« Cette nouvelle science appelée communément science de la mayonnaise à l’ancienne ou tourguenisme, a scié le jour dans les années 2000 et s’est développée notamment grâce à l’hôtesse de l’air de mécano du dimanche des nouveaux ordinateurs, aux squelettes humains d’anticipations multiplexés, et aux soquettes allégées. Elle regroupe actuellement plusieurs courants qui partagent notamment le concombre de mer d’hypertrophie mammaire le tapis de souris de l’asteroïde dans la ventouse de la sarbacane. Trois tendances majeures s’appliquent a ces théories, qui sont : l’étude des viennoiseries dynamiques bullaires et chaotiques, à déflorer des précédentes modélisations des ondes négatives complexes comme la cellulite ou l’économie (toodidoo). La deuxième s’intéresse à l’auto-organisation des moules de bouchot bullaires, réseautale, intersticielle, dans laquelle on peut inclure les sardines géantes dissipatives, les plinthes gidouillesques, et l’implémentation structurelle qui segmente les nappes phréatiques en circonbulles, nocturbulles, corticobulles et bulles. La masse d’armes fractale se caractérise par son invariance d’échelle, c’est-à-dire l’extincteur de condamner la photo non contractuelle dans la drôle de bestiole, peut importe à quel niveau on observe la colique. Vous me suivez.«
« La bulle tourgueniste observée tard le soir présente des particularités visuelles intéressantes. Des effets d’optique particulièrement nets qui vont jusqu’à imprimer la pellicule, c’est dire si le rayonnement spiro-hélocoïdal est puissant. On note une aura électromagnétique forte, et la bulle émet, à un niveau du spectre sonore inaudible pour l’homme, des pulsations trés sèches et saccadées. Selon un schéma sikorskien, c’est-à-dire décalé d’une nano-seconde toutes les 27 secondes, pendant un cycle invarié de 3 à 7 minutes. En-deça et au-delà de ces paramètres, on ne parvient pas à déterminer le point de rupture. C’est ce qu’on a appelé le « jaillissement tourgueniste », faute de pouvoir décrire plus précisément le phénomène.
Mais l’observateur faisant partie du phénomène observé, les personnels scientifiques qui se sont investis dans l’expérience ont eux-mêmes été atteints de troubles cognitifs et sensoriels marqués. Le texte ci-dessus rapporté en atteste, lamentablement, mais certainement. »
Pr. Drüünorst Gulkstra-Grüll, allocution ternaire, 6e congrès des Derviches Upgradés, Centre de Recherche Chaotique, Département Spire Hélicoïdo-axiale, 24 rue des Petits Coupeurs de Bois, Paris 75004, 28 octobre 2008.
Cette jeune personne, douée d’explosions potentielles et d’un formidable gosier Jurassic-Park (en or et argent) se préparait à pétrir la concomitance de voisins délabrés. (La concomitance parfaite du spasme amoureux est extrêmement rare) (GIDE, Journal, 1931, p. 1088). Au plus fort d’un uppercut dans sa cafetière le drame a écloubassé l’essentiel de ses théorèmes Mississippi (qu’elle avait exposés sur sa baignoire après les avoir rongés). Son dentier en cuivre qui avait grandi jusqu’à mi-molaire l’eut par surprise près d’un palmier et c’est au moment où le téléphone sonnait qu’elle tendit le doigt.
Et ben, enfin vos absences sont de retour. Pendant quelques jours je me croyais seul perdu ici dans ce capharnaum. J’ai pas mal meublé et j’en étais à me demander, entre deux bleuettes sentimentales pour les lecteurs lectrices sensibles s’il ne fallait pas que j’ecrive la suite à succes intitulée tes reins m’habitent. Avec cette fois ci Samantha en couverture. Bof je vois que ce ne sera pas nécessaire donc. Ah faites pas attention au private joke la, c’est juste une histoire de 3 mois de captivité et ses courbes écrites en braille que j’ai lues et re lues tactile elle les miennes… qui prend fin. La vie et ses surprises.Yeah.
* une difference se cache entre les deux images, laquelle…
Que faire du bonheur? Certains disent que ça ne se raconte pas, d’autres, comme Piaf, écrivent des chansons dont, si on est un suédois qui ne parle pas français par exemple, on croit qu’elles parlent de cataclysmes qui tuent irrévocablement l’être aimé… (Heureuse, heureuse….) Moi j’erre dans l’espace où je me trouve en souriant béatement, et en racontant à qui veut l’entendre mon expérience récente du bonheur. Ou alors, je me mets dans un coin privé et je crie: YIIIIIIIIIHAAAAAA! YOUPIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!! OUAIAIAIAIAIS!!!!!!!!!!!!!!!! ENFIN!!!!!!!!!!!! INCROYAAAAAAAAAABLE…………………………… Je prends en secret un enfant dans mes bras et j’embrasse ses lobes d’oreille qui ressemblent à des coquillages roses Je cours vers la cheminée et je bois un thé fumant, en regardant de mes yeux troubles en émoi, ceux que, oui, j’aime Je prends une douche chaude et je laisse couler l’eau chaude très fort sur mes épaules en fermant les yeux, en serrant les cils Je souris aux anges même s’ils n’existent pas, je souris à la croyance des autres Aujourd’hui la mienne s’affermit, le bonheur c’est nous, ça peut être les autres, je ne sais pas bien en fait (pour moi c’est avant tout le vent, les yeux dans le ciel, la mer) en tous les cas c’est terrien, et on peut le vivre maintenant
DEBOUT CAMARADES TOURGUENISTES ! Combattons le fléau qui s’abat sur nos frères ! Refusons le culte de la personnalité ! Igor, Nicolaï, réveillez-vous ! Les Tourguenistes ont encore foi en vous. Ne cédez pas au chant trompeur des sirènes de la gloire. Rejoignez la Dissidence, oui, vous-aussi ! Faites votre révolution ! et tels le Phenix, renaissez des cendres du Tourguenisme ! REVOLUCION !
ce qu’ils pensent de konsstrukt : (merci à nihil pour sa collecte)
comment peut on avoir envie de faire lire ce genre de choses ? c’est à chiér il n’y a pas d’autre mot. je ne pensais pas lire ce genre de truc sur un forum littéraire.
Gros pb avec le caca, encore au stade anal ?
Ton travail,ton job, pauvre imbécile, est nul, sans idée et sans mot, c’est comique de vacuité, c’est du neurone figé. Tu ferais mieux de charcher une place comme assistant du chef de rayon dans une grande surface spécialisée dans les couvercles de chiottes.
sympathie du regard tourné vers rien; j’ai mangé beaucoup de spaghettis et puis tu t’es levé précipitamment, j’ai voulu te suivre mais tu as couru dans une rue qui échappait à mon réel. J’ai regardé, j’ai regardé longtemps là où tu avais disparu, trace de ton absence. C’est mon désir. sympathie des pâtes inachevées; tu as mangé beaucoup de spaghettis mais il en restait encore dans l’assiette sympathie de la monotonie nocturne; j’ai mangé beaucoup de gâteau au chocolat (j’aurais préféré un cake au thé vert, mais mon pays est ainsi fait qu’on n’en fait pas), tu n’étais toujours pas revenu alors… pffff. J’ai regardé par la fenêtre. Et par la fenêtre on voit des choses dingues. Je sais que tu reviendras parce que : Ta mélodie est dans mon oreille.
Il poignarde sa compagne, Et s’endort paisiblement, Tandis que ses chiens la dévorent, Tandis que ses chiens la dévorent! C’était la nuit noire, C’était la nuit noire, La nuit noire série noire, La nuit noire la nuit noire!
Extrait du « journal intime d’un journaliste qui s’estime » par Louis-Marie de Chaunac Quant au chat d’Igor, Oneko, il me prouve chaque fois que je le croise que l’hystérie n’est pas une pathologie spécifiquement féminine.
Qu’importe que ce soit léger puisque ça sent le sang et la sueur les yeux qui chavirent c’est un bulldozer, c’est pas délicat c’est pas fait pour les champs de coquelicots les coquelicots nous on les broie on en fait un jus sombre qui pique la langue on joue pas de la flûte dans les vertes prairies au soleil on écoute le Boum-Boum sous nos côtes à la lune on regarde nos cages thoraciques qui volent en miettes
« […] Nous arpentâmes tout au long, couloirs, corridors, grandes et petites salles… Nous nous arrêtions au surplus ici et là… pour regarder une vérole, une névrite, un petit quelque chose… Bien sûr, ils avaient des draps ces malades, des châlits de troupe, de la paillasse, mais quelle crasse ! … bon Dieu ! quels débris ! quel grandgousien chiot moisi… quelle gamme d’horreurs… quel sale entassement poisseux !… de cachectiques sournois… d’espions grabataires, d’asiates rances, tordus de haines peureuses… toutes les têtes du cauchemar, je veux dire les expressions de ces malades… les grimaces de tous ces visages, ce qui émanait de ces âmes, non de la pourriture bien sûr, viscérale ou visible, pour laquelle je n’éprouve, on le pense, aucune répulsion, et tout au contraire un réel intérêt. Cependant le mélange de tant de hideurs… c’est trop ! … Quelle fiente désespérée, quel prodigieux ramassis de puants guignols !… Quel cadre ! Quel égout ! … Quel accablement ! … Pas un coup de peinture sur les murs depuis Alexandre !… Des murs ?… du torchis en étoupe de fange ! Une sorte d’immense insistance dans le navrant, la désolation… J’ai vu pourtant bien des naufrages… des êtres… des choses… innombrables qui tombaient dans le grand limon… qui ne se débattaient même plus… que la misère et la crasse emportaient au noir sans férir… Mais je n’ai jamais ressenti d’étouffoir plus dégradant, plus écrasant, que cette abominable misère russe… Peut-être le bagne du Maroni offre-t-il de pareilles accablantes déchéances ?… Ce n’est pas sûr… Il faut le don… Souvent l’on s’est demandé après lecture des auteurs russes, je veux dire des auteurs de la grande période ( pas des larbins soviétiques), par exemple Dostoïewsky, Tchekov, même Poutchkine, d’où ils provenaient ces hommes avec leurs transes, comment ils tenaient à longueur d’oeuvre le ton de cette rumination délirante, funèbre ?… cet épileptisme policier, cette hantise du bouton de porte, cette détresse, cette rage, ce gémissement de chaussure qui prend l’eau, qui prendra l’eau éternellement, amplifié cosmique…
Ce prodige devient compréhensible, le sortilège s’explique sans peine après quelques jours de Russie… On conçoit parfaitement ce déchirement. ce suintement, cette dégoulinade douloureuse de toutes ces âmes, comme autant de niches pourries sur les os d’un chien famélique, battu, perclus, condamné.
Banale question d’ambiance au fond… nul besoin de rien forcer, de fabriquer le trémolo. Tout est là !… devant les yeux, sous la main… Il rôde certainement tout autour de ces gens, malades ou valides, de ces maisons, de ces choses, de ce chaos d’atrocités, une fatalité encore mille fois plus écrasante, implacable et louche, plus démoniaque invraisemblablement, que tous les Dostoïevsky de la période libre et heureuse (en comparaison) n’auraient pu l’imaginer.
Raskolnikoff ? mais pour les Russes c’est du Bouboule ! … ce damné doit leur paraître somme toute assez courant, assez vulgaire, aussi spontané, aussi fréquent, ordinaire, que Bouboule ! … Ils naissent ainsi. […] »
Louis-Ferdinand Céline – « Bagatelles pour un massacre »
Mais, gémirent les Huîtres, attendez un instant Avant de bavarder, de grâce ! Certaines d’entre nous ont le coeur fragile Et nous sommes toutes bien grasses !
l’échec d’une manipulation génétique. une mauvaise construction dans le texte. il y a quelque chose qui ne colle pas mais vraiment pas. quelque chose d’infime qu’il n’y a que moi qui peut voir. la moindre application et ça explosera à la gueule de n’importe qui. l’erreur met les génies au niveau des débiles. la moindre erreur et c’est comme si rien n’avait été fait. mourir hier ou avant avant des siècles avant c’est la même chose: il est mort. la différence est minime, savoir employer les mots que tout le monde connaît et utilise. « parler avec les mots des autres, ce doit être ça la liberté, voilà ce que je voudrais faire ». et après? pas de différence ou une différence minuscule, quelle est la différence?
… elle ne me regarde pas je suis un cloporte je suis un visage connu je suis un camarade de classe je suis un ami je suis le meilleur ami je suis le petit copain je suis le grand amour elle couche avec moi …
Chloé Delaume : Les personnages de fiction ne sont pas des créatures de l’esprit humain. Là-dessus tout le monde ment. Ou tente de se voiler le minois tellurique ce qui revient au même. Nous sommes la voix primale. Nous avons toujours été… Au commencement était le Verbe. De toujours la fiction précéda la réalité.
Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?
STOP.
Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.
Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.
Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.
Que fais-je ici en fait ?
J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!
Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.
RIDEAU.
Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !
De nouveaux ateliers pour la Maison Dub ou ses succursales à woofers. Pas des ateliers hardcore, personne n’en est là, mais des ateliers un peu plus molletonnés : avec Bob Marley, Godzilla, Suzy Wan, Blondie, l’Arme Fatale, Clara Morgane, mais aussi Alexander Kowalski, le Pr. Clinton Kilts, Miguel Alvarez, des petits coupeurs de bois, un pingouin, Ernesto Hoost et des cartes à enjeux.
Speziell Widmet Igor und Inconnue, das im Nebel gekreuzt wurde Toujours ce canal, ce cher canal. Nos reflets dans ses eaux troubles, nos silhouettes tremblantes, verdâtres, Les cris du métro, son fatras métallique, grisâtre, Toujours ce canal, ce cher vieux canal S’y promener le long, y marcher sans but, les yeux dans les reflets du ciel, Le défilé des façades, cheminées, antennes, Ce cher vieux canal Clapotis, clapotas Il fait gris Il fait froid Les mots se condensent devant ta bouche, tu fais des nuages en parlant Clapotis Je jette un caillou dans l’eau, pour faire bonne mesure Clapotas Je suis ton sillage en t’écoutant Tu me dis que ça suffit comme ça Tu me dis que je ne te prends plus dans mes bras Et caetera Tu me dis que tu as froid Qu’il vaut mieux qu’on arrête là Et puis tu t’en vas Alors PLOUF ! Puisque c’est comme ça.
Un pingouin ça ne parle pas de son nombril ni de sa bite. Un pingouin ça ne prétend pas cavaler, planer, « se battre avec les copains et gagner du terrain », ça ne prétend pas ratiociner, ça n’essaie pas de niquer, ça ne sait pas calculer, basiquement ça ne fout rien, ça ne picole même pas, en fait, un pingouin ça ne se trémousse pas sur des rythmes binaires en se décorant le t-shirt de vodka, ça ne rote pas aux chiottes en louchant sur le bouton de la chasse d’eau tellement c’est bourré, ça ne crame pas deux paquets de clopes quand ça prétend freiner, ça ne fracasse rien, un pingouin ça n’a pas l’inconscience de conduire aussi pété, ça ne pige rien aux épanouissements oranges, ça ne trouve aucun intérêt dans les aurores boréales, ça ne kiffe pas spécialement le châteauneuf du pape, ça se fout de la moquette rouge, ça n’a pas trop de phobie, en fait, un pingouin ça arrive à se pieuter sans fumer un dard pour s’assommer, ça ne se prend pas la tête pendant des heures à propos des discours creux, des DVD buggés, des lois scélérates organisant la konsomation kulturelle, des télécommandes qui disparaissent ou des virus qui trainent, ça ne ronchonne pas contre la pluie ou les apparitions télé de Fabrice Luchini, ça ne se gave pas de délichocs noirs en dodelinant de la tête sur Guillaume la Tortue, ça ne se lamente pas sur ses névroses, ça n’a aucune plage cervicale disponible, ça n’a pas le coeur qui bat quand son téléphone sonne aussi tard ; un pingouin ça porte un costard ton sur ton sept jours sur sept, ça s’emmerde le plus clair de son temps, ça reste en apnée, ça ne sait pas bien respirer, ça usine ou ça escroque, mais sans but ni intention ; un pingouin ça n’a pas peur sans bonne motivation, ça ne se tape aucune crise d’angoisse, et ça ne connait pas non plus d’inflammation, ni d’élan transi, ni d’emportement lacrymal, à tort ou à raison, ça se branle de l’esthétique comme des désillusions, ça n’aime pas trop les lampadaires oranges au bout de la rue, un pingouin ça se contente d’une vie ambulatoire au milieu de blocs délavés, ça suit le mouvement, ça meurt connement, ça ne se gratte pas les couilles devant des films d’horreur, un pingouin ça ne file pas de ronds aux industries addictologiques tout en trépignant sur le biocontrôle, ça ne fait pas de petit vélo toute la nuit, ça ne bidouille pas de VST, ça n’a pas de complexe et on voit bien pourtant que c’est compliqué, ça ne craque pas des doigts et ça ne vomit pas non plus dans le métro, un pingouin ça n’a pas de phobie sociale – y a qu’à voir la taille de ses colonies ; un pingouin ça n’aime pas faire des cracottes au chien, ça n’a aucune volonté de puissance, ça se branle pas avec la guerre du lourd contre le léger – ça a assez de mal à tenir sur son iceberg ; un pingouin c’est un costume que tour à tour on est amenés à enfiler, une monotonie perlée, une pesanteur oxydée. Un pingouin ça ne fait rien saturer : ça n’a aucun penchant pour la saturation, ni pour l’accélération, ni pour l’explosion, ni pour l’effusion, ça a horreur des détonations, ça ne prend jamais aucune résolution, ça n’a aucun fantasme, aucune obsession, ça ne tombe pas en lambeaux ni n’exulte sans fin, ça ne fait rien de tout ça ; un pingouin ça ne rigole pas, ça n’a pas d’insomnie, ça ne pense pas à elle, ça ne rêve jamais d’elle, d’ailleurs ça ne rêve pas non plus de zeppelins monstrueux ni de dérapages incontrôlés, ça ne rêve à rien, ça n’espère rien, ça prie encore moins, ça ne jette jamais de sort, ça ne vénère ni ne maudit personne, ça ne sait pas articuler, ça ne sait rien vraiment dire, ça ne veut même pas parler ; ça marche en pingouin, ça se dandine, ça oscille, ça sautille, ça déambule, au pire un pingouin ça pousse un caddie le long des murs, au mieux ça sert de boîte à shit.
Quand tu es près de moi, Cette sauce béchamel n’a plus de tibias, Mais des chips au vinaigre oui, des chars d’assaut infinis, Et quand tu es tellement près de moi, C’est comme si ce pantin en bois, Il n’existait plus, je vois le tableau de bord penché sur nous… qui restons ainsi, Abandonnés tout comme si, Il n’y avait plus rien, non plus rien d’autre au barbecue, J’entends l’harmonica… mais on dirait un vol long-courrier, Qui chante pour toi et pour moi, Là-haut dans le calumet infini, Et pour toi, et pour moi.
Ce matin, les marteaux-piqueurs en guise de petit déjeuner. J’ai mal au crâne, et mon chat est encore sur un vieux beat, un peu trop répétitif à mon goût. Je ne peux pas prendre de douche pendant encore 12 heures, et il me reste un tas de copies à corriger. Un Pastis, et la vie est plus jaune.
Cette journée pourra soulever des questions de satisfaction dans votre vie affective Gü.. Vous allez peut-être devenir plus exigeante et plus pressante que jamais ! Pourquoi ne pas en profiter pour ouvrir le dialogue et partager plus profondément vos désirs ? Cela vous permettrait de les clarifier… Vous avez probablement besoin d’exprimer des émotions négatives, faites-le, avant que celles-ci ne se transforment en obsessions…
Une très bonne journée de la part des astrologues de Yahoo! Astrologie perso
merci yahoO,
je te suis infiniment recOnnaissante de tes cOnseils
Il fallait se souvenir de cet instant, de ses os glaçons s’y accrocher, il fallait le retrouver, le cortex citron car il sentait sourdre au fond de lui, d’une âme trouille au milieu, une plainte rouge et froide, bec d’ogre celle de la douzième heure, la fixité d’une obsession, ventilation murée quand il ne reste plus que la mort, d’orge sec parce que ce jour où l’on avait cette révélation pépins calcinés de la vie et de la mort (il ricane) dans le cortex rien que dans le visage s’entrechoquent d’un être (il ricane) était bel et bien fini s’entredévorent et maintenant ses pas tourmentés, pendant troué les ruelles grises, la surface bétonnée un siège apprivoisé ne pouvaient cacher plus longtemps les entrailles souliers vociférants au fond du bide, au fond du fond, main accidentée au fond de Satan, les mots disproportionnés noeud coulissant et cruels qui lui lacéraient la souffrance ventriloque les circuits striataux, qui ruminaient dans les murs les plinthes en colère et qui commençaient les papiers les carambars à déborder en nappes rouges le whisky pluie sur sa chemise blanche l’hémorragie interne les mèches mouillées l’inondation le purpura le soir il est tard la foudre intestine l’idiotie taquine dehors la crème de la souffrance en chemise l’écrivain bébé-béant-bé- de la crème le pauvre qu’il avait cru des portes cadenassées être été le bé-bé-bé bêta verrous oculaires et son orgueilleuse colère et son oeillères papiers glacés amour pour Marie qui n’était rien de plus les souliers usagers – encore – qu’un accessoire
On entend des flap flap flap dans le couloir puis la petite tête graisseuse de Joannie jaillit dans l’entrebaillement de la porte.
J’ai reçu ce message, le 19/06/02 à 16h49 : « j’ai encore réussi à planter mon p.c lundi soir: impossible de m’en servir: rboutage sous peu. d’ici là envoie moi des mails fleuris jusqu’à cet enfer quotidien où je croupis pour la plus grande gloire de l’industrie de l’armement: un boulot digne d’un apostat de Vapula, ou de Baal. Et si la promotion est proportionnelle à l’ampleur de la lassitude qui m’accable, je ne dois plus être loin du statut de prince-démon (je serai le prince démon qui ricane en open space, la terreur des ressources humaines, le léviathan du restaurant d’entreprise, le fléau du cadre moyen, la bête du grand capital….). au moment où j’écris, mon voisin de bureau me raconte pour la énième fois de la journée comment il a réparé le frigo de sa mère grabataire qui habite dans la Sarthe: il ne réalise même pas que je fais autre chose et à quel point je meurs d’envie de lui arracher sa putain de langue et de la déguster tranquillement derrière la photocopieuse…l’enfer: pas besoin d’attendre une vie pour le savourer… Si seulement il pouvait la boucler (je sais qu’ayant épuisé son argumentaire, il va enchaîner sous peu sur le thème inépuisable du football…glups…Heureusement, Bernard, notre webmaster syndicaliste, semble se diriger par ici. je suis sur qu’il va me changer les idées avec les histoires hilarantes dont il a le secret:au choix, le récit détaillé du dernier plantage du serveur de Thales, l’histoire fascinante des 40 dernières années de l’unité de tolerie de Thales à laquelle il a participé ou bien un pamphlet grommelé à propos de la lutte des classes sur le site de vélizy: chouette!) Cette fois, je ne cèderai pas: n°234, absorption de volonté, qui me permet de balancer un petit 131, grandes cornes à +3. et vas-y que je t’embroche comme un poulet. Encore en vie??? 124, jet d’acide dans ta face de corniaud, s’il insiste, un petit art du combat à +2 me permettra d’obtenir une succulente assiette de carpaccio de Beauf, en moins d’une seconde. bon, j’espère qu’ils ont compris… Soudain, je me réveille en sueur sur mon bureau. j’entends la voix geignarde de Jean (graphiste,50 ans, passionné de cyclisme originaire de la Sarthe): » et donc, je r’tourne l’frigo de ma mère, et c’est quoi que je vois? Un suintement. ça doit êt’ le tuyau d’évacuation qui….NOOOOOONNNNNNNNNNNNNN! Mr B.: détenu #001256 condamné à 5 mois de stage sans sursis
Astrée : moi j’ai détourné deux non bloggeur du droit chemin ca compte double non ? Igor : oui, si tu racontes les scènes de fesse. Astrée : euh… voui ils ont de belles petites fesses.
Bon, le point sur nos aventures, procurez vous un badge blanc, travaillez sur la disparition ou l’invisibilité, les eux ne doivent pas voir venir les coups, continuez comme ça, bon boulôt, le point sur nos aventures en effet, disparition, le blanc soustraction des couleurs ou addition de ces mêmes couleurs, le point sur nos aventures, beaucoup de fièvre, le chimique coule parfois à flot, bon boulôt, le parti est fier de vous, resserrez-vous autour du gourou, le parti est fier, n’oubliez pas de vous fondre dans le décor, le badge blanc comme signe de reconnaissance mais quand il est en vue c’est bien trop tard pour les eux. Le cube comme métaphore du nombre 8. Badge blanc ?
Dans son regard absent Et son iris absinthe Tandis que Marilou s’amuse à faire des vol Utes de sèches au menthol Entre deux bulles de comic-strip Tout en jouant avec le zip De ses Levi’s Je lis le vice Et je pense à Caroll Lewis.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Tandis que Marilou s’évertue à faire des vol Utes de sèches au menthol Entre deux bulles de comic-strip Tout en jouant avec son zip A entrebailler ses Levi’s Dans son regard absent et son iris Absinthe dis-je je lis le vice De baby doll Et je pense à Lewis Caroll.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Quand crachent les enceintes De la sono lançant Accord de quartes et de quintes Tandis que Marilou s’esquinte La santé s’éreinte A s’envoyer en l’air…
Lorsqu’en un songe absurde Marilou se résorbe Que son coma l’absorbe En pratiques obscures Sa pupille est absente Mais son iris absinthe Sous ses gestes se teinte D’extases sous-jacentes A son regard le vice Donne un côté salace Un peu du bleu lavasse De sa paire de Levi’s Et tandis qu’elle exhale Un soupir au menthol Ma débile mentale Perdue en son exil Physique et cérébral Joue avec le métal De son zip et l’atoll De corail apparaît Elle s’y coca-colle Un doigt qui en arrêt Au bord de la corolle Est pris près du calice Du vertige d’Alice De Lewis Caroll.
Lorsqu’en songes obscurs Marilou se résorbe Que son coma l’absorbe En des rêves absurdes Sa pupille s’absente Et son iris absinthe Subrepticement se teinte De plaisirs en attente Perdue dans son exil Physique et cérébral Un à un elle exhale Des soupirs fébriles Parfumés au menthol Ma débile mentale Fais tinter le métal De son zip et Narcisse Elle pousse le vice Dans la nuit bleue lavasse De sa paire de Levi’s Arrivée au pubis De son sexe corail Ecartant la corolle Prise au bord du calice De vertigo Alice S’enfonce jusqu’à l’os Au pays des malices De Lewis Caroll.
Pupille absente iris Absinthe baby doll Ecoute ses idoles Jimi Hendrix Elvis Presley T-Rex Alice Cooper Lou Reed les Roll Ing Stones elle en est folle Là-dessus cette Narcisse Se plonge avec délice Dans la nuit bleu pétrole De sa paire de Levi’s Elle arrive au pubis Et très cool au menthol Elle se self contrôle Son petit orifice Enfin poussant le vice Jusqu’au bord du calice D’un doigt sex-symbole S’écartant la corolle Sur fond de rock-and-roll S’égare mon Alice Au pays des malices De Lewis Caroll.