Cher ami,
j’ai le regret de vous annoncer que la coloration bleu baltique
de nos bains alanguis
n’est pas le résultat d’une sulfureuse humeur secrétée par ma peau
mais bien le fait
de mon savon aux étoiles de Prusse
bien à vous,
M. Fox
Cher ami,
j’ai le regret de vous annoncer que la coloration bleu baltique
de nos bains alanguis
n’est pas le résultat d’une sulfureuse humeur secrétée par ma peau
mais bien le fait
de mon savon aux étoiles de Prusse
bien à vous,
M. Fox
Igor peut danser le tango de l’entropie ou la valse de l’anthropie. Au choix. Mina baille en sirotant son Club Mate, ça fait des bulles.
–> vendredi
– allo
– allo
– tu dors ?
– oui
– un accident hier ?
– plus tard, je dors
–> la veille (pas les mots exacts, reconstitution par la police)
– allo
– allo, je suis dans le métro, en retard au yoga
– allo, en voiture, 40 de fiêvre
– houla, ça c’est la fête et la fatigue, ça rend vulnérable aux virus
– mais non
– euh, là je suis dans le métro ça va couper, plus tard ?
– oué, à plus
il dit que l’art, c’est un sale boulot, mais que quelqu’un doit bien s’en charger.
Trop de choses à régler avant de partir.
Tu vas me manquer.
Finalement je resterai.
Pas le courage de tout liquider.
Adieu.
Pierre et jésus marchaient sur un chemin caillouteux comme d’habitude quand ils rencontrent le diable et une femme qui se chamaillent pour… je ne sais plus… pour rien sans doute. Pierre décide de rétablir la paix et ni une ni deux il tranche la tête du diable et de la femme. Jésus est un peu mécontent, il lui fait la morale, nononon ce n’est pas bien de tuer les gens. Pierre pour réparer, recolle les têtes, mais voilà… il se plante, et c’est depuis lors que c’est chose véritable: Tête de femme, tête de diable!
je chante,
pour restaurer la beauté,
en moi,
retrouver
la magie véritable,
celle qu’on n’arrache pas
aux coeurs maléables,
la magie des fables,
des rondes,
mille couleurs
moussent dans ma tete
le quotidien est beau
et je lui serre la main,
s’il appelle,
je serai là.
Et la nuit de nous engloutir.
La doublure est du genre à ressembler au Général, échalas, dégueulasse, yeux exorbités, date dépassée, rire déplaisant, sauf qu’il est noir.
Carver : « Etre avec un gars ou une fille, je m’en fiche un peu. Etre un gars ou une fille, je m’en fiche pas mal. » #jocari
Beauté
Je voudrais dire deux ou trois choses sur la beauté.
Premier essai : la beauté comme énigme.
La beauté n’exige rien, et m’offre des pistes
que je dois traduire — pour être avec elle.
Si j’essaye de la posséder, elle se rétracte,
puis disparaît. Ma position de spectateur est la seule attitude
possible : prudemment distancié.
En elle, s’irise une image. Ne rentre pas dans la beauté, ne
te contemple pas en elle, sinon elle te crèvera les
yeux. La beauté est une chose du dehors. Est-ce l’émotion
qui la signale ? Oui, mais la beauté a quelque chose à voir
aussi avec la pensée mais je ne sais pas trop quoi. Quand Rimbaud
décide de lui tordre le coup, la beauté est devenue sa rivale.
Ne te bats pas contre elle, n’essaye pas de l’assagir, ou de la faire
mentir. Comme si la beauté était une création !
La beauté : dimension inconnue. En elle parle la raison
qui s’affolle, les larmes d’un enfant. Elle naît dans l’intervalle
mince, quand la vie matérielle se met à rêver.
Chacun a sa propre expérience de la beauté.
Quant à moi, je l’ai souvent trouvée au milieu des
grandes villes étrangères, sur un visage
mélancolique d’une femme qui allait nulle part.
Ca va, je suis pas la Sainte Vierge,
je suis pas héroïque,
je suis pas un exemple…
je fais ce que je peux,
c’est déjà ça
Les néons clignotants, les murs suintants, graisseux, l’air goût recyclage, les cafards volants massifs, on est lundi. Igor baisse la tête, Carver se blottit, tout contre, leurs doigts s’effleurent. Mina, déjà ivre, prépare un mauvais coup, du genre politique, et nucléaire. Boum.

je vais te percer le coeur à travers la brume des âges ; je vais regarder en bas ; je n’aurai pas le vertige ; suspendu à la corde du temps je n’aurai pas peur de regarder de toute mon âme le trou béant de mon passé ; et je continuerai de grimper
quand a la caisse
elle déguaine son : » ZAVAILAKARTATAK? »
mais dorenavant
je puis repondre fierement: « LAKARTATAK? LAVOILAaaaaaaaa… »
[L’apocalypse sera en fait distribuée en sachets individuels. Bonne chance à vous]
Elles, elles roulent le long des plinthes avant de dévaler les murs.
Elles lèchent le fil du téléphone jusqu’à moi, mais je ne sens rien.
Je reprends du café.
Et eux, eux, les poupins grimaçants qui flottent tout autour.
Il y en a trop. Il en sort de partout !
Ils flottent dans le silence comme un hurlement.
Des flammes et des anges.
Des flammes et des anges.
Des flammes et des anges.
Des flammes…
fermeture du site
le lundi 12 avril…

Ö’nion alors…
Are you in Tasmania? Have you seen stoned wallabies? Send us your comments using the form below. #karachigate #ccqmdt #opium

allez, encore un petit verre pour la route
tant pis si cette histoire
se noie dans le vomi.
adieu, et sans rancune!
(il n’y a rien a oublier)
je poste , tu ripostes et c’est comme ça.
![]() |
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Cette nuit un drôle de rêve, un type pas ZAZOUM du tout avec un bonnet en laine rouge me poursuit dans les couloirs souterrains d’une ancienne basilique atlantéenne en hurlant des choses à propos de ma mère et d’un bébé phoque qu’il faudrait porter comme un moufle. Moi je dis STOP au gars, lui il s’en fiche et me larde de coups de lance dans les yeux. Ca brûle salement dans le genre douleur aux yeux. Alors je pleure, mais c’est du sang… Et là, je me reveille, avec les griffes du chat bien enfoncées. Bigre !
|
La fatigue m’envahie
Je ne sais plus bien…
Je t’aimerai toujours
Comme un ange qui pleure
Dans l’aquarium tactile
Les vieux allemands
J’aime bien manger des marrons chauds
Le vieux Général De Gaulle
C’est bien trop précieux
Personne ne peux le rattraper
I love you
Tout ça je le saurais toujours en lisant
Que ça sera comme ça la réalité
Je voudrais passer ma vie avec toi
Certaines chansons restent et le Wampas…
J’ai 24 ans dans quelques jours.
Je crois que si je m’interessais un peu à ma vie, je serais surement triste. J’espère que tout va bien pour tout le monde, je me demande si je n’ai pas un peu forcé la dose sur l’anti-douleur, cette impression de flotter persiste, comme une couleur ou une odeur qu’on perçoit même quand on dort. Est-ce que je dors ?
Quand j’étais petite, je collectionnais les oreilles.
Tu me connais tellement bien. Je sais que tu retrancheras les vapeurs d’alcool, la peur, les fautes et que tu verras ce qui compte – un code à déchiffrer, écrit par un type qui croyait s’exprimer clairement. (367)
___________________________
367. Du coup, cette phrase qui parle d’un « code à déchiffrer » me rappelle que les plus belles lettres d’amour sont toujours codées, et ce à l’intention d’une seule personne et non de plusieurs. (368)
368. Dans cet admirable commentaire de la lettre de Navidson, Errand oublie curieusement de préciser que les plus belles lettres de rupture sont elles aussi des « codes à déchiffrer ». – Lect. (369)
369. Comment en serait-il autrement ? Les plus belles lettres de rupture sont toujours des lettres d’amour. D’ailleurs la seule lettre d’amour que j’ai jamais écrite fut une lettre de rupture. – Lect. ($$)
$$. Sauf que ça n’était pas une lettre de rupture. Disons plutôt une lettre de rejet. Et bien sûr, c’était aussi une lettre d’amour. – Lect. (371)
371._____________________________________________________ (371-bis)
371-bis. Manquant. – Admin.
Je t’enverrais des mots, et ils seront si éloquents, que je n’aurais pas besoin d’en dire davantage.
Où est ma fourche numéro deux ?
De bonnes nouvelles, une fuite d’eau, pas de chats à fouetter et une grande fatigue pas lasse.
Se lever, franchir d’un bond la limite de la chambre, se ruer sous la douche, retirer son pijama mouillé d’être si pressé, grignoter un bout de chêvre, fermer l’eau, écouter « france-info », se conduire en idiot, prendre le metro, me voici au boulot. De grace, me retrouver en vacances pour enfin pouvoir travailler tranquille. Coucher sur un écran quelques historiettes malhabiles et sinueuses paisiblement, sans stress. Faire rimer chinois et minois, tamanoir et Renoir. Tourgueniev, mon héros, Ganesh, et vous les autres, je vous laisse fondre doucement sous ma langue. C’est si doux…
bises, une douce semaine sans peurs ni reproches…
Sur un air latino.
Et l’aube de saluer les survivants, hilares, d’une nuit de bombance, de doux sourires, de complices révolutions, nus.
On parle souvent de la dérive des continents.
On ne parle jamais de la dérive des incontinents.
REPARONS CETTE INJUSTICE !!!
Une boisson frelatée, un pub grouillant de mercenaires, un traducteur (de Stabbin) et toi, toi courbant la réalité autour de ton sourire.
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| gangster??? | ||||||||||
| fuckin’bastards, you’llsee where is my chérie, | ||||||||||
![]() |
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| ! | ||||||||||
| craché par » i don’t know who yu’re » edited by Gü. |
28 minutes avant une souffrance vraiment insupportable.
Hey ! Je bosse moi. Hum.

« Le concept de « salle blanche » m’a toujours paru amusant, jusqu’à ce qu’il constitue une parfaite illustration de mon cerveau. »
et mourir comme voir venir Venise que l’on n’a jamais vue
Je vais titiller Monsieur Xylo ce soir
Je disposerai même d’un piano un vrai
Après un verre ou deux on pourra boire
Huit pures chansons on aura balancé…
Depuis 16 jours fou ouille ouille hardos.
Cascades de fictions abracadabrantesques.
Impossible d’établir le contact, territoire hostile aux perturbations.
Une interdiction, une incompréhension.
Me semble-t-il.
Solutions imaginées par dizaine (2 en fait) mais leurs radicalités frôleraient encore l’excès, la précipitation, une ambiance atmoterroriste dirait Pet Slo car les métaphores climatiques sont nombreuses dans ces dossiers amoureux. Un coup de foudre basé sur deux regards qu’il faut garder en tête depuis 16 jours car il n’y a rien d’autre à faire pour l’instant. Probabilité d’une éclaircie, incertaine.
Réfugié en haut du Taipei101 concentré sur le texte l’attente n’en est pas moins longue mais différée a-temporalisée et en cela même sûrement trop magnifiée. Voilà ce que cela coûte un manque de concentration de quelques heures par mois.

Emporté par un vent inattendu mais espéré depuis si longtemps que sa venue ne surprend personne je pense prendre possession du Taipei101 avec mon équipe d’intervention n°1, trop c’est trop, on le sait tous, il faut y aller, allons-y. Nous n’étions plus si jeune, voire cramés pour certains, dépressifs au possible, emportés dans les affres de l’hyperspécialisation mais une promo en classe Evergreen à 420 euros l’aller simple nous a décidé en quelques minutes et c’est avec joie et empressement que nous retournons sur terre définitivement en nous rendant au Taipei101 pour en prendre possession dans l’imposture la plus totale. Vive l’art global. Le terminal 8 de l’aéroport de Roissy est étrangement occupé pendant quelques jours par quelques 828 chtarbés ayant décidés, d’un coup d’un seul, tous ensemble tous ensemble, que trop c’était trop. Passagers hors normes a-normalisant les quelques « classe moyenne » perdus en notre mi-temps nous forçons les hôtesses de Eva Air à nous passer l’intégrale de Kenneth Anger plutôt que la dernière production Buena Vista à danser sur le dernier Vincent Epplay à nous ouvrir la cabine des pilotes pour des moments un peu plus fun. Makoto Yoshihara déploie ses boucles noisy stéréophoniques au milieu du pilote et co-pilote pour un set apprécié de tous quelque part au dessus de la chaîne Himalayienne. Parfait. L’atterrissage se déroule dans une ambiance religieuse car conscient, enfin, de la mise en action de la mise en action.
Nous exigeons, non sans mal, l’arrivée d’autres taxis pour absorber notre flux afin de quitter l’aéroport en meute. Tous les jours quelques cent cinquante totos en arrivance. Nous déferlons sur la ville dans nos taxis jaunes, matraquons au numérique, noircissons quelques pages de carnets, alignons les signes sur nos pads. Préparation. Attention nous sommes au top, nous venons prendre possession des lieux, pas singer nos attitudes habituelles. C’est pour de vrai cette fois-ci. Mittler zwischen Hirn und Händer mus das Herz sein !
Cela commence probablement par quelque chose d’inattendu, une situation qui n’a plus lieu d’être une situation pour laquelle des milliards de compétences s’auto-coordonnent à ce qu’elle n’ait pas lieu, mais qui cette fois-ci à bien lieu. Nous étions plus ou moins jeunes et peu larges d’épaules, normal, mais l’efficacité allait être au rendez-vous, ponctuelle. En l’espérant, en l’attendant patiemment nous la nommions Bug, Phase 2, voire même Prise de conscience, nous restions sur nos gardes tout en sachant que la période ne se prêtait pas à l’attaque, juste sauver les meubles, les meubles ultra fonctionnels dépérissant aux yeux de tous mais pourtant bien là, frais et dispo, des outils qui trépignent d’impatience d’être réutilisées dans la bonne concordance. A l’unissons. ET puis le déclic, la fenêtre d’ouverture, l’état de grâce, le moment in, l’explosion, la symbiose, le flash, la grosse grosse montée compossible qui s’actualise, surréaliste certes dans son apparition mais terriblement réaliste si soudainement.
Nous savons au milieu de quoi nous tenterons de poser nos exigences a-normales. Un contexte positionné sur un forme proche du tryptique (la nouvelle course au capitalisme vertical mise en place depuis quelques années et s’accélérant très fortement, la résistance de Taiwan au nouveau « chef » du capitalisme : la Chine, la tentative de création à Taiwan d’un capitalisme innovant, écologique et social —quel programme !—). Dans cette trinité conceptuelle les totos artistes exigeant s’invitent comme jamais à la table des dynamiques symboliques en action. Nous nous invitons sans problème, d’un coup, inattendus, surgissant, déferlant, imprévisibles tant la rétention fut contenu sur quelques siècles déjà ou finalement tant de totos pensaient quand même à un déroulement des affaires du monde beaucoup plus fluide. :)))))
Pas de fioritures, pas de comédies esthétiques, pas de looking désespérément néo-nihiliste ni rétro-kitsch branchouille, juste nous, comme cela, à un moment donné, sans le gel ou les accessoires inutiles de la fiction mode. Biens, beaux, belles, formidables. Entre eutopie et putsch.
aujourd’hui il a plu
beaucoup plu
et puis il est parti…

TO

La rue Michel Leconte existe oui une existence pour de vrai. GPS koozilien affirmatif : suivre sentier s’enfoncer marais longer decumanus remonter cardo. Angot hublot – le naturel c’est la guillotine du mystère faites découvrir cette page à un ennemi. Michel Leconte. Tu es là. Le code, le code ne marche pas, le code n’a jamais marché, le code n’a jamais existé Igor ta main l’a rêvé ou ton pancréas je ne sais pas. Tu ne peux pas habiter là Céline tu n’as pas de code c’est impossible ontologiquement inconcevable scientifiquement aberrant Céline où es-tu je veux encore entendre ton accent décadent ta voix scandaleuse tu avais bu on dirait, oui comme nous tu avais bu le mystère. Le mystère. C’est la sève du frisson. Comme les salons tout roses de l’Hôtel de Ville c’est rigolo on y danse avec des mannequins en plastique et elles ne se rendent compte de rien elles enchaînent maladroitement des pas mal assurés pfff ça doit être pénible d’être en plastique. Guérilla métacritique : quand les oiseaux sont décidés à appartenir c’est épouvantable il n’y a pas plus appartenant que les oiseaux. Un vigile à l’air grave s’approche. Cessez d’importuner cette demoiselle en plastique laissez-là reposer en paix sur son socle. Appel de renforts l’affaire semble sérieuse comme c’est théâtral. Et le premier qui touche au frisson moi je lui saute à la gueule. Passage à la ligne, plan-incruste de virgules, gate-crashing de points d’exclamation !!! Détecteurs de métaux, intensification des pouvoirs de surveillance cyberphotonique, fondu-enchaîné. Allez sème sème et Dieu fera pousser tes jolis cheveux peroxydés tiens tu fais des yeux énormes quand je parle ça m’inspire des points de suspension c’est comme… un Martini avec de la glace. Avec de la glace ? Oui. A ton jeune âge venir de Strasbourg découvrir le Tourguenisme à Paris station Saint-Paul 5 minutes chrono quelle expérience quelle extase tu en as de la chance. Toi aussi tu t’appelles Céline je le sais maintenant. Retournerai-je en discothèque ? Cela me paraît peu probable. Allez sème sème et Dieu fera pousser. Trouve d’abord un taxi. Comme sur un blog où l’on serait comme sur un blog. Hier soir. Trois minutes pour remettre les phrases dans l’ordre en serez-vous capable, question-réponse. Une concierge promenait ses caniches la nuit avait de l’avenir. C’est bien connu en dehors des périodes de rut les chiennes n’ont pas vraiment de but ; mais elles existent, douces et limpides.

arrghhh
dure réalité de la nuit
si tu bois trop
tu finis par terre
(surtout ventre vide)
l’open bar à l’île en chantier
hier soir
m’a littéralement explosé en vol
désolé pour les témoins
et les victimes de mes
débordements et autres
abordages
en esperant que les photos
si elles existent
ne soient jamais publiées
seule consolation
j’étais au lit à minuit
bises
Abstract : Tourguenism is/is not a potato gun
Igor : le poète doit être un incendiaire, ivre de peintures et de femmes. Carver : et d’hommes ! L’homme à la tête de chat : miaou ! Bang !
A Thanksgiving Prayer
Thanks for the wild turkey and the passenger pigeons, destined to be shit out through wholesome American guts.
Thanks for a continent to despoil and poison.
Thanks for Indians to provide a modicum of challenge and danger.
Thanks for vast herds of bison to kill and skin leaving the carcasses to rot.
Thanks for bounties on wolves and coyotes.
Thanks for the American dream, To vulgarize and to falsify until the bare lies shine through.
Thanks for the KKK.
For nigger-killin’ lawmen, feelin’ their notches.
For decent church-goin’ women, with their mean, pinched, bitter, evil faces.
Thanks for « Kill a Queer for Christ » stickers.
Thanks for laboratory AIDS.
Thanks for Prohibition and the war against drugs.
Thanks for a country where nobody’s allowed to mind the own business.
Thanks for a nation of finks.
Yes, thanks for all the memories– all right let’s see your arms!
You always were a headache and you always were a bore.
Thanks for the last and greatest betrayal of the last and greatest of human dreams.
William S. Burroughs
Elle
Pas un jour où il ne pensait pas à elle.
Elle se laissait parfois saisir, puis lui faisait volte-face.
Il la coursait, sans qu’elle fût devenue une ennemie.
Il savait bien qu’un tel jugement sur elle l’aurait rendue à
tout jamais hors d’atteinte. Depuis qu’il la convoitait, il avait fallu ruser :
elle pouvait à tout moment l’intimider au point de le laisser choir.
Pas question de créer un conflit, à coup sur il le perdrait.
Elle s’offrirait à lui uniquement s’il était clair avec lui-même.
Pourquoi une telle détermination à désirer posséder
quelque chose qui n’a pas encore de visage?
Il persévérait en dépit de son inconsistance,
et des railleries de son entourage.
Il avait une foi superbe et c’est pourquoi rien de l’arrêterait.
Ce soir @udobar : RADQOHSKI MAY 2011 TOUR – bit.ly/jYi3xt – mysp.ac/jAVSfJ – bit.ly/iWi54e – C’était la classe. Merci !
Depuis quelques années, les problèmes de santé mentale au travail ont augmenté de façon considérable et constituent, pour les personnes et les organisations, un enjeu de plus en plus important
Winnie : « mais il va se la fermer Tigrou »
Et la nuit et toutes les nuits, laisser la transe pulser, nos corps luisants, émaciés, s’entrechoquant. Caves humides et sourires doux.
Bam bam je me suis barré en bagnole à bastille
Bam bam boire une bière dans un bar à belles filles
Bam bam bourré, j’ai brillé en buvant mon houblon
Bam bam le coeur brisé j’ai pété un boulon
Bam bam Bob le barman était un beau gars bidon
Bam bam qui balançait des beignes aux gars bons
Bam bam le blond boulet m’a envoyé ballader
Bam balam bam bam à travers la vitre blindé,
Bam bam j’ai balisé et boité pour me barrer
Bam bam dans la boucherie j’allais me faire buter
Bam bam couvert de bleus, en sortant j’ai blémi
Bam balam bam bam en entendant un petit bruit
Bam bam Bob m’a tiré une balle fatale
Bam bam un bain de mon sang bouillonnant au final
Bam bam je me suis pris une bastos à bastille
Bam bam j’aurais du buller dans un bal de belleville
Igor clignote.
En l’an de grâce Kelly MMV, 30 ans après le passage de la comète Tau 75,
s’est produit une petite implosion dans l’univers musicalibre.
Influencé par l’otho-rino-hippo-laryngologue Vander,
acouphéniste de renom de la rue Dave des Lombards’O, transfiguré par
l’eucharistie sonore et oecuménique des onomatopesques éructations klezmer
de Patton, et après l’alcoolisation herbacée de quelques packs de bières,
Mr Tea, mis au monde dans la douceur et la légèreté un style musical
qui allait définitivement enterrer l’économie électrique en créant le blunk.
Le blunk ne peut se définir par un retour aux sources mêmes de la musique
car elle les précède toutes. Le blunk est une musique purement auditive
et inaudible, ne se contentant que du seul sens de l’ouïe pour s’apprécier.
Elle nécessite un dépouillement total, racinien, réintroduisant
la gamme sonore des silences au sein même de ses compositions et si
possible entre les notes, entre deux sons, entre deux bruits.
Elle se place donc dans la continuité directe du manifeste bruitiste et
revendique la filiation du tourgueniste Luigi Russolo.
« Personne ne fait de la psychologie par amour : mais plutôt par une envie sadique d’exhiber la nullité de l’autre, en prenant connaissance de son fond intime, en le dépouillant de son auréole de mystère. »

Cynthia lui effleura le visage d’une caresse robuste et sensuelle.
– L’immédiateté de ta présence dans ma sphère intime obstrue toute perspective de projection de mon désir pour toi. Nous n’avons pas d’avenir, G.
– Nous aurions pourtant pu partager plus que cette simple furie sexuelle. Mais ton surmoi te précipite dans un tourbillon d’erreurs tellement grossières…
Cynthia, amère et implacable, le gifla.
« Année Google » : proposez une définition.
donc : le festival se prolonge…
ce soir ici
demain 3ème étage de la tour eiffel,
dimanche ici et
lundi là pour l’apothéose finale.
Bon 50e anniversaire le tronçon Auxerre-Sud / Nitry de l’autoroute A6, donc. (cc @troudair)