Old par M. Fox le 29 Oct 2002

You were so pretty
But I’m so ugly
Please call me
06 61 63 58 84

Surprenant d’être sur un pont au-dessus de l’eau. Le courant est si fort qu’on se croirait emporté; vers le trou (la gorge du diable)/. En rentrant à l’hôtel on s’aperçoit que plein de petits bouts de plantes se sont collés à nos chaussures. On pleure; d’émotion. Regarde-moi dans les yeux, c’est la dernière fois que je te vois.
Demain on recommencera la litanie; tu te souviens? On est sur le pont au-dessus de l’eau, c’est aussi nul que de regarder les étoiles allongés dans l’herbe. J’ai envie, de me tourner sur le côté pour t’enlacer. Mais c’est plus difficile qu’en images (toi, à enlacer, comment faire, comment passer mon bras sous ton dos, entre l’herbe et toi). Sur le côté, l’air se remplit de vibrations violentes, que je ne sens même plus. Je ne peux pas me touner.
regarde moi bien —je suis new yorkaise /// tes yeux océans /// mes ongles d’or

Espagnolette.

It was a beautiful ouineteur.
When we saw Stefan Eberharter

oui-oui et la belle petite voiture rouge
j’ai une nouvelle voiture avec laquelle je me sens bien, vraiment un homme, elle ne roule pas si vite que ça mais elle est rouge et ça ça compte pour moi le rouge c’est une jolie couleur et quand j’écrase un gamin ça fais moins de frais. Pas bète, non ?

Old par igor le 28 Oct 2002

« La mort est toujours un pays où l’on va en perdant la mémoire. »
< Arte – 00:40 >

Une soirée avec Orad

 » Hey Gwendo, je vais au Tai Chi Chuan avec toi tout à l’heure?
– Cool, OK. Je t’appelle vers 18H00. »
Métro Métro.
« Allo Orad, je suis désolée je ne t’ai pas appelée, je n’avais plus de batterie. J’y suis pas allée du coup.
– C’est pas grave. Bla bla bla.
– Bla bla bla. On va au ciné?
– Ouaaaais.
– RDV 21H00 au café du MK2. »
Métro Métro.
« Désolée, je me suis perdue 20 minutes sous la pluie.
– Bla bla Réalité bla bla Poils bla bla bla Antibiotiques bla bla.
– Bla bla bla L’amour bla bla Gombrowicz bla bla bla Concert de Ska.
– Pffffffffffff j’ai plus envie d’aller au ciné.
– Mouais moi non plus.
– Nicolaï dit que c’est chiant Intervention divine.
– On se prend une tarte au citron?
– Ouais.
– Ah ils ferment dans 5 minutes.
– C’est con j’avais très envie d’une tarte au citron.
– Qu’est ce qu’on fait?
– Bla bla bla?
– Bof. Bla bla bla?
– Bof.
– On va à Pigalle boire un verre au B.J., je prends mes affaires et on va dormir à Télégraphe.
– Ouais. »
Métro Un fou : Bla bla bla Délire bla bla Complètement taré. Hey les filles je descends à Pigalle. Je vais dans un bar très chouette, le B.J., je vous invite? Métro Métro « Non mais j’hallucine, il va dans le même bar que nous, qu’est-ce qu’on fait? » Métro Métro Métro « C’est pas contagieux ce que t’as hein, t’es sûre? – Non non, mais j’ai peur de vomir. » Métro Métro Métro
« Merde, il arrive dans le bar.
– Bla bla bla Sexe bla bla Thèse bla bla Mort. »
Métro Métro Métro. « J’ai envie de faire pipi. – Chuis bourrée. – On n’a rien fait de ce qu’on avait prévu. » Métro Métro Métro Métro Métro Métro.
Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla

Old par M. Fox le 15 Oct 2002

Désolé de piétiner ainsi vos belles illusions de jeunes chatons

Old par -- Zan le 29 Oct 2002

fétichisme du jour numéro un

repentirs

Old par A venir le 09 Oct 2002

Maintenant je me rappelle… enfin ce ne sont encore que quelques bribes, mais … Cette nuit, j’ai passé mon costume d’Indien et je suis allé faire un tour dans le métro. J’ai croisé Igor, qui ne m’a pas reconnu car il dormait à moitié et en avait un coup dans le nez. J’ai fait un tour dans les rues. Croisé quelques chattes. Leur ai mis un petit coup dans l’aile. Puis je suis rentré. J’ai bu un bol de lait. J’ai fait ma toilette. Et je crois avoir uriné sur la couette …
Me semble-t-il …

Infâme réveil
Je hais le vin et le champagne
Aspirine
Je suis en rage
Ca ne va pas du tout
Beurk
Bureau
Aspirine
Puis mail :

impossible de déchiffrer, si ton nom s’ecrit avec « i » ou « j »
impossible de savoir, à combien de gens tu as donné ton adresse le lundi soir,
donc aucun moyen de déviner, si tu sais, qui t’ecrit là.
si tu veux, on pourrais prendre un thé,
on pourrait rester dans le « virtuel »
et tu peux meme ne pas repondre du tout -si tu veux.

Je suis un peu retourné
Jeanbarov 3000 me file une photo
et une autre
La matinée file vers le midi
Un petit sourire se colle au coin de ma bouche
Hum

Old par igor le 23 Oct 2002

Mais peut-être faudrait-il dire plutôt que le tourment de base, essentiel, est tout bonnement celui qui nous vient des limitations que nous impose un autre homme, du fait que nous étouffons, suffoquons dans l’espace resserré et rigide où l’imagination d’autrui nous enserre.
Witold Gombrowicz

Il passe devant moi. Il s’arrête devant moi, quelques mois, il n’ose pas me toucher. Il passe son chemin, il croit qu’il, le croiriez-vous, a changé ma vie. Et pourtant si il savait comme c’est vrai.
Il passe devant moi, il est en face de moi, il n’y reste que quelques heures. Il me séduit, pour quelques heures. Et pourtant, si il savait comme les heures sont longues pour moi.
Il passe devant moi, il essaye de m’arrêter face à lui. Quand j’ai l’air de ralentir le pas, il fanfarrone, il m’aura, il m’invite. Il est intelligent. Et pourtant si il savait comme je pense à d’autres.
Il est passé devant moi, il m’a enfermée longtemps face à lui. Il est passé. Et pourtant il savait comme j’aimais qu’il m’enferme.

sortir, boire du vin, parler de conversion et de désamour (et travailler?) dormir à plusieurs dans un canapé, boire de l’eau, et fermer les paupières sur des images de dumontheuil (et travailler?) se lever, râler, il pleut meeeerde, on est en retard (pour travailler?) s’ébahir dans le bus parce tout ça est extraordinaire, regardez cet amas de plastique métal béton, mélange chaotique qui ressemblerait à des tas de restes amassés par le temps (si nous nous étions d’ailleurs). alors travailler… c’est imbécile. le travail c’est la civilisation de l’homme la fierté de l’homme qui ne chasse plus, de l’homme propriétaire, et c’est encore mieux quand on a un bureau d’où on ne sort pas. mais ça fait tellement longtemps que tout le monde trouve ça normal de devoir travailler pour acheter le vital (manger, boire). normal de payer pour vivre. et tout ça se fait sans choix, mais tout ça se fait sous couvert de liberté. à l’entrée de camps de concentration, il est écrit arbeit macht frei, le travail rend libre, parole prophétique à laquelle certains croient encore (ça a été écrit).
mais peut être en fait c’est le travail qui donne le désir du temps… ce qui n’est pas filmé attire toujours l’âme.

Tortue tordue qui mange de la laitue lisse.
Twisted tortoise which eats smooth lettuce.

Le bulletin de ma journée
VIKING,UTSIRE
Ouest à Nord-Ouest 2 à 4 revenant secteur Sud-Ouest 4 à 6 par l’ouest ce matin et fraichissant 6 à 7 sur VIKING cet après-midi, virant Ouest 5 à 6 demain matin. Mer agitée, devenant forte cet après-midi. Pluie ou averses.
FORTIES,CROMARTY,FORTH
Ouest à Nord-Ouest 2 à 4 revenant secteur Sud-Ouest 3 à 5 cet après-midi, virant Ouest demain matin. Mer peu agitée à agitée. Des pluies.
TYNE,DOGGER
Variable 2 à 4 s’orientant Sud-ouest la nuit prochaine. Mer peu agitée. Pluie ou averses.
CASQUETS,OUESSANT
Secteur Sud-est 2 à 4 revenant temporairement secteur Est sur CASQUET ce soir. Mer peu agitée sur l’est et agitée sur l’ouest. Pluie ou bruine s’atténuant. Bancs de brouillard.
Marie-Pierre Planchon

Tout est trop parfait ?

Old par -- Zan le 29 Oct 2002

tu veux un calin ?

Old par M. Fox le 21 Oct 2002

La citation de ma journée
Il lui manque une bitte d’amarrage à cette fille.
N.M.

j’aime bien qu’on m’offre des étoiles

Old par -- Zan le 18 Oct 2002

hop je saute sur le trampoline et oooh je vole mais aaaaaaaaaaaaah je tombe (comme quand il faisait l’insecte sur le lit) j’agite les bras et les jambes, je rêve: tout bascule, le soleil remplace les étoiles et le ciel la mer, tout est scintillant autour de moi et ça n’a jamais été aussi clair. maintenant je marche j’escalade je hampe la lune montagne est belle ruisseau d’argent ,nonon ce sont les poissons qui sont d’or. cheveux échevelés moi très calme, même même si perdue dans tous les éléments, beaucoup beaucoup d’eau autour de moi mais je ne sais pas voler splaaaaash une énorme tortue sort de l’eau et je me pends à un cocottier arrgh.
mon amour, je voudrais courir encore, mon amour
mon amour, chht, mon amour, chht, mon amour, ne m’emmène pas tout de suite au bout du monde, ne crie-t-elle pas dans l’orgasme
et je retombe dans la furie du monde, hall de gares, hall de théâtres, queue du cinéma et de la sécu, bataille avec les draps, mon regard et tu ne me le rends pas, fatigue et ce foutu écran que j’ai marre!, et je retrouve mon état civil, que font vos parents, que fait votre père, et je redessine mes peines sur mes murs, des silhouettes vides sur un miroir, et des femmes sans corps sur la peinture banche
mais j’ai sorti un tapis blanc, et le matin je danse dessus…………;blanc éclaté de rouge comme si je voyais trop de lumière

A New-York :
Je n’ai rencontré que des femmes
06 61 63 58 84

Le doute

Old par -- Zan le 29 Oct 2002

Old par igor le 30 Oct 2002

j’ai perdu beaucoup de sang
lors de l’attaque
des cavaliers de l’Est,

j’espere que vous pourrez continuer sans moi.

Old par M. Fox le 28 Oct 2002

Comme promis, on a brulé Paris et on fait des photos floues

Old par igor le 06 Oct 2002

C’est stupide mais : un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.

Old par igor le 19 Oct 2002

Old par Gu. le 20 Oct 2002

cerveau vrillé
au son
de l’acier
qui vibre

ultime avatar
des monstres
d’Irlande,

fuir l’Ile verte n’a servi à rien
et jusqu’en cette plaine
je sens leur emprise
grandissante

je regrette ma colline,
l’enclos de mon petit cheval,
le rire de ma fille
et le souffle de cette femme,
pour qui j’étais tout
et que toujours je porte en moi
comme la blessure profonde
d’un passé
égaré.

la splendeur
et la simplicité
de ces temps anciens
m’échappent à présent
et je sais
que la vie me quittera
à jamais
lorsque je t’aurais
oubliée.

Old par M. Fox le 07 Oct 2002

I was sick
Everybody will forget me

Fatiguant d’ensabler
alors de temps en temps il faut que je pose ma pelle
et que je souffle
alors ça rougeoie
et j’y mets aussi un peu les doigts
j’avoue
pour voir comment c’est chaud
encore

Old par -- Zan le 01 Oct 2002

pièce éveillée

Old par M. Fox le 05 Oct 2002

Mot-imagecorps, femmes alors
femmes, j’&eacutecris FEMMES, je d&eacutes&eacutecris
FEMMES, il manque le seul BEAU MOT
hai la chose, ou la vraie-femme innomable
invisible, impossible ; j’&eacutecris femme
et je la vois, je l’atteins, je lui parle, j’oublie avoir
&eacutecrit Femmes pour vivre avec
une seule femme, dans le silence.
BEAU-MOT-IMAGE LA NUIT (cette nuit avec elle)

faire l’amour sans image et sans bruit

Old par A venir le 16 Oct 2002

Old par M. Fox le 25 Oct 2002

DEBOUT CAMARADES TOURGUENISTES !
Combattons le fléau qui s’abat sur nos frères !
Refusons le culte de la personnalité !
Igor, Nicolaï, réveillez-vous !
Les Tourguenistes ont encore foi en vous.
Ne cédez pas au chant trompeur des sirènes de la gloire.
Rejoignez la Dissidence, oui, vous-aussi !
Faites votre révolution ! et tels le Phenix, renaissez des cendres du Tourguenisme !
REVOLUCION !

Voir Tanaka et vomir

des vacances,
enfin,

mes noeuds internes commencent à se dénouer,
j’entre dans le paradis cotonneux des gens responsables
à moi le compte épargne logement
protegez moi de l’inflation
et du manque de projet,

notre père
qui etes coté en bourse
pardonnez moi
car j’ai péché.

Old par M. Fox le 24 Oct 2002

J’aime celui qui rêve l’impossible

Old par M. Fox le 01 Oct 2002


fin de la réunion
faim de l’après réunion
on va être backupé
et on va nous ranger dans une armoire
à l’êpreuve du temps
ça pourrait être pas mal
de relire les fichiers
dans 50 ans pour voir si le monde est
plus beau
hier soir, deux Stéphanie du passé
de retour dans mon présent
ça m’a un peu estomaqué
mais c’est pas si mal
de retrouver des sourires
qui, on le sent à ce moment là,
manquaient.

Old par igor le 16 Oct 2002

Old par -- Zan le 28 Oct 2002

« Amour. Ce soir je préfère prier que sortir dans l’agitation. Je préfère chanter que manger. Tout ce temps où tu m’as tellement manqué, tout cela est passé, tout s’est dissous dans mon futur trop vaste pour te perdre. Me reviennent maintenant les années de douleur que nous avons traversées ensemble, que nous avons tissées ensemble. Je ne sais de toi ce qui me manque le plus, quand tu me montrais les dents ou quand je ne savais te dire combien je t’aimais. Maintenant je suis seule à pleurer, est-ce que ça en vaut bien la peine? Et pourtant ce soir, je vais prier. Je ne crois en rien, mais je me souviens: je t’aimais. Tous les autres maintenant je les choisis pour toi, ils ne m’aimeront pas, ils ne me quitteront pas. Pas de peine et pas d’autre amour. J’espère que tu ne viendras jamais visiter mes rêves. Tu es cautérisé dans ma plaie, tu ne partiras pas je le sais. Tu es la moitié de ma vie. Je n’ai jamais réussi à te recracher. Maintenant, tant pis, tous les souvenirs reviennent, ai-je assez dormi pour avoir la force de les revoir? Tu me manques, mais je voudrais ne jamais t’avoir vécu, ne pas avoir déjà tant de poids et d’amertume. Ce que tu as ravagé te dépasse.
Toi, tu ne penses plus, tu ne penses plus à moi, moi, tu es gravé dans mon cerveau, dans mon imaginaire, tu en es une pièce maîtresse. Injuste.
Amour. Ce soir, je vais prier. Je ne crois en rien, mais je me souviens, et tout cela vaut le coup de la communion, au moins avec moi-même. Je me pénétrerai au lieu de regarder vers le ciel, je sais où tu te trouves. Mon vampire, ma vie. Encore maintenant haine-amour. Je crois de temps en temps te reconnaître dans les yeux des clochards qui écrivent je t’aime sur les trottoirs ou des mecs bourrés ou de ceux qui sans raison me parlent dans la rue pour me dire que je suis belle qu’ils m’aiment et que ma vie m’attend. J’aimerais que ce soit ça mais tu es mon passé et tu ne peux espérer mon futur.
Je t’aime encore mais c’est si inutile. J’aimerais que ce soir le christ vienne s’allonger dans mon lit, m’ouvre ses bras blancs, qu’il m’accueille sur son cœur brûlant, qu’il reconnaisse ma peine, et qu’il ait pitié de moi. Je voudrais ce soir que le christ vienne me réconforter et me dise que ma vie a été si dure. Mais il n’existe pas et ce soir je vais prier. Je chanterai ma peine pour qu’aucun ange ne descende du ciel et j’écrirai des mots incompréhensibles dans le noir. Tous ce mots que jamais je n’ai pu prononcer.
Amour. Ce soir je vais prier. Et je dormirai en paix. Sans christ sans père sans dieu, sans amour. Draps blancs et avenir lumineux. Est-ce ma mort? Est-ce ma vie? Je prie déjà. »

Cette femme est devenue la plus heureuse des femmes que la terre ait jamais portée. Elle est encore vivante et elle a mille ans.

Il n’y a pas de second degr&eacute

Old par A venir le 12 Oct 2002


lundi
les gendarmes sont presque plus désagréables que les voleurs
eux au moins sont à ce qu’ils font
je garde le sourire
indubitablement
j’aime écouter shannon wright
je rêvasse
je tournicotte
Sylvain se marre
indubitablement
samedi
j’essaie d’expliquer le mot « émulation« 
dimanche
on regarde le japonais fou manger de la bouffe pour chien
vendredi
on voit effectivement jaune
les gens vomissent dans les escaliers
on sourit
la tente nous tombe dessus
la semaine est sans dessous dessus
jeudi
vite

Old par igor le 28 Oct 2002

il était fier d’affirmer qu’il pouvait faire du vrai avec du faux,
on n’a jamais vraiment trop su ce que ça pouvait bien signifier

mais je crois qu’on peut le voir comme ça,
un homme de formules,
difficile à saisir
et attachant à la fois.

Old par M. Fox le 30 Oct 2002

– Scène nuit –

Je me demande si je me sens lésée
Pas du tout
Situation pour moi moins inconfortable
Ce soir
Il me faut maintenant le temps de comprendre ce que tout ce qui a été dit veut dire vraiment.

Il a raison, c’est jamais comme on voudrait que ça soit !

Attendre. Demain.
Pas longtemps…
Un peu plus encore…

Là, il ronfle, mais pas fort… il ne doit pas dormir profondément…

Ce soir je n’aurais jamais trouvé le sommeil si on avait pas fait l’amour. Enfin disons le repos parce que le sommeil n’est pas vraiment de la fête.

Il a raison, je vais forcément changer. Comment faire autrement.

Là il dort mal, parfois il pousse des petits cris…

Ca fait quoi de voir quelqu’un pleurer, quelqu’un qui vous aime ?

Il voulait “remettre cette discussion au plus tard possible”. Drôle d’idée…
Etre aux commandes de la situation réelle
Ne pas la partager.

Il vient de faire avec ses dents un rêve. La bouche c’est sa maison et les dents c’est sa famille et ses amis.

Sale nuit.
C’est vrai qu’elle était bien au fond la situation avant ce soir, dîner, plat de résistance…

– Scène jour –

Sale réveil
Situation pour moi bien moins confortable
Ce matin.

Je suis infiniment triste. Peut-être je veux continuer. Peut-être.
Peut-être je vais m’éloigner

Se contenter

Pour l’instant

Faire le vide
Taire le vide
Sonnerie du téléphone
Juste un bisou
Une attention
Une gentillesse
Bonne voix, bonne humeur.

Il dit que c’était bien parce que je ne savais pas vraiment.
Il se sent bien si je n’en sais rien.

Je ne lui en veux pas
Il est bien avec moi
Je ne veux pas le voir
Je voudrais être dans ses bras ce soir
J’aime le sexe avec lui

Ce matin
Je me sens bien différente d’hier
Et demain
Moi il faudrait que ça ne me rende pas triste. Demain. Les jours qui suivent.
Pour me sentir bien…

Old par Gu. le 19 Oct 2002

Le quatrième jour, Holoferne donna un festin à ses serviteurs, et il dit
à Vagao, son eunuque : « Va, et persuade à cette Juive de consentir de
bon coeur à habiter avec moi. Ce serait une honte pour un homme,
chez les Assyriens, qu’une femme se moquât de lui et le quittât sans
avoir cédé à ses désirs. » (Judith, 12, 10-11)

« Seigneur Dieu, fortifiez-moi à cette heure ! » Et de deux coups sur la
nuque, elle lui trancha la tête. Puis elle détacha le rideau des colonnes
et roula par terre le corps décapité ; et, sortant sans retard, elle donna
la tête d’Holoferne à sa servante, en lui ordonnant de la mettre dans
son sac. (Judith, 13, 9-11)

Old par -- Zan le 31 Oct 2002

PsychoMiX
Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un mot l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade.
Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le soleil. Tu m’avais promis tes ailes, ton cul, Bianca ! Trust la souris Klingon. On va nous ranger le désir du temps et partager le butin. Les fleurs en lettres rouges, les pieds nus, tes lèvres … la paix.
C’est fini. Je frappe.
J’aime.
?
Le cœur des enfants chasseurs !
Ils auraient aimé un toucan, Igor. Don’t care. Amour, fictions, continent ? La mer, contre toi, was crying. I won’t forget ma vie. La torpeur nauséeuse de la réalité au bord des lèvres filantes : quelques chattes. Dans Elle, le secret assez triste sonne amour.
Réveillez-vous ! Chrétien.
(Merci à Igor Tourgueniev, Nicolaï Tourgueniev, M. Fox, — Zan, n letresor, Don Marmitto, Amaury da Cunha, orad v, Gwendoline Klingon et jeanba 3000 pour leur participation hasardeuse)

Rectification :
Dans le train de
New-York
Vous aviez un cul de feu.
Je suis resté de glace
06 61 63 58 84
(pitoyable je suis)

Faudrait voir a pas pousser l’
urgence à devenir soudain
célèbre dans le monde entier, du Népal au
kentucky.
Mesurons,
eveillons,
Impitoyablement le niveau et les
mpff !!
Moyens mis en oeuvre afin de
Finir complètement les
amusements et les
mystêres Ganesha et chiens,
ou la mélodie en Si ou en
ut mais tout en
se parant de l’air du temps, définitivement.

Old par igor le 09 Oct 2002

Belote, rebelote et dix de der !!! (j’ai eu une super donne, faut dire)

Fictions

En me coupant de toi, je me suis s&eacutepar&eacute
du monde.
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
La bataille des cÏurs.
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Ai-je seulement besoin de vous ?ÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
« Si tu continues a jouir en moi, tu seras p&egravere avant
la fin du mois. »ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
La mort et le pot de chambreÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
S&eacuteduction path&eacutetique et ses immondes
banderolles d&eacutecoratives.ÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
La mis&egravere ne te secoue pas assezÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
N’a rien dit, ne dira jamais rienÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Fragments d’une esquisseÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
quequequequeÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Tu vois une chose et tu penses a une autreÉÉ
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Il n’y a que des d&eacutefauts, des d&eacutefauts.
ÉÉÉÉÉÉÉÉ
La queue de la souris dans l’encre de chine.
ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ
Le string de la jeune maman via Gosue CarducciÉÉ

ÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ

Old par A venir le 13 Oct 2002

(Ne soyons pas dupes des apparences: il y a des cas où c’est le langage imagé qui parle sciemment au propre, et le langage abstrait qui parle insonsciemment au figuré. –H.Bergson–)

qu’il est dur d’etre un jeune homme timide
de nos jours à Paris.

Old par M. Fox le 28 Oct 2002

L’effroi de ma journée
Comment G.E., fonctionnaire nidoreux, peut-il sentir aussi fort la sueur de bon matin en automne?
Parfois sa nauséabonderie est recouverte par l’odeur écoeurante de son cigarillo.
Alors j’attends avec une impatience nauséeuse le moment où sa transpiration reprendra le dessus.

Stanley n’est pas gros :

il est angoissé.

Old par M. Fox le 25 Oct 2002

j’ai entendu le tonnerre
j’ai sursauté
tu étais là

serre moi fort,
là,
contre toi.

Old par M. Fox le 12 Oct 2002


Edouard lit le sites des tourguenistes et finalement se rend compte que la vie est belle,
alors il peint une nature morte et envoie un mail à une jeune fille pour lui dire son amour.

Old par igor le 10 Oct 2002

on a trouv&eacute une petite fioriture typographique, on
est content, on l’utilise un peu, sans gravit&eacute ni brouillage

Old par A venir le 16 Oct 2002

mon petit volcan,

tu n’es qu’éruptions et désastres
et je reste là,
admirant ta lave…

Old par M. Fox le 18 Oct 2002

vous avez des têtes bizarres ce matin

Old par -- Zan le 31 Oct 2002

le mot de la fin

Old par igor le 14 Oct 2002

1912 : Amaury part chercher l’inspiration

Old par -- Zan le 16 Oct 2002

Cherie
____ – ____
Father: unknown
Mother: Lillian GLADDING
——————————————————————————-

__
|
_unknown ____________|
| |
| |__
|
|
|–Cherie
|
| __
| |
|_Lillian GLADDING ___|
(1921 – ….) |
|__
______________________________
|
_Floyd Lee « Bud » JONES _|
| (1928 – ….) m 1953 |
| |______________________________
|
|
|–Anni JONES
| (1953 – ….)
| _Lowell William « Todd » SLOAN _+
| | (1906 – ….) m 1927
|_Marillyn Louise SLOAN _|
(1932 – ….) m 1953 |
|_Dorothy Fern RATHBUN ________+
(1909 – ….) m 1927

Old par fbwn le 28 Oct 2002


Je vole vers les noces chimiques
Vers les fiançailles éthyliques
Les étreintes stupéfiantes
Les- – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – étoiles- – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – filantes

Old par -- Zan le 11 Oct 2002

Most accessed:

Browser MSIE 6
Operating System Windows 98
Screen Resolution 1024×768
Screen Color 32 Bit (16.7M)
Searchengine Google
Keyword cul
Domain/Country .fr / France
Continent Europe

Old par M. Fox le 12 Oct 2002

le mot de la fin

Old par igor le 14 Oct 2002

« J’aime les filles qu’on voit dans Elle… »

J’aime bien offrir des fleurs.

1917. Nicolaï , Orad, Igor.

Old par -- Zan le 16 Oct 2002

j’écris des cicatrices au bout des doigts
j’écris un masque sur les yeux
« pourquoi quand je veux dire à quelqu’un que je l’aime je suis prise d’un rire nerveux? »
je fais des scarisfications sur le papier
je fais mugir le papier sous le scalpel de ma peau
« pourquoi quand je veux faire l’amour à la fille que j’aime je ne peux plus lui parler? »
j’étends mon ombre sur la littérature heureuse
si elle ne s’en souvenait pas je récite des lignes de lautréamont
« pourquoi je ne bande plus, pourquoi je ne mouille plus? »
vous êtes mes créatures androgynes
et je pleure sur vous

?

Old par M. Fox le 14 Oct 2002

Dans le train pour New-York
Vous aviez un cul de feu.
06 61 63 58 84

Laisse les mongols à Venise

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j’ai essayé de faire un portrait de Bruce li avec des lettres ça donne ça :
(c’est son visage)
        o o o
    OOOOO
 OOOOOOO
      >       <
          °°
        ——
sinon il en a un portrait plus reussi sur :
www.chicosolo.fr.st

le récitant : Tourgueniev, c’est rien que de l’Amour !

Old par igor le 23 Oct 2002

Bon imaginons que, ce jour, je sois un peu différent d’hier…
Un peu particulier, un peu pas comme d’habitude.
Ca serait pas si mal, non ?
Moi je trouve que si.
Ton sourire.
Encore !

Old par igor le 15 Oct 2002

Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres
Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence
Amoureux, malade, les deux peut être ?
Oh toi, mon doux ver solitaire…

Old par Rodia le 11 Oct 2002

La faute de goût du jour d’avant :
l’Espace Ricard.
Un endroit Tourgueniste s’il en est pour peu qu’on accorde quelque importance à
l’Architecture Allemande et qui pourtant se fourvoie dans des impasses aux allures
de baisse de forme.
On se serait contenté de ce diaporama sans images s’il y avait eu moins de mots inutiles.
Seulement voilà :
Huit heures moins le quart, c’est l’heure du Ricard…. du moins c’est ce que dit la maxime.
En fait non! et idem pour huit heures et quart et neuf heures moins le quart.
Neuf heures moins le quart devient donc l’heure du pétard.
Seulement voilà :
En essayant d’aller aux toilettes pour pisser le pastis qu’on à toujours pas bu, histoire de
donner un coup de pouce au destin, on est directement choqué par les effluves du parfum
d’ambiance : de l’anis? non, de la mangue!
Des astres!
Buvons pour oublier…

BONHEUR BONHEUR BONHEUR BONHEUR

Old par A venir le 16 Oct 2002

de nombreux frères ont rejoint les dieux aujourd’hui,

le jour se lève sur les champs du carnage,
nos alliés romains remercient Mars
de nous avoir accordé la victoire.

je souffle dans ma corne
pour rallier les miens
et partager le butin.

l’aube est grise
mais nos coeurs rayonnent
d’avoir survecu au combat
ils brillent aussi du souvenir
de ceux qui sont morts
et seront fetés par nos dieux.

un dernier coup de corne
et nous voilà en route pour le sud.

Old par M. Fox le 15 Oct 2002

où est il,

cet amour que tu m’avais promis ?

Old par M. Fox le 16 Oct 2002

Spéciale dédicace to M. Fox


si tu te tournes
tu me verras
si tu te retournes
tu me verras
si tu avances
tu me verras
si tu reviens sur tes pas
tu me verras
si tu fermes les yeux
j’en mourrai

Old par igor le 29 Oct 2002


Maxine et moi on vivait ensemble depuis 6 ans quand c’est arrivé
Deux fois plus de petits que ce qu’on espérait.
Catherine nous avait prévenu qu’on risquait l’invasion.
Les petits roux et les gris étaient ok.
Mais les blancs, moi ça me disait trop rien.
Tu vois le genre :
« je suis un intellectuel de droite non-spectaculaire »
Carrément ingérable, surtout pour une si petite structure.
Donc on a commencé à les éparpiller autour de nous.
Les blancs partaient bien finalement…
Les journaleux roux, on en a donné deux à Jeremiah.
On a gardé les trois petits gris pour les expériences.
Et le dernier roux, Bourdieu, a disparu un matin avec la bonne.
Maxine m’aime, je crois.
Tout à l’heure, elle m’a frappé avec la machine à écrire.
Les petits bouts blancs de ma tête sont tout partout autour de moi,
Elle savait que je voyais Catherine en secret.
Elle m’aime, je vous dis.
Oh… Bourdieu te voilà…
Tu veux manger les bouts blancs de ma tête ?
Te gêne pas
Je vais plus en avoir besoin.
Maxine.

Old par igor le 17 Oct 2002

De nos jours…
Les saisons sont moins tranchées
Les sentiments moins forts
Les amours moins ardentes
Les chagrins moins longs
Les carottes moins goûtues
Les héros moins braves
Les poires moins juteuses
Les jeunes filles moins innocentes
Même le Yéti en a pris un coup

Old par -- Zan le 21 Oct 2002

Old par -- Zan le 22 Oct 2002

cher journal :

aujourd’hui a été une des journées les plus

négatives
mal foutues
pénibles
tristes
démoralisantes

de ma courte vie

j’hésite à aller narguer les chasseurs
pour me faire abattre,
les campagnols se moquent de moi,
comme j’étais fier
autrefois,
disent ils…

Old par M. Fox le 14 Oct 2002

Old par M. Fox le 17 Oct 2002

Old par -- Zan le 24 Oct 2002

Solitude

Quart de piècette Arcosienne à jouer de nuit, dans une pénombre calfeutrée, suite à l’ingestion de substances illicites et prohibées, avec des ampoules.

Acte 1

Une vieille femme, seule, sur une chaise. Une lanterne à ses pieds.

Agnès : Mon fils, je vais te rejoindre, toi qui a été emporté par la guerre.
Tu es dans la lointaine prison du Nord, je le sais.
Je t’ai fait ces petits pains aux fruits, que tu aimais tant.
Je viens te rejoindre dans ta peine.
Mon enfant…

La lanterne s’éteint et une autre s’allume, sur la droite.

Etre 1 : Que la guerre d’hommes et de femmes a tué
Que de familles ont pu être ainsi décimées
La vieille Agnès, femme de marin
A vécu tout ces malheurs, et les a endurés.

La lumière s’éteint à son tour et une autre s’allume sur la gauche.

Etre 2 : Un mari simple et honnête
Une découverte l’un de l’autre il y a de ça bien longtemps.
Des amours et des joies simples, des peines aussi.
Trois enfants, trois fils, fierté de la famille
Robustes, vaillants et honnêtes.

La lumière de droite se rallume.

Etre 1 : Une guerre, de celles dont les seigneurs se repaissent

Etre 2 : Complots, politique, appât du gain, haine !

Etre 1 : Un grondement naissant emplissant les corps et les âmes.

Etre 2 : Les simples convoqués, leurs fourches remplacées par des épées.

Etre 1 : Le départ vers l’ennemi, sombre inconnu

Etre 2 : Femmes pleurant le manque de leurs maris, de leurs fils.

Etre 1 : Premier engagement, teinte d’écarlate, corps tombant lourdement.

Etre 2 : La mort….

Etre 1 : Un courrier arrivant haletant, et gêné

Etre 2 : Madame votre mari et deux de vos fils sont morts !

Etre 1 : Effondrement, pleurs, la vieille ne comprend pas.

Etre 2 : Son corps rachitique se replie sur lui même

Etre 1 : Ses vieux os se recroquevillent, tant d’amour…pour ça…

Etre 2 : Quand soudain !

Etre 1 : Une lueur d’espoir…

Etre 2 : Et le petit ?

Etre 1 : Emprisonné, loin au Nord.

Les deux lumières s’éteignent, silence.

Acte 2

Agnes : Et ainsi je partis au loin
Sur les chemins, toujours vers le Nord
Suivant la grand route, celle du lointain.
Nombreuses nuits de solitude
Froid de la neige contre mon corps frêle
Moi qui n’avait connu que la douce caresse du soleil.
Maladie, souffrance…
Mais mon petit, l’être sorti vagissant de mon ventre
Mon petit était au bout de la piste.

La vieille dame se lève de sa chaise, s’avance et tombe. Un homme en haillons s’approche d’elle, et tente de la réveiller.

Robin : Hé, m’dame !
Oh, ça va ?
Tu vas pas nous claquer dans les doigts maint’nant ?

Il l’asperge d’eau et lui donne deux trois claques pour la réveiller Les deux lumières des côtés se rallument en même temps juste pour une phrase et les deux êtres, à l’unisson :

Etre 1 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…
Etre 2 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…

Agnès, sous les frictions, se réveille lentement.

Agnès : Mon…mon Antoine, mon bébé ?

Robin : Ah non ma bonne Dame, je ne crois pas !
Robin, déserteur des armées stupides de notre seigneur
Et vagabond à ses heures perdues, pour vous servir.

Agnès : Oh, j’avais cru…où sommes nous ?
Que ..pourquoi suis je ainsi dans la neige,
Toute indécente empêtrée dans mes jupons.

Robin : A mon avis t’as pas mangé depuis pas mal de temps
Et puis t’es plus toute jeune
Qu’est ce que tu fais comme ça sur les routes,
A tenir ce bout de pain moisi comme un talisman ?

Agnès : Rire aigrelet, pris par la démence
C’est un pain de fête
Et je l’amène à mon petit Toinot
Celui que la guerre n’a pas tué…

Robin : Et où il est ton fillot ?

Agnès : Dans la grande prison du Nord
Et aussi vrai que j’ai élevé mes trois gamins
Je ne laisserais pas le seul qu’il me reste
Sans son pain de fête cette année.
Robin : Ton entreprise est folle,
La prison est à des milles et des milles d’ici
Mais j’aime la folie aussi…
Dorénavant je t’accompagnes !

Les lumières s’éteignent toutes (durant toute cette scène toute la rambarde avant était illuminée)

Acte 3

Seul l’Etre 2 est éclairé.

Etre 2 : Ainsi donc nos deux pauvres héros repartirent vers le nord
Subissant les intempéries, les moqueries des ruraux
Mais marchant, toujours un pas devant l’autre
Devenant plus proches que n’ont jamais pu l’être
Deux personnes en ce monde.

La lanterne de l’Etre 1 s’allume.

Etre 1 : Mais la prison jamais ne semblait vouloir s’approcher.
La vieille, toujours contre son ventre,
Tenait ce pain, petit tas de croûte noirâtre,
Qui n’avait plus d’aliment que de nom.
Mais elle s’y accrochait comme à une relique de sa vie.

Etre 2 : Et puis ce qui devait un jour arriver arriva.

Etre 1 : La fatigue, la vieillesse…

Etre 2 : Tout cela eut raison de l’énergie, de la foi

Etre 1 : De la vieille Dame.

Les lumières s’éteignent, deux lanternes au centre se rallument, illuminant Robin et Agnès. Elle est de nouveau évanouie.

Robin : Agnès, petite mère, tu ne vas pas me lâcher là, hein ?
La prison est juste à côté, allez ! Réveille toi !

Agnès : Se réveillant lentement
La prison ? Mon…mon Toinot, enfin, c’est toi ?

Robin : No…
Si maman, si c’est moi.
Oui c’est moi, ton petit enfant.

Agnès : Prenant Robin dans ses bras
Oh mon Toinot, mon fils vit, alors…
Je peux mourir en paix.

Dans un dernier souffle la vieille décède et Robin pleure. La lumière reste allumée sur eux mais celles des êtres se rallume aussi. Tout le long de cette fin Robin se lamente sur la perte de son amie.

Etre 1 : Bien sûr….le fils était mort depuis longtemps dans de putrides geôles

Etre 2 : Mais cela Agnès ne le sut jamais.

FIN

Old par Rodia le 04 Oct 2002

Old par -- Zan le 28 Oct 2002

Speciale dédicace to Nicolaï
Dernière clope et dodo. Demain j’arrête de fumer. Est-ce la peine de terminer celle-là ? Puisque j’arrête tout à l’heure … Oui mais quand même … Elle me tend le mégot ! Cette petite fumée, je vais l’avaler, la faire descendre dans mes poumons et la sentir débouler jusqu’au bout de mes doigts … Même pas ! Rien de plus qu’une clope de plus avant d’aller dormir ! Rien de plus ? Saloperie ! J’ai une haleine de yack pour aller m’étendre près de ma dulciné, et c’est tout l’effet que tu m’as fait ? Allez. Dernière clope et dodo. Demain j’arrête de fumer.

Dehors il y a les singes verts. Ils sont malheureusement nombreux et fort agressifs, alors je ne peux pas sortir.
J’évite même de passer trop près des fenêtres. Une griffe a tôt fait de surgir.
C’est le troisième facteur égorgé par ces monstres.
Au travers des grilles, leurs yeux semblent me dire :  » je mangerai jusqu’à ton ombre  »

Old par -- Zan le 08 Oct 2002

Old par M. Fox le 16 Oct 2002

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