Un calin !!
Deux petits seins feraient plutôt mon affaire.
Un petit cul
ou
juste un sourire sincère
et
me blottir tout contre toi.

Old par igor le 01 Déc 2002

Aujourd’hui, j’ai fouillé mes petites affaires

J’ai vu que tu m’avais laissé ça

Comment sais-tu que j’adore les sucettes au cola ?

Old par D.b le 18 Juin 2003

Eloquence du message (streaming oblige) :

« L’amitié, c’est pour moi un paysage,
Où tu viens effacer tes petits nuages,
L’amitié, ce n’est pas un feu de bois,
Ce n’est pas une tape dans le dos,
L’amitié, c’est toi qui ne réclame pas
Ce qu’un jour tu m’as donné.
L’amitié, c’est pour moi un paysage
Si tu veux, tu viens et on partage,
L’amitié, ce n’est pas un feu de bois
Ce n’est pas une tape dans le dos,
L’amitié, c’est toi qui ne réclame pas
Ce qu’un jour tu m’as donné. »

Old par Nicolai le 28 Nov 2002

Le vertige de la baignoire grise…

– ne plonge pas, y a pas assez d’eau!
– m’en fous j’y vais quand même.
– MEFIE-TOI!
– pourquoi faire?
– parce qu’ on ne sait jamais…
– toi tu ne sais jamais… moi non plus d’ailleurs;
mais c’est tant mieux; si tu savais, t’aurais plus d’envie.
– je n’aie plus d’envie.
– arrête de vouloir savoir
– quoi encore?

à l’avenir, laisse venir… l’imprudence.

Immense roue,

engrenage titanesque
lancé à toute vitesse
dans la foret de cristal

le vacarme est immense
et ma vie
un chantier.

Old par M. Fox le 09 Déc 2002

Manifeste :

Trop de mauvaise poésie tue la mauvaise poésie.

Ellipse tic

Mamie partie faire les courses
papy sort la chose
et la nique à toute allure.
En rentrant mamie dit:
ha lala…y’avait plus de bzzzzz
dans le bip bip
alors j’ai pris des huitres.
j’espère que ça te convient?
Papy répond bofbof en souriant.
Ils sont marrants mes grands parents…

« Rien c’est rien. Trois fois rien c’est déjà quelquechose » R.D.

bvbh,k;::!;:,nb bn;:nj,hbv n;:n,jhbvgcbg:!ùm;,b:!ùmµ b

stop dehumanising me, bug, or i’ll have to do the same !

Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon…

Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Plaisir…

Old par Gu. le 15 Mai 2003

récit de quelques heures difficiles :

de nombreuses créatures étranges

de petits espoirs ballottés par le vent

ma main toute contre ta cuisse

mes yeux sur tes lèvres

une situation à précipices

et des précipitations

en fin de journée.

Old par igor le 31 Mai 2003

J’aime tant que tu te glisses dans mes rêves ! Tu y glisses une jambe autour de moi, tu y poses la main sur mon torse. Je sens ton parfum.
Alors je peux me lever le cœur léger.

Old par igor le 01 Jan 2004

Old par M. Fox le 07 Mai 2003

Il devient de plus en plus difficile de ne presque rien dire.

Old par A venir le 24 Sep 2002

Zealous Assassination Neohuman

Old par -- Zan le 16 Jan 2003

Baby-Boom ou Ka-BoOm

Tourguenisme : Live or Die ?

Old par Nicolai le 09 Oct 2007

grand soleil et schyzophrénie mondaine

journée passée à jouer aux cartes puis à se prelasser au soleil, je me demande à quel point on mérite tout ce bien être…
j’ai peut être trouvé un allié dans la lutte contre la télévision, c’est interessant
on a croisé un défilé de l’X qui annonce leur gala annuel…
on a beaucoup ri en voyant passer les plus mauvais coups du monde…
la musique était bonne et la panthéon reconnaissant à nos grands hommes, comme toujours.

Old par M. Fox le 15 Mai 2002

Comme sur un vrai blog – jeudi matin

Mois de mars en sucette, départ pour venise demain, il pleut, le festival du film de grenouille va se passer dans les meilleures conditions. On annonce des acque alte épouvantables.

On ne le dira jamais assez : Venise est un vrai labyrinthe. C’est souvent un plaisir de se perdre dans le dédale des ruelles. Certes, mais lorsqu’on a faim, et que l’on cherche désespérément une osteria, qui pourtant, on en est sûr, était bien là hier… le plaisir tourne court. Les murs, comme par enchantement, semblent bouger dès que vous avez le dos tourné ! La meilleure solution consiste donc à se munir d’une bonne carte (avec un index complet des noms de rues), d’une bonne dose de patience et d’une pointe d’humour (pour ne pas devenir hystérique lorsque vous repassez pour la quinzième fois au même endroit). L’office de tourisme en distribue une gratuitement, mais elle n’indique que les orientations générales.

Arrivée à venise hier soir, palais des festivaux, sous la pluie, les pieds dans l’eau, donc, où sont les chats, j’ai vu trois films ce matin, les grenouilles en synthèse sont à la mode, l’image par image se perd de nos jours, je fais grave vieux con, les jeunes se foutent de ma gueule, je tombe à l’eau, le matériel electronique ne survit pas, de photos point. Je tombe aussi sur un couple de rats volants, on cause de la bourse et de bénéfices indirects, je m’endors. Au reveil encore deux films, un chinois merdique et un japonais vraiment bien, si on aime les monstres géants et j’aime. A la sortie je courtise une des ouvreuse et elle me livre une info capitale : lynch va tourner un film de grenouille, on a pas vu ça depuis magnolia, la fille se barre, je retombe à la flotte et dérive jusqu’à saint marc où reprenant pied je picole avec un groupe de jeunes, on chante de vieux tubes de queen en karaoké, je m’endors. Mois de mars pourri, si au moins j’étais pas venu seul à ce festival bidon, venise ville des amoureux, pour l’instant c’est la ville des bains forcés.

Pour les fêtes de fin d’année, Laura part avec son oncle et sa tante faire une excursion dans le désert lybien. Moyennement enchantée, la jeune fille apprécie rapidement le charme magique des paysages…

Old par igor le 18 Avr 2006


je crois que ma culture (?)
ne ressemble à rien…

Old par igor le 13 Avr 2003

je savais que je vous aimais bien le soir
je savais que je vous aimais bien le midi
maintenant, je sais que je vous aime aussi le matin
peut-être même plus…
vous n’êtes pas du matin? moi non plus… ça doit être ça.

Faster Faster La fête bat son plein. Le gratin international s’y est donné rendez-vous avant l’ouverture de pourparlers de paix. La fin de la troisième guerre mondiale est proche. Miss Brunner batifole dans les jardins avec le major Nye. Monseigneur Beesley s’adonne à des plaisirs érotico-gastronomiques avec une ex-nonne. Mrs. Cornelius tente de séduire le professeur Hira. L’orchestre vient d’entamer un air de Jimmy Hendrix sur un rythme de fox-trot, quand, soudain, par une porte dérobée, surgit Jerry Cornelius qu’on croyait mort. Tel J.C. s’apprêtant à chasser les marchants du temple, il se dresse menaçant devant l’aréopage étonné, entouré des musiciens qui viennent de troquer leurs instruments contre des mitraillettes.
Old par igor le 27 Déc 2002


Until under a pale grey sky
We shall arise… again.

Old par To le 03 Juil 2005

"Femme au violoncelle" – huile sur toile, 83 x 127 cm

« Une maison bleue… ? »
« Le Dauphiné Libéré » du 12/06/97
 
Fuyant la banlieue parisienne à la recherche d’un autre mode de vie, installée depuis 15 ans dans les Baronnies, aux fins fonds de la vallée de l’Ouvèze, Frank et Nanou Berthou ont fait la démonstration qu’on pouvait réussir dans une agriculture de montagne alternative.
    « C’est une maison bleue, adossée à la colline, on ne frappe pas, ceux qui vivent là on jeté la clef… » . Sans doute sommes nous loin de San Francisco et les vieilles pierres de la bergerie sont nullement bleues, mais ceux qui vivent là ont effectivement jeté les clefs des portes qui verrouillent la plupart de nos existences citadines. Les paroles de la chanson de Maxime Leforestier viennent immanquablement à l’esprit de ceux qui rendent visite à Frank et Nanou Berthou dans leur repaire de « La Closonne », au cœur du pays Baronniard.

Old par Gu. le 15 Avr 2003

Tom, get your plane right on time.
I know your part’ll go fine.
Fly down to Mexico.
Da-n-da-da-n-da-n-da-da and here I am,
The only living boy in New York.

I get the news I need on the weather report.
I can gather all the news I need on the weather report.
Hey, I’ve got nothing to do today but smile.
Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da here I am
The only living boy in New York

Half of the time we’re gone but we don’t know where,
And we don’t know where.

Tom, get your plane right on time.
I know you’ve been eager to fly now.
Hey let your honesty shine, shine, shine
Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da
Like it shines on me
The only living boy in New York,
The only living boy in New York.

Old par igor le 24 Oct 2002

changer de trou, changer d’air.

« La question qui revient sans cesse sur l’obligation pour un tourgueniste de ne pas retranscrire son nom donne souvent à lire ou à entendre d’étranges choses. Cela peut aller de la simple prohibition automatique à la raison la plus occulte qui soit. La vérité est ailleurs, et il suffit de se plonger dans les racines du tourguenisme et de l’Ecole Hélicoïdale Molletonnée pour le comprendre. Nous essayons de décrire très brièvement quelques pistes qui devraient être suivies par nos derviches tourguespires. Mais entrer dans un tel egregore implique de conserver à l’esprit que si l’on cherche à percer les mystères de la Spire, l’on se doit de le faire dans le respect des hélicoïlinks car le paradigme tourgueniste veut que le Spirosyndrôme Circonbullaire soit chargé de la puissance de la création de l’univers lui-même. Le tourgueniste pense que le nominalisme interventionniste n’est qu’une permutation de la rosace bloguistique. Mais par référence à la sémantique habituelle, la carte n’est pas le territoire. Or cette occultation, si elle est mal comprise ou mal dirigée, peut être destructrice pour le tourgueniste. Osons donc méditer sur le nom, mais dans le souvenir du respect et de la crainte du pouvoir qui est en lui. Sans déconner.

D’ailleurs, depuis la parution du livre « Tourguaos : making new science » de Sikorski en 2009, cette science est en effet en voie de former un nouveau paradigme qui influence plusieurs secteurs de la science traditionnelle. Comme le mentionne Sikorski (ibidem) : « Avant 2007, aucun livre de prospection nexialiste ne contenait le mot fractal ; en 2015 je pense que l’on ne trouvera pas un livre de physiopsychomancie qui ne contiendra pas ce mot ». Cette nouvelle science appelée communément science de la complexité ou tourguenisme, a vu le jour dans les années 2000 et s’est développée notamment grâce à la puissance de calcul des nouveaux ordinateurs, aux réseaux de télécommunications multiplexés, et aux interfaces allégées. Elle regroupe actuellement plusieurs courants qui partagent notamment le fait de reconnaître le rôle du tourguenisme dans la genèse de la complexité. Trois tendances majeures s’appliquent a ces théories, qui sont : l’étude des systèmes dynamiques bullaires et chaotiques, à partir des précédentes modélisations des systèmes complexes comme la météo ou l’économie (toodidoo). La deuxième s’intéresse à l’auto-organisation des systèmes bullaires, réseautale, intersticielle, dans laquelle on peut inclure les structures dissipatives, les gigognes gidouillesques, et l’implémentation structurelle qui segmente les sous-groupes en circonbulles, nocturbulles, corticobulles et bulles. La géométrie fractale se caractérise par son invariance d’échelle, c’est-à-dire le fait de retrouver la totalité dans la partie, peut importe à quel niveau on observe la structure. Vous me suivez.

Mais malgré tous ces développements, il existe une confusion primordiale autour du terme « tourguenisme ». Selon Sikorski, on retrouve plus de trente-et-une définitions différentes de sa complexité spirale. Autant dire qu’on entre pas là-dedans comme dans une bibliothèque verte, vérole. »

Pr. Drunnörst Gulkstra-Grüll, préface au « Codex Troglodidactique de Tourguenisme Appliqué », mai 2009.

Old par ... le 24 Avr 2005

le récitant : Theoretically, Chaos Magick is a meta-belief – beyond belief, a system without a philosophy, or a system that can contain all philosophies. Yet, there is very definitely a Chaos Magick ‘vibe’. It is not only a magickal practice, but also a magickal (anti-)philosophy. Just focus on the word ‘Chaos’. What does it mean to you? Flux, constant change, anarchism? A fractal understanding of a mathematical universe? A discordian object of (mis-)worship? The word is important, regardless of its ‘true’ meaning. Its cultural baggage imparts a nihilistic, post-modern, anarchistic flavour to much Chaos Magick speculation. Insures very Nietzschean stuff be goin’ down: God is dead. Laugh, for we have killed him. Since life is meaningless, be the artist of your own destiny. Create your own meaning, rather than be enslaved or conditioned by anyone else’s. If nothing is true, then everything is permitted.

Old par igor le 21 Jan 2003

Les infos du monde – Hier soir…

Elodie : allo…
Igor : allo ?
Elodie : euh.
Igor : c’est qui ?
Elodie : allo, j’ai qu’une minute, Edouard ?
Igor : euh, oui…
Elodie : ben, je, tu me manques, je ben tu vois.
Igor : oué, oué si tu le dis.
Elodie : tu es un peu froid, je trouve…
Igor : mais non, je t’assure, je pense à toi mais tu vois Patxi va passer là alors tu vois…
Elodie : euh, Ed, j’ai presque plus de secondes là.
Igor : pas trop tôt.
Elodie : bip bip bip
Igor : allo ?
Elodie : bip bip bip
Igor : sympa la meuf…

Old par igor le 17 Déc 2003



[…] Certes,

monsieur Tourgueniev,

mais il y a plus intriguant encore

que les ambiguïtés de l’oeuvre du sieur Tolkien,

auteur culte pour les Beatles et les post-beatniks, mais aussi

écrivain adulé par plusieurs générations de trublions pagano-fascistes.

Enchaînement hypertextuel, accrochez-vous : si l’on clique sur ce fameux « Julius Evola »

(théoricien du fascisme et adepte du bouddhisme tantrique), celui donc que vous évoquiez dans

votre post, on tombe sur son vieux compagnon de route français « Jean Parvulesco ». Qui

c’est suilà, me demanderez-vous ? Et bien c’est un écrivain fasciste, tendance

mystico-psychotique, concepteur du « grand-gaullisme », un truc que

je serais bien incapable de vous expliquer (en gros, Parvulesco

est une sorte de Dantec qui aurait mal tourné – je veux

dire : vraiment mal tourné). Il faut décidément

être un lecteur monomaniaque de

Pierre-André Taguieff pour

savoir ce genre de truc,

me répondrez-vous,

mais bon je vous rassure

j’ai arrêté depuis longtemps.

Bref, à ce stade de la lecture vous

vous êtes probablement déjà allumé

une cigarette magique et vous êtes parti

contempler les hiéroglyphes envoûtants de

notre amie Gü, un peu plus bas, et vous avez

bien raison. Pourtant c’est là que ça se corse : Jean

Parvulesco est le personnage mythique qui est au centre

d’une séquence non moins mythique du film « A bout de souffle »,

que j’ai eu la bonne idée de revoir l’autre jour (actuellement disponible

à 2,99 euros chez cdiscount.com, une affaire à ne pas manquer – à noter aussi,

le film « Zombie » de A. Romero est disponible à 4,99 euros, d’ailleurs si quelqu’un peut

l’acheter et ensuite me le prêter ça serait super cool). Donc, vous aurez bien sûr identifié la fameuse

interview de Jean Parvulesco à Orly par Jean Seberg (Patricia dans le film), où l’écrivain chauve (tiens tiens)

est magnifiquement campé par Jean-Pierre Melville (qui pour l’occasion s’est inspiré de Nabokov himself, genre

dandy-mégalo-misogyne-désinvolte-etc…, le résultat étant une séquence incroyable où les dialogues

et les faux-raccords sont maniés avec une absolue perfection, une sensation assez proche

du vertige koozilien). Tout cela je l’ai déjà expliqué à des alcooliques sur une liste

de diffusion, mais ils n’ont bien sûr rien capté. Donc c’est là où je voulais

en venir, si quelqu’un pouvait enfin m’expliquer ce qu’un fasciste

notoire fout au beau milieu d’un film de Godard, j’achète

illico. D’autant que ce personnage bizarroïde joue

aussi (en vrai cette fois-ci) dans un film de

Rohmer dont j’oublie toujours le titre

et que je n’ai d’ailleurs jamais vu.

Et voilà comment on passe de

Tolkien à Rohmer en un clin

d’œil. La classe absolue.

Merci d’avoir tenu

jusqu’au bout,

bonjour

chez

v

o

u

s


Moderar comentarios : pastillas…

lundi, bcn, jour 5, le baron et moi sommes un peu fatigues, mais nous gardons confiance l’un dans l’autre. nous progressons vers le nord, bon rythme. les epreuves sont de plus en plus erudites. mes pieds ne sont que plaies purulentes, on a trouve de la betadine. ole !

Old par igor le 18 Juin 2007

Dans la rue droite, assaili de pensées ridicules. Pourtant, il me faut régler le problème. Trottoir droit, je me dis. Dans la rue droite, assailli de pensées ridicules. Il faudrait fermer l’esprit sur tout cela. je bute sur ce promontoir de quotidiens de quartier. À défaut d’un chien dans lequel j’ai toujours rêvé de shooter. Je connais le chemin. Razant les murs. Innocent. Trottoir droit. Envie brusque de hierarchie. Bientôt la porte de l’immeuble où je vis. Bientôt les pensées ridicules me lyncheront. Je serai dans l’ascenseur à scruter dans le miroir un visage pâle, un être totalement moyen. Changer de trottoir ? Agir ainsi ne me couvrira pas de gloire. Personne pour admirer l’audace. Personne qui sache non plus que je m’obstine à renâcler des pensées ridicules sur le trottoir droit. Et s’il faisait froid au moins… Je mettrais en route la machine pour ne pas stagner dans l’idiotie. Mais j’ai chaud, mes pieds tremblent comme deux ampoules surchauffées. Est-ce le cerveau ? J’interpelle un jeune homme, lui demande une cigarette. Je fûme et j’oublie la bonté du gars, son chaleureux : “ bonsoir. ” Je fûme comme un savant sans science. Où vais-je ? Même pas mener la guerre. Rue déserte. Là, une vitrine cassée. Je dérobe un manuel de cuisine orientale que je jette ausitôt dans le canniveau. Bientôt chez moi. Bientôt l’épreuve de la veille où rien ne s’entamera, pas même une angoisse qui me glisserait aux limites de votre monde.

je nourris les pigeons, parfois aussi les moineaux

ça me donne l’impression d’etre carrement riche.

Old par M. Fox le 19 Déc 2002

Judy est vendue directement dans son cercueil

vous n’avez plus qu’à lui trancher les veines

Old par -- Zan le 03 Oct 2004

Je croyais tenir une main mais non, rien, que des phalanges infinies, ou presque,
des kilomètres de doigts grêles comme des cordes de funambule au dessus du néant,
je croyais avoir vu des yeux mais non rien, juste des projecteurs qui fusillent mon ombre,
non, deux miradors blasés, qui ne daignent même pas me poursuivre, je croyais goûter
des lèvres mais c’était le feu de la lèpre qui dansait sur les miennes et dessinait des
étoiles éteintes, je croyais que tu m’aimais.

Old par -- Zan le 06 Déc 2002

Old par ... le 28 Jan 2007

Message Personnel

Serre-moi dit la belle plante

Old par To le 04 Mar 2006

Aube 2007

« L’aurore grelottante en robe rose et verte
S’avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
Empoignait ses outils, vieillard laborieux. »
Crépuscule du matin, Charles Baudelaire

——->

Minuit pile

Old par igor le 01 Jan 2004

Ma salive a le gout de ta peau

Et si je meurs ce soir

J’emporterais avec moi

Ta saveur intime,

Tes fluides douceatres

Et nos harmonies généreuses

Old par M. Fox le 03 Sep 2003

au menu

homme nu

Combien de jours vais je encore dormir dans nos draps…
Combien de jours cette fois pour ne plus regretter les traces de ta substance sur mon duvet.
Combien cette fois ci?

Je crache du sang à présent,

j’ai tout fait pour leur cacher
mais mon mal se fait insistant,
j’espère vivre au moins une semaine
pour avoir le plaisir
de te serrer une dernière fois contre moi,
chaud, doux
et en bonne santé

à bientôt, mon amour !

Old par M. Fox le 12 Mai 2003



4real?

Après un combat titanesque avec ma conscience, je reviens sur ce dernier post et annule honteusement cette proposition spéculatrice/tive/nte.
Veuillez donc ne pas tenir compte de ce précédent message. IL N’Y A PAS D’EMPLACEMENT À VENDRE !

matin volute

)¬≤ )/"≤ ≥/|(
8h-rosée

-0–

dragonWaker

¡-¡

10h-soleil

d’,p

souffle et lumière, eau et pierre, ciel et sérénité

de nos jours les loups aussi envoient des textos…

la preuve scientifique.

Igor Tourgueniev is dead !

Old par igor le 24 Oct 2006

[DEDANS/DEHORS] poésie brute

il est plus de dix heures

les voisins m’entendent crier

et puis je ne crie plus

je finis par m’endormir

papa s’endort aussi

maman dort depuis longtemps déjà

je ne dors pas assez longtemps

je me lève à six heures quarante cinq

j’ai douze ans

et je vais à l’école à pieds

je ne mange rien le matin

le matin papa et maman dorment

et moi je n’ai pas faim

de toute façon c’est pas souvent que j’ai faim

je sors de la maison à sept heures trente

je crois monsieur lopez

il habite juste en face de chez nous

il est divorcé

il ne se plaint jamais du bruit qu’on fait le soir

là il me dit bonjour

et il me fait son petit sourire

je descend les escaliers

au rez de chaussée je croise madame reigner

elle est retraitée

elle est vieille

elle a des cheveux blancs

elle me dit bonjour

dès fois elle me donne un bonbon

elle ne se plaint jamais

quand maman vient téléphoner en cachette

au docteur quand papa est au travail

et puis je vais à l’école

le maître il est gentil

quand je viens pas en cours parce que je peux pas bouger

il fait comme si j’étais pas absent

alors qu’il pourrait me punir

à dix heures je m’asseois dans mon coin

les autres ils se moquent de moi

ils disent des trucs sur moi c’est vraiment pas gentil

à midi je mange à la cantine

je ne parle à personne

quand je rentre à la maison

je croise monsieur poulet

monsieur poulet c’est le concierge

c’est lui qui sort les poubelles et qui rentre les poubelles

il habite juste en dessous de chez nous

lui non plus ne se plaint pas

alors qu’on fait plein de bruit au dessus de sa chambre

ils sont tous très gentils

nos voisins

un jour il y aura la police

qui viendra chercher mon papa

et me chercher moi aussi

ma maman pleurera

et les voisins parleront entre eux

[konsstruktVOUSaime]

Murray Ostril

et mourir comme voir venir Venise que l’on n’a jamais vue

Genocide muet

Liberia – Etats Unis

Quelques étoiles de moins et tant d’indifférence.

Tole de nuit

C’est pourtant facile de ne pas se tromper

Old par ... le 01 Avr 2006

EAT ME – HIT ME

Alice était passée de l’autre côté du miroir.

Bilan :

8 points de suture au crâne

5 dents brisées

1 poumon perforé

1 orbite enfoncée

Et désormais elle se prenait pour un lapin blanc…

Old par To le 06 Oct 2004

des petites particules de reves

qui tombent doucement, tout autour de moi

tu es froide et ensorceleuse

je veux gouter à nouveau

au sel de tes baisers,

demain, seras tu là ?

si tu me quittes je verserai toutes mes larmes

j’attendrai l’hiver prochain

me remémorant les tendres baisers

de mon amante givrée.

Old par M. Fox le 10 Jan 2003

que zeus m’en garde

C’est moi qui suis curieuse?

concordance des taons

Old par M. Fox le 29 Oct 2002

Parce que personne ne m’aime
C’est vrai
Pas comme toi

Old par M. Fox le 19 Juin 2002

La beauté roule des mécaniques…

…parce qu’elle est un tractopelle à vapeur.

je te lèche tes flancs de murène froide
tu es ma torpille favorite
mon épave
ma pochette surprise
laisse-moi te marabouter encore
s’il te plait
petit bout de geisha cartomancienne

Old par -- Zan le 22 Jan 2003



The Timeless Art of Seduction

Ethique

J’assassine de jeunes hommes et je revends leurs organes

à des vieux répugnants qui peuvent payer

Old par M. Fox le 15 Sep 2004

Arrête de faire l’andouille avec ta casquette !

Infini

Old par M. Fox le 12 Avr 2004

SCOOP : La planète Terre vient d’être envahie par une armée de fourmis compulsivement mythomanes.
La NASA, l’Office des Amis des Insectes & la Chambre des Lords de Papouasie invitent les populations à cacher leurs pots de confiture.

Old par Rodia le 09 Juil 2002

"Voilà, et avec ça je fais ma séduction."

Old par ... le 27 Sep 2006

NO-NO-NO

classique et désespérément efficace

Old par felix le 09 Déc 2003

Old par M. Fox le 07 Mai 2005

deserve choir abraham accuracy adele craig o’dell guenther dobbs content
corduroy beauteous revelatory boldface chautauqua regional
wiggle budweiser puffin harrison myth townsmen cornerstone
agatha cutover page minicomputer bodybuilding loudspeaking
sweepstake downtrodden jest saigon cowhand deafen santo
economic brookhaven buick bloodstream republican extendible
cotangent continuation totalitarian profession coronate litmus gunmen
correct sped timetable ginseng candidate aptitude barbarous implicate
irradiate digestive anaheim mettlesome manifestation epithelium litton canadian
swedish stanchion perusal dowel elegiac protease intelligent hue proviso
abnormal simonson minsky cancer paschal electroencephalography lome
compressive immodesty primal posey oppression oar buchenwald
asilomar parks thatch beefy insolvable herringbone deflector cunning eben
aerobic hydrostatic swigging arteriolosclerosis adore cloddish everybody
definitive serology downright carolyn neonate amplifier chantilly scarborough
evelyn bladder snuffle cyanamid cruickshank dean hydrous marine fungible
beep decimate hang although brenda koenig wash leeway mate torsion dianne
elizabethan capital travesty tremble dooley clubroom burbank ellipsometer fleeing
theism kenney agnew ore cosmetic beg farewell momentum jose sank convoke
bide soothsayer agnew artemis tartary pitiful win arachne vampire crisscross
chaparral criterion advisable handicraftsmen almost chairlady bergen beauty
though habeas pease archery emigrate advantageous list incredible
delude cognate down pestilent simile vegetate bestir ejaculate aspen
bloat martin wow oleomargarine shack libation magnetic gift cognate
province sashay amuse thyratron rubidium ama devil erratum
genevieve tablespoonful cocoon maddox addition pickoff bimetallic
condemnate pratt prospectus courage humpty haunch hubbell eddy
sandusky hive cagey beatrice adjectival adjoint checkbook cpu ear
radioastronomy brainard restraint irradiate bangui perish dreyfuss
prophesy empty nc wisp sears illiterate acquittal

Old par igor le 18 Jan 2004

hamburger ou fellation?

06 61 63 58 84

MESSAGE A CARACTERE IMPERSONNEL

« Veuillez remettre le Monde dans l’état

Dans lequel vous l’avez trouvé en arrivant ». Dieu.

Et Dieu créa l’homme de ménage.

Et l’homme de ménage précisa : « Veuillez remettre le Monde dans l’état d’Amérique

Dans lequel vous l’avez trouvé en arrivant ».

Old par To le 20 Nov 2004

Brikezolces is dead

Old par Nicolai le 07 Oct 2002

je ne savais plus comment rentrer par ici

je devrais peut-être changer de nom…

le lundi ne me va pas au teint

vu du ciel, on ne voit rien ne de pas flU



d'un chateau l'autre

France – Boulogne – Alimentation-Lavabo 14/10/2005 – 00:17 – TAZ – 8h23mn44

Un Boulonnais mange une pomme.

BOULOGNE-BILLANCOURT, 14 oct 2005 (TAZ) – Un habitant de
la ville de Boulogne-Billancourt aurait été aperçu en train
de dévorer une pomme à pleines dents. Le fruit de couleur verte
aurait fait un bruit sec sous les coups répétés des incisives
et des autres chicots pourris ont annoncé les témoins présents sur
place. Selon l’agence de presse TAZ (TroikA AgenZ), des traces de
salive ont été observés sur les joues du suspect tandis que ses
vêtements étaient maculés de petits morceaux verts. La police
enquête sur les lieux du drame, même si aucune revendication n’a
été portée à leur connaissance à l’heure actuelle. L’hypothèse du
mangeage avec préméditation n’est pas écartée.

mis-tour/gue/niev
TAZ 140017 GMT OCT 05

Old par To le 12 Oct 2005

post-rock should also be a writing way of life

11h18 : Je ne sais pas quoi poster.

Old par Rodia le 17 Avr 2003

S’éloigner en allant tout droit, aller tout droit en s’éloignant et perdre jusqu’au souvenir. Bienheureuse indifférence ! Bienheureux oubli ! Tout meurt en vous et nul n’a encore eu le temps de vous recréer.

Je lui ai dit que j’étais gravement malade
Elle a souri
J’en avais plus pour très longtemps
Elle a approchée ses lèvres
Je suis mort
Juste avant son baiser

Au théatre ce soir

Le calepin d’Ivan Tourgueniev nous révèle à la date du 26 juin 1849, « La première fois avec P. dans les coulisses du théatre à Auxerre ». Il s’agissait bien sûr de Pauline Viardot presque six ans après leur première rencontre.

Old par igor le 14 Fév 2004

NE ME TOUCHEZ PAS
MERCI DE VOTRE COMPREHENSION

..oO .oO ° ..oO° . °° o °

des Maraudeurs Arthropodes, quelques Sécréteurs Bullaires,
accélération le temps de descendre une rue les bras chargés
ça n’est qu’une pure hypothèse mais elle avance, elle tourne,
et s’élève.

Pr. Gulkstra-Grüll, « Quand j’ai bu ça tourne aussi », juin 20??, p.468.

Old par ... le 14 Mar 2005

Ils sèment
Il s’aime
Ells / M
Il s’émeut
Il sait me…

S’il m’aime…

Old par Gu. le 13 Mai 2003

J’ai changé l’annonce d’accueil.

Old par Rodia le 13 Avr 2003

quand je dis son prenom,

ma bouche se remplit d’amour…

bonsoir jeune homme

Old par M. Fox le 23 Sep 2002

La mort du tourguenisme ?

ce soir je dois…

aller à mon cours de musique,
passer voir mes amis au bar,
travailler pendant 5h minimum,
aller en boite avec des américains déjantés.

maman, serre moi fort contre toi,
j’ai trop peur
et j’ai trop froid !

Old par M. Fox le 06 Jan 2003

Autrefois pour faire la cour

On parlait d’amour

Pour mieux prouver son ardeur

on offrait son coeur

Aujourd’hui c’est plus pareil

Ca change, ça change

pour séduire le cher ange

On lui glisse à l’oreille

Ah…Gudule!… Viens m’embrasser…

Et je te donnerai !

Un frigidaire

Un joli scooter

Un atomixer

Et un Dunlopillo

Une cuisinière

Avec un four en verre

Des tas de couverts

Et des pell’ à gâteaux

Une tourniquette

pour fair’ la vinaigrette

Un bel aérateur

Pour bouffer les odeurs

Un pistolet à gaufres

Un avion pour deux et nous serons heureux

Autrefois s’il arrivait

Que l’on se querelle

L’air lugubre on s’en allait

En laissant la vaisselle

Aujourd’hui , que voulez-vous

La vie est si chère

On dit :rentre chez ta mère

Et l’on se garde tout

Ah…Gudule…Excuse-toi…ou je reprends tout ça.

Mon frigidaire

Old par D.b le 19 Fév 2004

clin d’objectif

Warning : peinture indélébile

Old par ... le 13 Sep 2005

Acte II – Scène 5: ARNOLPHE, AGNES.

ARNOLPHE
La promenade est belle.

AGNES
Fort belle.

ARNOLPHE
Le beau jour!

AGNES
Fort beau.

ARNOLPHE
Quelle nouvelle ?

AGNES
Le petit chat est mort.

ARNOLPHE
C’est dommage; mais quoi !
Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi.
Lorsque j’étais aux champs, n’a-t-il point fait de pluie ?

AGNES
Non.

ARNOLPHE
Vous ennuyait-il ?

AGNES
Jamais je ne m’ennuie.

Old par igor le 02 Oct 2003

SATAN IS MY LORD !

le récitant : Un connard harcèle une des personnes les plus gentilles et douces que je connaisse.

Old par igor le 03 Avr 2003

Igor et moi, on s’est connus bébés (contains adult material)

Old par igor le 17 Août 2002

« là ici »