
Jeune étudiant prétentieux, se prenant un peu (beaucoup) pour Napoléon, cherche hache de poche pour le 22 avril prochain entre 19h00 et 20h00.
Piano
Mal de dos
Des arbres dans le dos
Du soleil des épines de pin des parfums d’automne
Mal de dos
Sombrer s’effilocher s’autodévorer
Sentir voir douter craindre
Sourire
Mal de dos
Aquarium
Le maugréant : My god, moi aussi…
« De : Albert et soeurs,
Monaco, principauté de Monaco
Avec le plus grand respect, j’implore votre compréhension de cette proposition. Je suis Albert le fils de défunt prince Rainier III, l’ancien souverain de la principale de Monaco, qui a été blessé par la chaleur de la crise politique ici dans mon pays, la principale de Monaco. Alors, quelques jours après, avant qu’il soit mort dans l’hôpital, il nous a remis tous les documents relatifs aux douze millions cinq cent mille dollars ($12.500.000) à la banque comme entrepreneur, bénéficiaire de ladite principale. Nous savons obtenu vos coordonnées dans notre recherche et nous souhaitont vous proposer ces affaires dans une confiance stricte.
C’est pourquoi toute la confidentialité est obligatoire dans cette histoire.
En effet, je sollicite votre aide pour le transfert télégraphique de cette somme, six millions de dollars des Etats-Unis ($ 12.500.000) de l’Amérique en vue d’investissement privé à but éducatif dans votre pays. Le douze millions cinq cent mille dollars($ 12.500.000) supplémentaires ont été déposés dans un compte de dépôt fixe par notre défunt père et ont été déclarés au nom de son associé étranger outre-mer off-shore pour des raisons de sécurité.
Dans votre intérêt de m’aider dans cette transaction pour l’affaire, j’exige de vous, une réponse réussie de sorte que je vous envoie les coordonnées de la banque où cet argent est déposé. Ainsi vous pourrez les instruire sur le transfert des $12.5 millions de dollars jusque dans votre compte bancaire. Au terme de cette transaction, nous vous offrirons 20% du montant total, et le reste (80%) nous sera livré quand nous arriverons dans votre pays. Aussi dans cette transaction êtes-vous requis de la traiter avec la confiance la plus stricte.
Merci en prévision de votre reconnaissance de cette lettre.
Dieu vous bénisse.
Albert et soeurs. »
Je suis Dany Dan.
Regarde-moi bien dans les yeux.
Je vais compter jusqu’à trois et tu vas t’endormir.
UN.
Tu respires profondément …

Les plus mauvais aphorismes du monde (deuxième partie)
Le mauvais mari est comme le manchot de l’hémisphère sud : il trébuche quand tout va bien, et il lui pousse des ailes quand il a la tête dans l’eau.
Laurent Iglo
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;
il dit :
tu sais, moi en photo, c’est surtout de la pellicule gachée
elle dit :
tu sais, je suis photographe, j’arriverai surement à quelque chose, pas vrai ?
lui :
…
Je cite : « Les branleurs vont enfin pouvoir se la couler douce. » …
Oui, en même temps,
l’important, c’est d’être cru , surtout pour un sushi…
Cher ami, tu m’as sauvé du silence, et maintenant, mes gestes ne sont plus étriqués ; j’ai confiance dans la violence qui me dirige ; elle est juste. C’est le cri de soi dans une pièce où personne ne m’entend. Le violence est juste ; elle dit un monde de joies, et enferme les doutes dans des pierres. Les mots et les choses roulent dans ma tête, et j’expulse ce vacarme en trouvant le ton juste — pour arriver tranquillement sur une plage, et me baigner en changeant de peau.(Excès d’images…)
je n’irai pas au delà
du miroir
aux esprits,
j’ai trop faim
et j’ai froid
alors s’il te plait
serre moi,
là, contre toi.
des indications intuitives
tu prends à gauche tant que ça descend
puis à droite quand tu es sur du plat
simple, joli(e) et efficace,
merci !
les vieux amis font aussi l’amour
ils ne rapellent pas…
les vieux amis il faut pas leur faire confiance
ce ne sont que des vieux amis.
Fondation Cartier, février 2005
En fait un autre artiste des années 90 avait déjà fait le même genre de travail, avec des fractals et des trucs en boucle comme ça… mais il est resté méconnu.
Il faut dire qu’il n’avait pas un si beau texte de présentation. Si je me rappelle bien, il s’appelait Microsoft et sa série, ScreenSavers…
hinhin
Sais-tu que là-bas
on te roule
on t’emballe
on t’échange
on te coince entre les lèvres
et on te suce toute la journée
Et puis on rêve dans tes volutes
en priant Hanuman
EGu.-trip!
Il y a les pré-Gu., les Gülistes, les Güliens, les néo-Gu., les pseudo-Gu., mais la vrai Gu. c’est môa…
(merci à Fred Vargas)
Le nénu-phare sur tes mers placides
Que ma transparence supersonique
Caressera bientôt
La trouble tourbe passagère
Evase une fleur
Au rêve accolée
Puis le souffle cesse
En un lascif enlisement
de nos jours les loups aussi envoient des textos…
la preuve scientifique là .
ZABRISKIE POINT
Jour de mai 2003. Elle se tenait fièrement à côté d’elle. La Dodge rougeoyait – yeah – yeah dans le désert. Au loin les dunes restaient figées malgré l’auto-radio qui restait encore branché. Elle était déjà venue deux ans auparavant. S & M. A l’époque c’était une japonaise – une Suzuki verte je crois. Et maintenant Elle était à côté d’une Eurasienne.
Le sable, lui, restait toujours jaune – imperturbablement – renvoyant sa splendeur safran à la face cuivrée de Silver. Elle avait pensé maintes fois à faire l’amour à deux ou à trois dans ces dunes. Elle ne pouvait pas faire autrement que de tripper sur les mamelons chaotiques et ridés qui se dressaient fièrement. Tandis que Silver découvrait le paysage – émerveillée, Elle contemplait avec ex-citation les sillons désertiques. Elle en retirait une intense satisfaction, comme une petite fille qui pour la première fois tente de saisir à pleines mains une jolie flamme – doux mélange de douleur cuisante et de désir brûlant. Et plus elles regardaient, plus elles se levaient, et plus elle se levaient, plus elles découpaient le ciel azuré, déchirant leur univers solitaire de virginales découvertes. Elle s’illuminaient, révélées par un soleil immobile. Les filles se tenaient là face aux dunes.
Loin d’elles, le regard las de la Dodge clignotait de ses chromes rayonnant sous un soleil de plomb.
"C’est petit"
loué soit rotten.com, qui sauve encore nos pouêtes maudits de la panne d’inspiration lorsqu’il s’agit de spammer du flyer…
WE WANT (mixerase >>)
désolé le numéro que vous avez composé
n’existe plus n’appartient plus qu’à un
effacement progressif juste programmé
…

ps : je compte bientôt réintégrer la vie sociale
mais je cherche un plan plutôt molletonné
pas trop violent /
CALCULON POP-ART

Sildred Condottiere-Baramir : Calculon est revenu !!
Jean-Vortex Abdelqayyoum : Trop fort ! Trop fort ! Trop FORT !
LA CRASSE
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aujourd’hui
je voudrais
écrire de belles
choses
à ton sujet
alors
je sors le marteau
et je frappe sur
mon genou
jusqu’à entendre
que ça craque
et je retire
à la main les petits
bouts pour m’en
servir de
stylet.
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CAR CA FAIT CLASSE
il ne s’est passé une journée dans ma vie sans que je ne pense à retourner à……..
CAMP ALAMAR
prochainement…
Alors on peut envoyer la flute.
le récitant : voila, alors ça, c’est moi.
Infidèle
Elle a infiltré la meute,
elle raconte toutes les combines pour monter direct au paradis ***
Londres – 1986
on marche dans la rue, il fait chaud, on est en sueur, dans le ciel les dirigeables du parti, on croise de petits groupes de chinois qui nous dévisagent, nos fringues sales et souvent trouées font taches. on écoute dans nos vieux walkman à bandes les standards de chez trojan, rythm’n’blues jamaicain, la police nous tolère et nous on tolère la police. tom est rentré de venise hier soir, il ne reste rien, ses photos sont toutes voilées. idem de l’australie. on marche dans la rue et il fait froid, hiver nucléaire, les dirigeables dans le ciel toujours, les chinois sont morts depuis longtemps et on est très classe dans nos burberry mités. plus de police après 22h00 il ne sont pas fous, on s’oriente à la boussole dans le brouillard, le mdma chauffe nos tempes et grincent nos dents. on marche dans la rue, tom, miss c. et moi, il ne fait plus ni chaud ni froid, nos os sont de plexiglas, notre sang du mercure, on se souvient des chinois et des dirigeables, on se sourit, on s’aime bien, miss c. et moi on pense mariage, si seulement nicolaï revenait, si l’on se souvenait seulement d’où il est parti. on marche dans les rues ensoleillés de la vieille capitale, jerry et moi on est tellement pôtes que des fois ça me fait peur de seulement le regarder dans les yeux, on a acheté deux pistolets jumeaux au marché aux puces, à un indonésien; ce soir on va chasser les tamanoirs carnivores de hyde park, enfin du sport. on marche dans la rue…
Time to leave (petit scarabée)
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself

You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
You are gonna have to find out for yourself
le soleil brûlait presque sa peau. elle rentrait à l’ombre, dehorsl’odeur du pastis, les cris des enfants dans des piscines.
en voiture, elle ouvrait la fenêtre, l’air était tiède, le vent dans les abres, c’était joli. le soleil en face qui ferme les yeux. les oiseaux silencieux. des bouffées de parfums de fleurs. frotter ses mollets l’un contre l’autre, soulever la jupe pour avoir un peu d’air.
lire le soir, quand ça se rafraîchit. marcher pieds nus.
au même moment penser à ceux que le même soleil éclaire, tous ceux autour qu’on oublie au soleil. aujourd’hui c’est impossible d’oublier, et j’espere bien que je n’oublierai plus jamais.
In the first bar, things were stop-and-stare
but in this bar, things were laissez-faire
I was dancing in the lesbian bar, uh-oop ! Uh-oop !
L’oculiste est un escroc
N’a rien pu colmater
N’a même pas vu de trou
C’est plus facile avec les lavabos.
Tourguenerie
On parle souvent de la dérive des continents.
On ne parle jamais de la dérive des incontinents.
REPARONS CETTE INJUSTICE !!!

« … je vais me livrer à la police, c’est mieux ainsi…
ou alors me suicider ? »
le récitant : bon, ici un texte de merci merci à tout le monde MAIS il y’a une fuite dans ma salle d’eau ET DONC mastiquage en règle.
Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.
Et je n’ai pas besoin de toi.
Et tu n’as pas besoin de moi non plus.
Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards.
Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.
oui-oui et la belle petite voiture rouge
j’ai une nouvelle voiture avec laquelle je me sens bien, vraiment un homme, elle ne roule pas si vite que ça mais elle est rouge et ça ça compte pour moi le rouge c’est une jolie couleur et quand j’écrase un gamin ça fais moins de frais. Pas bète, non ?
(…)
Le récitant ce héros…

« Splendeur de ma voix qui s’élève seule, seule,
dédaigneuse de toute oreille, faite pour aucune.
Je frémis au sommet du mot seul, sur une limite aussi pathétique
que le tournoiement du derviche hurleur,
ou du chancellement du boxeur avant qu’il s’écroule,
ou de l’avion qui pique en flammes. »
Atmosphère colorée, relents électroniques, tout le monde se connaît déjà et ceux qu’on ne connaît pas on sait déjà comment ils sont. Virevoltage savant et repérage de la personne la plus enduite du désir de tous. Je suis l’image la plus enduite de désirs. Tu viens vers moi. J’apparais déjà sur les écrans placés derrière mon dos et tu regardes fasciné, tu ne sais déjà plus laquelle choisir. Moi non plus je ne sais plus laquelle choisir. Je souris, j’ai les joues roses je bois je fume je fais des clins d’oeil au loin on vient me saluer tout le monde me connaît ou tout le monde croit me connaître. Notre singularité s’étale en flaques de couleurs, je suis enrobée dans la tienne et la mienne te touche. Je fume ma dernière cigarette je grimace un peu tu t’éloignes vers les télévisions derrière moi. Revient la chimère de cet univers pixélisé elle est projetée elle est multipliée en images. Elle correspond au format de ton écran. Tu me parles soudain comme à un produit type qui serait la moyenne de toutes ces poupées en 3D. Superficiel (toi). Artificielle (moi). Tu me passes au-dessus!
There’s a story
I would like to tell
My problem is
It’s one you know too well
It’s one you know too well
Me Suzy Lee
The one I’m speaking of
The question is
Is she the one I love?
Is she the one I love?
(all right)
Is she the one I love?
She’ll send me flowers
With her tears bored inside
And you know what i’d do
I would run and hide
I would run and hide
And the paper
On it was my name
With the question
Do you feel the same?
Do you feel the same?
To end this tale
The one I’m speaking of
I wish i have an answer (but i don’t know)
Is this really love?
Is this really love?
Is this really love?
Suzy Lee / The White Stripes
This is normal
Nastassia Philippovna s’avança ; son visage était pâle comme un linge, mais ses grands yeux noirs jetaient sur les curieux des regard brûlants comme des charbons ardents. Ces regards, la foule ne put les supporter ; l’indignation fit place à des clameurs d’enthousiasme. La portière de la voiture était ouverte et déjà Keller tendait la main à la mariée, lorsque celle-ci poussa un cri et, quittant le perron, piqua droit sur la foule. Les gens du cortège restèrent paralysés de stupeur ; le public s’écarta devant elle et à cinq ou six pas du perron apparut soudain Igor Tourgueniev. Elle avait aperçu son regard parmi tout ce monde. Elle courut vers lui comme une folle et lui saisit les deux mains :
– Sauve-moi ! Emmène-moi ! Où tu voudras, à l’instant même !
Méthode C.
Il faut te choisir un maitre.
JUST DO IT.
nike toi.
[999poèmesSERIEtourgueniev]
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une colossale sensation vampirise l’histoire
la solidification de l’éther pourrait finalement libérer les neurones
l’énigme pachydermique écrase finalement le conformisme

































