Conformément à l’article 34 de la loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant.
J’ai rêvé qu’une jeune fille m’embrassait : malheureusement et heureusement, cette jeune fille avait le visage d’une personne que je convoite.
C’est très troublant …
Que dois-je faire, Docteur ?
Dois-je lui dire ?
Dois-je en parler à ma mère ?
Je suis dans l’expectative.
SCOOP : La planète Terre vient d’être envahie par une armée de fourmis compulsivement mythomanes.
La NASA, l’Office des Amis des Insectes & la Chambre des Lords de Papouasie invitent les populations à cacher leurs pots de confiture.
Ma mère : …
MZD is spamming me :
THAT
Yes, it’s about time for something new
but before bringing their long run to a close
it makes sense first to turn to you.
Here’s what I’m after:
1—A specific moment in history, over the last 100 years, which you find personally compelling, defining or at bare minimum interesting. Necessities: exact date, a refinement of detail, along with a reference or link. An image is also welcome. (Nix on cultural events, i.e. books, music, art, movies.)
2—A personal moment in your history which you might like to see pop up somewhere. Again: exact date, precise details. Again: no cultural references. Again: an image is welcome though definitely not necessary.
3—A kind of animal you admire.
4—A kind of plant you pause for.
5—Your favorite car.
If you’re pithy, I’ll read whatever else you care to add.
But I won’t respond.
Well, not here.
Couscous Ninjakan
petite pièce minimaliste en un acte
(à jouer au beau milieu d’un repas en famille ou entre amis, éventuellement devant une pizza quatre fromages et le match Danemark/France)
personnages :
Toto Cucugno : déguisé en ninja (un bonnet bien enfoncé sur le crâne peut faire illusion)
Le Sultan Saladin : rendu borgne lors d’un terrible duel au cimeterre contre Dalida au pied du phare d’Alexandrie.
Acte 1 : Scène 1 : un coin de table quelque part dans la galaxie
Toto Cucugno (agitant les bras vers le ciel) : Diable !
Le Sultan Saladin (se cachant l’oeil restant) : Fichtre !
Toto Cucugno se lève et frappe du poing sur la table.
Toto : Bordel à queue !
Le Sultan Saladin fait un arrêt cardiaque.
Le Sultan Saladin (se tenant le bras gauche) : Arrrrgh !
Toto : Ainsi meurent les héros, fiers étendards brandis dans le vent putride de nos abnégations !
Le Sultan : Foutre chiotte ! Un marabout ! Je me meurs !
Toto : Oiseau de malheur…
Rideau.

Jérémie regardait le bonhomme avec un soupir impuissant. Ses yeux commençaient à piquer mais il résistait au sommeil. Il écoutait ce que le petit tourgueniste lui disait:
« Bon, je vais essayer de travailler tout seul mais c’est dommage, j’aimais bien quand on était tout les deux… on a fait du bon boulot avec la scie sauteuse rouge. On a juste un peu cassé la porte… »
« Oui, répondit Jérémie. Mais comme ça, c’est mieux, on voit bien le volant et, si je voulais, je pourrais m’asseoir dedans et conduire. »
« T’es trop petit, fit le petit tourgueniste. »
« J’ai déjà vu mon papa et ma maman conduire. Quand je suis assis derrière eux, je regarde bien entre les deux sièges comment ils font. Ils tournent la clé pour faire partir le moteur et puis après ils tournent le volant dans le sens des tournants. »
« Eh ! t’as oublié les clignotants avant de tourner ! »
« Ah oui, ça fait clic-clac pour dire aux autres qu’on va tourner… mais j’ai pas envie de leur dire où je vais, moi, aux autres… »
« C’est pas très gentil… et puis c’est dangereux… tu risques un accident. »
« C’est pas grave, fit Jérémie en riant, j’irai me faire réparer chez Tourgueniev ce héros. »
Le petit tourgueniste se mit à rire aussi.
« Tu viendras faire réparer ta scie sauteuse, mais pas te faire réparer. C’est le shaman qui te réparerait si tu étais cassé. Il t’emmènerait dans l’ambulance… »
« La blanche ? demanda Jérémie. Celle avec la croix bleue sur les côtés, la lumière sur le toit et le coffre derrière qui se relève ? »
en fait l’identité secrète de catwoman,
c’est d’avoir une entreprise d’agente secrète- filatures en tous genres
dans la banlieue de Nice et ses environs (les collines, les piscines)…
mais restons discrets
— Ensemble.
— On revient sur les lieux du crime ?
— Hélas, on ne baisse pas les bras.
— Depuis notre dernier entretien, j’ai pensé à un seuil commun.
— C’est à dire ?
— Le lieu qui nous rassemble.
— Histoires, amours, mondes.
— Rien n’a changé ?
— Si, seuil introuvable, histoires lourdes à raconter, fictions lassantes.
— Questions de numéros insupportables.
— Il faut aller ailleurs.
— Si seuil quelque part il y a.
— Vous pensez qu’on ne doit plus rien communiquer ?
— Peut-être, momentanément.
— Pause purificatrice.
— Un peu de pudeur, laisser la vie se faire, sans désir de la contenir, décrire, inventer.
— À un moment, on retrouvera un désir ?
— Je pense que c’est ça.
— De quoi ?
— Les désirs aujourd’hui sont nains.
— Les objets, caricaturaux.
— C’est pour cela la haine de l’image ?
— Exactement.
— On attends dans la prudence.
— C’est ça.
— Agaçant votre communautarisme.
— Pourtant, aucun angélisme consolateur.
— Pouvoir enfin se regarder en face, à partir d’œuvres possibles & acceptables.
— Ensuite, on peut s’aimer, se rejeter, passer à autre chose.
— Je vous avoue avoir ce désir d’être fasciné par le monde à travers la présence de l’autre. & non l’inverse.
—mmmmm.
— Ensemble.
— Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez.
— Cela ne m’étonne pas.
— Ensemble.
bagarre de fille à la galerie mycroft !
bon, en tout cas, avant, c’était vachement bien.
[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie
un chien mort sur le bord de la route
la route file toute droite entre deux rangées de platanes
la route relie une petite ville et une autre petite ville
des voitures, il n’en passe pas beaucoup
généralement, les voitures font quatre trajets
un aller le matin pour partir travailler
un retour à midi pour rentrer manger
un aller à deux heures pour repartir travailler
un retour à cinq heures et demi pour rentrer à la maison
et c’est fini
quelques voitures chaque jour
qui passent quatre fois devant le chien mort
et combien de conducteurs qui pensent à lui
le chien le premier jour est allongé au bord de la route
on pourrait croire qu’il dort mais il ne respire pas
et il saigne du flanc
le deuxième jour les blessures du chien sont un peu desséchées
il commence à puer
il y a des mouches qui le survolent
la voiture qui l’a renversé
combien de fois par jour elle passe sur cette route
elle passe à quelle heure
à quoi pense le conducteur
la route toute droite file entre deux platanes
et il y a beaucoup de soleil
les jours suivants le chien se dessèche
son visage s’efface
ses yeux disparaissent
les insectes se succèdent
les voitures passent quatre fois par jour
le soleil passe de gauche à droite
la nuit des phares l’éclairent mais c’est très rare
au bout d’une semaine le chien est sec et pourri le sang est marron
les poils sont pourris
les insectes rampent sur lui
le soleil le réchauffe
au bout de deux semaines
le chien est tout sec et tout plat
on reconnaît surtout les pattes
au bout de trois semaines
le chien a disparu
et voilà
et le soleil continue
et voilà
Marilyn
Ma chérie
Attends-moi !
J’arrive.
Tu m’as manqué
Toutes ces années
J’ai traîné mon ombre le long du canal
Sans avoir le courage
Jamais eu le courage
De venir te retrouver
Tu m’as tellement manqué
Souris-moi
S’il te plait
Ca me fait tellement mal quand tu souris
Je mourrais pour te voir sourire encore une fois
Tu vois ces mots que j’aligne au hasard de mon désespoir
Je te les adresse secrètement pour que tu saches que je ne t‘oublie pas
Je t‘aime.
Je suis dans tes profondeurs veloutées
Mon ame va s’annuler
Je peux me dissoudre dans le monde,
Cesser d’exister
Nous sommes unis
Llegabas por el sendero,
Tu arrivais par le sentier,
delantal y trenzas sueltas,
tablier et tresses lâchées,
brillaban tus ojos negros,
tes yeux noirs brillaient,
claridad de luna llena
clarté de pleine lune
Mis labios te hicieron daño
Mes lèvres t’ont blessée
al besar tu boca fresca.
En baisant ta bouche fraîche
Castigo me dió tu mano,
Ta main m’a puni
pero más golpeó tu ausencia
mais plus cinglante est ton absence
Aaaaaaaah…
Volví por caminos blancos,
Je suis revenu par des chemins blancs
volví sin poder llegar.
Je suis revenu sans pouvoir arriver
Triste con mi grito largo,
Triste avec mon long cri
canté sin saber cantar.
J’ai chanté sans savoir chanter
Cerraste los ojos negros,
Tu as fermé les yeux noirs,
se volvió tu cara blanca
ta figure est devenue blanche
y llevamos tu silencio
et nous emportons ton silence
al sonar de las campanas.
Au son des cloches.
La luna cayó en el agua,
La lune est tombée dans l’eau
el dolor golpeó mi pecho.
La douleur a frappé ma poitrine.
Con cuerdas de cien guitarras
Avec les cordes de cent guitares
me trencé remordimiento.
Je tresse mon remords
Aaaaaaaah…
Volví por caminos viejos,
Je suis revenu par de vieux chemins
volví sin poder llegar.
Je suis revenu sans pouvoir arriver.
Grité con tu nombre muerto
J’ai crié avec ton nom mort
recé sin saber rezar.
J’ai prié sans savoir prier.
Tristeza de haber querido
Tristesse d’avoir aimé
tu rubor en un sendero.
Ton rougissement dans un sentier
Tristeza de los caminos
Tristesse des chemins
que después ya no te vieron.
Qui ensuite ne t’ont plus vue.
Silencio en el camposanto,
Silence dans le cimetière,
soledad de las estrellas,
solitude des étoiles,
recuerdos que duelen tanto,
souvenir si douloureux,
delantal y trenzas negras.
Tablier et tresses noires.
Volví por caminos muertos
Je suis revenu par des chemins morts
Volví sin poder llegar
Je suis revenu sans pouvoir revenir
Grité con tu nombre bueno
J’ai crié avec ton beau nom
Llore sin saber llorar
J’ai pleuré sans savoir pleurer
(Milonga triste)
La fabrique du sens dans les………………………………………………………………………………………………………coins.
*
Projet, programme.
*
Au-devant d’elle.
*
Allers et retours dans le laboratoire de fiction.
*
Un mois encore jusqu’à……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………exténuation ou
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………ennui. (Feuillets nombreux.)
………………………………………………………………Reprises.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………Images.
Socrate-la-Torpille dit :
ja men jeg kommer ikke inn, får bare feilmelding, må jeg bruke ms?
Socrate-la-Torpille dit :
oups excuse
Socrate-la-Torpille dit :
je me suis trompé de fenetre
« Fading : Epreuve douloureuse selon laquelle l’ëtre aimé semble se retirer de tout contact, sans même que cette indifférence énigmatique soit dirigée contre le sujet amoureux ou prononcée au profit de qui que ce soit d’autre, monde ou rival. »
Fragments d’un discours amoureux, Roland Barthes
A
An
Bon
Boom
Comme
Bonne
Bonne m
Bonne ou
Bonne oui
Bonne nuit
Bonne nuit m
Bonne nuit on
Bonne nuit non
Bonne nuit mon
Bonne nuit mon à
Bonne nuit mon an
Bonne nuit mon ami
Bonne nuit mon amie
Bonne nuit mon ange
trop de stimuli
origine des sens saturée,
beaucoup trop de kilomètres en direction de liège,
je ne sais plus,
les aigles chaussent du 42,
j’ai la nausée,
l’esprit se stabilise dans une bulle d’avion,
j’aspire fort la mer égée
c’est la guerre, j’entends tomber
les bombes génétiquement modifiées
du billard,
j’ai peur,
j’ai peur,
protège moi.
les écorcheurs de lady O. sont sur les pas du Hollandais,
j’espère pouvoir le découvrir avant eux pour pouvoir lui infliger une juste punition.
Il n’y a rien à voir, il n’y a rien à pleurer.
Tu es allongée, je suis allongé, tu es délogée, je suis déplacé,
tu es accroupie, je me lève du lit.
Regarde.
Il n’y a rien à voir, il n’y à rien à dire non plus.
Toutes ces images, s’en éloigner, elles ne portent pas notre nom elles s’effacent devant nous
comme nous nous effaçons pour les siècles des siècles
remplacées par les images suivantes.
Il y a toujours une suite d’image, il y a toujours un texte seul.
Machine, tu m’as dit.
Regarde, ferme les yeux écoute. (Dis moi ensuite pour les S.)
Regarde et mangeons en tous. Ceci est mon image,
prends je te la donne. Détruis là et avale les restes.
Détruis moi et crache dans la bouche du grand autre ouverte.
Regarde.
Détruis.
Détruis.
Détruis.
« Et même si ailleurs se brisent nos oeufs de lump ,
Je garderai en moi la sonde anale des jours meilleurs
Pour qu’on soit toujours comme les 5 branches d’une guitoune »
( L5 – Les 5 branches d’une grippe intestinale )
Urgences
Les murs de mon âme se lézardent
D’étranges lumières venues du dehors
Provoquent mon reveil
Je ne sais plus qui je suis
C’est quelque chose de minuscule pour toi,
mais pour moi c’est énorme,
ce caillou dans ma poche
sera ta perte
j’vais t’faire voir !
konsstrukt / 26
à la radio ils parlent d’une meuf qui a accouché sans rien dire à personne et qui a planqué ses bébés au congélo
putain elle a trop raison cette pute
son mec était en prison
putain moi mon mec il est même pas en prison
c’est moi qui suis en prison
en taule
en cabane avec jason une putain de cabane hlm et je n’en sors que pour aller mendier du fric à la caf putain
je me refais une clope
pendant que son père s’en fout pendant que son enculé de père il est à paris où je sais pas où avec sa pute à prendre du bon temps
moi j’ai même pas de quoi m’acheter des vraies clopes
je fume de l’aja 17 parce que c’est moins cher
saloperie
huit ans que je suis en prison
et ils veulent me coller une assistante sociale ces pédés
elle a raison cette connasse
elle n’a plus d’emmerdes elle
j’aurais du avorter
j’aurais du avorter putain
je me rappelle ce cette autre meuf qui a abandonné son mome à la terrasse d’un quick
putain elles ont trop raison ces connasses
je ris encore
j’éteins la radio
il est onze heures du soir
je pense à un truc
une voiture passe dehors
je pense à un truc
je pourrais me casser
je pourrais très bien me casser
c’est pas comme si je tuais jason
c’est pas comme les autres tordues
nononon
moi les enculés des services sociaux font tout pour me faire comprendre que je suis pas une bonne mère
que jason est perturbé
que s’il fout rien à l’école c’est à cause de moi
c’est parce que je suis seule
c’est parce que je suis au chomage
ils parlent tous de me le piquer et de le foutre en famille d’accueil
hé bin je suis pas une bonne mère
d’accord bande d’enculés
alors gardez-le
gardez-le putain et moi je me casse
une autre voiture passe
ouais
c’est ce que je vais faire
c’est ça que je vais faire
c’est pas un crime
je vais le leur laisser
après tout son enculé de père s’est tiré sans poser de question
il est heureux maintenant avec sa nouvelle salope
il est heureux et personne ne vient le faire chier lui
il est pas harcelé toutes les semaines par les putains de services sociaux lui
hé bin je vais faire pareil
je vais juste faire pareil
jason je vais le laisser
exactement comme son connard de père l’a laissé
et c’est tout
je vais me barrer moi aussi
moi aussi je vais la quitter la prison putain de merde
moi aussi je vais la quitter
je regarde ma clope
elle est éteinte
je la rallume
je la fume
mon cerveau tourne dans tous les sens
c’est comme si j’étais défoncée
l’excitation m’empêche de penser
il faut que je prenne mes affaires
mais pas trop
c’est pas la peine
de toute façon je n’ai pas besoin de grand chose
je vais dans ma chambre
je prends un sac
je le remplis d’affaires
je ne fais pas attention
mon esprit tourne dans tous les sens
je n’arrive pas à me concentrer
je vais à la salle de bain
je prends des trucs
mon sac est rempli
ça suffira
pour le reste j’ai ma carte bleue
je vais dans la chambre de jason
j’ouvre la porte
j’ouvre la porte
il dort
la couette est rabbattue à ses pieds
il dort en pyjama
il est tourné sur le côté
il est bien quand il est comme ça
il faudrait qu’il ne se réveille jamais
ce matin je lui ai mis une claque et il a pleuré
j’en peux plus
je le supporte plus
il ne n’aime pas je crois
je crois qu’il ne m’aime pas
quand il me regarde je le sens dans son regard
de l’indifférence
du mépris
rien d’autre
pas d’amour
aucun amour dans son regard
dors
dors bien mon ange
puisque je ne te supporte plus
et puisque tu ne m’aimes pas
on va se laisser une nouvelle chance à tous les deux
dors bien mon ange
adieu
je referme la porte
je traverse le couloir jusqu’à l’entrée
je pose le sac dans le couloir
je mets mes chaussures
j’ouvre la porte d’entrée
le froid de la cage d’escalier vient contre mon visage
je referme la porte de l’appartement
je suis dans le couloir
je tourne la clé
ça y’est
ça y’est c’est terminé
peut-être je devrais pas refermer à clé
non
c’est pas grave
l’agence a un double
j’appellerai demain pour les avertir
jason va avoir un peu peur
je devrais lui laisser un mot peut-être
oui
je devrais lui laisser un mot
je rouvre la porte
j’entre
j’ouvre son cartable
je déchire une feuille de papier à son cahier de texte
j’écris
chéri,
je dois partir en voyage. un très long voyage. je t’aime, je pense à toi très fort. nous ne nous reverrons pas avant un très long moment. des gens vont s’occuper de toi, ne t’inquiète pas. ça sera mieux comme ça. surout n’ai pas peur, et ne sois pas triste.
je t’aime.
ta maman.
j’ai trop chaud avec mon manteau dans la maison
je pose la feuille en évidence sur la table
je range le cahier de textes dans son cartable
je ressors
je referme à clé
je me sens soulagée
terriblement soulagée
je quitte l’immeuble
dehors il fait froid
le froid vif me fait du bien au visage
combien de temps que je suis pas sortie seule en pleine nuit
ça se compte en années
en années
je marche un peu au hasard dans les rues
je marche en direction du centre-ville
il fait noir
il n’y a pas beaucoup de voitures
il n’y a que les lampadaires et le vent et moi
quelques fenêtres sont allumées
je ne croise presque personne et puis au fur et à mesure que je m’approche du centre-ville il y a un peu plus de monde et un peu plus de bruit et puis les rues deviennent animées des bandes de jeunes des couples des types seuls des zonards avec des chiens des bars de la musique qui s’en échappe des odeurs de kébabs des rires des aboiement des gens qui s’engueulent des phrases saisies au vol
je déambule au milieu de tout ça mon sac pèse lourd mais je m’en fous je trouverai un hôtel mais c’est pas le plus urgent
je me balade et c’est bon
la liberté
je pense un peu à jason
je me sens coupable
mais je le supporte plus alors quoi
j’entre dans un bar
il fait chaud
le brouhaha est plus fort
l’odeur de tabac est très prononcée
je m’installe à une table
je commande une vodka pomme
le serveur l’apporte
je la bois d’un trait
une bonne chaleur me remplit le ventre
je me roule une clope
le temps de fumer trois taffes et je suis pompette
je commande une autre vodka
je me souviens que j’ai pas mangé ce soir
je n’ai pas faim
je termine ma clope
je bois ma vodka à petits coups en écoutant la musique
j’en commande une troisième
je bois et je fume
un type vient s’asseoir à ma table
on discute
je lui raconte ma vie
il me raconte la sienne
il est chomeur
il est divorcé
il me plaît bien
je suis bourrée
je commence à avoir faim
il me propose d’aller manger un kébab
j’accepte
on marche un peu
le froid me dégrise
on se roule des pelles pendant que le type prépare nos kébabs
ça sent la viande
on se roule encore des pelles en mangeant dans la rue
il me dit qu’il habite pas loin
je le suis chez lui
on boit du whisky et je ne me souviens pas de la suite
je reviens à moi il fait nuit
il dort
je sais pas comment il s’appelle
il y a deux capote par terre
elles sont remplies
j’ai mal à la tête
je cherche la cuisine
je trouve du coca
je bois une longue rasade de coca glacé
ça me détruit la gorge et intensifie la barre à ma tête
je me casse de chez lui
dehors il gèle
l’air est humide et glacé
je marche longtemps
je suis encore bourrée mais ça n’a rien d’agréable
j’ai les jambes coupées
je sais pas combien de temps je marche heureusement que l’alcool attaque la notion du temps
au bout d’un moment je suis devant chez moi et je me souviens pas du trajet
je rentre
je froisse le mot et je le jette à la poubelle
j’ouvre le frigo
il y a une bière
je la décapsule
je la bois lentement en bloquant devant la télé
il est quatre heures du matin
je jette un œil dans la chambre de jason
il dort
il a changé de position
il dort tourné vers le mur et la couette est sur lui maintenant
j’ouvre une autre bière
j’ai pas sommeil fait chier
mon mal de crâne est parti
je suis bourrée
je regarde les émissions de la nuit
je fais pas gaffe à ce que je regarde
je termine pas ma bière
je commence à piquer du nez
je vais au lit
je me déhabille pas j’ai trop la flemme
je m’endors instantanément et je suis réveillé par la télé
je regarde l’heure
il est six heures quarante-cinq
dans quinze minutes le réveil va sonner
va falloir se lever pour préparer jason
y’a école aujourd’hui
je suis en vrac
Ainsi c’était donc ça. Pardonnez la simplicité de l’idée. Vous étiez donc une femme. Et ça changeait tout. Vous n’y pouvez rien, alors continuez.
Un air impertinent et content de soi en impose aux femmes et agace les hommes.
Récits d’un chasseur, Ivan Tourgueniev
please be my voice in this world. I can’t sing the song that you sing, I can’t find the gorgeous words. Will you be my Romeo, my gogo Romeo? I see you twist and turn, you look so stupid |
![]() |
des indications intuitives
tu prends à gauche tant que ça descend
puis à droite quand tu es sur du plat
simple, joli(e) et efficace,
merci !
yes, it’s it

i’m back in town
Vous avez confié votre trésor à notre famille
il y a fort longtemps, grand roi
Nous avons appris à aimer et à chérir
sa lumière
Elle nous guide dans l’adversité
et garde nos coeurs vertueux
Permettez nous de la conserver encore un peu
d’emplir nos ames de sa magie pour les siècles à venir
Laissez à nos conteurs le temps de la décrire
à nos peintres celui d’en fixer la splendeur
Vous ne pouvez en un seul claquement de doigts
nous replonger dans l’obscurité et la laideur
C’est un sort trop cruel
pour un peuple qui fut si fidèle
Et je préfère mourir maintenant
que de subir un chatiment si injuste
Je ne veux pas voir mes enfants dépérir
ni revenir à l’état de béte
Les notres n’ont pas mérité ça
DIAGNOSTIQUE METEOFREUDIEN D’UN INSOMNIAQUE
Station de référence : Nanterre(98m)- Hauts de Seine
Mis à jour le 14/09/2006 à 14h30
Prévision pour le jeudi 14 septembre
Températures : mini 21°/maxi 23°
Soleil : Lever 07h26 – Coucher 20h07 (Heures locales)
Station de référence : Boulogne-Billancourt (33m) – Hauts de Seine
Mis à jour le 14/09/2006 à 15h00
Prévision pour le jeudi 14 septembre
Températures : min 37° / maxi 38°
Pathologie : Lever 06h47 – Coucher 04h07 (Heures locales)
AURORE. n. f. Lueur brillante et rosée qui paraît dans le ciel avant que le soleil
soit sur l’horizon. Le lever de l’aurore. Avant l’aurore. L’aurore commençait à
paraître, à poindre. L’éclat de l’aurore. Les feux de l’aurore.
Principito & toujours pas la bonne langue
oui, c’est l’été, et je suis bien contente de m’être dispersée..
crayons de couleur magazine

à la pointe de l’info…
Thelma & Louise
Thelma est une ménagère qui s’ennuie, Louise est serveuse dans un café. Ensemble, elles quittent leur petite ville dans une Thunderbird 66 décapotable pour aller à la pêche pendant trois jours. Malheureusement tout ne se passe pas comme elles le voulaient. Une rencontre fortuite avec un violeur ivrogne au langage ordurier transforme leur petite escapade tranquille en une fuite effrénée dans tout le pays qui changera leur vie pour toujours.
Quand les écrans se piquent de capturer à leur tour

Touch the screen, Sadako viendra un jour
Gololed
Camille, déçue, lui dit : " T’es camé, Léon "
SXXXXXXXXS2S, .2ZaaZ80BB2: .X0BWBW@MWWBBWWWMMMMZ. :rXSSS2Sa2a22222aaaZaZZZZZZZZaaaZZZZ008ZZaaaaaZZaaaaaaZZZZaZZZZaZZZZZZZZZZZZ8Z2aZaZZZZZ
XXXX777rrSXS rZ22Z88B87,;WWZZ0Z0MMMMMMMMMMMM8 ..,;XSS2S2aaaaaaaa2aaZZZZZZ888ZZ88ZZZZaa2Z0088Z8ZZaaaZZZZZZ2aZZaaaZZZZZaZZZZZZZZ888Z2aaaZZZZ
XX77777r7XX2. .aS2aZ8B8SX280000ZBMMMMMMW@MMWi , ,ii;rS222S22aaaaa2aaaaZZZZZZZZZZaZ888Z8ZZZZZ80088888ZZZZZZZ88ZaaZZZaaZZZZZZaZZZZZaZZ8Z22aZZZZZ
X77X777rr7Sa, .0a22aZ80BB8228B0BWB08ZZBMMWi .. ,;77XXSSSSS2222a2aaaaaZZZaZaaaZ8BWW@WWWWBB088Z0B0888ZaaaaZaaaaZZZZaaaaaaZZZZZZZZZaaZZ80a2aaaZZZ
X777777rr7X2r ;a22aZ2XX7;::i7S2a2aZ0MMW: ;: ,;r777XXSS22aaZaaZZZZZZaZZZaZ0@MMMMMMMMMMM@WW00BWW00008ZZZZZZZZZZaaZaa222aZaaZZZZZZZZZZ8822aaaaZ
777r7r7rrrS27 Sa2a00a7:.,;SSS7X28MM8 r8 ,i;;rr7XSS2aZaaaZZZZ88ZZZZZZZBMMMMMMMMMMMMM@WWB000BWB008ZZZZZaZZZZaaaaaaZZaaaaZZZaaZZZZZZ0Z2aaaZZ
7777r77rrrXS2 i2aa2S7r;;X2a2aZWMM0 r@X ,;77777XXXXSS22aaaZaZZZ88ZZaa0MMM@MMMMMM@M@@WWBB0088BWBB88ZZZZZZZZaaZZaaaZZZaZZaaZZZZZZaZZ88a2aaZZ
77rrrr;rrr7S2. .r7:. .rZWMMMMM2 r8W: i7XX7r;;iii;i;rXaZZZZ8Z88ZZZZZWMMMMMMMMMM@@@WWBWB000880BWB08ZZZZZZ8ZZZZaaaaaZZZZaZZZZZZZaZZZ8Z22aaa
77rrrrrrrrrX2: i;, .:2W@0Xi: S80a .iXS2a8W@MMMMMWZXr72ZZ880088ZZZZWMMMMMMMM@WWBBBBBB00800880BBW088ZZZZZZZZZZZaaaaaZZZaZZZZZZZZZZ88a2aaa
7rrrrrrr;;r727 .. ,28Z80: iSZBMMMMMMMMMMMMM@27S28Z80800880MMMMMMM@W0080BBWB0000888888BWB0888ZZZZZZZZZZZaZZZaaZZZZZZZZZZZ88Z22aa
7rrrrrr;r;;7SX ,7aZ2ZBX X0WMMMMMMMMMMMMMMMMB22a800000880@MMM@WWB0880W@@WB00B0008888Z0WB0888ZZZZZZZZZZaaaZZZaZZZZZZZZZZZ8Z22aa
rrrrr;rr;rrrX2. iX2aZZZBWX,r0W@@@M@M@MMMMMMMMMM@8aZ80000080BB08Z88880BWWB00BB000000008ZZ0WW0ZZZZZZZZZZZZaZaaZZaaaZZZZZZZZZ80Z222
rrrrrrrrr;;r72; .raaZZZZZ8W@8XS8BWWWWWW@@MMMMMMWWM@8a80BBB00808ZZZZZZ80B000BWWB00000008ZZZa0BW08ZZZZZZZZZZZZaaZZZZZZZZZZZZZZZ88aS2
rr;rrr;rr;;;72; .;X222aZZZ8BBB0a22Z8WWWB0BBWMM@Z280Z2a80BBBB00088888880BBBWB08000000008ZZ8ZZZ8BBB88ZZZZZZZZZZZaaZZaaZZZZZaZZZ8Z8Z22
rrrrrrrrr;;;rS; .;SaaaaZZZ0000ZZZ8ZZaS28@WBZaaSXr7S2XX2Z8BBBBB0000000BBB0BBBBB@WWWWWWBBBB0000Za8BB088888ZZZZZZZZaaZZZZZ8ZZZZZZZZ808S
rrrrrrrr;;r;rSX ..:rSa2aaZZ800B8aaZZZ8Z7. rZ00aSX7XSS2a8000BBBBB000080BWWW@M@WBBWBWWB80BBB08ZaZ8Z8BWB088ZZZZZZZZ8ZZZZZZ808ZZZZZZZZZ8ZS
rrrrr;;;r;;;;X7 …,rS222Z00880B0Z2aZaZ88Si .:;7Saa2aZZ800BBB000008ZZ8880BWWWWWWWWW0BW@@@@WWMMM@W08ZZ0BB0ZZZZZaZZZZaaaaaaZZZZZZZZ8Z80ZZW
;i;;;;i;;;;;;XS …,,iXSS2aaZZ88BB822aZZZZ8ZX;i;irX22aZaZaZaZZ8000888Z8000BW@@W@M@@WB00BBBWWWBBBBBBB0WB88BW0ZZ8ZZZZZaZZaaaaZZZ88aZZZZZZ8Z@
77X777rrr;;iirS …:irSS2aa22ZZ0BBZS2aZZZ802r..i7S2ZaZ808ZZ8ZaaaZZ800880BBBBWWBWWWBWWW@WWWBWWBWB0B@MMM@WWWW08ZZZZZZaaZZZaZaaaaaZaZZZZZZ8Z0
r7777X7XXXXXXSa, .. …..,i;XS2222aaZZBB822aZZZZZZS;,irX77SZ0ZZ88000ZZZ80880080WWWBB00BWWW@WWBBBB008Z8ZaZZZ0BWWW@WWB8ZZaZZZaaaZZaa2ZZaZaZZZ008ZZ8
;;;;i;iiiiiiir2: …,…ir7XXS2a2ZZ80WWZ2aaZZa2SaZ2XX;iraZZ00BBWBB0880BBBB0BBWWWWW0BWWW@MMMWWBZ2SSXX7X7XXSa8W@WWB@MW088ZZZZZZaaaZZ0@8aaZZZaZZ888
;;;r;;;;;;;;;iXi . ..,i;7XSS2aaaZZZ0B02SaaZZZZaX;;XZ2Xr7XXaW@@@WWWW@@@WWBBWWWW@@WBB00BWBB8aSSXXXXS22aaaa222aB@WB0@MW00ZZZaZZZZZZZZ08ZZZZ888Z000
;;;;;;;;;;;;;;Xr ………i;XXSSS22aZZ8BW0ZZZZ80B8ZZZZZSXSXXaaa2a8BW@M@@W@WB0BBBBWWWWWWB000aXX7XXS2Z0BW@@@WB0Z2S2Z0WB8BWB8ZZaaaaZZaZ0B0ZZZ8ZZaaZ888
;;;;;;;;;;;;;;r7 . .,,:ir7SS222aaZ8BB8aZ880ZX: , i7XX2Z0800B8Z0BWB0BBBBB0000WWWB08ZaSXXXXSaZ0WW@@MMM@WW00Za2ZBWW08B0ZZZ8ZZ2aaaaZZZaZZ88ZZZZZ80
;;;;;;;;;;;;;;r7 ..:irrXXS222aaZZ8BB8ZBMWX. ,;::rX7r2BM@@@WWWWWWWWWBB0Z800ZZaSXXS2Z80BW@MMMMM@WWWWBBB8aa8BBBWM@W08ZZZaaZZZ88ZaZa8B0808Z8B
;i;;;;;;;;;;;;rSi …. ..,;7XXS2aa2aZZ0BBWMM2 . .;Xa8WM@BBBWB00088ZZZ2SXr7XaZ0BWW@MMMMMMMMM@WWWWBB0Zaa800BW@@WB8ZZZZZaZZ0ZZZaaZZZ00888
rr;;;;;;;;;;;;;7i …. .,,i;;rSS22aaZZBWWMMr .i;rrii:, ,iiiiiirSS2SSS222SSX7rr7XSZ8BWW@MMMMMMMMMMM@@@WWWBB08Z80WBBBW@B88ZZaZ808ZZZ8Z880ZZ8WBZZ
;;;;;;;;;;;;;i;ri ….. ,,i;rXSS22aaZ0WB00, 7Z0BWB008ZaZaa2SXXr;;;;r;;rrrr7XS2aZ0W@MMMMMMMMMMMMM@@@MM@MWB00BB0ZZ0WW0ZZ0@W0ZaaaaZZ88ZZZZ8808Z8B08
;;ii;;;;;;;;;;;r7. … .,,ir7SS2222Z8BBM0 ;BW@@MMM@@WWBWWB0000888ZZZaZaa2aZ8BW@@MMMMMM@@WWWWWW@@@@@@M@WWB0BBB008Z8BB0000008Z0W0aaZZZ8Z808ZZZaZ80
;;;;ii;;;;;;;;;;7: …. .,,i;rXS2222Z0@@Wi .8MMMMM@@MMMMMMMMMM@@MW@@W@@M@@@@@@MMMMMM@@WWBWWB00BBBBWWW@MM@WB0000088Z888ZZ88000ZZZZZZZZZZ8008Z800080
;i;i;;;;iiiii;;i7; ,,. .,:i;7S2222Z8W@Bi rBBBBWWW@@@@@MMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM@@@WWWBBB000000BWWWBWW@MM@WBBB00888088800000WWB08Z08ZZZ80B08888880
;;i;;iiiiii;ii;i;;. ….. .,,:irX22222Z0BMWr SWBWBWWW@W@@MMMMMMM@@@MMMMM@WWWWW@@@WB088800WWB00BWB08BW@@WWB@@WWWB88ZZZ800000ZaaZ88ZaaZ88000BWBB0ZZ8B0
;i;;;ii;;ii;ii;i;ri .,,. ..,ir7X7S22Z0W@BX 7B0800W@@W@MMM@@@WWBWBWWWB000000BBWWB8aaZ808ZZ8BWW0aSX2ZBBZZ0WWWB000008880080088Z888ZaaaZ88080WB8Z80BB0
;;ii;;;;i;;;iiii;r; .. . .,..,:irXSS228WMMB8r i0B080WBWW@MMM@WWBBBWWB08ZZ8ZZaaZZZaaaZ888aSXS2BM@Za2S2a80ZZ0BWW0BBWWB008ZZZZ8BBZZZZ8ZZZ8080000BWB0880B
;;;;i;;iiii;;;;;i;r, ::,…..:;;;7S222Z0BB8aX:,200880BWBW@M@WB0B0808ZaaZ0BaSX22aZ0WWBZS7;;;rrXZ@02222a8BW08B@M@WWWB8aaZZZZZ88088080ZZZ8B0Z0B00BWB0000
iiiiiiiiiiiiiiiiiir; .::.. .,,:i:;7X2a8BWBZa2S;78BB8BBBBBWM@WBBB08888BWMMWSX77XXXSZ0a7;;r77777X0MarrSaZ8B088B@WB0000ZZZ8800000888ZZ888Z0BB8ZZZZ888880
ii;;;iiii;;;iiii;i;Xi ,,. .::,:i;r7Sa2a0B0Z2ZZX728BBBBBBWWM@WBWMWZ22a8BMM8r;;;rr77Xa2X7XXSXSX77XWMaiirS2BB080MMB0B88ZZ8000BB8ZZZ88Z80BZaZ8WW8Z0B80B00
;;ii;iiiiiiiiiiiiii7S: .,,,. ….,i7XXSaa8Z8ZZa2Xr20B00BBBWWW0ZZ00X777720BX;rrX2SXXSaZSSSSXSSSXXrXMMMBBB@MMMMMMM000888Z8ZZ88ZZ880BWBZaZZ8ZZBMMWBWWBB88
iiiiiiiiiiiiiiiii;i;Sr. .. .ii,ir77SaZ8ZZ8B08ZZSX2000BBBW@W0ZZ882XXXXS80Xr7XS22SSSZ8aSSX7XSSSX7SMMMMMMMM@88W@B0000ZZZ8008Z808Z0BB08ZZZ0B0BBBB0BBBBB8
i:ii:::i::::::::::::;;:.i;iiiiii:i;i;7S2ZZaa80888Z2Z8B0B0BB@@W088ZSXXSXX2ZXrrXS22SSXSS2XXSSSS22ZZ2X7XZZSX2808BBBBBB08ZZ8808ZaZZZ800B8Z8ZZ888880WWBBWWB
7XX777777777X77777777X2;;;::i;iii;irr7X22aaZ8ZZ88Zaa8W@@WBW@@B8ZZ2rr77rra@2rrX22SSS2aBMW08Z8BBZZa2S2aZaSSZ0BBBBBB00088888008ZZZZ800B0ZZZ8BWB0000WWWWWW
i:::::::::::::iii:::iXS: :i ,:,.,:i7S222SSaZ808Z2SSXS0@M@W@MW8Z0W0SXSSZWWZX7r7XS2Z0W@Wa2Z0BWWZ22a2aZB822a8BWBB0B00088888ZZZZZ8800BBB00ZZ8800B0800B080
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiii;X7.:r;,.,::;r;rXXSS2a8ZZZa2S7i:,iZ@M@MMMMMMMMMMMMMMZaZZZ8Zaaa2X202Xa8ZZBaSSSSSZB0ZaZ80BB0080B00Z88ZZZZZZZZZ00088888880BWWWWWB00B
iiiiiiiiiiiiiiiiiiii:irS:,:;77r77r7r;;;rX2888Z2XX7XSXr,,XBWWMMMMMBWWZ7;7a2XX2Z0Z222220MBaSSSaW8SSSS28W0ZZZ0BB08800008Z8888ZZZZZZZ888800888888880BBBBBW
i:iiiiiiiiiiiiiiiiiiiirXr..,ii,i;i;;i;7XX2aaaZa2SXS2aS: iS80BWW0ZZ2SSa0aXXXS8ZSXXXS8@WZaZaZB8SSS2a008800BB0088B00080888ZZZZZ8Z8008880BB00080B8Z0WWBB
iii;iiiiiiiiiiiiiiiiii;r7;iii;;i;XS7777XXXSXS2a2aSXXXXr, XZ0BMMWZa22aaSXXSZ8aXSSSa88a22a2aZ22S2aZ80BWBB0Z800BB0000888888Z880000080B0880B00BWWBBWWW
r:iiiiiiiiiiiiiiiiiiii;7Srrr;rr,.iX2SXX2SS2a2aa22XXXSSXr;, XaZ0WB8aSaaSXXS2Z2SS2aZ800ZaaZZZZZaaa80BB00880000B08888008ZZ88888880BBBB080008880BWW00W
r;:iiiiiiiiiiiiiiiiiii;;7i,,;7X77Xrr77X2XS2aaZ8a2X7r777;;:i: :280B@@WW8aXXX2a22SXX22Z888800B000WW@@@WB088000008Z880B08ZZ800Z880000BWBB00BWWB88BWW@@
;Xiiiiiii:iiiiii;;;;iii;ri::;XX77XXXX77X7XX2aZ22S7r;i;rrri:ii:. .7ZZZ0WMM@W08aaaZZZZZ88088000BWWWW@@@@WBB08Z8000008Z80008Z88Z8880BB8Z8BBB0880BWWBBWBBB
2X:iiii;iiiiiiiiiiiii;r7777r;7S2aZa7i;7XXSZZaSXrrr;i;;7Xi..::, :7ZBB8Z0WMM@WBBBBBBBBW@MMMMMMMMMM@WB00888Z880B088Z80008Z888000000B0ZZ80000BBWWBWWW@@W
iSr,iiiiiiiiiiiiiiiiiirrri;:,rX2SrrS22SrXSZZ2SX7;;;;r;rXS7i:i;;: .r2aa2a80@MMMMMMMMMMMMMMMMMMMW0888008aaZ80BB08Z888800000008ZZZ00WWWWB0B0BBBBWWBW@@B0
X7;,i:i:::::::::iiiii;rr:i;r7SS2aX;:,;7XXS22aXr;r;rr;rXSXrii;rr;: .rS22Z8BW@MMMMMMM@WWB8Z2S2aa2SSS22aZ80B0888Z8888888000000880BBBBWBBWWWWBBW@@WWWBB
, ,7S77777777777777777rr7rrrS27rXXX77;i7XSSS22SXX7rrrr;r7S2X;:irr7ri,,:r7SZ8Si.,i;;;;;rrr;;r;rS2SXXS2a80BWWB08ZZZ8888888800880000BB0B000BBWWB0BBWWB00B
77r:i:iiiiiiii:::ii:iiii;7X,,:i;X2XS22Xr7X7;rXaa2X777rrrXSaa27;XXS2SSXXrirXi .;rr;rr;;;ri;777S22SaZ0WWWBB0Z88880WWWBBBB0888Z8800BBBBBBWWBWWWBWW@WBBB0
iiiiiiiii;iiiiiii;;;;;;i;7Xii;722ZZS7iir7X7SSSSSSXXX77777X2a2X::;Sa8888a22S7r7aZaSXSSSS2aZZZZ80BBBWWWWB08088800BWWBBBB000000888Z8ZZ0W@WBBBWWWW@M@B00WW
ii;i;;;;i;ii;;;;iiiii;;i;7XriiiXa27SaaaS7X7XSSXS2SSXXr7r77XXSX;;;7S2ZZ0BBBBBBBWB08Z88800BWWWWWWWWWBB08008800BW@@WWB08888088088800000B0BBWWWWBWM@B0WW0B
;iii;;;;i;iii;;;ii;;;;;;irSXi;iii7S2a8Z2X7;rS227rSaSXrrr7XS2a2Xi,:;7X2a8800BBBBB0BBBWWBWBBBBBBBBB000000BBWWWW@@WBB00000088080880BWWBBBBWWW@WW@@BB0BWWB
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;i;XSii;;ii7aaSS2XSSSSX2a2SX7SSXrrS2222SrrX77X22Z8888008800BWWBBBBBBWWWBBBBWWWW@@@MM@W@WBBB00080000000BWW@WW@MMWW0BWWW@BZ8B00BW
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;iX2r;r;r;i7a0ZSSSSXX22Z8Z22ZZZa22XS22222SXSSXX8B08080BBBBBBWWWBWWWWBWWWW@MMMMMMMM@@WB0888888808088880080BBB0WWWWW@@MMM@B00B00
;iiiiiiiii:iiiiiiiiiiiiii,iXr:ii;i::iX0Ba222X7XSSXXXSSSSSSSXS2aa2X72ZSSZBWB0BW@@WWWWWWWWWWWWW@@@MMM@@@WWWWBBB0008888088808800BB0BBWB080BW@MMMMMMMMW00B
777XXXXXXSS2222aaaaaZZ8888MM@BBBBB008ZZ0W8Xr;r7XXS2aaaaaZaSS2222a2X7SSa8BW@MMMM@@M@@@@@MM@@MMM@M@M@WB00880B00888888Z880880000BBWWWWBBBW@@@MMMMMMMMMMW0
ZZZZZZZZaa22222SSSSSSSSX7XZX77XSSSSSSSXSZMM@ZZZSrrSa2S222XXX22aaZS77X2Z8BWW@@MMM@@@@@@MM@@MMM@WWBWBBB088800008Z80008880000BWWBBW@@@WB0BW@@MMMMMMMMMMMW
22222222222a22222222S2222ZMB0XSSSSSSXXX7r;X2S77;72aaS772aaaa2a2S22SXXSS2aZZaZ80BBBBW@@@@WW@@@WBBBBB0Z8008880B0BB88888888880088800BBWWWWW@MMMMMMMMMMMMM
Xrrrrrrrr;;;;;;;;;;;rrrr;rri7X;rrr7r77X777rXSBWZSSa2222aZaZ22a2SZa2SXXX22aZ8ZZZ8800BWWB0800008Z8ZZ0B00B000008Z000008880BB0BBWWBBBBBW@@@@MMMMMMMMMMMMM@
777777777rrrrrrr7rrrrrrrr7r;X2r7777777777X;i;8@WBaX7SaaaXXSXXXSSSXS2SXXSaZ088ZZ800088Z00000B000000WBBBBB000088888800880BB000BWBBBWBWWWB@MMMMMMMMMMMMMM
rrr;r;;;;;;;;;;;;;;;;;r;rr;;77;rrrrrrr77r77SB@02S2a2SX7SaZZa22SX77X777XS2SXXS2aZZZZ8880BWBBWWBBWWB0000800880000000000000000BBBWWWWWBWW@MMMMMMMMMMMMMMM
Chaque fois je vois votre visage
Je deviens tout humide entre mes jambes
Chaque fois vous m’ignorez
Je pousse un soupir de douleur
Le Cinquième Feu fait, une dernière fois, circuler le Sel blanc autor des Granules et le superflu, définitivement, peut être abandonné et jeté par l’artiste. |
yU’re welcOme (…)
|
7:00
pm |
y’a des jours comme ca,
on a envie d’chanter la chanson de Baloo,
« Il en faut peu pour être heureux »
et de sourire bétement,
oui,
y’a des jours…
le récitant : Igor Tourgueniev n’existe pas.
…
samedi matin, pas encore 10h,
cherchant un peu d’amitié, de chaleur,
devant l’invasion de mon espace vital,
barricadé dans ma chambre,
je ressent le grand froid du stress d’autrui,
par le réseau, le téléphone et au travers de ma porte.
à la télé, une pluie de grenouilles, ça c’est bien cool, je me dis.
et en effet : c’est cool.
je suis fatigué de tout ça, je crois, pas de la pluie de grenouilles…
ça va passer.
j’avais juste envie de parler à quelqu’un de gentil et pas trop speed.
raté.
…
La pornographie c’est comme aller chez le dentiste et oublier d’ouvrir la bouche quand il commence à travailler :
c’est plutôt rouge, y’a de la chair, des liquides répandus et du blanc à la fin.
Et tout le long, on peut crier à gorge déployée.
Les Chansons tristes.
Moi c’est summertime.
C’est une mélodie et une chanson que j’aime. C’est même banal peut-être.
Mais à chaque fois que je l’écoute, de Stan Getz à Janis, je plane.
C’est idiot c’est une chanson dont je m’abreuvais avant.
Maintenant, c’est surtout que ça me fait penser
à tout plein de choses désagréables (enfin un truc ainsi-dieu-se-ment obsédant). Ca me file un joli petit cafard
à carapace indigo. J’y pense et puis j’oublie. Même si ça me laisse toujours un petit éclat bleuté dans la tête.
Pourtant, c’est là, c’est la vie.
Ou pas.
simili mini minou sims ?
« please would you tell me, » said Alice a little timidly,… « why your cat grins like that? » « It’s a Cheshire cat, » said the Duchess, « and that’s why. » |
![]() |
je suis arrivée. arrivée? j’ai encore quitté pour arriver ici, quitté une fois de plus un lieu que je ne retrouverai jamais. aussi insignifiantes qu’elles puissent paraître des choses vont couler dans cet appartement dont je viens de claquer la porte. et parmi ces choses le temps. demain il sera différent. qu’en sera-t-il dans un mois?
de toutes façons je men fous voilà maintenant 22 ans que je quitte des endroits. ces départs m’ont-ils affectée? le premier sans doute, qui signait une vie d’errance. non, je ne vis pas dans une caravane, mais je ne vivrai jamais chez moi. je ne trouverai jamais mon pays parce qu’il n’existe pas. ma terre aurait été celle de mon lieu de naissance si on m’y avait laissé grandir. une terre qui n’avait rien à voir avec mes origines ni avec ma nationalité. mais c’est la seule terre que j’aurais pu reconnaître comme mienne, sans penser aux autres. si mon imaginaire s’était limité à cette terre. maintenant je sais tout ce qu’il y a autour de nous. je sais que dans ce fatras de pays, beaucoup m’ont donné de leur sang. je sais que tous nous en mêlons en nous. mais ce qui peut nous donner le sens de vivre dans un endroit sans se sentir étranger, c’est d’y naître. vous sentirez encore le pays de vos parents battre dans vos rêves, vous croirez encore que c’est le vôtre. moi, pour être revenue dans le pays de mes parents, je sais que ce n’est pas le mien, et je sais aussi que les autres pays non plus ne peuvent être le mien. le jour où on quitte un pays on apprend l’exil, et on le garde pour toujours.


























