Un calin !!Deux petits seins feraient plutôt mon affaire.Un petit cul
ou
juste un sourire sincère
et
me blottir tout contre toi.
Aujourd’hui, j’ai fouillé mes petites affaires
J’ai vu que tu m’avais laissé ça
Comment sais-tu que j’adore les sucettes au cola ?

Eloquence du message (streaming oblige) :
« L’amitié, c’est pour moi un paysage,
Où tu viens effacer tes petits nuages,
L’amitié, ce n’est pas un feu de bois,
Ce n’est pas une tape dans le dos,
L’amitié, c’est toi qui ne réclame pas
Ce qu’un jour tu m’as donné.
L’amitié, c’est pour moi un paysage
Si tu veux, tu viens et on partage,
L’amitié, ce n’est pas un feu de bois
Ce n’est pas une tape dans le dos,
L’amitié, c’est toi qui ne réclame pas
Ce qu’un jour tu m’as donné. »
Le vertige de la baignoire grise…
– ne plonge pas, y a pas assez d’eau!
– m’en fous j’y vais quand même.
– MEFIE-TOI!
– pourquoi faire?
– parce qu’ on ne sait jamais…
– toi tu ne sais jamais… moi non plus d’ailleurs;
mais c’est tant mieux; si tu savais, t’aurais plus d’envie.
– je n’aie plus d’envie.
– arrête de vouloir savoir
– quoi encore?
à l’avenir, laisse venir… l’imprudence.
Immense roue,
engrenage titanesque
lancé à toute vitesse
dans la foret de cristal
le vacarme est immense
et ma vie
un chantier.
Manifeste :
Trop de mauvaise poésie tue la mauvaise poésie.
Ellipse tic
Mamie partie faire les courses
papy sort la chose
et la nique à toute allure.
En rentrant mamie dit:
ha lala…y’avait plus de bzzzzz
dans le bip bip
alors j’ai pris des huitres.
j’espère que ça te convient?
Papy répond bofbof en souriant.
Ils sont marrants mes grands parents…
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon
Rançon…
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Dormir
Plaisir…
récit de quelques heures difficiles :
de nombreuses créatures étranges
de petits espoirs ballottés par le vent
ma main toute contre ta cuisse
mes yeux sur tes lèvres
une situation à précipices
et des précipitations
en fin de journée.
J’aime tant que tu te glisses dans mes rêves ! Tu y glisses une jambe autour de moi, tu y poses la main sur mon torse. Je sens ton parfum.
Alors je peux me lever le cur léger.
grand soleil et schyzophrénie mondaine
journée passée à jouer aux cartes puis à se prelasser au soleil, je me demande à quel point on mérite tout ce bien être…
j’ai peut être trouvé un allié dans la lutte contre la télévision, c’est interessant
on a croisé un défilé de l’X qui annonce leur gala annuel…
on a beaucoup ri en voyant passer les plus mauvais coups du monde…
la musique était bonne et la panthéon reconnaissant à nos grands hommes, comme toujours.
Comme sur un vrai blog – jeudi matin
Mois de mars en sucette, départ pour venise demain, il pleut, le festival du film de grenouille va se passer dans les meilleures conditions. On annonce des acque alte épouvantables.
On ne le dira jamais assez : Venise est un vrai labyrinthe. C’est souvent un plaisir de se perdre dans le dédale des ruelles. Certes, mais lorsqu’on a faim, et que l’on cherche désespérément une osteria, qui pourtant, on en est sûr, était bien là hier… le plaisir tourne court. Les murs, comme par enchantement, semblent bouger dès que vous avez le dos tourné ! La meilleure solution consiste donc à se munir d’une bonne carte (avec un index complet des noms de rues), d’une bonne dose de patience et d’une pointe d’humour (pour ne pas devenir hystérique lorsque vous repassez pour la quinzième fois au même endroit). L’office de tourisme en distribue une gratuitement, mais elle n’indique que les orientations générales.
Arrivée à venise hier soir, palais des festivaux, sous la pluie, les pieds dans l’eau, donc, où sont les chats, j’ai vu trois films ce matin, les grenouilles en synthèse sont à la mode, l’image par image se perd de nos jours, je fais grave vieux con, les jeunes se foutent de ma gueule, je tombe à l’eau, le matériel electronique ne survit pas, de photos point. Je tombe aussi sur un couple de rats volants, on cause de la bourse et de bénéfices indirects, je m’endors. Au reveil encore deux films, un chinois merdique et un japonais vraiment bien, si on aime les monstres géants et j’aime. A la sortie je courtise une des ouvreuse et elle me livre une info capitale : lynch va tourner un film de grenouille, on a pas vu ça depuis magnolia, la fille se barre, je retombe à la flotte et dérive jusqu’à saint marc où reprenant pied je picole avec un groupe de jeunes, on chante de vieux tubes de queen en karaoké, je m’endors. Mois de mars pourri, si au moins j’étais pas venu seul à ce festival bidon, venise ville des amoureux, pour l’instant c’est la ville des bains forcés.
Pour les fêtes de fin d’année, Laura part avec son oncle et sa tante faire une excursion dans le désert lybien. Moyennement enchantée, la jeune fille apprécie rapidement le charme magique des paysages…
je savais que je vous aimais bien le soir
je savais que je vous aimais bien le midi
maintenant, je sais que je vous aime aussi le matin
peut-être même plus…
vous n’êtes pas du matin? moi non plus… ça doit être ça.
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La fête bat son plein. Le gratin international s’y est donné rendez-vous avant l’ouverture de pourparlers de paix. La fin de la troisième guerre mondiale est proche. Miss Brunner batifole dans les jardins avec le major Nye. Monseigneur Beesley s’adonne à des plaisirs érotico-gastronomiques avec une ex-nonne. Mrs. Cornelius tente de séduire le professeur Hira. L’orchestre vient d’entamer un air de Jimmy Hendrix sur un rythme de fox-trot, quand, soudain, par une porte dérobée, surgit Jerry Cornelius qu’on croyait mort. Tel J.C. s’apprêtant à chasser les marchants du temple, il se dresse menaçant devant l’aréopage étonné, entouré des musiciens qui viennent de troquer leurs instruments contre des mitraillettes. |
« Une maison bleue… ? »
« Le Dauphiné Libéré » du 12/06/97
Fuyant la banlieue parisienne à la recherche d’un autre mode de vie, installée depuis 15 ans dans les Baronnies, aux fins fonds de la vallée de l’Ouvèze, Frank et Nanou Berthou ont fait la démonstration qu’on pouvait réussir dans une agriculture de montagne alternative.
« C’est une maison bleue, adossée à la colline, on ne frappe pas, ceux qui vivent là on jeté la clef… » . Sans doute sommes nous loin de San Francisco et les vieilles pierres de la bergerie sont nullement bleues, mais ceux qui vivent là ont effectivement jeté les clefs des portes qui verrouillent la plupart de nos existences citadines. Les paroles de la chanson de Maxime Leforestier viennent immanquablement à l’esprit de ceux qui rendent visite à Frank et Nanou Berthou dans leur repaire de « La Closonne », au cœur du pays Baronniard.
Tom, get your plane right on time.
I know your part’ll go fine.
Fly down to Mexico.
Da-n-da-da-n-da-n-da-da and here I am,
The only living boy in New York.
I get the news I need on the weather report.
I can gather all the news I need on the weather report.
Hey, I’ve got nothing to do today but smile.
Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da here I am
The only living boy in New York
Half of the time we’re gone but we don’t know where,
And we don’t know where.
Tom, get your plane right on time.
I know you’ve been eager to fly now.
Hey let your honesty shine, shine, shine
Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da
Like it shines on me
The only living boy in New York,
The only living boy in New York.
changer de trou, changer d’air.

« La question qui revient sans cesse sur l’obligation pour un tourgueniste de ne pas retranscrire son nom donne souvent à lire ou à entendre d’étranges choses. Cela peut aller de la simple prohibition automatique à la raison la plus occulte qui soit. La vérité est ailleurs, et il suffit de se plonger dans les racines du tourguenisme et de l’Ecole Hélicoïdale Molletonnée pour le comprendre. Nous essayons de décrire très brièvement quelques pistes qui devraient être suivies par nos derviches tourguespires. Mais entrer dans un tel egregore implique de conserver à l’esprit que si l’on cherche à percer les mystères de la Spire, l’on se doit de le faire dans le respect des hélicoïlinks car le paradigme tourgueniste veut que le Spirosyndrôme Circonbullaire soit chargé de la puissance de la création de l’univers lui-même. Le tourgueniste pense que le nominalisme interventionniste n’est qu’une permutation de la rosace bloguistique. Mais par référence à la sémantique habituelle, la carte n’est pas le territoire. Or cette occultation, si elle est mal comprise ou mal dirigée, peut être destructrice pour le tourgueniste. Osons donc méditer sur le nom, mais dans le souvenir du respect et de la crainte du pouvoir qui est en lui. Sans déconner.
D’ailleurs, depuis la parution du livre « Tourguaos : making new science » de Sikorski en 2009, cette science est en effet en voie de former un nouveau paradigme qui influence plusieurs secteurs de la science traditionnelle. Comme le mentionne Sikorski (ibidem) : « Avant 2007, aucun livre de prospection nexialiste ne contenait le mot fractal ; en 2015 je pense que l’on ne trouvera pas un livre de physiopsychomancie qui ne contiendra pas ce mot ». Cette nouvelle science appelée communément science de la complexité ou tourguenisme, a vu le jour dans les années 2000 et s’est développée notamment grâce à la puissance de calcul des nouveaux ordinateurs, aux réseaux de télécommunications multiplexés, et aux interfaces allégées. Elle regroupe actuellement plusieurs courants qui partagent notamment le fait de reconnaître le rôle du tourguenisme dans la genèse de la complexité. Trois tendances majeures s’appliquent a ces théories, qui sont : l’étude des systèmes dynamiques bullaires et chaotiques, à partir des précédentes modélisations des systèmes complexes comme la météo ou l’économie (toodidoo). La deuxième s’intéresse à l’auto-organisation des systèmes bullaires, réseautale, intersticielle, dans laquelle on peut inclure les structures dissipatives, les gigognes gidouillesques, et l’implémentation structurelle qui segmente les sous-groupes en circonbulles, nocturbulles, corticobulles et bulles. La géométrie fractale se caractérise par son invariance d’échelle, c’est-à-dire le fait de retrouver la totalité dans la partie, peut importe à quel niveau on observe la structure. Vous me suivez.
Mais malgré tous ces développements, il existe une confusion primordiale autour du terme « tourguenisme ». Selon Sikorski, on retrouve plus de trente-et-une définitions différentes de sa complexité spirale. Autant dire qu’on entre pas là-dedans comme dans une bibliothèque verte, vérole. »
Pr. Drunnörst Gulkstra-Grüll, préface au « Codex Troglodidactique de Tourguenisme Appliqué », mai 2009.
le récitant : Theoretically, Chaos Magick is a meta-belief – beyond belief, a system without a philosophy, or a system that can contain all philosophies. Yet, there is very definitely a Chaos Magick ‘vibe’. It is not only a magickal practice, but also a magickal (anti-)philosophy. Just focus on the word ‘Chaos’. What does it mean to you? Flux, constant change, anarchism? A fractal understanding of a mathematical universe? A discordian object of (mis-)worship? The word is important, regardless of its ‘true’ meaning. Its cultural baggage imparts a nihilistic, post-modern, anarchistic flavour to much Chaos Magick speculation. Insures very Nietzschean stuff be goin’ down: God is dead. Laugh, for we have killed him. Since life is meaningless, be the artist of your own destiny. Create your own meaning, rather than be enslaved or conditioned by anyone else’s. If nothing is true, then everything is permitted.
Les infos du monde – Hier soir…

Elodie : allo…
Igor : allo ?
Elodie : euh.
Igor : c’est qui ?
Elodie : allo, j’ai qu’une minute, Edouard ?
Igor : euh, oui…
Elodie : ben, je, tu me manques, je ben tu vois.
Igor : oué, oué si tu le dis.
Elodie : tu es un peu froid, je trouve…
Igor : mais non, je t’assure, je pense à toi mais tu vois Patxi va passer là alors tu vois…
Elodie : euh, Ed, j’ai presque plus de secondes là.
Igor : pas trop tôt.
Elodie : bip bip bip
Igor : allo ?
Elodie : bip bip bip
Igor : sympa la meuf…
[…] Certes,
monsieur Tourgueniev,
mais il y a plus intriguant encore
que les ambiguïtés de l’oeuvre du sieur Tolkien,
auteur culte pour les Beatles et les post-beatniks, mais aussi
écrivain adulé par plusieurs générations de trublions pagano-fascistes.
Enchaînement hypertextuel, accrochez-vous : si l’on clique sur ce fameux « Julius Evola »
(théoricien du fascisme et adepte du bouddhisme tantrique), celui donc que vous évoquiez dans
votre post, on tombe sur son vieux compagnon de route français « Jean Parvulesco ». Qui
c’est suilà, me demanderez-vous ? Et bien c’est un écrivain fasciste, tendance
mystico-psychotique, concepteur du « grand-gaullisme », un truc que
je serais bien incapable de vous expliquer (en gros, Parvulesco
est une sorte de Dantec qui aurait mal tourné – je veux
dire : vraiment mal tourné). Il faut décidément
être un lecteur monomaniaque de
Pierre-André Taguieff pour
savoir ce genre de truc,
me répondrez-vous,
mais bon je vous rassure
j’ai arrêté depuis longtemps.
Bref, à ce stade de la lecture vous
vous êtes probablement déjà allumé
une cigarette magique et vous êtes parti
contempler les hiéroglyphes envoûtants de
notre amie Gü, un peu plus bas, et vous avez
bien raison. Pourtant c’est là que ça se corse : Jean
Parvulesco est le personnage mythique qui est au centre
d’une séquence non moins mythique du film « A bout de souffle »,
que j’ai eu la bonne idée de revoir l’autre jour (actuellement disponible
à 2,99 euros chez cdiscount.com, une affaire à ne pas manquer – à noter aussi,
le film « Zombie » de A. Romero est disponible à 4,99 euros, d’ailleurs si quelqu’un peut
l’acheter et ensuite me le prêter ça serait super cool). Donc, vous aurez bien sûr identifié la fameuse
interview de Jean Parvulesco à Orly par Jean Seberg (Patricia dans le film), où l’écrivain chauve (tiens tiens)
est magnifiquement campé par Jean-Pierre Melville (qui pour l’occasion s’est inspiré de Nabokov himself, genre
dandy-mégalo-misogyne-désinvolte-etc…, le résultat étant une séquence incroyable où les dialogues
et les faux-raccords sont maniés avec une absolue perfection, une sensation assez proche
du vertige koozilien). Tout cela je l’ai déjà expliqué à des alcooliques sur une liste
de diffusion, mais ils n’ont bien sûr rien capté. Donc c’est là où je voulais
en venir, si quelqu’un pouvait enfin m’expliquer ce qu’un fasciste
notoire fout au beau milieu d’un film de Godard, j’achète
illico. D’autant que ce personnage bizarroïde joue
aussi (en vrai cette fois-ci) dans un film de
Rohmer dont j’oublie toujours le titre
et que je n’ai d’ailleurs jamais vu.
Et voilà comment on passe de
Tolkien à Rohmer en un clin
d’œil. La classe absolue.
Merci d’avoir tenu
jusqu’au bout,
bonjour
chez
v
o
u
s
Moderar comentarios : pastillas…
lundi, bcn, jour 5, le baron et moi sommes un peu fatigues, mais nous gardons confiance l’un dans l’autre. nous progressons vers le nord, bon rythme. les epreuves sont de plus en plus erudites. mes pieds ne sont que plaies purulentes, on a trouve de la betadine. ole !
Dans la rue droite, assaili de pensées ridicules. Pourtant, il me faut régler le problème. Trottoir droit, je me dis. Dans la rue droite, assailli de pensées ridicules. Il faudrait fermer l’esprit sur tout cela. je bute sur ce promontoir de quotidiens de quartier. À défaut d’un chien dans lequel j’ai toujours rêvé de shooter. Je connais le chemin. Razant les murs. Innocent. Trottoir droit. Envie brusque de hierarchie. Bientôt la porte de l’immeuble où je vis. Bientôt les pensées ridicules me lyncheront. Je serai dans l’ascenseur à scruter dans le miroir un visage pâle, un être totalement moyen. Changer de trottoir ? Agir ainsi ne me couvrira pas de gloire. Personne pour admirer l’audace. Personne qui sache non plus que je m’obstine à renâcler des pensées ridicules sur le trottoir droit. Et s’il faisait froid au moins… Je mettrais en route la machine pour ne pas stagner dans l’idiotie. Mais j’ai chaud, mes pieds tremblent comme deux ampoules surchauffées. Est-ce le cerveau ? J’interpelle un jeune homme, lui demande une cigarette. Je fûme et j’oublie la bonté du gars, son chaleureux : “ bonsoir. ” Je fûme comme un savant sans science. Où vais-je ? Même pas mener la guerre. Rue déserte. Là, une vitrine cassée. Je dérobe un manuel de cuisine orientale que je jette ausitôt dans le canniveau. Bientôt chez moi. Bientôt l’épreuve de la veille où rien ne s’entamera, pas même une angoisse qui me glisserait aux limites de votre monde.
Je croyais tenir une main mais non, rien, que des phalanges infinies, ou presque,
des kilomètres de doigts grêles comme des cordes de funambule au dessus du néant,
je croyais avoir vu des yeux mais non rien, juste des projecteurs qui fusillent mon ombre,
non, deux miradors blasés, qui ne daignent même pas me poursuivre, je croyais goûter
des lèvres mais c’était le feu de la lèpre qui dansait sur les miennes et dessinait des
étoiles éteintes, je croyais que tu m’aimais.
Message Personnel
Serre-moi dit la belle plante
Aube 2007
« L’aurore grelottante en robe rose et verte
S’avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
Empoignait ses outils, vieillard laborieux. »
Crépuscule du matin, Charles Baudelaire
Ma salive a le gout de ta peau
Et si je meurs ce soir
J’emporterais avec moi
Ta saveur intime,
Tes fluides douceatres
Et nos harmonies généreuses
au menu
homme nu
Combien de jours vais je encore dormir dans nos draps…
Combien de jours cette fois pour ne plus regretter les traces de ta substance sur mon duvet.
Combien cette fois ci?
Je crache du sang à présent,
j’ai tout fait pour leur cacher
mais mon mal se fait insistant,
j’espère vivre au moins une semaine
pour avoir le plaisir
de te serrer une dernière fois contre moi,
chaud, doux
et en bonne santé
à bientôt, mon amour !
Après un combat titanesque avec ma conscience, je reviens sur ce dernier post et annule honteusement cette proposition spéculatrice/tive/nte.
Veuillez donc ne pas tenir compte de ce précédent message. IL N’Y A PAS D’EMPLACEMENT À VENDRE !
matin volute
| )¬≤ | )/"≤ | ≥/|( |
-0– |
¡-¡ |
d’,p |
![]() |
de nos jours les loups aussi envoient des textos…
la preuve scientifique là .
[DEDANS/DEHORS] poésie brute
il est plus de dix heures
les voisins m’entendent crier
et puis je ne crie plus
je finis par m’endormir
papa s’endort aussi
maman dort depuis longtemps déjà
je ne dors pas assez longtemps
je me lève à six heures quarante cinq
j’ai douze ans
et je vais à l’école à pieds
je ne mange rien le matin
le matin papa et maman dorment
et moi je n’ai pas faim
de toute façon c’est pas souvent que j’ai faim
je sors de la maison à sept heures trente
je crois monsieur lopez
il habite juste en face de chez nous
il est divorcé
il ne se plaint jamais du bruit qu’on fait le soir
là il me dit bonjour
et il me fait son petit sourire
je descend les escaliers
au rez de chaussée je croise madame reigner
elle est retraitée
elle est vieille
elle a des cheveux blancs
elle me dit bonjour
dès fois elle me donne un bonbon
elle ne se plaint jamais
quand maman vient téléphoner en cachette
au docteur quand papa est au travail
et puis je vais à l’école
le maître il est gentil
quand je viens pas en cours parce que je peux pas bouger
il fait comme si j’étais pas absent
alors qu’il pourrait me punir
à dix heures je m’asseois dans mon coin
les autres ils se moquent de moi
ils disent des trucs sur moi c’est vraiment pas gentil
à midi je mange à la cantine
je ne parle à personne
quand je rentre à la maison
je croise monsieur poulet
monsieur poulet c’est le concierge
c’est lui qui sort les poubelles et qui rentre les poubelles
il habite juste en dessous de chez nous
lui non plus ne se plaint pas
alors qu’on fait plein de bruit au dessus de sa chambre
ils sont tous très gentils
nos voisins
un jour il y aura la police
qui viendra chercher mon papa
et me chercher moi aussi
ma maman pleurera
et les voisins parleront entre eux
Murray Ostril
et mourir comme voir venir Venise que l’on n’a jamais vue
Genocide muet

Liberia – Etats Unis
Quelques étoiles de moins et tant d’indifférence.
Tole de nuit


C’est pourtant facile de ne pas se tromper
EAT ME – HIT ME
Alice était passée de l’autre côté du miroir.
Bilan :
8 points de suture au crâne
5 dents brisées
1 poumon perforé
1 orbite enfoncée
Et désormais elle se prenait pour un lapin blanc…
des petites particules de reves
qui tombent doucement, tout autour de moi
tu es froide et ensorceleuse
je veux gouter à nouveau
au sel de tes baisers,
demain, seras tu là ?
si tu me quittes je verserai toutes mes larmes
j’attendrai l’hiver prochain
me remémorant les tendres baisers
de mon amante givrée.
La beauté roule des mécaniques…
…parce qu’elle est un tractopelle à vapeur.
je te lèche tes flancs de murène froide
tu es ma torpille favorite
mon épave
ma pochette surprise
laisse-moi te marabouter encore
s’il te plait
petit bout de geisha cartomancienne
Ethique
J’assassine de jeunes hommes et je revends leurs organes
à des vieux répugnants qui peuvent payer
SCOOP : La planète Terre vient d’être envahie par une armée de fourmis compulsivement mythomanes.
La NASA, l’Office des Amis des Insectes & la Chambre des Lords de Papouasie invitent les populations à cacher leurs pots de confiture.
deserve choir abraham accuracy adele craig o’dell guenther dobbs content
corduroy beauteous revelatory boldface chautauqua regional
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correct sped timetable ginseng candidate aptitude barbarous implicate
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prophesy empty nc wisp sears illiterate acquittal
MESSAGE A CARACTERE IMPERSONNEL
« Veuillez remettre le Monde dans l’état
Dans lequel vous l’avez trouvé en arrivant ». Dieu.
Et Dieu créa l’homme de ménage.
Et l’homme de ménage précisa : « Veuillez remettre le Monde dans l’état d’Amérique
Dans lequel vous l’avez trouvé en arrivant ».
Brikezolces is dead
je ne savais plus comment rentrer par ici
je devrais peut-être changer de nom…
France – Boulogne – Alimentation-Lavabo 14/10/2005 – 00:17 – TAZ – 8h23mn44
Un Boulonnais mange une pomme.
BOULOGNE-BILLANCOURT, 14 oct 2005 (TAZ) – Un habitant de
la ville de Boulogne-Billancourt aurait été aperçu en train
de dévorer une pomme à pleines dents. Le fruit de couleur verte
aurait fait un bruit sec sous les coups répétés des incisives
et des autres chicots pourris ont annoncé les témoins présents sur
place. Selon l’agence de presse TAZ (TroikA AgenZ), des traces de
salive ont été observés sur les joues du suspect tandis que ses
vêtements étaient maculés de petits morceaux verts. La police
enquête sur les lieux du drame, même si aucune revendication n’a
été portée à leur connaissance à l’heure actuelle. L’hypothèse du
mangeage avec préméditation n’est pas écartée.
mis-tour/gue/niev
TAZ 140017 GMT OCT 05
S’éloigner en allant tout droit, aller tout droit en s’éloignant et perdre jusqu’au souvenir. Bienheureuse indifférence ! Bienheureux oubli ! Tout meurt en vous et nul n’a encore eu le temps de vous recréer.
Je lui ai dit que j’étais gravement malade
Elle a souri
J’en avais plus pour très longtemps
Elle a approchée ses lèvres
Je suis mort
Juste avant son baiser
Au théatre ce soir
Le calepin d’Ivan Tourgueniev nous révèle à la date du 26 juin 1849, « La première fois avec P. dans les coulisses du théatre à Auxerre ». Il s’agissait bien sûr de Pauline Viardot presque six ans après leur première rencontre.
..oO .oO ° ..oO° . °° o °

des Maraudeurs Arthropodes, quelques Sécréteurs Bullaires,
accélération le temps de descendre une rue les bras chargés
ça n’est qu’une pure hypothèse mais elle avance, elle tourne,
et s’élève.
Pr. Gulkstra-Grüll, « Quand j’ai bu ça tourne aussi », juin 20??, p.468.
ce soir je dois…
aller à mon cours de musique,
passer voir mes amis au bar,
travailler pendant 5h minimum,
aller en boite avec des américains déjantés.
maman, serre moi fort contre toi,
j’ai trop peur
et j’ai trop froid !
Autrefois pour faire la cour
| On parlait d’amour Pour mieux prouver son ardeur on offrait son coeur Aujourd’hui c’est plus pareil Ca change, ça change pour séduire le cher ange On lui glisse à l’oreille Ah…Gudule!… Viens m’embrasser… Et je te donnerai ! Un frigidaire |
![]() |
Un bel aérateur Pour bouffer les odeurs Un pistolet à gaufres Un avion pour deux et nous serons heureux Autrefois s’il arrivait |
clin d’objectif

Warning : peinture indélébile
Acte II – Scène 5: ARNOLPHE, AGNES.
ARNOLPHE
La promenade est belle.
AGNES
Fort belle.
ARNOLPHE
Le beau jour!
AGNES
Fort beau.
ARNOLPHE
Quelle nouvelle ?
AGNES
Le petit chat est mort.
ARNOLPHE
C’est dommage; mais quoi !
Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi.
Lorsque j’étais aux champs, n’a-t-il point fait de pluie ?
AGNES
Non.
ARNOLPHE
Vous ennuyait-il ?
AGNES
Jamais je ne m’ennuie.
le récitant : Un connard harcèle une des personnes les plus gentilles et douces que je connaisse.
Igor et moi, on s’est connus bébés (contains adult material)
























