…
Yeux qui pleurent,
fatigue, lassitude..?
Chaud-soleil encore une fois,
dans mon dos.
Ca aide quand il fait si froid en moi,
ma main glisse vers le coupe-papier.
Je le lance vers le mur,
il ricoche,
se loge sous le bureau.
Le bouquetule suspendu au plafond sursaute.
Il frotte ses affreuses petites pattes poilues les unes contre les autres.
Il siffle entre ses mandibules et s’approche de moi.
Je frissonne. Ses 8 yeux me scrutent.
Mes doigts sont douloureux, je pleure,
mes sphincters se relâchent et l’odeur se répand dans la pièce.
Il est au-dessus de moi
et se laisse descendre doucement
enveloppant ma tète de son corps spongieux.
Ses sucs digestifs piquent mon visage,
ça commence.
Je ne sens plus le soleil sur mon dos.
M’endormir… Enfin.
…
Ah… Non rien.
Nous chassions autour du cratère verdoyant. Nous utilisions les arcs plutôt que les fusils, trop bruyants. Le gibier ne se montrait pas.
Corps bronzés au bord de la piscine, réprimer une érection, penser famine, penser génocide, ça marche en général. S’approcher du bord, discret, ne pas afficher sa minceur de manière trop ostentatoire. Je fais la moitié de la largeur de ce mec allongé à droite, le quart de cet autre qui fait des pompes devant la haie : gringalet… En plus je suis si blanc que ça fait peine à voir. Je sors de l’ombre, une fille pouffe en m’apercevant, ses copines s’esclaffent, un type visqueux me montre du doigt. Nonchalamment je laisse tomber ma serviette. La première balle m’éclate les tympans, l’épaule et la mâchoire du gros connard près de la haie. Je soutiens mon bras ballant avec mon autre main, les anti-douleurs font merveilles. Une autre balle pour la meuf qui pouffe, sa tète éclabousse les pétasses siliconés. Les morceaux de son crâne explosent en petits bouts mortels tout autour d’elle. Ces crétins pleins de coke n’ont même pas encore compris qu’il se passait quelque chose, enfin… Là, j’enchaîne deux types, trois minettes peroxydés, puis un autre mec en train de se relever. C’est assez drôle de voir qu’on peut vraiment en shooter deux avec une balle si on a du pot… Les abords de la piscine sont un peu dégueus, je crêve deux nageurs et leurs matelas gonflables. Plus rien ne bouge vraiment, certains gémissent en cherchant un morceau ou en attendant de crever, d’autres se cachent derrière des transats ou leur serviette. Je fais le tour de la piscine en rechargeant. Pas facile, ma main droite n’est presque plus sensible… Je suis assez vulnérable quand je recharge, mais aucun de ces imbéciles n’y pense… Un par un je les éclate sur le dallage en marbre. Je souffle… Mes jambes m’abandonnent et je glisse sur une matière blanche et spongieuse. Je suis à terre. Je lève le canon vers ma bouche. Les sirènes au loin…
Bingo !
Ce matin en sortant de chez moi je ne savais pas comment m’habiller alors j’ai juste épinglé mon badge blanc un peu au-dessus de mon sein gauche. Ca ne saigne pas tant que ça, ça pique juste un peu. Dans le métro, au début je me sentais un peu nu. Au commissariat du 5ème, là où les forces de l’ordre m’ont traîné, je ne pouvais pas m’empêcher de rire. Ils m’ont envoyé direct en HP. Ici tout est blanc comme mon badge, je m’en fiche, je suis invisible.. Dehors il pleut. Je me demande si les premières explosions seront perceptibles jusqu’ici. Une grande lumière et nos corps qui se volatilisent. La nuit je fais des cauchemars en rouge. Pour oublier, je me masturbe avec une lame de rasoir volée au surveillant en chef. Je pense aux hanches de Nathalie et aux fesses d’Alain et j’entaille doucement de haut en bas. En général, ça suffit. Je cultive des algues sur ma fenêtre. Elles me font penser à une « pierre étrangère ».
Un pas de côté.
Au sujet d’Amanda Lear, de nos passions anciennes, de ces rustines blanches posées sur tes lèvres vulpines, de Muse, de ce mp3, « New Born »
et #FF débouillez vous, vous êtes grands maintenant.
Hello my good friend,
I am the swami Raoul and I own the secret truth of happiness in my enlarged consciousness.
If you want me to share it with you, come to me and the Cayman Islands and give me your credit card number.
Everyday I will share meaningful insights about life and the truth of it if you are noble enough to share it.
and don’t forget my good friend, the swami rulez !
Saisir le code invisible, algorithmique de la réalité.
Et on m’écrase une cigarette sur la poitrine. Je reste cool.
Je dois dire que ma vie queer est tellement plus gaie. Le sourire en plus de l’intelligence. Sans compter l’érotisme et les sourires. #cdm
Le monde se termine, un mardi, en plus, c’est complètement stupide comme phrase. Un jeudi, pourquoi pas, la fin de l’univers, mais un mardi.
Igor possédait un zx81, est né sous Pompidou, est chauve, en marcel et déjeune au soleil avec sa mère. #jesuisvieux
le récitant : parfois j’ai l’envie fatale d’exterminer les exhibitionnistes, jusqu’à la nausée, à la hache par exemple…
Pour la nouvelle année, ses amis offrent, à Igor, tendres baisers, caresses interdites et affection spontanée. Ça le chavire. Merci.
HA-HA, HO-HO & HEE-HEE
I’m a page three girl. I’m a Warhol superstar. I’m a dyke. I’m a riot grrrl. I’m the Queen of Sex. I’m a housewife with a jar of rat poison.
Si Jessica Fletcher dit qu’il y avait un cadavre, alors il y’en avait un.
Où suis je ?
Et nus, bien sûr, la nuit, forcément. Et la transe, côtoyer les petits dieux, ceux planqués, souriants, derrière les brumes. Et bredouiller.
On devrait pas tous dormir ?
Sanglante matinée à Vierzon. Le Gros Roger ne visitera plus ses amis en fin de semaine. Mina s’irrite.
Mina avait toujours sur elle un P38, deux grenades et bit.ly/YFx3Q
Sibérie 1984
On marche dans la neige, Nicolaï devant, moi au milieu, lent à cause de la blessure-barbelée-jambe et Grishka me soutient pour me permettre d’avancer. Loin derrière nous, les chiens du camp hurlent et ne rêvent que de nous déchiqueter. Moi, coup de genou à Grishka, écraser son visage dans la neige, le regarder souffrir, frapper encore, le sang-jaillir rouge sur le blanc. Nicolaï, interrogatif, moi très persuasif, chiens furieux. Grishka servir de piknik dis-je, lui pleurer mais d’accord. Continuer à deux, abandonner Grishka…
Aujourd’hui on passe la journée à la voiture. Malice à gogo.
Le jour de la fin du monde, l’aube était arrivée calmement, comme à son habitude. Tout était normal, partout. Puis, plus rien.
Le bunker. Puis Berlin. On verra bien. Puis Paris. Septembre enfin.
Structure ellipsoïdale, dans le ciel nocturne de la cité, ballon utopie, coque rigide paranoïaque, œil dans le ciel, menace fantasmée. #htc
J vs tien o courènt dè ke j finie merci.
Ok, on danse. Dubstep.
▲
Mais merci ! bit.ly/aKEhoJ
C’est pas faux…
Se dirigeant vers un rocher qui paraissait offrir un abri, Perceval aperçut un serpent qui fuyait à flanc de montagne tenant dans sa gueule un lionceau. Perceval escalada la roche mais un lion poussant des rugissements, le dépassa et engagea le combat avec le serpent. Parvenu au sommet, le chevalier blessa d’un coup mortel le serpent qui succomba en crachant des flammes. Le lion retrouva son lionceau et fit grande fête à Perceval.
Er mwyn gwneud y testun yn fwy, defnyddiwch y ddewislen ‘view’ ar eich cyfrifiadur.
un an déjà(science fiction)
ce soir un diner
un petit cadeau,
un bouquet
se regarder tendrement
et se retourner sur le passé
les bons moments
et les coups durs.
ça fait sourire,
ça fait pleurer et
ça resserre les liens,
avancer, ensemble,
coute que coute.
se retrouver après,
ma chambre et
ta peau ma peau.
je m’endors épuisé
à tes cotés, tu attends
cinq minutes, tes yeux
se voilent et tu passes
en mode veille.
Le président fêlé enflamme l’Elysée, Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo, It’s time for the good times, Forget about the bad times.
Le Baron Samedi doit bien rigoler. Igor, pas vraiment. Mina imagine une nouvelle salle des machines pour l’Atari nouvellement échoué. #hell
![]() |
Rappel : Une armada de petits canards en plastique jaunes devrait s’échouer dans quelques semaines sur les côtes britanniques, dernière étape d’un voyage épique entamé dans l’Océan pacifique. |
Les filles se relaxent. De l’eau partout. La musique est trop forte. Encore de la vodka. Etc… t.co/tWjy3g7
Ultimate gay pole dancing : RT @lrntrlln: particules {volontairement} élémentaires : youtu.be/2H1zjRU8hBo
Ne pas passer sa vie à la gagner.
#Max avait refilé des pilules de rien aux badges blancs facétieux. #blank
Et depuis 50 minutes et pour encore 10 minutes (heure de la fuckin’ métropole) les animaux peuvent parler. Profitez-en.
mardi je me lève en retard une douche rapide encore une saloperie d’Oneko je m’habille avec des restes pas le temps de me raser ça pousse
Igor, lucide, à Mina, morte, mais souriante : « je pense que les choses ne peuvent que s’arranger ». t.co/ldTMCUlw
Saint Grégoire
Nicolaï vient de péter la mise en page,
ça va pas être facile pour ceux qui
écrivent des phrases longues
sans sauter des lignes à la mano
enfin moi je m’en fous, je sais plus
en faire des phrases longues
entraînant un mal de tête et des torticolis
aux lecteurs avachis dans le canapé-trouvé
et qui picolent/rigolent en avalant champis
et ecstasy, les pauvres, moi je les plains et
je voudrais pas être à leur place :
Lecteur ce héros.
On me signale des statues menhirs transsexuelles au musée de Rodez. #Rouergue
Les punks belges portaient leurs vélos sur une sorte de membrane imperméable posée sur leur sourcil gauche épilé. Ça sentait la mort. #ipad
Ah, non ! On a passé minuit : ne plus nourrir les gremlins.
Les élections approchent, les manipulations deviennent évidentes. Tellement de temps pour démentir chaque mensonge. Mina sur les barricades.
Et nous boirons, à l’Amour, aux amis, aux mathématiques et à la Nuit. Nos âmes à l’unisson.
TONIGHT I’M A PORN STAR
6 : 20
pas de putes rue st denis
pas de femmes saoules à enlever
pas de plaisir à recevoir (ni à donner)
les Tourguenievs sont le bec dans l’eau
on pense à faire une tournante sur Mlle S.
(en chaleur).
mais elle est trop poilue
Nicolaï semble dépité,
et Igor se frotte l’entrejambe d’énervement.
et nous déclarons ouverte la semaine du Porno
sur Tourgueniev.com.
belle nuit ma douce,
ne pense pas à moi en entrouvrant les jambes
sous le vent.
TONIGHT I’M A PORN STAR
Je comprends mieux qui était la madame dans la baignoire de Howard maintenant.
La nuit. Carver hurle à la lune. Les grenouilles.
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l’ogre est à Paris, la créature a un an, rien ne bouge et poivrons verts.
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aliénation
je crois que c’est la pression
qui m’empêche de poster plus
beaucoup plus de gens lisent
plus d’auteurs aussi
c’est moins simple d’assumer
la partie « rigolade » initiale
du projet
Sur le kiki.
Et toujours dans le ciel, les dirigeables, indéniables preuves de l’uchronie ambiante.
Mina, lasse, assise dans la douche exiguë, se laisse aller à la nostalgie. L’eau, pas très chaude, déborde tranquillement. Dehors, il neige.
Igor se demandait (encore) si utiliser #google #wave pour faire du jeu de rôle #papier serait paradoxal. Ou alors ça : bit.ly/18aEu0
Ne détruisons pas notre coin de paradis. Une chasseuse de primes et une fille aux pouvoirs mystérieux. Embrassez vous. Hum.
Carnivores, les plantes.
… jeudi… bientôt 14h… aucune envie de bosser… j’écoute BB chanter « nue au soleil »… Ca me détend… je regarde dehors, il fait gris, mais j’imagine des paysages plus cléments que la grisaille d’ici (d’Issy)… une plage… une barque… plonger dans l’eau vive, flotter comme en apesanteur quelques minutes les yeux clos…
Et de douces pensées pour les âmes tourmentées.
Je me demande si les étrangetés spatiales du TARDIS s’appliquent aussi aux FESSES.
Et le bacon, à la menthe, c’est particulier. t.co/gA3JOKC7
Mina, Igor, sur les hauteurs, contemplent la ville, les flammes colorées. L’émotion est palpable. Leurs mains, serrées. Au Nord, ça explose.
Youri Tourgueniev émit l’hypothèse que les facteurs locaux étaient les éléments prépondérants dans la genèse et la fonction du bruxisme.
Minuit pile
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Igor Tourgueniev tourne un film de guerre avec de vraies armes de destruction massive mais sans le dire aux acteurs pour que ça fasse plus « vrai » un peu à la manière de Ozu ou de Lafesse. Le résultat dépasse toutes ses espérances et la critique est unanimement tuée sur le coup. Igor Tourgueniev repart donc pour la Chine afin de relancer la réduction des pieds et, donc, c’est cool.
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Bison ravi et les miliciens sont en réalité de piètres joueurs de golf. #ΣΞΨ
Ça signifie vivre en marge, se définir soi même;
Et les substances de ronger mes sens.
Juste avant l’aube, les sirènes. On commençait à s’y habituer. La bonne heure pour nourrir les félins, aveugles. Puis, un thé, vert et fumé.
Mina à Carver : et moi ? je suis représentée par quelle couleur ?
Igor passe la soirée tranquillement installé avec Stéphane Bourgoin et ses tueurs en série. Je sers du thé à tout le monde. Et des bretzels.
On écrit mieux quand c’est la catastrophe. J’ai laissé passer ma chance. Maintenant ce que j’écris c’est une catastrophe. #heaven
Après des années d’enquête on a trouvé la coupable, c’est @caroline_hazard ! – t.co/UGHVnmE
Je vais me coucher, les barbus sont à l’affût.
Plus de lumière. La maison du capitaine est attaquée par Clichy. Je porte une tenue vraiment étrange. Ma maison est toute en briquettes.
Dans les rues qui se donnent ?
South Beach, Igor, la tête dans le sable. Carver, Mina en tirent les leçons. Bottines en peau de serpent pour tous. t.co/wok64aFx
Il ne reste plus que moi et le blizzard dans la station, ils sont tous morts, comme les chiens, mais. Ça gratte dehors. Urbi et Orbi. Tic…
Igor à Mina, les larmes aux yeux : « ça ne sera pas moi ». www.deezer.com/listen-2849984
Je t’ai cherchée longtemps mais tu n’étais pas venue, à notre rendez vous, de Carson City. #Mina














