
… Blogger ta mère !
Pardonnez tant de vulgarité mais … putain de bordel à culs ! tant de tracas pour retrouver un login recouvert de poussière et se voir refoulé par le rutilant nouveau Blogger qui tue sa race qui veut vous faire migrer, c’est contrariant.
Je voulais juste dire, Igor, il manque un bouton « écrire » dans le bouton à gauche : c’est fatiguant de taper blogger.com.
(ok j’aurais pu le faire en privé)
Ah il est tout en bas ?
Bon et alors ?!
Nan j’ai rien à ajouter !
Merde.
Bonne Chandeleur
(en plus y a même pas mon nom infalsifiable, pfff)
idiosyncrasie – scarification – régression
mais quand vous marchez dans la rue vous regardez les gens ?
je veux dire dans les yeux, ceux que vous croisez vous les voyez ? cherchez-vous leur regard ?
quand j’avance certains jours
– surtout si j’ai rêvé de toi, si tu m’as ignoré, si j’ai eu mal aux tripes d’être anéanti –
j’ai peur de voir dans leur yeux la difformité
mon âme
je crains que mes jambes ne s’emmêlent, j’ai le vertige
je ne croise que leurs yeux
aimantés
globuleux
curieux
ça me porte au cœur, j’ai un peu peur
vous voyez mon cœur, n’est-ce pas ? oui c’est ce qui déforme ma poitrine, je ne sais pas comment ça se fait
non ils ne me voient pas, chacun est son propre centre du monde
et je ne sens que ton absence et ton indifférence et rien n’importe plus que ma belle douleur
je la chéris comme une trace de toi, je veux des cicatrices
parfois j’ai mal à la tête
très mal
à ramper sur le carrelage pour chercher la faîcheur
à frapper le sol de mon cerveau nu,
avez-vous remarqué comme ma boîte cranienne a rétréci ? ça ne peut-être que cela
ces maux de tête
non ?
parle-moi
je veux encore sentir ta peau
je veux encore sentir ta peux
je veux encore sentir ta peau
Combattons le fléau qui s’abat sur nos frères !
Refusons le culte de la personnalité !
Igor, Nicolaï, réveillez-vous !
Les Tourguenistes ont encore foi en vous.
Ne cédez pas au chant trompeur des sirènes de la gloire.
Rejoignez la Dissidence, oui, vous-aussi !
Faites votre révolution ! et tels le Phenix, renaissez des cendres du Tourguenisme !
Je veux aller où l’air est plus doux
Change your life. Start smiling.
Encore te deseo
Instant magique où j’espère ton appel, téléphone à la main, doigts croisés, superstitieux comme un enfant amoureux.
Instant magique où tout me dit le contraire : tu n’appelleras pas, le moment est passé, je suis fou, qu’espérer d’un appel ?
Instant magique où dans ma main le téléphone s’illumine de ton nom, malgré la raison.
Tu sais me faire rire, j’entends tes sourires, tu es là tout entière dans mon oreille et dans ma tête.
« connard !
petit pédé !
baltringue va !
tu la ramènes en plus ?!
baltringue là !
connard !
p’tit pédé !
ouais ouais c’est ça
descend de ta caisse !
(…) »
Je ne suis pas fier mais j’ai finalement laissé couler puis ruminé quelques heures ce dialogue à sens unique issu d’une mauvaise application du code de la route, qui n’était pas de mon fait, et d’une non moins mauvaise application du code de bonne conduite, que je suis cependant parvenu à respecter.
Alors, s’il vous plait !
Partageons cet instant de défoulement.
Mais qu’est-ce qui va nous arriver ?
Fin de transmission
Interruption de service imminente.
J’ai une importante révélation à faire.
J’ai cru percevoir depuis quelques temps, dans l’attitude trouble de mon camarade de dissidence, les signes précurseurs d’une grave crise existentielle. J’étais dans l’erreur. La métamorphose a eu lieu il y a bien longtemps et je ne crois pas que nous puissions encore le sauver …
Le monstre dissimule son identité véritable et trouve en notre sein le refuge insoupçonnable.
Amis, regardez le vrai visage de Nicolaï ! et prions ensemble pour le salut de son âme.
L’autre jour je me suis éveillé après un rêve de toi.
Qu’ils sont doux ces matins où tu m’accompagnes. Trop rares ils se font. Tu vieillis, moi aussi. Déjà nos corps s’épuisent, nos chairs s’affaissent. J’aimais tant ton cul rebondi et tes petits seins. Je ne les ai caressés qu’en rêve et déjà ils disparaissent.
Reste près de moi.
C’est un vieux monsieur pas très honorable. Dans son oeil inquiet brille l’assurance de celui qui sait qu’ils parleront. Creusé de respectables rides il inspire la confiance en ceux que l’âge, paraît-il, assagit, mais les deux points noirs au fond de leurs orbites démentent et s’embusquent.
Il parviendra à ses fins car le prix ne lui importe pas. Il y parviendra car nos vies ne comptent pas. Nous tomberons. Sans échappatoire. Et nul besoin de se souiller de notre sang. Ils se bousculent pour le servir. Je tomberai demain. Demain il te demandera de nous trahir. Tu trahiras aussi. Et tous les autres jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne à trahir.
Alors il sera repu et pourra s’étendre quelques heures sous le soleil, apaisée sa soif de sang. Il s’étendra sur le tapis puant de nos corps déchirés, nettoiera ses crocs acérés en rêvant à son prochain repas.
Je cite : « Les branleurs vont enfin pouvoir se la couler douce. » …
Je ne pense plus qu’à la faim. A mon estomac. Il se dilate atrocement, il enfle, il parle sans cesse et bruyamment, il prend de plus en plus de place. Beaucoup trop.
Cet estomac a pris trop d’importance. Ce ventre prend une dimension monstrueuse. Je le vois bien dans le regard des autres. Il est impossible qu’ils l’ignorent. Ils savent. MON VENTRE ME TORTURE. Chaque jour il grignote un peu plus de moi. Ma ceinture abdominale, ma belle ceinture ! s’est envolée depuis longtemps.
Malheur.
Plus rien qui puisse contenir cette expansion hominivore. La nausée.
Je dois prendre des cachets pour réduire son volume, pour digérer ce qu’il ne digère pas. Car il ne prend plus même la peine de travailler. Il engrange. Point.
Pourtant j’ai très faim.
Je ne veux plus manger.
Je ne veux plus manger.
J’ai très mal au ventre.
Ca va passer.
La fin des haricots
| Parfois du haut de mes yeux j’aperçois mes mains et il me semble qu’elles ne sont pas miennes. Un doute alors s’immisce et du coin de l’oeil j’observe le bras puis le torse, les jambes : suis-je bien moi là-dedans ? Ce corps chétif, obscène, est-ce bien le mien ? Il me faut bouger le pouce, remuer le pied pour comprendre que décidément oui, c’est bien moi qui ai pensé ces mouvements. Vient la déception, la triste prise de conscience : ce corps est bien le mien. |
Petite annonce remix
Passées les broussailles et les dentelles les murs sorciers de la vieille ville ont recelé notre escapade. La maison de Nostradamus était en ravalement, pas de prédiction ce jour là. Tu as manqué mouiller tes souliers, j’ai pris ta main, tu as passé le gué. Nous avons collecté quelques bricoles en prétexte, j’ai suspendu quelques breloques à tes lobes, caressé ton cou dénudé, respiré ton corps fin. Une église, le parvis, les marches, la nef déserte. Tu as prié quelques minutes. Si touchante à genoux devant Dieu, dans l’ombre j’enviais ce vieux fou, jeune inconscient.
Je t’aimerai toujours.
Et pourtant …
Adieu poulet !
Remember … Freedom, ça veut dire liberté.
JE VOUS L’AFFIRME, IL FAUT SE BARRER DE CHEZ FREE.
CASSONS-NOUS.
TOUS.
Merci de votre attention.
Marilyn
Ma chérie
Attends-moi !
J’arrive.
Tu m’as manqué
Toutes ces années
J’ai traîné mon ombre le long du canal
Sans avoir le courage
Jamais eu le courage
De venir te retrouver
Tu m’as tellement manqué
Souris-moi
S’il te plait
Ca me fait tellement mal quand tu souris
Je mourrais pour te voir sourire encore une fois
Tu vois ces mots que j’aligne au hasard de mon désespoir
Je te les adresse secrètement pour que tu saches que je ne t‘oublie pas
Je t‘aime.
Piano
Mal de dos
Des arbres dans le dos
Du soleil des épines de pin des parfums d’automne
Mal de dos
Sombrer s’effilocher s’autodévorer
Sentir voir douter craindre
Sourire
Mal de dos
Aquarium
Clichés
Aurore
Nos cendres
Eparses dans le temps
Je les ai vues ce matin
Dans la lumière du levant
Aurore ma soeur
Aurore mon coeur
Les reflets d’or
De tes yeux
Brûlent mes regrets poussiéreux
Je ne fus pas un ange
Je fis un pacte avec la Lune
Aurore ma soeur
J’ai vendu ma carcasse
Ils m’ont troué la peau
Et bu dans le cristal
Mes derniers sanglots.
Besoin d’un coup de pouce ?
do e mo la ma n
i y a b e c s éc il e t q i m p us e un p u p r out – le m ins di c ète t me dé or s par ois la m itié du vi age – m is j squ’ ci ce n’est pas i dol re à arr cher.
C’est tou ours des qu stions et je s is là je ne uis pa fâché, non, non pas la tête, je ne suis pas malh ur ux, je s is bien qu’on me rt partout, très viola ment, et la misère aussi, je sais tout cela, mais quoi ?
to t va bi n, je suis t ujo rs moi-même, non ?
j’ai un p u moins de cheveux po r te plaire, je l’a mets, et ce ve tre : il y a ce creux, là, dessous les côtes, cette dép ession surp enante, ma s il suffit d’un peu d’ex rcice et c’est comme une lig e qu’on veux garder
aha … cette obsee sion
mais n n! c’est ta faço de me reg rder ta façon d ne plus me voir, co me si on ne s’étai jamais con us alors que pré isé nt nous ne no s sommes jam is connus, alors po rqu i pe ses-tu le contra re ? tu s is je n’ai pas envie d’e trer dans ton lab rinthe
mais … il n’y a pas de lab rinthe, seulement toi,
parfois j’ai du mal
c’est bi n ce q e tu veux ? ce que tu ve x ? c’est bien ce q e tu ve x ?
[Post par procuration]
ou 
Miss Jones
[/Post par procuration]
Mais non, je ne profite pas de mes privilèges de Tourgueniste pour faire le malin avec nos jeunes lectrices. Non, non.
« TOURGUENISME, n.m. : Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée ou de son absence. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. »
Je ne veux pas être productif
Mauvais fils
Pris dans les toiles que l’on tisse
Mauvais fils
L’araignée a tous les vices
(FFF)
Stanick (via le wub)
Tu es belle dans l’eau
| Ton épaisse chevelure est simulée en temps réel et éclairée par une technique appelée « deep shadows », selon laquelle tes cheveux sont plus brillants près de la pointe et plus sombres vers la racine.
Ta peau est éclairée par la lumière réfractée à travers la surface de l’eau ; ton corps et tes cheveux projettent des ombres douces à mesure que tu nages. Des raies de lumière perçant la surface de l’eau sont arrêtées par ta silhouette en utilisant des capacités exceptionnelles de rendu des textures. J’envie les transitions haute résolution de ta peau dans un shader extrêmement détaillé qui représentent les mêmes ombrages doux que ta peau et ajoutent un mappage de relief, une irisation et une bioluminescence plus accentués. Le rendu final donne un léger éclat afin que ta peau et ta chevelure luisent à l’écran. |
Ca me prend à la gorge, j’ai envie, j’ai besoin de hurler mais bon sang ! rien ne sort, ça m’étouffe quelques secondes puis ça redescend très violemment dans mon ventre, ça me serre les intestins, je me tors puis ça remonte encore, encore et encore jusqu’à en avoir la nausée. Je dois fermer les yeux pour oublier. J’arrête de respirer pour ne plus penser. Illusion. Je sais que c’est encore là. Ca reviendra. Ca somnole au fond de moi mais c’est prêt à bondir, à rugir, à déchirer mes entrailles pour gagner la surface. J’inspire profondément, yeux clos, muscles relâchés. Effort inhumain. Des larmes me montent au yeux, je déglutis péniblement.
Respire. Respire.
Respire.
…
Je suis très calme et derrière mes paupières douloureusement sèches je ne vois plus que des phosphènes muticolores, manège kaléïdoscopique. J’apprécie ces instants de régression. Video. Je ne vois plus qu’un espace imaginaire et mouvant. Quelques mots … Quelques notes … Déjà les souvenirs affluent. Les images se superposent. Peu à peu tout reprend forme et ternit.
J’ouvre les yeux..
Tu ne m’as pas encore eu.
« Changez-tout
Changez-tout
Pour une vie qui vaille le coup
Changez-tout
Changez-tout
Changez-tout »
M.J.
Oui, enfin il exagère un peu, non?
Coment vous dire ?
J’ai vu ce mur et tout de suite il m’a plu … alors avec ma tête j’ai commencé à taper dessus. D’abord très doucement pour chauffer un peu les muscles et les tissus, puis de plus en plus fort. Mais très progressivement. Au bout d’un quart d’heure il y avait à 175 cm sol une belle tache sanguinolente je ne sentais plus du tout les morceaux de ciment et de parpaing qui s’incrustaient dans mon front. J’avais juste un peu mal au cur, mais ça, j’avais l’habitude.
« … Si, de tes lèvres avancées
Tu prépares pour l’apaiser,
À l’habitant de mes pensées
La nourriture d’un baiser,
Ne hâte pas cet acte tendre … »
Paul Valéry
– Tourgueniev, notre héros
Montre-toi si t’es pas une grosse supercherie !!
Il paraît que tu te prononces avec un « é », parce que tu aurais des origines gnagnagna … Alors je vais te dire espèce d’emmerdeur : vu l’heure qu’il est ton « é » tu sais où tu peux te le carrer. Avec « ER » à la fin.
Et maintenant j’aimerais dormir.
…
– t’es énervé ou quoi ?!
– nan, nan c’est comme ça histoire de pas rester zen tout le temps quoi. Je casse mon image.
– ah oué ? ‘tain, t’as de ces idées des fois ! je t’admire, tu sais.
– oué, oué, ça va. Allez, bonne nuit.
Google translator
Il a lieu d’une soirée de 1993, vous est nouveau Yorkais. Attache, qui le besoin de A vous est souvent dans le trainez latéral abaissent ces derniers les quarts de vie de la personne, et du bordélique n’a pas pris, quelque chose qui vous gêne loin dans ceux des insectes des spiercings de suggestion au-dessus du glande et des soirées poétiques dans le finery pour que les barres distribuent. La nuit tombe d’une telle manière, et vous entrez dedans dans un petit snack/Bar, qui est fourni trop largement pour lui dans un de ces petites routes aux arbres. La barre est de petits six sept conseils et soberly, à peine steinmauer, afin de se référer autour de l’endroit un chouiea cordial. Ils commandent une bière, vous ont examiné qu’un jeune artiste viendra, afin de chanter …
Le piment |ultime médicament| ?
C’est un canal de plus – il n’y a décidément que des canaux sur toute cette planète – au milieu du désert cette fois ; un canal interminable, assoupi entre les dunes, qui courre d’un bout à l’autre de l’horizon, irrémédiablement rectiligne, absolument sans accroc.
C’est un canal désert entre le dunes, sous le ciel vert empire de ma drôle de planète. Le ciel est marbré d’auréoles claires, orangées ou bleutées. Pas de nuage. Lumière intense. Chaleur mortelle.
Mon radeau dérisoire quitte la berge anonyme pour dériver lentement, porté par aucun courant, soufflé par aucun vent, que le temps qui s’écoule et le porte.
Vous me liriez l’avenir ?
Tourgueniev ce héros, c’est la preuve écrite
que des caleçons bien remplis
peuvent aussi contenir des coeur purs.
(ça vaut aussi pour les filles, mais c’est déjà écrit)
Mea culpa
C’est ma faute
C’est ma faute
C’est ma très grande faute d’orthographe
Voilà comment j’écris
Giraffe.
Jacques Prévert. Histoires
Envie ce soir de t’écrire naisement « je t’aime ».
Je t’aime car tu es belle.
Je t’aime car tu sens bon.
Je t’aime quand tu es colère.
Je t’aime quand tu m’en veux.
Je t’aime quand tu allumes ta cigarette.
Je t’aime quand tu dis des bêtises.
Je t’aime quand tu fais la révolution.
Je t’aime quand tu dances.
Je t’aime quand tu as peur.
Je t’aime quand tu es triste.
Je t’aime quand tu souris.
Je t’aime dans la lumière du ponant.
Je t’aime surexposée.
Je t’aime.
…
Tu sais tout cela.
Depuis longtemps déjà.
Comment peux-tu encore me supporter ?
Bientôt une semaine sado ?
























