Où s’arrête l’une ?
Où commence l’autre ?
Qui délimite la frontière
et que fait on quand tout s’emmêle ?
Mais aussi : NAPLES AU QUOTIDIEN LES COUSINS DE SERRIERA ANDRE ET JACQUELINE LES LIENS DU PASSE LES TROIS FAMILLES D’ERIC ROBERT LE PASSE RETROUVE : GUY BEDOS EN ALGERIE YANNICK NOAH AU CAMEROUN ALICE SAPRITCH EN TURQUIE CRIMES ET PASSIONS L’HERITAGE LA CICATRICE PROSTITUTION TRAVESTIR JEUNE HOMME A LOUER LA MAMAN DU TROTTOIR CHARLES AZNAVOUR EN ARMENIE SUR LA ROUTE … AVEC GUY BEDOS LA DOUBLE VIE DE JOHNNY … ROCK

1 pied = 30,48 centimètres
La nuit je fais des cauchemars en rouge.
Brume épaisse dehors, on garde les masques, je démonte un canapé derrière la maison, Chloé fait des feuilletés au chêvre et paufine sa fiction, les criquets sont plus calmes, les nouveaux chats se sont battus cette nuit, une victoire sans doute, sur la vieille platine passe un vieux standard de Laperruque, une jambe dans chaque main, le disque saute souvent mais c’est bon quand même, on repense à la PopFest2005 et on boit frais gynécologiste ventripotent prépuce coupe du bois bien chaude à Saint Tropez.
Sujet du bac : « Entre Tourguenisme et Walserisme, peut-on trouver une voie intermédiaire, non violente, en l’absence de petites roulures ? »
Le père est sympa avec les amies de Martine. La mère ne dit mot. Bouche cousue. Dans la remise on chante. Paix.
Dans la cave, on trouve maquettes de dinosaures, modules lunaires et quatre vélos, rouges. Dehors, on brûle les sans-abris.
15/07/03 : Grande Danse de la Pluie.

performance tourgueniste en ce moment Square Maurice Gardette
se reveiller grognon, explorer de mes jambes le grand lit desert, te retrouver pimpante proposition théine, grommeler encor’ à n’en plus terminer, se doucher, se peigner et puis s’enfuir enfin de nouveau en retard, encore enrhumé, voix nassilarde, nasaux sifflants, gorge dégorgeant glaires grumeaux sanglants pester contre l’hiver regretter canicule envier tsunami et plages z’au soleil. et puis penser à toi, re-sourire à nouveau, avaler du fervex comme d’autres de la roupe, se battre avec vigueur pour retrouver le souffle. j’étais aveugle alors ; mes yeux se sont ouverts. sa grâce à vos désirs pouvait être accordée; mais vous ne l’avez pas seulement demandée. c’en est fait. Ce soir je vais danser mes griefs oublier et au petit matin l’esprit azimuté dans tes bras retomber.
le récitant : Theoretically, Chaos Magick is a meta-belief – beyond belief, a system without a philosophy, or a system that can contain all philosophies. Yet, there is very definitely a Chaos Magick ‘vibe’. It is not only a magickal practice, but also a magickal (anti-)philosophy. Just focus on the word ‘Chaos’. What does it mean to you? Flux, constant change, anarchism? A fractal understanding of a mathematical universe? A discordian object of (mis-)worship? The word is important, regardless of its ‘true’ meaning. Its cultural baggage imparts a nihilistic, post-modern, anarchistic flavour to much Chaos Magick speculation. Insures very Nietzschean stuff be goin’ down: God is dead. Laugh, for we have killed him. Since life is meaningless, be the artist of your own destiny. Create your own meaning, rather than be enslaved or conditioned by anyone else’s. If nothing is true, then everything is permitted.
Carver couvert(e) de cendre termine sa première pellicule 24 poses. Fujichrome Sensia 200 avec son vieux Nikon N8008s et Nikkor 50mm f/1.8.
Et dehors, dans le froid, nul espoir. Seulement la glace grise, la neige noire et les légions aveugles. Igor, à l’intérieur, calcule la fin.
75% de sang de pédiatre, 5% de philosophe ivre et un cocktail de fruits rouges variés : Carver savait toujours s’illustrer en 6 sons secs.
J’aime que « dur » en turc ça veuille dire « stop » ou à peu près et que l’ukrainien, le coréen ne se ressemblent pas. Et que le kanak, encore.
Vendredi a Miami il fait plus chaud que partout ailleurs. Les cœurs s’envolent à Miami. Tu as tes amis à Miami. Welcome to Miami.
Le chat ronfle très très doucement. C’est extrêmement rassurant.
❤ Ìgör †öµrgµêñïêv & lê§ mïlï¢ïêñ§ §êrßê§ jöµêñ† lå möñ†rê ☠
le récitant à mi-nuit : continuer à critiquer, ricaner et regarder couler le bateau en se resservant du champagne ?
Canary Bay, l’homme à la tête de chat, « l’entropy princess » dégustaient doigts de Kenza hors les remparts, la pyramide, chatons velus. #htc
Igor et Carver passaient tous les soirs manger une currywurst et boire des Kölsch chez UDO. La milice n’en savait rien. bit.ly/udobar
Je peux entendre les pensées de mon chat, pas les comprendre. Trois kilos de croquettes au poulet ou de la philo, je ne sais. #lucide #bis
ich liebe liebe zu dritt. es ist sexy, ekstatisch tierisch, animalisch crazy, romantisch es ist kommunistisch ! ich liebe liebe zu dritt.
Amenez vos amis, c’est le temps des aventures. Nous partons pour de lointaines contrées. Princesses, rois fous et reines vampires attendent.
Killing yourself is not the answer.
Une pensée pour Jo Chattemite, rebelle, vivant, et debout. Et pour sa mère.
Igor filme les chats, son genou, sa jolie femme qui sautille d’un pied sur l’autre dans le salon sous-marin. Reprendre du thé. Moi c’est.
Mina et le dauphin discutaient âprement de la suite des opérations. Igor faisait mine de s’intéresser. En vain. On dort, donc.
Et puis il y a Regis Robert (pour ne plus tout mélanger – support #Nolife) … www.dailymotion.com/video/x3pmhc
It’s just the drugs, Mason.
le récitant : ouvrir la bouche et se taire.
Prâtar namâmi gananâtham ashesha haetam brahmâdi deva varadam sakala âgamâdyam
Magic in hotel rooms. Here’s to the blank badge. And to everything around it that makes it seem blank. No more then. No more now. To chaos.
et Carver n’avaient aucun problème à verser quelques sous afin de soutenir la seule chaîne non soumise aux milices : nolife-tv.com/
Mina, soutenant un Igor bien mal en point, hésite quant à la façon de quitter la ville assiégée. Elle opte pour un dirigeable serbe rapiécé battant pavillon japonais en partance pour les états libres du Canada. Igor, en sueur, regrette la nuit passée, pupilles folles et murs nus.
Procédé pour une installation : la vie
Marcher, toujours déambuler, le long de ce même canal à l’infini, ou le long d’une route, d’une rue, un soir, un matin New-York-fantasmée ou Paris-mon-rêve-en-vrai. Je ne sais plus, mais ne jamais s’arrêter d’avancer, courir parfois, ramper souvent. Amasser les espoirs, les rires, les regards doux, les ranger contre son coeur et les chérir quand il fait froid sur le chemin, toujours avancer. Un nouveau foyer, une place au coin du feu, s’y asseoir une seconde, se lever, saluer et reprendre la route. Trouver un compagnon de voyage, tenir sa main un instant, l’aider quand il peine, s’appuyer sur lui les jours de fatigue, se séparer, se retrouver plus tard à un carrefour, à la veillée, se blottir une minute et se relever, repartir, sans cesse avancer vers…
Igor & Mina conte tout chacal ?

Jérémie regardait le bonhomme avec un soupir impuissant. Ses yeux commençaient à piquer mais il résistait au sommeil. Il écoutait ce que le petit tourgueniste lui disait:
« Bon, je vais essayer de travailler tout seul mais c’est dommage, j’aimais bien quand on était tout les deux… on a fait du bon boulot avec la scie sauteuse rouge. On a juste un peu cassé la porte… »
« Oui, répondit Jérémie. Mais comme ça, c’est mieux, on voit bien le volant et, si je voulais, je pourrais m’asseoir dedans et conduire. »
« T’es trop petit, fit le petit tourgueniste. »
« J’ai déjà vu mon papa et ma maman conduire. Quand je suis assis derrière eux, je regarde bien entre les deux sièges comment ils font. Ils tournent la clé pour faire partir le moteur et puis après ils tournent le volant dans le sens des tournants. »
« Eh ! t’as oublié les clignotants avant de tourner ! »
« Ah oui, ça fait clic-clac pour dire aux autres qu’on va tourner… mais j’ai pas envie de leur dire où je vais, moi, aux autres… »
« C’est pas très gentil… et puis c’est dangereux… tu risques un accident. »
« C’est pas grave, fit Jérémie en riant, j’irai me faire réparer chez Tourgueniev ce héros. »
Le petit tourgueniste se mit à rire aussi.
« Tu viendras faire réparer ta scie sauteuse, mais pas te faire réparer. C’est le shaman qui te réparerait si tu étais cassé. Il t’emmènerait dans l’ambulance… »
« La blanche ? demanda Jérémie. Celle avec la croix bleue sur les côtés, la lumière sur le toit et le coffre derrière qui se relève ? »
Sortir dans la rue, le cœur disponible.
Les pieds tranchés posés roulés pelés hachés chair charcutier maison rouge euh thé c’est etc… #ns
Et je pose nu pour un magazine de jardinage.
le récitant : je suis à la fois la fin est le commencement.
Orgues. C’était un amour tropical. Orgues.
le récitant : dans le temps le cyberpunk était cablé, de nos jours, il est dé-cablé.
Enter three Witches.
FIRST WITCH: When shall we three meet again? In thunder, lightning, or in rain?
SECOND WITCH: When the hurlyburly’s done, When the battle’s lost and won.
THIRD WITCH: That will be ere the set of sun.
FIRST WITCH: Where the place?
SECOND WITCH: Upon the heath.
THIRD WITCH: There to meet with Macbeth.
FIRST WITCH: I come, Graymalkin.
ALL: Paddock calls. Anon! Fair is foul, and foul is fair.
Depuis quelques jours la Réalité s’obstinait à dépasser allègrement les limites de la fiction, coupant salement la chique du narrateur, nu.
Oliver Tate a un grand nez.
J’aime être ici. J’aime tout ce… chaos, et cette douleur.
Il pose le front sur le comptoir en soupirant. Les filles déchirent le bilan comptable. Ses jeunes années lui reviennent subitement. Karaté.
On veut que je me connecte au SOCIAL NETWORK : merci @manusalah
Dehors la musique est tonitruante et les basses, volcaniques, font exploser les trop petits animaux. Carver enfile ses jeans neufs et des lunettes d’aviateur. Ses pupilles sont déjà immenses, lacs sans fond, quand il bondit hors du bunker. On va voir ce qu’on va voir. Fuck. Yeah.
Collocation 101 : le ménage, toujours nus, partager les munitions, les vivres, les amant-e-s, un seul lit, se sourire, et la révolution.
Allo ? Il y a quelqu’un ? Dors je ? Hum. #hop
le récitant : je ne dors visiblement pas, encore un coup de la Camora Tong ?
Mina : une belle fille comme toi / Igor : c’est l’ombre de la mort qui s’étend sur nous / Carver : alors ce @xibe, c’est un bon danseur ?
Aujourd’hui est un autre jour.
Le mardi matin, je vais au jardin chercher un os pour parfumer la soupe du déjeuner. C’est important le parfum. J’aime le mardi, c’est bien.
Je suis le plombier / jamais je ne mange assez / je me sens si lourd / la belle est endormie / Jack Bauer torture son frère. #retour #24
Corps bronzés au bord de la piscine, réprimer une érection, penser famine, penser génocide, ça marche en général. S’approcher du bord, discret, ne pas afficher sa minceur de manière trop ostentatoire. Je fais la moitié de la largeur de ce mec allongé à droite, le quart de cet autre qui fait des pompes devant la haie : gringalet… En plus je suis si blanc que ça fait peine à voir. Je sors de l’ombre, une fille pouffe en m’apercevant, ses copines s’esclaffent, un type visqueux me montre du doigt. Nonchalamment je laisse tomber ma serviette. La première balle m’éclate les tympans, l’épaule et la mâchoire du gros connard près de la haie. Je soutiens mon bras ballant avec mon autre main, les anti-douleurs font merveilles. Une autre balle pour la meuf qui pouffe, sa tète éclabousse les pétasses siliconés. Les morceaux de son crâne explosent en petits bouts mortels tout autour d’elle. Ces crétins pleins de coke n’ont même pas encore compris qu’il se passait quelque chose, enfin… Là, j’enchaîne deux types, trois minettes peroxydés, puis un autre mec en train de se relever. C’est assez drôle de voir qu’on peut vraiment en shooter deux avec une balle si on a du pot… Les abords de la piscine sont un peu dégueus, je crêve deux nageurs et leurs matelas gonflables. Plus rien ne bouge vraiment, certains gémissent en cherchant un morceau ou en attendant de crever, d’autres se cachent derrière des transats ou leur serviette. Je fais le tour de la piscine en rechargeant. Pas facile, ma main droite n’est presque plus sensible… Je suis assez vulnérable quand je recharge, mais aucun de ces imbéciles n’y pense… Un par un je les éclate sur le dallage en marbre. Je souffle… Mes jambes m’abandonnent et je glisse sur une matière blanche et spongieuse. Je suis à terre. Je lève le canon vers ma bouche. Les sirènes au loin…
Bon imaginons que, ce jour, je sois un peu différent d’hier… Un peu particulier, un peu pas comme d’habitude. Ca serait pas si mal, non ?
Cythère, à Mina, un peu tristement : « Papa est sur une île en forme de lettre, dans l’océan Atlantique ».
Pas contre une grosse tranche de sex’n’drugs (pour le rock’n’roll ça devrait aller) avec facéties faciales et philo de couette à fleurs.
Étranges pérégrinations humides.
le récitant : et la rumeur serait donc vraie ?
Carver restait flou, ne pas renoncer à retrouver ses amis dans les ruines de Londres, Rome ou Paris. Et rien encore. On peut rêver. Si.
Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut;et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose.
Souviens-toi que tu vas mourir.
c’est à nouveau
l’anniversaire
de
Tourgueniev ce héros
et
comme l’année passée
on va jouir
de
nombreuses orgies/bamboches
schizoïdes sans oublier de se frotter
les cuisses avec de petits boudins blancs.
be prepared !
… du 3 au 5 mars 2004
Il neige dans le 19ème. De la cendre noire. De la pluie grisâtre. De petites pierres pointues vraiment très très coupantes et revanchardes.
Et les yeux dans les yeux, tressauter sur le parquet glissant, l’âme contre cœur, lame contre corps, la transe, suicide à la kashinawa.
Le petit barman, chauve et torse nu, se faisait appeler Igor. Il bondissait, derrière le comptoir, couvert de mousse, complètement hilare.
récit objectif du jour :
ce matin je me suis levé dans les jardins de l’Elysée,
pas de garden party, alors je bouge.
retour maison, attraper un fil de fer, ex-cintre,
le foutre au trou bien profond,
récupérer Ganesh et Mach 3, merci O.
te parler enfin…
retour à l’Elysée, toujours pas de bouffe.
je file à Belleville de mon placard pour souper.
framboise à suivre et ce soir…
ce soir, te revoir.
Actualisation approuvée par le Tribunal sur le règlement Google Recherche de livres en approche. #google
Le tourguenisme avance ! #Vishnu or #Die.
insomnie, c’est assez nouveau pour moi.
lire en somnolant, clips en boucle sur la tévé
insomnie, même pas la force d’essayer de dormir
rallumer l’ordinateur, câliner le chat
insomnie, enfin, pour me lever tôt demain
crevé mais heureux de te retrouver
se faire un petit voyage tout les deux
enfin, en amoureux.
Le Quatorzième Livre n’est pas long à lire. Il consiste en un seul mot : « Non. »
Tick tock goes the clock. his friends they watched in sorrow. tick tock goes the clock. the doctor dies tomorrow.
« on rase gratis ce soir »
le récitant : ça clignote…
Les waders ne sont pas nécessaires pour les lacs car on peut pêcher à même le bord. #ios4 #ns
Je vois cette relation d’un très mauvais œil. La nuit.
my left foot is a rascal but i love it like a fool
petite pièce minimaliste à jouer dans un sanctuaire incas en Amérique du sud
personnages :
Albert Jiron (un homme pas bien grand)
Gina Jiron (une femme pas bien grande)
Sylvie Jiron (une fille pas bien belle)
Honoré de Balzac (un grand homme)
le Choeur Antique (2000 incas authentiques chantant en mandarin dans le fond de la scène et répétant les dialogues en coeur après chaque réplique)
Acte 1 : Scène 1 : Un sanctuaire incas en Amérique du sud
Albert Jiron :
– Je me sens un peu balloné.
Gina Jiron (pensive):
– C’est l’altitude, chéri, ça va passer si tu pètes.
Albert Jiron :
– Je ne suis pas convaincu.
Sylvie Jiron :
– Là, sur ma gauche, quelque chose de terrible se passe.
Albert Jiron :
– Et cette enfant est si lourde, dieu, si lourde !
Gina Jiron :
– Sylvie, cesse de jouer avec les momies, le Choeur Antique nous regarde bizarrement.
Sylvie Jiron :
– Tout est si lourd…
Gina Jiron :
– Tu l’as toute débalée, stupide imbécile d’anarchiste merdique trop gatée. Que va dire le Guide du Routard. Petite vicieuse, ton père matte tes fesses.
Albert Jiron :
– Cette momie, elle me semble êtrange. Elle est si grande…
Honoré de Balzac :
– Arrrrrgh.
Le Choeur Antique (seul cette fois) :
– Arrrrrgh.
Albert Jiron :
– Elle est morte, Gina. Tu peux la lâcher.
Gina Jiron :
– Tout est si futile…
voile
(et à vapeur)
The crime of the century / Who shot little Bambi / Never trust a hippie / ‘Cause I love punky Bambi / I’ll kill to find the killer. #mj #sex