Désignez quelques nouveaux tourguenistes Igor et vous allez enfin devenir populaire et puis écrivez plus nom de dieu si vous ne voulez pas que les lecteurs s’endorment et puis ce n’est pas possible de tourner en rond à ce point et ce n’est pas parce que la Maison du Bonheur que et je ne suis pas un donneur de conseil en vain Igor —
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courtyard, under the arcade and up to the balcony, where they placed him before the Procurator’s chair. The man was dressed in a shabby, torn blue chiton. His head was covered with a white bandage fastened round his forehead, his hands tied behind his back. There was a large bruise under the man’s left eye and a scab of dried blood in one corner of his mouth. The prisoner stared at the Procurator with anxious curiosity. The Procurator was silent at first, then asked quietly in Aramaic: ‘So you have been inciting the people to destroy the temple of Jerusalem? ‘ The Procurator sat as though carved in stone, his lips barely moving as he pronounced the words. The Procurator was like stone from fear of shaking his fiendishly aching head. The man with bound hands made a slight move forwards and began speaking: ‘Good man! Believe me . . . ‘ But the Procurator, immobile as before and without raising his voice, at once interrupted him : ‘You call me good man? You are making a mistake. The rumour about me in Jerusalem is that I am a raving monster and that is absolutely hqmhmjm km fjrjf j ojpj njfkikjlnk fjqji jijhf fj ojh sdjksdfsdfsdlgkj sdflkjsdf lksdjfsdfsdf
Hier tu m’as dit « Ecoute le chant des fleurs » Aujourd’hui Tu es morte Et les fleurs ne chantent toujours plus (problème de l’auteur à choisir amenant là une réponse poétique et déplaçant ainsi le…) Autre possiblilité syntaxique poétique pour cette parenthèse (problème de l’auteur à choisir amenant là une réponse poétique et déplaçant ainsi le
Il faisait un peu gris, le 8 juin 1997 à St-Jean de Maurienne. Mon sac sur l’épaule, j’ai tourné le dos à mes amies. Plus jamais je ne remettrai un pied ici. Sais-tu pourquoi mon beau-père me déteste autant ?
————– Petites notes du 17.02.03 à la galerie Leo Scheer en vrac dans petit carnet Moleskine noir. —————————— Soirée lectures & performances Lecture-performance de Bienvenus à SeXpol par Christophe Fiat lecture voix sèche de La Vanité des Somnambules par Chloé Delaume lecture de L’Echec par Lucette Finas —————————— Une entité extra-réelle possède le corps réel de Chloé Un exorcisme peut-il le sauver ? —————————— Une brûlure au Ripolin. Fait venir une idée. « Dans le fond, je n’aime pas les juifs » –> la femme = Gilberte Je ne sais pas qui a dit ça, sa femme je vois. Il veut la faire renoncer à cette idée. Faut-il exorciser Chloé Delaume. —————————— Wilhelm Reich : retrouver le court métrage : Orgone. —————————— Faut-il libérer le corps de l’entité Chloé D. ? Faut-il aider le corps ? —————————— Elle aurait du marquer les pages. En fait on aime bien la voir tâtonner. Elle est charmante. Elle parle de cet homme maladroit. Le Figaro (-> ou le Figaro, qui sait ?) : gros caractères. Le Monde : petits caractères. Il ménage son coeur. —————————— Un bébé brûlé vif par une bouteille de Butagaz —————————— (ici petit dessin : cheveux, lunettes, yeux de la dame qui parle de son premier livre.) Ca c’est le psaume n’est ce pas… Ne perdez pas de vue… n’est ce pas. C’est admirable n’est ce pas Gilberte Relis-moi la jument verte. —————————— Artefacts de cette réalité : ici et là ————–
Le dialogue de ma matinée M° Stalingrad, 10H00, une vieille dame, son chien, 1 djeun « … – Oui je préfère les chiens aux hommes, oui. – Ouais ben vas-y suce-le ton chien, suce-le vieille salope. – Et bien oui j’ai déjà sucé mon chien, et je peux vous dire que ça a meilleur goût que les hommes. »
elle ne faisait que dire du mal de tout et de tout le monde et un jour la mer agacée par ses jacassements la noya en son sein pour ne plus rien entendre
Au fait, est ce quelqu’un aurait vu mon paillasson? Et ma pompe à vélo sinon? Aux dernieres nouvelles, ils déambulaient désorientés… Perdus dans l’abime de ses yeux fruités, comme d’hab quoi…
La pornographie c’est comme aller chez le dentiste et oublier d’ouvrir la bouche quand il commence à travailler : c’est plutôt rouge, y’a de la chair, des liquides répandus et du blanc à la fin. Et tout le long, on peut crier à gorge déployée.
« Assis à la table du fond depuis 18h avec quelques amis, Igor picole, morose et achève les dernières réserves de bière amassées pendant les happy hours. A ses côtés ses compagnons se laissent aller mollement sur la table et rient distraitement aux blagues de chacun. Igor laisse son regard errer parmi les clients agglutinés autour de la table… L’habituelle faune: suédois, américains, anglais des deux sexes, se pressant les uns contres les autres, quelques parisiens comme égarés. Assis par terre, presque piétiné par la foule, un petit homme à manteau vert, en train de se faire une ligne de poudre rose avec une paille dorée. Un peu de temps passe… Igor est de plus en plus embrouillé, ses amis sont partis, des gens assis autour de lui, les cafards de plus en plus près, de plus en plus gros. Un ange passe, un homme immense à l’accent slave s’assoit à la droite de Igor, il sort une flûte de champagne de sa cape et la propose à la jeune fille rousse (Charlie ?) à sa droite. Elle retrousse un peu sa jupe (on aperçoit le haut de ses bas), sourit à l’homme et accepte la flûte. L’homme extrait à présent de sa cape une bouteille de champagne, un singe et d’autres coupes qu’il distribue alentours. Igor en reçoit une et le petit gars en vert aussi, il est maintenant assis sur le genou gauche de Igor qui s’en aperçoit à peine. Un ange passe, un coup de feu au bout du pub, une bousculade, le mort est vite déchiré par le public affamé. Le petit homme vert continue à sniffer, une poudre jaune… La table est pleine maintenant d’objets surgis de la cape du comte. Sous la table un couple de nanas s’agite, la plus grande essayant de ligoter la plus petite (une finlandaise aux cheveux aile de corbeau… Charlie ?) avec la bretelle de son soutien-gorge à fleur… L’absinthe coule à flot dans le pub, tout le monde a les pieds mouillés… La fumée devient de plus en plus épaisse et bleue. De sombres oiseaux et quelques cafards (plus de deux mètres d’envergure) volettent çà et là en heurtant le public aveuglé. Igor dodeline de la tète, sa flûte est vide, il se penche et la remplit d’absinthe… Deux grands allemands blonds en short debout sur le pub se fracassent la tète à coup de hache; voluptueusement les spectateurs trempent les tranches de l’énorme gâteau flottant, qui s’avance doucement vers la table de Igor, dans le sang qui gicle partout… Igor, qui, justement, fouillant ses poches pour trouver des thunes à claquer tombe sur le petit pistolet noir à silencieux. Une patte de cafard le heurte à l’oeil, il sort le flingue… Charlie vient d’apparaître dans la fumée, elle a l’air un peu perdue et lasse, elle porte son habituelle robe blanche immaculé qui la rend si belle. … Bang ! Dans l’oeil du nain vert… Bang et rebang ! Dans le front du comte et dans sa cape… Bang pour un cafard ! … Igor se lève et marche vers Charlie… Il explose la tète du barman d’un tir courbe en croissant de lune le long du plafond, vise un des allemands et le manque: plus de tète déjà. Elle semble le reconnaître et lui fait un demi-sourire. Un allemand (Grishka ?) tente de fendre le crâne à Igor qui esquive péniblement la hache qui le frappe. Le cadavre du nain sniffeur, accroché à sa jambe droite tente de le retenir… Igor dégaine sa Gattling et mitraille à gauche, à droite, faisant exploser tètes, bras et idées noires. Plus de munitions, il se débarasse de son arme sur le pied du gros allemand qui part en hurlant les chants de Maldoror. Charlie dans les bras de Igor… Un ange passe, Igor le vise et l’abat avec son petit pistolet. Igor entraîne sa compagne vers l’extérieur, en évitant table qui volent, cafards et lévriers ainsi que le public surexcité et les larmes aux yeux. … Dehors Nicolaï attend patiemment au volant de la Tourguy-mobile le retour de son frêre. Déjà il arrose la façade du bâtiment de torpilles au napalm. … A l’intérieur la foule est en transe, hurlements, chants, danses, viols et meurtres gratuits se succèdent à un rythme frénétique, un seuil sur l’enfer est ouvert et les démons envahissent le pub; Bizarrement ils paraissent bien tristes et moroses dans l’ambiance pyrotechnique qui règne dans le pub. A l’aide d’un grand fouet, Igor finit de se dégager un passage et atteint la sortie, là résolvant rapidement l’épreuve du sphinx, il surgit à l’extérieur avec Charlie à son bras. Nicolaï achève de détruire le bâtiment à coup de missiles sol-sol pendant que nous entrons précipitamment dans la grosse voiture. … Je serre Charlie, elle essuie une larme et se pelotonne contre moi. La voiture prend de la vitesse et s’envole vers la base lunaire.«
Le Simorgh s’installe dans son lit de myrrhe et d’encens, lance son cri avant de prendre feu, pour renaître de ses cendres. Partout les oiseaux dans La Maison et d’étranges masques qui me fixent et semblent rire de la folie qui semble devenir mon lot quotidien. Les oiseaux entreprennent un voyage, forment étrange procession sous les pins, pour aller à la recherche du Simorgh, oiseau fabuleux qu’ils veulent prendre pour roi. Presque tous meurent en cours de route, seuls trente d’entre eux arrivent au bout. Lorsqu’ils se présentent devant le Simorgh, ils se voient en lui. Ils sont le Simorgh, et le Simorgh est trente oiseaux.
« Amour. Ce soir je préfère prier que sortir dans l’agitation. Je préfère chanter que manger. Tout ce temps où tu m’as tellement manqué, tout cela est passé, tout s’est dissous dans mon futur trop vaste pour te perdre. Me reviennent maintenant les années de douleur que nous avons traversées ensemble, que nous avons tissées ensemble. Je ne sais de toi ce qui me manque le plus, quand tu me montrais les dents ou quand je ne savais te dire combien je t’aimais. Maintenant je suis seule à pleurer, est-ce que ça en vaut bien la peine? Et pourtant ce soir, je vais prier. Je ne crois en rien, mais je me souviens: je t’aimais. Tous les autres maintenant je les choisis pour toi, ils ne m’aimeront pas, ils ne me quitteront pas. Pas de peine et pas d’autre amour. J’espère que tu ne viendras jamais visiter mes rêves. Tu es cautérisé dans ma plaie, tu ne partiras pas je le sais. Tu es la moitié de ma vie. Je n’ai jamais réussi à te recracher. Maintenant, tant pis, tous les souvenirs reviennent, ai-je assez dormi pour avoir la force de les revoir? Tu me manques, mais je voudrais ne jamais t’avoir vécu, ne pas avoir déjà tant de poids et d’amertume. Ce que tu as ravagé te dépasse. Toi, tu ne penses plus, tu ne penses plus à moi, moi, tu es gravé dans mon cerveau, dans mon imaginaire, tu en es une pièce maîtresse. Injuste. Amour. Ce soir, je vais prier. Je ne crois en rien, mais je me souviens, et tout cela vaut le coup de la communion, au moins avec moi-même. Je me pénétrerai au lieu de regarder vers le ciel, je sais où tu te trouves. Mon vampire, ma vie. Encore maintenant haine-amour. Je crois de temps en temps te reconnaître dans les yeux des clochards qui écrivent je t’aime sur les trottoirs ou des mecs bourrés ou de ceux qui sans raison me parlent dans la rue pour me dire que je suis belle qu’ils m’aiment et que ma vie m’attend. J’aimerais que ce soit ça mais tu es mon passé et tu ne peux espérer mon futur. Je t’aime encore mais c’est si inutile. J’aimerais que ce soir le christ vienne s’allonger dans mon lit, m’ouvre ses bras blancs, qu’il m’accueille sur son cœur brûlant, qu’il reconnaisse ma peine, et qu’il ait pitié de moi. Je voudrais ce soir que le christ vienne me réconforter et me dise que ma vie a été si dure. Mais il n’existe pas et ce soir je vais prier. Je chanterai ma peine pour qu’aucun ange ne descende du ciel et j’écrirai des mots incompréhensibles dans le noir. Tous ce mots que jamais je n’ai pu prononcer. Amour. Ce soir je vais prier. Et je dormirai en paix. Sans christ sans père sans dieu, sans amour. Draps blancs et avenir lumineux. Est-ce ma mort? Est-ce ma vie? Je prie déjà. »
Cette femme est devenue la plus heureuse des femmes que la terre ait jamais portée. Elle est encore vivante et elle a mille ans.
bon, question du jour, en avoir ou pas..? hier on prend des hallucinogènes à la pisse de chat on devient femme, puis homme on se détend, on se plie, on devient yogi on chante, punk, une chanson pas punk Salomé nous promet la dance des sept voiles pour mercredi maintenant on écoute les damnés demain on sortira au soleil ce soir on fréquente les demoiselles et on va au dancing avec Nicolaï tout cela afin d’avancer encore et toujours vers notre but final Tourgueniste et de lever le voile sur nos mystérieux desseins dimanche, se reposer lundi, créer une religion dogmatique mardi, s’immoler par le feu avec un zippo mercredi, panser ses plaies et se demander si on ne fait pas fausse route bifurquer mais continuer à avancer.
« Il est certain que de nos jours on doit renseigner sérieusement ses enfants sur le mécanisme sexuel, au lieu d’abandonner cet enseignement au hasard ou à des domestiques vicieux. » Henri Havelock Ellis, Etudes de psychologie sexuelle (1897-1910), t VII
La terre entière se servait de la même langue et des mêmes mots. Or en se déplaçant vers l’orient, les hommes découvrirent une plaine dans le pays de Shinéar et y habitèrent. Ils se dirent l’un à l’autre :
– « Allons! Moulons des briques et cuisons-les au four ».
Les briques leur servirent de pierre et le bitume leur servit de mortier.
– « Allons! dirent-ils, bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel. Faisons-nous un nom afin de ne pas être dispersés sur toute la surface de la terre ».
Le dieu descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils d’Adam.
– « Eh, dit le dieu, ils ne sont tous qu’un peuple et qu’une langue et c’est là leur 1ère œuvre! Maintenant, rien de ce qu’ils projetteront de faire ne leur sera inaccessible! Allons, descendons et brouillons ici leur langue, qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres »!
De là, le dieu les dispersa sur toute la surface de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi lui donna-t-on le nom de Babel car c’est là que le dieu brouilla la langue de toute la terre, et c’est de là que le dieu dispersa les hommes sur toute la surface de la terre.
Négligemment je sors. Les portes me lessivent, frappé.
Je crawl la boulangerie.
James jouit.
Un couple tasse. Disant « Tu arrêtes maintenant » d’une voix aiguë dégueulasse à leur bouledogue chiot.
Puis ils s’arrêtent émus en silence le regardant chier. Ils se pressent les bourrelets, se palpent les os.
Ça sent l’oignon près de l’épicier, je lui dis comme ça :
votre femme prépare de sacrés bons plats.
Il me dit : vous allez bien ?
Non je suis sur invidation.
Je croise le voisin, le sale voisin de Mathilde et soudain.
Un type.
Donc j’accélère le type est toujours derrière moi ses mâchoires bringuebalantes je sais plus je tourne je mange un mur dans la panique le clochard gueule je continue je me retourne le type m’a retrouvé je me scratche dans une porte cochère il avance dangereusement je sais plus une vieille dame avance vers moi elle traverse la rue un parapluie menaçant elle me fixe tout le long du traversage de la rue avec sa tête de luxation mal fanée, le type la vieille, le clochard le type la vieille la vieille le type c’est vraiment la merde entre leurs ongles des scléroses en plaques dont ils vont me sillonner la frousse je m’arrache de la porte gouttière je commence à voltiger par petits bonds vers la fin de la rue je tourne à droite je commence à courir très vite un type m’arrête il hurle un sale type vraiment je m’arrête ébouillanté en plein dans ses deux yeux rouillés ce qu’il sue il me tient ferme le bras je me retourne je lui dis de cesser immédiatement à cause du type et de la vieille derrière moi qui grimpent en cloportes les cloutés je me retourne la vieille et le type ont tourné au coin de la rue, le type devance la vieille d’un bon cinq minutes, la vieille avance lentement mais elle semble déterminée me fixe droit les yeux le type cavalcade bordel je m’arrache des bras du minautore suant je commence à courir comme un dératé et c’est où par chez moi bordel mais merde c’est pas vrai je croise plein de passants ils semblent vouloir m’arrêter, ils tendent les bras ils ricanent même des fois je crache sur leurs prothèses pathibulaires.
4h. Je suis près d’une poubelle. Y’en a un qui se protège dans une maison en carton. J’attends que ça passe. Je lui ai piqué son remède. Le type a disparu au coin de la rue du Départ.
J’appelle Mathilde, ça capte pas.
Soudain on s’est remis à s’embrasser manifester une espèce de chaleur moite à l’endroit l’un de l’autre, ce qui était fort étrange puisque la veille encore on était glacé. Mais tout s’oubliait. Est-ce que le visage des hommes c’est comme le soleil, dirait le générateur de phrases qui se prend pour un cordon et un mythe. Les genouillères sanglantes il a trépassé entre mes dents. Le type qui me suivait depuis toujours je lui ai fait un croche-pied, putain je lui ai saisi le menton j’ai crachoté en lui disant : MAIS TU VAS ME SUIVRE ENCORE COMBIEN DE TEMPS COMME ÇA ? COMBIEN ? TU CHERCHES QUOI LÀ ? Mes postillons s’accumulaient entre ses joues, ce qu’il semblait surpris entre mes doigts ses yeux avaient le tourniquet j’l’ai pris en sandwich entre le remède du clochard et ma haine je lui ai pressé la jugulaire, j’lui ai redit pour la dernière fois MAINTENANT TU ME VEUX QUOI ? et là très triste il a répondu je t’aime. Et j’ai eu honte. J’ai regardé le clochard, j’ai pensé à Jim Morrisson, Janis Joplin et Gil Scott Heron.
Soudain le téléphone a sonné : Mathilde a dit : réponds pas. Réponds surtout pas au type lui dis rien de toi surtout rien lui dis rien, éloigne-toi, lui dis rien, réponds-pas. J’ai commencé donc à l’endormir négligemment accoudé au clochard en fermant les yeux je lui ai raconté le napalm Hawaï le Machu Picchu et le Tibet.
On a commencé à danser dans la rue et des papillons se sont envolés du cul du clochard qui s’est mis à vibrer en cadence on a virevolté d’un chat de gouttière à l’autre en heurtant des putes. Le téléphone arrêtait pas de vibrer Mathilde se mettait à me harceler je répondais pas. On virevoltait avec nos gueules de caoutchouc sous la lune on se heurtait on pensait aux mecs dans les foins qui faisaient ça vite il avait encore le Tibet dans les yeux.
Soudain.
Un chat a commencé à danser vers nous, super malingre un peu méchant. On a pris la tangente toujours en dansant la gigue on s’est heurté au père Lachaise on a continué toujours les pieds en dedans à fouetter nos sens le Tibet le Machu Pichu, à jamais s’arrêter je savais rien du type, des fleurs ont commencé à nous poursuivre et à pousser à chaque pas devant les murs sales le générateur était content on avait accumulé plein de mots murs ville chat pas. On tricotait nos raisons. Le chat griffait sa queue je m’étiolais lamentablement contre un réverbère je savais qu’on allait moins vite que la petite musique qui nous trimballait depuis tout à l’heure.
Alors nos deux ombres pourries se sont mises à s’étirer sous le réverbère très loin jusqu’à Notre Dame. C’est pas arrivé, c’est pas arrivé je me dis, ça arrivera jamais je me dis, la misère ça colle à la peau, ça te détruit, tu pues pour toujours avec ton insalubrité.
On se racontait la vieillesse et comme on se servirait à boire des alcools agricoles sous le soleil du sud les pieds en crabes ne jamais s’arrêter le soleil chapiteau dans nos têtes mater les bonnes vieilles transhumances des gigolos à Accapulco le soleil ne s’arrêterait pas dans nos têtes les transats un bon vieux goût de rhum à s’embrasser dans la lueur des matins à oublier nos vieilles vies tremblantes et peut-être nos enfants en cadence contre la mer nous à contrepied des sables tu sais siroter des gin fizz faire du sport il dit peut-être que oui. J’ai la lèvre qui tremble il fait très sombre soudain, rue de la Verrerie. Je m’inocule encore un peu de vodka et je pense à des pays, j’commence à être super abruti.
Est-ce que tu penses qu’on aura une chaise à bascules je lui dis, la plage rousse qui bégayera entre nos orteils, est-ce que tu penses que la mer nous frappera est-ce qu’ils existeront toujours est-ce qu’on s’aimera déformés la mâchoire claquante de tellement de bons sentiments est-ce qu’on cuisinera des poulets au manioc est-ce que tu me feras confiance est-ce que je pourrai nager du matin au soir dans ton ventre je m’en fous de la pourriture j’aime bien tes intestins on m’a jamais donné d’intestins ni de rhumes je crache pas dessus non je m’en satisfais même, amplement, même d’un coin à vide sous tes ongles ou dans le gruyère de tes pieds quand t’as pris la mousson, même de ton coude à plumes, laisse-moi me loger et pas payer cher, s’il te plaît me fais pas payer de loyer, j’ai déjà du mal, faut que je peigne, tu sais, et que je regarde le monde putain c’est une activité à plein temps et personne te paye putain bordel regarde-moi laisse-moi un petit coin de cyanure même la strychnine à gauche au troisième couloir j’en veux bien, je veux même me loger là c’est rien à côté de la vie tu sais, je l’embourbe comme ça dans mon chemisier, je m’inocule encore un peu de fracas et je pense à des séismes, j’commence à être salement amoché rue du Temple ça a commencé détestable à crier l’oxygène ça se poursuit lamentable à Bastille une longue succession de cris et d’amants et de bêtes de luxures à vide ça se poursuit bestiaux en croix dans sexagénaires, ça a commencé méprisable en 78 depuis j’en suis pas sorti est-ce que tu penses que la mer nous flippera y’avait juste l’horizon la Tour Eiffel salivait des nuées rouges dans nos yeux de bâtards gris des flics en suspens dans nos haleines de chiotte la Seine commençait à se pointer sous nos pieds je lui serrais la main est-ce que je vais m’effondrer.
Maintenant que tu es là, Petite chose, Je ne vais pas te lacher Maintenant, Petite chose, Cache-toi et mets-toi à l’écoute de mon désir Tu sentiras le moment… Ici et là Ici ou là
Psychostile Arthromorphe biomécanique foetal à optiques aveugles, contre Humanoïde autocéphale sépulcro-assassine en rollers virtuels.
Bouffon Morbide : sortilège – 3 points. Grimoire introuvable. Et un shuriken entre les deux yeux en prime, profondément enfoncé dans le segment supérieur céphalothoracique.
Plus que 153 jours… je compte à rebours : 153 152 151 150 149 148 147 146 … Je vous ennuie ? Vous ne savez pas de quoi je parle ? Après des heures d’attente, il ne vient toujours pas. Quand il passe, je me sens sale, encore, après tant d’années. A cette heure là, après cette semaine là, j’arrive encore à écrire ? Mon oeil…
Que faire du bonheur? Certains disent que ça ne se raconte pas, d’autres, comme Piaf, écrivent des chansons dont, si on est un suédois qui ne parle pas français par exemple, on croit qu’elles parlent de cataclysmes qui tuent irrévocablement l’être aimé… (Heureuse, heureuse….) Moi j’erre dans l’espace où je me trouve en souriant béatement, et en racontant à qui veut l’entendre mon expérience récente du bonheur. Ou alors, je me mets dans un coin privé et je crie: YIIIIIIIIIHAAAAAA! YOUPIIIIIIIIIII!!!!!!!!!!! OUAIAIAIAIAIS!!!!!!!!!!!!!!!! ENFIN!!!!!!!!!!!! INCROYAAAAAAAAAABLE…………………………… Je prends en secret un enfant dans mes bras et j’embrasse ses lobes d’oreille qui ressemblent à des coquillages roses Je cours vers la cheminée et je bois un thé fumant, en regardant de mes yeux troubles en émoi, ceux que, oui, j’aime Je prends une douche chaude et je laisse couler l’eau chaude très fort sur mes épaules en fermant les yeux, en serrant les cils Je souris aux anges même s’ils n’existent pas, je souris à la croyance des autres Aujourd’hui la mienne s’affermit, le bonheur c’est nous, ça peut être les autres, je ne sais pas bien en fait (pour moi c’est avant tout le vent, les yeux dans le ciel, la mer) en tous les cas c’est terrien, et on peut le vivre maintenant
Alors oui, je fatigue. Même en digérant censée être préservée je fatigue. Parce que c’est des verres à pied de cloches. Je ne suis pas préservée du tout, préservée ça veut dire protégée épargnée abritée garantie de la scie circulaire. C’est pas moi qui l’invente, c’est dans le Petit Robert. Garantie de la décalcomanie. Ca veut dire quoi exactement. Pas de tourtons éventrés au tetraèdre ? J’ai besoin de gondole pour ça. Préservée de quoi. C’est une association d’idées, la tête en plastique ce soir tant qu’on y est. Ca va faire un an que ça dure. Je ne sais pas trop ce qu’ils s’imaginent, dans les cracheurs de feu de La Martinière, sûrement qu’ils ne s’imaginent rien, ils ne savent pas imaginer, ils comptent et ils calculent, c’est tout ce qu’ils savent faire.
Le foie de volaille de Stockholm c’est pas franchement mon ornythorinque, et leur petite cuisine sordide de limaille de fer à groupe, je suis désolée, mais qu’on aille pas me dire qu’elle ne grignote rien, qu’elle épargne les chimistes et ne parasite pas l’écran de veille, qu’on peut bosser tranquille dans un blouson de cuir pareil, que les sinapismes à la moutarde sont de tourtons gars complètement à la scie circulaire, déjà bien contents de se répudier publiés quelque part, alors pourquoi pas n’importe où, vraiment n’importe où, auprès de n’importe qui, aux courgettes à la béchamel de n’importe qui, n’importe qui au sthétoscope du n’importe quoi.
Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront; Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front
encore une nuit, à rôder près de toi. à souffler sur mes doigts pour en chasser l’effroi. longer les murs de planches de ta cabane, écouter le bruit sourd de tes accouplements. glisser mon corps sous le plancher, parmi les rats et les cafards. t’entrevoir entre les lattes pourries, marcher au-dessus de moi. oser mon regard sous ta chemise immonde, me caresser, fermer les yeux. t’imaginer princesse, m’accordant mille voeux. ouvrir les yeux, te retrouver pauvresse, et moi plus pauvre encore. un jour je te tuerai, je baiserai tes lèvres et tes seins. j’appuierai la lame contre mon ventre, et de mon sang versé rachèterai tes péchés.
One (and only one) character name in a novel called CELL, which is now in work and which will appear in either 2006 or 2007. Buyer should be aware that CELL is a violent piece of work, which comes complete with zombies set in motion by bad cell phone signals that destroy the human brain. Like cheap whiskey, it’s very nasty and extremely satisfying. Character can be male or female, but a buyer who wants to die must in this case be female. In any case, I’ll require physical description of auction winner, including any nickname (can be made up, I don’t give a rip).
En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?
Tu prends à droite puis la deuxième à gauche, là t’as un petit pont métallique bleu et rouge, tu le passes et tu contournes la place sur laquelle tu vas tomber… Ensuite, tu verras c’est facile, c’est toujours la première à gauche puis la deuxième à droite pendant trois fois. Quand tu en es là, tu verras un petit marché avec une église derrière, n’y rentres surtout pas! Fais un quart de tour sur toi même dans le sens de ta montre, et je serais à la terrasse (mais seulement s’il y a du soleil!)… A tout à l’heure…
452 Destruction d’Aquilée par Attila. Les réfugiés s’installent dans la lagune. Nombreuses invasions : Ostrogoths, Byzantins, Lombards. 726 Venise se proclame indépendant du royaume byzantin et élit son premier duc (doge). 828 Le corps de Saint Marc est ramené d’Alexandrie à Venise. Saint Marc deviEnt patron de la ville. Première église Saint Marc Venise connait la prospérité. Participe aux croisades. 1202 – 1204 Lors de la 4e croisade, 4 chevaux de bronze sont ramenés de Constantinople à Venise, aujourdh’ui à la basilique Saint Marc 1284 La République de Venise frappe sa monnaie. De 1379 à 1400 Développement de l’emprise vénitienne, de Bergame au Frioul. 1406 Election du premier pape vénitien : Grégoire XII 1453 Constantinople tombe aux mains des turcs, mais Venise signe des accords de commerce avec le sultan 1508 -1517 Le pape Jules II, le roi de France Louis XII, Ferdinand d’Aragon et Maximilien s’unissent contre Venise. Mais la diplomatie vénitienne interrompt l’union. 1514 Le pont Rialto détruit par un incendie 1571 Victoire navale de Lépante, contre les Turcs. 1630 La plus grave épidémie de peste décime Venise. 1797 Napoléon soumet Venise à l’autorité autrichienne, puis elle est rattachée au royaume de l’Italie 1846 Pont ferrovière entre Venise et le continent 1866 Annexion de Venise au royaume unifié d’Italie Début 20e Développement de la ville de Mestre au détriment de Venise qui se dépeuple 1966 Le 4 novembre, la plus grave inondation
du mal de crâne, de la migraine, de la « fuite » dans les idées mercredi Une rude poigne tente d’empêcher peut-être était-ce cette boisson frelatée qu’on m’a servie dans cet espèce de pub grouillant de mercenaires
TONIGHT I’M A PORN STAR 6 : 20 pas de putes rue st denis pas de femmes saoules à enlever pas de plaisir à recevoir (ni à donner) les Tourguenievs sont le bec dans l’eau on pense à faire une tournante sur Mlle S. (en chaleur). mais elle est trop poilue Nicolaï semble dépité, et Igor se frotte l’entrejambe d’énervement. et nous déclarons ouverte la semaine du Porno sur Tourgueniev.com. belle nuit ma douce, ne pense pas à moi en entrouvrant les jambes sous le vent. TONIGHT I’M A PORN STAR
« ils veillent sur nous depuis longtemps déjà. Nous ont offert la vie, lui ont trouvé un contenant (qui génère pourtant cette inquiétante étrangeté: le contenu astral semble avoir quelques réticences à éprouver ce corps aux multiples contraintes: ce dernier mot n’appartenant pas au paradigme de l’âme. Ah! misère de l’incarnation). Depuis, ils attendent…le dégel? plus de bon sens? le retour de Bros sur les ondes? une chose me semble sûre, ils doivent être sacrément laids (c’est à dire conformes à l’image que notre imagination leur prète) ou salement ridicules pour demeurer cachés. Alors, à l’instar de ceux qui ont sans doute tout compris (les raeliens), livrons nous à un pronostic: nos protecteurs ont des tentacules sur la tête (sept pour être précis), 1m20 d’os et de chairs grises, de long doigts, au nombre de six par organe préhensile, soit 36 doigts, et, bien sur, ils disposent d’une flotte immense de ridicules soucoupes plates. Ils attendent les élus de notre race, qui les sauveront de leur longue dégénerescence (c’est pour ça qu’ils ont besoin de nous sucer le cerveau: pas la peine, comme peter jackson, d’y voir une preuve d’hostilité ou de mauvais goût). Ces élus existent ou existeront quelque part en france. leur but? leur valeur? je l’ignore. je ne connais que leur noms: le glaude et le bombé! la vérité est ici: dans la beauce! le plus dur, c’est de s’y faire… a+ Mr B. »