le récitant : pause.
Carver et Mina se la donnent dans la vieille merco en miette garée derrière la mairie en ruine. Igor matte. bit.ly/91yZCU
Instants III

– Ne m’abandonne pas, toi seul peut combler mon infini désir d’absence, tu es le seul à avoir compris les fondements de mon rapport à l’engagement… Je t’en supplie !
G., drapé dans sa dignité, franchit la porte d’un bloc. Puis, sans un regard :
– Shoshana, ne m’oblige pas à détruire cette part d’immortalité que tu as su faire germer entre nous. Ne m’oblige pas à t’enfuir.
Shoshana, interdite, s’effondra en larmes.
Quand Mina & Igor jouaient aux Snipers, ils coordonnaient leurs gestes en écoutant « Miami » par Will Smith. Ils étaient vraiment bons.
Dans la carlingue défigurée de l’antique DC10, l’homme à la tête de chat repère les plus gros rongeurs, trace le patron de son futur caban.

Déjà des fragments comme autant de morceaux brisés émoussés coupants d’une mémoire qui s’efface et qui sombre, qui chute tout son univers avec elle, des mois d’une vie partagée de loin en loin et plus rien ? si… des morceaux brisés émoussés coupants comme du verre, des plaques d’acier froides a travers les os brisés effrités, un goût de mort comme la fin d’un être la fin d’une vie qui s’effondre. Juste des yeux pour contempler les décombres et un nez rempli de poussière de gravats et de sang.
« QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS ? »
Risques
Ressassement perpétuel
À pas de l’oie
Point d’origine introuvable
Dédain de la vie domestique
Incapacités aux belles spéculations
Fictions
Ennuis
Privé d’histoires
Directions inconnus.
Et Mina et Igor de lancer du riz. Et Carver d’essayer de choper le bouquet. Félicitations.
zobbi / ma compagne ne pose pas en N&B je ne la possède pas en pellicule d’ailleurs elle est toujours en couleurs elle n’est ni de jeunesse ni de campagne… d’ailleurs moi non plus d’ailleurs je ne sais même pas comment on fait pour poster autre chose que des textes sur CE HEROS, alors…
tu veux vraiment apprendre le mal
auprès de moi ?
alors commence donc par m’aider
à arroser mon jardin,
notre discipline n’est pas pour les impatients
Je pense entretien avec ma conscience
A haute voix je dis avec ma confiance…
Ca commence fort…
Avoir des ouïes de violon tatouées dans le bas du dos…
Mais elle se prend pour une oeuvre d’art celle-là?
N’a-t-elle pas pensé avant de faire une chose pareille à l’aspect instrumental qu’elle inscrivait à tout jamais sur son corps?
Bien sûr que si espèce d’imbécile!!! Ce n’est pas la femme-objet mais l’objet de la femme dont il était question…
Elle s’est aussi figurée que ce corps n’était que l’instrument de son esprit…
Telle la contrebasse, elle pouvait le faire sonner, vibrer, adaggio, jouer de mieux en mieux…
(à suivre…)
Autologie.
(Avant de déjeuner.)
Bizarre.
Pourquoi n’ai-je toujours
pas développé
les dix films noir & blanc des
dix dernières semaines
de ma vie ?
Nuit.
Malgré un demi stilnox, insomnies.
Projets démentiels.
« Chère A. je m’en vais écrire
un monologue pour ta voix, ton corps. »
Matin.
Et les obligations m’obligent à ajourner
mes travaux.
Musique.
Retrouvé un morceau d’enfance
(Concerto pour la main gauche)
que j’avais découvert chez ma
grand-mère à Saint Malo.
Nuit.
Pour surmonter le temps, je retravaille
un texte qui s’appelle épreuve.
Mot.
Obstacle,
Difficulté,
Image, voilà que ce que l’épreuve contient.
Force.
Quelque chose de trop fort bat en moi continuellement
depuis quelques semaines, dois-je me mesurer
à cette énergie qui semble émaner
de nulle part ? Faut-il l’ignorer ? Est-ce une richesse ?
Fiction.
Et le photographe à décidé de déchirer
ses images, elles neutralisent le souvenir, l’apauvrit.
Réjouissances.
Mercoledi, diner prévu avec Arnaud Claas et sa femme
Laura.
Repentirs.
Détails sordides, je me souviens
d’un montage photographique que j’avais appelé
« L’intime est ignoble. »
Radio.
Entendu la semaine derniè chez Veinstein,
l’écrivain Pons, qui se plaint aussi de l’intime,
et que l’autobiographie n’est souvent qu’une autobiographie des
humeurs, qui sont off course d’affreuses choses.
Laporte.
Solutions : la biographie. Terme dont le sens est inversé
il ne s’agit pas d’écrire la vie, mais de suivre au plus prêt
la vie de l’écriture. Vie d’homme de côté.
Détour.
Je vais déjeuner.
Brochette d’œil de renard.
Nocturbulle
« ceci est un message de libération d’espace »

Épilepsie. On dine, dans une trattoria en flamme, de bras de bébés malades encore vifs. C’est excellent. Je ne laisse rien. De bons enfants.
« (…)J’attrappe ta sale petite gueule de tétard albinos et je la fracasse d’une pitchenette de cyclope sur le rebord de la baignoire en or massif. Tu suffoques, tu n’as plus assez d’air dans les poumons pour râler à l’aide, tu voudrais bien que ça s’arrête d’un coup, mais… Je te prend la tête à deux mains, comme m’approchant pour te donner un baiser d’une tendresse infinie, et je t’arrache le nez d’un coup de dents sec, vif, et recrache la bidoche pitoyable sur la faïence noire et luisante de l’evier… alors tu te réveilles.(…) »
Maintenant… elle sent son souffle dans son cou, il est sur elle et lui écrase les seins, elle aime cette douleur qu’elle sent rouler sous ses mouvements. Il est entre le souffle la parole et les baisers. Elle ne sait plus ce qu’il fait ce qu’il veut. Mais elle le sent sur elle, elle sent ses allées et venues qui oscillent dans les rythmes qu’il leur donne, petite partition privée, elle sent sous ses mains ses fesses durcir ; bientôt elle sentira son corps trembler. Cela ne vient pas, elle lève à peine la tête, comme elle le peut émergeant de son corps de titan, elle tente elle aussi de murmurer dans son oreille d’embrasser n’importe quel endroit de sa peau. Il ne l’embrasse pas il ne la regarde pas, il s’applique sur ses mouvements, ses rythmes, rien à voir avec une partition avec la musique, juste du calcul du mouvement du sport. Il compte ses aller et retour, il compte le temps qu’il dure il compte -à peine- ses gémissements à elle. Il sait déjà combien il y en aura, il sait où appuyer pour qu’un femme crie, avec toutes c’est pareil. Et pourtant, elle le respire sa transpiration amoureuse son haleine ses cheveux. Elle aime quand brusquement il passe sa main dans son dos et la soulève l’arque sous lui quand il tient sa tête pour ne pas la cogner quand soudainement il sort d’elle appelle le manque et place son sexe entre eux deux d’aucun corps en aucun corps avant qu’il ne la renfonce comme un viol un acte oublié quelque chose d’involontaire. Il est sur elle et il fait tout cela, il se regarde faire il pense à ce qu’il fera ensuite ; il ne la regarde jamais. Il fait l’amour avec lui-même. Elle s’en veut d’être là.
L’intertextualité est le mouvement par lequel un texte récrit un autre texte, et l’intertexte l’ensemble des textes qu’une oeuvre répercute.
MATIN (qui ne recouvrira rien) « Fais en sorte que je puisse te parler. » Blanchot. Rhume métaphysique (aspirine et vérité, vite).Sortir de la « stratosphère du verbe. » Matin « pluie d’une aurore mêlée. » Tout traverser, vite. Littérature ? » Nous n’avons rien à voir avec L. mais nous sommes capables de nous en servir. »
*
Le moment improbable où il faut tout revoir, considérer à nouveau nos phénomènes adorés. Des mots cruels, « Tu as été élevé à un manque d’amour. » Pasolini.
*
Et puis il y a la tentation du désœuvrement. Quelques temps après, la mort. Douce plutôt.
*
— Les expériences se rejoignent-t-elles quelque part ?
— Finiras-tu par te taire ?
*
» Je n’ai jamais été mis en vie. » Bernard Lamarche-Vadel.
*
Comment nous avions regardé ensemble la photographie d’une femme derrière une vitre, sur une terrasse et qui regardait la mer. Le verre opaque, la figure enfin tracée. Tu as dit : c’est là où je veux aller, c’est elle que je veux être.
*
« On peut changer de mode aussi. »
*
Cela donnera ceci
merci Papy Ivan d’avoir enfin rétabli la moitié de dialogue manquante
entre monsieur gras et monsieur maigre.
Vous êtes définitivement mon héros et mon Dieu,
et merci à Igor, le saint esprit, d’avoir intercédé en ma faveur…
(Je ne révèlerai jamais qu’il fabrique d’obscures mises en scènes
avec la complicité de son frère Nicolaï
pour se faire une fausse auréole
à l’aide d’une casserole….)
En attendant Monsieur gras a subi une sévère cure d’amaigrissement, je ne sais pas si ça lui va bien…
Arm Inc e Yo xual Des Spe ume by % reas ur Se ire and rm vol 500 100 ural and de Eff – in con t to wel wn bra % N. #secretcode
Eldfjöll eru mjög ánægðir að drekka verðandi. Þú getur einnig brim á efni hraun rennur slétt.
N’importe quoi.
Au sujet d’Amanda Lear, de nos passions anciennes, de ces rustines blanches posées sur tes lèvres vulpines, de Muse, de ce mp3, « New Born »
comme sur un mauvais blog
Y a des moments il faut se faire plaisir. Comme ça, quand ça vient. Ouais, parfaitement ! Il n’y a que les tièdes qui vous diront le contraire. Donc ce matin j’ai mangé des œufs brouillés avec du bacon. Bah oui je vous ai pas dit c’est mon plat préféré ! LOL ! Sinon tout à l’heure j’ai eu une conversation super cool avec Virginie au téléphone. Elle aussi elle est fan de Bret Easton Ellis ! mdr !! Allez voir son blog, moi j’adore (je l’ai mis en lien !). Bon faut que je vous laisse, là je vais tchater avec le Stalker. Comment il écrit c’est trop de la balle ! Je comprends pas tout mais qu’est-ce que c’est bien écrit, et puis il mâche pas ses mots, il a une plume féroce, ça change de la pensée unique ! Ah ouiiiiii j’allais oublier le plus important : il FAUT aller voir le dernier Scorsese. C’est mortel !!! (ah oui je vous ai pas dit je suis fan de Scorsese ! LOL !)
Allright now plane du zénith à l’olympia,
Regarde les muses élyséennes s’amuser des âmes usées,
Agnosticisme hardcore do the locomotion with me
Reine libre les danses macabres guitares saturées
Silence Radio killed the video star
des pleurs alors nous avons franchi un cap
tu es ouvert et sans vulv-garité
torrent oui oui ça passe ça vient
petits jets de phrases absconses
pour les demoiselles en tongs
dont les jolies robes me font penser
parfois à des nappes de pique-nique
des pleurs ? pourquoi des pleurs ?
ha oui faciliter la connection, l’accrochage
des engins dans la mécanique du
plaisir vous n’avez que ce mot rikiki
plaisir et petites bouffes pénardes
sur les quais des Seine, mon dieu c’est
pas glorieux, mon dieu vous pleurez pour
un POEME PROEME PROBLEME
mangeons mangeons mangeons-nous
Vive le feu
Une raya de bambins livre aux flammes leurs landaux
Une ribambelle de nains foutent le feu dans l’métro
Une armée de gamins qui brûle les magasins
Trois millions de lycéens carbonisent leurs bouquins
Une concierge allumée fout le feu au quartier
Le président fêlé enflamme l’Elysée
Trois secrétaires en chaleur calcinent leur directeur
Une tribu de bonnes soeurs incendie l’Sacré-Coeur
Laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï-laï…
Un trio d’grands brûlés fait exploser l’hosto
Et 5000 chimpanzés dynamitent le zoo
Des rastas éclatés, c’est chaud dans le ghetto
Les feux dans la cité brûlent pour Géronimo
Des soldats cannibales rôtissent leur général
300 patrons qui craquent font sauter la baraque
Et un vieux bonze chinois se pétrole le minois
Le froid tue la fillette qui n’a plus d’allumettes
Les hooligans des stades préparent les jerrycans
Les jeunes chômeurs s’la donnent aux cocktails molotov
Des iraniens enflamment le corps de l’oncle Sam
Des squatters s’tapent un boeuf autour d’un grand feu d’keufs
Une gang de pyromanes se croit au paradis
Les pompiers en ont marre c’est la grève aujourd’hui
Il y a le feu partout c’est la fête des fous
Il y a le feu partout viv’ le feu viv’ les fous!

Une sépulcro-assassine raille ces larsen articulaires récurrents, les reliant à une embellie climatique ou à une conversion lunaire, mais c’est surtout en réalité qu’une nouvelle extension chitineuse pousse sous la précédente. Celle-ci, plus mate, présente des caractéristiques inquiétantes en ce qu’elle rend possible l’administration d’entailles profondes et de traumatismes permanents sans qu’aucun stimulus psychique ne remonte vers la neuromére. Les amputations qu’elle donne en perspective seraient trés dommageables, mais à la chitine s’ajoute quelque hormone inhibitrice interne, quelque reconfiguration chimique béta-bloquante, ou quelque résignation apragmatique distanciatrice rendant la section peu douloureuse. Il est toutefois évident qu’il s’agit d’une mauvaise transmission neuronale et que la mutilation provoquerait douleurs et sensations fantômes pendant longtemps.
Passer un dimanche tranquille au lit avec quelques amis choisis, du bon thé, discussions épatantes zé poilantes, table ronde, retraites.
Vendredi a Miami il fait plus chaud que partout ailleurs. Les cœurs s’envolent à Miami. Tu as tes amis à Miami. Welcome to Miami.















