égaré, malade.
– Vous êtes embauché.
– A quel poste ?
– Pauvre type.
– allo, mon amour ?
– qu’est ce que tu veux ?
– heu… je sors tout juste. on se retrouve ?
– ha ?
– bah oui. on se donne rendez-vous ?
– ça dépend, tu proposes quoi ?
– qu’importe, on se retrouve et puis on verra ensemble.
– non, tu fais chier. je veux que tu me proposes un truc précis.
– pourquoi tu me parles comme ça ?
– t’as fini de te plaindre ? bon bah salut, rappelle moi quand tu seras moins chiant.
– …
|
« La place de la Bastille à Paris est le symbole de la révolution. Au centre se trouve une colonne et sur un côté l’opéra Bastille. Le quartier est souvent fréquenté par les jeunes en roller, surtout du côté de l’avenue Daumesnil. Non loin, des bars et des discothèques (notamment le Balajo), se trouvent dans la rue de Lappe. » |

Tes mains autour de ma gorge… je suffoque… je violettise… kof kof
Hop non, pas d’accord, pouce, c’est pas du jeu !!!
Je te tues et je suffoque ! C’est quoi ce merdier ?
Y en a marre, ras le bol bonhomme !! Tu diriges peut être ma vie mais pas ma mort… contre… on réecrit le script !
Comment ça… Non ? Tu te prend pour qui ? Dieu… ok.. je la ferme.. tues moi… tu le regretteras…
Batard…
C’est l’histoire d’une barge, pas belle, coincée, un peu autiste.
Elle veut bien qu’on se foute un peu de sa gueule.
Mais arrive un moment où il faut arrêter de déconner.
Et alors tout le monde crève dans d’atroces souffrances.
Et puis sa maman qu’est pas contente parce qu’elle est l’incarnation du mal veut la poignarder.
Mais elle la tue grâce à ses pouvoirs magiques.
Et puis elle se suicide pour que plus personne l’embête.
Et la copine du beau blond (qui est mort dans d’atroces souffrances) est traumatisée à vie.
Moralité : j’aime bien le vert pâle.
Orgie de sucre, seule solution trouvée… bâfrer, ingurgiter, déglutir, régurgiter. L’odeur devient insupportable, mes miasmes se mêlant aux baies industrialisées. Le jour, la lumière, retrouver le monde auquel j’appartiens, vite, Vite, VITE.
Le sage du fond de son tonneau de Bordeaux éructait que seul un bon Saint Emilion permettait de sortir des tréfonds de la sombritude. Jamais compris ce qu’il voulait dire… pas eu les diplômes nécessaires.
Première goulée d’air, aspiration avide, émerveillement, tête qui tourne, extase.
Mon corps reprend ses proportions habituelles, à mon grand désespoir, rien ne s’est arrangé en lui, la mécanique fonctionne toujours aussi mal.
Mais cela n’a aucune importance : ma mission, juste ma mission, la finir. Il est là, face à moi, voûte le dos, il est en position d’attaque, mon œil exercé perçoit les feuilletons fleuves qu’il a roulé dans sa main gauche.
Je ne peux m’empêcher de rire… il croit réussir à me noyer sous ces flots de caractères typographiques ?
Non… pas par une attaque aussi facile, c’est tellement élémentaire…
Et pourtant…
Un commando de Ä du Nord s’infiltre dans ma bouche, bouchant les parois tandis que des Õ Sudistes infiltrent les autres orifices de mon coärps.
Je n’õrrive plus à penser, les lättres infiltrent mõn esprit. Jä, jõ, jäõ mõärs…
Un lutin sort de l’oreille du héros malheureux et regarde le cadavre. Haussant les épaules il repart, cherchant une nouvelle proie…
L’intégrale des aventures de Tourgueniev est disponible pour votre plus grande joie ICI Grand sourire cathodique
Cette nuit j’ai rêvé que j’étais papa, que j’avais un petit bébé
Mais il n’y avait nulle part de maman, c’était plutôt affligeant
Ouverture
Igor Branlouillicotte
Nikolai Oublie…
Que dire de plus… si ce n’est qu’ici tout n’est qu’un moyen d’expression, sans volonté de reconnaissance.. et que tous devraient se le rappeler.
Rideau !!
Vue au travers d’une vitre embuée, je l’ai nettoyée à la javel.
Grande promo chez Tourgueniev.com

| Tu me montres ta chatte ? Elle est poilue dis donc. Et tes seins ? Qu’est ce qu’il sont gros. On t’a déja fait un fist fucking ? C’est marrant tu vas voir. Et ton camion ? Il a passé le controle technique ?
|
BomBomBomBOMBOMBOM… Farfadets en bottes ferrées, quel tintamarre !!
Mes yeux s’ouvrent sur un univers d’obscurité… je ne me rappelle plus… ou un peu… tout me revient… l’invocation, le petit pain, puis…
Des contours se distinguent dans mon néant, par leur volonté les murs paranoïdes ont décidé de se montrer. Ils semblent irréguliers et friables, quelle est donc cette prison dans laquelle je suis enfermé ?
Comme un nourrisson explorant les méandres de son corps je prend conscience de mes jambes et de l’épaisse mélasse qui s’est infiltrée dans mes pantalons de velours et mes souliers vernis. Marécage clos et lugubre, serais je dans le rêve cauchemardesque d’un lézard agoraphobe ?
Si c’est ça alors les marécages ont une odeur sucrée, et je suis presque sûr que non, quoique je commence à douter de mon existence même.
Ma main plonge de son propre chef dans le liquide poisseux et en monte les remugles à mes lèvres.
Papilles gustatives prêtes mon général, attente de vos ordres !!!
Myrtille… c’est bien ça, c’est de la myrtille nom d’un grognard en papillotes !
Quel imbécile ai-je été ! Pour qu’un Tourguy se promène ainsi en pleine lumière il ne pouvait être frais éclos de la Matrice Vernienne, il a retourné le piège contre moi. Au moins la gueule de bois est passée, toujours ça de gagné.
Instinct du guerrier, formation de peintures Pictes fruitées sur mes joues, le combat n’est pas fini, il ne fait que commencer.
Comment sortir d’ici…
– ORDUUUUURE !!! JE TE DETESTE !!!
– Heu… attend, je t’explique…
– Tu m’avais promis. TU T’ES BIEN FOUTU DE MA GUEULE !!!
– C’est tout du faux, calme toi voyons…
– Et les photos, c’est tout du faux ? SALE TYPE !!!
– On ne te reconnait pas…
– Tu n’es qu’un mec malsain et pervers, ADIEU et ne t’avise pas de croiser mon chemin.
– C’était pour rigoler, c’est tout… Pars pas…
Sophilosophisme extatique !
Je me retourne, cette exclamation en pleine rue fauchant toutes les pensées qui s’agglutinaient lamentablement dans la partie la plus endormie de ma cervelle somnolente
Derrière moi, à quelques métres, se tient un clodo -pardon un sans domicile fixe- de la plus pure espèce, souriant de sa bouche édentée
La suite, un café, une longue discussion à batons rompus et une journée qui commence bien.
Faire semblant de jouer du Jean-Sebastien Bach au piano en récitant la bible et écrire des posts débiles sur Tourgueniev.

Ils grouillent, m’entourent, m’aspirent, m’attirent, me hantent…
Perché sur ma couche, le regard fiévreux et la main tremblante, je guette…
Le prochain qui pointe le bout de son nez, PAF, écrasé !
Une fois de plus ma joie exultera, une fois de plus l’instinct du chasseur en moi se réveillera !
Et de sa chair, avidement, je me goinfrerais…
Eté que je te hais, toi qui conviens tant aux blattes.
Redtschap Inc.
– 2 !!! – 2 pour ma pomme, dans ma maison !! C’est dit, je vais me réchauffer ailleurs ! Mais avant, pas le choix, vous devez subir… et voici l’objet du crime :
Ainsi font font font font les petites marionnettes ; ainsi font font font trois p’tits tours et puis s’en MERDE !!! Quel est l’enfant de catin qui a collé ce tourniquet devant chez Mère Grand ? C’est toi Loulou ?
– Ben ouais, vu que les droits de l’histoire ont expiré depuis des lustres, faut bien ramener la galette à la casbah, comme on dit.
– Tu parles… et c’est moi qui devrais raquer ?
– Ben c’est qu’avec ton usine de fringues, tu t’fais ton beurre… sauf que dans l’lot t’oublies les potes, les vieux, les vrais.
– J’te signales quand même que mon « cher ami » lupin a essayé d’me bouffer à toutes les sauces
– C’est d’bonne guerre : ton jules, l’bûcheron, il m’a tellement anesthésié que j’ressemble à un citron… fais pas ces yeux d’vache, j’te parles du citron du fond, l’oublié, le fripé, le mal aimé…
– Arrête, tu vas m’faire chialer. Non, mais sans rire, ça s’tape des plats de luxe, du Chaperon rossini, du Chaperon poêlé aux fines herbes et ensuite ça hurle à la mort… ben mon vieux cette fois-ci c’est sans moi, ras le bol des assistés. Déjà que j’dois sustenter la vieille… si tu me vires pas tout de suite ce foutu péage je te préviens que je fais transformer ta foret en piste à rollers !
– Tu ferais pas ça ?
– J’me génerais tiens, en plus je colle la grabataire en attraction touristique et les gogos la nourrissent, que du bon !
– T’es quand même une drôle d’ordure… mais bon, j’ai pas le choix, j’enlève mon manège… enfin mon porticulus…
– A la bonne heure. Dis donc, mon gros, j’aurais peut être un boulot pour toi, du genre tranquille et bien payé.
– Dans quelle branche ?
– L’immobilier.. enfin la démolition.. des porcs squattent un terrain qui m’appartient… faudrait les « convaincre » de partir…
– Vendu !
Et le loup changea à la fois d’histoire et de galère…
Eructé
Dévoilé
Indiqué
Signalé
Emargé
Zyklon B
Il était une fois deux charmantes demoiselles…