Carver, décidant de ne pas décider, reste sous la couette. Mina bouquine. Igor cuisine. Œuf, bacon, grenade. Les pieds se frôlent, sourires.
Sans glace, ces cataclysmes apocalyptique se terminent souvent, mal. Enfin, tu vois, quoi.
Ils se prennent la main, se sourient, vérifient les parachutes, sautent. En contrebas : Paris sous les bombes. Mars 1995.
Igor, Mina, Carver : la rencontre. Nous étions clients du même marchand de glaces à l’eau. John Citron, sur la 5e avenue. Août 1937, Saigon.
Mina, Igor, se refusent à tout commentaire. Carver, sous la camionnette, bricole. L’homme à la tête de chat coordonne les opérations. Pause.
Les vivres commençaient à sérieusement manquer. Nourriture, eau, munitions et caleçons propres. Mina, sur la brèche.
Et l’aube de saluer les survivants, hilares, d’une nuit de bombance, de doux sourires, de complices révolutions, nus.
Nous étions, à nouveau, réunis. Le petit port de pêche grouillait de réfugiés politiques. Les affaires marchaient bien. Notre QG, le hammam.
Et nos visages, voleurs de poules. t.co/RZP0ADSB7A
Antarctique 2003. Te revoir enfin. Nos vacances à la mer. Margarita, amicale émulation, ours polaire. Mina bouquine.
Mina, Igor, poser des bombes au petit matin. Dans les rues, les milices, ivres. Carver confectionne munitions et alcools. Et, on danse, nus.