Et la nuit de nous engloutir.

 

Quand c’est l’amour faut pas trainer les pieds.

 

En contrebas. Un homme porte un fez. Le canal. Dans le ciel. Un dirigeable écarlate. Dans l’allée : une troupe de miliciens. Ivres, hilares.

 

Le premier amant de la lune, sélénite amateur en mode manuel, casse sa pipe. Igor, Mina et Carver de trinquer à sa santé.

 

Mina aime les vieux boucau.

 

Tiens pour toi mon frère, le vieux boucau, un ermite que très peu de gens ont exploité.

 

Couverts de peinture blanche, épuisés, aimants. La pièce à vivre retrouve sa jeunesse. Pas de magot mais de l’eau fraîche. Et le reste, si ?

 

Nicolaï, Líder Máximo de la banlieue nord de Niort, se portait garant d’Igor, son « bro ». t.co/DDOMiDau

 

La nuit. Carver hurle à la lune. Les grenouilles.

 

Je projette ton visage, immense, sur le mur de la chambre. Merveille de la nostalgie, de la technologie moderne, de la miniaturisation. Paf.

 

Les forces anarcho-siciliennes pilonnent la capitale occitane depuis quatre jours. Mina, Igor savourent leur hibiscus bien frais. Surprise !

 

Œil bleu, œil gris, œil blanc, œil noir.

 

Ce soir, Igor carbure à la garbure.

 

Hey, I just met you,
And this is crazy,
But here’s my number,
So call me, maybe ?

 

Clap !

 

Enfin tu vois. quoi. La nuit. Nos sourires, nos tactiles échanges. Et la danse.

 

Mina, Carver et l’homme à la tête de chat célèbrent, sobrement, l’anniversaire du renégat, Igor. Le jeune funèbre sera rompu à l’aube.

 

Et l’homme à la tête de chat de déclarer la chasse ouverte. Penser à applaudir. Mina qui baille. t.co/JMLqxdWO

 

Mina et le dauphin discutaient âprement de la suite des opérations. Igor faisait mine de s’intéresser. En vain. On dort, donc.

 

Un cocktail Molotov est une arme incendiaire artisanale composée d’une bouteille en verre en partie remplie de liquide inflammable et d’u…

 

Enfin, tu vois, quoi.

 

Après la croisière, on se calme et on boit frais à Zagreb. Mina sanglote sur l’épaule de Carver. Igor n’est plus là. Vélo d’appartement.

 

Enfin tu vois, quoi.

 

Crac !

 

Et cette nuit tellement longue, et savoir que je vais te retrouver, à l’aube. Insomnie. Forcément.

 

Mi fille ni raisin ?

 

Et Igor, hurlant, de balancer la bouteille enflammée au travers de la fenêtre entrouverte : « tamanoir ! »

 

Alternant cocaïne et spray nasal « anti-suicide », Carver espérait augmenter ses chances. Et une punaise dans la testicule pour le « boosting ».

 

Et mes amis. De joyeux lurons. Et les jeunes filles, invincibles. Alors on collabore. On va prendre cher, sans doute. Nus. Vive le feu.

 

Et en route pour la joie.

 

Et Carver, d’enfoncer son borescope encore plus avant dans les profondeurs dangereusement verticales, nues, de son abdomen rutilant, soyeux.

 

Pour un nouveau massacre.

 

Mina, Carver et moi aimions particulièrement les après midi « Biches Volées » au Club des Aventuriers Dénudés du Capitaine Cisco Bayashi Maru.

 

L’homme à la tête de chat lave sa gamelle dans la salle de bain du 3ème étage. Du coin de l’oeil, son Kobo, le Trône de Fer : hécatombe.

 

Et la nuit de fondre sur nous, affamée.

 

Et le p’tit gars Tony de nous quitter. Et Mina, pas fière, fredonne une petite mélodie plaintive. Foutu pont. t.co/rLvD23TA