On s’est aimé

Sous le couvert des fleurs

Les oiseaux, complices

Chantaient pour étouffer nos cris et nos rires

Le soleil jouait sur ta peau

Tu étais si beau

De ces journées magiques

Je n’ai gardé que des souvenirs

Et quelques regrets

Souviens-toi toujours de ces moments-là

De nos oeillades et de nos baisers exquis,

De nos égarements divins,

De notre union parfaite,

De notre deux rendu un

Pour toujours se trouvent en moi

Ton gout, ton odeur,

La caresse de tes doigts fins,

Tes demi-sourires lorsque vient le plaisir

Ta façon de gémir,

Je me souviens de tout

Et lorsqu’un visage

Ou un éclat de rire

Ravive ces souvenirs,

C’est du feu qui envahit mon ame,

Une éruption de toi,

Une explosion de nous

Dont les cendres embrasent l’espace tout entier

Je t’ai aimé,

Ne m’oublie jamais,

Garde de nous ces quelques moments parfaits

Oublie les disputes

La jalousie

La haine lorsque j’étais bourré

Ces coups,

Je t’aime, Je t’aime

Pour toujours je chéris ton nom

Et ton ame si belle, mon ange

J’en garde pour toujours un petit bout en moi

Tu ne m’as pas vraiment quitté

Et peut etre qu’un jour

Tu reviendras des étoiles

Ou peut etre que tu m’attendras

Lorsque j’irai moi aussi

Je t’aime tellement

Pense à la joie de se retrouver

Ensemble, l’un contre l’autre,

Toi l’ange, moi le poète, notre chant sera si beau

Je pleure souvent en guettant ce moment,

Nos retrouvailles

Je pleure tellement

Chaque porte qui s’ouvre est ma torture

Derrière chaque fenètre je t’imagine,

Si fier, caché, me punissant de ma dernière colère

Oh, Pardonne-moi

Je t’aime tellement

Pardonne-moi

Old par M. Fox le 09 Sep 2003

L’eau à la bouche ‘S.G.’

Ecoute ma voix écoute ma prière

Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire

Je t’en pris ne sois pas farouche

Quand me viens l’eau à la bouche

Je te veux confiante je te sens captive

Je te veux docile je te sens craintive

Je t’en prie ne sois pas farouche

Quand me viens l’eau à la bouche

Laisse toi au gré du courant

Porter dans le lit du torrent

Et dans le mien

Si tu veux bien

Quittons la rive

Partons à la dérive

Je te prendrais doucement et sans contrainte

De quoi as-tu peur allons n’aie nulle crainte

Je t’en prie ne sois pas farouche

Quand me viens l’eau à la bouche

Cette nuit près de moi tu viendras t’étendre

Oui je serai calme je saurai t’attendre

Et pour que tu ne t’effarouches

Vois je ne prend que ta bouche

(…)

Old par Gu. le 09 Sep 2003

Et hier, j’en avais tellement rien à foutre, j’ai dit « ça m’excite » à peu près 312 fois.

« Les chips ? ouais, ça m’excite. »



« Te voir manger ? ouais, ça m’excite. »



« Ecouter ton disque ? ouais, ça m’excite. »



« Quand tu te touches comme ça ? ouais, ça m’excite. »



« Quand tu te casses de chez moi ? ouais, ça m’excite. »

« Quand je suis toute seule au final, avec un arrière-gout dans la bouche ? ouais, ça me rend triste. »

Old par motown le 09 Sep 2003

Regard croisés

J’ai vu dans tes yeux tous nos malentendus

J’ai pleuré la fin des jours heureux

Et toi tu as eu l’air apaisé, délivré

Mes pupilles sont devenues meurtrières

Je te hais.

Old par Amok le 09 Sep 2003

Dans Surgery I stole de Devendra Banhart, il y a ce passage :

« All I do brings me close to you,

All I see brings you close to me. »

Dit comme ça, c’est chiant, mais à l’écouter, on dirait presque un mantra obsédant et doux.

Enfin ça ne fait peut être cet effet qu’après 312 écoutes.

Essayez, pour voir.

Old par motown le 09 Sep 2003