La vie s’écoule, la vie s’enfuit.
Les jours défilent au pas de l’ennui.
Parti des rouges, parti des gris.
Nos révolutions sont trahies.
Pleurent Belle et Sébastien.
Suis moi chez le vieux. Tout le reste est mensonge. L’homme à la tête de chat, décapité, hoche la tête trois fois, roule sur le sol nu, net.
La mire. Jeudi soir 2011. Il neige sur Paris. tweetphoto.com/33883029
Ce jeudi est le plus mortifère des événements du XXIème siècle. On pourrait compter les idées obscures, anciennes et lourdes suantes nues.
On va libérer 500 harpons adultes. On va cuisiner les nouvelles recrues au persil. On va continuer la mauvaise poésie. On va… Non, pas ça.
Merci pour ce jour étonnant. Pour les verts et vifs esprits des arbres. Des cailloux dans les remous brillants.
Faudrait manger un truc. Un truc de samedi. Noir et gluant et amer et définitif. Une idée forte.
Et tu piques vers le sol en chute libre…
De la glace dans un cœur de verre…
Groau…
Une chose est sûre. La vie s’enfuit.
L’arme a feu tue moins qu’un chapeau. Proverbe d’Arkham.
Brûlez, repaires de curés,
Nids de marchands, de policiers.
Au vent qui sème la tempête.
Se récoltent les jours de fête.