"I seee dead bubble everywhere…"
Ma double peine.
1- La peine est une émotion.
2- La peine est la sanction contre un comportement incriminé.
M & MES COEURS
M’aimer m’écoeure :
Elles m’embrassent,
Ca m’embarrasse
Alors je m’en débarasse.
Lalangue
« Le langage n’est que ce qu’élabore le discours scientifique pour rendre compte de lalangue »
L’autre Jacques: Lacan (Séminaire XX, 126)
Cannibalisme en milieu urbain
le fou : au moins elle avait du goût, c’était un réel plaisir de l’avoir pour diner malgré un manque cuisant de conversation.
Shapes

Signes extérieurs de saturation – le sujet trace des croquis de manière aussi méthodique que névrotique
trahissant des bouffées obsessionnelles compulsives quand il manie un téléphone ou un presse-purée.
Des mandibules poussent sur sa main droite par intermittence.
Pr. Zartan Krqth, notes, quatrième session du laboratoire des envolées glucidiques.
Comptine (de cheval)
Encore une fois
et tous en Choeur:
Merde à l’Amour!
qu’il Vente qu’il Pleuve qu’il Gêle
Que sur mon crAne tombe la Grêle
ou qu’en Enfer on me Flagelle
Que plus jamais je ne m’en Mêle!
par trois fois je vous le répête:
merde à l’aMOUR-MOUR-MOUR!
Paradoxalement, ces terroristes numériques naîtront de mouvements
collectifs hostiles aux nouvelles technologies et que l’institut
baptise les « refuznik « . Pour 58 % des sondés, ces refuznik essaieront
par tous les moyens, y compris le terrorisme, de perturber le fonctionnement
du réseau.
oui, vous avez loupé le fameux épisode de la loupe opaque
alors faites comme les autres, soyez désinvoltes
n’ayez l’air de rien (qui ne soit molletoné).
Dans la mare
1- Attends, l’action n’était pas censée être post-communiste ?
2- Evidemment que si, toujours coller à l’actualité !
1- Et rien ne te choques ?
2- Non, décidemment non, je ne vois rien d’étrange dans tout cela
1- Et le Petit Père ?
2- Bonne idée hein ?
3- reminiscencedelvis
1- Il a pas tort ; non seulement c’est du déjà vu, la célébrité disparue qui se reconvertit en cuistot, mais en plus on sort vraiment du thème, là
2- Il faut surprendre le public, et, en plus, qui s’en rendra compte ?
3- presquetoutlemonde
2- Hmpf, détail que tout cela, on va cartonner
1- Je ne crois pas, en tous cas, pas avec Sarah Bernhardt qui fait des claquettes
2- Rétrogrades
1- Tu l’as fait exprès, j’espère ?
2- Quoi ?
3- ilnedoitmemepassavoir
1- Sarah… claquettes ?
2- Définitivement, je ne vois pas
1- C’est maintenant sûr, cet homme est un imposteur
3- caparaissaitevident. questcequunscenaristederenomseraitvenusenterrercheznous ?
1- La chance, ça arrive, non ?
3- pasaceprixla
2- Excusez moi, youhou, je suis présent
1- Pas pour longtemps, tu es viré
2- Je suis sous contrat
1- Il ne prévoyait pas l’invasion de
2- « Vlop » s’il te plait. En tous cas, vous réentendrez parler de moi, je vous le promet
1- C’est ça, entre temps, évite ce lieu et rends moi mon cadenas
3- poilalabarmitsvah
–
1- Et maintenant, on fait quoi ?
3- onregardelherbepousser
1- Tu peux arrêter ça s’il te plait ?
3- jaimebiencelamedonnedelapersonnalite
1- Pas à ce prix-là
3- Et maintenant, qui se rappellera de moi ?
1- Tu aurais de toutes façons été très vite oublié
3- C’est méchant, ce que tu me dis
1- Réaliste, qui pensais tu tromper, à part toi-même ?
3- Rêver de gloire, même éphémère, est-ce un si grand crime ?
1- Tout dépend de ce que tu en fais, et te connaissant, cela mènerait vite au génocide
3- Tu deviens franchement blessant
1- Ne dit-on pas que c’est l’apanage des amitiés vraies ?
3- J’ai toujours émis des doutes quand à la véracité de certains dictons
1- Et celui-ci en fait partie ?
3- Non mais je tenais tout de même à le préciser
1- Quel intérêt ?
3- Que mes paroles passent à la postérité
1- Incorrigible mégalomane, tu tuerais père et mère pour une once de gloire
3- C’est déjà fait, et ça ne m’a rien apporté
1- Quelques articles dans les journaux, tout de même
3- Si peu, et mon nom était mal orthographié
1- Plains-toi ! C’est tout de même grâce à cette bévue qu’un autre a été pendu !
3- Heureux homme ! Toutes les premières pages des nationaux, une rétrospective télévisée et même quelques manchettes internationales ! Maudit soit ce journaliste dyslexique
1- Je n’avais jamais remarqué à quel point tu étais dérangé
3- Ca fait peur ?
1- Pas vraiment. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as choisi la carrière de régisseur.
3- Quand tu dis ce mot, j’ai comme une balise qui s’éveille en moi
1- Et quel mot illumine t’elle ?
3- Scénario !
–
3- Bertha Grimstein ?
1- Elle est devenue couvreuse
3- Jan Zemkof ?
1- Passé à la production
3- Dédé l’Endive ?
3- Mort depuis des années
3- Ah bon ?
1- Oui, à l’époque où tu minais, si je me rappelle bien
3- J’étais pourtant certain qu’il y avait un filon
1- Et tu ne trouvas que des emballages de chocolat
3- Certes, mais dorés
1- Oui mais nous nous écartons
3- Winnie Syl ?
1- Trop chère
3- Enid de
1- Couvreuse
3- Elle aussi ?
1- En association avec la première
3- Vladimir Jeskin ?
1- Parti suivre une femme en Terre de Feu
3- Des nouvelles ?
1- Aux dernières que j’ai eu, il avait attrapé la lèpre
3- Toujours été original, celui-là
1- Tout pour se faire remarquer
3- Et ça a marché ?
1- Oublie, ce n’est pas avec ça que tu atteindras la célébrité
3- Bon. Eric Rocher ?
1- On va pas tomber aussi bas
3- Lucie James ?
1- Accoquinée avec les précédentes
3- Et Simon Olowitz ?
1- Qui c’est celui-là ?
3- Mon couvreur
1- Et ?
3- …
1- Ok, on le prend
–
4- Alors, qu’est ce que je dois réparer ?
1- Mon toit va très bien, merci
4- Ben qu’est ce que je fais-là, alors ?
3- Vous venez nous écrire un scénario
4- Vous avez du vous tromper, c’est pas mon boulot
1- Toutes les scénaristes devenant couvreuses, il est donc logique que nous embauchions un couvreur pour scénariser
4- C’est complètement idiot
3- Non, ce sont les vases communicants
4- Appelez ça comme vous voulez
1- Vous ne connaissez donc pas Grimstein James de
4- C’est vrai qu’elles sont douées
3- Vous voyez !
4- Ca ne veut rien dire, elles s’étaient peut être trompé en premier
1- Ca non, comme scénaristes, on peut dire qu’elles y touchaient
3- Quoiqu’Enid…
1- Moui, mais encore une fois, ce n’est pas le sujet
4- Ce n’est pas en vous opposant que vous me convaincrez, et puis, je n’ai pas d’idées
3- Ca peut s’arranger
4- Comment ?
3- Je ne sais pas, vous trouverez. Vous êtes l’homme qu’il nous faut, je le sais
4- Moi je sens surtout que je suis tombé chez deux beaux cinglés
1- Comme vous y allez ! Un peu originaux peut-être, et avant-gardistes sûrement
3- Et complètement fauchés
4- Voilà donc le nœud du problème !
1- Un détail, conséquent certes, mais un détail quand on traite d’Art
4- Si cela ne vous permet même pas de manger, que viendrais-je faire dans votre galère ?
3- Parce qu’on est gentils ?
4- Ca ne suffira pas, et puis c’est loin d’être prouvé
3- Et si je fais des yeux de chien battu ?
4- Ah non, ça, je ne supporte pas
1- Alors, venez
4- Si vous me forcez…
–
3- C’est un succès !
1- Il n’y avait que trois pelés
3- Justement, je n’aime pas les tondus
1- Et le scénariste, où est-il ?
3- Sur le toit
1- Il y trouve l’inspiration ?
3- Non, il le répare
1- Il revient à ses premiers amours ?
3- J’ai bien peur qu’il ne les ait jamais quittés
1- Il ne serait pas fait pour ce métier ?
3- La pièce aurait tendance à le prouver
1- Tu es dur, le contenu n’est pas si mauvais
3- Pas terrible non plus
1- Tu n’aurais pas fait mieux
3- Oui, mais moi je ne suis pas censé être doué
1- Il est couvreur !
3- Justement, tant de talent potentiel gaspillé, ça me dépasse
1- C’est normal, tu es un financier
3- Quel lien ?
1- Tu statistises, tu ne peux t’en empêcher. Et parfois, hélas, de manière totalement irrationnelle, un bon ouvrier fait un mauvais théatreux
3- J’ai du mal à l’accepter
1- Pour y arriver, il faudrait te rééduquer. D’ailleurs, où en sont les frais ?
3- Peu, la salle nous appartient, les impôts sont payés, le couvrariste est bénévole et les acteurs, j’ai choisi de ne pas les payer
1- Ca ne les a pas dérangés ?
3- Non, ils ne sont pas venus
1- C’est culotté. Et pourquoi nous ont-ils niés ?
3- Je ne les ai pas convoqués
1- Mais alors, qui a joué ?
3- Les trois pelés. Ils étaient très motivés
1- Ca leur a plu ?
3- Ils sont bon public, et puis, ça aide à apprécier, quand on est impliqué
1- Quelle bonne idée. Mais si jamais nous faisons plus d’entrées, que va-t-il se passer ?
3- Nous les ferons tourner
–
4- Je n’aurais jamais cru être aussi côté
3- C’est qu’il est difficile de s’autocritiquer
1- Et une fois sur scène, les spécialistes s’adoucissent
4- Peut être devrions nous nous associer ?
3- J’y ai déjà pensé, le brevet est déposé, personne ne pourra nous prendre le concept
1- J’ai même pensé à l’améliorer. Plus de scénarios, plus de professionnels, les gens paient et improvisent pour eux-mêmes
4- Vont-ils être assez crédules ?
3- L’attrait de la nouveauté fait toujours mettre la main au porte monnaie
4- C’est assez mesquin, à la limite du crapuleux, je suis conquis
3- Gagner une fortune en ne faisant rien, j’en ai toujours rêvé. Je suis partant.
1- Il ne nous reste plus qu’à sceller notre accord
3- Sur le cadavre de l’auteur raté ?
1- Tu t’en es débarrassé ?
3- Evidemment, je n’avais aucune envie qu’il revienne nous voler la vedette
1- Cette suite dans les idées…
3- Que veux-tu, on ne se refait pas
1- A qui le dis-tu…
Grumbl
On peut les trouver chez Lidl, pour un prix très modique (surtout qu’elles sont de 50 cl chacune) (peu fortes, c’est indispensable pour durer et ne pas agresser les gens). L’inconvénient c’est le clochard devant chez Lidl, mais il est probable que je développe une parano. Il m’a dit – et je ne plaisante pas – ceci n’est pas une mauvaise blague tourgueniste comme il y en a tant – il a donc maugréé : « Tu bois trop… ». Il était à 4 mètres environ. Je me suis donc demandée si je n’avais pas des hallucinations auditives. Si je ne me parlais pas à moi-même à travers ce clochard (sorte de culpabilité névrotique détournée). Puis – j’ai cru clairement entendre – « regarde-toi, t’es pas belle comme ça ». Là j’ai flippé, je suis entrée très vite très vite dans le tourniquet de chez Lidl. J’ai mis un peu de temps à comprendre le mécanisme du truc. Parce que je sortais de trois heures de sangria de chez ED. Il est vrai que j’étais salement habillée. Mais bon, Lidl c’est assez déprimant comme ça, donc tu te coordonnes, tu n’hésites plus à te trimballer habillé en poireau pour adhérer au décor. Bon voilà, faut savoir que c’est quand même un lieu vicieux, qui insiste bien sur ta non-pérennité sociale, c’est-à-dire la non-émergence de ton compte en banque dans la société. Mais je m’égare. J’ai donc foncé vers l’endroit où sont rangées ces fameuses bières pas trop fortes mais énormes (parfaites pour une concentration longue durée sur des mutants à l’huile pour résumer). J’ai pris très vite les bières, il était donc 17h, en traitant intérieurement le clochard de, enfin bref une espèce de « tiens, prends-toi ça dans la gueule, de quoi j’me mêle » que j’me disais en arrachant le pack de bières un peu violemment. Bon et à la caisse, du coup, j’avais l’impression que tout le monde regardait mes bières. Bon voilà. Y’avait que ça sur le tapis roulant. Il était 17h. Bon mais en même temps je pouvais très bien rejoindre des copains sur le champ de Mars pour une happy few party, merde. Je sais même pas ce que ça veut dire happy few party.
Bon, mais c’était pas le cas.
Donc j’avais l’impression que les gens sentaient, reniflaient, l’espèce d’appendice anormal qui pendait au milieu de mon visage. Soit mon nez rouge. Ma patate, comme on l’appelle avec Paulo et Francis.
Je suis sortie très vite, le pack heureusement caché dans mon gros panier acheté chez Monoprix, dont les anses se décollent malheureusement petit à petit sous le poids des packs de bières. Le clochard a pas eu le temps de dire un mot parce qu’il parlait avec un autre sale gars, et le temps qu’il décide d’interrompre sa conversation pour encore me faire chier, ben j’avais déjà filé, avec mon œil rouge de psychopathe et la mine renfrognée des fois qu’on veuille m’agresser.
Bon, et après je suis rentrée.
C’est tout agent Zéro. J’peux pas prendre de photos. y’en a plus.
Mes chers compatriotes,
En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je tenais à vous exprimer toute ma reconnaissance, ainsi que toute ma gratitude, pour m’avoir fait de nouveau confiance, et reconduit dans mes fonctions.
C’est pour cela que j’édicte dès aujourd’hui, en vertu de ces pouvoirs suce-cités (sic), l’interdiction formelle d’émettre, de recevoir, d’entendre ou d’écouter, ni même d’ouïr ou de percevoir, la chaine dite 
et ce chaque jour de la semaine, id est du lundi au vendredi, et de 20h à 23h. Et ce, bien entendu, en vertu des pouvoirs (ad lib).
Sur ce, mes chers compatriotes, il est.
C’est pourquoi je m’empres.
Compte tenu de, je vous ch.
Fuc.
où l’échochor n’indente seulement la répétition
l’épilepsie étêtée
la descqente
Ennui de Noël
Plouf dans l’apéro.
Quoiqu’on en croie…
Quoiqu’on en dise.
Il se passe des choses…
Il se passe des choses ; les anciennes se délitent, qu’on s’y accroche en martyrisant cruellement sa peau ses ongles et ses dents, ou qu’on les balaie d’un revers du bras, les anciennes se recomposent, se recombinent, se recalculent, les anciennes sont nouvelles, il se passe des choses qui échappent à la trivialité du quotidien et au romantisme sépia des histoires mortes, il se passe des choses qui échappent aux fictions comme aux formulaires administratifs, il se passe des choses parce qu’une diode clignote encore quelque part, il se passe des choses ici et maintenant, les flux s’ouvrent et les vannes se ferment, mais il se passe des choses, il se passe des choses qui n’entrent pas dans les statistiques et dépassent la probabilité de ne pas gagner plus d’un milliard sans jouer à l’euromillions, il se passe des choses entre nos fluides corporels, des choses qui ne se tapent pas en trois exemplaires, des choses qui échappent aux segmentations du marché, des choses qui échappent aux catégorisations publicitaires, des choses qui échappent aux ébauches littéraires, des choses qui échappent aux penseurs et aux moutons, des choses qu’on perçoit seulement dans les trémolos de ton rire et dans le halo des lampions, des choses qui dorment dans des bulles et boivent du méthane liquide, des choses qui regardent la réalité au travers d’alvéoles colorées, des prismes kaléïdoscopiques, des choses qui provoquent des sourires béats et des larmes aux coins des yeux, il se passe des choses qui se déplacent exclusivement dans des modules étranges, des choses qui titubent quand elles sont bourrées, des choses qui zigzaguent entre les lignes discontinues en vaporisant les barrières des péages, il se passe des choses qui conduisent à autre chose qu’à une phosphorisation globale du vivant si on les laisse s’épanouir, il se passe des choses et si tu me regardes encore longtemps comme ça je ne réponds plus de rien.
bon, la Contre-volonté en guise de zone de repressurisation, ça va un quart d’heure. A force d’être à la bourre, il va falloir prendre ses jambes dans chaque main à son cou (qu’elle a fort gracile).
(arrête les phrases à tiroir, c’est nul à chier des haches)
(ET VA BOSSER CONNARD !)
Aaaaaaaaaa-aaaaa-eeeeeeeeeeeeeeeeeee

aaaaaaaaaaaaaaaaaaa-aaaaaa-a-a-aaaaaaaAAAAAAAAAAAA A pas tout compris…

une fois sortie du magasin
marie-jo ressentit soudain le besoin
de vérifier si le modèle
était bien conforme
à celui du catalogue
La société JP-FOUGERE assure les dépannages, les installations et la maintenance dans les domaines du Froid, de la Climatisation, de l’Electricité et de la Plomberie.
Elle est agréee PGN, PGP, QUALISOL, CLIMSURE, QUALICLIMAFROID…test
From: Sterling Napoleon
Grand concours : Amour, Nénuphar & Tamanoir.
Sur la thématique « Amour, Nénuphar & Tamanoir », imaginez le faire part de mariage de Mademoiselle Chloé Delaume et de Monsieur Igor Tourgueniev, ce mariage se déroulant en juin quelque part en France, dans la plus stricte intimité. Ce concours est ouvert à tous. 3 lauréats seront choisis et eventuellement invités à la noce. Le gagnant sera sans doute remercié chaudement pour son talent et son oeuvre reproduite à x exemplaires. Le concours débute ce matin et prendra fin le plus vite possible. A vos souris/plumes/pinceaux/pinces de crabes/stylos/tarentules.

le récitant : le tourgueniste est frileux et immédiatiste.

Le Centre Institutionnel Tectonique V.2009 prépare actuellement un plan de prévention du tourguenisme, en particulier de ses déclinaisons pshychostiles et/ou hélicoïdales, plan qui prône notamment une détection très précoce des « troubles spiraux, hyperactifs ou asociaux » chez l’enfant, censés annoncer un parcours vers le tourguenisme. Dans ce contexte la récente expertise de la division « Hochets, Programmes et Prévention du Chaos » de l’Institut Neuro-Spinéal Exhaustif Rétro-Matriciel, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l’enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.
Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité. Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que le rodéo synaptique, la tendance à la molletonisation, le bégaiement bariolé », voire la notion controversée « d’héritabilité [génétique] du trouble des conduites ». Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité à géométrie variable, délirium psychostile, babil informé, stade anal, saturations tintinnabulantes, gabuzomeu… », etc. Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?
Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories de neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute déviance à une norme établie selon les critères du Dogme Tecto-comportemental Massifié. Avec une telle approche, bienheureuse et déterministe, et suivant le trés sain principe de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d’enfant pourront être interprétés comme l’expression d’une personnalité pathologique à prédispositions tourguenistes, qu’il convient de neutraliser au plus vite par une série de mesures associant rééducation, programmation dérivée, contrôle synaptique et psychothérapie. A partir de six ans, l’administration de médicaments, psychostimulants et thymorégulateurs, devrait en outre permettre de venir à bout des plus récalcitrants. L’application de ces recommandations engendrera un formatage des comportements des enfants, seul à même de tarir à la source toute forme de sociopathie. L’expertise de l’Institut, en médicalisant à l’extrême des phénomènes d’ordre éducatif, psychologique et social, entretient de façon avantageuse la confusion entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie héréditaire.
Communiqué n°210-8005, C.I.T., département HPPC.
Le maugréant : j’évolue pile sur la ligne de démarcation entre le monde des vivants et le royaume des morts. ça explique le nombre de zombies qu’on croise dans les couloirs, et l’odeur pestilentielle qui se dégage des conversations. Si j’osais, je dirais : BEURK.
L’Amour Corn-Flakes
c’est celui qu’on fait à table la gueule dans le cul dans un bol avec plein de laiT
ou bien celui qui croustille et qu’on fait dans le lit au petit matin ?
Saison encrée…
Oui toi, tendre aventuriere
viens dessiner l’étérnité qui nous sépare
sur le blackbook des illusions,
je brulerai la page encens
mille fois plutot qu’une,
au nom de l’impossible aquarelle
de nos vies en nuances
et de l’esquisse naissante
ta présence, ton etre, ton sourire
dont je ne peux _____
desormais _______
______ me passer
si tu y touches, n’oublie pas d’être gentille, oui car il aime bien.
Association de défense des oiseaux de compagnie
ADDOC
Président : M. Georges BOUDON
Courriers : 42 allée Albert Girard
93300 Aubervilliers
Tél. : 01 48 34 46 11
Fax : 08 71 73 17 86
boudon.georges@free.fr
Apprendre à reconnaître les oiseaux, les nourrir, les élever.
Participer à des concours.
Protéger toutes les espèces d’oiseaux de compagnie ou sauvages dans la nature.
Lexical fields of the Nephilim

« – Mais qu’est-ce qui t’arrive, bordel, tu as vu ta tête ? T’as vu un fantôme, y a un macchabe qui t’a parlé, « you see dead people everywhere » ?
– j’en ai vu. C’était pas y a vingt ans, c’était pas dans une armoire en plastique ou dans une vieille R16 verte, c’était pas dans le filtre de l’aspirateur ou dans les circuits internes de la radialva pourrie du salon, c’était pas sous l’escalier de la cave ou dans la cheminée de la chaudière, c’était hier, c’était hier soir et c’était dans la bonde du lavabo. J’ai pas halluciné, je suis pas fou, j’en ai vu, c’était là.
– accouche, parce que là je suis pas sûr de te suivre, et j’ai un cours de componction ce soir, faut que je me prépare.
– des poils putain !! Des poils rouges et rêches, j’en ai revu hier, hier soir avant de me coucher, hier soir, des poils rouges, une putain de componction touffue. Je suis monté dans la salle de bains sur orbite, j’étais d’ailleurs un peu en apesanteur, passons, et j’ai fait tomber le capuchon d’un tube de dentifirce dans le siphon. Bling-giding. Une sorte de componction sonore. Alors j’ai commencé par regarder dans le trou pour voir si le capuchon restait à portée, parce que le dentifirce qui sèche, je sais que c’est un classique mais quand même, c’est dégueulasse. A force, ça fait du plâtre, des croûtes de plâtre, avec un petit peu de componction autour. Donc je voulais récupérer le capuchon, parce que je dois lutter contre mes tendances porkasses, un peu, quand même, et que la componction c’est crade. Je voulais voir si je pouvais le choper avec une pince à épiler, un tournevis, ou un componcteur. Sauf que je l’ai pas vu, ce putain de capuchon. A la place, y avait comme une mousse humide, une espèce de componction fibreuse, qui obstruait le conduit. Je distinguais pas bien, mais au bout d’un moment j’ai vu, j’ai bien vu qu’elle était rouge, la mousse, et que c’était pas de la mousse, mais des putains de poils rouges et rêches. Pas beaucoup, une petite touffe, à peine componctive, mais cette putain de touffe rouge ; ils sont revenus, ils flottent tous les fils de pute en bas, et ils sont revenus, ces saloperies de poils rouges et rêches tu peux pas savoir le choc que ça m’a collé, à cette heure-ci j’en ai encore la gerbe. Je suis resté québlo pendant trois ou quatre minutes, l’oeil dans le siphon : paralysé, comme saisi de componction.
– t’es à l’ouest, sérieux. Tu me dis que les conneries avec lesquelles tu me bassines depuis des mois, tes spores zarbis à tendance « présence maléfique », sont réapparus dans ta station orbitale à la con ? Et que ça te fait flipper ? T’es sûr que t’as pas vidé un cendrier plein, un reste de componction, ou une connerie comme ça dans ton lavabo ? T’as pas ramené une punkoïde défoncée qui s’est passé la crête sous l’eau ? Tu me joues quoi, là, « les Profanateurs de Cadavre Contre-attaquent Encore et Cette Fois ils sont Déguisés en Descente de lit » ? T’es au courant que tes propos sont, comment dire, légèrement délirants ?
– des poils rouges, merde. C’était rien d’autre, c’était des poils, mouillés, rouges, gluants, flippants. J’ai pas pu démonter le siphon, je me suis barré. Fous-toi de ma gueule si ça t’amuse, mais moi j’étais tellement retourné que j’ai tracé, le regard vide, la lèvre tremblotante, les mains moites, la componction palpitante, comme si j’avais reçu un texto des Iad Uroboros qui m’annonçaient rien qu’à moi qu’ils allaient traverser le continuum espace-temps pour venir nous anéantir, comme si je manquais tout à coup de componction, comme si…
– eh mais t’es défoncé, toi. Attends, stop, pondère, là t’es sorti des rails, je comprends rien. T’as foutu le camp de chez toi ?
– oui, et en courant. Fuck le dentifirce. Je suis repassé en fin de matinée, je suis monté en claquant des dents, j’avais le coeur à trois cent, l’appart n’a jamais été aussi silencieux et sombre, j’avais la componction à zéro, mais j’y suis allé. Et plus de poil rouge dans le siphon. Rien.
– et le capuchon ?
– nan, rien.
– aoh, c’est con, ça va faire du plâtre, finalement.
– j’en peux plus, je sais plus à quelle componction me vouer. C’est vraiment flippant et toi tu te marres.

Elle fermait les yeux ; parfois coulaient sur ses joues quelques larmes rares et brillantes, ces pleurs de la vieillesse qui semblent sourdre à regret, comme si l’âge avait reconnu enfin l’inutilité, la vanité de toute plainte.
Oui, quand on l’appelle.
ça dépend …
de quel coté du trottoir?
Drone + Nikola + kirie Théorème
OÙ EST MARIE PUTAIN DE SALOPE DE VOISINE il tambourine le mur de ses petits poings blancs de bourgeois atrophié mal accouché dans des immondices de pauvreté d’hôpitaux de tout le monde remue maintenant les fous les idiots les horribles squelettes qui se pressaient la bite dans les couloirs et les chambres froides et l’adolescence qui se recroquevillait dans un monde dépeuplé et sourd la bretelle arrachée de leurs souvenirs qui pendaient pantelants comme des sales frocs dévissés sur leurs pieds l’hôpital danse.
Comme sur un vrai blog – jeudi matin
Mois de mars en sucette, départ pour venise demain, il pleut, le festival du film de grenouille va se passer dans les meilleures conditions. On annonce des acque alte épouvantables.
On ne le dira jamais assez : Venise est un vrai labyrinthe. C’est souvent un plaisir de se perdre dans le dédale des ruelles. Certes, mais lorsqu’on a faim, et que l’on cherche désespérément une osteria, qui pourtant, on en est sûr, était bien là hier… le plaisir tourne court. Les murs, comme par enchantement, semblent bouger dès que vous avez le dos tourné ! La meilleure solution consiste donc à se munir d’une bonne carte (avec un index complet des noms de rues), d’une bonne dose de patience et d’une pointe d’humour (pour ne pas devenir hystérique lorsque vous repassez pour la quinzième fois au même endroit). L’office de tourisme en distribue une gratuitement, mais elle n’indique que les orientations générales.
Arrivée à venise hier soir, palais des festivaux, sous la pluie, les pieds dans l’eau, donc, où sont les chats, j’ai vu trois films ce matin, les grenouilles en synthèse sont à la mode, l’image par image se perd de nos jours, je fais grave vieux con, les jeunes se foutent de ma gueule, je tombe à l’eau, le matériel electronique ne survit pas, de photos point. Je tombe aussi sur un couple de rats volants, on cause de la bourse et de bénéfices indirects, je m’endors. Au reveil encore deux films, un chinois merdique et un japonais vraiment bien, si on aime les monstres géants et j’aime. A la sortie je courtise une des ouvreuse et elle me livre une info capitale : lynch va tourner un film de grenouille, on a pas vu ça depuis magnolia, la fille se barre, je retombe à la flotte et dérive jusqu’à saint marc où reprenant pied je picole avec un groupe de jeunes, on chante de vieux tubes de queen en karaoké, je m’endors. Mois de mars pourri, si au moins j’étais pas venu seul à ce festival bidon, venise ville des amoureux, pour l’instant c’est la ville des bains forcés.
Pour les fêtes de fin d’année, Laura part avec son oncle et sa tante faire une excursion dans le désert lybien. Moyennement enchantée, la jeune fille apprécie rapidement le charme magique des paysages…

Sous-groupe bullaire n° 06-000909.
Nocturbulle en formation
Volume moyen, catégorie psychostile galvanisée
extensions ID : 15 points
Marge de manoeuvre potentielle : 10 points (majoré réseau : 12 points)
Energie : réitérative/intersticielle
Productions : mode collectif multitâches.
Situation géographique : dématérialisée.
Réseau : lucidique/fibres optiques connexions multiplexées
Bouffons Morbides identifiés
Moines Oculaires identifiés
Gardes Persistants identifiés
Sorciers Protocolaires identifiés
la notion de « temps social » n’a jamais été aussi froide, humide et nuageuse (avec un léger ciel de traîne).
mais la perspective des trois mille « va te faire foutre » mentaux quotidiens met des pieds au cul et des barres aux T.
et yop, une bouteille de rhum.
café, clope. gnn.
Workshops
![]()
De nouveaux ateliers pour la Maison Dub ou ses succursales à woofers.
Pas des ateliers hardcore, personne n’en est là, mais des ateliers
un peu plus molletonnés : avec Bob Marley, Godzilla, Suzy Wan,
Blondie, l’Arme Fatale, Clara Morgane, mais aussi Alexander Kowalski,
le Pr. Clinton Kilts, Miguel Alvarez, des petits coupeurs de bois,
un pingouin, Ernesto Hoost et des cartes à enjeux.
Bonheur.

le récitant : Tourgueniev ce héros, l’imposture finale, tient à remercier tout les tourguenistes et amis divers. Le récitant veut quant à lui remercier sa maman, son papa, sa fiancée, sa famille (étendue), les chats, le tamanoir du pot de fleurs mortes sur le balcon, les producteurs univers sale, les attachées (au radiateur) de presse, les petits enfants jetés à l’Ogre, les grands enfants qui devraient grandir un peu, ceux qui confondent vieillir et devenir cons, Camilla où es tu, Bob la magouille et sa formule 1, le récitant toujours lui veut remercier toi fidèle lecteur, occasionnel de passage parfois jours après jours souvent (ou pas), qui a cherché du sens, combattu la fiction collective aliénante, déconstruit reflexes automatisés tévé, remercier aussi particulièrement la sentinelle, celle qui habite dans la télévision, celle qui décroche les oiseaux morts de son cerveau épileptique, le récitant, nice and smooth, porte aussi un badge blanc, pisse sur dantex et les chemisettes brunes hautes et fortes, le récitant va maintenant sortir sur le balcon en espadrilles trouées et prendre un peu la pluie, lever les bras au ciel, bullet time sur la pluie qui tombe sur son front, bouclettes noires, crane rasé, (la mort) au choix et vive le feu, sortez dans la rue, posez vos tévés dehors, elles méritent aussi un peu la pluie, vos hauts parleurs à la fenêtre, un gros dub puissant, les infra-basses à fond, faites trembler les viscères (Sous ce nom on désigne en principe les organes des cavités crânienne, thoracique et abdominale, mais plus spécialement ceux qui sont logés dans la cavité abdominale et servent à la digestion) des voisins, nice’n smooth, respirez l’odeur du bon esprit de l’Amour, hum, surtout ne pas me relire (pour changer) et bien sûr merci à chryde pour la cerise sur le gateau du grand n’importe quoi, enjoy !
Fin du monde
A long terme, les scientifiques ne sont guère optimistes quant à l’existence de la supercolonie. Ils jugent que l’unicolonialité est un système social de transition condamné à disparaître.
Doux Jésus ils sont partout : la gâche le pêne
Les serrures en fer à double empénage ont un pêne mobile assez long. Pour obtenir un déclenchement très doux, ce pêne ne doit pas buter au fond du rouleau (pièce pivotante) de la gâche électrique. Pour cela il suffit de maintenir le pêne de la serrure légèrement rentré soit au moyen d’une goupille sur le cor de chasse soit au moyen d’une vis placée sur le pêne lui-même à l’intérieur.
pinaize on dirait bien que c’est ma fête aujourd’hui…
MERCI MERCI
=(*-*)=
Lappo Compris
– TA MÊRE EN SHORT!
– Mais monsieur, je ne vous connais pas…?!
– hé ben, JUSTEMENT!…
Caramba !

une baguette magique en jackie Chan !!
Une chatte peu en cacher une autre…
le club des chattes en Bikini manifeste: le string ne passera pas par nous!
le CPE on s’en branle, nous ce qu’on veux c’est bronzer en paix!
à mort ce putain de temps de chien
vivement que le printemps
enfin que y revient!

Flight Track

– voler sous le plancher radar ;
– en cas de détection, engager l’affrontement immédiatement ;
– n’accorder à l’affrontement que quelques secondes, rompre le combat ;
– quitter le théâtre des opérations sans délai ;
– ne laisser aucune trace visible ;
– décréter la fin de la mission.
Après d’âpres hostilités
« Tu me prenais la main et tu m’emmenais
Sur le mont Valérien me faire voir
Les galaxies
Me faire écouter
Les comètes
Tu me disais
Préconisais
Des caresses volubiles
C’était quand je voulais
Où je voulais
Je n’étais plus ta risée
Après d’âpres hostilités
Tu m’arrivais comme un torrent
Dans l’estuaire
Tu me disais
C’est des ragots
Du fiel
Le venin d’un ver de terre
J’irai en découdre
Avec ce tissu de mensonges
Abattons la cloison
Arrachons les plinthes
La citadelle
Au créneau
A l’assaut de l’euphorie
C’est pas le fruit d’une mûre réflexion
Mais plutôt une pulsion
Sans nom sans définition
Mon unique solution
Pure laine coton
C’est pas le fruit
C’est pas la saison
C’est pas la raison
Après d’âpres hostilités
Tu me prenais la main et ça tournait
Tu me disais
C’est la faute au cerveau
Ces faux départs
Drapés dignes
Reprenons les grandes manoeuvres
La tenue léopard
Je ne suis là que pour toi
Je ne suis là que pour toi
J’ai fait un songe
Une hypothèse
Un projet de baise
C’est pas le fruit d’une mûre réflexion
Mais plutôt une pulsion
Sans nom sans définition
Mon unique solution
Pure laine coton
C’est pas le fruit
C’est pas la saison
C’est pas la raison »
La grand-mère à moustache, les petits vélos, j’ai trouvé le bar, mais toujours pas le chemin.
Ne jamais oublier que :
– Certains de mes organes intérieurs deviennent des abats une fois que je suis mort.
– C’est quoi un happy end ? La vie n’est pas une série de fins, juste des moments.
– Beaucoup de mes compatriotes sont incapables de dessiner de mémoire le drapeau de l’Ethiopie.
– Et 1,2,3 0.
– La somme de mes côtés n’est égale qu’à rien.
– Le coyote aurait dû mourir depuis bien longtemps, ce con.
– Les phrases définitives se terminent toujours par un point, comme les autres.
– Do you love me ? malgré tout.
crayons de couleur magazine

à la pointe de l’info…










































