Tant de bonheur parfois pour rien…
Comme la tristesse sans cause survient…
Qu’il est rare de s’éveiller ainsi le matin…
Tant de bonheur parfois pour rien…
Comme la tristesse sans cause survient…
Qu’il est rare de s’éveiller ainsi le matin…
Le lendemain du premier jour de calvaire mensuel…
Les grues, les terrains vagues, les imprimeries désaffectées…
Le melon mûre, le sorbet à l’anis et les cerises-coeur de pigeon…
Dormir dans des draps fraîchement changés…
Ouvrir le frigo et avoir le choix…
Choisir des papiers précieux, les caresser…
Ils font plaisir à voir ces deux là…
Dans la rue je ne vois qu’eux,
les amoureux…
Mon ami j’aime te voir comme ça…
ses yeux brûlent
imagine le soleil levant
pourquoi moi qui suis minuscule
me devrais-je d’être son amant
qu’elle s’arrête ou je m’émascule
je n’en peux plus dans ses yeux…
… brûle
(…)
Dominique A.
| L’acteur (*) peut compter sur son public pour ce qui est d’interpréter des indications mineures comme le signe qu’il se passe quelque chose d’important dans sa représentation. Cette disposition commode (je déteste ce mot) comporte une implication fâcheuse (j’aime bien celui-ci). En raison de cette même tendance à interpréter les signes, le public peut se mépendre sur la signification d’une réplique, ou bien il peut donner un sens gênant à des gestes ou des évenements accidentels, dus à la maladresse ou au hasard et auxquels l’acteur n’entendait pas conférer de signification particulière…
(*) terme générique désignant tant le professionel du spectacle, que le personnage internautique, ou encore mais surtout l’acteur social lambda en représentation, c’est à dire en présence d’un public oméga. dé-librement inspired bY gOffman |
Etrangement agréable…
Je tremble
Je n’ai pas froid
Le sommeil me manque
Pas la quiétude
Enfin si parfois
S’activer…
Grande journée numérique…
Aucune certitude…
There’s a story
I would like to tell
My problem is
It’s one you know too well
It’s one you know too well
Me Suzy Lee
The one I’m speaking of
The question is
Is she the one I love?
Is she the one I love?
(all right)
Is she the one I love?
She’ll send me flowers
With her tears bored inside
And you know what i’d do
I would run and hide
I would run and hide
And the paper
On it was my name
With the question
Do you feel the same?
Do you feel the same?
To end this tale
The one I’m speaking of
I wish i have an answer (but i don’t know)
Is this really love?
Is this really love?
Is this really love?
Suzy Lee / The White Stripes
DRAGON N°3
MAGYAR À POINTES
Considéré comme le plus
dangereux de tous les dragons,
le Magyar à pointes a des écailles
noires et ressemble à un gros lézard.
Il a des yeux jaunes, des cornes
couleur bronze et des épines de la même
teinte qui hérissent sa longue queue.
Le Magyar dispose d’un souffle puissant
qui lui permet de projeter des flammes
à une distance plus longue que n’importe
quel autre dragon (jusqu’à quinze mètres).
Ses œufs ont l’apparence du ciment et
leur coquille est particulièrement robuste;
au moment de l’éclosion, les jeunes la
brisent à grands coups de leur queue
dont les épines sont déjà bien
développées dès la naissance.
Le Magyar à pointes se nourrit
de chèvres, de moutons et, chaque
fois qu’il en a l’occasion, d’humains.
(…)
Chère Gü.
Si tu veux voir la statue de Gu, va dans la salle des arts premiers au Louvre.
Celle-ci est dédiée au roi Béhanzin.
L’autre est dans les réserves du musée Dapper.
Elle illustrait l’oracle du roi Glélé, dédié à Gu, Dieu de la guerre et du métal.
Gu c’est aussi un superbe album des Sonic Youth ?
@+++
DRAGON N°6
PERUVIAN VIPERTOOTH (DENT-DE-VIPÈRE DU PÉROU)
C’est le plus petit de tous les dragons
connus et le plus rapide en vol.
Long d’environ cinq mètres,
le Peruvian Vipertooth a des
écailles lisses et cuivrées avec
des marques noires le long de l’échine.
Les cornes sont courtes et les
crochets particulièrement venimeux.
Le Vipertooth se nourrit de chèvres
et de vaches, mais il est si
friand de chair humaine que
la Confédération Internationale des Sorciers
a dû envoyer au dix-neuvième siècle
des équipes de chasseurs chargés d’en réduire
le nombre qui augmentait à un rythme alarmant.
(…)
L’eau à la bouche ‘S.G.’
Ecoute ma voix écoute ma prière
Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire
Je t’en pris ne sois pas farouche
Quand me viens l’eau à la bouche
Je te veux confiante je te sens captive
Je te veux docile je te sens craintive
Je t’en prie ne sois pas farouche
Quand me viens l’eau à la bouche
Laisse toi au gré du courant
Porter dans le lit du torrent
Et dans le mien
Si tu veux bien
Quittons la rive
Partons à la dérive
Je te prendrais doucement et sans contrainte
De quoi as-tu peur allons n’aie nulle crainte
Je t’en prie ne sois pas farouche
Quand me viens l’eau à la bouche
Cette nuit près de moi tu viendras t’étendre
Oui je serai calme je saurai t’attendre
Et pour que tu ne t’effarouches
Vois je ne prend que ta bouche
(…)
Tu
me
manques
tellement
(…)
Ce
serait
hyperclean
que
tu
sois
là
Tu sais, je suis très déstabilisée de ce qu’il se passe entre mes parents, et j’attendais de toi que tu me rassures.
Au lieu de ça, je suis restée seule dans le vague pendant trois jours avec mes questions. Tu aurais pu me rassurer rapidement (de suite) en m’expliquant pourquoi les impôts avaient besoin de ma fiche de paye.
Il n’y a rien de pire que de rester dans le flou, et je n’ai pas besoin que tu m’engueules (je n’ai pas de temps à perdre avec de telles imbécilités incencées!) Mais plutôt encore une fois que tu me rassures et que tu me sécurises. C’est ce que j’attends de mon papa…
Je t’ai confié un original d’une de mes fiches de paye parce que je te fais confiance mon papa. J’espère que tu ne vas pas me décevoir…
Que de chemins différents…
Avec des éléments similaires…..
En tout cas des recherches proches…
Aimer et être aimé, point.
Recevoir cela et rester sans voix…
| Clément Thomas lé Fu l’aZile ):mµn< Tétard FrOgs sumoto .iki P.Juce life & knife spirit Tourgueniev ce héros Félix J. tOma car(r)oline sunflowers & rhododendron Gil Elvgren 544×378 daAAAAtempO SpOke yOu #00CC00 voOdoOïsm dOctOr mikmac I don’t know who yu’re Opium & delirium dragon-pet spill kung-Fu Daniel Johnston hihi Wlad et Marienka pavu hihihi Nelly chamallows les demoiselles green paper Montmartre Iggy pOp Pierre Perret diabOlism & madness mummy c’est toi chéri ? smartitude & freakytude data processing all languages mi luv ApOllon & Venus sOmeOne taHu!!! mirage & palmtree amicalement votre empty el torO |
Alors elle m’a dit de corriger mes fautes d’orthographe…
Elle s’est aussi demandée pourquoi si télégraphique…
« Le souvenir est emprunt d’émotions » m’a-t-elle ajouté
Parce que la mémoire est poly-synestésique, elle ne peut être aussi brute…
![]() |
Ramenez vos polaroïds de Gü. et ettofez les murs du bouquin affamé |
Il me fait peur
Il me fait rire
Il ne me fait plus pleurer
Il ne le fera plus jamais
Il me / se cherche
Il se / me justifie
Il m’écrit
Il m’ennuit
Il dort et il mange
Il réalise parfois
Il me touche (bien)
Il a disparu…
Une petite voix dans ma tête (épisode 1)
Je reconnais bien cet endroit
plusieurs fois la même sensation.
L’immeuble se jette à mes pieds
et je me roule en boule
il m’a fait paniqué.
Code griffoné sur papier
sais plus dans quelle poche il est.
ah! 237B
escaliers dévalés
j’y vais
aucune idée
d’où j’vais.
Quoique ç’a y est
j’viens d’comprendre
j’peux zoomer
dans la cam’ je fais
partie de la scène visée.
J’ouvre un oeil
seul le réveil peut dicerner
le rêve de la réalité.
Le mien il
dit qu’il
ne se fait plus assez
tôt pour faire des
pleins et déliés
sur un songe
tout froissé
à repasser
mis au rencart
dans un panier
nié
déjà oublié
songe parti dans les
lymbes du passé.
Mes yeux-aiguilles
transcendent la réalité
mise en marche en
direction assistée
pilote automatique
je courbe l’échine
totale sous le
contrôle de la machine
emprise schizophrénique
robotique précision
cission neurologique
la voie dans
la tête veut
que j’accomplisse
une mission…
(A suivre…)
On va baiser ce soir
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
J’aimrai avoir le culot
de m’emporter ainsi,
de dire ces choses tout haut
“ Et si on Baisait ici ”…
Son regard me met nu
D’insolence je n’ai pas,
Je sucure d’un ton confus
“ Et si on Baisait là ”…
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
Hommage à Jean Eustache,
dont la putain disait
sanglotant sans relache
“ Y’a pas de mal à Baiser ”
Hommage à Jean Eustache,
ouvrez les guillemets :
“ Tu me baises bien là oui, comme je t’aime,
il n’y a que toi pour me baiser comme ça
il n’y a qu’un toi il n’y a qu’un moi,
il n’y a que toi pour me baiser comme ça,
il n’y a que moi pour être baisée comme ça par toi…
Quelle chose amusante…
Mais quelle chose horrible et sordide
Y’a pas d’putain y’a qu’des putains… ”
Hommage à Jean Eustache,
fermez les guillemets.
J’ ai un pote, il m’raconte des histoires,
des filles lui disent : “ Tu viens,
on va… Baiser ce soir.”
Moi je voudrais être celle
qui dans les yeux avoue,
Avec une étincelle
“ On va Baiser partout ”…
Moi je voudrais être celle
qui dit quand elle s’endort
dans un soupir sincère
“ On va baiser encore ”…
Mais mon pote, y’m raconte qu’des histoires,
Ces filles lui disent : “ Tu viens,
on va… s’Aimer ce soir ”.
J’ai voulu faire l’amour avec mon xylophone,
il m’a répondu gentiment de sa voix carillonante :
j’accepterai tes caresses sans te les rendre
mais j’ai de la tendresse à revendre…
Help yourself Gü!
![]()
Pin Up électronique
le hik du plébiscite est de s’étiqueter référendum (…)
m’en fOu, mOi je t’aime encOre, malgré mes effOrts!
![]() |
Des portraits en tous genres des posés-des volés-des supliés des baisers-des osés-des branchés des coincés-des allumés-des ratés des objets-des bébés-des pépés… 3000 clichés semés Vous ne pouvez pas vous déplacer ? |
AVEZ VOUS CHEZ VOUS UN POLAROÏD DE GÜ.?
RAMENEZ LE AU BOUQUIN AFFAME POUR L’EXPOSER…
DU 07 AU 31 JANVIER 2005
VERNISSAGE LE JEUDI 13 JANVIER A PARTIR DE 19 H
EGu.-trip!
Il y a les pré-Gu., les Gülistes, les Güliens, les néo-Gu., les pseudo-Gu., mais la vrai Gu. c’est môa…
(merci à Fred Vargas)
Parfois, il vaut mieux ne pas se méler
De ce qu’on a pas bien compris…
Ca fait d’inutiles ennuis
Et des histoires qui n’ont pas lieu d’exister…
Avoir un pote tout noir nommé Georges…
Faire la conversation à une assemblée imaginaire…
Faire assez chaud pour ne prendre que son vélo…
Ne plus aller sous terre…
Dévaliser l’usine haribo…
Parler avec la musique et s’écouter soi-même…
Avoir envie de ne jamais avoir lu ce livre… pour le commencer à nouveau…
DRAGON N°2
BOUTEFEU CHINOIS (Parfois appelé Dragonlion)
L’unique dragon d’Extrême-Orient
est particulièrement frappant.
Écarlate, les écailles lisses,
il a un museau écrasé entouré de
pointes d’or et des yeux très protubérants.
Le Boutefeu doit son nom à la flamme
en forme de champignon qui jaillit de
ses narines lorsqu’il est en colère.
Il pèse entre deux et quatre tonnes,
la femelle étant plus grande que le mâle.
Ses œufs, d’une vive couleur cramoisie
parsemée d’or, sont très recherchés
par les sorciers chinois pour les propriétés
magiques de leurs coquilles.
Le Boutefeu est agressif mais plus tolérant
à l’égard de sa propre espèce
que la plupart des autres dragons,
allant même jusqu’à partager son
territoire avec deux autres congénères.
Le Boutefeu se régale de mammifères
en général, mais il a une préférence
pour les cochons et les humains.
(…)
Moche, dépressive, ennuyeuse, bête, méchante, fluctuante, indésirable.
Tue-Mouche Mag’… bientôt dans vos kiosques !
Doux, exigeant, impliqué, simple et un peu barré
Je l’imagine, forcément je le sublime
A ma façon nous sommes intimes
Je ne l’ai jamais vu même si je l’ai plus ou moins rencontré
Je pense entretien avec ma conscience
A haute voix je dis avec ma confiance…
Ca commence fort…
Avoir des ouïes de violon tatouées dans le bas du dos…
Mais elle se prend pour une oeuvre d’art celle-là?
N’a-t-elle pas pensé avant de faire une chose pareille à l’aspect instrumental qu’elle inscrivait à tout jamais sur son corps?
Bien sûr que si espèce d’imbécile!!! Ce n’est pas la femme-objet mais l’objet de la femme dont il était question…
Elle s’est aussi figurée que ce corps n’était que l’instrument de son esprit…
Telle la contrebasse, elle pouvait le faire sonner, vibrer, adaggio, jouer de mieux en mieux…
(à suivre…)
Une bombe!
Le don d’ubiquité
Je trouve souvent que c’est dommage d’être là sans être à côté,
De ne pouvoir pas se vanter d’avoir le don d’ubiquité.
Devoir se contanter d’ici,
n’avoir qu’une place à garder,
quelques mètres cubes occupés,
par un seul corps jour et nuit.
Ne faire qu’un voyage à la fois,
ne pas pouvoir passer partout,
n’avoir qu’un seul amour en cour,
ou pas d’amour du tout.
Avoir l’air absent,
sans se l’expliquer,
sans pouvoir se dire:
« c’est normal, puisqu’en fait j’étais à côté »
Une fois cependant, il me semble, j’ai eu le don d’ubiquité,
Quand sur le point de te quitter,
je me suis vue partir ailleurs,
je voyais ma vie,
loin d’ici elle avait pris d’autres couleurs,
Mais le décor me faisait peur,
finalement je ne suis pas partie.
On peut trouver des alibis,
nier quelque chose qu’on a fait.
Mais pour l’instant on ne peut pas nier que l’on est là où l’on est.
C’est tout le drame,
et cependant, si je pouvais me disperser,
là où je multiplierais les chances de ne jamais m’en dépêtrer.
s’OctrOyer un large espace, trOp, dessiner un univers, vaste, y (p)Oser sa planète (…)
e
n
c
O
r
e
(…)