le récitant : my love is a flower (just beginning to bloom).
la poste, la depression de fevrier, les accents, ce soir on va pendre le DJ, one more time, Je le regretterai sans doute, de cocktails subtils en filles dociles, le micro et sa mixette, panic, etc…
Le tourguenisme avance, ou pas : bit.ly/d9Kqs
#chauve #rasoir #militaire #pizza #hadopi #obama #☭☭☭
Oracle, pourquoi as-tu écrit « Le Poids de la sauterelle » ? Que sommes-nous censés apprendre ?
Mina, Igor, Carver gisaient sottement sur la moquette incarnate, exsangues mais pas si laids. Les miliciens ramassaient les organes épars.
Les filles se relaxent. De l’eau partout. La musique est trop forte. Encore de la vodka. Etc… t.co/tWjy3g7
Toutes les villes devraient avoir un chat pour les guider.

le récitant : pour essayer de mieux comprendre mes amies, je m’abonne ?
En ce jour de la terre, je ressens comme un étrange sentiment de printemps. www.deezer.com/listen-1190402
Origami public health mobile phones.
Ce dimanche matin, Mina, habillée en magicien d’opérette, se sentait vraiment à l’étroit dans son rôle de chef de la révolution mondiale.
encore une nuit,
à rôder près de toi.
à souffler sur mes doigts pour en chasser l’effroi.
longer les murs de planches de ta cabane,
écouter le bruit sourd de tes accouplements.
glisser mon corps sous le plancher,
parmi les rats et les cafards.
t’entrevoir entre les lattes pourries,
marcher au-dessus de moi.
oser mon regard sous ta chemise immonde,
me caresser, fermer les yeux.
t’imaginer princesse, m’accordant mille voeux.
ouvrir les yeux, te retrouver pauvresse,
et moi plus pauvre encore.
un jour je te tuerai, je baiserai tes lèvres et tes seins.
j’appuierai la lame contre mon ventre,
et de mon sang versé rachèterai tes péchés.
donc : le festival se prolonge…
ce soir ici
demain 3ème étage de la tour eiffel,
dimanche ici et
lundi là pour l’apothéose finale.
La rock star et la mort. Igor attendait sur la passerelle déserte. En contrebas, l’Australie, en flamme. #jh
Extermination ! #exterminate
Igor : Scott Pilgrim ça roxx ! #basta
Je me sens légèrement zoomé et panoramique ce matin.
À compter les vagues de la mer.
Je peux comprendre. Enfin je me dis que je peux. Les serbes, toujours gais, installent une fronde géante sur le toit de la #mairie. On boit.
Sur l’océan, lueurs d’incendies, lointaines, puis, plus tard, la grande chaleur, en attendant la vague terminale. Picoler, sortir les surfs.
Tatiana Repina est une courte pièce, si courte, qu’elle fut ignorée dans l’oeuvre de Tchekhov et n’a jamais encore été présentée sur scène. Elle est forte et vive cependant, comme le fait divers qui l’a vraisemblablement inspirée. C’est jour de noces : Pierre Sobinine se marie, selon le rite orthodoxe. Nous sommes, vous êtes conviés à ce mariage. Mais, au cours de la cérémonie, surgit le fantôme de Tatiana Repina. La maîtresse délaissée du marié s’est suicidée, quelques jours auparavant, par jalousie, »par désespoir ». Pierre voit son ancienne amante : actrice de province, elle jouait Tchekhov, Dumas, Labiche les auteurs en vogue dans la société moscovite de l’époque. La « dame en noir », par son acte insensé de dépit, devient l’exemple ; une épidémie s’en suit : les femmes de la ville se suicident par amour, et par déception. Valeri Fokine est un des chefs de file du renouveau théâtral russe. Il a présenté, en 1997,à Avignon, une savoureuse version des Ames mortes de Gogol, où le grand acteur, Igor Tourgueniev, affrontait vaillamment les avatars de ses délires. Cette année d’autres fantômes surgissent, issus d’un Tchekhov méconnu, où cohabitent, comme toujours, la farce et la tragédie. En insérant au spectacle des textes français des contemporains de l’auteur, Labiche et Dumas fils, Fokine confirme cet univers : l’inquiétante étrangeté de la vie quotidienne.
Une ombre sur le mur. Le chat dort. Je suis immobile et seul. L’ombre se déplace vers la chambre. C’est plutôt effrayant la nuit.
Igor se demandait souvent si son épilepsie expliquait l’ensemble de ses désordres chorégraphiques.
Pas contre une grosse tranche de sex’n’drugs (pour le rock’n’roll ça devrait aller) avec facéties faciales et philo de couette à fleurs.
Et nos amis nous offraient de merveilleuses occasions de devenir encore plus intrépides. t.co/5hdXt8eN
Prâtar namâmi gananâtham ashesha haetam brahmâdi deva varadam sakala âgamâdyam
Le bénévolat que j’ai voiture aller tentative de rénovation démocratique pour le week-end dernier délai YW-B-moyen. #patrimoine
Oué ben non en fait ! haha ! j’ai un chat ! hoho ! et je vais hoho haha !
In Vera Cruz : l’homme à la tête de chat désire Mina et, des croquettes.
Publiquement ou secrètement d’inconnues amies me souhaitent bien du courage. Merci à vous, dans mon cœur, réchauffé, je vous porte.
Sans contrefaçon je suis un garçon. #melanielaurent

Jérémie regardait le bonhomme avec un soupir impuissant. Ses yeux commençaient à piquer mais il résistait au sommeil. Il écoutait ce que le petit tourgueniste lui disait:
« Bon, je vais essayer de travailler tout seul mais c’est dommage, j’aimais bien quand on était tout les deux… on a fait du bon boulot avec la scie sauteuse rouge. On a juste un peu cassé la porte… »
« Oui, répondit Jérémie. Mais comme ça, c’est mieux, on voit bien le volant et, si je voulais, je pourrais m’asseoir dedans et conduire. »
« T’es trop petit, fit le petit tourgueniste. »
« J’ai déjà vu mon papa et ma maman conduire. Quand je suis assis derrière eux, je regarde bien entre les deux sièges comment ils font. Ils tournent la clé pour faire partir le moteur et puis après ils tournent le volant dans le sens des tournants. »
« Eh ! t’as oublié les clignotants avant de tourner ! »
« Ah oui, ça fait clic-clac pour dire aux autres qu’on va tourner… mais j’ai pas envie de leur dire où je vais, moi, aux autres… »
« C’est pas très gentil… et puis c’est dangereux… tu risques un accident. »
« C’est pas grave, fit Jérémie en riant, j’irai me faire réparer chez Tourgueniev ce héros. »
Le petit tourgueniste se mit à rire aussi.
« Tu viendras faire réparer ta scie sauteuse, mais pas te faire réparer. C’est le shaman qui te réparerait si tu étais cassé. Il t’emmènerait dans l’ambulance… »
« La blanche ? demanda Jérémie. Celle avec la croix bleue sur les côtés, la lumière sur le toit et le coffre derrière qui se relève ? »
je m’interdis d’écrire des textes comme ça
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mon amour vient de partir et je tente de bosser :
ça marche pas mal, finalement, même si je poste,
le soleil m’abreuve par reflet sur l’hôtel des impôts
et c’est mieux que rien. légère faiblesse physique,
aucune envie de traverser Paris, d’aller à Neuilly,
même si je devrais. dans le parking une grosse
voiture argentée, un chef indien me fixe depuis
le siège arrière, j’évite son regard. sur la moquette
oneko somnole sur les vieux mégots de la poubelle
renversée. la bouteille de Blackjack est presque
terminée et Bjork me chante « venus as a boy ».
—————————————–
je m’interdis d’écrire des textes comme ça
Je me sens #bouc émissaire au centre du #pentacle. #666 #satan #panda
50 minutes avant sa mort, on aperçut Igor en train de trafiquer les munitions du peloton d’exécution. Quelques années plus tard, la Sicile.
L’homme à la tête de chat partageait ses nuits entre Carver et une solide ambition de mathématicien neo-platonicien. Mina, Igor sublimaient.
« Frolka ! Où es-tu, fils de chienne ? tonna une voix terrible. Mets le feu partout et taille-les à coups de hache, ces propres à rien ! »
À minuit, tous les agents…
Ou un liminal domestique…
« Nefertiti prend son panard » : petite pièce minimaliste en un acte à jouer aux toilettes. tourgueniev.com/2002/06/11/15299

Je suis toute hors de la foi
C’est comment je me sens
Je suis froide et j’ai honte
Limite et cassée sur le plancher
Vous êtes peu un en retard
Je suis déjà déchiré
Déchirée.
Moi aussi, je suis « toute hors de la foi » et,
même si c’est pas comme ça que je le dirais.
Je suis froid et j’ai honte.
Limite et cassé sur le sol froid.
Je suis un peu en retard.
et je suis aussi déchiré que toi.
Mais moi c’est le Jack.
Kisses.
Non à la soumission par voie de légumes ! #cdd
Quarta-feira, Abril 9
Turgueniev, esse Herói
É o Tourgueniev ce Héros, um blog coletivo engraçadinho, em francês.
Muitas fotos e imagens legais, pra quem não lê na língua do Chirac.
Enviado por Láudano, In Opio Veritas et Circenses às 15:12
J’ai rangé les armes à la cave. Mina porte toujours un sabre de cavalerie, en avril. Carver : vélo et point de croix. Dehors les cendres.

… puis tu m’as donné la chaleur…
New Caledonia, your advertising mechanics is too much for me / You made me a warrior. / Kanaky I feel sentimental about the aéaé. C. Apirana
Mais quand tu es une petite fille et que tu collectionnes les oreilles, tu te sens un peu « spéciale ».
Mina à Carver : je vais te balancer par la fenêtre, tes minables os creux de petit oiseau feront flutes et petit bois en contrebas velu. #ns
Je rêve d’un duel avec toi.
Igor : quand Godzilla a rasé les ruines de Moscou, le moral était carrément meilleur. Mina : tire toi une balle. #bang #sad #argh
Nous créons peur et terreur pour la compétition. C’est ça le rap mongol.
Et les grands magasins, d’odeurs et de lumières, flammes et brulé, corps de mannequins carbonisés, peluches en larme, crépitantes.
Well it’s been a long time, long time now since I’ve seen you smile.
En ce moment : « ouvrir la chambre » : シリアルエクスペリメンツレイン www.selfworld.net/event_show/128
Depuis la forteresse ensevelie, Mina surveillait les miliciens ivres depuis deux jours déjà. L’aube, le village désert, la neige, un renard.
Forcément je vais me renseigner. #haunting #sysadmin
Fin de soirée. Amis très importants. Amour. L’homme a la tête de chat discute le bout de gras avec les serbes citoyens. Groau.
Igor se fait asperger par Mina. Humidité et syndrome pour tous.
Samedi matin. Se débarrasser de la corde de guitare. Planifier nos prochaines actions avec grâce. Mina somnole. Igor craque le code. Apogée.
Igor s’imagine rodant derrière les lignes ennemies avec juste un peigne et une armoire normande. Il tripote le revolver. Long. Nu. #hell
Derrière chez nous il y a une montagne. Noir pair et manque.
We Shall Abovecome ! (dictons tourgueniste)
le récitant : parfois j’ai l’envie fatale d’exterminer les exhibitionnistes, jusqu’à la nausée, à la hache par exemple…
Trop de trucs brisés, vieux, en miettes, détruits pour que ça soit honnête. Je dois couver un truc. Ouf, je porte pas de chemises bleues.
Et le Docteur danse. Et les Oods chantent.
De morfaler, dialecte allemand murfen, ‘ronger’, et -aille, ‘mauvais’. Recevoir des coups. Recevoir, subir (désagréable). Morfler une gifle.
c’est sexy, extatique, crazy, excentrique, animal, romantique, c’est communiste… tinyurl.com/muj4fh
L’utopie anarchiste bordelaise se termine brusquement, un mardi. Quelques explosions, une épidémie soudaine, l’avènement du dictateur ivre.
Dans le terrain vague à l’arrière de la maison en ruine, Igor trouve un vieux goban miteux, ramasse des cailloux noirs, des blancs, se perd.
Si on coupe un ongle trop court, on coupe le doigt. #charcuterie
Mina animait un club de combat à l’arme blanche. Carver ne boudait pas son plaisir. Igor sans relâche, avouait. t.co/TLooldtk
Hahahaha haha hahahaha haha hohoho hihi hahahaha hehe hohoho hahahahaha haaaaaa ha ha… #hell
La pluie ne cesse de tomber depuis maintenant 39 jours et autant de nuits. Le capitaine se branche sur la chaîne météo : et demain, soleil !
Les chats roulés en boule derrière l’imprimante, les écrivaines discutent et rient dans le salon et je dois bosser et ça ne vient pas, un mail que j’attends et qui ne passe pas, ça me laisse du temps pour, comment on dit en 1997, surfer, et je regarde les chats, la petite élégante sur le gros circonspect avec la musique qui hurle juste contre leurs oreilles, ils doivent apprécier la voix d’Adeline, j’espère qu’ils aimeront la voix de la nouvelle chanteuse tout autant, encore des éclats de rire, j’ai déplacé une des sources de chaleur électriques dans le bureau mais mes doigts s’engourdissent plutôt vite m’obligeant à taper n’importe quoi afin de ne pas les laisser inactif. La tasse de thé est complètement gelée et le givre avance peu à peu sur l’écran, je pousse le chauffage au max en espérant que les plombs vont tenir, déjà dans la cuisine on se sert du four ouvert pour conserver une température positive. On gratte à la porte du bureau, les chats sont là et les filles au salon, un manchot glisse sur la moquette pour aller ouvrir à un gros ours blanc qui voudrait lui aussi écouter la musique, on se serre tous pour lui faire de la place, y’a pas à dire la fourrure ça a du bon, on partage le poisson cru : la vie est belle.
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