de nombreux frères ont rejoint les dieux aujourd’hui,
le jour se lève sur les champs du carnage, nos alliés romains remercient Mars de nous avoir accordé la victoire.
je souffle dans ma corne pour rallier les miens et partager le butin.
l’aube est grise mais nos coeurs rayonnent d’avoir survecu au combat ils brillent aussi du souvenir de ceux qui sont morts et seront fetés par nos dieux.
un dernier coup de corne et nous voilà en route pour le sud.
Une petite pensée émue pour Nicolaï qui arpente en ce moment la rue Saint Denis afin de recueillir les témoignages des tenanciers de Sex-Shop à propos de la crise irakienne et de la grogne des enseignants. Carlos Castaneda serait fier de toi mon frère. Que le dieu à tête d’éléphant te garde des dangers qui te menacent.
Dehors il y a les singes verts. Ils sont malheureusement nombreux et fort agressifs, alors je ne peux pas sortir. J’évite même de passer trop près des fenêtres. Une griffe a tôt fait de surgir. C’est le troisième facteur égorgé par ces monstres. Au travers des grilles, leurs yeux semblent me dire : » je mangerai jusqu’à ton ombre »
Mais peut-être faudrait-il dire plutôt que le tourment de base, essentiel, est tout bonnement celui qui nous vient des limitations que nous impose un autre homme, du fait que nous étouffons, suffoquons dans l’espace resserré et rigide où l’imagination d’autrui nous enserre. Witold Gombrowicz
Infâme réveil Je hais le vin et le champagne Aspirine Je suis en rage Ca ne va pas du tout Beurk Bureau Aspirine Puis mail :
impossible de déchiffrer, si ton nom s’ecrit avec « i » ou « j » impossible de savoir, à combien de gens tu as donné ton adresse le lundi soir, donc aucun moyen de déviner, si tu sais, qui t’ecrit là. si tu veux, on pourrais prendre un thé, on pourrait rester dans le « virtuel » et tu peux meme ne pas repondre du tout -si tu veux.
Je suis un peu retourné Jeanbarov 3000 me file une photo et une autre La matinée file vers le midi Un petit sourire se colle au coin de ma bouche Hum
Extrait pour Miss G. Elle est pleine de jolies filles, elle est pleine de jolies filles Aussitôt qu’arrive l’été, aussitôt que le soleil brille Bikinis-Monokinis dénudent le corps des demoiselles Sous le soleil de Marseille, elles apparaissent encore plus belles. Les garçons tapageurs sont tous de méchants brancheurs Rub-a-Dub, ghettos blasters, lunettes noires de rigueur Ils font des matches de volley et puis des concours de plongée En bonde ! en bonde ! du plus haut des rochers Ils se font cajôleurs, ils se font enjôleurs Et pour apaiser leurs émois, se jettent à l’eau tous les quarts d’heure. Massilia Sound System – Qu’elle est Bleue
L’effroi de ma journée Comment G.E., fonctionnaire nidoreux, peut-il sentir aussi fort la sueur de bon matin en automne? Parfois sa nauséabonderie est recouverte par l’odeur écoeurante de son cigarillo. Alors j’attends avec une impatience nauséeuse le moment où sa transpiration reprendra le dessus.
Speciale dédicace to Nicolaï Dernière clope et dodo. Demain j’arrête de fumer. Est-ce la peine de terminer celle-là ? Puisque j’arrête tout à l’heure … Oui mais quand même … Elle me tend le mégot ! Cette petite fumée, je vais l’avaler, la faire descendre dans mes poumons et la sentir débouler jusqu’au bout de mes doigts … Même pas ! Rien de plus qu’une clope de plus avant d’aller dormir ! Rien de plus ? Saloperie ! J’ai une haleine de yack pour aller m’étendre près de ma dulciné, et c’est tout l’effet que tu m’as fait ? Allez. Dernière clope et dodo. Demain j’arrête de fumer.
Salzbourg, Autriche. Dans les années 30. Maria, une jeune femme frétillante, mène dans le couvent de Nonnberg une existence heureuse rythmée par la musique et le chant. Un jour, la Mère Supérieure décide d’envoyer la turbulente jeune femme dans la villa du Capitaine Georg Von Trapp, un veuf qui élève seul ses sept enfants et qui recherche une gouvernante. La joie de vivre et la délicatesse de Maria vont rapidement gagner le cœur des enfants et même séduire l’autoritaire Capitaine. Mais leur bonheur va être interrompu par une guerre qui gagne l’Autriche et dont le chef n’est autre que Hitler.
Je me réveille toujours avec le même mal de tête. Je cherche du regard l’heure qu’il peut être, et quand je la trouve, je ne veux pas y croire. Si tôt si tard, juste ces chiffres aléatoirement écrits sur mon réveil en lettres rouges qui percent le noir. Je ne sais pas si je dois y croire. Je connais mes autres heures, et je fais comme tout le monde, je fais en fonction, je conçois le temps qui me reste. Je ne suis jamais en retard. Les gens pensent que j’ai une horloge dans la tête, c’est faux pourtant, il y a peu de choses qui me sont aussi étrangères que ça. Le mal de tête met du temps à passer. D’abord je dois me lever, me laver, ne pas me lover, et manger. Boire mon café, et le mal de tête passe. Je sais ensuite tout le travail qui me reste à faire, je me résigne un peu, mais la vie m’inspire confiance. Je ne suis rien, c’est tout ce que je sais. Je ne suis rien, comme beaucoup de gens, mais ils se serrent entre eux, et ils ont l’impression d’être (le voisin de celui d’à côté) ; ils répètent cette phrase en boucle en omettant toujours ce qui est entre parenthèses. J’ai fait du mal à beaucoup de gens en refusant de leur parler, ce qui signifie que leur amour propre a senti mon passage. En réalité ils ont oublié qui je suis, mais les jours qui ont suivi nos rencontres, ils en ont fait beaucoup plus avec les autres. Ensuite, j’ai été proche de beaucoup de monde, mais je suis trop sensible, et comme je ne suis rien et que je ne fais pas semblant de ne pas le savoir, ils ont traversé mon corps et mon âme avec. Ça me peine, mais maintenant, je me réveille solitaire et me rendort pareil, je ne suis rien. En fait, ça me plaît parce que ça me laisse le droit d’être témoin de tout. Le cœur a battu si longtemps hier soir. Je vois quand même parfois, le soir, un autre rien que moi, et hier son cœur a battu longtemps sous ma main. C’était plus long, plus chaud, plus touchant.
Mais c’est Scarbo qui me mord au cou, et qui, pour cautériser ma blessure sanglante, y plonge son doigt de fer rougi à la fournaise! (Aloysius Bertrand)
j’écris des cicatrices au bout des doigts j’écris un masque sur les yeux « pourquoi quand je veux dire à quelqu’un que je l’aime je suis prise d’un rire nerveux? » je fais des scarisfications sur le papier je fais mugir le papier sous le scalpel de ma peau « pourquoi quand je veux faire l’amour à la fille que j’aime je ne peux plus lui parler? » j’étends mon ombre sur la littérature heureuse si elle ne s’en souvenait pas je récite des lignes de lautréamont « pourquoi je ne bande plus, pourquoi je ne mouille plus? » vous êtes mes créatures androgynes et je pleure sur vous
Vous nourrissiez les chats sur le plus petit des campo,
on ne voyait de vous que votre pardessus aux motifs domino, on devinait votre grace et votre bienveillance, meme de dos et meme dans la pénombre.
je veux vous revoir et c’est pourquoi j’arpente sans but les ruelles de Venise suivant discretement des chats élégants et indociles, esperant en vain, qu’ils me conduisent à votre domicile.
» Hey Gwendo, je vais au Tai Chi Chuan avec toi tout à l’heure? – Cool, OK. Je t’appelle vers 18H00. » Métro Métro. « Allo Orad, je suis désolée je ne t’ai pas appelée, je n’avais plus de batterie. J’y suis pas allée du coup. – C’est pas grave. Bla bla bla. – Bla bla bla. On va au ciné? – Ouaaaais. – RDV 21H00 au café du MK2. » Métro Métro. « Désolée, je me suis perdue 20 minutes sous la pluie. – Bla bla Réalité bla bla Poils bla bla bla Antibiotiques bla bla. – Bla bla bla L’amour bla bla Gombrowicz bla bla bla Concert de Ska. – Pffffffffffff j’ai plus envie d’aller au ciné. – Mouais moi non plus. – Nicolaï dit que c’est chiant Intervention divine. – On se prend une tarte au citron? – Ouais. – Ah ils ferment dans 5 minutes. – C’est con j’avais très envie d’une tarte au citron. – Qu’est ce qu’on fait? – Bla bla bla? – Bof. Bla bla bla? – Bof. – On va à Pigalle boire un verre au B.J., je prends mes affaires et on va dormir à Télégraphe. – Ouais. » Métro Un fou : Bla bla bla Délire bla bla Complètement taré. Hey les filles je descends à Pigalle. Je vais dans un bar très chouette, le B.J., je vous invite?Métro Métro « Non mais j’hallucine, il va dans le même bar que nous, qu’est-ce qu’on fait? » Métro Métro Métro « C’est pas contagieux ce que t’as hein, t’es sûre? – Non non, mais j’ai peur de vomir. » Métro Métro Métro « Merde, il arrive dans le bar. – Bla bla bla Sexe bla bla Thèse bla bla Mort. » Métro Métro Métro. « J’ai envie de faire pipi. – Chuis bourrée. – On n’a rien fait de ce qu’on avait prévu. » Métro Métro Métro Métro Métro Métro. Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla
Personne dans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas
[Chorus] Les apparences et les préférences Ont trop d’importance Acceptons les différences
C’est vrai, faut de tout tu sais Faut de tout c’est vrai Faut de tout pour faire un monde
Personne dans la vie ne choisit sa couleur L’important c’est d’écouter son coeur Si celui qui te paraît différent Très bien, c’est le sien Tu as le tien et j’ai le mien !
Alors donnons-nous la main
Personne dans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas
[Chorus]
Ce qui compte dans la vie c’est le bonheur Chacun de nous le trouve à son heure Tu veux le partager Alors c’est gagné N’attends pas demain Ici tout va pour le mieux On pourra tous être heureux
*** Break musical ***
Personne dans le monde Ne marche du même pas Et même si la Terre est ronde On ne se rencontre pas
[Chorus]
Faut de tout tu sais Faut de tout c’est vrai Oui c’est vrai tu sais Faut de tout pour faire un monde
on imagine facilement a quel point votre vie peut se réduire a un triste énoncé qui chaque jour se rétrécit jusqu’au ridicule ; présence persistante bien qu’infime dont le bruit me fait penser aux gémissements terminaux d’une mouche que je viens d’écraser. Elle pourrait constituer un sain motif de colère, voire de mépris, mais la complaisance dans le regard que vous portez au miroir rend difficile le détachement que suppose ce mépris. Pourquoi ? Parceque je suis parfois aussi tenté de m’exercer aux belles gesticulations devant le regard d’autrui. Craner dit-on. Se pavaner dit-on. Se plaindre dit-on. Gémir dit-on. Mais il y a autre chose a honorer (découvrir ?) le dehors. (Je comprends la séduction de la chambre et le bonheur d’y rester en compagnie ou seul pour jouir ou gémir. Exposez-vous dehors, il fait assez bon. en ce moment. Je vous en prie, économisez vos images vos confessions, il n’y a plus d’homme digne de se fondre dans l’attente de l’amour, de disparaitre sans fracas.)
Maintenant je me rappelle… enfin ce ne sont encore que quelques bribes, mais … Cette nuit, j’ai passé mon costume d’Indien et je suis allé faire un tour dans le métro. J’ai croisé Igor, qui ne m’a pas reconnu car il dormait à moitié et en avait un coup dans le nez. J’ai fait un tour dans les rues. Croisé quelques chattes. Leur ai mis un petit coup dans l’aile. Puis je suis rentré. J’ai bu un bol de lait. J’ai fait ma toilette. Et je crois avoir uriné sur la couette … Me semble-t-il …
Je suis coupable d’aimer les belles choses plus que le bien. D’aimer le plaisir plus que l’esprit. Pendant des siècles, nous, les vénitiens, n’avons pensé qu’à nous-memes, au profit que nous pourrions tirer du reste du monde. Nous feignions d’aimer Dieu, nous construisions des tas d’églises, mais nous ne L’aimions pas. Nous n’aimions que les belles églises que nous batissions, comme un avare aime son argent. Nous aimions le marbre et l’or et les vitraux.
Un jour, il y a très longtemps, le reste du monde nous a fait la guerre.
Faudrait voir a pas pousser l’ urgence à devenir soudain célèbre dans le monde entier, du Népal au kentucky. Mesurons, eveillons, Impitoyablement le niveau et les ‘mpff !! Moyens mis en oeuvre afin de Finir complètement les amusements et les mystêres Ganesha et chiens, ou la mélodie en Si ou en ut mais tout en se parant de l’air du temps, définitivement.
17 avril 1836. Les bras blancs de G. Elle me sort de la torpeur de l’éther pour affronter la pluie qui cingle les pavés de Petersbourg. Le ciel les lèche à s’en rendre fou. Nous marchons le long des restaurants. La nuit est écarlate. Je perds G à la sortie du théâtre, c’est une anguille. Je bute sur T, il a l’air enchanté de ce Revizor mais le murmure de la foule détrempée a plutôt un parfum de scandale. En tout cas il n’a pas vu G. Dans mon état, impossible de me lancer à sa recherche. Je me décide à rentrer chez moi quand un fiacre s’arrête à ma hauteur. C’est elle.
(Ne soyons pas dupes des apparences: il y a des cas où c’est le langage imagé qui parle sciemment au propre, et le langage abstrait qui parle insonsciemment au figuré. –H.Bergson–)
mes noeuds internes commencent à se dénouer, j’entre dans le paradis cotonneux des gens responsables à moi le compte épargne logement protegez moi de l’inflation et du manque de projet,
notre père qui etes coté en bourse pardonnez moi car j’ai péché.
oui-oui et le beau fusil j’ai une nouveau fusil, il est gris métal, vu qu’il est en métal, dedans je met des balles et je tire sur les lapins mais là comme j’ai pas de copains je me suis mis à tirer sur les gamins, comme j’ai une lunette je le fais de loin et la police elle me voit pas quand la tète des gamins elle gicle sur le bitume. Pas bète, non ?
Poupée alanguie langoureuse langue heureuse Ta langue ma langue tes bottines Sourire Mutine Il me reste une image Elle/Tu me reste/s en image Résistance Persistance rétinienne ultime Un parfum Le tien, comme toujours, ce cher parfum Répéter Faire des litanies – Psalmodies Aller voir des chamanes. Danser autour d’un feu en chantant de drôles de trucs, dans des vêtements bizarres en peau de bêtes sauvages, couvert de petits ossements, grigris, colifichets. Espérer ton apparition. Tomber face contre terre, le nez dans le sable. Mordre la poussière. Rêver de tes orteils. … me réveiller avec une putain de gueule de bois. Voilà le programme !
Le Diable est plus terrifiant que tout ce qu’on peut imaginer. Oui, je crois à l’enfer, à la souffrance. Je vais te raconter l’histoire de la fete des morts.[…]
…Un jour, un navire vint secourir le pélerin et le liberer de cette ile effroyable. De retour à Venise, il alla voir Saint Odilio, un très grand homme, très pieux, de cette époque lointaine. Le pélerin lui expliqua qu’il suffisait d’une prière pour liberer une ame des tourments du purgatoire. Le Saint ordonna que, désormais, un jour par an soit réservé à de telles prières. Voilà pourquoi les catholiques sont à San Michele cette nuit.
Extrait du « journal intime d’un journaliste qui s’estime » par Louis-Marie de Chaunac Quant au chat d’Igor, Oneko, il me prouve chaque fois que je le croise que l’hystérie n’est pas une pathologie spécifiquement féminine.
Si la rencontre de deux âmes- sœurs s’effectue sans qu’aucun des deux individus ne soit un initié, donc, sans Identité Divine, il en résultera, malgré de nouvelles incarnations dans la spirale évolutive au sein de la loi générale, le karma individuel de chacun continuant d’exister. La différence sera que ces deux âmes-soeurs se rencontreront à nouveau dans l’incarnation suivante et il leur sera montré, juste avant leur incarnation respective, la façon d’atteindre les « noces chimiques » par la voie initiatique.
en 1930 Heitor Villa -Lobos rentre au Brésil après avoir passé sept ans à Paris. Il écrit la première Bachiana Brasileira, dont le troisième mouvement est une fugue et s’appelle Conversa.
1ère voix: répétitions, reprises, éther. Des milliers d’oiseaux volent Qui tirent vers le haut les gorges profondes Qui installent la tension Musique de chauve souris De l’espoir d’un jour peut-être
2ème voix : plus jeune, noyée entre l’aîné (à la fois le premier et le dernier) et la cantatrice, accompagnement semi-obscur. chute d’une larme, course pour rattraper la première et lui met ses pieds dans les pieds. Ornement (sévérité de l’enfant) Voix adolescente Age nécessaire Apporte ses tourments (prémisse des tourments de l’âge mûr) – je m’y reconnais (je suis les pas de danse des plus savants que moi les transforme parce que moi je ne les sais pas les rajeunit et les aggrave à la fois.) se joint aux vols pour tisser le drame entre les graves. Ajoute la folie à la noblesse de la douleur se joint aux graves pour la mort
3ème voix : jeune grave, inflexion de la connaissance qui n’écrase pas. Voix entourée de velours et de soie. Crème et amour. Elle sait qu’elle va mourir. Elle chante discrètement mais on l’entend toujours parce qu’elle émeut (mon punctum). Elle peut se joindre à n’importe laquelle des autres elle a l’indifférence du regard elle avance elle est la première à désespérer dans son désespoir il y a encore la vie
4ème voix : noblesse on l’entend on l’attend elle fascine on en veut plus on n’en veut plus c’est elle qui tire vers le bas c’est elle qui installe les idées noires c’est elle qui fait désirer la mort d’un des personnages parce qu’elle arrive à nous faire croire que la mort c’est beau elle trouble les plus jeunes elle monte même parfois vers elles pour les tenter diable. C’est elle qui résonne le plus longtemps et le plus profond et elle sait s’en servir Elle rend la jeune fille amoureuse de la mort –envoûtante magicienne masculine Elle se cache pour mieux empoisonner Mais c’est elle qui signe la fin
parfois je frappe tellement fort cet ordinateur – le jeune homme remarque qu’on en parle jamais – que sa coque se déforme, alors je suis tout ennuyé et j’espere qu’il marchera encore, avant le prochain coup.
anyway, il suffisait de voir notre Igor universel planer en lévitation à travers ce parterre de terriens en proie à l’hypergravité ambiante, pour s’apercevoir que ce bas monde pouvait encore nous reserver d’agréables surprises et finalement passer une bonne soirée. Nevermind the hype, here’s the tourguenism! Love’s not dead!
On aura donc trouvé une utilité au bal jaune et donc, on cassera pas…!
Pendant ce temps là à Londres : Bon, je me suis faite expulser de mon flat a cause d’une fuite de gaz (non, on emerde pas le proprio ou l’agence, on expulse les locataire, bienvenue au pays des droits de l’homme). heureusement, on m’offre de louer un HLM. 2 jours apres, j’arrive pour emenager dans mon nouvel appart, 1 jour apres avoir visite et signe le contrat et ne voila t’y pas que des squatteurs se sont installes et on changes les verrous. Bon apres moultes aventures on reprend le flat sans phone, eau chaude ou chauffage (pour l’instant, ca fait seulement 2 semaines qu’on essaye de faire reparer ca. Sur ce je tombe malade et je prend une semaine de conge (finir de demenager avec la grippe, bonjour). Pendant que j’etait en conge maladie, un entretient que j’avais passe se revele positf et on m’offre le boulot. Mais comme j’ai repondu a la lettre avec une semaine de retard, j’ai perdu le boulot. mais maintenant, oui, non , peut-etre…… Une amie en exil volontaire
Edouard lit le sites des tourguenistes et finalement se rend compte que la vie est belle, alors il peint une nature morte et envoie un mail à une jeune fille pour lui dire son amour.
Le bulletin de ma journée VIKING,UTSIRE Ouest à Nord-Ouest 2 à 4 revenant secteur Sud-Ouest 4 à 6 par l’ouest ce matin et fraichissant 6 à 7 sur VIKING cet après-midi, virant Ouest 5 à 6 demain matin. Mer agitée, devenant forte cet après-midi. Pluie ou averses. FORTIES,CROMARTY,FORTH Ouest à Nord-Ouest 2 à 4 revenant secteur Sud-Ouest 3 à 5 cet après-midi, virant Ouest demain matin. Mer peu agitée à agitée. Des pluies. TYNE,DOGGER Variable 2 à 4 s’orientant Sud-ouest la nuit prochaine. Mer peu agitée. Pluie ou averses. CASQUETS,OUESSANT Secteur Sud-est 2 à 4 revenant temporairement secteur Est sur CASQUET ce soir. Mer peu agitée sur l’est et agitée sur l’ouest. Pluie ou bruine s’atténuant. Bancs de brouillard. Marie-Pierre Planchon
Parents ! Eloignez vos enfants ! terrorisme Tourgueniste assassinats Tourgueniste massacres Tourgueniste Au coeur de la nuit Un acte Tourgueniste Lors de la nuit blanche. Exceptionnellement présent à Paris Elles/Ils envahiront un lieu fort connu Afin de le brûler Entièrement et de faire Des photos (moches) du Brasier Et Ainsi Passer à l’Action Directe. Ici, bientôt, les photos (floues). terrorisme Tourgueniste assassinats Tourgueniste massacres Tourgueniste Parents ! Eloignez vos enfants !
– Une culotte blanche à triangle qui n’appartient pas à Igor – Deux préservatifs – Un bout de papier glacé dont le mot principal est « Mardi » – Un livre sur l’amitié et l’auréole d’une larme versée en première page – Trois Peter Stuyvesant ultra light – Un chef d’oeuvre d’Arnold Böcklin – Un indice de la fin de ma vie
Speziell Widmet Igor und Inconnue, das im Nebel gekreuzt wurde Toujours ce canal, ce cher canal. Nos reflets dans ses eaux troubles, nos silhouettes tremblantes, verdâtres, Les cris du métro, son fatras métallique, grisâtre, Toujours ce canal, ce cher vieux canal S’y promener le long, y marcher sans but, les yeux dans les reflets du ciel, Le défilé des façades, cheminées, antennes, Ce cher vieux canal Clapotis, clapotas Il fait gris Il fait froid Les mots se condensent devant ta bouche, tu fais des nuages en parlant Clapotis Je jette un caillou dans l’eau, pour faire bonne mesure Clapotas Je suis ton sillage en t’écoutant Tu me dis que ça suffit comme ça Tu me dis que je ne te prends plus dans mes bras Et caetera Tu me dis que tu as froid Qu’il vaut mieux qu’on arrête là Et puis tu t’en vas Alors PLOUF ! Puisque c’est comme ça.
sortir, boire du vin, parler de conversion et de désamour (et travailler?) dormir à plusieurs dans un canapé, boire de l’eau, et fermer les paupières sur des images de dumontheuil (et travailler?) se lever, râler, il pleut meeeerde, on est en retard (pour travailler?) s’ébahir dans le bus parce tout ça est extraordinaire, regardez cet amas de plastique métal béton, mélange chaotique qui ressemblerait à des tas de restes amassés par le temps (si nous nous étions d’ailleurs). alors travailler… c’est imbécile. le travail c’est la civilisation de l’homme la fierté de l’homme qui ne chasse plus, de l’homme propriétaire, et c’est encore mieux quand on a un bureau d’où on ne sort pas. mais ça fait tellement longtemps que tout le monde trouve ça normal de devoir travailler pour acheter le vital (manger, boire). normal de payer pour vivre. et tout ça se fait sans choix, mais tout ça se fait sous couvert de liberté. à l’entrée de camps de concentration, il est écrit arbeit macht frei, le travail rend libre, parole prophétique à laquelle certains croient encore (ça a été écrit). mais peut être en fait c’est le travail qui donne le désir du temps… ce qui n’est pas filmé attire toujours l’âme.