Je reviens de Florence—————-
he bien John Travolta n’a rien inventé…
Elodie : allo…
Igor : allo ?
Elodie : euh.
Igor : c’est qui ?
Elodie : allo, j’ai qu’une minute, Edouard ?
Igor : euh, oui…
Elodie : ben, je, tu me manques, je ben tu vois.
Igor : oué, oué si tu le dis.
Elodie : tu es un peu froid, je trouve…
Igor : mais non, je t’assure, je pense à toi mais tu vois Patxi va passer là alors tu vois…
Elodie : euh, Ed, j’ai presque plus de secondes là.
Igor : pas trop tôt.
Elodie : bip bip bip
Igor : allo ?
Elodie : bip bip bip
Igor : sympa la meuf…
Elite Force Aviator: George W. Bush – U.S. President and Naval Aviator – 12″ Action Figure
Blue-Box
Price: $39.99
Age: 14+ years
BBI proudly introduces the latest issue in its Elite Force series of authentic military 12- inch figures, President George W. Bush in naval aviator flight suit. Exacting in detail and fully equipped with authentic gear, this limited-edition action figure is a meticulous 1:6 scale recreation of the Commander-in-Chief’s appearance during his historic Aircraft Carrier landing. On May 1, 2003, President Bush landed on the USS Abraham Lincoln (CVN-72) in the Pacific Ocean. While at the controls of an S-3B Viking aircraft from the « Blue Sea Wolves » of Sea Control Squadron Three Five (VS-35), designated « Navy 1, » he overflew the carrier before handing it over to the pilot for landing. Attired in full naval aviator flight equipment, the President then took the salute on the deck of the carrier.
This fully poseable figure features a realistic head sculpt, fully detailed cloth flight suit, helmet with oxygen mask, survival vest, g-pants, parachute harness and much more. The realism and exacting attention to detail demanded by today’s 12-inch action figure enthusiast are met and exceeded with this action figure. This incredibly detailed figure is a fitting addition to the collection of those interested in U.S. history, military memorabilia and toy action figures. Actual figure may vary slightly from item shown. Note: some plastic accessory trays inside the commemorative display box may have extra spaces.
Nastassia Philippovna s’avança ; son visage était pâle comme un linge, mais ses grands yeux noirs jetaient sur les curieux des regard brûlants comme des charbons ardents. Ces regards, la foule ne put les supporter ; l’indignation fit place à des clameurs d’enthousiasme. La portière de la voiture était ouverte et déjà Keller tendait la main à la mariée, lorsque celle-ci poussa un cri et, quittant le perron, piqua droit sur la foule. Les gens du cortège restèrent paralysés de stupeur ; le public s’écarta devant elle et à cinq ou six pas du perron apparut soudain Igor Tourgueniev. Elle avait aperçu son regard parmi tout ce monde. Elle courut vers lui comme une folle et lui saisit les deux mains :
– Sauve-moi ! Emmène-moi ! Où tu voudras, à l’instant même !
Vous avez un message
Allo allo Elodie
Allo allo Elodie
Allo allo Elodie
Wow
Hey !
Ah Cha cha
Ah (ah ah)
Ouh
On a du super
Dans la limousine
( Limousine )
Ecoute le moteur
Une vraie mandoline
( Mandoline )
J’ai repeint les ailes
Couleur crocodile
( Crocodile ah ah)
On va s’évader très loin
Allez on file
( Elodie )
On verra Byzance,
Manille et Zanzibar
( Allo allo Elodie )
La radio plein tube
Avec du rock en barre
( Allo allo Elodie )
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
Allo allo Elodie
Allo allo Elodie
Wow
Allo allo Elodie
Allo allo Elodie
Wow
Ah (ah ah)
Ah tcha tcha tcha !
On va changer d’air
Sous les mimosas
( Elodie )
Et dans les virages
Poupée, accroche-toi
( Accroche-toi )
Y’aura nos guitares
La mer, nos maillots d’bain
( Maillots de bain )
C’est pas dans l’brouillard
Qu’on bronze
Allez hop ! Tu viens? (echo)
( Elodie)
Sur les routes immenses
D’Afrique
Ce s’ra l’panard
( Allo allo Elodie )
Allez on s’balance
Derrière les autocars
( Allo allo Elodie )
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
On f’ra d’la route
Allo allo Elodie
Allo allo Elodie
Allo allo Elodie
Wow
Tatiana Repina est une courte pièce, si courte, qu’elle fut ignorée dans l’oeuvre de Tchekhov et n’a jamais encore été présentée sur scène. Elle est forte et vive cependant, comme le fait divers qui l’a vraisemblablement inspirée. C’est jour de noces : Pierre Sobinine se marie, selon le rite orthodoxe. Nous sommes, vous êtes conviés à ce mariage. Mais, au cours de la cérémonie, surgit le fantôme de Tatiana Repina. La maîtresse délaissée du marié s’est suicidée, quelques jours auparavant, par jalousie, »par désespoir ». Pierre voit son ancienne amante : actrice de province, elle jouait Tchekhov, Dumas, Labiche les auteurs en vogue dans la société moscovite de l’époque. La « dame en noir », par son acte insensé de dépit, devient l’exemple ; une épidémie s’en suit : les femmes de la ville se suicident par amour, et par déception. Valeri Fokine est un des chefs de file du renouveau théâtral russe. Il a présenté, en 1997,à Avignon, une savoureuse version des Ames mortes de Gogol, où le grand acteur, Igor Tourgueniev, affrontait vaillamment les avatars de ses délires. Cette année d’autres fantômes surgissent, issus d’un Tchekhov méconnu, où cohabitent, comme toujours, la farce et la tragédie. En insérant au spectacle des textes français des contemporains de l’auteur, Labiche et Dumas fils, Fokine confirme cet univers : l’inquiétante étrangeté de la vie quotidienne.
Bon alors voila.
Tout à l’heure j’ai mangé une pizza, enfin, une demi-pizza.
L’autre moitié, je l’ai laissée sur le bar, dans la cuisine.
Bref, j’ai vaqué à mes occupations.
Pendant ce temps, mon chat, bien malin, a découvert la demi-pizza restante.
Evidement, il a commencé à la bouffer.
Quand je m’en suis aperçu, je me suis empressé de l’attrapper par le colbac et je lui ai foutu une tape sur le cul.
– Non mais oh, c’est MA pizza ! C’est pas pour toi ça, nom de dieu !
que j’ai dit.
Et puis je me suis aperçu que tout ça était bien stupide, parce que ce pauvre chat n’était pas un aliéné comme moi et que pour lui le terme « MA pizza », toute notion de propriété en fait, lui était totalement étrangère.
Alors j’ai pensé que les chats étaient vraiment des animaux fabuleux, des modèles libertaires sans aucun doute.
Comme les ânes en fait !
Et c’est là que je me suis demandé… Que se passe-t-il si un chat rencontre un âne ?
Non, en réalité, je ne me suis pas demandé.
Je le savais déjà.
J’avais même pris une photo ce jour-là :
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On va manger un horrible oiseau demain. Les lumières (les fleurs) sont belles, clignotent et les tables sino-nippones sourient, drôles. Au bout du monde tu passes pour moi des disques d’Amour. Dehors, il fait tout blanc, enfin. Tes mots me gardent à l’abri du vent. J’écoute Daho. |
… back to the roots
Et parmi la nuée
De Charons ailés
Tourbillonne,
Plane
Mon Augure
Qui décrit
Je ne sais quel destin…
Prendre un éléphant par la main
Pour l’emmener vers demain,
Pour lui donner la confiance en son pas,
Prendre un éléphant pour un roi.
Prendre un éléphant dans ses bras
Et pour la première fois,
Sécher ses larmes en étouffant de joie,
Prendre un éléphant dans ses bras.
Prendre un éléphant par le cœur
Pour soulager ses malheurs,
Tout doucement, sans parler, sans pudeur,
Prendre un éléphant sur son cœur.
Prendre un éléphant dans ses bras
Mais pour la première fois,
Verser des larmes en étouffant sa joie,
Prendre un éléphant contre soi.
Prendre un éléphant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu’il s’endorme à la tombée du jour,
Prendre un éléphant par l’amour.
Prendre un éléphant comme il vient
Et consoler ses chagrins,
Vivre sa vie des années, puis soudain,
Prendre un éléphant par la main
En regardant tout au bout du chemin,
Prendre un éléphant pour le sien.
Ce midi, au soleil, sur ma persienne _ une mouche _
comme des moineaux
on allait grapiller les bisoux
des championnes
au salon de coiffure
et à sept ans
des bisous
t’en as tant que tu veux
tinnnnnnnnnnnnn !!!!
Tous les vendredis, Igor organisait des karaokés survoltés dans son living.
Il ne laissait jamais personne chanter sur Indo.
Indo, c’est moi, qu’il disait.
Après il se perdait sur la généalogie plus ou moins croisée entre les Sirkis
et les Tourgueniev.
ex : « l’aventurier, c’est Grishka Sirkis qui l’a composé, et il joue de la batterie
sur le titre, mais ça, peu de gens le savent… »
hé oui eux aussi auraient eu un jumeau maudit…
Chou,
Andy,
Dis-moi oui,
Andy.
Chou,
Andy,
Dis-moi oui,
Chéri.
Chou,
Andy,
Dis-moi oui,
Andy.
Wo wo chou,
Chéri,
Dis-moi oui,
Andy.
Chou,
Andy,
Dis-lui oui,
Andy.
Dis-lui, dis-lui oui,
Andy.
Sois gentil,
Cette fois-ci.
Chou,
Andy,
Dis moi oui,
Andy.
Chou,
Chéri,
Dis-moi oui,
Oh, oui.
Chou !
hello
Hi. I know I should be laying down but I had to get up to let Shady out.
He’s a pain in the ass sometimes.
I just wanted to say Hi. I am going to go lay down in my room. I dont have
the energy to clean up. I’ll just forget about it for one day, besides we
have no water yet. I told the kids we’re not turning it on til after my
breother-in-law comes & checks out the busted pipe. They’re ok with it. Bryanna is
still asleep. Giovanni just woke up but is going to watch tv.
I just wanted to tell you that I LOVE YOU with all my heart & soul baby. I’m
so happy were together again, for good this time!
XOXOXO
love,
your baby
Le nénu-phare sur tes mers placides
Que ma transparence supersonique
Caressera bientôt
La trouble tourbe passagère
Evase une fleur
Au rêve accolée
Puis le souffle cesse
En un lascif enlisement
j’aime bien « 24 images seconde défilent translucides sur membrane irisée » ce n’est pas aussi short and sweet que « stormy weather » ou « haut les coeurs! » mais c’est fort intéressant…
Obsolete est aussi l’allumeuse qui
Portait des bas résilles et empestait le patchouli
Pour des services rendus elle me dit « j’te paye en nature »
Et je reste stoïque quand elle me tend des confitures…
air connu
ceci dit, Le R*ck est m*rt
alors c’est pas grave
tout ça
On m’a donné plusieurs consignes. Car les ânes, quoi qu’on en pense, sont plutôt difficiles. La première contrainte, et la plus pénible de mon point de vue, est qu’il faut nourrir les ânes à heure fixe. En l’occurence, il s’agit du matin, avant 10 heures de préférence. Si jamais on déroge à cette règle, l’âne peut le faire remarquer de manière assez désagréable et parfois spectaculaire. Cela s’est produit une fois, d’après ce qu’on m’a raconté. Pris par je ne sais quelle obligation, le propriétaire des bêtes n’avait pu, en effet, leur donner leur botte de foin quotidienne. Quand il est arrivé, sur le coup des 14 heures, il les a pourtant trouvé, tous les deux au rapport, calmes et l’air dégagé. ![]() Au moment de cette histoire, le propriétaire des juments prévoyait justement d’aller les faire engrosser je ne sais où dans l’ouest de la France. Le pauvre homme emmène donc sa bête un jour de grande chaleur, la fait monter comme il se doit par un pur sang bien membré, et revient sur la colline des moulins. Il fait constater la grossesse, paie la saillie, et attend l’arrivée du poulain. Bien entendu, au moment de mettre bas, ce sont deux grandes oreilles qui apparaissent au lieu du pur sang attendu. Les ânes (on ne saura jamais lequel exactement), avaient sauté la jument ce jour où ils avaient attendu trop longtemps leur repas. Voila pourquoi il me faut respecter avec rigueur cette première contrainte. |
SpOkème vibriOn
Large
Dimanche, la rue,
On voulait sortir du grand cadre
Rien d’extraordinaire sortir du grand cadre,
Non, rien d’extraordinaire
Visiblement, les gens aimaient prendre la tangente, se pencher
Courir en italique, se dérober, ton mot c’était oblique, tu disais,
Plutôt rester dans les cadres,
C’est qu’ils préfèrent, les cachettes, s’enferrer de petites fatigues.
Rompant le doux continu des jours dichotomes
Qui cantonnent nos rires à des moues monochromes,
On discutait, bouches pleines d’offenses,
Monde fait de violence, et encore du vent,
Des histoires et encore du vent,
Des griefs, des avalanches, des petites revanches
Des reliefs, ou même des identités,
L’avenir sur ta paume, tu disais,
Les visages flous des génomes, tu disais,
En perdre son signalement,
Combien les mots manquent de discernement,
Diminuent la vigilance du sujet.
Pendant que rouge le ciel gazolé dégaze,
Dans l’air, tout ça qui flotte, rase et s’effiloche,,
On a peut-être raté le coche
Il y en avait mille fois trop, tu disais, mille fois trop,
Aérer, aérer, tu disais, aérer, revoir la mer, respirer,
Evoquer la banalité des clichés,
Le flot des images éculées, tu disais, l’âme cassée,
Fuir l’éphémère, être à tout allant, génant pour l’éternité, adulés.
Et le vent léger que tu me souffles au creux des voiles,
Soleil incliné dans tes yeux, apaise mon poux, mon oripale,
Sans jamais froisser nos mailles, nos pulls qui
Débraillés nous taillent des silhouettes diverses,
Pour sûr, on n’y est pas à l’étroit, pour sûr, on aime les porter large.
Tu sentais comme la pluie, des arbres,
Comme la terre mouillée aux pieds des arbres,
Tu disais, Quands tu me parles, tu joues, quand tu me râles, que tu me tires tes balles,
Je vois pointer comme des astres, oui des mots comme des astres fous,
Fumée dans l’air qui flotte pendant que rouge le ciel ébahi, envahit,
Rase et s’éparpille
Comme de longues séries de phrases vides qui vascillent,
Mais assassinent quand même,
Collent au palais, étouffent,
Assassinent quand même,
Tu disais, Sait-on seulement que c’est à chaque fois différent,
Sait-on seulement que nos vies n’ont rien de répétitif, rien de définitif,,
Et s’il y a des risques, pourquoi ne pas prendre ces risques?
On marcherait, la rue, nos écharpes, s’en aller,
Anonymes, dérisoires, périphériques, rien de différent,
tu disais, nul besoin de se dérober,
Sans cesse reconquérir, arrêter le temps, photographier le vent,
Evanouir la zone et les feux qui croisent à l’horizon,
Les saisons, en mener large avec toi, s’épanouir,
Dimanche, lundi, mardi, et les autres aussi,
Arpenter la ville la nuit, le jour,
Déclarer son amour à qui vient, qui veut,
Comme un vieux disque rayé, répéter, répéter, même épuisé,
Recommencer l’amour entre ses lignes aérées,
Tu disais, tu sais où nous allons,
Il n’y a pas d’horizon finissant,
De phare,
Où nous allons, il n’y a que des larges,
On n’y sera pas à l’étroit, tu sais,
Des larges,
on n’y sera pas à l’étroit,
La mer sait décliner les bleus
(…)
Frédéric
Nevchehirlian
C’est l’éruption volcanique
dans mon slip
C’est trop chaud
Faut qu’j’te nique
Mon désir c’est atomique
j’perds la tête
J’suis bouillant, j’vais m’consumer
Faut qu’j’te nique
J’vais t’exploser,
tu vas crier
Gueuler comme jamais
mais j’te laisserai pas tranquille
J’vais t’pistonner
t’faire hurler, t’en r’demanderas
Me supplier
c’etait trop bon, reprend-moi
Tu vas ramper
m’proposer des trucs insensés
Tu pourras plus t’en passer
Faut qu’j’te nique, bébé
Ca t’f’ra comme un vide à l’intérieur
ça s’ra plus fort que toi
Ton cul en r’demandera
ça t’f’ra hurler, bébé
La poésie qu’est-ce au fond
Sinon des mots dé-pesés, détoxiqués – – –
La deuxième consigne, c’est de leur donner de l’eau.
Quand j’ai écouté l’explication, tout allait bien, mais une fois sur place, quelque chose m’a échappé.
Il s’agissait en fait d’emporter deux seaux d’eau pour remplir le bac dans lequel les ânes doivent boire.
Seulement une fois arrivé dans le champ…
Consciencieusement, j’ai déversé les deux seaux dans le seau en fer.
Evidement, ça a débordé, mais j’ai fait ce qu’on m’a dit de faire…
Comme on peut difficilement élever des ânes en appartement, la première des choses à faire si on veut s’en occuper convenablement, c’est d’aller à la campagne.
Ce matin, il faisait un peu froid. Il tombait une sorte de neige fondue très désagréable et sur la colline des moulins (là où je me rendais), je craignais de trouver un vent encore plus glacial.
Je n’avais pas tort.
salut félix j.
je sais pas si tu te rappelles de moi, parce qu’à vrai dire la seule fois où je t’ai vu t’étais foutument beurré… Mais j’avais envie de t’écrire, ou de te rencontrer pour de vrai, c’est sans doute ça la vérité. Donc voilà. Est-ce que tu te souviens? Chez Juliette, en août, j’étais avec xxx…
Par pitié souviens-toi…
julia-lo qui t’embrasse
Urgences
Les murs de mon âme se lézardent
D’étranges lumières venues du dehors
Provoquent mon reveil
Je ne sais plus qui je suis
Si on a honte de notre bien-être
Et si on est bien dans notre honte
Et puis si tout doit disparaître
Peut-être que c’est mieux en fin de compte
(…)
Pupilles absentes, iris
absinthe baby doll
écoute ses idoles
Jimmy Hendrix, Elvis
Presley, T-Rex, Alice
Cooper, Lou Reed, les Roll-
ing Stones elle en est folle.
La dessus cette Narcisse
se plonge avec délice
dans la nuit bleu pétrole
de sa paire de Levis
(…)
sg
Valmont, Ô déviant épars !
Chante Reine !!! Comte Rex est vil !
VITE !!!
Elle vole
– vit que père riait –
TONNONS !
Salve est ta vie !
CHIE !!!!!!
( c’est laid ce teint sans paix, l’aigri… )
Nos bas,
– doigt-alliance –
scintillent or.
je suis content de cette journée de déménagement
et de ma soirée de la veille et de celle d’avant aussi
et puis celle de jeudi n’était pas mal non plus dans le genre
ce soir c’est un peu de repos pour ne pas mourir
ok il est tard quand même mais bon je vais me regarder
encore un ou deux épisodes ou me faire une ou deux parties
ou revoir Ong-bak, qui sait ?
—————————–
never post after midnight ?
Pendant quelques jours, mon propriétaire part au ski.
On ne sait pas bien s’il va trouver beaucoup de neige, mais le fait est qu’il part.
Pendant son absence, il va donc falloir que je m’occupe de ses ânes.
Ils sont deux, frères.
Dans le même temps, il se trouve que je dois finir ce roman interminable commencé il y a maintenant plus de 3 ans.
Mais finalement, quelle différence entre la littérature et le fait de nourrir les ânes ?
Mon coeur est défait
Reviens-moi
On le refera
Plus grand et plus chaud
On le refera
Charmant et très beau
On le tissera,
Secret et doré
Il y aura de la place pour deux
Un chant sacré et mystérieux
S’y élèvera doucement
Tu me prendras dans tes bras
Et nous resterons ainsi
Heureux pour toujours
Bien à l’abri dans ma poitrine
Veux tu partager mon rêve ?
Et bien sûr, la dernière consigne, c’est de nourrir les ânes.
Autrement dit leur donner chaque jour trois-quart de balot.
Comme il faut un peu aérer le foin, on ne peut pas donner tout le balot et se barrer.
Donc il s’agit de transporter par petites peletées de fourche.
Et je peux vous dire qu’ils ont faim, les bougres !
Everybody comes to Hollywood
They wanna make it in the neighborhood
They like the smell of it in Hollywood
How could it hurt you when it looks so good
![]() «Saddam Hussein a été capturé sans résistance samedi à 20H00 locale par une force d’environ 600 hommes dans un trou de souris de deux mètres de profondeur dans une ferme près la ville d’al Daour, au sud de Tikrit», a précisé le général Ricardo Sanchez, commandant des forces américaines en Irak avant de montrer une vidéo de l’ancien dictateur, cheveux mi-longs et barbe fournie lors d’un examen médical mené par un médecin de la coalition.
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Voila.
C’était mon dernier jour.
Tout à l’heure, le propriétaire des ânes revient du ski.
Ce sera à son tour d’exécuter ce petit rituel matinal.
En rentrant tout à l’heure, j’ai examiné mon traitement de texte.
Il s’avère que je n’ai pas écrit une ligne du roman que je m’étais promis de terminer.
Mais bon… J’ai nourri les ânes.
Et ils m’en sont reconaissants.