On peut se dire : où ça se passe ? On peut se dire : que désires-tu ? Et les réponses sont chuchotées, soufflées : des crises & des empêchements.
Et le monde : a-t-il un effet sur toi ?
Quel monde ? Incapable de le trouver. Est-ce l’escalier qui me mène à la rue ? Le premier avion pour l’exotisme ? Toutes les chambres où j’ai dormi ? Des télévisions en boucle ? Image d’images d’images ? Description d’une huitre ? Soyons sages, ne disons rien. On dispose encore d’un pouvoir de séduction : les choses vont venir à soi. On va le re-mettre debout. Mais nous ne sommes pas obligé de l’appeler le monde. Nous restons dans une chambre. Faire l’amour ou compter, ou regarder nos cartes-postales en attendant que dehors tous s’épuisent. Il y aura quelque chose à faire, à penser, mais ça ne sera pas noir, pas triste, surtout pas.
Ne plus savoir comment reprendre le fil de nos dernières paroles. Dès qu’il faut être performant (efforts), la tentation d’ouvrir une nouvelle porte me saisit. Quoi que les portes (premières images) restent bloquées, grinçantes, il n’y a rien de concret derrière elles.
Les premiers égarements, première image écœurante flanquée de milliards d’autres images. J’ai choisi la plus usée des images, je m’en excuse. Et associer ma situation à un ouvreur de porte (explorateur) ne me convient guère. L’aventure ne doit pas s’ouvrir sur des chambres. Grotesque errant pathétique.
Je me demande quel chemin emprunter. (Chemin-image, porte-image). Ne plus savoir comment reprendre le fil de nos dernières paroles, boucle-bouclée-image.
La phrase de la journée : You never grow too old to blow bubbles. Eiffel Plasterer
« Eiffel Plasterer doesn’t just blow beautiful bubbles with soap, he does it with life itself. He is national treasure. » Chicago Tribune, 12/3/85. Eiffel Plasterer was featured bubbleologist at the San Francisco Exploratorium Bubble Festivals, and at the Pacific Science Center in Seattle. A Huntington County high school science teacher, Plasterer kept soap bubbles in suspension for years at a time.
LE TELEPHONE SONNE TOUJOURS (petite pièce minimaliste en un acte à jouer pendant que le téléphone sonne, juste avant de décrocher)
personnages : Dédé : sourire enjoleur, moustache généreuse Pépé : paralysé lors d’une opération secrete menée pendant la guerre du Golfe Mémé : femme conçue entièrement en bois qu’on peut ouvrir pour en trouver une autre identique à l’intérieur, mais plus petite, et ainsi de suite.
nous allons ecrire sans accent mais quoi pendant quatre ans j ai fait 3 fois 36 photos par semaine je n y crois plus je vous regarderai en face sans accent sans voile sans fiction sans mot nous ecrivons plus facilement que prevu sans accent nous sommes tres heureux nous vivons plus facilement que prevu sans photographie
Si un jour, tel un sanglier abstrait, tu me cherches sciemment, Souviens-toi, que le sortilège angoissant fleurit, ô cauchemars solitaires. Tes fesses de chien seront toujours mes moutons mécaniques, Et jamais je n’oublierai, tes oreilles de cafard et ta sensualité ovale.
Elle me dit que je déborde d’amour Et que c’est une chance Mais non Parfois j’éclabousse les gens Et il y a des gens qui n’aiment pas être arrosés Parce qu’ils ont des ensembles délicats
Je me retourne, cette exclamation en pleine rue fauchant toutes les pensées qui s’agglutinaient lamentablement dans la partie la plus endormie de ma cervelle somnolente
Derrière moi, à quelques métres, se tient un clodo -pardon un sans domicile fixe- de la plus pure espèce, souriant de sa bouche édentée
La suite, un café, une longue discussion à batons rompus et une journée qui commence bien.
… Tourgueniev et Nikolaï avancent furtivement, se couvrant mutuellement alors que Natalia avance d’un air nonchalant sans avoir l’air de se soucier le moins du monde de ce qui se passe tout autour. Tourgueniev n’est pas dupe et connait l’entrainement extraordinaire de son équipière du jour. Quelques rues plus loin, l’éboulement simulé est atteint sans incident notable. Nikolaï déchausse adroitement deux ou trois gros rochers qui soutiennent l’ensemble et le tout s’écroule dans un grand nuage de poussière, la galerie s’étend en contrebas, sans aucun éclairage. Une odeur métallique s’en échappe alors que les bruits des pierres qui dévalent le talus s’éstompent progressivement. Nikolaï allume une torche chimique et s’engage lentement sur la pente douce qu’il vient de dégager. Cette phase est la plus dangereuse pour lui, il n’est alors sous la protection de personne et les éventuels habitants inhospitaliers de la galerie ont tout loisir de lui voler un membre, de le griffer, de le bruler… il frissonne et continue courageusement. Tourgueniev jette un regard à Natalia qui lui adresse un sourire désarmant et empreint d’une factice innocence …
Ah !! Mercredi, enfin… Le jour des enfants… On se dit que tout va être plus bleu, plus doux, plus tout… En fait c’est comme hier, mais on a un jour de plus… Vous me direz, 28 ans et un jour de plus, c’est pas bien grave. Mais quand même, on le sent un peu, ce jour de plus, là plus bas… Il taraude, il gratte. Oh, rien de grave, juste un jour de plus. Foutu mercredi…
Méthode A. une lame froide sur mon doigt une goutte de sang une pointe de douleur vite passée mettre la main dans le sable incruster les cristaux dans la plaie frotter, encore et encore en tirant sur la chair rendre la plaie béante et sale marcher dans la rue en laissant de fines coulures passer la main sur les bancs publics sur les barres de fer dans le métro sous les fauteuils, palper le chewing-gum. toujours s’essuyer les fesses avec cette main là ramasser les crottes des pigeons observer les effets du temps qui passe les changements de couleur la progression des mousses sentir une vive douleur qui remonte puis ne plus rien sentir prendre le marteau prendre les ciseaux à bois frapper, rogner, poncer. écraser, cogner, déchiqueter. ton corps est à toi c’est ton plus beau jouet toujours prêt à te satisfaire. JUST DO IT. nike toi.
« L’amitié, c’est pour moi un paysage, Où tu viens effacer tes petits nuages, L’amitié, ce n’est pas un feu de bois, Ce n’est pas une tape dans le dos, L’amitié, c’est toi qui ne réclame pas Ce qu’un jour tu m’as donné. L’amitié, c’est pour moi un paysage Si tu veux, tu viens et on partage, L’amitié, ce n’est pas un feu de bois Ce n’est pas une tape dans le dos, L’amitié, c’est toi qui ne réclame pas Ce qu’un jour tu m’as donné. »
« mon cher enfant, rassure-toi tout de suite car j’ai la solution à ton problème. en effet, après un petit voyage de vérification, il s’avère que la mer est toujours là. ainsi, en cas de soif, il suffira tout simplement de la boire. bisous tous doux dans le cou et bonne fête des maraîchers. »
j’ai vu 29,4 proies dans le metro, toutes appetissantes, j’ai trouvé ca louche, peut etre parce que j’ai pas dormi, ca déforme ma perception. mais bon, c’est pas grave, depuis j’ai signé la paix avec le roi pêcheur j’m’appelle Marilyn et je s’rai sa reine de coeur.
Alors, j’regarde les proies, l’air hautain, fier et dominateur parce qu’en moi je sais que mon tour viendra,
00h59 des cars déversent des touristes (des hommes) sur la place Pigalle: commerce du sexe, inclus dans le tour operator. Je ne sais plus bien à l’heure qu’il est s’il s’agit de commerce du sexe ou de commerce de l’amour. Ces hommes embrasseront entre deux verres d’alcool très cher, des lèvres qu’ils auront cherché toute leur nuit, il embrasseront, entre deux verres dont le prix rendra cher le fantasme, des poitrines qui s’offrent à eux. Ils en ont rêvé de cette femme qui s’offrirait et qu’ils chériraient tout à la fois. Beaucoup seraient prêts aujourd’hui à rester avec cette femme là, cette femme de peu qui leur coûte très cher. Ils lui cracheront dessus pleins de mépris, c’est leur vie qu’ils méprisent, à la chercher la femme idéale qui fera ci et cela mais qui ne leur donnera pas ce qu’ils croyaient peu leur importer pourvu qu’ils l’aient elle, l’amour. Cette sueur, ce foutre sale ils l’aiment, dans leur rêves aussi tout est devenu sale, s’est entâché à la lueur de la réalité, de la pauvre gratuité de leur vie. Demain ces bus repartiront je dormirai et eux dans leurs rêves deviendront des pleureurs, des brutes qui ont leur vie derrière eux ou derrière leur crâne, qui joueront du violon sur des cadavres.
N’importe quelle scène, discussion, tout marche, mécanique rôdée, regards affinés, nous anticipons sur la réalisation, (en rêve), il y aura donc des réseaux où les images nous méneront (enfin) aux choses ;
mais la réalisation de quoi au juste ? Réinjecter du temps dans nos vie, leur offrir un passé vaste, et de longues perspectives. Le présent sera le moment voulu, pointé où nous affirmerons avec joie notre entière disponibilité, ( actions, supercheries, drames, jeux) —
Nous pourrons dire — transformons notre rapport, ou alors, aimons-nous sans tarder, ou alors, sortons immédiatement dehors pour regarder intuitivement le ciel.
Cela donnera peut-être un monologue, mais à force d’entendre ce que cet homme dira, sa parole se rangera du côté d’une musique (pourquoi pas une fugue) dont la signification est bien sûr au-delà d’elle même.
Déconcerté, sans pouvoir de jugement, il provoque quotidiennement cette hémorragie, cette dégringolade qu’on pourrait à juste titre nommer accident, bévue ou glissement ; feignant de ne rien attendre, il espère néanmoins qu’une personne bien attentionnée viendra soutenir sa maladie et le convaincre de sa nécessité ; après-tout, la guérison doit passer par les extrémités et se fichtre du monde, de la norme et du jugement d’autrui ; car là où elle se produit, nous ne sommes nulle part ; les autres textes agonisent, tandis que lui, tenté souvent souvent d’aller voir ailleurs, préfère résister et regarder avec une certaine délectation tomber l’un après l’autre ces esprits bien plus malades que lui — et sans prétention à la guérison : ils font semblant de survivre alors qu’ils sont bien évidemment déjà morts.
– Qui est ce ? – Nadine, la fille de l’ancienne locataire, puis je reprendre ma chambre ? – Ma fille, entre voyons, cela faisait si longtemps que je ne t’avais pas vue !
Devant la jeune femme ébahie la porte s’ouvrit, dévoilant un homme dans la force de l’âge à l’embonpoint proéminant, outrageusement fardé et portant une robe à fleurs de sa vieille mère depuis si longtemps décedée. Il lui sourit de toutes ses dents nicotinées et la prit avec force dans ses bras, déplacant avec lui des senteurs fortes, musquées.
– Tu devrais avoir honte de m’avoir ainsi oubliée ! Mais tu es belle, et tu es là… montre moi comment t’as maigri ! Rahlala c’est pas possible, voilà ce que c’est que d’aller à la ville ! Et ton mari, toujours aussi bête ! Oh, excuse moi, c’est vrai, j’ai promis de pas en parler comme ça ! Allez, viens dans le salon ! – Mais mons… – Monsieur Druand ? Parti, envolé, parait que c’était un voleur… – Mais qui êtes… – Plus tard les questions, prend un biscuit, je sais que tu les a toujours aimés, ceux dans la boite en fer, avec les chérubins dessinés dessus. – Euh oui, c’est vrai, mais comment savez vous cela ? – Ma fille ! Comment j’aurais pu oublier ce que tu aimes, toi la chair de ma chair, toi que j’ai élevée dans les larmes et la joie !
Perplexe, Nadine attendit la suite des événements, préferant ne pas vexer cet être potentiellement dangereux
Je parcours le champ après l’ultime bataille: A perte de vue, s’étalent tripes et boyaux, têtes humaines arrachées par le feu des canons et la vindicte populaire… quel gachis (parmentier) haaaaaaaaaaaaaaa, ça ira… peut être…
Et moi je te dis, mes dents sur tes lêvres et ton amour sous mes rêves Envôle toi, petite et, nos idées sont comme du cyanure, douces et mortelles Non ?
[L’apocalypse sera en fait distribuée en sachets individuels. Bonne chance à vous]
Elles, elles roulent le long des plinthes avant de dévaler les murs. Elles lèchent le fil du téléphone jusqu’à moi, mais je ne sens rien. Je reprends du café. Et eux, eux, les poupins grimaçants qui flottent tout autour. Il y en a trop. Il en sort de partout ! Ils flottent dans le silence comme un hurlement.
Des flammes et des anges. Des flammes et des anges. Des flammes et des anges. Des flammes…
j’ai dansé dans paris la nuit fait l’équilibriste sur des toboggans évité de m’émouvoir dormi dans des bras improbables étreintes éthyliques effacé de ma mémoire les détails évité de m’émouvoir passé un dimanche sur des toboggans très très hauts
Le MSN de la journée : Le seul truc qui m’embete c’est mes mains. Car j’ai coupé l’oignon et manipulé un peu le hareng avec ma main droite. Et malgré les lavages successifs, la fragance entetante de l’oignon concurrence le parfum vivifiant du hareng. hareng, oignon et saint marcellin
Je me réveille toujours avec le même mal de tête. Je cherche du regard l’heure qu’il peut être, et quand je la trouve, je ne veux pas y croire. Si tôt si tard, juste ces chiffres aléatoirement écrits sur mon réveil en lettres rouges qui percent le noir. Je ne sais pas si je dois y croire. Je connais mes autres heures, et je fais comme tout le monde, je fais en fonction, je conçois le temps qui me reste. Je ne suis jamais en retard. Les gens pensent que j’ai une horloge dans la tête, c’est faux pourtant, il y a peu de choses qui me sont aussi étrangères que ça. Le mal de tête met du temps à passer. D’abord je dois me lever, me laver, ne pas me lover, et manger. Boire mon café, et le mal de tête passe. Je sais ensuite tout le travail qui me reste à faire, je me résigne un peu, mais la vie m’inspire confiance. Je ne suis rien, c’est tout ce que je sais. Je ne suis rien, comme beaucoup de gens, mais ils se serrent entre eux, et ils ont l’impression d’être (le voisin de celui d’à côté) ; ils répètent cette phrase en boucle en omettant toujours ce qui est entre parenthèses. J’ai fait du mal à beaucoup de gens en refusant de leur parler, ce qui signifie que leur amour propre a senti mon passage. En réalité ils ont oublié qui je suis, mais les jours qui ont suivi nos rencontres, ils en ont fait beaucoup plus avec les autres. Ensuite, j’ai été proche de beaucoup de monde, mais je suis trop sensible, et comme je ne suis rien et que je ne fais pas semblant de ne pas le savoir, ils ont traversé mon corps et mon âme avec. Ça me peine, mais maintenant, je me réveille solitaire et me rendort pareil, je ne suis rien. En fait, ça me plaît parce que ça me laisse le droit d’être témoin de tout. Le cœur a battu si longtemps hier soir. Je vois quand même parfois, le soir, un autre rien que moi, et hier son cœur a battu longtemps sous ma main. C’était plus long, plus chaud, plus touchant.
Mais c’est Scarbo qui me mord au cou, et qui, pour cautériser ma blessure sanglante, y plonge son doigt de fer rougi à la fournaise! (Aloysius Bertrand)
Procédé pour une installation : la vie Marcher, toujours déambuler, le long de ce même canal à l’infini, ou le long d’une route, d’une rue, un soir, un matin New-York-fantasmée ou Paris-mon-rêve-en-vrai. Je ne sais plus, mais ne jamais s’arrêter d’avancer, courir parfois, ramper souvent. Amasser les espoirs, les rires, les regards doux, les ranger contre son coeur et les chérir quand il fait froid sur le chemin, toujours avancer. Un nouveau foyer, une place au coin du feu, s’y asseoir une seconde, se lever, saluer et reprendre la route. Trouver un compagnon de voyage, tenir sa main un instant, l’aider quand il peine, s’appuyer sur lui les jours de fatigue, se séparer, se retrouver plus tard à un carrefour, à la veillée, se blottir une minute et se relever, repartir, sans cesse avancer vers…
Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes. Se tordre d’hilarité, se rouler par terre en grimaçant, se perdre pour oublier et faire oublier la réalité de l’âme humaine et de la vie là dehors, hors du grand chapiteau. Ne plus penser aux charniers, à l’odeur du napalm, à celle acide des corps en décomposition, ne plus penser aux hurlements des enfants. Etre là, clown triste à jamais seul sous le regard de la sinistre assemblée, cadavres disloqués, aux visages toujours ricanants disposés chaotiquement sur les gradins où la mort les avait saisit sans complaisance ni pitié, n’épargnant que le clown, le laissant seul, seul avec le vide et la folie, poursuivant son numéro à jamais, comme un exorcisme jeté à la face de dieux vengeurs et injustes. Etre un clown, le clou du spectacle, riant à gorge déployée, la mâchoire béante, les dents étincelantes sous les lumières aveuglantes… Jeremiah Karnellian (1915-1945)
Le soir, dans mon lit, je peux entendre mon chat rôder dans l’appartement. Parfois, quand je suis complètement endormi, je fais un rêve: Des dandies noirs et blancs me saisissent et me bâillonnent et je ne peux plus crier; comme mon nez est bouché, je ne peux plus respirer non plus, donc petit à petit, j’étouffe. Une nuit, je me suis réveillé au milieu de ce rêve: mon chat dormait sur mon visage. (désolé Zan pour la tache)
corriendo por el frio y la lluvia courant dans le froid et la pluie dibujando mi destino sobre labios que imagino dessinant mon destin sur des lèvres que j’imagine buscando por algun dia como me llamo cherchant dans les jours mon nom corriendo por la calle y por la noche courant dans la rue et dans la nuit llamando mi amor pesado como lagrimas appelant mon amour épais comme des larmes ya no te encuentro en mi porvenir je ne te trouve plus dans mon avenir donde estas? donde estas? où es-tu? où es-tu? mi vida… un llanto largo e invisible ma vie… une plainte longue et invisible vos… un fantasma que en mi primer nacimiento soñé toi… un fantôme que je rêvai lors de ma première naissance mi muerte… tu mano, tu ojo, mi olvido y tu voz ma mort… ta main, ton oeil, mon oubli et ta voix llanto febril de un dia olvidado plainte fébrile d’un jour oublié corriendo por el frio y la lluvia sourant dans le froid et la pluie dibujando mi destino sobre labios que imagino dessinant mon destin sur des lèvres que j’imagine buscando por algun dia como me llamo cherchant dans les jours mon nom vos… un fantasma que en mi primer nacimiento soñé toi… un fantôme que je rêvai lors de ma première naissance
c h a q u e n u i t j e m ‘ a t t e n d s – j ‘ a i m e r a i s – t e t r o u v e r d e v a n t m a p o r t e à m ‘ a t t e n d r e
Acérophobie de ce qui a un goût sûr achluophobie de l’obscurité acrophobie de ce qui est tranchant aérophobie de l’air agoraphobie de la foule aichurophobie de ce qui est pointu ailourophobie des chats akousticophobie des sons algophobie de la douleur altophobie de l’altitude amatophobie de la poussière amaxophobie des accidents ancraophobie du vent anginophobie de l’étroitesse anglophobie de ce qui est anglais anthropophobie de l’homme antlophobie des inondations antophobie des fleurs apéirophobie de l’infinité apiphobie peur des abeilles apopathodiaphulatophobie d’être constipé arachnophobie des araignées asthénophobie de la faiblesse astraphobie de la foudre astrophobie des étoiles atélophobie de l’imperfection atéphobie de la ruine aulophobie de la flûte auroraphobie des aurores boréales ballistophobie des missiles bacilliphobie des microbes barophobie de la gravité (pesanteur) bathophobie des profondeurs batophobie de marcher batrachophobie des reptiles bélonéphobie des aiguilles bibliophobie des livres biennophobie de la vase brontophobie du tonnerre carcinophobie du cancer chaetophobie des cheveux chaetophobie du froid (?) chéimatophobie du froid (?) cheimophobie des tempêtes chérophobie de la gaieté chionophobie de la neige chrométophobie de l’argent chromophobie de la couleur chronophobie de la durée claustrophobie des endroits renfermés climacophobie des escaliers clinophobie de se mettre au lit cnidophobie des piqûres (d’insectes) coprophobie des excréments cristallophobie des cristaux créatophobie de la viande/sang cryophobie de la glace, du froid cyclophobie des bicyclettes cymophobie des mers agitées cynophobie des chiens démonophobie des démons démophobie des foules dendrophobie des arbres dermatophobie de la peau dextrophobie de ce qui est à droite diabétophobie du diabète diképhobie de la justice doraphobie de la fourrure élektrophobie de l’électricité éleuthérophobie de la liberté émétophobie de vomir énétéphobie des épingles entomophobie des insectes eosophobie de l’aube érémitophobie de la solitude éreutophobie de rougir ergophobie du travail erythrophobie de rougir gallophobie de ce qui est français gamétophobie du mariage géniophobie du bavardage génophobie du sexe géphyrophobie de franchir les ponts germanophobie de ce qui est allemand geumatophobie du goût graphophobie de l’écriture gymnophobie de la nudité gynophobie des femmes haematophobie du sang haptophobie de toucher harpaxophobie des voleurs hédonophobie du plaisir hématophobie du sang hodophobie des voyages homichlophobie de la brume homophobie de l’homosexualité horméphobie des chocs hydrophobie de l’eau hygrophobie de l’humidité hypégiaphobie des responsabilités hypnophobie du sommeil idéophobie des idées katagélophobie du ridicule
kathisophobie de s’asseoir kénophobie du vide keptophobie du vol kinétophobie du mouvement koniphobie de la poussière kopophobie de la fatigue kyphophobie de se voûter ichthyophobie peur des poissons lalophobie des discours leukophobie de la couleur blanche lévophobie de ce qui est à gauche limnophobie des lacs linonophobie de la ficelle logophobie des mots lyssophobie de la folie maniaphobie de la folie mastigophobie de la flagellation méchanophobie de la machinerie métallophobie des métaux météorophobie des météores méthyphobie des boissons alcoolisées mnémophobie des souvenirs monophobie d’une seule chose musicophobie de la musique musophobie des souris mysophobie de la poussière myxophobie de la vase nécrophobie des cadavres négrophobie des nègres nélophobie du verre néphobie de l’inédit néphophobie des nuages nosophobie de la maladie nyctophobie de l’obscurité ochophobie des véhicules odontophobie des dents oikophobie de la maison olfactophobie de l’odorat ommétaphobie des yeux onéirophobie des rêves ophiophobie des serpents ornithophobie des oiseaux ouranophobie du ciel pantophobie de tout parthénophobie des jeunes filles pathophobie de la maladie patroiophobie de l’hérédité peccatophobie du péché péladophobie des personnes chauves péniaphobie de la pauvreté phagophobie d’avaler pharmacophobie des médicaments phantasmophobie des fantômes phigérophobie d’étouffer phobophobie de la peur phonémophobie de réfléchir phonophobie de parler haut photoangiophobie des lumières éblouissantes photophobie de la lumière phronémophobie de réfléchir pogonophobie des barbes poinéphobie des châtiments polyphobie de plusieurs choses potophobie de boire probophobie d’avoir peur ptéronophobie des plumes pyrophobie du feu russophobie de ce qui est russe rypophobie de la souillure satanophobie de Satan scaléophobie des maladies de la peau sciophobie des ombres scopophobie d’être vu sélaphobie des éclairs sidérodromophobie des trains sidérophobie des étoiles sinophobie de ce qui est chinois sitophobie de la nourriture spermatophobie des germes stasophobie d’être debout straphobie de la foudre stygiophobie de l’enfer syphilophobie de la syphilis tachophobie de la vitesse tératophobie des monstres thaasophobie de rester inactif thalassophobie de la mer thanatophobie de la mort théophobie de Dieu thermophobie de la chaleur thixophobie du toucher tocophobie de l’enfantement toxiphobie du poison traumatophobie des blessures trémophobie de trembler trichophobie des poils triskaïdékaphobie du chiffre 13 tryponophobie des vaccins tuberculophobie de la tuberculose uranophobie des cieux vermiphobie des vers xénophobie des étrangers zélophobie de la jalousie zoophobie des animaux etc
Analogique J’ai le souffle et la chaleur d’un vieux vynil. Pressage hasardeux, les faces sont multiples. Il faut m’attraper délicatement, du bout des doigts. Je suis un peu rayé, je saute tout le temps si on oublie de me retourner.
des informateurs dignes de foi prétendent que ce Grubert était major dans l’armée britannique, mais qu’à présent c’est le complice de Jerry Cornelius et de l’entité mysterieuse nommée « le garage hermetique », nos reporters enquetent pour vous donner de plus amples informations.
My troops are ready to invade your world Votre requête : MARTIN NICOLAS PARIS (PARIS) 24 inscription(s) trouvée(s) en orthographe exacte (liste 1-14)
Martin Nicolas 133 r Vieille du Temple 75003 PARIS | Plan 01 48 04 50 86 Martin Nicolas 2 r Mirbel 75005 PARIS | Plan 01 43 31 58 09 Martin Nicolas 55 r Petites Ecuries 75010 PARIS | Plan 01 42 46 30 88 Martin Nicolas 123 bd Masséna 75013 PARIS | Plan 01 45 86 00 56 Martin Nicolas 129 r Abbé Groult 75015 PARIS | Plan 01 56 56 55 18 Martin Nicolas 20 r Chambéry 75015 PARIS | Plan 01 45 32 50 47 Martin Nicolas 116 r Lecourbe 75015 PARIS | Plan 01 48 28 75 62 Martin Nicolas 36 av Paul Doumer 75016 PARIS | Plan 01 45 04 34 87 Martin Nicolas 59 av Ternes 75017 PARIS | Plan 01 45 72 11 94 Martin Nicolas 59 av Ternes 75017 PARIS | Plan 01 45 74 72 08 Martin Nicolas 150 av Flandre 75019 PARIS | Plan 01 40 36 72 91 Martin Nicolas 54 av Simon Bolivar 75019 PARIS | Plan 01 40 03 66 04 Martin N 121 av Italie 75013 PARIS | Plan 01 53 60 04 61 Martin N 5 r Sthrau 75013 PARIS | Plan 01 53 61 02 44 Martin N 17 r Félicien David 75016 PARIS | Plan 01 45 27 01 36 Martin N 32 r Médéric 75017 PARIS | Plan 01 47 63 78 26 Martin N 6 r Gustave Rouanet 75018 PARIS | Plan 01 42 57 22 07 Martin N 5 r Paul Albert 75018 PARIS | Plan 01 46 06 65 17 Martin-Beuchet Nicolas 13 r Paul Albert 75018 PARIS | Plan 01 42 62 10 37 Martin-Martinière Nicolas 34 r St Placide 75006 PARIS | Plan 01 45 44 73 86 Castres-Saint-Martin Nicolas 11Bis r Edouard Detaille 75017 PARIS | Plan 01 42 67 48 26 Martin de Kergurioné Nicolas 52 r Commerce 75015 PARIS | Plan 01 45 77 72 47 Martin Du Nord Nicolas 16 r Jasmin 75016 PARIS | Plan 01 40 50 14 68 Martin Saint Léon Nicolas 67 bd Sérurier 75019 PARIS | Plan 01 42 00 25 53
Have no fear, little human beings, go and resist HERE
… Elvis chante Bruce Lee me sourit Sylvain ne dit rien J’ai le trac Je suis crevé Je veux dormir Trois jours Au moins Mais je suis motivé Je crois Et je vais prendre sur moi Quitte à devenir incohérent (plus que d’habitude) Essayer de voir La vie en jaune Ce soir Et laisser Place à l’Imprévu Demain On verra …
l’échec d’une manipulation génétique. une mauvaise construction dans le texte. il y a quelque chose qui ne colle pas mais vraiment pas. quelque chose d’infime qu’il n’y a que moi qui peut voir. la moindre application et ça explosera à la gueule de n’importe qui. l’erreur met les génies au niveau des débiles. la moindre erreur et c’est comme si rien n’avait été fait. mourir hier ou avant avant des siècles avant c’est la même chose: il est mort. la différence est minime, savoir employer les mots que tout le monde connaît et utilise. « parler avec les mots des autres, ce doit être ça la liberté, voilà ce que je voudrais faire ». et après? pas de différence ou une différence minuscule, quelle est la différence?
Ma tête est un ballon dont la fécondité n’est plus qu’un parfum d’envolée lyrique.
Si l’adversaire vous envoie le ballon directement sur la main et que l’arbitre, impitoyable, condidère qu’il y a faute, ce sera dans votre surface de réparation.
The erectile tissue is composed of many tiny blood vessels arranged in random coils. The penis is capped with a pink, acorn shaped tip called the glans. A sleeve of skin, the foreskin, naturally covers the glans but is sometimes removed in an operation called circumcision. A nice technique to set the mood for cunnilingus is to lightly massage the area between the navel and the pubic hair with the tip of one index finger for a few minutes. Put a few drops of glycerine (purchase at drug store) on her belly and massage into the skin with slow, small circular motions. You should warm the glycerine before applying it to her skin (place the bottle in hot water for a minute). This massage technique tends to relax and sooth the woman and is especially good for the first time she experiences cunnilingus. The man can place his hands lightly on the back of the woman’s head to provide guidance. Lightly stroking the woman’s ear or earlobe with the forefinger can provide stimulation for the woman. Try massaging her forehead; run your thumbs from the center of her forehead outward, ending at the temples with a small circular stroke. Repeat.
Do it. Une nuit, mercredi soir, lire un livre, jouer un peu, attendre ta venue, rien ne vient. Une nuit, j’ai froid, toujours pas de toi, tu manques, jouer un peu, en attendant. Il pleut, j’ai chaud, jouer encore, t’attendre, regarder les ions qui vont et viennent. Say you want a revolution.
… d’étrange petits champignons aux chapeaux noirs et dentelés. Nikolaï en ramasse un à l’aide d’une pince et l’enfoui dans un petit bocal en verre qu’il porte à la ceinture. Tourgueniev acquiece de la tête. L’humidité se fait de plus en plus présente et on peut entendre desormais comme un bruit d’eau qui vient du bout de la galerie. La progression se révèle aisée malgré les quelques cubes de béton qu’il faut parfois enjamber ou éviter. Natalia semble frustrée de ne pas avoir rencontré d’adversaire et elle progresse maintenant en tête du cortège, toujours à la limite de luminosité de la torche. Un minuscule cercle de lumière se manifeste à la limite de son champ de vision, Tourgueniev espère qu’il pourra mener les négociations avec les autochtones sans que le sang coule.
Hier soir à peine remis de cette soirée au 51 si bien racontée ici et là Concert de David Tétard avec Car(r)o Puis soirée Born2Ning chez Pouic Quel Oaï cette soirée… Oui, on voit bien que je sais me servir d’un appareil photo C’est très net. Finalement je reviens avec une meilleur opinion du GFIV Mais Sarah pense que je suis un affreux goujat tacheur de chemisier et Troudair est mon héros du jour Merci a tous pour le T-Shirt surtout Marmitte (GTB crew) et Popy A Clément pour le P.Juce à gogo et à P@t pour la chanson du looser… Et à ceux qui ne m’ont pas cassé la gueule Et à ceux que j’aime Houla, faut que j’arrete là moi Ca devient chiant.
J’ai pas l’habitude de raconter mes soirées mais là j’avais envie de faire des liens, de mettre des photos ratées, de parler de gens amicaux, de pas écrire de textes tirés par les cheveux, d’être aimable en esperant que Google ne retiendra pas de ce texte que les mots « chiant », « gueule » et « goujat » mais plutôt « aime », « héros » et « merci »…
s.o.s…s.o.s…s.o.s…s.o.s…s.o.s….NYC: le pot de Ben & Jerrys est a 2$ et j’ai des Shaolin Kung- Fu Shoes Roses (existent en noire, bleu, mauve, vert, rouge, orange, dans toutes les tailles pour 4$, je crois que je vais me lancer dans l’import-export). Lancons des aujourd’hui la Shaolin Kung-Fu Shoes Company!
le monde vit dans des spirales, négatives et positives.
on se trouve, soit dans une spirale positive et les evenements s’enchainent positivement les uns derriere les autres en une progression régulirère, soit dans une spirale négative et les evenements s’enchainent négativement les uns après les autres en un désastre graduel.
chaque individu vit dans une ou plusieurs spirales, spirales qui peuvent etre locales ou globales.
certaines spirales sont durables et interferent avec les evenements durant des mois ou des années, certaines spirales ne durent qu’une journée, que quelques heures.
certaines spirales sont futiles, d’autres provoquent le marasme ou l’extase,
à la fin de chaque spirale, un evenement excessif vient clore le phénomène et lancer l’établissement d’une spirale inverse.
Le Diable est plus terrifiant que tout ce qu’on peut imaginer. Oui, je crois à l’enfer, à la souffrance. Je vais te raconter l’histoire de la fete des morts.[…]
…Un jour, un navire vint secourir le pélerin et le liberer de cette ile effroyable. De retour à Venise, il alla voir Saint Odilio, un très grand homme, très pieux, de cette époque lointaine. Le pélerin lui expliqua qu’il suffisait d’une prière pour liberer une ame des tourments du purgatoire. Le Saint ordonna que, désormais, un jour par an soit réservé à de telles prières. Voilà pourquoi les catholiques sont à San Michele cette nuit.
J’ai les pieds nus dans une jeune rivière. Elle est fraîche et limpide comme elles savent l’être quand on va les chercher assez haut. Une chose si simple. Entre mes chevilles fraient des centaines de petits poissons. Ils sont de toutes les couleurs. Je m’amuse des sursauts de mon reflet sur l’onde. Des milliers d’éclairs le foudroient. Je joue avec mes doigts. J’offre ma nuque au soleil, qu’il croque comme un amant ardent. Bon. Penser à traverser. L’autre rive…
Puisque, par la faute de celui que je croyais mon ami, je suis aujourd’hui obligé de vous révéler mes véritables origines… et bien, je me dois de vous raconter ce qui m’a amené à devenir « Le roi des ogres »…
Sibérie, 19**. Je travaillai paisiblement comme mineur dans une équipe de solides gaillards. J’étais le plus jeune d’entre nous… à peine 13 ans, un môme… J’étais le petit protégé, la mascotte du chantier. Boris, un fier gaillard de racines ouzbèques, tout particulièrement veillait sur moi. Le soir, il me décrivait devant le feu l’immensité des plaines ouzbèques, en m’apprenant à boire, et, toujours nostalgique, il évoquait l’image de sa soeur Natovna à qui il avait toujours voué un amour secret. Emu, il me passait son immense bras autour de la taille, et nous allions nous coucher, tel un père et son fils unique. Malgré l’âpreté du climat et la rudesse du chantier, nous avancions à un assez bon rythme. Il fallait que les galleries principales soient percées avant la glaciation. La fin Août approchait, et les degrés chaque jour baissaient un peu plus, jusqu’au premières neiges.
Puis…
En cette fin d’après-midi, nous travaillions avec Boris sans relâche depuis les premières lueurs du matin… Hardis à la tâche, nous ne ménagions pas nos efforts, quand soudain, la foreuse s’emballa et sous nos pied s’ouvrit une gigantesque cavité qui emporta Boris. Je le vis s’engouffrer dans cette large grotte aux reflets rougeoyants, dans un cri qui aujourd’hui encore résonne entre mes tempes. La température se mit à monter à une vitesse folle… Incrédule, paralysé, je reculai de quelques pas… les bruits commencèrent à emplir le tunnel, des cris, des supplications, la chaleur m’étouffait. Je perdis connaissance. Je me réveillai après un temps indéterminé d’insconscience, dans un hôtel de Moscou, dans un corps autre. Avec au ventre cette insatiable faim…
Tu viens sur Tourgueniev, tu as deux hommes nus pour toi qui font le spectacle. Ils se déshabillent, ils satisfont tes désirs les plus farouches, Natasha ! Da !
» Hey Gwendo, je vais au Tai Chi Chuan avec toi tout à l’heure? – Cool, OK. Je t’appelle vers 18H00. » Métro Métro. « Allo Orad, je suis désolée je ne t’ai pas appelée, je n’avais plus de batterie. J’y suis pas allée du coup. – C’est pas grave. Bla bla bla. – Bla bla bla. On va au ciné? – Ouaaaais. – RDV 21H00 au café du MK2. » Métro Métro. « Désolée, je me suis perdue 20 minutes sous la pluie. – Bla bla Réalité bla bla Poils bla bla bla Antibiotiques bla bla. – Bla bla bla L’amour bla bla Gombrowicz bla bla bla Concert de Ska. – Pffffffffffff j’ai plus envie d’aller au ciné. – Mouais moi non plus. – Nicolaï dit que c’est chiant Intervention divine. – On se prend une tarte au citron? – Ouais. – Ah ils ferment dans 5 minutes. – C’est con j’avais très envie d’une tarte au citron. – Qu’est ce qu’on fait? – Bla bla bla? – Bof. Bla bla bla? – Bof. – On va à Pigalle boire un verre au B.J., je prends mes affaires et on va dormir à Télégraphe. – Ouais. » Métro Un fou : Bla bla bla Délire bla bla Complètement taré. Hey les filles je descends à Pigalle. Je vais dans un bar très chouette, le B.J., je vous invite?Métro Métro « Non mais j’hallucine, il va dans le même bar que nous, qu’est-ce qu’on fait? » Métro Métro Métro « C’est pas contagieux ce que t’as hein, t’es sûre? – Non non, mais j’ai peur de vomir. » Métro Métro Métro « Merde, il arrive dans le bar. – Bla bla bla Sexe bla bla Thèse bla bla Mort. » Métro Métro Métro. « J’ai envie de faire pipi. – Chuis bourrée. – On n’a rien fait de ce qu’on avait prévu. » Métro Métro Métro Métro Métro Métro. Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla Bla bla bla
Ah ben oui patatra ! Fallait s’y attendre mademoiselle, quand on allume les mecs à s’en prendre plein la gueule. Moi je vous l’avais bien dit. Bah… Ernesto « Che » Guevara
mes ongles se pressent contre tes paumes mes doigts suivent les lignes de ton dos mes levres s’attardent sur les courbes de tes hanches je détache les fines lanières qui te tiennent encore tu soupires d’aise ou n’est ce que l’abandon à la rigidité post mortem
les lumières baissent lentement et la ville berce ses amants,
une douce chaleur émane des tunnels souterrains, les fauves sont partis se coucher et désormais se lèvent les oiseaux de nuit dont les parades survoltées brouillent le jeu des trottoirs et dont les cris perçent les solitudes sur les boulevards.
la louve chante pour ses enfants,
mes amis des autres mondes me sourient,
les ordinateurs sont en panne, pour le bonheur de tous
je caresse les platanes, leurs courbes et leurs cicatrices sont autant de poèmes dédiés au temps qui passe,
j’aime la ville en hiver, je crois, j’aime ce moment où scintillent les miroirs et les êtres d’argent.
Hier on m’a offert un pingouin télécommandé, c’est plutôt rigolo, il avance encore moins droit que moi quand je suis alcoolisé. Mais je vais lui greffer une caméra dans l’oeil et mon espion secret il deviendra. Héhé.Fight the power set free
…Vendredi, il fait beau. Quitter Issy pour aller ailleurs. Quitter ici en tout cas. Grand sourire à tout le monde. Les véritables enjeux sont loin. On se sent un peu en terra incognita, mais bon, parfois c’est pas si mal. J’espère que tout le monde captera un peu de cette bonne énergie du soleil et la rangera bien au chaud dans son cœur… Si on faisait aux adultes ce qu’on fait aux enfants, ils se fâcheraient sûrement tout rouge. Pensez-y la prochaine fois, messieurs les phallocrates !
mes noeuds internes commencent à se dénouer, j’entre dans le paradis cotonneux des gens responsables à moi le compte épargne logement protegez moi de l’inflation et du manque de projet,
notre père qui etes coté en bourse pardonnez moi car j’ai péché.
Elle se balade dans la rue L*******, la petite Lucie, avec sa poupée de chiffon qui se laisse séduire pour un oui pour un non. Elle chantonne en regardant le square ou d’autres petites Lucies s’amusent aussi sans elle. Ses yeux sont un miroir, autour d’elle elle entend rire ses petites amies, mais elle est triste la petite Lucie. Elle serre fort sa poupée de chiffon dans ses bras, et par la main elle l’entraine dans la petite ruelle, où elle s’assied sur une marche pour regarder ses sandales. Elle étouffe un sanglot, la petite Lucie, elle aimerait bien ne plus porter sa petite robe bleue et être plus grande pour pouvoir aller dans le square rigoler avec toutes les grandes Lucies. Elle l’explique à sa poupée, mais la poupée la regarde avec le même regard en boutons, et ses cheveux de laine délavés. Comme c’est une méchante poupée, elle la jette par terre loin sur les pavés, dans une petite flaque d’eau de pluie. Alors je ramasse la poupée et je la ramène à la petite Lucie. Et je la serre très fort dans mes bras.
Je voulais vivre mes rêves avec eux, ceux que j’ai aimés, tu ne les entends pas rire car ils sont loins. Je les aime pour toujours et le seul son qu’on entend désormais sur la lande ce sont mes sanglots et mes pleurs en langue allemande.
Et ainsi Danaé, la toute belle, Passa de la lumière heureuse du jour à des murs d’airain, Et dans cette chambre secrète et close comme une tombe, Elle vécut en captive.