Old par igor le 30 Oct 2002

où est il,

cet amour que tu m’avais promis ?

Old par M. Fox le 16 Oct 2002


Edouard lit le sites des tourguenistes et finalement se rend compte que la vie est belle,
alors il peint une nature morte et envoie un mail à une jeune fille pour lui dire son amour.

Old par igor le 10 Oct 2002

C’est stupide mais : un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.

Old par igor le 19 Oct 2002

le récitant : Tourgueniev, c’est rien que de l’Amour !

Old par igor le 23 Oct 2002

Old par M. Fox le 25 Oct 2002

la queue de la souris dans l’encre de chine.

Old par A venir le 16 Oct 2002

Bon imaginons que, ce jour, je sois un peu différent d’hier…
Un peu particulier, un peu pas comme d’habitude.
Ca serait pas si mal, non ?
Moi je trouve que si.
Ton sourire.
Encore !

Old par igor le 15 Oct 2002

La faute de goût du jour d’avant :
l’Espace Ricard.
Un endroit Tourgueniste s’il en est pour peu qu’on accorde quelque importance à
l’Architecture Allemande et qui pourtant se fourvoie dans des impasses aux allures
de baisse de forme.
On se serait contenté de ce diaporama sans images s’il y avait eu moins de mots inutiles.
Seulement voilà :
Huit heures moins le quart, c’est l’heure du Ricard…. du moins c’est ce que dit la maxime.
En fait non! et idem pour huit heures et quart et neuf heures moins le quart.
Neuf heures moins le quart devient donc l’heure du pétard.
Seulement voilà :
En essayant d’aller aux toilettes pour pisser le pastis qu’on à toujours pas bu, histoire de
donner un coup de pouce au destin, on est directement choqué par les effluves du parfum
d’ambiance : de l’anis? non, de la mangue!
Des astres!
Buvons pour oublier…

tu t’éveilles enfin
et comme chaque matin,

tout en toi me bouleverse.

Old par M. Fox le 25 Oct 2002

parfois je frappe tellement fort cet ordinateur – le jeune homme remarque qu’on en parle jamais – que sa coque se déforme, alors je suis tout ennuyé et j’espere qu’il marchera encore, avant le prochain coup.

Old par M. Fox le 14 Oct 2002

17 avril 1836. Les bras blancs de G. Elle me sort de la torpeur de l’éther pour affronter la pluie qui cingle les pavés de Petersbourg. Le ciel les lèche à s’en rendre fou. Nous marchons le long des restaurants. La nuit est écarlate. Je perds G à la sortie du théâtre, c’est une anguille. Je bute sur T, il a l’air enchanté de ce Revizor mais le murmure de la foule détrempée a plutôt un parfum de scandale. En tout cas il n’a pas vu G. Dans mon état, impossible de me lancer à sa recherche. Je me décide à rentrer chez moi quand un fiacre s’arrête à ma hauteur. C’est elle.

Old par -- Zan le 11 Oct 2002

A toutes les filles que j’ai aimé
Avant
Et qui sont devenues femmes
A présent
06 61 63 58 84

L’inspiration couillonne toujours Amaury

Old par A venir le 16 Oct 2002

le récitant : Tourgueniev, c’est rien que de la Hype ?

Old par igor le 24 Oct 2002

Recherché pour pré-tentatives de meurtre sur individu hispanophone

Individu potentiellement dangereux, en phase de pré-passage à l’acte
Prédilection pour les pré-crimes sanglants, pour les pré-armes blanches
Merci de communiquer au pre-politburo toute information concernant ce pré-suspect

Old par Nicolai le 21 Oct 2002

Speciale dédicace to Nicolaï
Dernière clope et dodo. Demain j’arrête de fumer. Est-ce la peine de terminer celle-là ? Puisque j’arrête tout à l’heure … Oui mais quand même … Elle me tend le mégot ! Cette petite fumée, je vais l’avaler, la faire descendre dans mes poumons et la sentir débouler jusqu’au bout de mes doigts … Même pas ! Rien de plus qu’une clope de plus avant d’aller dormir ! Rien de plus ? Saloperie ! J’ai une haleine de yack pour aller m’étendre près de ma dulciné, et c’est tout l’effet que tu m’as fait ? Allez. Dernière clope et dodo. Demain j’arrête de fumer.

TGV (train, gague & vague)
Paris-Turin.
1er octobre 2002

L origine de l affaire, &eacutetouff&eacutee. Son d&eacutenouement, improbable.
Et pourtant l histoire se complique jour apr&egraves jours, chacun apportant ses t&eacutemoignages et sa d&eacutefense. En France, la paranoia a engendr&eacute
de curieux sp&eacutecimens qui pensent se pavaner au de la loi mais ils sont
en fait drolement expos&eacutes , donc menac&eacutes.

Quelle fin ? Redessinez vos marques.

DESASTRE
COMME CHUTE DE L

ASTRE.

Un d&eacutesir de clart&eacute, d eau
D amour & de destructions
Disons que les motivations
Du geste ne sont pas si
Clairs

MULTIPLIE TES DESIRS PAR TES PENSEES
ET NOUS POURRONS PARLER.

En regardant un chien, j ai dit a C. qu il me faisait penser a une cabane
dans les bois. Cl&eacutementine rigole et parle d un hyper-flash proustien.

Oui je veux bien te voir, mais pas chez toi.

NOUS NE SOMMES PAS ENCORE SORTIS D AFFAIRE.

Une femme me sourit de l autre cot&eacute du quai, comme
si c &eacutetait facile.

Relu la belle phrase de L.R des Forets : Je suis ce litt&eacuterateur.
Je suis ce manique. Mais je fus peut-etre cet enfant.

NOUS NE SOMMES PAS ENCORE SORTIS D AFFAIRE

Des machines & des machines & des machines mais l amour et l eau sont
presque rest&eacutes intacts. On pr&eacutevoit des retomb&eacutees belles
et tragiques de l un et de l autre bientot dans les vies des machines.

Court circuits.

POST SCRIPTUM : Combien de rats Marcel Proust a-t-il tortur&eacutes au
Ritz avant de pouvoir &eacutecrire
qu il s est longtemps couch&eacute de bonne heure ?

Old par A venir le 06 Oct 2002

un ricard, sinon… quatre !

She was white as storm
My dad was hidden his rifle
Under my sister’s bed
I can remember she was crying all nights

« La mort est toujours un pays où l’on va en perdant la mémoire. »
< Arte – 00:40 >

délicieuse malice, regarde-moi dans les yeux, reste couchée sous moi, ne pointe pas sur mon ventre, ne mouille pas les draps, ton inexistence m’excite, chuut, reste clame, sois tranquille, regarde moi dans les yeux, ne vois-tu pas qu’ils se pâment de tomber sur toi, ne vois-tu pas qu’ils voudraient s’enfoncer dans ta gorge, attends, attends, ne bouge pas, reste là, sens-moi, respire-moi, toi tu sens bon, un peu la panique, j’aime ta sueur, aïe maintenant touche mon ventre, sans t’agiter juste comme ça ne bouge que la main
etc

Old par -- Zan le 23 Oct 2002

« J’aime les filles qu’on voit dans Elle… »

Le Diable est plus terrifiant que tout ce qu’on peut imaginer.
Oui, je crois à l’enfer, à la souffrance.
Je vais te raconter l’histoire de la fete des morts.[…]

…Un jour, un navire vint secourir le pélerin et le liberer de cette ile effroyable.
De retour à Venise, il alla voir Saint Odilio, un très grand homme, très pieux, de cette époque lointaine.
Le pélerin lui expliqua qu’il suffisait d’une prière pour liberer une ame des tourments du purgatoire.
Le Saint ordonna que, désormais, un jour par an soit réservé à de telles prières.
Voilà pourquoi les catholiques sont à San Michele cette nuit.

Old par M. Fox le 30 Oct 2002

je ne sais pas s’il pleut,
s’il neige,
s’il grêle,

mon âme est ce champ fébrile
où s’écoulent des humeurs contraires,

je suis malade
et de tout mon coeur
j’aspire à la guérison,

à calmer ce flot brulant
qui s’échappe de moi,
bousculant ma raison,
mes craintes et mon identité.

Old par M. Fox le 28 Oct 2002

BONHEUR BONHEUR BONHEUR BONHEUR

Old par A venir le 16 Oct 2002

Ode à la différence

Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas

[Chorus]
Les apparences et les préférences
Ont trop d’importance
Acceptons les différences

C’est vrai, faut de tout tu sais
Faut de tout c’est vrai
Faut de tout pour faire un monde

Personne dans la vie ne choisit sa couleur
L’important c’est d’écouter son coeur
Si celui qui te paraît différent
Très bien, c’est le sien
Tu as le tien et j’ai le mien !

Alors donnons-nous la main

Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas

[Chorus]

Ce qui compte dans la vie c’est le bonheur
Chacun de nous le trouve à son heure
Tu veux le partager
Alors c’est gagné
N’attends pas demain
Ici tout va pour le mieux
On pourra tous être heureux

*** Break musical ***

Personne dans le monde
Ne marche du même pas
Et même si la Terre est ronde
On ne se rencontre pas

[Chorus]

Faut de tout tu sais
Faut de tout c’est vrai
Oui c’est vrai tu sais
Faut de tout pour faire un monde

Old par Nicolai le 01 Oct 2002

Spéciale dédicace to M. Fox

Surprenant d’être sur un pont au-dessus de l’eau. Le courant est si fort qu’on se croirait emporté; vers le trou (la gorge du diable)/. En rentrant à l’hôtel on s’aperçoit que plein de petits bouts de plantes se sont collés à nos chaussures. On pleure; d’émotion. Regarde-moi dans les yeux, c’est la dernière fois que je te vois.
Demain on recommencera la litanie; tu te souviens? On est sur le pont au-dessus de l’eau, c’est aussi nul que de regarder les étoiles allongés dans l’herbe. J’ai envie, de me tourner sur le côté pour t’enlacer. Mais c’est plus difficile qu’en images (toi, à enlacer, comment faire, comment passer mon bras sous ton dos, entre l’herbe et toi). Sur le côté, l’air se remplit de vibrations violentes, que je ne sens même plus. Je ne peux pas me touner.
regarde moi bien —je suis new yorkaise /// tes yeux océans /// mes ongles d’or

tu veux un calin ?

Old par M. Fox le 21 Oct 2002

j’écris des cicatrices au bout des doigts
j’écris un masque sur les yeux
« pourquoi quand je veux dire à quelqu’un que je l’aime je suis prise d’un rire nerveux? »
je fais des scarisfications sur le papier
je fais mugir le papier sous le scalpel de ma peau
« pourquoi quand je veux faire l’amour à la fille que j’aime je ne peux plus lui parler? »
j’étends mon ombre sur la littérature heureuse
si elle ne s’en souvenait pas je récite des lignes de lautréamont
« pourquoi je ne bande plus, pourquoi je ne mouille plus? »
vous êtes mes créatures androgynes
et je pleure sur vous

Old par M. Fox le 17 Oct 2002

DEBOUT CAMARADES TOURGUENISTES !
Combattons le fléau qui s’abat sur nos frères !
Refusons le culte de la personnalité !
Igor, Nicolaï, réveillez-vous !
Les Tourguenistes ont encore foi en vous.
Ne cédez pas au chant trompeur des sirènes de la gloire.
Rejoignez la Dissidence, oui, vous-aussi !
Faites votre révolution ! et tels le Phenix, renaissez des cendres du Tourguenisme !
REVOLUCION !

oui-oui et le beau fusil
j’ai une nouveau fusil, il est gris métal, vu qu’il est en métal, dedans je met des balles et je tire sur les lapins mais là comme j’ai pas de copains je me suis mis à tirer sur les gamins, comme j’ai une lunette je le fais de loin et la police elle me voit pas quand la tète des gamins elle gicle sur le bitume. Pas bète, non ?

Old par igor le 29 Oct 2002

Bianca is borned
Yesterday
I really don’t know what to say

Mais peut-être faudrait-il dire plutôt que le tourment de base, essentiel, est tout bonnement celui qui nous vient des limitations que nous impose un autre homme, du fait que nous étouffons, suffoquons dans l’espace resserré et rigide où l’imagination d’autrui nous enserre.
Witold Gombrowicz

pièce éveillée

Old par M. Fox le 05 Oct 2002

Ça, ça me fait vraiment flipper :

Old par -- Zan le 24 Oct 2002

Old par -- Zan le 28 Oct 2002

 De la forme et de la matière

hop je saute sur le trampoline et oooh je vole mais aaaaaaaaaaaaah je tombe (comme quand il faisait l’insecte sur le lit) j’agite les bras et les jambes, je rêve: tout bascule, le soleil remplace les étoiles et le ciel la mer, tout est scintillant autour de moi et ça n’a jamais été aussi clair. maintenant je marche j’escalade je hampe la lune montagne est belle ruisseau d’argent ,nonon ce sont les poissons qui sont d’or. cheveux échevelés moi très calme, même même si perdue dans tous les éléments, beaucoup beaucoup d’eau autour de moi mais je ne sais pas voler splaaaaash une énorme tortue sort de l’eau et je me pends à un cocottier arrgh.
mon amour, je voudrais courir encore, mon amour
mon amour, chht, mon amour, chht, mon amour, ne m’emmène pas tout de suite au bout du monde, ne crie-t-elle pas dans l’orgasme
et je retombe dans la furie du monde, hall de gares, hall de théâtres, queue du cinéma et de la sécu, bataille avec les draps, mon regard et tu ne me le rends pas, fatigue et ce foutu écran que j’ai marre!, et je retrouve mon état civil, que font vos parents, que fait votre père, et je redessine mes peines sur mes murs, des silhouettes vides sur un miroir, et des femmes sans corps sur la peinture banche
mais j’ai sorti un tapis blanc, et le matin je danse dessus…………;blanc éclaté de rouge comme si je voyais trop de lumière

pièce montée

Old par M. Fox le 01 Oct 2002

Les tourguenievistes d’aujourd’hui seront les tourgueniegrévistes de demain.

Old par igor le 29 Oct 2002

j’ai prié les esprits
mais ils ne veulent plus me proteger.
ils disent que je n’ai plus de magie,
que mon ame est transparente,
ils disent que sans amour on est rien
et
que je ne suis rien.

je n’ai plus de plaisirs, plus de sensations réelles,
mon existence est parfois remise en question
par mes pairs…

alors j’attendrai la pluie
qui lave les plaies
j’attendrai l’orage
et quand sortent les loups
j’irai trouver les mirages
et courir comme un fou.

Old par M. Fox le 09 Oct 2002

1920. Happening Tourgueniste. Mais qui était devant les caméras ?

Old par -- Zan le 17 Oct 2002

Never trust God

Cherie
____ – ____
Father: unknown
Mother: Lillian GLADDING
——————————————————————————-

__
|
_unknown ____________|
| |
| |__
|
|
|–Cherie
|
| __
| |
|_Lillian GLADDING ___|
(1921 – ….) |
|__
______________________________
|
_Floyd Lee « Bud » JONES _|
| (1928 – ….) m 1953 |
| |______________________________
|
|
|–Anni JONES
| (1953 – ….)
| _Lowell William « Todd » SLOAN _+
| | (1906 – ….) m 1927
|_Marillyn Louise SLOAN _|
(1932 – ….) m 1953 |
|_Dorothy Fern RATHBUN ________+
(1909 – ….) m 1927

Old par fbwn le 28 Oct 2002

Old par M. Fox le 15 Oct 2002

Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres
Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence
Amoureux, malade, les deux peut être ?
Oh toi, mon doux ver solitaire…

Old par Rodia le 11 Oct 2002

De nos jours…
Les saisons sont moins tranchées
Les sentiments moins forts
Les amours moins ardentes
Les chagrins moins longs
Les carottes moins goûtues
Les héros moins braves
Les poires moins juteuses
Les jeunes filles moins innocentes
Même le Yéti en a pris un coup

Old par -- Zan le 21 Oct 2002

Old par M. Fox le 30 Oct 2002

(publicité)
j’ai essayé de faire un portrait de Bruce li avec des lettres ça donne ça :
(c’est son visage)
        o o o
    OOOOO
 OOOOOOO
      >       <
          °°
        ——
sinon il en a un portrait plus reussi sur :
www.chicosolo.fr.st

attrappe moi si tu peux !

Old par M. Fox le 14 Oct 2002

Ida Mancini à son fils Victor :

  • Les lois qui nous maintiennent en toute sécurité, ces mêmes loi nous condamnent à l’ennui
  • Sans accès possible au véritable chaos, nous n’aurons jamais la paix
  • A moins que tout ne puisse empirer, ça ne va pas s’améliorer
Old par igor le 15 Oct 2002

les gens ne sont pas des pique-nique
les gens ne sont pas des pique-nique
les gens ne sont pas…

Old par M. Fox le 07 Oct 2002

Un Chrétien peut-il jouer à D&D ?

Solitude

Quart de piècette Arcosienne à jouer de nuit, dans une pénombre calfeutrée, suite à l’ingestion de substances illicites et prohibées, avec des ampoules.

Acte 1

Une vieille femme, seule, sur une chaise. Une lanterne à ses pieds.

Agnès : Mon fils, je vais te rejoindre, toi qui a été emporté par la guerre.
Tu es dans la lointaine prison du Nord, je le sais.
Je t’ai fait ces petits pains aux fruits, que tu aimais tant.
Je viens te rejoindre dans ta peine.
Mon enfant…

La lanterne s’éteint et une autre s’allume, sur la droite.

Etre 1 : Que la guerre d’hommes et de femmes a tué
Que de familles ont pu être ainsi décimées
La vieille Agnès, femme de marin
A vécu tout ces malheurs, et les a endurés.

La lumière s’éteint à son tour et une autre s’allume sur la gauche.

Etre 2 : Un mari simple et honnête
Une découverte l’un de l’autre il y a de ça bien longtemps.
Des amours et des joies simples, des peines aussi.
Trois enfants, trois fils, fierté de la famille
Robustes, vaillants et honnêtes.

La lumière de droite se rallume.

Etre 1 : Une guerre, de celles dont les seigneurs se repaissent

Etre 2 : Complots, politique, appât du gain, haine !

Etre 1 : Un grondement naissant emplissant les corps et les âmes.

Etre 2 : Les simples convoqués, leurs fourches remplacées par des épées.

Etre 1 : Le départ vers l’ennemi, sombre inconnu

Etre 2 : Femmes pleurant le manque de leurs maris, de leurs fils.

Etre 1 : Premier engagement, teinte d’écarlate, corps tombant lourdement.

Etre 2 : La mort….

Etre 1 : Un courrier arrivant haletant, et gêné

Etre 2 : Madame votre mari et deux de vos fils sont morts !

Etre 1 : Effondrement, pleurs, la vieille ne comprend pas.

Etre 2 : Son corps rachitique se replie sur lui même

Etre 1 : Ses vieux os se recroquevillent, tant d’amour…pour ça…

Etre 2 : Quand soudain !

Etre 1 : Une lueur d’espoir…

Etre 2 : Et le petit ?

Etre 1 : Emprisonné, loin au Nord.

Les deux lumières s’éteignent, silence.

Acte 2

Agnes : Et ainsi je partis au loin
Sur les chemins, toujours vers le Nord
Suivant la grand route, celle du lointain.
Nombreuses nuits de solitude
Froid de la neige contre mon corps frêle
Moi qui n’avait connu que la douce caresse du soleil.
Maladie, souffrance…
Mais mon petit, l’être sorti vagissant de mon ventre
Mon petit était au bout de la piste.

La vieille dame se lève de sa chaise, s’avance et tombe. Un homme en haillons s’approche d’elle, et tente de la réveiller.

Robin : Hé, m’dame !
Oh, ça va ?
Tu vas pas nous claquer dans les doigts maint’nant ?

Il l’asperge d’eau et lui donne deux trois claques pour la réveiller Les deux lumières des côtés se rallument en même temps juste pour une phrase et les deux êtres, à l’unisson :

Etre 1 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…
Etre 2 : A croire qu’il a envie de connaître la suite…

Agnès, sous les frictions, se réveille lentement.

Agnès : Mon…mon Antoine, mon bébé ?

Robin : Ah non ma bonne Dame, je ne crois pas !
Robin, déserteur des armées stupides de notre seigneur
Et vagabond à ses heures perdues, pour vous servir.

Agnès : Oh, j’avais cru…où sommes nous ?
Que ..pourquoi suis je ainsi dans la neige,
Toute indécente empêtrée dans mes jupons.

Robin : A mon avis t’as pas mangé depuis pas mal de temps
Et puis t’es plus toute jeune
Qu’est ce que tu fais comme ça sur les routes,
A tenir ce bout de pain moisi comme un talisman ?

Agnès : Rire aigrelet, pris par la démence
C’est un pain de fête
Et je l’amène à mon petit Toinot
Celui que la guerre n’a pas tué…

Robin : Et où il est ton fillot ?

Agnès : Dans la grande prison du Nord
Et aussi vrai que j’ai élevé mes trois gamins
Je ne laisserais pas le seul qu’il me reste
Sans son pain de fête cette année.
Robin : Ton entreprise est folle,
La prison est à des milles et des milles d’ici
Mais j’aime la folie aussi…
Dorénavant je t’accompagnes !

Les lumières s’éteignent toutes (durant toute cette scène toute la rambarde avant était illuminée)

Acte 3

Seul l’Etre 2 est éclairé.

Etre 2 : Ainsi donc nos deux pauvres héros repartirent vers le nord
Subissant les intempéries, les moqueries des ruraux
Mais marchant, toujours un pas devant l’autre
Devenant plus proches que n’ont jamais pu l’être
Deux personnes en ce monde.

La lanterne de l’Etre 1 s’allume.

Etre 1 : Mais la prison jamais ne semblait vouloir s’approcher.
La vieille, toujours contre son ventre,
Tenait ce pain, petit tas de croûte noirâtre,
Qui n’avait plus d’aliment que de nom.
Mais elle s’y accrochait comme à une relique de sa vie.

Etre 2 : Et puis ce qui devait un jour arriver arriva.

Etre 1 : La fatigue, la vieillesse…

Etre 2 : Tout cela eut raison de l’énergie, de la foi

Etre 1 : De la vieille Dame.

Les lumières s’éteignent, deux lanternes au centre se rallument, illuminant Robin et Agnès. Elle est de nouveau évanouie.

Robin : Agnès, petite mère, tu ne vas pas me lâcher là, hein ?
La prison est juste à côté, allez ! Réveille toi !

Agnès : Se réveillant lentement
La prison ? Mon…mon Toinot, enfin, c’est toi ?

Robin : No…
Si maman, si c’est moi.
Oui c’est moi, ton petit enfant.

Agnès : Prenant Robin dans ses bras
Oh mon Toinot, mon fils vit, alors…
Je peux mourir en paix.

Dans un dernier souffle la vieille décède et Robin pleure. La lumière reste allumée sur eux mais celles des êtres se rallume aussi. Tout le long de cette fin Robin se lamente sur la perte de son amie.

Etre 1 : Bien sûr….le fils était mort depuis longtemps dans de putrides geôles

Etre 2 : Mais cela Agnès ne le sut jamais.

FIN

Old par Rodia le 04 Oct 2002

Bon
Un petit plantage à cause d’un toucan farceur

On répare :

Jeanba 3000 wrote this :

j’aurais pas du prendre des tortellinis aux 4 fromages.
quelle idée aussi de mettre du camembert dans un plat italien ?

j’oublie toujours les effets secondaires…
des images saisies au péril de sa life par iGore

Personne ne porte le même nom wrote this :

Igor, c’est pas parce qu’Oneko pisse sur ta couette que tu es en droit de faire n’importe quoi !

Miaou ! Igor, espèce de malade !

— Zan wrote this :


Volvograd 1903. Avec les frères Tourgueniev, nous nous apprêtons à déguster un bon saucisson

Old par igor le 14 Oct 2002

j’aime bien qu’on m’offre des étoiles

Old par -- Zan le 18 Oct 2002

Je me réveille toujours avec le même mal de tête. Je cherche du regard l’heure qu’il peut être, et quand je la trouve, je ne veux pas y croire. Si tôt si tard, juste ces chiffres aléatoirement écrits sur mon réveil en lettres rouges qui percent le noir. Je ne sais pas si je dois y croire. Je connais mes autres heures, et je fais comme tout le monde, je fais en fonction, je conçois le temps qui me reste. Je ne suis jamais en retard. Les gens pensent que j’ai une horloge dans la tête, c’est faux pourtant, il y a peu de choses qui me sont aussi étrangères que ça. Le mal de tête met du temps à passer. D’abord je dois me lever, me laver, ne pas me lover, et manger. Boire mon café, et le mal de tête passe. Je sais ensuite tout le travail qui me reste à faire, je me résigne un peu, mais la vie m’inspire confiance.
Je ne suis rien, c’est tout ce que je sais. Je ne suis rien, comme beaucoup de gens, mais ils se serrent entre eux, et ils ont l’impression d’être (le voisin de celui d’à côté) ; ils répètent cette phrase en boucle en omettant toujours ce qui est entre parenthèses. J’ai fait du mal à beaucoup de gens en refusant de leur parler, ce qui signifie que leur amour propre a senti mon passage. En réalité ils ont oublié qui je suis, mais les jours qui ont suivi nos rencontres, ils en ont fait beaucoup plus avec les autres. Ensuite, j’ai été proche de beaucoup de monde, mais je suis trop sensible, et comme je ne suis rien et que je ne fais pas semblant de ne pas le savoir, ils ont traversé mon corps et mon âme avec. Ça me peine, mais maintenant, je me réveille solitaire et me rendort pareil, je ne suis rien. En fait, ça me plaît parce que ça me laisse le droit d’être témoin de tout.
Le cœur a battu si longtemps hier soir. Je vois quand même parfois, le soir, un autre rien que moi, et hier son cœur a battu longtemps sous ma main. C’était plus long, plus chaud, plus touchant.

Mais c’est Scarbo qui me mord au cou, et qui, pour cautériser ma blessure sanglante, y plonge son doigt de fer rougi à la fournaise! (Aloysius Bertrand)

="un
Une petite pensée émue pour Nicolaï qui arpente en ce moment la rue Saint Denis afin de recueillir les témoignages des tenanciers de Sex-Shop à propos de la crise irakienne et de la grogne des enseignants. Carlos Castaneda serait fier de toi mon frère. Que le dieu à tête d’éléphant te garde des dangers qui te menacent.

Old par igor le 18 Oct 2002

Une soirée avec Orad

 » Hey Gwendo, je vais au Tai Chi Chuan avec toi tout à l’heure?
– Cool, OK. Je t’appelle vers 18H00. »
Métro Métro.
« Allo Orad, je suis désolée je ne t’ai pas appelée, je n’avais plus de batterie. J’y suis pas allée du coup.
– C’est pas grave. Bla bla bla.
– Bla bla bla. On va au ciné?
– Ouaaaais.
– RDV 21H00 au café du MK2. »
Métro Métro.
« Désolée, je me suis perdue 20 minutes sous la pluie.
– Bla bla Réalité bla bla Poils bla bla bla Antibiotiques bla bla.
– Bla bla bla L’amour bla bla Gombrowicz bla bla bla Concert de Ska.
– Pffffffffffff j’ai plus envie d’aller au ciné.
– Mouais moi non plus.
– Nicolaï dit que c’est chiant Intervention divine.
– On se prend une tarte au citron?
– Ouais.
– Ah ils ferment dans 5 minutes.
– C’est con j’avais très envie d’une tarte au citron.
– Qu’est ce qu’on fait?
– Bla bla bla?
– Bof. Bla bla bla?
– Bof.
– On va à Pigalle boire un verre au B.J., je prends mes affaires et on va dormir à Télégraphe.
– Ouais. »
Métro Un fou : Bla bla bla Délire bla bla Complètement taré. Hey les filles je descends à Pigalle. Je vais dans un bar très chouette, le B.J., je vous invite? Métro Métro « Non mais j’hallucine, il va dans le même bar que nous, qu’est-ce qu’on fait? » Métro Métro Métro « C’est pas contagieux ce que t’as hein, t’es sûre? – Non non, mais j’ai peur de vomir. » Métro Métro Métro
« Merde, il arrive dans le bar.
– Bla bla bla Sexe bla bla Thèse bla bla Mort. »
Métro Métro Métro. « J’ai envie de faire pipi. – Chuis bourrée. – On n’a rien fait de ce qu’on avait prévu. » Métro Métro Métro Métro Métro Métro.
Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla

Espagnolette.

Passer ma langue entre tes oreilles et lécher ta cervelle, oui ça me plairait;
vomir de façon démodée toutes tes tripes avalées ce serait mon plaisir;
griffer tes chairs grasses, jambes, ventre, cou, ferait mon plaisir.
Comme je t’aime, j’aime aussi ton sang et tes cris. Les parties les plus abjectes de toi me font frémir de plaisir.
Le monstre amoureux te poursuit. Ecoute ses pas étouffés par la chair de ses victimes.
Mais ma préférée c’est toi, je nettoierai mon corps dans un fleuve de sang je convoquerai le ciel des damnés et alors je serai pur pour t’emmener loin des autres loin de moi. Je ne te dévorerai pas tout de suite. Le ferai-je d’ailleurs? Je tuerai ton sang à force de te sucer. J’inverserai tes tensions à force de te voyager. Tes cheveux deviendront ma crinière et je serai la plus flamboyante des bêtes.
Mon amour est ma lumière.
(ce qui me plaît dans ma vie, c’est d’être amoureux des victimes)

A la cantine :

anyway, il suffisait de voir notre Igor universel planer en lévitation à
travers ce parterre de terriens en proie à l’hypergravité ambiante, pour
s’apercevoir que ce bas monde pouvait encore nous reserver d’agréables
surprises et finalement passer une bonne soirée.
Nevermind the hype, here’s the tourguenism!
Love’s not dead!

On aura donc trouvé une utilité au bal jaune et donc, on cassera pas…!

Peace.

[]—sodaboy—[]

Old par igor le 28 Oct 2002

Tom, get your plane right on time.
I know your part’ll go fine.
Fly down to Mexico.
Da-n-da-da-n-da-n-da-da and here I am,
The only living boy in New York.

I get the news I need on the weather report.
I can gather all the news I need on the weather report.
Hey, I’ve got nothing to do today but smile.
Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da here I am
The only living boy in New York

Half of the time we’re gone but we don’t know where,
And we don’t know where.

Tom, get your plane right on time.
I know you’ve been eager to fly now.
Hey let your honesty shine, shine, shine
Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da
Like it shines on me
The only living boy in New York,
The only living boy in New York.

Old par igor le 24 Oct 2002

Bernard Frédéric, ce héros.
Mort pour Claude François
autant dire mort pour la France
celle-ci te regrette déjà..
Merci pour tout ce bonheur.
Nos pensées t’accompagnent
Tes amis, tes fans te rendent un dernier hommage
avec ce mashed-potatoes qui va suivre.

(Premières notes de Magnolias for ever
Foule en délire
Bernadettes en place pour effectuer les moulinets
Une immense affiche de Bernard,habillé en Cloclo Olympia 74,
se déroule devant devant l’autel.
Cris, pleurs, émotions.)

Old par igor le 03 Oct 2002

attente, oubli

Old par A venir le 09 Oct 2002

piècette de charme

Old par M. Fox le 04 Oct 2002

– Scène nuit –

Je me demande si je me sens lésée
Pas du tout
Situation pour moi moins inconfortable
Ce soir
Il me faut maintenant le temps de comprendre ce que tout ce qui a été dit veut dire vraiment.

Il a raison, c’est jamais comme on voudrait que ça soit !

Attendre. Demain.
Pas longtemps…
Un peu plus encore…

Là, il ronfle, mais pas fort… il ne doit pas dormir profondément…

Ce soir je n’aurais jamais trouvé le sommeil si on avait pas fait l’amour. Enfin disons le repos parce que le sommeil n’est pas vraiment de la fête.

Il a raison, je vais forcément changer. Comment faire autrement.

Là il dort mal, parfois il pousse des petits cris…

Ca fait quoi de voir quelqu’un pleurer, quelqu’un qui vous aime ?

Il voulait “remettre cette discussion au plus tard possible”. Drôle d’idée…
Etre aux commandes de la situation réelle
Ne pas la partager.

Il vient de faire avec ses dents un rêve. La bouche c’est sa maison et les dents c’est sa famille et ses amis.

Sale nuit.
C’est vrai qu’elle était bien au fond la situation avant ce soir, dîner, plat de résistance…

– Scène jour –

Sale réveil
Situation pour moi bien moins confortable
Ce matin.

Je suis infiniment triste. Peut-être je veux continuer. Peut-être.
Peut-être je vais m’éloigner

Se contenter

Pour l’instant

Faire le vide
Taire le vide
Sonnerie du téléphone
Juste un bisou
Une attention
Une gentillesse
Bonne voix, bonne humeur.

Il dit que c’était bien parce que je ne savais pas vraiment.
Il se sent bien si je n’en sais rien.

Je ne lui en veux pas
Il est bien avec moi
Je ne veux pas le voir
Je voudrais être dans ses bras ce soir
J’aime le sexe avec lui

Ce matin
Je me sens bien différente d’hier
Et demain
Moi il faudrait que ça ne me rende pas triste. Demain. Les jours qui suivent.
Pour me sentir bien…

Old par Gu. le 19 Oct 2002

Old par M. Fox le 28 Oct 2002

Lundi matin
On dit : ré-attaquer une semaine
Mais qu’est-ce qu’elle nous a fait ?
Une petite mélancolie me prend…

Old par -- Zan le 28 Oct 2002

le récitant : Tourgueniev, c’est rien que des sourires.

Old par igor le 24 Oct 2002

Laisse les mongols à Venise

j’ai dansé dans paris la nuit
fait l’équilibriste sur des toboggans
évité de m’émouvoir
dormi dans des bras improbables
étreintes éthyliques
effacé de ma mémoire
les détails
évité de m’émouvoir
passé un dimanche
sur des toboggans
très très hauts

Old par -- Zan le 30 Oct 2002

J’aime bien offrir des fleurs.

le monde n’est que ce qu’ils veulent que tu voies,

hurle, chante, danse,

fait mousser les couleurs et vibrer la magie !

Old par M. Fox le 08 Oct 2002

?

Old par M. Fox le 12 Oct 2002

Old par -- Zan le 28 Oct 2002

Brikezolces is dead

Old par Nicolai le 07 Oct 2002

I was sick
Everybody will forget me

La phrase de ma journée
J’ai un gros cutter parce que je suis un garçon.
Guillaume E., fonctionnaire cocouin

Extrait pour Miss G.
Elle est pleine de jolies filles, elle est pleine de jolies filles
Aussitôt qu’arrive l’été, aussitôt que le soleil brille
Bikinis-Monokinis dénudent le corps des demoiselles
Sous le soleil de Marseille, elles apparaissent encore plus belles.
Les garçons tapageurs sont tous de méchants brancheurs
Rub-a-Dub, ghettos blasters, lunettes noires de rigueur
Ils font des matches de volley et puis des concours de plongée
En bonde ! en bonde ! du plus haut des rochers
Ils se font cajôleurs, ils se font enjôleurs
Et pour apaiser leurs émois, se jettent à l’eau tous les quarts d’heure.

Massilia Sound System – Qu’elle est Bleue

Old par igor le 07 Oct 2002

En passant

L’individu se passe facilement du rien a montrer,
du presque ici, du jamais bon, de la foirade, de
l’exposition, du sourire facile, de la larme
impossible, de la fausse violence, des faux probl&egravemes
, du cirque pr&eacutevisible, de la communaut&eacute
crev&eacutee, des anti-d&eacutemonstrations, des
num&eacuteros pour se voir multiplier ; narcisse aux
aguets prince des toiles molles, l’individu ne souhaite
pas subir une fr&eacutequentation qui l’&eacutecarte
de ses objectifs ; mais chacun de ses regards port&eacutes
sur des pag&eacutegos le rend assez triste. Seul, il
pense probablement que sa tristesse a plus de sens
que le d&eacutesespoir qui s’affiche jours apr&egraves
sans aucune &eacutel&eacutegance a trente
centim&egravetres de ses yeux fatigu&eacutes.

Old par A venir le 10 Oct 2002


1911. Séance de gymnastique dans les Balkans avec Gwendoline Klingon.

Old par -- Zan le 16 Oct 2002

Il pleurait deux fois par jour
He was very sad
Elle était très triste
She cried twice a day
In fact they didn’t know each other
Mais ils auraient aimé
Se rencontrer

Vous nourrissiez les chats
sur le plus petit des campo,

on ne voyait de vous que votre pardessus
aux motifs domino,
on devinait votre grace
et votre bienveillance,
meme de dos
et meme dans la pénombre.

je veux vous revoir
et c’est pourquoi j’arpente sans but
les ruelles de Venise
suivant discretement
des chats élégants et indociles,
esperant en vain,
qu’ils me conduisent
à votre domicile.

Old par M. Fox le 30 Oct 2002

« Ce sont les frottements qui sont la cause mécanique de l’irréversibilité. »

Elle me dit que je déborde d’amour
Et que c’est une chance
Mais non
Parfois j’éclabousse les gens
Et il y a des gens qui n’aiment pas être arrosés
Parce qu’ils ont des ensembles délicats

Old par -- Zan le 30 Oct 2002


on était deux
puis trois
puis ils étaient deux
et moi un

perdus mes chaussettes avec des chats, une culotte blanche à triangle et un boxer short
la vie c’est qu’une série de pertes.
Kisses.

je voudrais avoir des nouvelles
comprendre
je ne sais pas quoi
aller me coucher
vite
oublier

Old par igor le 20 Oct 2002

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Old par M. Fox le 12 Oct 2002

derrière notre colline
s’étendait la mer,

immense

t’en souviens tu ?

Old par M. Fox le 12 Oct 2002

Old par -- Zan le 22 Oct 2002

le coeur en flamme

je m’écrase en ces terres inconnues,
le doute
et une rivière
coulent à proximité.

Old par M. Fox le 31 Oct 2002

ma citation de la journée :

rien n’est moins sûr que l’incertain…

ni pour, ni contre, bien au contraire

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