Entrée fracassante de l’époux… enfin elle aurait été fracassante si il y avait eu une porte…
– Ainsi donc vipères vous m’avez menti ! Ou est la fameuse argenterie de l’arrière grand tante Philipette ? – Mon pauvre ami, tu croyais vraiment qu’une femme en ce monde ait pu porter un tel prénom ? – Oh toi, la morte, pas la peine de la ramener ! – Mais je ne suis pas morte, c’est ma mère qui a trépassé ! – Tatata mademoiselle, en bon Druand(t) que je suis je me permet de vous interrompre, techniquement vous êtes vivante mais légalement vous n’êtes plus qu’un tas de cendres. – Parce qu’en plus ma mère prématurément incinérée ? – Ben ça coûte moins cher ma choupichounette… – J’en ai assez !!!!! Stoppez cette folie !!! – Soit. Monsieur le mari, tenez là pendant que j’installe le billot. – Très bien Druant(d), avec plaisir, maintenant que je connais la réalité de sa dot, je n’ai plus rien à faire avec elle. – Raclure !!!
Que va t’il arriver de Nadine ? Le sol est il composé de lino ou de moquette ? De quel surnom ridicule la mère va t’elle encore affubler sa fille ? Druan- s’écrit il avec un -d ou un -t ?
Vous le saurez prochainement, dans le dernier épisode de notre fabuleuse épopée
« Je pense qu’à la vue de ma patiente approche, elle va bien finir par s’apercevoir que je lui tourne autour … – Soit, mais il y a des moments où il faut exprimer clairement les choses … – Tu crois ? – Evidemment, sinon tu vas arriver à rien. En plus les femmes adorent qu’on leur dise qu’on les désire … – Ah ? – Benh oui ! Qu’est-ce tu crois ? – Ah. – Mais enfin pourquoi tu ne lui dis rien ? T’as peur ou quoi ? – Bien sûr, j’ai peur ! J’ai pas envie de me faire jeter ! J’aurais trop les boules après ! – T’as pas les boules, en ce moment ? – Certes.
Le narrateur se replongea dans son abîme de perplexité que définitivement, pensa-t-il, il n’aurait jamais du quitter. Par la suite, plusieurs personnes lui reprochèrent de vivre dans ses fantasmes. A ces personnes, il répondit intérieurement que ses fantasmes ne lui faisaient pas de reproche.»
On peut se satisfaire de peu de chose Moi par exemple hier soir Je me suis retrouvé dans le métro avec un ami Un ami vraiment impressionnant Je le regarde toujours avec un peu d’envie Il est si grand que parfois il se cogne au plafond Hier c’est arrivé et ça m’a fait du bien De le regarder saigner, là, dans la rame Avant de descendre, je lui ai donné un petit coup de pied mesquin J’ai visé les côtes, il n’a pas bougé Le sol devenait de plus en plus rouge Alors je me suis cassé pour ne pas salir mes pompes On peut se satisfaire de peu de chose
Depuis toujours le jeune homme sentait peser sur lui le noir regard de la Deesse. Ce soir il la défiait à nouveau en mettant le masque d’or : le splendide instrument de sa destruction seul pouvait détourner quelques temps la malediction de Venus, il rendait superbe, magnetique et brillant. Son pouvoir se nourrissait des coeurs que brisaient son porteur, de la magie qu’il pouvait voler aux malheureux qu’il rencontrait, de la seve des âmes, en commençant par la sienne propre. Il avait essayé de ne plus porter le masque. Pendant quelques temps il reussissait à arpenter la scène de sa vie sans trop de douleur, puis l’éclat d’un regard, un sourire qui ne lui était pas adressé lui rappelaient comme il était seul et sans amour. Il pleurait alors interieurement pendant de nombreuses journées sous l’emprise du masque : comme il aurait été facile de l’enfiler à nouveau pour conquérir ces yeux, cette voix qui l’avaient fait defaillir. La lutte était terrible et derrière ses yeux bouillonait la tempête alors qu’il combattait les images luxurieuses de son théatre intime : langues audacieuses, etreintes felines et râles humides… Tous le hantaient, chaque jour un peu plus, puis n’y tenant plus, il enfilait le masque et partait chasser, conquèrir et briser les âmes comme un dieu vengeur offensé eut pu le faire. Le masque l’affaiblissait peu à peu : de menues maladies, des taches sur sa langue, des défauts d’audition furent les premiers signes. Sa peau sous le masque prenait une teinte jaunatre et ses yeux s’enfoncaient dans les orbites d’un visage emacié. Il tirait une énorme fierté d’être l’ennemi d’une deesse et d’être parfois victorieux. Les quelques concessions qu’il dut faire ne donnerent que plus de prix à ses victoires éclatantes, aux chatiments qu’il imposa aux serviteurs de l’amour, de toutes ses forces. Et s’il perdit progressivement ses cheveux et ses dents, si sa vue se brouilla… jamais sa mémoire n’oublia l’exaltation du champ de bataille et du sang répandu.
Nicolaï : hé ? Igor : hé ! Igor : kesktuveux ? Igor : allo ? Igor : hé ! Nicolaï : le slip de ta reum Igor : hum Igor : vachié dans ton cul poilu Nicolaï : tu m’entends ? Igor : oui Nicolaï : chouette Igor : vachié dans ton cul poilu Nicolaï : korebouk Igor : ‘rnebouk Nicolaï : kornebouk ! Nicolaï : Kk Igor : k Igor : ça va gros pétard ? Nicolaï : pouet Igor : cucul Igor : tu fais quoi ? Igor : peter dans ton cul Igor : trou du cul du chat Igor : la bite à papa Nicolaï : Je parlez-vous fronché ?! Igor : j’suis pas un fronché j’suis un américain Nicolaï : américon ? Igor : américon citizon Nicolaï : aaaaaaaaaah Nicolaï : schlasse Igor : schlasse la schlasse américone Nicolaï : Gutten Zlipen Igor : Magdalena langocha Zlipen zliiipen Igor : Zliiipen Nicolaï : It iz olmost ze sème word in germane for sank you Nicolaï : Zliipen ! Nicolaï : Danke Igor : Meine Zliiipen esto tutti Chocola Nicolaï : Danger Nicolaï : Dubist eine Zliipen del Gasapacho ! Igor : Gazapach deine urselve deine urselfe gaspatacho Nicolaï : Gaspapatte der panier en rond !
Supercalifragilisticexpialidocious : Expression utilisée par Mary Poppins dans le livre de Tavers et le dessin animé de Disney. A ne pas confondre avec Supercalifragilistisexpiali-docious, mot beaucoup plus pernicieux écrit par de faux sensitifs. Test de base du sensitif à l’Institut.
Petit résumé : Un mois à la campagne : Natalia Petrovna va passer un mois à la campagne, en compagnie de son mari, de sa pupille, de son fils et du précepteur de son fils. Pour tromper l’ennui, Natalia s’éprend du précepteur, qui tombe amoureux de sa pupille, une jeune fille simple tout juste sortie de l’enfance. Exaspérée, Natalia se tord de jalousie devant leur bonheur. Il faut tout de même rappeler la perversité qui imprègne les oeuvres de T., et ses intrigues diaboliques.
— Vous êtes resté là-bas longtemps ? » Quelques mois, mais après-coup : une éternité. » — La perte est trop lourde ? « Pesante. Aujourd’hui, je désire du concret. » — Autonome ? » Je me suis rassemblé autour d’une idée. » — C’est donc ici que vous m’avez convié ? » Ça ne durera pas. « On en profite pour donner mais on retrouve vite sa mesquinerie. » — L’expérience se prolonge. » Jusqu’au moment de l’assèchement. » — Et la lumière sera coupable.
Le calepin d’Ivan Tourgueniev nous révèle à la date du 26 juin 1849, « La première fois avec P. dans les coulisses du théatre à Auxerre ». Il s’agissait bien sûr de Pauline Viardot presque six ans après leur première rencontre.
encore un jour enfui sacrifié sur l’autel du néant ô samedi je n’avais rien contre toi mille excuses pour tant d’ennui, je n’ai pas su faire autrement.
Il n’avaient hélas pas eu le temps de se rencontrer. Juste des mots échangés via de nouvelles technologies. L’objet de l’entretien ? Toujours déporté vers un nouveau vertige. Des exercices, en somme, mais aucun numéro officiel prévu ; battre presque les mains dans le vide, sans jamais se toucher.
enfin causé longtemps… il m’a dit : «j’en avais vraiment marre de ta gueule petit con j’ai baisé ta meuf, sniffé ta coke et je suis allé me faire la tournée des casinos avec ton pognon. Des années que je te vois profiter sans rien faire. Tu aurais du voir la gueule de mon auréole au petit matin…»
Au fond de ma poche j’ai retrouvé deux cartes de visite : le Dr Glück, « laboratoire identitaire et formation en secrétariat » et le Pressing Tourgueniev, « vos chemises commme celles de Jean Yes en une nuit ». Sûrement des clients du casino…
#34 On n’a jamais fini de remettre le sujet sur le feu. Pour le saisir à point il faudrait inventer un langage nouveau, aussi fulgurant que lui. L’accompagner, ne pas l’arreter. Découper soigneusement chacune des tranches du temps où il s’est exposé.