excellents présages pour une journée qui commence mal

premier présage : oublie les humiliations qu’on t’a fait subir, tout cela n’a aucune importance

second présage : tes décisions sont les bonnes, celui qui sera prudent sera le perdant

des effluves étranges m’entourent et mes reves ont le gout de tes baisers

again

Old par M. Fox le 23 Déc 2002

trop de stimuli

origine des sens saturée,
beaucoup trop de kilomètres en direction de liège,
je ne sais plus,
les aigles chaussent du 42,
j’ai la nausée,
l’esprit se stabilise dans une bulle d’avion,
j’aspire fort la mer égée
c’est la guerre, j’entends tomber
les bombes génétiquement modifiées
du billard,

j’ai peur,
j’ai peur,

protège moi.

Old par M. Fox le 18 Déc 2002

Old par igor le 03 Déc 2002

J’ai couru dans ma chambre pour terminer les réjouissances, tant pis, moi seule, mais à l’abri des regards. Cela je ne peux vous le raconter. Il faudrait pour cela que vous voyiez mes accessoires, qui sont exemplaires, et qui m’ont été ramenés par des mains amies de pays lointains. Ce que je peux vous dire c’est que ma couche en porte encore les traces, et que, paraît-il, certains couples cachés sous ma fenêtre pour se conter fleurettes m’ont entendue crier de contentement. Espérons que ce cri les aura aidés à être moins timides…

Des guestapistes ont dormi ici et Nicolaï a eu chaud.

Il a pris le chauffage du salon où je vais dormir.

Ca fait du bien non des fois?

je me déchire toute seule entre
que tu me laisses
que tu me suives
que tu m’abandonnes
que tu me suives
que tu me laisses crever
que tu me suives
et j’ai perdu les bons doux mots de l’amour, que tu me suives…

Superlativité superficielle.. amour aimant.. un aimant, attiré, horreur, pas le choix ?
Arracher, quitte à se faire vomir, je me mutile, j’arrache, je déchire, le sang coule, la chair entre dans la poele..
Bacon simplifié… Anglicisme… douleur…

Old par Rodia le 03 Déc 2002

je pleure tous les jours, de tristes romans que je n’ai pas vécus

ok pour un gnon
ok pour un beurre de cacahuète
ok pour tout
mais qu’est-ce que tu veux à la fin?

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Subject: [nettime-fr] Il neigeait sur Paris cette nuit

NOUS AVONS TRAVAILLE PLUS TARD QUE L’HEURE DU DERNIER METRO, IL FAIT FROID,
ALORS J’AI ACCOMPAGNE LA PERSONNE SOLIDAIRE JUSQU’A CLICHY. LA NUIT A PARIS
LA ROUTE EST LISSE ET LES FEUX VERTS S’ENCHAINENT COMME PAR ENCHANTEMENT.
LES GUIRLANDES LUMINEUSES SONT TRISTES QUAND LA VILLE EST FROIDE ET LES
PASSANTS SI RARES QUE S’IL EN PARAÎT UN ON LE PLAINT. AU RETOUR J’AI VU UN
HOMME ALLONGE SUR UN TROTTOIR, FACE CONTRE LE BITUME, JE ME SUIS DEMANDE
S’IL NE RECOUVRAIT PAS DE TOUT SON CORPS UNE BOUCHE DE CHALEUR, IL AVAIT LES
DEUX MAINS POSÉES SUR SA TETE AU LIEU D’UN BONNET, IL NE BOUGEAIT PLUS.
C’ETAIT DERRIERE L’HOTEL DE VILLE, RUES VIDES, PAS DE SENTINELLE. J’AI FAIT
DEMI TOUR, PENSANT AU COMMISSARIAT DE LA MAIRIE DU IVè ARRONDISSEMENT, JUSTE
APRES L’ORME DES COMPAGNONS PASSANTS DU DEVOIR. L’EGLISE DES TAULARDS,
L’ULTIME OUVERTE JOUR ET NUIT AVANT QU’ELLE NE DISPARAÎSSE SOUS LES
PROTECTIONS DU CHANTIER, QUI LA RENDRA PLUS NEUVE QU’ELLE NE FUT JAMAIS A
ÊTRE CONSTRUITE. LES FLICS SONT BIEN UN PEU PLUS LOIN QUE LA PLACE EN
REMONTANT VERS LA SEULE EGLISE BAROQUE DE LA CAPITALE, ENCORE UNE ET QUI
PORTE LE NOM DE PAUL L’INTRANSIGEANT, LE RADICAL, LE TYPE DE LA KENOSE,
CELUI DU CHRIST QUI ETAIT DEJA MORT SOUS LA LAMPE URBAINE PERCHÉE AU BOUT
DE SA TIGE INCLINANT VERS L’ENTREE DU COMMISSARIAT… TROIS FLICS JOUAIENT
LES GOSSSES ENTRE LES VOITURES ARRÊTEES DEVANT. QUAND JE SUIS DESCENDUE POUR
LEUR PARLER ET LAISSANT TOURNER LE MOTEUR DE LA VOITURE J’AI VU DES FLOCONS
DE NEIGE. LA TÊTE LEVÉE VERS LA LUMIERE AINSI REGARDE-T-ON DANS LA NUIT LES
FLOCONS RARES EPOUSER LE VENT QUI PINCE ET AUTANT SE DIRE QU’IL NE FALLAIT
PAS RECULER DE CITER CELUI QUI ALLAIT MOURRIR DE FROID SI LE SAMU SOCIAL OU
LES BLEUS TANT HONNIS N’INTERVENAIENT PAS AVANT L’AUBE, BIENTÔT NOEL FETE
TRISTE D’OU L’ON DISPARAIT PARFOIS. DEMAIN MERCREDI, PUISQUE DEJA NOUS
SOMMES MARDI DANS L’OMBRE, ON OUVRE NON LOIN DE LA LE COLLOQUE QUI TITRE EN
CHOEUR D’IRONIE D’AUTRES PRECARITES QUE LA VIE, FLUX SOUFFLE ET SI PALE
QUAND IL VIENT DE S’ETEINDRE LAISSANT SON VOILE ENCORE VISIBLE, PAR EXEMPLE
LA PENSEE CROYANT FRAYER EN ETERNITE DE VERITE. A DIX HEURES ET SANS AVOIR
DORMI NOUS AURONS SAUTE DU LIT CHAUD CELUI QUE NOUS TENONS Où DORMIR LES
YEUX CLOS ET LE VISAGE A DECOUVERT SOUS LE CIEL FRIMAS. MAISON EUROPEENNE
DE LA PHOTOGRAPHIE, RUE DE FOURCY, PARIS, METRO SAINT PAUL, PRES DE L’ILE
SAINT LOUIS.

www.criticalsecret.com/seminaire/seminaire_index.html

Old par fbwn le 10 Déc 2002

À la Saint Sylvestre, nique le webmestre !

fatique -maladie – manque de discernement
énervement – atteinte des sens de la perception – détournement du réel
énervement – brûlures d’estomac -agressivité latente

et moi, je m’endors sur un nénuphar dérivant sur la Carte du Tendre

Je n’ai jamais su d’où venait au juste ton nom italien,

d’Italie, non ?

Old par M. Fox le 09 Déc 2002

Mon aile
se cambre,

la courbe est tendre.

là,
près à se fendre
vibre
le silex
sous la cendre

doucement.

Old par M. Fox le 20 Déc 2002

todas la mañanas de mi amor se van contigo me olvidaras me olvidaras
bip bip
euh… yaourt pour remplacer les paroles de la première chanson du deuxième disque de Q and not U, groupe de euh… Los Angeles? un truc comme ça en plusieurs mots aux USA
rêve: elle parle à sa mère, elles pleurent
réveil: il fait noir dans la chambre, l’ambiance est moite, elle a encore les rêves devant les yeux
rêve: elle entend vomir à côté d’elle
réveil: il fait noir dans la chambre, l’ambiance est moite, elle a encore les rêves devant les yeux (elle a envie de vomir)
rêve: le gâteau au chocolat, qui semble se glisser juste derrière sa glotte
réveil: elle a très mal au ventre
bip bip (vous ne l’avez pas reconnue mais c’est la chanson de Bowie, in Scary monsters et celle là elle tourne bien dans la nuit, dans la tête)

certains comptent leur argent,

elle compte sa souffrance
et s’enrichit
sans limite.

Old par M. Fox le 09 Déc 2002

tam tam tam
la terre n’a pas tremblé, rien n’a changé aujourd’hui
je me trompe de supports, mais ce n’est pas grave, c’est du travail fait pour plus tard.
réajustements: attendre de comprendre le mot qu’on lit, tirer dessus et là, pouvoir parler.
pour l’instant je tâtonne sur la côte avec mes pieds, et je creuse des petits trous où l’eau entre en tourbillons.
c’est beau et c’est hypnotique.
la migraine occulaire me sauve, après deux trois jours de ça, j’aurai envie ce me semble, d’action.
le moteur tourne… action!
« Qui veut venir passer quelques jours avec moi à Madrid en janvier? »
tu étais parfaite poulette

Immense roue,

engrenage titanesque
lancé à toute vitesse
dans la foret de cristal

le vacarme est immense
et ma vie
un chantier.

Old par M. Fox le 09 Déc 2002

« Pourquoi y’a des chips sur ma couette? »
N.T.

Mercredi 18 décembre 2002 : ce soir, concert de Tétard puis diner avec Maman et M.Fox.

Old par igor le 18 Déc 2002

J’aurais bien aimé…
S’envoler et puis non finalement
pas assez léger
J’aurais bien aimé…
Et puis finalement, les désirs avalés font du mal, alors après,
Ça ne veut plus rien, ça veut juste dormir

C’est plus drole comme ça?

Toc toc toc

– Qui est ce ?
– Nadine, la fille de l’ancienne locataire, puis je reprendre ma chambre ?
– Ma fille, entre voyons, cela faisait si longtemps que je ne t’avais pas vue !

Devant la jeune femme ébahie la porte s’ouvrit, dévoilant un homme dans la force de l’âge à l’embonpoint proéminant, outrageusement fardé et portant une robe à fleurs de sa vieille mère depuis si longtemps décedée. Il lui sourit de toutes ses dents nicotinées et la prit avec force dans ses bras, déplacant avec lui des senteurs fortes, musquées.

– Tu devrais avoir honte de m’avoir ainsi oubliée ! Mais tu es belle, et tu es là… montre moi comment t’as maigri ! Rahlala c’est pas possible, voilà ce que c’est que d’aller à la ville ! Et ton mari, toujours aussi bête ! Oh, excuse moi, c’est vrai, j’ai promis de pas en parler comme ça ! Allez, viens dans le salon !
– Mais mons…
– Monsieur Druand ? Parti, envolé, parait que c’était un voleur…
– Mais qui êtes…
– Plus tard les questions, prend un biscuit, je sais que tu les a toujours aimés, ceux dans la boite en fer, avec les chérubins dessinés dessus.
– Euh oui, c’est vrai, mais comment savez vous cela ?
– Ma fille ! Comment j’aurais pu oublier ce que tu aimes, toi la chair de ma chair, toi que j’ai élevée dans les larmes et la joie !

Perplexe, Nadine attendit la suite des événements, préferant ne pas vexer cet être potentiellement dangereux

A suivre

Old par Rodia le 11 Déc 2002

le sens de la vie...
Dimanche soir
Tourgueniev c’est :
artistico-potache,
plutôt culturel ?
D’ autres avis :
cyniquo-littéraire
ou cyniconeko.
Je ne sais pas…

Old par igor le 01 Déc 2002

mes ongles se pressent contre tes paumes
mes doigts suivent les lignes de ton dos
mes levres s’attardent sur les courbes de tes hanches
je détache les fines lanières qui te tiennent encore
tu soupires d’aise ou
n’est ce que l’abandon à la rigidité
post mortem

Old par igor le 15 Déc 2002

je me demande…

analogique : une toile moche dans une pizzeria à 60 euros
numérique : une jpg trouvée par google du même genre « gratuite »

analogique : tu peux retourner la toile, voir le dos, le cadre, et la tenir entre tes mains
numérique : quoi que tu fasses, l’image reste sur ton écran

la vraie vie est analogique ou numérique ?

Old par igor le 12 Déc 2002

y’a des jours comme ca,

on a envie d’chanter la chanson de Baloo,

« Il en faut peu pour être heureux »

et de sourire bétement,

oui,

y’a des jours…

Old par M. Fox le 08 Déc 2002

Et si je vous disais que je vous AIME?

J’ai Lénine en numérique,

il a mis des souris dans l’eau froide,
dans une casserole,
il a mis un couvercle,

c’est une casserole en verre,
les souris se débattent,
mais le couvercle est lourd

il allume la plaque chauffante,
je crois que l’eau chauffe très vite,
impossible de tourner la tete

et les souris se tordent
et crient
oui, j’entends leurs cris

puis plus rien,
des mouvements reflexes
et la peau qui commence à partir,…

Old par M. Fox le 02 Déc 2002

Paris est sans doute le point le plus éloigné du paradis
mais c’est le seul endroit où il fait bon desespérer.
(Cioran)

Il y a du soleil sur Paris, le brouillard ne peux plus lutter, il se cache à l’est.
Cette fois, tu n’aurais peut-être pas du partir,
peut-être est-ce ça « L’Imprudence« .
A l’est rien de nouveau, ici, une lame de fond fait le ménage, discrètement.
Plus un nuage, le temps idéal pour aller voir les galaxies sur le mont Valérien.
Les étoiles t’attendent.
Dépêche-toi, on a tout le temps…

Coment vous dire ?
J’ai vu ce mur et tout de suite il m’a plu … alors avec ma tête j’ai commencé à taper dessus. D’abord très doucement pour chauffer un peu les muscles et les tissus, puis de plus en plus fort. Mais très progressivement. Au bout d’un quart d’heure il y avait à 175 cm sol une belle tache sanguinolente je ne sentais plus du tout les morceaux de ciment et de parpaing qui s’incrustaient dans mon front. J’avais juste un peu mal au cœur, mais ça, j’avais l’habitude.

dimanche : chat + diner + cinéma
(utiliser le medium comme support pour un journal intim’impartial)

Old par igor le 22 Déc 2002

je mange assise sur le coin de mon lit
il fait noir dans la chambre
je mange mais des grains de riz s’échappent de ma bouche; aveugle je loupe ma bouche et la cuillère s’effondre sous mes yeux
il fait noir dans la chambre, il y a des rais de lumière qui entrent par les persiennes, i don’t want u
je mange et je sens ma joue qui dégouline, je sens mon oeil se déshabiller, que va-t-il voir de plus? j’ai peur qu’il tombe
il fait noir dans la chambre mais la lumière de la télé se projette sur le lit. On voit des images noires, l’atmosphère est bleutée, mon visage tombe comme un masque mou, je suis vêtue d’un jupon de dentelle blanche, il ya du sang [rouge] entre mes jambes, i don’t want u, u, u, je ne vois rien, aveugle je suis seule assise au coin du lit du riz [blanc] et du sang mélangés sur mes jambes, il y a cette lumière bleue autour de moi comme une aura et les rais de lumière qui hachent la pénombre [noir] i don’t care i wish u die mon visage est tombé sur mes jambes. Il me regarde, je me regarde, je ne vois plus sur mon crâne humain [rouge et blanc] que des yeux, larges billes brillantes [blanc et noir] every second i think of you je ne suis plus assise sur le coin du lit, je ne suis plus du tout, je ne peux plus rien être

Y’a-t-il une fin à ce processus ?
Nicolaï Tourgueniev

îvres de sérénité

Old par -- Zan le 19 Déc 2002

on roule sur l’autoroute
je ne conduis pas
pas le permis
je suis à l’arrière
il pleut
je tripote la fermeture éclair de mon jean
la musique est forte
la bouteille de vodka a roulé sous le siège conducteur
vide
on sort de l’autoroute
je ne suis plus seule à l’arrière
elle me regarde
un sourire
elle touche ma poitrine
je me laisse aller
la musique est assourdissante
on roule vite
mon jean est sous le siège conducteur
bleu
elle m’embrasse
je me relâche dans ses bras
entre ses lèvres
me glisse entre ses cuisses
chaudes
je l’aime
il pleut plus fort
le conducteur monte le son
encore
et roule plus vite
la forêt
la route est pleine de virages
je soupire

halètements

je stoppe la voiture devant la maison
à l’arrière les filles enlacées
dorment, doucement,
je ferme la porte et baisse la musique.

suivre le sentier de petites pierres.
ouvrir la maison, faire du feu
aérer les lits
mettre un CD
faire du thé pour la nuit
s’installer devant le feu
un bon roman
attendre

un souffle dans mon oreille
on est à destination
on s’étire
on se sourit
on s’embrasse
suivre le petit sentier
la maison est chaude
le thé est prêt
on se rassemble autour du feu
on se sourit
mais on ne se parle pas
encore

Old par igor le 26 Déc 2002

J’étais à ma toilette – j’ai entendu bruisser les hautes fougères
J’ai ralenti mes gestes.
Et puis j’ai aperçu tes côtes saillantes courir à travers les taillis.
J’ai séché longtemps au soleil.

Old par -- Zan le 26 Déc 2002

« Non mais attend Sophie. T’as pas des magazines porno pour Sophie? »
Le mec de droite
Non mais vous voulez pas qu’on se roule des pelles?
Nicolaï T.
Bruit de langues – Bruits de clic clac clavier
Devinez qui fait quoi?

à l’avenir, laisse venir…

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Tandis que Marilou s’amuse à faire des vol
Utes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic-strip
Tout en jouant avec le zip
De ses Levi’s
Je lis le vice
Et je pense à Caroll Lewis.

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Tandis que Marilou s’évertue à faire des vol
Utes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic-strip
Tout en jouant avec son zip
A entrebailler ses Levi’s
Dans son regard absent et son iris
Absinthe dis-je je lis le vice
De baby doll
Et je pense à Lewis
Caroll.

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Quand crachent les enceintes
De la sono lançant
Accord de quartes et de quintes
Tandis que Marilou s’esquinte
La santé s’éreinte
A s’envoyer en l’air…

Lorsqu’en un songe absurde
Marilou se résorbe
Que son coma l’absorbe
En pratiques obscures
Sa pupille est absente
Mais son iris absinthe
Sous ses gestes se teinte
D’extases sous-jacentes
A son regard le vice
Donne un côté salace
Un peu du bleu lavasse
De sa paire de Levi’s
Et tandis qu’elle exhale
Un soupir au menthol
Ma débile mentale
Perdue en son exil
Physique et cérébral
Joue avec le métal
De son zip et l’atoll
De corail apparaît
Elle s’y coca-colle
Un doigt qui en arrêt
Au bord de la corolle
Est pris près du calice
Du vertige d’Alice
De Lewis Caroll.

Lorsqu’en songes obscurs
Marilou se résorbe
Que son coma l’absorbe
En des rêves absurdes
Sa pupille s’absente
Et son iris absinthe
Subrepticement se teinte
De plaisirs en attente
Perdue dans son exil
Physique et cérébral
Un à un elle exhale
Des soupirs fébriles
Parfumés au menthol
Ma débile mentale
Fais tinter le métal
De son zip et Narcisse
Elle pousse le vice
Dans la nuit bleue lavasse
De sa paire de Levi’s
Arrivée au pubis
De son sexe corail
Ecartant la corolle
Prise au bord du calice
De vertigo Alice
S’enfonce jusqu’à l’os
Au pays des malices
De Lewis Caroll.

Pupille absente iris
Absinthe baby doll
Ecoute ses idoles
Jimi Hendrix Elvis
Presley T-Rex Alice
Cooper Lou Reed les Roll
Ing Stones elle en est folle
Là-dessus cette Narcisse
Se plonge avec délice
Dans la nuit bleu pétrole
De sa paire de Levi’s
Elle arrive au pubis
Et très cool au menthol
Elle se self contrôle
Son petit orifice
Enfin poussant le vice
Jusqu’au bord du calice
D’un doigt sex-symbole
S’écartant la corolle
Sur fond de rock-and-roll
S’égare mon Alice
Au pays des malices
De Lewis Caroll.

j’avais lancé mon intuition sur ses traces

et… rien,

cet homme c’est un courant d’air.
(ou un hermétique ?)

Old par M. Fox le 23 Déc 2002

alors je suis allé vomir sur la corniche

Old par -- Zan le 17 Déc 2002

Personne ne poste la meme liste de commissions.

Old par M. Fox le 03 Déc 2002

je t’ai en plein dans la face.
que puis-je y faire?

Le Commando Pernod (extrait)
Weah des policiers bourrés tirent sur des immigrés
Des Bidasse biturés brûlent un handicapé
Des vieilles mémés cuitées agressent des vieux pépés
Des vigiles ivres morts frappent un clodo qui dort
Un beauf plein comme une huître viole sa fille à minuit
Un jeune complètement schlass se déchaine au nunchak
Une bergère pompette qui joue de la trompette
Et un trav’lo poivrot s’branle sur un escargot!

B.N.

Old par igor le 05 Déc 2002

Ils attendaient la police
en mangeant
du riz à l’oeuf
et aux dieux.

Old par M. Fox le 09 Déc 2002

Vendredi 29 Novembre : le compte est bon.

HIPS.

Quoi Quoi Quoi ???

sympathie du regard tourné vers rien; j’ai mangé beaucoup de spaghettis et puis tu t’es levé précipitamment, j’ai voulu te suivre mais tu as couru dans une rue qui échappait à mon réel. J’ai regardé, j’ai regardé longtemps là où tu avais disparu, trace de ton absence. C’est mon désir.
sympathie des pâtes inachevées; tu as mangé beaucoup de spaghettis mais il en restait encore dans l’assiette
sympathie de la monotonie nocturne; j’ai mangé beaucoup de gâteau au chocolat (j’aurais préféré un cake au thé vert, mais mon pays est ainsi fait qu’on n’en fait pas), tu n’étais toujours pas revenu alors… pffff. J’ai regardé par la fenêtre. Et par la fenêtre on voit des choses dingues.
Je sais que tu reviendras parce que : Ta mélodie est dans mon oreille.

respire,

mon amour,

respire,

continue,

ne pars pas,

ne me quitte pas,

non,

non.

Old par M. Fox le 06 Déc 2002

trop près, trop loin
ce n’est jamais la bonne distance de toute façon
je pars…

quelque chose cloche en france :

tu n’es pas là.

Old par M. Fox le 16 Déc 2002

Le magicien ou le gigolo ? Une nouvelle problématique tourgueniste…

Sick or drunk ?

j’ai envie de clafouti aux cerises
mais ceuh n’eest pas l’épooooooqueeeeeeeeuuuh!
mais ceuh n’eest pas l’épooooooqueeeeeeeeuuuh!
une petite place de province sous la pluie.
C’est une petite place de province sous la pluie.
Elle lui écrit:
C’est surtout son corps à côté du mien.
C’est surtout mon corps à côté du sien.
Elle lui écrit:
Je voudrais tant que tu sautes dans un trou au milieu du désert australien.
Je voudrais tant que tu me sautes dans l’air.
C’est trop facile?
Elle lui répond:
Comment oublier ces mains qui n’osaient pas bien?
Soyons précis, regardons par la fenêtre ce qui nous tend dans l’espace. Tu vois, mon amour, il ya une petite place de province, et un jardin très riche autour de la maison d’en face.
Je pleure de ne pas vouloir d’enfant.
Soyons précis, mon amour, regardons au fond du jardin ce qui limite notre réel. Tu vois je sais qu’il y a quelque chose derrière, et je crève, mon amour, d’aller y faire un tour. Reste sur la chaise longue et attends-moi pour toujours. A moins qu’un jardinier ne vienne te planter sa tige.
Je fume…

en fin de compte, moi je baise et elle elle dort dans le canapé… y a-t-il une justice en ce bas monde ?

L’assassin anglais, déguisé en ninja(‘rdin), tourne son regard acéré vers moi et me chuchotte, dans un demi sourire: « pas besoin d’arme blanche pour faire ça; quand je tue, c’est à mains nues..  » Puis, sans émettre un seul son supplémentaire, sans cesser de me fixer des yeux, trés délicatement, il retira ses gants… héhéhé…

tu étais mignon

dans ce bus là,
tu aurais fait une jolie proie
si j’avais oublié cette leçon là :

« le bus n’est pas un bon endroit pour grignotter »

Old par M. Fox le 13 Déc 2002

Cacher sa liberté c’est lui porter atteinte par définition,
pour la simple raison que ça la limite.
L’objet observé (la liberté) devient alors dégénéré, saturé;
il manque de souffle, de mouvement, d’apport de nouveauté.

Patrice Bonnefoy

Old par -- Zan le 27 Déc 2002

Je ne sais pas trop
Si tu es un ange gardien
Ou bien quelque chose comme la mort
Mais j’ai envie de t’emmener danser
Mais j’ai mis mes plus beaux habits

Et j’entends
Le feutre lourd de ta robe
Glisser sur les marches
du grand escalier

Old par -- Zan le 03 Déc 2002

je nourris les pigeons, parfois aussi les moineaux

ça me donne l’impression d’etre carrement riche.

Old par M. Fox le 19 Déc 2002

suivez-moi du doigt:
Le tour du visage c’est facile, mais sentez comme c’est doux sur les tempes et sur les lèvres. Descendez un peu sous le meton, peau vierge et blanche, caressez-la, je m’en mords les lèvres, ajoutez d’autre doigts pour que je sente l’emprise de la main sur le cou, vous pourriez m’étrangler, vous pressez un peu d’ailleurs, mais ça m’arrache des soupirs… Le doigt continue seul, il tourbillonne autour des clavicules, il aime bien cet endroit, et puis c’est le dernier stade avent d’aller valser sur les collines. D’ailleurs il y va, il commence par passer entre, et ça, les collines, ça les affole déjà. Le doigt passe dessus l’air de rien et tout s’agite, elles commencent à se soulever différemment. Des petits tours là-haut autour des tétons, tout ça ce n’est que du jeu; le doigt regarde déjà vers le nombril, mais c’est mieux de déployer la main et tout le ventre… c’est doux et moelleux, c’est toujours pur aussi, le doigt descend toujours. Ah…! L’endroit du corps où la peau est la plus douce, à l’intérieur des cuisses tout près du sexe. Et là le doigt s’attarde un peu, me donne envie, et après il ira amuser mon bouton.
Merci bien!

« Meooooooooww »
Le chat de gauche

Il m’a reprise puis rejettée…

Mon destin me croise à tous les coins de rues…
Il me harcèle…
Comment ça qui ça?

La musique m’accompagne, elle m’aime comme l’amoureux que je n’ai pas…

Old par Gu. le 02 Déc 2002

J’aurais aimé être un chat.
Mais je n’aurais jamais trouvé le temps de gâcher neuf vies.

Il y a ce qui se voit et ce qui ne se voit pas.
Ce qui ne se voit pas s’exprime plus librement
Mais uniquement s’il y a ce qui se voit.

Blaise Pascal

merci monsieur Piglia

vous m’avez fait pleurer,

de
joie.

Old par M. Fox le 10 Déc 2002

Patrick Bateman m’a dit qu’il avait croisé Igor à un conseil d’administration il y a moins d’une semaine.

Old par M. Fox le 17 Déc 2002

« Ben arrête de dire des conneries, t’as un Nokia j’ai jamais vu ça… »
Gwendoline K.

Je parcours le champ après l’ultime bataille:
A perte de vue, s’étalent tripes et boyaux, têtes humaines arrachées par le feu des canons et la vindicte populaire… quel gachis (parmentier)
haaaaaaaaaaaaaaa, ça ira… peut être…

– Tu as eu quoi pour Noël ?
Mes règles

Old par igor le 28 Déc 2002

comment on le dit, en occitan ?

Old par M. Fox le 16 Déc 2002

Mitraillette à baillements ?

Machoire inférieure accrochée au sous sol…

Old par Rodia le 23 Déc 2002

Sameplayer, l'assassin anglais va jouer pour toi du saxo ?
je ne suis qu’un chat
je porte la marque
je miaule, les toits s’envolent
si doux que ça te rend
fou

Old par igor le 26 Déc 2002

j’ai un petit secret et je n’arrive pas à le dire. j’ai un souci: je voudrais trois mots gais et siffler mais je ne les trouve pas.
alors tendrement mon silence

cousons entre elles des petites choses gentilles.

« Malgré son immense savoir et le mystère qui l’entourait, il supportait le poids de l’humaine et terrestre condition qui le faisait s’empêtrer dans les minuscules problèmes de la vie quotidienne.« 
Gabriel GARCIA MARQUEZ

Old par Gu. le 20 Déc 2002

Je te lêche des pieds à la tête, tu es ma sucrerie favorite, laisse moi te prendre encore, s’il te plais, petit bout de reglisse …

Nadine a la tête sur le billot, Druans est au dessus d’elle, une hache de pompier à la main, le regard flamboyant. Le mari sans nom fait une clé de bras à la mère paternelle qui grimace de douleur, cherchant à s’échapper pour sauver sa fille. Un disque de Luis Mariano, incongrûment, déverse ses paroles niaises sur la scène.

– Mais laissez moi, je veux vivre !
– Ma fîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîîlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllleuh
– Mon tribut est enfin devant moi, le contrat va pouvoir être validé !
– Mais qui es tu, monstre druanesque ?
– Je suis le SdT, Seigneur des Ténèbres, je n’ai pas réussi le casting de Sauron, aussi je me venge en ce moment, Mouah ah ah ah
– C’est donc de là que te viens ton rire ridicule, enfant du Démon ?
– Oui, mais grâce à ton sacrifice, je vais enfin pouvoir me débarasser de cette malédiction zygomatique, ma chère enfant.
– Je n’étais donc qu’un pion entre tes mains, être sombrophage… Sob sob … alors soit, j’accepte dignement de mourir

Et Nadine tendit dignement le cou, prête à subir le pire des outrages

Ben finalement…

A suivre

Old par Rodia le 29 Déc 2002

ce matin : réveil + sourire + en retard + métro + boulot + mails + MSN
(utiliser le medium comme support pour un journal intim’impartial)

Old par igor le 30 Déc 2002

Toi aussi donne à la grande chaine du bonheur et pour le téléthon
je t’aime
plus que tout
au monde
plus que
ma vie
plus que
ma carte bleue
plus que
mon ensemble
haute fidélité
plus que
mon bras gauche
plus encore…

une poule
sur un mur
qui picore
du pain dur
picoti picota
Old par igor le 06 Déc 2002

« … Si, de tes lèvres avancées
Tu prépares pour l’apaiser,
À l’habitant de mes pensées
La nourriture d’un baiser,
Ne hâte pas cet acte tendre … »
Paul Valéry

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous nous voyons dans l’obligation d’interrompre temporairement nos programmes.

En espérant vous retrouver bientôt sur la même antenne.

LA SUFFISANCE

v a c a n c e

Est-ce qu’on est encore libre quand ça se voit ?
Pour vivre libre, faut-il cacher sa liberté ?

Pour VIKING, sud d’UTSIRE et FORTIES vent de secteur Sud-Est force 6 à 8. Mer forte à très forte. Pluie.
Pour la zone nord d’UTSIRE, vents de secteur Sud-Est force 3 à 5, fraichissant 5 à 7 l’après-midi. Mer agitée. Averses.
CROMARTY , vents secteur Est 5 à 6, virant Sud-Est 6 à 7 l’après-midi. Mer agitée à forte. Pluie.
Pour FORTH et TYNE vents variable dépresionnaire de force 3 à 5, s’orientant secteur Sud 4 à 5 l’après-midi. Mer agitée. Pluie ou averses.
Pour DOGGER vents Sud à Sud-Est dominant 4 à 5, passagèrement 6. Mer agitée à forte. Pluie ou averses.
Pour la zone FISHER Sud-Est de force 5 à 7 passagèrement 8. Mer agitée à forte. Pluie.
Pour GERMAN vents secteur Sud-Est force 5 à 6, mollissant 4 à 5 en fin de nuit. Mer agitée. Pluie.
Enfin pour HUMBER et TAMISE vents secteur Sud-Ouest 4 à 5, revenant secteur Sud 3 à 4 demain matin. Mer agitée, devenant peu agitée la nuit.

je ne sais plus, je ne sais pas

votre visage m’est familier mais je ne me souviens pas pourquoi

vous dites que nous sommes liés par un lien très fort

j’apprecie qu’une aussi honorable personne que vous pense cela d’une indigne jeune fille comme moi

mais quand j’interroge mon coeur à votre sujet,

rien ne vient, nulle chaleur jaillie du fond de ma mémoire

etes vous sur de ne pas vous tromper de personne ?

Old par M. Fox le 15 Déc 2002

« Se prélasser sans se presser est la pire des malédictions pour le jeune chien fou« 
Karl Marx

« A présent, la fanfare fait rage, de la plus déraisonnable manière. Je n’ai jamais rien entendu de semblable : ce n’est ni une marche, ni une danse, mais plutôt des ritournelles passées de mode et vraiment abjectes, venant du siècle passé« 
Friedrich Nietzsche

Old par igor le 10 Déc 2002

j’aimerais que les coeurs ne soient plus désertés
que le soeurs ne soient plus esseulées

j’aime ton coeur et j’aimerais le remplir de beaucoup de mon sang
je ne te sauverai pas comme ça, je veux que ton coeur reste le tien

j’aimerais que les choeurs ne soient plus vidés
regardez au ciel, la nature est haute. imaginez-la nous regarder

j’aime ton coeur et j’aimerais le tenir au chaud dans mes mains
je ne le prendrai pas parce que j’aime ton corps dansant

j’aimerais que les trains continuent à rouler lentement et que vaches nous regardent passer
je sentirais le temps de mon voyage et de mon éloignement, à moins que ce ne soit le vôtre?

j’aime ton coeur et j’aimerais l’emporter dans des contrées formidables
je ne le ferai pas parce qu’il a besoin de toi et que j’ai besoin de toi

Blogger failed – sorry – try again – :-(

evolvae.free.fr/lamerizer/lamer.htm

Old par fbwn le 02 Déc 2002

je saigne trop,
mes blessures sont trop profondes,

je quitte la mélée pour cette année,

puissent mes compagnons d’arme
remporter pour notre clan
la bataille de l’hiver.

Old par M. Fox le 26 Déc 2002

« Que cette chanson je l’ai écrite pour mon pote Rachid, qu’est mort, dans un troquet pourri à Bastille, ébouillanté par son chocolat … »

comme un iceberg,

tu te dissimules sous l’eau
mais je sais que sous la glace
se cache
un coeur de cristal
étincellant à l’infini

tu dérives,
tu cherches et tu transpires,
tu hésites entre
te fondre à l’Islandis
et briller avec nous
et rencontrer le Titanic
pour chanter une dernière fois
et sombrer

Je connais ta voix
je t’ai vu chanter
avec le choeur des anges

je connais ta voix
tu chantes la peine
et tu chantes la haine

tu chantais la passion,
que dire ?
elle ne dure qu’une saison,

tu te sens perdu,
porté par les courants
vers des cieux inconnus ?

écoute les vagues,
elles chantent pour toi

écoute le soleil
il chante pour toi

écoute mes larmes,
écoute moi,

écoute moi,
je t’en prie.

Old par M. Fox le 02 Déc 2002

après de longues discussions,

il a été décidé qu’on ne ferait rien et que stratègiquement, c’était une position défendable.

Old par M. Fox le 19 Déc 2002

tu vantais les institutions sanitaires et sociales en France,

moi je ne parlais que de l’histoire de l’armée française,

aucun de nous ne voulait évoquer les théories de la personnalité,
encore moins rentrer à l’Académie Française,

j’aimais ta rigueur,
ton application de la méthode en histoire,
j’aimais nos fous rires
lorsqu’on évoquait le monopole
ou la psychohistoire,

mais tout cela n’est plus
qu’à remiser
dans les grandes dates du XXe siècle,
avec nos moments tendres ou gais
comme le théatre au XIXe siècle
ou ennuyeux
et ternes comme
la gestion comptable et financière,

ah, je me souviens,
le referundum pour notre rupture,
j’avais voté non,
tu avais voté oui,
tu étais notre doyen
et tu eus alors gain de cause,

tu repartis dans les méandres
de la banque mondiale
et du mécénat

moi dans la spirale
du S.I.D.A. et de la
protection sociale.

Je t’ai revu parfois
à ces colloques,
sur le droit de l’environnement
ou l’état civil,
je ne sais plus…

tu brillais comme Victor Hugo
au faite de sa gloire

je ne pus te parler,
mon nouvel amant du moment
était le psychodrame psychanalytique
incarné

je repense au passé,
je repense à nous
et à nos étreintes,

à notre amour
passionné et destructeur
comme la guerre d’espagne (1936-1939)

ne m’oublie pas,

moi je ne t’oublierai jamais.

Old par M. Fox le 02 Déc 2002

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