Ceci n’est pas un Haïku J’irai taguer sur ta tombe à la bombe lacrymo J’irai niquer le croupion vaginal des officines Je me laverai les mains des incidences Je me montrerai sous mon meilleur jour Mes textes seront très beaux Mes lêvres plus charnues Mes mains sur ton corps Et ma langue sur tes cuisses Jalouse, tu ne me repousseras pas De dédain, je me lasserai de toi Et ta jeunesse se fanera d’un coup Comme oubliée Chhhhh
De nos jours… Les saisons sont moins tranchées Les sentiments moins forts Les amours moins ardentes Les chagrins moins longs Les carottes moins goûtues Les héros moins braves Les poires moins juteuses Les jeunes filles moins innocentes Même le Yéti en a pris un coup
Judaïsme n.m : Religion des Juifs, fondée sur la croyance en un Dieu unique, ce qui la distingue de la religion chrétienne, qui s’appuie sur la foi en un seul Dieu, et plus encore de la religion musulmane, résolument monothéiste.
J’ai les pieds nus dans une jeune rivière. Elle est fraîche et limpide comme elles savent l’être quand on va les chercher assez haut. Une chose si simple. Entre mes chevilles fraient des centaines de petits poissons. Ils sont de toutes les couleurs. Je m’amuse des sursauts de mon reflet sur l’onde. Des milliers d’éclairs le foudroient. Je joue avec mes doigts. J’offre ma nuque au soleil, qu’il croque comme un amant ardent. Bon. Penser à traverser. L’autre rive…
de nombreux frères ont rejoint les dieux aujourd’hui,
le jour se lève sur les champs du carnage, nos alliés romains remercient Mars de nous avoir accordé la victoire.
je souffle dans ma corne pour rallier les miens et partager le butin.
l’aube est grise mais nos coeurs rayonnent d’avoir survecu au combat ils brillent aussi du souvenir de ceux qui sont morts et seront fetés par nos dieux.
un dernier coup de corne et nous voilà en route pour le sud.
L’individu se passe facilement du rien a montrer, du presque ici, du jamais bon, de la foirade, de l’exposition, du sourire facile, de la larme impossible, de la fausse violence, des faux problèmes , du cirque prévisible, de la communauté crevée, des anti-démonstrations, des numéros pour se voir multiplier ; narcisse aux aguets prince des toiles molles, l’individu ne souhaite pas subir une fréquentation qui l’écarte de ses objectifs ; mais chacun de ses regards portés sur des pagégos le rend assez triste. Seul, il pense probablement que sa tristesse a plus de sens que le désespoir qui s’affiche jours après sans aucune élégance a trente centimètres de ses yeux fatigués.
Dehors il y a les singes verts. Ils sont malheureusement nombreux et fort agressifs, alors je ne peux pas sortir. J’évite même de passer trop près des fenêtres. Une griffe a tôt fait de surgir. C’est le troisième facteur égorgé par ces monstres. Au travers des grilles, leurs yeux semblent me dire : » je mangerai jusqu’à ton ombre »
PsychoMiX Farfadet mongol sans gravité, bonheur, pour vivre un mot l’image manque. Couillonne ! 1917 : foirade. Où es-tu ? En souvenir de toi tu vas voir le soleil. Tu m’avais promis tes ailes, ton cul, Bianca ! Trust la souris Klingon. On va nous ranger le désir du temps et partager le butin. Les fleurs en lettres rouges, les pieds nus, tes lèvres … la paix. C’est fini. Je frappe. J’aime. ? Le cur des enfants chasseurs ! Ils auraient aimé un toucan, Igor. Don’t care. Amour, fictions, continent ? La mer, contre toi, was crying. I won’t forget ma vie. La torpeur nauséeuse de la réalité au bord des lèvres filantes : quelques chattes. Dans Elle, le secret assez triste sonne amour. Réveillez-vous ! Chrétien. (Merci à Igor Tourgueniev, Nicolaï Tourgueniev, M. Fox, — Zan, n letresor, Don Marmitto, Amaury da Cunha, orad v, Gwendoline Klingon et jeanba 3000 pour leur participation hasardeuse)
Le mailnigmatique de ma journée > « Fifth » is a European musical term. It is not appropriate for gamelan music. Sorry; I didn’t mean to patronize you. Un inconnu hongrois @Matavnet.hu
La citation de ma journée – C’est fini, murmurai-je. Elle a tout gâché. Pourquoi? Quelque chose l’a piquée, elle a mieux aimé marcher sur moi que de marcher avec moi. Ma petite chaise au pied du mur, disons-nous bonjour, il va falloir tout de même que je déballe mes affaires, la valise est là au beau milieu, il n’y a pas d’essuie-mains. Witold Gombrowicz
Speziell Widmet Igor und Inconnue, das im Nebel gekreuzt wurde Toujours ce canal, ce cher canal. Nos reflets dans ses eaux troubles, nos silhouettes tremblantes, verdâtres, Les cris du métro, son fatras métallique, grisâtre, Toujours ce canal, ce cher vieux canal S’y promener le long, y marcher sans but, les yeux dans les reflets du ciel, Le défilé des façades, cheminées, antennes, Ce cher vieux canal Clapotis, clapotas Il fait gris Il fait froid Les mots se condensent devant ta bouche, tu fais des nuages en parlant Clapotis Je jette un caillou dans l’eau, pour faire bonne mesure Clapotas Je suis ton sillage en t’écoutant Tu me dis que ça suffit comme ça Tu me dis que je ne te prends plus dans mes bras Et caetera Tu me dis que tu as froid Qu’il vaut mieux qu’on arrête là Et puis tu t’en vas Alors PLOUF ! Puisque c’est comme ça.
Infâme réveil Je hais le vin et le champagne Aspirine Je suis en rage Ca ne va pas du tout Beurk Bureau Aspirine Puis mail :
impossible de déchiffrer, si ton nom s’ecrit avec « i » ou « j » impossible de savoir, à combien de gens tu as donné ton adresse le lundi soir, donc aucun moyen de déviner, si tu sais, qui t’ecrit là. si tu veux, on pourrais prendre un thé, on pourrait rester dans le « virtuel » et tu peux meme ne pas repondre du tout -si tu veux.
Je suis un peu retourné Jeanbarov 3000 me file une photo et une autre La matinée file vers le midi Un petit sourire se colle au coin de ma bouche Hum
petite lucie aime à se promener dans les rues toute la semaine le lundi elle se promène le mardi elle se promène le mercredi elle se promène le jeudi elle se promène le vendredi elle se promène le samedi idem et le dimanche elle flotte dans le canal petite lucie ne se promène plus glouglou
La faute de goût du jour d’avant : l’Espace Ricard. Un endroit Tourgueniste s’il en est pour peu qu’on accorde quelque importance à l’Architecture Allemande et qui pourtant se fourvoie dans des impasses aux allures de baisse de forme. On se serait contenté de ce diaporama sans images s’il y avait eu moins de mots inutiles. Seulement voilà : Huit heures moins le quart, c’est l’heure du Ricard…. du moins c’est ce que dit la maxime. En fait non! et idem pour huit heures et quart et neuf heures moins le quart. Neuf heures moins le quart devient donc l’heure du pétard. Seulement voilà : En essayant d’aller aux toilettes pour pisser le pastis qu’on à toujours pas bu, histoire de donner un coup de pouce au destin, on est directement choqué par les effluves du parfum d’ambiance : de l’anis? non, de la mangue! Des astres! Buvons pour oublier…
il faisait nuit, je ne voyais que l’espace entre les phares, je crois bien que j’etais fou, le sang au coin des lèvres, j’allai répandre la tempete dans un autre etat car depuis que tu n’es plus là
Il pleurait deux fois par jour He was very sad Elle était très triste She cried twice a day In fact they didn’t know each other Mais ils auraient aimé Se rencontrer
oui-oui et le beau fusil j’ai une nouveau fusil, il est gris métal, vu qu’il est en métal, dedans je met des balles et je tire sur les lapins mais là comme j’ai pas de copains je me suis mis à tirer sur les gamins, comme j’ai une lunette je le fais de loin et la police elle me voit pas quand la tète des gamins elle gicle sur le bitume. Pas bète, non ?
Le bulletin de ma journée VIKING,UTSIRE Ouest à Nord-Ouest 2 à 4 revenant secteur Sud-Ouest 4 à 6 par l’ouest ce matin et fraichissant 6 à 7 sur VIKING cet après-midi, virant Ouest 5 à 6 demain matin. Mer agitée, devenant forte cet après-midi. Pluie ou averses. FORTIES,CROMARTY,FORTH Ouest à Nord-Ouest 2 à 4 revenant secteur Sud-Ouest 3 à 5 cet après-midi, virant Ouest demain matin. Mer peu agitée à agitée. Des pluies. TYNE,DOGGER Variable 2 à 4 s’orientant Sud-ouest la nuit prochaine. Mer peu agitée. Pluie ou averses. CASQUETS,OUESSANT Secteur Sud-est 2 à 4 revenant temporairement secteur Est sur CASQUET ce soir. Mer peu agitée sur l’est et agitée sur l’ouest. Pluie ou bruine s’atténuant. Bancs de brouillard. Marie-Pierre Planchon
Vous pensez encore aux choses comme l’élégance, le secret, le caché ? Il me semble oui. Pas peur du ridicule ? Je pense mon cher que ces mots pour les autres sont impossibles. Pensez, pensez, pensez Il y a plus grand monde nulle part quand il s’agit d’y penser. Optimiste ? Sur l’avenir du machin ? De l’écran ? Des planqués ? Disons que moi je suis caché et qu’ils sont planqués. Assez idiote pensée non ? Pensez ce que vous voulez Dans quel ordre ? D’abord l’élégance : un concept qui n’a pas bonne presse il semble. Puis le secret, mot dans la bouche comme une fleur Le sens vient après, quand ils sont fatigués. Ils ? Quelqu’un a dit justement que nommer, identifier, c’est presque tuer. Je ne leur souhaite pas ca. Ils ? Les précédents. Ils ? Ceux qui vont venir. Avec une force de proposition ? Des paroles lourdes je crois. La tienne est assez brutale il me semble Je me bats pour ne rien comuniquer, me signaler c’est tout. Un projet sans programme je me tue a le dire. J’oubliais aussi qu’avec l’élégance, il y a un autre concept bien francais. Dis moi lequel ? Le sérieux. Parlerons nous encore ? Si vous venez a moi. Quand vos notions prendront-t-elles effet ? Quand ils dormiront.
Une petite pensée émue pour Nicolaï qui arpente en ce moment la rue Saint Denis afin de recueillir les témoignages des tenanciers de Sex-Shop à propos de la crise irakienne et de la grogne des enseignants. Carlos Castaneda serait fier de toi mon frère. Que le dieu à tête d’éléphant te garde des dangers qui te menacent.
j’ai prié les esprits mais ils ne veulent plus me proteger. ils disent que je n’ai plus de magie, que mon ame est transparente, ils disent que sans amour on est rien et que je ne suis rien.
je n’ai plus de plaisirs, plus de sensations réelles, mon existence est parfois remise en question par mes pairs…
alors j’attendrai la pluie qui lave les plaies j’attendrai l’orage et quand sortent les loups j’irai trouver les mirages et courir comme un fou.
Parents ! Eloignez vos enfants ! terrorisme Tourgueniste assassinats Tourgueniste massacres Tourgueniste Au coeur de la nuit Un acte Tourgueniste Lors de la nuit blanche. Exceptionnellement présent à Paris Elles/Ils envahiront un lieu fort connu Afin de le brûler Entièrement et de faire Des photos (moches) du Brasier Et Ainsi Passer à l’Action Directe. Ici, bientôt, les photos (floues). terrorisme Tourgueniste assassinats Tourgueniste massacres Tourgueniste Parents ! Eloignez vos enfants !
452 Destruction d’Aquilée par Attila. Les réfugiés s’installent dans la lagune. Nombreuses invasions : Ostrogoths, Byzantins, Lombards. 726 Venise se proclame indépendant du royaume byzantin et élit son premier duc (doge). 828 Le corps de Saint Marc est ramené d’Alexandrie à Venise. Saint Marc deviEnt patron de la ville. Première église Saint Marc Venise connait la prospérité. Participe aux croisades. 1202 – 1204 Lors de la 4e croisade, 4 chevaux de bronze sont ramenés de Constantinople à Venise, aujourdh’ui à la basilique Saint Marc 1284 La République de Venise frappe sa monnaie. De 1379 à 1400 Développement de l’emprise vénitienne, de Bergame au Frioul. 1406 Election du premier pape vénitien : Grégoire XII 1453 Constantinople tombe aux mains des turcs, mais Venise signe des accords de commerce avec le sultan 1508 -1517 Le pape Jules II, le roi de France Louis XII, Ferdinand d’Aragon et Maximilien s’unissent contre Venise. Mais la diplomatie vénitienne interrompt l’union. 1514 Le pont Rialto détruit par un incendie 1571 Victoire navale de Lépante, contre les Turcs. 1630 La plus grave épidémie de peste décime Venise. 1797 Napoléon soumet Venise à l’autorité autrichienne, puis elle est rattachée au royaume de l’Italie 1846 Pont ferrovière entre Venise et le continent 1866 Annexion de Venise au royaume unifié d’Italie Début 20e Développement de la ville de Mestre au détriment de Venise qui se dépeuple 1966 Le 4 novembre, la plus grave inondation
S’éloigner en allant tout droit, aller tout droit en s’éloignant et perdre jusqu’au souvenir. Bienheureuse indifférence ! Bienheureux oubli ! Tout meurt en vous et nul n’a encore eu le temps de vous recréer.
Poupée alanguie langoureuse langue heureuse Ta langue ma langue tes bottines Sourire Mutine Il me reste une image Elle/Tu me reste/s en image Résistance Persistance rétinienne ultime Un parfum Le tien, comme toujours, ce cher parfum Répéter Faire des litanies – Psalmodies Aller voir des chamanes. Danser autour d’un feu en chantant de drôles de trucs, dans des vêtements bizarres en peau de bêtes sauvages, couvert de petits ossements, grigris, colifichets. Espérer ton apparition. Tomber face contre terre, le nez dans le sable. Mordre la poussière. Rêver de tes orteils. … me réveiller avec une putain de gueule de bois. Voilà le programme !
17 avril 1836. Les bras blancs de G. Elle me sort de la torpeur de l’éther pour affronter la pluie qui cingle les pavés de Petersbourg. Le ciel les lèche à s’en rendre fou. Nous marchons le long des restaurants. La nuit est écarlate. Je perds G à la sortie du théâtre, c’est une anguille. Je bute sur T, il a l’air enchanté de ce Revizor mais le murmure de la foule détrempée a plutôt un parfum de scandale. En tout cas il n’a pas vu G. Dans mon état, impossible de me lancer à sa recherche. Je me décide à rentrer chez moi quand un fiacre s’arrête à ma hauteur. C’est elle.
hop je saute sur le trampoline et oooh je vole mais aaaaaaaaaaaaah je tombe (comme quand il faisait l’insecte sur le lit) j’agite les bras et les jambes, je rêve: tout bascule, le soleil remplace les étoiles et le ciel la mer, tout est scintillant autour de moi et ça n’a jamais été aussi clair. maintenant je marche j’escalade je hampe la lune montagne est belle ruisseau d’argent ,nonon ce sont les poissons qui sont d’or. cheveux échevelés moi très calme, même même si perdue dans tous les éléments, beaucoup beaucoup d’eau autour de moi mais je ne sais pas voler splaaaaash une énorme tortue sort de l’eau et je me pends à un cocottier arrgh. mon amour, je voudrais courir encore, mon amour mon amour, chht, mon amour, chht, mon amour, ne m’emmène pas tout de suite au bout du monde, ne crie-t-elle pas dans l’orgasme et je retombe dans la furie du monde, hall de gares, hall de théâtres, queue du cinéma et de la sécu, bataille avec les draps, mon regard et tu ne me le rends pas, fatigue et ce foutu écran que j’ai marre!, et je retrouve mon état civil, que font vos parents, que fait votre père, et je redessine mes peines sur mes murs, des silhouettes vides sur un miroir, et des femmes sans corps sur la peinture banche mais j’ai sorti un tapis blanc, et le matin je danse dessus…………;blanc éclaté de rouge comme si je voyais trop de lumière
mes noeuds internes commencent à se dénouer, j’entre dans le paradis cotonneux des gens responsables à moi le compte épargne logement protegez moi de l’inflation et du manque de projet,
notre père qui etes coté en bourse pardonnez moi car j’ai péché.
oui-oui et la plus jolie ville du monde Je suis parti pour Venise pour y trouver des masques et l’Aventure. Je me suis égaré sur les places à puits, suivant les canaux, croisant les foules touristiques… Bien loin du ghetto, shootant dans les chats locaux, je me suis dit : Et si je me trompais ? A ce moment précis, un jeune gamin m’a bousculé, alors je l’ai noyé dans la lagune, longuement, en italien. Ceci fait, je suis allé au McDo et j’ai pissé sur une poubelle avant de reprendre l’avion.
Salzbourg, Autriche. Dans les années 30. Maria, une jeune femme frétillante, mène dans le couvent de Nonnberg une existence heureuse rythmée par la musique et le chant. Un jour, la Mère Supérieure décide d’envoyer la turbulente jeune femme dans la villa du Capitaine Georg Von Trapp, un veuf qui élève seul ses sept enfants et qui recherche une gouvernante. La joie de vivre et la délicatesse de Maria vont rapidement gagner le cœur des enfants et même séduire l’autoritaire Capitaine. Mais leur bonheur va être interrompu par une guerre qui gagne l’Autriche et dont le chef n’est autre que Hitler.
Je suis coupable d’aimer les belles choses plus que le bien. D’aimer le plaisir plus que l’esprit. Pendant des siècles, nous, les vénitiens, n’avons pensé qu’à nous-memes, au profit que nous pourrions tirer du reste du monde. Nous feignions d’aimer Dieu, nous construisions des tas d’églises, mais nous ne L’aimions pas. Nous n’aimions que les belles églises que nous batissions, comme un avare aime son argent. Nous aimions le marbre et l’or et les vitraux.
Un jour, il y a très longtemps, le reste du monde nous a fait la guerre.
Tom, get your plane right on time. I know your part’ll go fine. Fly down to Mexico. Da-n-da-da-n-da-n-da-da and here I am, The only living boy in New York.
I get the news I need on the weather report. I can gather all the news I need on the weather report. Hey, I’ve got nothing to do today but smile. Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da here I am The only living boy in New York
Half of the time we’re gone but we don’t know where, And we don’t know where.
Tom, get your plane right on time. I know you’ve been eager to fly now. Hey let your honesty shine, shine, shine Da-n-da-da-n-da-da-n-da-da Like it shines on me The only living boy in New York, The only living boy in New York.
Trois jours que j’ai le coeur au bord des lèvres Trois jours que je me confine devant une cuve de faïence Amoureux, malade, les deux peut être ? Oh toi, mon doux ver solitaire…
Mais peut-être faudrait-il dire plutôt que le tourment de base, essentiel, est tout bonnement celui qui nous vient des limitations que nous impose un autre homme, du fait que nous étouffons, suffoquons dans l’espace resserré et rigide où l’imagination d’autrui nous enserre. Witold Gombrowicz
Je me réveille toujours avec le même mal de tête. Je cherche du regard l’heure qu’il peut être, et quand je la trouve, je ne veux pas y croire. Si tôt si tard, juste ces chiffres aléatoirement écrits sur mon réveil en lettres rouges qui percent le noir. Je ne sais pas si je dois y croire. Je connais mes autres heures, et je fais comme tout le monde, je fais en fonction, je conçois le temps qui me reste. Je ne suis jamais en retard. Les gens pensent que j’ai une horloge dans la tête, c’est faux pourtant, il y a peu de choses qui me sont aussi étrangères que ça. Le mal de tête met du temps à passer. D’abord je dois me lever, me laver, ne pas me lover, et manger. Boire mon café, et le mal de tête passe. Je sais ensuite tout le travail qui me reste à faire, je me résigne un peu, mais la vie m’inspire confiance. Je ne suis rien, c’est tout ce que je sais. Je ne suis rien, comme beaucoup de gens, mais ils se serrent entre eux, et ils ont l’impression d’être (le voisin de celui d’à côté) ; ils répètent cette phrase en boucle en omettant toujours ce qui est entre parenthèses. J’ai fait du mal à beaucoup de gens en refusant de leur parler, ce qui signifie que leur amour propre a senti mon passage. En réalité ils ont oublié qui je suis, mais les jours qui ont suivi nos rencontres, ils en ont fait beaucoup plus avec les autres. Ensuite, j’ai été proche de beaucoup de monde, mais je suis trop sensible, et comme je ne suis rien et que je ne fais pas semblant de ne pas le savoir, ils ont traversé mon corps et mon âme avec. Ça me peine, mais maintenant, je me réveille solitaire et me rendort pareil, je ne suis rien. En fait, ça me plaît parce que ça me laisse le droit d’être témoin de tout. Le cœur a battu si longtemps hier soir. Je vois quand même parfois, le soir, un autre rien que moi, et hier son cœur a battu longtemps sous ma main. C’était plus long, plus chaud, plus touchant.
Mais c’est Scarbo qui me mord au cou, et qui, pour cautériser ma blessure sanglante, y plonge son doigt de fer rougi à la fournaise! (Aloysius Bertrand)
Faudrait voir a pas pousser l’ urgence à devenir soudain célèbre dans le monde entier, du Népal au kentucky. Mesurons, eveillons, Impitoyablement le niveau et les ‘mpff !! Moyens mis en oeuvre afin de Finir complètement les amusements et les mystêres Ganesha et chiens, ou la mélodie en Si ou en ut mais tout en se parant de l’air du temps, définitivement.
Recherché pour pré-tentatives de meurtre sur individu hispanophone
Individu potentiellement dangereux, en phase de pré-passage à l’acte Prédilection pour les pré-crimes sanglants, pour les pré-armes blanches Merci de communiquer au pre-politburo toute information concernant ce pré-suspect