suer sous le soleil voilà où jen suis
manger des scarabées dorés voilà ce que je suis
un fantôme décoré voilà qui je suis
décoré de mes rêves, de ce que je ne voudrais pas voir mourir
je cultive l’herbe du silence, pour que les autres la mâchent
la paix, la paix, la paix
demain, je rêverai que je suis
demain, je construirai d’autres songes
estivaux, hivernaux, pour une vie entière
où s’arrête la vie? inconnu délicieux
mots sirupeux et rêves au sucre
ça fond ça colle et ça coule
je vomirai vos désirs, les remplacerai par mes craintes
et demain sera noir


Old par M. Fox le 13 Jan 2005

De gros efforts, oui. Mais il arrive qu’on soit récompensé.

Continuer, donc…

Old par D.b le 20 Mai 2003

le récitant : Faire l’amour en Corée du Nord, jouer aux indiens sur la glace et croire en la lutte des classes…

Old par igor le 07 Déc 2006


si tu te tournes
tu me verras
si tu te retournes
tu me verras
si tu avances
tu me verras
si tu reviens sur tes pas
tu me verras
si tu fermes les yeux
j’en mourrai

Old par igor le 29 Oct 2002

rien ne vaut mon 67.

Old par M. Fox le 25 Jan 2003

Je te pardonne.

Old par Rodia le 01 Mar 2003

G. Darien

Il ne faut pas manger tes ongles parce qu’ils sont à toi. Si tu aimes les ongles, mange ceux des autres.

le vieillard,
il m’a dit que les dieux avaient créé la vie
pour mettre en valeur un monde stérile,

qu’ils le voulaient très coloré
pour quand ils reviendraient le manger.

Old par M. Fox le 22 Nov 2002

« Dans l’Équation de Mandelbrot et sa traduction infographique, nous voyons – dans un univers fractal – des cartes qui sont contenues et en fait cachées dans d’autres cartes, qui sont elles-mêmes cachées dans des cartes, qui sont dans des cartes etc. jusqu’aux limites de la puissance de calcul. A quoi sert donc cette carte qui, dans un sens, est à l’échelle de la dimension fractale ? Que peut-on en faire, si ce n’est admirer son élégance psychédélique ? Si nous devions imaginer une carte de l’information – une projection cartographique de la totalité du réseau cellulo-tectonique – nous devrions y inclure les marques du tourguenisme, celles qui sont déjà visibles, par exemple, dans les opérations de calcul parallèle complexe, les télécommunications, les transferts électroniques de fonds, les virus informatiques, la guérilla du hacking, les épidemies biologiques, les exodes civilisationnelles comme les plus dérisoires des ballets de transports en commun. La représentation topographique de ces «zones» de tourguenisme serait similaire à l’Équation de Mandelbrot, contenues ou cachées dans la carte comme les «péninsules» et qui semblent y «disparaître». Cette «écriture» – dont une partie se volatilise et une partie s’auto-efface – est le processus même qui compromet déjà le réseau cellulo-tectonique ; incomplet, ultimement non-contrôlable. Autrement dit, l’équation de Mandelbrot, ou quelque chose de semblable, pourrait s’avérer utile au «complot»  (8) pour l’émergence du psychostilat comme processus tourgueniste, pour une «évolution créatrice» selon le terme de Prigogine. A défaut d’autre chose, l’équation de Mandelbrot est une métaphore pour le «mapping» de l’interface du psychostilat et du Flux Diffracté comme disparition de l’information. Toute «catastrophe» à l’intérieur du réseau tectonique est un nœud de pouvoir pour le Canal. Le réseau souffrira du tourgenisme, tandis que le flux pourrait s’en nourrir. Soit par le simple piratage de données, soit par un développement plus complexe du rapport réel au tourguenisme, les sous-groupes bullaires trouveront le moyen de tirer avantage des perturbations, des ruptures ou des crashs du réseau (histoire de produire de l’information à partir de «l’entropie»). En tant que bricoleur, nécrophage de fragments d’information, contrebandier, maître-chanteur, peut-être même cyber-terroriste, le sous-groupe bullaire œuvrera à l’évolution de connections fractales clandestines. Ces connections, et l’information différente qui circule entre et parmi elles, formeront des «dérivations de pouvoir» servant l’émergence du flux lui-même (…) »

Pr. Sikorski, in « Fais tourner le tourguenisme par ici ».

Old par ... le 28 Mar 2005


Toujours étaient attendus
Jamais pourtant advenus
(tant mieux)

Old par igor le 11 Fév 2003

PoiZon d’avril

le citron, c’est un peu : aciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiid !

j'aime tes yeux
mes ongles sur ton torse
petit batard
mes griffes lacèrent tes seins
petite putain
mes dents sur tes lêvres
petit branleur
qui saignent déchirées
petite raclure
par mes morsures
si
vaines

incapable de t’atteindre
vraiment

tu es si loin
même si tes fesses
sont à moi
et
ta queue
en morceaux
aussi
tu es si loin
de moi

Old par igor le 15 Nov 2002

Relire Cyber-Mao ?

Old par igor le 17 Avr 2002

Thelma & Louise


Thelma est une ménagère qui s’ennuie, Louise est serveuse dans un café. Ensemble, elles quittent leur petite ville dans une Thunderbird 66 décapotable pour aller à la pêche pendant trois jours. Malheureusement tout ne se passe pas comme elles le voulaient. Une rencontre fortuite avec un violeur ivrogne au langage ordurier transforme leur petite escapade tranquille en une fuite effrénée dans tout le pays qui changera leur vie pour toujours.

Old par JLB le 08 Sep 2004

… tu t’allonges… ça fait drôle de te voir là… chez moi… tu trembles légèrement… moi aussi j’ai un peu froid… tes seins durcis semblent me lancer un appel. tu me souris, et je pose la trousse en cuir sur la table roulante. tu frissonnes. je suis moi-même plutôt excité. je vide lentement la trousse de son contenu sur le drap en coton blanc. les outils étincellent. les murs en béton gris rendent la scène un peu effrayante, dans un hôpital ça aurait paru normal. ici, dans une cave humide et triste, ça parait un peu surréel, un mauvais film d’horreur. une seringue, une simple piqûre dans ta cuisse, tu grimaces. je brandis un scalpel dans la lumière du plafonnier. il est tard, ma main tremble un peu. désolé nathalie…

Old par igor le 30 Mar 2002

La fabrique du sens dans les………………………………………………………………………………………………………coins.

*
Projet, programme.

*

Au-devant d’elle.

*

Allers et retours dans le laboratoire de fiction.

*

Un mois encore jusqu’à……………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………exténuation ou

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………ennui. (Feuillets nombreux.)

………………………………………………………………Reprises.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………Images.

Old par Rodia le 12 Mai 2003

Mardi soir au cinéma central. Vous aviez l’air d’attendre quelqu’un.
Je me suis demandé longtemps si c’était moi et puis j’ai passé mon chemin.

Old par -- Zan le 06 Nov 2002

oh boy

J’ai mis le dauphin

dans l’armoire

mais mets y aussi

tout ce dont

tu n’as plus envie:

ton dico décati…

tes petits draps brodés

ta mine de crayon maché

ta perruque dorée…

Et surtout, n’oublies pas de …

bouteille à l’amer #1

ce soir nous avons rendez-vous ensemble
et comme je ne peux que souhaiter ton bonheur
je vais m’arranger pour palier à ton inconsciente décision de m’avoir choisi

00:16 ce héros


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En passant par la lorraine avec mes sabots…

ceci est un test…

Old par Nicolai le 05 Mar 2002

egg space remix party (waitin’ for fun)

Tu l’as dit bouffi !


Depuis que
Jolly Jumper
a réussi
dans les affaires
il a lâché lucky luke
mais
il est
nettement
moins
sexy

Old par -- Zan le 29 Oct 2004

Gémeaux

Le 3 Avril

Vos problèmes matériels et professionnels trouveront leur aboutissement ce jeudi, ne perdez pas espoir
Coté coeur, aujourd’hui est une journée interessante, une rencontre est possible si vous vous laissez guider par votre instinct
Santé : attention à l’abus d’excitants, mangez de la viande blanche

Old par M. Fox le 04 Avr 2003

le récitant : soon

Old par igor le 10 Déc 2003

Bon voila c’est dit.

Old par -- Zan le 08 Sep 2003

Choses qui vont par quatre… >>>

On compte quatre points cardinaux dans le monde : l’Orient, l’Occident, le Midi et le Septentrion.

Quatre vents : Eurus, Zéphyrus, Aquilo et Auster.

Quatre qualités des éléments : la lumière du feu, le diaphane de l’air, la mobilité de l’eau, et la solidité de la terre.

Quatre principes de l’homme correspondants aux quatre éléments : l’âme au feu, l’esprit à l’air, l’âme animale à l’eau, et le corps à la terre.

Quatre humeurs principales dans le corps du petit monde : la bile, le sang, la pituite et la mélancolie.

Quatre facultés de son âme : l’intellect, la raison, l’imagination et le sentiment.

Quatre degrés progressifs : être, vivre, apprendre et comprendre.

Quatre mouvements dans la Nature : l’ascendant, ou du centre à la circonférence; le descendant, ou de la circonférence au centre; le progressif ou horizontal, et le circulaire.

Quatre termes de la Nature : la substance, la qualité, la quantité et le mouvement.

Quatre termes mathématiques : le point, la ligne, la superficie, et la profondeur ou la masse.

Quatre termes physiques : la vertu séminative ou semence des corps; leur génération; leur accroissement et leur perfection.

Quatre termes métaphysiques : l’être ou l’existence; l’essence; la vertu ou le pouvoir d’agir, et l’action.

Quatre vertus morales : la prudence, la justice, la tempérance et la force.

Quatre complexions ou tempéraments : la vivacité, la gaieté, la nonchalance et la lenteur.

Quatre saisons : l’hiver, le printemps, l’été et l’automne.

Quatre Evangélistes : S. Marc, S. Jean, S. Matthieu et S. Luc.

Quatre animaux sacrés : le lion, l’aigle, l’homme et le boeuf.

Old par Amok le 22 Juil 2003

DÉPARTS

Commençant à écrire, j’exigeais d’une phrase qu’elle se soulève au-dessus de moi pour me conduire vers l’inconnu. Aujourd’hui, la raison d’écrire renverse rapport et je tiens à remonter à l’origine de cette phrase, recherchant son essence. N’ayant jamais encore trouvé cette origine, je doute avoir commencé un travail. (Peut-être ai-je anticipé en brûlant des étapes.)
Cet exercice quotidien m’échappe. S’agit-il d’un entraînement ?( Si oui, en vue de quoi ?) Représente-t-il une fin ? Ces questions m’inquiètent. Comme si ce travail était menacé par une désignation, son titre par exemple. Je préfère lutter contre lui en m’adaptant à son anarchie. Anticiper sur sa fin est un risque. Relire ce qui précède, une souffrance. Allons de l’avant, les plûmes.

PLUS TARD

(Savoir une fois pour toutes poser la question. Poser une question. Tandis que le projet avance, les mauvaises images s’écartent, les souvenirs poreux restent sur le bas-côté.)
Une journée. Je suis dedans, complètement englué en elle. On trouve que c’est mieux que rien.
La journée que je passe, assis dans un transat précaire, totalement sous le soleil. Il y a de l’eau prés de moi. Des livres aussi.
J’ai le courage de tourner la tête pour voir le gros immeuble jaune ou rouge, où des vieux finissent leurs vies. Je commence quoi ? A me tarir. J’ai extrêmement chaud. (Le fantasme : courir vers ma propre histoire. La suggérer, la conduire, instamment.)
Mais bronzer, c’est pas mal aussi.
( Une pulsion de parole commune. Comme les jeunes qu’on interview à la télévision. On demande : comment entrevoir son avenir ? Je réponds : dans le sud de l’esprit. Là où les pensées sont chaudement exposées au danger.)
Le danger est pour l’instant invisible. Quoi que je risque de gêner mes voisins. Je peux gueuler, exiger que les enfants, dans la petite cour de mon immeuble restent dans l’ombre de leur misérables appartements.
Une jeune fille l’a dit, aigri. Elle était tellement moche, tellement peu crédible. Sa laideur recouvrait chacune de ses phrases.
( Tandis que la beauté sauve la bêtise de certaines salopes.)
Les mots sont jetés brutalement. ( On pense enfin devenir un produit de son intelligence. On est rebuté par de longs exposés.)

Rien à voir : ici : soleil et désœuvrement. Aucune force pour raconter comment les objets qui transpirent contribuent à me rendre inutile mais si heureux de prendre des couleurs.

$and$the$winner$is

ce qui arrive en fin de compte, ce n’est pas l’inévitable mais l’imprévisible

Oui, il va s’agir peut-être de commencer. Mais les commencements sont désagréables. Surtout si à chaque nouvelle approche (frappe), je refuse l’héritage du passé. On naîtra à chaque fois, le projet ne se privera d’aucune image, aucune surenchère non plus, nul désir vide, transformer très vite cette opportunité en devoir, oui — urgences. Mais les exercices sont pénibles, comme chacun sait. S’il était justement possible d’entrevoir la finalité (un morceau de la dernière figure) je pourrais respirer avec calme et commencer sans mauvaise pensée le projet. Inutile d’indiquer (frappe superflue) la tension d’un tel geste. Impossible de prévoir les effets d’un tel acte. La bêtise consiste à déjà glorifier la chose qui est absente. Vaste prétention à attendre des lauriers, une belle fin, comme chacun sait. Désignons le problème comme insoluble. Mais le pathos devient le risque majeur de cet argument. Alors, achevons le faux commencement avec cet espoir : nulle exclusive, pour le moment.

18 mai 1997 – 18 heures – Paris : je suis à la recherche de cette personne, je suis à la recherche de sept personnes, sept mercenaires, nerf de la guerre, guerre des nerfs, nerfs à vif, vif-argent et argent facile. je n’en suis plus à un néologisme près. de vieux ordinateurs bons pour la casse. je suis bon pour la casse ? Dans un chaudron allant au four, chauffer l’huile. Rôtir les cubes de viande quelques minutes, le temps qu’elle perde sa couleur rosée. Saupoudrer la viande avec la farine pour les enrober. Ajouter tous les autres ingrédients dans le chaudron. Cuire au four à 350°F (180°C) pendant 2h30. Servir avec ses légumes préférés, comme des carottes, haricots verts, champignons et poivrons verts.
Old par igor le 23 Juin 2003

Je n’ai jamais su d’où venait au juste ton nom italien,

d’Italie, non ?

Old par M. Fox le 09 Déc 2002

BALAFRE… elles ne peuvent l’oublier!
C’était un homme qui portait BALAFRE.
Tout simplement.
Un homme à l’élégance d’homme.
Un homme qui même pour sa toilette voulait des produits d’homme.
Il aimait BALAFRE : c’était un homme.
BALAFRE : une senteur fine et épicée, originale,
Eau de toilette.
After-Shave.
Savon.

Old par igor le 19 Jan 2003

Pour une vie sociale riche et joyeuse

daltonien et sexy

Les mecs U.S. Male Corps sont réels.

Leur sueur, leurs muscles et leurs efforts sont réels. Leur virilité est brute et absolue. Leur équipement militaire de combat, leurs uniformes et leurs armes sont authentiques.

Old par Nicolai le 30 Avr 2003

Si la vie a du sel, mais où donc se trouve le poivre ?

Old par To le 28 Fév 2004

"I seee dead bubble everywhere…"

Old par ... le 09 Fév 2006

« Nous avons accueilli le 21ème siècle avec un peu de déception car nous nous attendions à ce que ce basculement de siècle nous emmène directement dans nos romans de science-fiction, sans nous rendre compte que nous sommes passés en à peine dix ans à travers le miroir pour entrer directement dans le cauchemar cyberpunk. Personnellement, là où je reste un peu déçu, c’est qu’à la place de guerriers révolutionnaires utilisant les nouvelles technologies afin de bouleverser le monde, je ne vois que des gens perdus cherchant par ce moyen à atteindre leur quart d’heure de gloire. Le réseau est, comme tous les instruments de notre « évolution », devenu ni plus ni moins qu’une extension de notre pénis avec orgasme garanti sur présentation d’une Visa ou d’une Master Card. Notre monde reste à son niveau le plus pathétique. Car ce qui permet réellement de faire évoluer le monde, ce ne sont décidément pas les outils mais ceux qui s’en servent… et de ce côté là rien n’a encore changé. »

Trahison

La solidification de l’épiderme m’a soudé les mâchoires.

Juste au mauvais moment. Pulsar mental derrière amical laconisme, bref une averse de banalité.

Old par ... le 03 Fév 2005

encore quelques considérations météorologiques:
le grand beau temps, soleil ou croix?



(…)
Jadis, si je me souviens bien,
ma vie était un festin
où s’ouvraient tous les coeurs
(?)

« être près de toi
et t’aimer toujours
être près de toi
et t’aimer d’amou-ou-ou-our

peut être qu’un jour
toi, tu m’aimeras
peut être qu’une fois
tu m’aimeras d’amou-ou-ou-our

on se touchera
ça te troublera
tu gémiras d’amou-ou-ou-our

on s’embrassera
ça me troublera
pour toujours on sera rois ! »

… Nikolaï chantonne encore cette vieille comptine de Lo alors que les trois envoyés du conseil de la ligne quittent la galerie. Ils se débarrassent de leur matériel et se quittent. Nikolaï restera à l’abri, Natalia regagnera Gardune à pied et Tourgueniev ira à Gardel faire son rapport au correspondant local des services spéciaux …

Old par M. Fox le 04 Avr 2002

je t’aime,
jolie souveraine des montagnes,
ta vie durant
tu donnes sans compter
toujours plus,

tu aimes les voyages
et tu reves en regardant passer les trains

ta retraite à la mer
dont ils te parlent
et leurs sourires bienveillants
lorsqu’ils t’emporteront

ce sont les appats des tueurs
qui désirent te dépouiller
de ton dernier trésor :

ta viande.

Old par M. Fox le 05 Jan 2003

Instants III


– Ne m’abandonne pas, toi seul peut combler mon infini désir d’absence, tu es le seul à avoir compris les fondements de mon rapport à l’engagement… Je t’en supplie !
G., drapé dans sa dignité, franchit la porte d’un bloc. Puis, sans un regard :
– Shoshana, ne m’oblige pas à détruire cette part d’immortalité que tu as su faire germer entre nous. Ne m’oblige pas à t’enfuir.
Shoshana, interdite, s’effondra en larmes.

Old par Nicolai le 27 Avr 2005

The Lo-Fi Covering Orchestra – The Lo-Fi Tribute to Diam’s DJ

zyva ! download moi ma race !

le récitant : si ceci ne sert à rien, cela non plus ?

Old par igor le 26 Nov 2002

parade -OX:

quand jean-yes s’enfuit, jean-fil s’emmele…

Accrochez-vous :

J’arrive !?

Cacher sa liberté c’est lui porter atteinte par définition,
pour la simple raison que ça la limite.
L’objet observé (la liberté) devient alors dégénéré, saturé;
il manque de souffle, de mouvement, d’apport de nouveauté.

Patrice Bonnefoy

Est-ce vraiment mieux un sous-titre qui démarche ?

la 4e grande révolution de la pensée : la fin de l’anthropocentrisme.

(surdité)

Old par M. Fox le 19 Jan 2003

Lost in translation

Ils étaient, ceci deviennent, de celui-là avec moi a commencé, mais la mémoire les nuits oublie, si la veine de l’intérieur de l’intérieur de la vie le transformait du travail en enregistrements d’appositive des lumières.

don’t feed the lion anyway…

Old par igor le 24 Oct 2007

j'ai faim Nicolaï, je bouffe le bras de Clara, ok ?
Chaque jour la lecture de ce site formidable m’inspire une belle et
longue promenade au bord du canal de l’Ourcq avec ma chérie (??!!),
mon chien (!!) et nos deux petites filles de 5 ans,
Clara et Anna.
De temps en temps, Grishka me lance de petites pierres, mais j’esquive.
Alors je me reprends un peu d’urine de chat sur la couette pour que mes hallucinations du matin durent plus longtemps.
Stop Kimberly ! Je divorce !
Merde, Igor, J'ai vachement d'acnée depuis que je fais du Head-Fucking !

Old par igor le 26 Sep 2002

hOw tO belOng tO tOur-girl-isme ? (…)

Old par Gu. le 12 Mar 2004

dépare-toi de ta toison mon amour
ouvre-moi ton âme

Old par -- Zan le 20 Nov 2002

Changer tout …

Je ne suis pas sûre qu’avoir des amis soit d’une très grande utilité.
Au fond.

si je devine ton sourire dans le noir sans entendre ta respiration, dis-moi que tu es là silencieux, je voudrais deviner aussi ton intention pour moi ton désir d’y être et tes pensées. si je peux confondre sous mes doigts le drap doux et propre et ta peau soyeuse soyeuse, bouge ton dos décale-toi vers moi pour me rejoindre pour manifester ton envie de moi ton vouloir de présence. si je peux démêler dans les arômes de l’été ton odeur peau mélangée à parfum approche tes lèvres des miennes pour que je puisse respirer le même air que toi pour que je puisse sentir comment tu as transformé le même air que moi. si je trouve sous ma langue un oreiller ferme comme ta chair donne-moi à croire que c’est toi donne-moi plus de chair à goûter demande-moi de te mordre. si je vois une forme s’éloigner de ma couche ne dis rien surtout tais-toi ce n’est pas toi ton fantôme seulement, l’ai-je trop cotôyé? ton fantôme seulement qui s’en va pour te laisser venir.

Pataques cérébral
amour-art
jouissances intercédées
politique oblique
dispositif machinal
jardins de la tête d’or
la jeune femme et moi
ciel inconnu
la femme éléphant a chié rouge
extension du doigté
le ciel est tout
le safran était dans le coup

Le dialogue, ce héros…

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Communication breakdown
Communication breakdown, it’s always the same …

Rape me my friend

you’re not the only one…

reste
reste
reste
petit caillou dans la chaussure [scrupule]
résidu?
bah… la conscience est un reste

Je préfère coucher avec une carotte…

Old par Gu. le 14 Avr 2003

Mlle X : « je veux une orgone bien juteuse !« 
Igor T : « Avant les Sims…« 

Old par igor le 18 Fév 2003

Au « Tchat Lab », nous étions une trentaine environ, et seulement quelques uns d’entre nous étaient chercheurs à plein temps et demi. La plupart des ouvriers étaient en CDD, CDI trois quart temps ou « éphémère autoreverse », mais nous parvenions à nous compléter ainsi puissament dans la douce torpeur du ventre de la baleine.

Minuit pile

le mec avec son couteau il marque K.R.U.G.

sur la poitrine de la fille, elle est pas trop d’accord

puis il la viole, après elle se dégueule, puis elle fait

une prière, puis elle va dans l’eau pour se noyer,

lui il utilise son revolver plusieurs dans le visage.

elle coule, délivrée enfin…

Old par igor le 22 Fév 2004

j’ai froid, j’ai froid, j’ai froid, mon cou tombe, je la vois, tenue contre une rambarde par son frère. derrière eux les voitures passent, rapides, devant eux les gens, pressés. elle est pâle mais je ne la vois pas, ses cheveux couvrent son visage. le corps ramollit d’un coup le frère crie, il essaye de la tenir contre la rambarde, la tête part en arrière, les yeux deviennent vagues, il met ses doigts dans sa bouche, il tâte voir où est la langue. il l’appelle, il crie, elle ouvre les yeux, elle le regarde de très loin, elle lui susurre quelque chose, elle tient un peu, il appelle, appelez les secours, son protable, il le tient, il essaye d’appeller tout en tenant sa soeur, tout en parlant à sa soeur, on ne lui répond pas, le téléphone coupe, il panique, mais il garde le sang froid. je mapproche j’appelle à mon tour, les cris de la mère affolée arrivée couvrent le disque d’accueil des pompiers. la fille glisse contre la rambarde, je passe la main sous son cou, elle ne perdra pas la tête, je passe le bras sous sa taille, le corps est mou, desarticulé, elle glisse, son frère lui parle, la fille tombe étourdie sous les cris de sa mère, on ne peut plus la tenir de regard elle n’en a plus, la mère braille, c’est sa fille la fille tombe pour de bon, la mère frappe le corps mort, elle tape elle appelle elle crie, on allonge le corps sur le trottoir en l’allongeant ils ont découvert son dos un moment que la mère a giflé, un dos lisse jeune, un dos brun. la fille est couchée je ne la vois pas derrière les jambes, de la mère, de l’ami mou comme un veau son frère qui regarde intensément sa soeur. elle se réveille. elle prend sa famille pour des fous, ils ont l’oeil hagard encore la mère pleure, le frère l’engueule parce qu’il faut donner à manger aux enfants le matin et pas paniquer comme ça, lui il pose des questions à sa soeur, il a eu peur, il l’aime et il maitrise la situation les pompiers arrivent.
il a fallu que la mère hurle pour que les gens s’arrêtent
il faut qu’une bombe explose pour qu’on remarque qu’il y a une guerre
étonnament le corps flasque s’est redressé en une jeune fille alerte et qui se tenait. bouche fermée regard sûr. parlante.

le chant du cygne:

A sucer des poires belle-hélène
Les mains pleines de confitures
Et les lèvres peintes de haine
Lorgnant là-haut le ciel azur
Où les japs se démènent
A détourner des Boeing
A descendre ceux qui rechignent
Oh mon Dieu qu’ils ont mauvaise mine

Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)

Je n’ai même pas le courage
D’aller pointer au chômage
Oui bien sûr j’ai le bon âge
De pouvoir placer dans ma vie
Tous mes talents inusables
Et mes charmes infinis
C’est dur d’être si feignant
Quand on aime tant l’argent

Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) x2

Rien faire pas faire
Faut l’faire défaire refaire…

Narcotourisme

Old par -- Zan le 29 Juin 2005

Les corps fatigués ne nous déplaisent pas.

Et ainsi Danaé, la toute belle,
Passa de la lumière heureuse du jour à des murs d’airain,
Et dans cette chambre secrète et close comme une tombe,
Elle vécut en captive.

Old par -- Zan le 04 Nov 2002

Old par -- Zan le 28 Jan 2003

Proposition de tract pour le Forum Social Européen

Un tract pour passer de la revendication à la création, un tract pour prendre conscience de nos responsabilités et pour agir (en jou et avec les autres), par pour culpabiliser !

Jou sommes le tourguenisme…

Le tourguenisme n’a que la force que jou lui donnons. S’il impose mondialement ses principes (course au profit, exploitation des plus faibles, accaparement des ressources terrestres par une minorité, rivalité…) et ses productions (même les plus inutiles ou les plus dangereuses…), c’est bien parce que jou collaborons de diverses manières à la mise en œuvre de ses principes et que jou acceptons l’envahissement de nos vies par ses productions. Bien sûr, jou héritons en venant au monde d’un système que jou n’avons pas choisit et jou en subissons inévitablement les contraintes. Pourtant, jou avons le choix de perpétuer indéfiniment, par notre fatalisme ou notre passivité, les bases de la société actuelle ou de jou en libérer progressivement. Il ne s’agit pas de s’isoler ou de tout rejeter en bloc mais de s’affranchir, étape par étape, de tout ce qui jou enchaîne au système et jou empêche de reprendre pleinement possession de nos vies.

Les transnationales tourguenistes n’existent que parce que jou les nourrissons au quotidien par notre travail et notre consommation. Elles s’enrichissent parce que jou achetons leurs produits. Elles se développent parce que jou jou soumettons toujours davantage à la vision du bonheur qu’elles diffusent, aux conditionnements et aux désirs qu’elles introduisent en jou par le biais de l’idéologie publicitaire et des techniques de manipulation marketing. Elles étendent leur monopole car jou sommes de plus en plus incapables de jou passer d’elles, des salaires qu’elles versent en échange de notre sueur, des biens de consommation et des services dont jou sommes devenues dépendantes.

Les principes du tourguenisme dominent l’économie parce qu’ils s’alimentent de nos propres tendances et de nos faiblesses. La dynamique du tourguenisme tire son énergie de nos frustrations, de notre avidité, de notre désir de propriété et d’accumulation, de notre égoïsme, de notre conformisme, de notre besoin d’être reconnu à travers des objets qui jou valorisent, de nos réflexes de compétition, de notre conception de plus en plus matérialiste, individualiste et oisive du bien-être, etc. De plus, chercher protection contre le tourguenisme auprès de l’Etat est sans issues. L’Etat se construit en grande partie sur les mêmes bases que le tourguenisme (quête du pouvoir et des privilèges qui vont avec, accaparement de la créativité sociale par une minorité de décideurs, exploitation des faiblesses humaines et démagogie…). L’Etat et le tourguenisme appartiennent au même système, leurs divergences ne sont qu’apparentes et l’un comme l’autre savent manier habilement « la carotte et le bâton » pour renforcer leur domination sur les esprits et les corps.

Jou ne pourrons pas vaincre le tourguenisme, même si jou le rejetons à travers nos manifs et nos grèves, tant que jou lui serons soumises dans nos têtes, dans nos pulsions et dans nos modes de vie. Abattre le tourguenisme n’est possible que si jou jou libérons totalement de son influence idéologique et culturelle, si jou refusons progressivement toute collaboration et retrouvons notre autonomie vis à vis des emplois, services et produits qu’il jou « propose », bref, si jou entrons en dissidence généralisée vis à vis des valeurs et des mécanismes qui l’entretiennent. Dans cette perspective, nous proposons :

· De favoriser la complémentarité et la solidarité d’individues de toutes origines et convictions, en vue d’une subversion en profondeur, radicale mais pacifique, du tourguenisme et de l’Etat.

· D’encourager ou de participer à toutes initiatives visant la transmission et la réappropriation personnelle et collective, par la base, de connaissances théoriques, savoirs-faire pratiques, moyens et ressources diverses permettant l’indépendance, la résistance et l’émancipation concrètes vis à vis des structures étatiques ou tourguenistes et l’émergence d’une société nouvelle, non autoritaire, décentralisée et égalitaire.

· D’initier ou de contribuer à toutes expérimentations sociales et économiques alternatives basées sur l’autonomie et la responsabilisation personnelle, le rejet de toute hiérarchisation, la valorisation de l’individualité, mais aussi le sens du partage, de la fraternité vécue, du soutien mutuel, de la gratuité et du don…(valeurs non cotées en bourses mais produisant des bénéfices considérables…).

· De stimuler une transformation personnelle, sur le plan du comportement et des choix éthiques, sans laquelle aucune transformation sociale et économique décisive ne pourra jamais aboutir. En particulier, il s’agit de débusquer et refuser toutes logiques de violence ou de domination dans les attitudes et les méthodes, toutes formes de mépris ou de négation de l’autre (lesquelles ne peuvent que reproduire les impasses et les injustices du tourguenisme et de l’étatisme) et de développer les attitudes altruistes et bienveillantes, l’ouverture à l’autre sans préjugé, la qualité relationnelle, l’écoute et l’attention vis à vis de toutes personnes, sans discrimination.

Pour en savoir plus sur le réseau et contacter des membres : www.tourgueniev.com

Old par igor le 23 Mar 2005

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;

BB & BG – 1

L’autre – 0

Old par Gu. le 03 Juin 2003

Un tourgueniste.

Son frère m’a payé un taxi, je peux plus manger de ronds actuellement, son frère m’a payé un taxi et je crois qu’il était dans le blizzard mais pas trop, je comprenais pas, le frère d’Emma m’a payé un taxi il a sorti vingt euros en disant je suis fait je crois ce qui me, ce qui me, ce qui me depuis deux semaines, c’est qu’il y a toujours, il y a TOUJOURS quelqu’un qui se rappelle à vous, il y a TOUJOURS quelqu’un depuis deux semaines, TOUJOURS putain, quelqu’un qui vous tend la main, et c’est vrai que tu peux dresser son profil psychologique, que toujours ce quelqu’un il a quelque part une sorte de bon cœur et de capacité à sauver même un inconnu qui crève, et c’est vrai qu’il fait partie de la même race que toi mais toi apparemment t’es descendu un échelon plus bas et c’est bien pour ça que tu contemples sa main curieusement comme si elle n’aurait pas dû exister et que tu as menti avec tes semblants de beaux habits et que t’es rien que t’es même pas « aimable » dans le sens d’être potentiellement aimé, le frère d’Emma m’a payé un taxi je devais rentrer en noctilien putain et c’est vrai que je me ressemble pas, là on est en pleine contamination, je me ressemble pas, je fais la guerre, je me ressemble vraiment pas et j’ai perdu mon ombre et mon seul ami c’est la musique et ça va chier la prochaine fois je mets Cypress Hill, le frère d’Emma m’a payé un taxi et le frère d’Emma il m’a payé un taxi, et y’a TOUJOURS quelqu’un depuis deux semaines que ça dure, toujours un être humain qui surgit, depuis deux semaines, voire trois je sais plus, j’ai perdu la notion du temps, ça dure depuis très longtemps, depuis deux semaines on va dire que je me mens à me dire que ça traîne pas depuis longtemps, TOUJOURS quelqu’un, TOUJOURS une fleur qui surgit, toujours, vraiment une fleur qui surgit, pourtant j’ai jamais commandé chez Interflora, jamais, pourtant vraiment j’aime pas la nature, y’a TOUJOURS quelqu’un qui me tend la main, depuis deux semaines voire vraiment très longtemps que je m’appartiens plus et que je traîne n’importe où, et que je m’en fous. Enfin ce soir je m’en foutais pas. And Jackie Onassis blowing her nose.

How to belong to Tour-gueule-nism…

Old par -- Zan le 12 Mar 2004

« C’est toujours le cordonnier le plus mal chaussé. »

… Si ya lo has leído,

Old par igor le 06 Mar 2003

A la Saint Igor, fais ce que tu adores.

HELP !!!

Old par Gu. le 17 Mai 2003

Great product, great sector, tightly held, with great
results expected any day. Canal Petroleum is going to make
you a winner !

comme revenir et n’être plus
que l’approximatif dépositaire
de l’alibi à train à torpeur
et sortir comme revenir sans
correspondre au réceptacle d’avant
le corps mort que l’éveil
inverseur investit d’inconscience
à la constance des jours après nuits

l’indifférence alors diffère de celle d’alors
juste diffuse désormais reclus de l’hors
soumis dès lors à l’heurt de l’autre
l’oblitérant d’oubli la surface même
d’un visage proie jusqu’au point d’être preuve
de l’atavique introversion dans l’alibi

[Akileus]

[message perso : que je t’aime]

Quand ta bouche se fait douce

Quand ton corps se fait dur

Quand le ciel de tes yeux

D’un seul coup n’est plus pûr

Quand tes mains voudraient bien

Quand tes doigts n’osent pas

Quand ta pudeur dit non

D’ une toute petite voix

Bon alors il faudrait que tu penses à faire cela, et puis aussi contacter Mr K, oui, le client, pas le prestataire, et enfin organiser le cocktail.

Mais je n’aurais pas assez de temps pour le faire !

Hé bien étend le…

Old par Rodia le 26 Jan 2003

"Where is my bubble ?"

Old par ... le 05 Juil 2007

Le moyen age était très doux,
lorsque tu y étais avec moi

Old par M. Fox le 14 Avr 2003

Partir


Old par M. Fox le 11 Mai 2004

A dada paranoïa: encore un coup des russes ?

Old par To le 14 Déc 2004

« là ici »