
oui-oui et la plus jolie ville du monde
Je suis parti pour Venise pour y trouver des masques et l’Aventure.
Je me suis égaré sur les places à puits, suivant les canaux, croisant les foules touristiques…
Bien loin du ghetto, shootant dans les chats locaux, je me suis dit : Et si je me trompais ?
A ce moment précis, un jeune gamin m’a bousculé, alors je l’ai noyé dans la lagune, longuement, en italien.
Ceci fait, je suis allé au McDo et j’ai pissé sur une poubelle avant de reprendre l’avion.
SANS TEXTE SANS
Il y aurait eu tout a dire, mais les forces manquent, le temps
se perd vite dans des mouvements de fatigue inutiles. Je me
dis que cela change. Quand ? Demain, toujours remmettre
plus tard la décision d’agir, d’écouter, de réparer
peut-etre les fautes, de réconcilier les flux. On se coupe
au ciseau. La peinture n’est pas très propre. On oscille
entre la désinvolture et la précision maniaque qui
tourne au vinaigre, au maniérisme. J’ai écrit que tout est
encore vierge et sans fausse image mon amour. Tu arrives dans
un lieu pour régner ou briller, mais les bons mots manquent
au numéro. Le désir pathétique de séduire
l’emporte sur le reste, et les corps se fatiguent de ton extreme attention,
des défauts, des mauvais pantalons, des registres de langues
foireuses, et tout ce qui habille au plus mal tes poses. On espère.
Le mot revient souvent sous nous. Comme si c’était le seul foyer possible.
Les fondations. Mais ainsi, chaque journée demeure insuffisante. Et tu
cherches l’amélioration, la pofinage absurde qui regroupe a la fois
les vetements, les récits, les paroles,
tout devient lié dans un souci gigantesque de parvenir aux productions.
Quand enfin, on aura décidé de s’enterrer tout près de
l’espérance, sous elle, ne revenant plus jamais, heureux d’avoir accompli
textes et bévues, dragues & amours, en silence encore dans le calme
d’une création positive qui a juste voulu mettre en avant le monde sans
savoir le nommer.
Speziell Widmet Igor und Inconnue, das im Nebel gekreuzt wurde
Toujours ce canal, ce cher canal. Nos reflets dans ses eaux troubles, nos silhouettes tremblantes, verdâtres,
Les cris du métro, son fatras métallique, grisâtre,
Toujours ce canal, ce cher vieux canal
S’y promener le long, y marcher sans but, les yeux dans les reflets du ciel,
Le défilé des façades, cheminées, antennes,
Ce cher vieux canal
Clapotis, clapotas
Il fait gris
Il fait froid
Les mots se condensent devant ta bouche, tu fais des nuages en parlant
Clapotis
Je jette un caillou dans l’eau, pour faire bonne mesure
Clapotas
Je suis ton sillage en t’écoutant
Tu me dis que ça suffit comme ça
Tu me dis que je ne te prends plus dans mes bras
Et caetera
Tu me dis que tu as froid
Qu’il vaut mieux qu’on arrête là
Et puis tu t’en vas
Alors PLOUF !
Puisque c’est comme ça.
Il n’a pas ramassé beaucoup
le gitan
au blouson usé
et son accordéon branlant
ne sonnait plus que d’un côté
mais
ces chaussures de maquereau
cirées
brillaient comme une cathédrale
je lui aurais bien donné mon cœur
Article 5 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
www.fidh.imaginet.fr/communiq/fr28799.htm
Article 10 : Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.
libertyboy.free.fr/law/humanrights/france/2000/indexf.htm#ft
Article 19 : Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.
www.rsf.fr/article.php3?id_article=2690
www.lsijolie.net/
Article 9 : Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.
hns.samizdat.net/article.php3?id_article=1592
www.rsf.org/article.php3?id_article=3234
Article 12 : Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.
www.enduring-freedoms.org/article.php3?id_article=333
Article 13 : Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.
www.liberation.com/page.php?Article=44715
www.ldh-france.org/actu_derniereheure.cfm?idactu=553
Article 23 : Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
hns.samizdat.net/article.php3?id_article=1768
Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
hns.samizdat.net/article.php3?id_article=1766
Article 30 : Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des Droits et Libertés qui y sont énoncés.
www.vertsderoubaix.org/article.php3?id_article=77
le récitant : Tourgueniev, c’est rien que de la Hype ?
Cherie
____ – ____
Father: unknown
Mother: Lillian GLADDING
——————————————————————————-
__
|
_unknown ____________|
| |
| |__
|
|
|–Cherie
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| __
| |
|_Lillian GLADDING ___|
(1921 – ….) |
|__
______________________________
|
_Floyd Lee « Bud » JONES _|
| (1928 – ….) m 1953 |
| |______________________________
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|
|–Anni JONES
| (1953 – ….)
| _Lowell William « Todd » SLOAN _+
| | (1906 – ….) m 1927
|_Marillyn Louise SLOAN _|
(1932 – ….) m 1953 |
|_Dorothy Fern RATHBUN ________+
(1909 – ….) m 1927
Il passe devant moi. Il s’arrête devant moi, quelques mois, il n’ose pas me toucher. Il passe son chemin, il croit qu’il, le croiriez-vous, a changé ma vie. Et pourtant si il savait comme c’est vrai.
Il passe devant moi, il est en face de moi, il n’y reste que quelques heures. Il me séduit, pour quelques heures. Et pourtant, si il savait comme les heures sont longues pour moi.
Il passe devant moi, il essaye de m’arrêter face à lui. Quand j’ai l’air de ralentir le pas, il fanfarrone, il m’aura, il m’invite. Il est intelligent. Et pourtant si il savait comme je pense à d’autres.
Il est passé devant moi, il m’a enfermée longtemps face à lui. Il est passé. Et pourtant il savait comme j’aimais qu’il m’enferme.
en 1930 Heitor Villa -Lobos rentre au Brésil après avoir passé sept ans à Paris. Il écrit la première Bachiana Brasileira, dont le troisième mouvement est une fugue et s’appelle Conversa.
1ère voix:
répétitions, reprises, éther.
Des milliers d’oiseaux volent
Qui tirent vers le haut les gorges profondes
Qui installent la tension
Musique de chauve souris
De l’espoir d’un jour peut-être
2ème voix :
plus jeune, noyée entre l’aîné (à la fois le premier et le dernier) et la cantatrice, accompagnement semi-obscur. chute d’une larme, course pour rattraper la première et lui met ses pieds dans les pieds.
Ornement (sévérité de l’enfant)
Voix adolescente
Age nécessaire
Apporte ses tourments (prémisse des tourments de l’âge mûr) – je m’y reconnais
(je suis les pas de danse des plus savants que moi
les transforme parce que moi je ne les sais pas
les rajeunit et les aggrave à la fois.)
se joint aux vols pour tisser le drame entre les graves. Ajoute la folie à la noblesse de la douleur
se joint aux graves pour la mort
3ème voix :
jeune grave, inflexion de la connaissance qui n’écrase pas. Voix entourée de velours et de soie. Crème et amour. Elle sait qu’elle va mourir. Elle chante discrètement mais on l’entend toujours parce qu’elle émeut (mon punctum). Elle peut se joindre à n’importe laquelle des autres elle a l’indifférence du regard
elle avance elle est la première à désespérer
dans son désespoir il y a encore la vie
4ème voix :
noblesse on l’entend on l’attend elle fascine on en veut plus on n’en veut plus c’est elle qui tire vers le bas c’est elle qui installe les idées noires c’est elle qui fait désirer la mort d’un des personnages parce qu’elle arrive à nous faire croire que la mort c’est beau elle trouble les plus jeunes elle monte même parfois vers elles pour les tenter diable.
C’est elle qui résonne le plus longtemps et le plus profond et elle sait s’en servir
Elle rend la jeune fille amoureuse de la mort –envoûtante magicienne masculine
Elle se cache pour mieux empoisonner
Mais c’est elle qui signe la fin
Combattons le fléau qui s’abat sur nos frères !
Refusons le culte de la personnalité !
Igor, Nicolaï, réveillez-vous !
Les Tourguenistes ont encore foi en vous.
Ne cédez pas au chant trompeur des sirènes de la gloire.
Rejoignez la Dissidence, oui, vous-aussi !
Faites votre révolution ! et tels le Phenix, renaissez des cendres du Tourguenisme !
Extrait pour Miss G.
Elle est pleine de jolies filles, elle est pleine de jolies filles
Aussitôt qu’arrive l’été, aussitôt que le soleil brille
Bikinis-Monokinis dénudent le corps des demoiselles
Sous le soleil de Marseille, elles apparaissent encore plus belles.
Les garçons tapageurs sont tous de méchants brancheurs
Rub-a-Dub, ghettos blasters, lunettes noires de rigueur
Ils font des matches de volley et puis des concours de plongée
En bonde ! en bonde ! du plus haut des rochers
Ils se font cajôleurs, ils se font enjôleurs
Et pour apaiser leurs émois, se jettent à l’eau tous les quarts d’heure.
Massilia Sound System – Qu’elle est Bleue
A la cantine :
anyway, il suffisait de voir notre Igor universel planer en lévitation à
travers ce parterre de terriens en proie à l’hypergravité ambiante, pour
s’apercevoir que ce bas monde pouvait encore nous reserver d’agréables
surprises et finalement passer une bonne soirée.
Nevermind the hype, here’s the tourguenism!
Love’s not dead!
On aura donc trouvé une utilité au bal jaune et donc, on cassera pas…!
Peace.
[]—sodaboy—[]
Maintenant je me rappelle… enfin ce ne sont encore que quelques bribes, mais … Cette nuit, j’ai passé mon costume d’Indien et je suis allé faire un tour dans le métro. J’ai croisé Igor, qui ne m’a pas reconnu car il dormait à moitié et en avait un coup dans le nez. J’ai fait un tour dans les rues. Croisé quelques chattes. Leur ai mis un petit coup dans l’aile. Puis je suis rentré. J’ai bu un bol de lait. J’ai fait ma toilette. Et je crois avoir uriné sur la couette …
Me semble-t-il …
un homme que j’ai rencontré m’a dit :
on ne peut pas coucher avec toutes les femmes, mais il faut essayer
je crois que ce n’était pas de lui,
je me demande s’il était italien.
En passant
L’individu se passe facilement du rien a montrer,
du presque ici, du jamais bon, de la foirade, de
l’exposition, du sourire facile, de la larme
impossible, de la fausse violence, des faux problèmes
, du cirque prévisible, de la communauté
crevée, des anti-démonstrations, des
numéros pour se voir multiplier ; narcisse aux
aguets prince des toiles molles, l’individu ne souhaite
pas subir une fréquentation qui l’écarte
de ses objectifs ; mais chacun de ses regards portés
sur des pagégos le rend assez triste. Seul, il
pense probablement que sa tristesse a plus de sens
que le désespoir qui s’affiche jours après
sans aucune élégance a trente
centimètres de ses yeux fatigués.
oui-oui et le beau fusil
j’ai une nouveau fusil, il est gris métal, vu qu’il est en métal, dedans je met des balles et je tire sur les lapins mais là comme j’ai pas de copains je me suis mis à tirer sur les gamins, comme j’ai une lunette je le fais de loin et la police elle me voit pas quand la tète des gamins elle gicle sur le bitume. Pas bète, non ?
17 avril 1836. Les bras blancs de G. Elle me sort de la torpeur de l’éther pour affronter la pluie qui cingle les pavés de Petersbourg. Le ciel les lèche à s’en rendre fou. Nous marchons le long des restaurants. La nuit est écarlate. Je perds G à la sortie du théâtre, c’est une anguille. Je bute sur T, il a l’air enchanté de ce Revizor mais le murmure de la foule détrempée a plutôt un parfum de scandale. En tout cas il n’a pas vu G. Dans mon état, impossible de me lancer à sa recherche. Je me décide à rentrer chez moi quand un fiacre s’arrête à ma hauteur. C’est elle.
Lundi matin
On dit : ré-attaquer une semaine
Mais qu’est-ce qu’elle nous a fait ?
Une petite mélancolie me prend…

Une soirée avec Orad
» Hey Gwendo, je vais au Tai Chi Chuan avec toi tout à l’heure?
– Cool, OK. Je t’appelle vers 18H00. »
Métro Métro.
« Allo Orad, je suis désolée je ne t’ai pas appelée, je n’avais plus de batterie. J’y suis pas allée du coup.
– C’est pas grave. Bla bla bla.
– Bla bla bla. On va au ciné?
– Ouaaaais.
– RDV 21H00 au café du MK2. »
Métro Métro.
« Désolée, je me suis perdue 20 minutes sous la pluie.
– Bla bla Réalité bla bla Poils bla bla bla Antibiotiques bla bla.
– Bla bla bla L’amour bla bla Gombrowicz bla bla bla Concert de Ska.
– Pffffffffffff j’ai plus envie d’aller au ciné.
– Mouais moi non plus.
– Nicolaï dit que c’est chiant Intervention divine.
– On se prend une tarte au citron?
– Ouais.
– Ah ils ferment dans 5 minutes.
– C’est con j’avais très envie d’une tarte au citron.
– Qu’est ce qu’on fait?
– Bla bla bla?
– Bof. Bla bla bla?
– Bof.
– On va à Pigalle boire un verre au B.J., je prends mes affaires et on va dormir à Télégraphe.
– Ouais. »
Métro Un fou : Bla bla bla Délire bla bla Complètement taré. Hey les filles je descends à Pigalle. Je vais dans un bar très chouette, le B.J., je vous invite? Métro Métro « Non mais j’hallucine, il va dans le même bar que nous, qu’est-ce qu’on fait? » Métro Métro Métro « C’est pas contagieux ce que t’as hein, t’es sûre? – Non non, mais j’ai peur de vomir. » Métro Métro Métro
« Merde, il arrive dans le bar.
– Bla bla bla Sexe bla bla Thèse bla bla Mort. »
Métro Métro Métro. « J’ai envie de faire pipi. – Chuis bourrée. – On n’a rien fait de ce qu’on avait prévu. » Métro Métro Métro Métro Métro Métro.
Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla
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Continent Europe
En venant
Vous pensez encore aux choses comme
l’élégance, le secret, le caché ?
Il me semble oui.
Pas peur du ridicule ?
Je pense mon cher que ces mots pour les
autres sont impossibles.
Pensez, pensez, pensez
Il y a plus grand monde nulle part
quand il s’agit d’y penser.
Optimiste ?
Sur l’avenir du machin ?
De l’écran ?
Des planqués ?
Disons que moi je suis caché et qu’ils
sont planqués.
Assez idiote pensée non ?
Pensez ce que vous voulez
Dans quel ordre ?
D’abord l’élégance : un concept qui n’a pas
bonne presse il semble.
Puis le secret, mot dans la bouche comme une fleur
Le sens vient après, quand ils sont fatigués.
Ils ?
Quelqu’un a dit justement que nommer, identifier, c’est presque tuer.
Je ne leur souhaite pas ca.
Ils ?
Les précédents.
Ils ?
Ceux qui vont venir.
Avec une force de proposition ?
Des paroles lourdes je crois.
La tienne est assez brutale il me semble
Je me bats pour ne rien comuniquer, me signaler c’est tout.
Un projet sans programme je me tue a le dire.
J’oubliais aussi qu’avec l’élégance, il y a un
autre concept bien francais.
Dis moi lequel ?
Le sérieux.
Parlerons nous encore ?
Si vous venez a moi.
Quand vos notions prendront-t-elles effet ?
Quand ils dormiront.
La phrase de ma journée
J’ai un gros cutter parce que je suis un garçon.
Guillaume E., fonctionnaire cocouin
Dans ma besace, j’ai trouvé :
– Une culotte blanche à triangle qui n’appartient pas à Igor
– Deux préservatifs
– Un bout de papier glacé dont le mot principal est « Mardi »
– Un livre sur l’amitié et l’auréole d’une larme versée en première page
– Trois Peter Stuyvesant ultra light
– Un chef d’oeuvre d’Arnold Böcklin
– Un indice de la fin de ma vie

La Reine a quitté notre immense palais,
j’arpente soucieusement les couloirs et les allées
à la recherche d’un méfait à commettre
ou d’une fete à organiser,
mon coeur est las
et je ne puis me décider
j’ai ordonné que trois musiciens me suivent,
mes fidèles servants portant des chandelles autour de moi,
on me pare de mon plus beau costume,

qui sait si l’hiver daignera me visiter ?
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Voris, Isabel Alice
Gender: Female
Parents:
Father: Voris, Edward Bernard
Mother: Fuller, Alice Elgvia
Family:
Marriage:
NOV 1914Spouse:
Allenburg, Ferdinand Arthur
Gender: Male
Parents:Father: Allenburg, Leopold
Mother: Newburgh, Theresa
– Farfadets Ectoplasmiques !
Le vieux Ruben courait à travers la pièce enfumée, emplie de la moiteur torve des clients.
Au bout de son périple, goguenard, attendait son double surmoi même, Nadir le gnome des plaines, le célèbre voleur de pièces de Backgammon.
– Foutriquet tourneboulesque, violeur de lombrics putrides, fantasmagorique hérisson écrasé, je t’avais bien dit de ne plus jamais remettre tes doigts palmés sur mon comptoir !!
– Mon ami, mon frère, mon autre innocente personnalité, comment me jeter quand je t’apportes félicité et sonnants sonnets ?
– Au diable tes plans foireux, je ne me ferais plus avoir. Mon fondement a encore honte de ce que lui fit subir ta dernière brillante idée.
– Rooooooooooooooooooh, comme s’il n’avait connu pire qu’un ballet d’haltérophiles Moldaves…
– Et il se moque le faraud, il se gausse, m’humilie plus que de raison, assassin de mon souvenir dansant déjà la carmagnole sur mon tombeau ! Dehors ou je t’expédies au paradis des bienheureux rétrécis !
– Des menaces, on s’apprête à molester son sauveur… quelle ingratitude…
– Si tu ne déguerpis sur le champ, cette ancestrale balayette te pourfendra de haut en bas !
– Vas y donc si tu m’aimes si peu…
Et, ne l’aimant vraiment que peu, il le fit…
La citation de ma journée
Il était trop tard pour reculer : si le monde existe, c’est seulement parce qu’il est toujours trop tard pour reculer.
W.G.
on imagine facilement a quel point votre vie peut se
réduire a un triste énoncé qui chaque
jour se rétrécit jusqu’au ridicule ;
présence persistante bien qu’infime dont
le bruit me fait penser aux gémissements
terminaux d’une mouche que je viens d’écraser. Elle pourrait
constituer un sain motif de colère, voire de mépris,
mais la complaisance dans le regard que vous portez au miroir rend
difficile le détachement que suppose ce mépris.
Pourquoi ? Parceque je suis parfois aussi tenté de m’exercer
aux belles gesticulations devant le regard d’autrui. Craner dit-on.
Se pavaner dit-on. Se plaindre dit-on. Gémir dit-on.
Mais il y a autre chose a honorer (découvrir ?) le dehors.
(Je comprends la séduction de la chambre et le bonheur d’y rester en
compagnie ou seul pour jouir ou gémir. Exposez-vous dehors,
il fait assez bon. en ce moment. Je vous en prie, économisez vos images
vos confessions, il n’y a plus d’homme digne de se fondre dans l’attente de
l’amour, de disparaitre sans fracas.)
Confrères Tourguenieviens du week-end, bonjour.
Bientôt la fin de la torture…
Merci mon Dieu…
Merci Tourgueniev
Bientôt, comme elle, je sortirai de ma boîte…

En attendant, je vous conseille vivement d’aller voir les travaux de Yoshitomo nara
PsychoMiX
Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un chromosome : l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade.
Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le colt 45. Tu m’avais promis tes échasses, ton cabinet médical, Bianca ! Trust l’hépatite c Klingon. On va nous salir, emplafonner du temps et partager le singe. Les pédalos en lettres rouges, les répondeurs téléphoniques nus, tes casseroles … la classification périodique.
C’est fini. Je frappe.
J’aime.
aimer ?
Le cœur des policiers chasseurs !
Ils auraient aimé un préservatif, Igor.
Don’t care, tu t’en fiches. Amour, fictions, continent ? La poire, contre toi, was crying. I won’t forget ma pigne-pomme de pin,

never
Ida Mancini à son fils Victor :
- Les lois qui nous maintiennent en toute sécurité, ces mêmes loi nous condamnent à l’ennui
- Sans accès possible au véritable chaos, nous n’aurons jamais la paix
- A moins que tout ne puisse empirer, ça ne va pas s’améliorer
On va baiser ce soir
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
J’aimrai avoir le culot
de m’emporter ainsi,
de dire ces choses tout haut
“ Et si on Baisait ici ”…
Son regard me met nu
D’insolence je n’ai pas,
Je sucure d’un ton confus
“ Et si on Baisait là ”…
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
Hommage à Jean Eustache,
dont la putain disait
sanglotant sans relache
“ Y’a pas de mal à Baiser ”
Hommage à Jean Eustache,
ouvrez les guillemets :
“ Tu me baises bien là oui, comme je t’aime,
il n’y a que toi pour me baiser comme ça
il n’y a qu’un toi il n’y a qu’un moi,
il n’y a que toi pour me baiser comme ça,
il n’y a que moi pour être baisée comme ça par toi…
Quelle chose amusante…
Mais quelle chose horrible et sordide
Y’a pas d’putain y’a qu’des putains… ”
Hommage à Jean Eustache,
fermez les guillemets.
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
Moi je voudrais être celle
qui dans les yeux avoue,
Avec une étincelle
“ On va Baiser partout ”…
Moi je voudrais être celle
qui dit quand elle s’endort
dans un soupir sincère
“ On va baiser encore ”…
Mais mon pote, y’m raconte qu’des histoires,
Ces filles lui disent : “ Tu viens,
on va… s’Aimer ce soir ”.

Tu viens sur Tourgueniev, tu as deux hommes nus pour toi qui font le spectacle.
Ils se déshabillent, ils satisfont tes désirs les plus farouches, Natasha !
Da !
Je me réveille toujours avec le même mal de tête. Je cherche du regard l’heure qu’il peut être, et quand je la trouve, je ne veux pas y croire. Si tôt si tard, juste ces chiffres aléatoirement écrits sur mon réveil en lettres rouges qui percent le noir. Je ne sais pas si je dois y croire. Je connais mes autres heures, et je fais comme tout le monde, je fais en fonction, je conçois le temps qui me reste. Je ne suis jamais en retard. Les gens pensent que j’ai une horloge dans la tête, c’est faux pourtant, il y a peu de choses qui me sont aussi étrangères que ça. Le mal de tête met du temps à passer. D’abord je dois me lever, me laver, ne pas me lover, et manger. Boire mon café, et le mal de tête passe. Je sais ensuite tout le travail qui me reste à faire, je me résigne un peu, mais la vie m’inspire confiance.
Je ne suis rien, c’est tout ce que je sais. Je ne suis rien, comme beaucoup de gens, mais ils se serrent entre eux, et ils ont l’impression d’être (le voisin de celui d’à côté) ; ils répètent cette phrase en boucle en omettant toujours ce qui est entre parenthèses. J’ai fait du mal à beaucoup de gens en refusant de leur parler, ce qui signifie que leur amour propre a senti mon passage. En réalité ils ont oublié qui je suis, mais les jours qui ont suivi nos rencontres, ils en ont fait beaucoup plus avec les autres. Ensuite, j’ai été proche de beaucoup de monde, mais je suis trop sensible, et comme je ne suis rien et que je ne fais pas semblant de ne pas le savoir, ils ont traversé mon corps et mon âme avec. Ça me peine, mais maintenant, je me réveille solitaire et me rendort pareil, je ne suis rien. En fait, ça me plaît parce que ça me laisse le droit d’être témoin de tout.
Le cœur a battu si longtemps hier soir. Je vois quand même parfois, le soir, un autre rien que moi, et hier son cœur a battu longtemps sous ma main. C’était plus long, plus chaud, plus touchant.
Mais c’est Scarbo qui me mord au cou, et qui, pour cautériser ma blessure sanglante, y plonge son doigt de fer rougi à la fournaise! (Aloysius Bertrand)
Solitude
Quart de piècette Arcosienne à jouer de nuit, dans une pénombre calfeutrée, suite à l’ingestion de substances illicites et prohibées, avec des ampoules.
Acte 1
Une vieille femme, seule, sur une chaise. Une lanterne à ses pieds.
Agnès : Mon fils, je vais te rejoindre, toi qui a été emporté par la guerre.
Tu es dans la lointaine prison du Nord, je le sais.
Je t’ai fait ces petits pains aux fruits, que tu aimais tant.
Je viens te rejoindre dans ta peine.
Mon enfant…
La lanterne s’éteint et une autre s’allume, sur la droite.
Etre 1 : Que la guerre d’hommes et de femmes a tué
Que de familles ont pu être ainsi décimées
La vieille Agnès, femme de marin
A vécu tout ces malheurs, et les a endurés.
La lumière s’éteint à son tour et une autre s’allume sur la gauche.
Etre 2 : Un mari simple et honnête
Une découverte l’un de l’autre il y a de ça bien longtemps.
Des amours et des joies simples, des peines aussi.
Trois enfants, trois fils, fierté de la famille
Robustes, vaillants et honnêtes.
La lumière de droite se rallume.
Etre 1 : Une guerre, de celles dont les seigneurs se repaissent
Etre 2 : Complots, politique, appât du gain, haine !
Etre 1 : Un grondement naissant emplissant les corps et les âmes.
Etre 2 : Les simples convoqués, leurs fourches remplacées par des épées.
Etre 1 : Le départ vers l’ennemi, sombre inconnu
Etre 2 : Femmes pleurant le manque de leurs maris, de leurs fils.
Etre 1 : Premier engagement, teinte d’écarlate, corps tombant lourdement.
Etre 2 : La mort….
Etre 1 : Un courrier arrivant haletant, et gêné
Etre 2 : Madame votre mari et deux de vos fils sont morts !
Etre 1 : Effondrement, pleurs, la vieille ne comprend pas.
Etre 2 : Son corps rachitique se replie sur lui même
Etre 1 : Ses vieux os se recroquevillent, tant d’amour…pour ça…
Etre 2 : Quand soudain !
Etre 1 : Une lueur d’espoir…
Etre 2 : Et le petit ?
Etre 1 : Emprisonné, loin au Nord.
Les deux lumières s’éteignent, silence.
Acte 2
Agnes : Et ainsi je partis au loin
Sur les chemins, toujours vers le Nord
Suivant la grand route, celle du lointain.
Nombreuses nuits de solitude
Froid de la neige contre mon corps frêle
Moi qui n’avait connu que la douce caresse du soleil.
Maladie, souffrance…
Mais mon petit, l’être sorti vagissant de mon ventre
Mon petit était au bout de la piste.
La vieille dame se lève de sa chaise, s’avance et tombe. Un homme en haillons s’approche d’elle, et tente de la réveiller.
Robin : Hé, m’dame !
Oh, ça va ?
Tu vas pas nous claquer dans les doigts maint’nant ?
Il l’asperge d’eau et lui donne deux trois claques pour la réveiller Les deux lumières des côtés se rallument en même temps juste pour une phrase et les deux êtres, à l’unisson :
Etre 1 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…
Etre 2 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…
Agnès, sous les frictions, se réveille lentement.
Agnès : Mon…mon Antoine, mon bébé ?
Robin : Ah non ma bonne Dame, je ne crois pas !
Robin, déserteur des armées stupides de notre seigneur
Et vagabond à ses heures perdues, pour vous servir.
Agnès : Oh, j’avais cru…où sommes nous ?
Que ..pourquoi suis je ainsi dans la neige,
Toute indécente empêtrée dans mes jupons.
Robin : A mon avis t’as pas mangé depuis pas mal de temps
Et puis t’es plus toute jeune
Qu’est ce que tu fais comme ça sur les routes,
A tenir ce bout de pain moisi comme un talisman ?
Agnès : Rire aigrelet, pris par la démence
C’est un pain de fête
Et je l’amène à mon petit Toinot
Celui que la guerre n’a pas tué…
Robin : Et où il est ton fillot ?
Agnès : Dans la grande prison du Nord
Et aussi vrai que j’ai élevé mes trois gamins
Je ne laisserais pas le seul qu’il me reste
Sans son pain de fête cette année.
Robin : Ton entreprise est folle,
La prison est à des milles et des milles d’ici
Mais j’aime la folie aussi…
Dorénavant je t’accompagnes !
Les lumières s’éteignent toutes (durant toute cette scène toute la rambarde avant était illuminée)
Acte 3
Seul l’Etre 2 est éclairé.
Etre 2 : Ainsi donc nos deux pauvres héros repartirent vers le nord
Subissant les intempéries, les moqueries des ruraux
Mais marchant, toujours un pas devant l’autre
Devenant plus proches que n’ont jamais pu l’être
Deux personnes en ce monde.
La lanterne de l’Etre 1 s’allume.
Etre 1 : Mais la prison jamais ne semblait vouloir s’approcher.
La vieille, toujours contre son ventre,
Tenait ce pain, petit tas de croûte noirâtre,
Qui n’avait plus d’aliment que de nom.
Mais elle s’y accrochait comme à une relique de sa vie.
Etre 2 : Et puis ce qui devait un jour arriver arriva.
Etre 1 : La fatigue, la vieillesse…
Etre 2 : Tout cela eut raison de l’énergie, de la foi
Etre 1 : De la vieille Dame.
Les lumières s’éteignent, deux lanternes au centre se rallument, illuminant Robin et Agnès. Elle est de nouveau évanouie.
Robin : Agnès, petite mère, tu ne vas pas me lâcher là, hein ?
La prison est juste à côté, allez ! Réveille toi !
Agnès : Se réveillant lentement
La prison ? Mon…mon Toinot, enfin, c’est toi ?
Robin : No…
Si maman, si c’est moi.
Oui c’est moi, ton petit enfant.
Agnès : Prenant Robin dans ses bras
Oh mon Toinot, mon fils vit, alors…
Je peux mourir en paix.
Dans un dernier souffle la vieille décède et Robin pleure. La lumière reste allumée sur eux mais celles des êtres se rallume aussi. Tout le long de cette fin Robin se lamente sur la perte de son amie.
Etre 1 : Bien sûr….le fils était mort depuis longtemps dans de putrides geôles
Etre 2 : Mais cela Agnès ne le sut jamais.
FIN
Fictions
En me coupant de toi, je me suis séparé
du monde.
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
La bataille des cÏurs.
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Ai-je seulement besoin de vous ?ÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
« Si tu continues a jouir en moi, tu seras père avant
la fin du mois. »ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
La mort et le pot de chambreÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Séduction pathétique et ses immondes
banderolles décoratives.ÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
La misère ne te secoue pas assezÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
N’a rien dit, ne dira jamais rienÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Fragments d’une esquisseÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
quequequequeÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Tu vois une chose et tu penses a une autreÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Il n’y a que des défauts, des défauts.
ÉÉÉÉÉÉÉÉ
La queue de la souris dans l’encre de chine.
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Le string de la jeune maman via Gosue CarducciÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Pendant ce temps là à Londres :
Bon, je me suis faite expulser de mon flat a cause d’une fuite de gaz
(non, on emerde pas le proprio ou l’agence, on expulse les locataire,
bienvenue au pays des droits de l’homme). heureusement, on m’offre de
louer un HLM. 2 jours apres, j’arrive pour emenager dans mon nouvel
appart, 1 jour apres avoir visite et signe le contrat et ne voila t’y pas
que des squatteurs se sont installes et on changes les verrous. Bon apres
moultes aventures on reprend le flat sans phone, eau chaude ou chauffage
(pour l’instant, ca fait seulement 2 semaines qu’on essaye de faire reparer
ca. Sur ce je tombe malade et je prend une semaine de conge (finir de
demenager avec la grippe, bonjour). Pendant que j’etait en conge maladie,
un entretient que j’avais passe se revele positf et on m’offre le boulot.
Mais comme j’ai repondu a la lettre avec une semaine de retard, j’ai perdu
le boulot. mais maintenant, oui, non , peut-etre……
Une amie en exil volontaire

Si la rencontre de deux âmes- sœurs s’effectue sans qu’aucun des deux individus ne soit un initié, donc, sans Identité Divine, il en résultera, malgré de nouvelles incarnations dans la spirale évolutive au sein de la loi générale, le karma individuel de chacun continuant d’exister. La différence sera que ces deux âmes-soeurs se rencontreront à nouveau dans l’incarnation suivante et il leur sera montré, juste avant leur incarnation respective, la façon d’atteindre les « noces chimiques » par la voie initiatique.
(Ne soyons pas dupes des apparences: il y a des cas où c’est le langage imagé qui parle sciemment au propre, et le langage abstrait qui parle insonsciemment au figuré. –H.Bergson–)
…
fin de la réunion
faim de l’après réunion
on va être backupé
et on va nous ranger dans une armoire
à l’êpreuve du temps
ça pourrait être pas mal
de relire les fichiers
dans 50 ans pour voir si le monde est
plus beau
hier soir, deux Stéphanie du passé
de retour dans mon présent
ça m’a un peu estomaqué
mais c’est pas si mal
de retrouver des sourires
qui, on le sent à ce moment là,
manquaient.
…
sortir, boire du vin, parler de conversion et de désamour (et travailler?) dormir à plusieurs dans un canapé, boire de l’eau, et fermer les paupières sur des images de dumontheuil (et travailler?) se lever, râler, il pleut meeeerde, on est en retard (pour travailler?) s’ébahir dans le bus parce tout ça est extraordinaire, regardez cet amas de plastique métal béton, mélange chaotique qui ressemblerait à des tas de restes amassés par le temps (si nous nous étions d’ailleurs). alors travailler… c’est imbécile. le travail c’est la civilisation de l’homme la fierté de l’homme qui ne chasse plus, de l’homme propriétaire, et c’est encore mieux quand on a un bureau d’où on ne sort pas. mais ça fait tellement longtemps que tout le monde trouve ça normal de devoir travailler pour acheter le vital (manger, boire). normal de payer pour vivre. et tout ça se fait sans choix, mais tout ça se fait sous couvert de liberté. à l’entrée de camps de concentration, il est écrit arbeit macht frei, le travail rend libre, parole prophétique à laquelle certains croient encore (ça a été écrit).
mais peut être en fait c’est le travail qui donne le désir du temps… ce qui n’est pas filmé attire toujours l’âme.
…
si tu te tournes
tu me verras
si tu te retournes
tu me verras
si tu avances
tu me verras
si tu reviens sur tes pas
tu me verras
si tu fermes les yeux
j’en mourrai
…
…
Elvis chante
Bruce Lee me sourit
Sylvain ne dit rien
J’ai le trac
Je suis crevé
Je veux dormir
Trois jours
Au moins
Mais je suis motivé
Je crois
Et je vais prendre sur moi
Quitte à devenir incohérent
(plus que d’habitude)
Essayer de voir
La vie en jaune
Ce soir
Et laisser
Place à l’Imprévu
Demain
On verra
…
S’éloigner en allant tout droit, aller tout droit en s’éloignant et perdre jusqu’au souvenir. Bienheureuse indifférence ! Bienheureux oubli ! Tout meurt en vous et nul n’a encore eu le temps de vous recréer.
Le Diable est plus terrifiant que tout ce qu’on peut imaginer.
Oui, je crois à l’enfer, à la souffrance.
Je vais te raconter l’histoire de la fete des morts.[…]
…Un jour, un navire vint secourir le pélerin et le liberer de cette ile effroyable.
De retour à Venise, il alla voir Saint Odilio, un très grand homme, très pieux, de cette époque lointaine.
Le pélerin lui expliqua qu’il suffisait d’une prière pour liberer une ame des tourments du purgatoire.
Le Saint ordonna que, désormais, un jour par an soit réservé à de telles prières.
Voilà pourquoi les catholiques sont à San Michele cette nuit.
Brikezolces is dead






















