Né en 1818, Tourgueniev est élevé au domaine maternel de Spasskoje. Il y connaît une éducation stricte et les rigueurs et monstruosités auxquelles donnait lieu l’institution du servage, mais garde un bon souvenir de la vie en contact avec la nature et proche du peuple. À quinze ans, il entre en pension à Moscou et continue ses études à Saint-Pétersbourg. Il rencontre Pouchkline et commence à écrire de la poésie. Un long séjour à Berlin lui donne accès à la culture occidentale. De retour en Russie, il rencontre Pauline Viardot, la célèbre cantatrice sœur de la Malibran, et son mari ; il tombe éperdument amoureux de la jeune femme. Cet amour sera toléré par les jeunes époux et Tourgueniev admis dans le cercle familial. En 1847, Tourgueniev décide de quitter la Russie pour vivre auprès de Pauline Viardot. La publication des Récits d’un chasseur , réquisitoire implacable contre le servage, lui assure une toute première place parmi les écrivains russes. À la mort de sa mère en 1850, il devient propriétaire d’une grande fortune, mais il est retenu en exil sur son domaine. En 1856 seulement, il peut repartir en France, mais Pauline Viardot ne lui est plus favorable. Il devient mélancolique, voyage, rentre en Russie, continue à écrire récits et romans sur la vie russe. Il se brouille avec les critiques de son pays et décide de s’installer définitivement à l’étranger en 1864, à Baden en Allemagne, près du domicile des Viardot. Il y fréquente une société brillante d’artistes et renoue avec Pauline Viardot. La guerre de 1870 vient briser cet idylle, et l’écrivain reprend ses voyages avant de s’installer à Bougival, près de Paris, près du domaine des Viardot. Il se lie d’amitié avec Flaubert, Zola, les Goncourt. Sa gloire est désormais établie, il est élu vice-président au Congrès international de littérature en 1875, aux côtés de Victor Hugo, et reçu triomphalement lors d’un séjour en Russie. La création en 1879 d’Un mois à la campagne, écrite en 1850, est un énorme succès. Vieilli et malade, Tourgueniev meurt en 1883 à Bougival.
Une mort bien triste pour un héros… 1883… il y avait bien une guerre civile quelque part.. je propose donc de le faire mourir sur une barricade, cela le rendrait un peu plus flamboyant ce pauvre homme.
Le dialogue de ma matinée M° Stalingrad, 10H00, une vieille dame, son chien, 1 djeun « … – Oui je préfère les chiens aux hommes, oui. – Ouais ben vas-y suce-le ton chien, suce-le vieille salope. – Et bien oui j’ai déjà sucé mon chien, et je peux vous dire que ça a meilleur goût que les hommes. »
Hier tu m’as dit « Ecoute le chant des fleurs » Aujourd’hui Tu es morte Et les fleurs ne chantent toujours plus (problème de l’auteur à choisir amenant là une réponse poétique et déplaçant ainsi le…) Autre possiblilité syntaxique poétique pour cette parenthèse (problème de l’auteur à choisir amenant là une réponse poétique et déplaçant ainsi le
Hier soir à peine remis de cette soirée au 51 si bien racontée ici et là Concert de David Tétard avec Car(r)o Puis soirée Born2Ning chez Pouic Quel Oaï cette soirée… Oui, on voit bien que je sais me servir d’un appareil photo C’est très net. Finalement je reviens avec une meilleur opinion du GFIV Mais Sarah pense que je suis un affreux goujat tacheur de chemisier et Troudair est mon héros du jour Merci a tous pour le T-Shirt surtout Marmitte (GTB crew) et Popy A Clément pour le P.Juce à gogo et à P@t pour la chanson du looser… Et à ceux qui ne m’ont pas cassé la gueule Et à ceux que j’aime Houla, faut que j’arrete là moi Ca devient chiant.
J’ai pas l’habitude de raconter mes soirées mais là j’avais envie de faire des liens, de mettre des photos ratées, de parler de gens amicaux, de pas écrire de textes tirés par les cheveux, d’être aimable en esperant que Google ne retiendra pas de ce texte que les mots « chiant », « gueule » et « goujat » mais plutôt « aime », « héros » et « merci »…
Je ne suis ni trop prude ni trop délicat Mais j’en avais vraiment assez De mon dos lacéré Après nos étreintes A cause de tes ongles trop longs Alors j’ai décidé De te couper les bras Excuse-moi
La complainte de la journée : Je m’endors, je m’ennuie, j’ai envie de vomir, j’ai mal à la tête, j’ai la diarrhée, j’ai le nez bouché, j’ai mal au ventre, j’ai mes règles, et je trouve pas de boulot. SophieK
François Martin m’a raconté qu’un jour dans l’avion il fit cette découverte extraordinaire transmise illico presto à son ami Jean-Luc Nancy via son portable : ETC. = Eros. Tanatos. Chronos.
The erectile tissue is composed of many tiny blood vessels arranged in random coils. The penis is capped with a pink, acorn shaped tip called the glans. A sleeve of skin, the foreskin, naturally covers the glans but is sometimes removed in an operation called circumcision. A nice technique to set the mood for cunnilingus is to lightly massage the area between the navel and the pubic hair with the tip of one index finger for a few minutes. Put a few drops of glycerine (purchase at drug store) on her belly and massage into the skin with slow, small circular motions. You should warm the glycerine before applying it to her skin (place the bottle in hot water for a minute). This massage technique tends to relax and sooth the woman and is especially good for the first time she experiences cunnilingus. The man can place his hands lightly on the back of the woman’s head to provide guidance. Lightly stroking the woman’s ear or earlobe with the forefinger can provide stimulation for the woman. Try massaging her forehead; run your thumbs from the center of her forehead outward, ending at the temples with a small circular stroke. Repeat.
Extrait pour Miss G. Elle est pleine de jolies filles, elle est pleine de jolies filles Aussitôt qu’arrive l’été, aussitôt que le soleil brille Bikinis-Monokinis dénudent le corps des demoiselles Sous le soleil de Marseille, elles apparaissent encore plus belles. Les garçons tapageurs sont tous de méchants brancheurs Rub-a-Dub, ghettos blasters, lunettes noires de rigueur Ils font des matches de volley et puis des concours de plongée En bonde ! en bonde ! du plus haut des rochers Ils se font cajôleurs, ils se font enjôleurs Et pour apaiser leurs émois, se jettent à l’eau tous les quarts d’heure. Massilia Sound System – Qu’elle est Bleue
Choucroute party à Roubaix petite pièce minimaliste en un acte à jouer franco de porc, à la charcuterie du coin
Personnages Paul Prédault : ce rôle est joué de préférence par une femme chauve avec un fort accent allemand. Mandrox : magicien qui parlera avec une voix de fausset dans un boléro très serré. Il porte un complément capillaire, une sorte de toupet blond qui glisse. Un Larron sourd muet : joué par le fils handicapé de la voisine.
Accessoires Une choucroute, des cotillons et un complément capillaire.
Acte 1, scène 1
Mandrox (fait tomber son complément capillaire en entrant en scène) : Par Bélénos !
Paul Prédault (ramasse le toupet en entrant en scène) : Mandrox, fous zici ! Où est tonc fotre femme ?
Mandrox (remettant son complément capillaire) : Et bien, elle est portée disparu. C’est un drame, une tragédie.
Paul Prédault (notant d’un air circonspect les références hypertextuelles de son compagnon à la voix de fausset) : Fous ne panquez pas de toupet ! (clin d’oeil au public)
Mandrox (devenant tout rouge) : Il n’est pas d’homme au monde dont la condition première ne soit une abnégation de la prétention à la transcendance. (gifle Paul Prédault)
Paul Prédault (projette Mandrox au sol et se jette sur lui par un saut vertical destiné à lui briser la colonne vertebrale) : Foutriquet !
Mandrox (disparait dans un nuage de fumée) : Pouf !
Paul Prédault (se fracture les deux genoux et meurt dans un râle d’agonie) : Ch’aurais tant aimé lui tire kompien il komptait tant ma fie.
Rideau
Mandrox (sort de derrière le rideau et une choucroute de son chapeau, lance les cotillons sur le public en déclamant la météo marine)
Petite pièce minimaliste, monologue chiant en un acte et un personnage : le personnage, un peu chauve, est seul sur le plateau vide, il se prend grave la tète genre « je suis un poète maudit ». A l’appel de la viande on jette des abbats sur le public.
Fatigue intense… Se demander comment enchaîner. Vers où se diriger. Escalope ! Comment faire des vagues sur un lac gelé. Gigi sauve moi ! Moral médiocre. Ecouter France Gall sur MSN. Danser enfin toute la nuit et m’écrouler de fatigue sur une montagne de coussins accueillants. Des bras m’enserrent doucement, me donnent chaleur et plaisir. Envie de s’arroser d’essence et de jouer avec les allumettes, si possible devant l’ambassade américaine. Steack ! Ne plus se laver la bite autrement qu’à l’eau de javel. Ca récure et ça fait frais. en plus le reste parait tout bronzé. Ca gonfle un peu mais ça brule beaucoup, effet garanti. Je vais me lancer dans un intense roman sur l’union syndicaliste dans le milieu agricole afghan. Ca promet. Je ne sais plus vraiment qui est Punky Brewster, une victime de Dutrou ? Bavette ! Je crois qu’il n’ya rien à ajouter. On va encore dire que ce blog est dépressif. Pourtant ça va pas si mal, en fait. Félicitation à Mlle A qui marque 18. Je ne suis plus seul mais pas comme on le pense.
pfff… peut-être la soirée la plus ennuyeuse du monde.
être mis en echec par une si petite spirale c’est quand même déprimant. et rien pour rebondir en vue avant dimanche. j’pense que mon samedi sera au Zoo mais que le Zoo sera fermé. Que quand je prendrais le métro suite à une agression il sera fermé et qu’en arrivant ils prendront pas la carte bleue, ca sera interdit aux téléphones portables et Helene Grimault sera dejà partie.
m’enfin bon, plutot que de mourir, je vais, sans impatience – est-ce possible ? – attendre demain. Et qui sait… regarder deux ou trois trucs à la télé ? Je vous rassure tout de suite, j’ai déjà vu le loft et Graine de star, j’chui blindé, la p’tite spirale m’a foutu d’dans et depuis, ca empire, ca rigole pas. Nan là je vais surement choper un vieux Profiler ou une rediffusion de la campagne officielle (youdi!)… Je me demande à quel point la soirée n’etait pas plus drôle à Savigny-sur-Orge… mais ca ne regarde que moi.
Edouard lit le sites des tourguenistes et finalement se rend compte que la vie est belle, alors il peint une nature morte et envoie un mail à une jeune fille pour lui dire son amour.
Il faisait un peu gris, le 8 juin 1997 à St-Jean de Maurienne. Mon sac sur l’épaule, j’ai tourné le dos à mes amies. Plus jamais je ne remettrai un pied ici. Sais-tu pourquoi mon beau-père me déteste autant ?
lucie est l’amie des grands lucie est une petite lucie en sa tête et son corps est déjà grande lucie est très petite et très faible lucie n’aime pas tiloui tiloui aime beaucoup la petite lucie lucie est si faible que quand tiloui appuie lucie craque et crie
Méthode A. une lame froide sur mon doigt une goutte de sang une pointe de douleur vite passée mettre la main dans le sable incruster les cristaux dans la plaie frotter, encore et encore en tirant sur la chair rendre la plaie béante et sale marcher dans la rue en laissant de fines coulures passer la main sur les bancs publics sur les barres de fer dans le métro sous les fauteuils, palper le chewing-gum. toujours s’essuyer les fesses avec cette main là ramasser les crottes des pigeons observer les effets du temps qui passe les changements de couleur la progression des mousses sentir une vive douleur qui remonte puis ne plus rien sentir prendre le marteau prendre les ciseaux à bois frapper, rogner, poncer. écraser, cogner, déchiqueter. ton corps est à toi c’est ton plus beau jouet toujours prêt à te satisfaire. JUST DO IT. nike toi.
Ces deux vues presque semblables sont l’involontaire confirmation d’une tricherie. En plus de ne pas correspondre aux blessures de JFK évoquées par les médecins de Parkland , elles diffèrent d’autres photographies d’autopsie ainsi que du rapport du docteur Humes. Dernier détail troublant l’implantation des cheveux en haut du crâne et la nuque ne sont pas les mêmes sur les deux clichés. A vous de juger ……
Le bus ne vient pas. La pluie me coule dans le cou. Je regarde cet enfant que sa mère essaie désespérément d’attirer de l’autre côté. Il a 4 ou 5 ans. Il est tout tendu vers ce pigeon qui agonise sur le trottoir détrempé. Hypnotisé. Premier contact de sa petite vie avec la mort et l’agonie. Des ailes qui font ploc dans la pluie sale. Dans le torrent du caniveau, j’ai déposé un bateau en plumes. Il a dévalé la rue jusqu’au sexe avide l’égout. Une chose si simple.
« Non mais attend Sophie. T’as pas des magazines porno pour Sophie? » Le mec de droite Non mais vous voulez pas qu’on se roule des pelles? Nicolaï T. Bruit de langues – Bruits de clic clac clavier Devinez qui fait quoi?
le monde vit dans des spirales, négatives et positives.
on se trouve, soit dans une spirale positive et les evenements s’enchainent positivement les uns derriere les autres en une progression régulirère, soit dans une spirale négative et les evenements s’enchainent négativement les uns après les autres en un désastre graduel.
chaque individu vit dans une ou plusieurs spirales, spirales qui peuvent etre locales ou globales.
certaines spirales sont durables et interferent avec les evenements durant des mois ou des années, certaines spirales ne durent qu’une journée, que quelques heures.
certaines spirales sont futiles, d’autres provoquent le marasme ou l’extase,
à la fin de chaque spirale, un evenement excessif vient clore le phénomène et lancer l’établissement d’une spirale inverse.
Toi fan absolu, tu prends un t-shirt beau et blanc que tu aimes et un marqueur indélébile et tu écris sur le torse « IGOR » et sur le dos « TOURGUENIEV » si je te croise et que tu portes ce t-shirt, je te paierai un coup à boire et ce sera cool et après tu voudras plus être mon fan et notre relation sera plus saine. On sera peut-être pôtes ou même tu seras ma nouvelle copine, donc tu vois, fan absolu, ça vaut le coup. Juste un marqueur et ton plus beau t-shirt blanc (comme la neige sibérienne). Oué !
L’autre jour je me suis éveillé après un rêve de toi. Qu’ils sont doux ces matins où tu m’accompagnes. Trop rares ils se font. Tu vieillis, moi aussi. Déjà nos corps s’épuisent, nos chairs s’affaissent. J’aimais tant ton cul rebondi et tes petits seins. Je ne les ai caressés qu’en rêve et déjà ils disparaissent. Reste près de moi.
Les personnes qui ont contracté la maladie doivent être isolées, alitées et nourries avec des aliments liquides facilement assimilables. De simples précautions comme l’hygiène des mains peuvent suffire à se prémunir contre l’infection par un patient atteint de forme bubonique simple. Les sujets en contact avec des malades atteints de peste pulmonaire doivent recevoir un traitement préventif à base de tétracycline par voie orale.
L’effroi de ma journée Comment G.E., fonctionnaire nidoreux, peut-il sentir aussi fort la sueur de bon matin en automne? Parfois sa nauséabonderie est recouverte par l’odeur écoeurante de son cigarillo. Alors j’attends avec une impatience nauséeuse le moment où sa transpiration reprendra le dessus.
Browser MSIE 6 Operating System Windows 98 Screen Resolution 1024×768 Screen Color 32 Bit (16.7M) Searchengine Google Keyword cul Domain/Country .fr / France Continent Europe
Être lu être vu être su être tu. Être bu être dû être chu et déchu. Être nu. Avoir pu. Dormir sans fermer l’oeil. Il y a des objets partout. Des choses qui me connaissent depuis quelque temps maintenant. Elles m’épient. Parfois, je ferme un oeil, je perds ma vigilance…La fatigue croit faire sa loi mais très vite je remonte la garde. Rien n’a changé. Enfin en apparence. Ce bruit…ce bruit…ce bruit ??? Ah! C’est mon ongle qui craque entre mes dents qui résonnent. Leur émail se fendille. Remonte à la racine. Puis la dent se casse en morceaux qui tombent en poussière sur les draps. C’est très laid. Il me faut trouver le sommeil.
l’échec d’une manipulation génétique. une mauvaise construction dans le texte. il y a quelque chose qui ne colle pas mais vraiment pas. quelque chose d’infime qu’il n’y a que moi qui peut voir. la moindre application et ça explosera à la gueule de n’importe qui. l’erreur met les génies au niveau des débiles. la moindre erreur et c’est comme si rien n’avait été fait. mourir hier ou avant avant des siècles avant c’est la même chose: il est mort. la différence est minime, savoir employer les mots que tout le monde connaît et utilise. « parler avec les mots des autres, ce doit être ça la liberté, voilà ce que je voudrais faire ». et après? pas de différence ou une différence minuscule, quelle est la différence?
Pierre et jésus marchaient sur un chemin caillouteux comme d’habitude quand ils rencontrent le diable et une femme qui se chamaillent pour… je ne sais plus… pour rien sans doute. Pierre décide de rétablir la paix et ni une ni deux il tranche la tête du diable et de la femme. Jésus est un peu mécontent, il lui fait la morale, nononon ce n’est pas bien de tuer les gens. Pierre pour réparer, recolle les têtes, mais voilà… il se plante, et c’est depuis lors que c’est chose véritable: Tête de femme, tête de diable!
LA HONTE – LA HONTE – LA RAGE – LA RAGE – ALLER A L’ELYSEE BRULER LES VIEUX – LA RAGE – LA HONTE – LA RAGE – FOUTRE LE FEU – LA HONTE – LA RAGE – LA RAGE – ALLER A L’ELYSEE BRULER LES VIEUX – LA RAGE – LA HONTE – LA RAGE – FOUTRE LE FEU – LA RAGE – LA RAGE – LA RAGE – LA RAGE – LA HONTE – LA RAGE – FOUTRE LE FEU – LA RAGE – ALLER A L’ELYSEE BRULER LES VIEUX – LA HONTE
voter pour l’escroc.. voter pour l’escroc… VOTER POUR L’ESCROC… tu veux un poing ou deux mon gars ?? voter pour l’escroc contre le facho. VOTER POUR L’ESCROC CONTRE LE FACHO. paix et amour. amour et paix. reprendre du LSD. libérer la réalité. reprendre du LSD reprendre n’importe quoi libérer la réalité. toma, bababobo de merde.
Ca me prend à la gorge, j’ai envie, j’ai besoin de hurler mais bon sang ! rien ne sort, ça m’étouffe quelques secondes puis ça redescend très violemment dans mon ventre, ça me serre les intestins, je me tors puis ça remonte encore, encore et encore jusqu’à en avoir la nausée. Je dois fermer les yeux pour oublier. J’arrête de respirer pour ne plus penser. Illusion. Je sais que c’est encore là. Ca reviendra. Ca somnole au fond de moi mais c’est prêt à bondir, à rugir, à déchirer mes entrailles pour gagner la surface. J’inspire profondément, yeux clos, muscles relâchés. Effort inhumain. Des larmes me montent au yeux, je déglutis péniblement. Respire. Respire. Respire. … Je suis très calme et derrière mes paupières douloureusement sèches je ne vois plus que des phosphènes muticolores, manège kaléïdoscopique. J’apprécie ces instants de régression. Video. Je ne vois plus qu’un espace imaginaire et mouvant. Quelques mots … Quelques notes … Déjà les souvenirs affluent. Les images se superposent. Peu à peu tout reprend forme et ternit. J’ouvre les yeux.. Tu ne m’as pas encore eu.
Mon ami Ed G. me spamme : J’ai toujours voulu qu’on me coupe le pénis pour devenir une femme. J’ai prélevé des organes de femmes pour les attacher ensemble et en couvrir mon pubis. Pour ressembler encore plus à une femme, j’ai découpé le visage de ces femmes pour me faire un masque que je portais quand j’étais chez moi, je le faisais tenir par une ficelle nouée à l’arrière de mon crâne. Mais ça ne durait jamais très longtemps, une heure environ, vous savez, j’avais d’autres choses à faire…
Si les baleines franches Quand elles remontent à la surface N’avaient à supporter Des hordes de goélands Picorant, lacérant, piétinant La moindre parcelle qui émerge de leur corps meurtris Les placides cétacés N’ayant d’autre alternative Que de retourner vers les grands fonds,
Retracer une ligne, renforcer un trait à demi effacé, éliminer les vernis et recolorer l’ensemble. Je ne m’épargne pas le travail et j’y prends du plaisir. Je repasse sur ses traces, je souligne son tracé pour éviter l’effacement et mes lignes suivent ses pas. Je joue les restaurateurs et j’ai peur que l’image s’efface, même si elle est très vive encore. Grain après grain j’entretiens l’image, petit à petit je recrée le mandala dont il est le centre. Grain de sable coloré et grain de sable coloré et… Obstinément. Mais j’ai beau l’entretenir, si le vent souffle, il emportera l’ensemble. Depuis, je fais un travail de maçon.
petit balade nocturne: je ne suis pas un pendu mais ma balade est pendulaire. Je rêve d’un pas à l’autre et sens mon équilibre basculer d’un pied sur l’autre. J’aime sentir mon coeur si fort qu’on le voit battre sur mon cou. Je respire l’air un peu frais, je sillonne le trottoir, je croise: un couple amoureux, des voyageurs, un groupe d’hommes hilares, les lumières de pigalle. Le soir est là, je suis toujours vivante, il y a quelque chose de doux dans cette nouvelle rencontre de moi et moi. J’attends un prochain chapitre. Je marche au rythme qui m’est imposé par le soir tranquille sans étoiles parisien.
je lui ai ouvert le thorax, de haut en bas, c’était bien plus facile que je ne le pensais, à peine crrac et hop jusqu’en bas, la peau s’ouvre en deux lèvres consentantes, comme si mon bonhomme était trop serré depuis toujours là-dedans. j’étais d’humeur massacrante. aujourd’hui lalalilala je chante au soleil qui n’y est pas, tant pis tant pis, mais oh ciel, je me bats dans ma culpabilité! le corps me regarde de ses entrailles et je ne peux rien faire pour lui. son regard vide m’a oublié et pourtant s’il savait comme je l’aime. oh oui je suis amoureuse amoureuse amoureuse, petites doses de poison à coups d’amour! plus ça va et plus je me colle au mur le regard vide moi aussi. mais aujourd’hui ah… je roucoule d’aise, lalalalalalilala, que la vie est belle, petit sucre d’orge, tamtam, lala!
Malgré tous les torts dont vous m’accablez, avec raison. Malgré les autres ignominies dont j’ai été coupable Malgré, en effet, la folie qui m’habite Malgré le remord de mes coups bas passés qui me tord littéralement le cœur et le corps
L’objet en question, qui, avec raison à nouveau, vous choqua tant Si vous l’aviez observé de plus près, ce qui n’est pas chose aisée, je le reconnais Porte bien le T. brodé des Tourgueniev, mais aussi le G. de l’infâme Grishka Bien évidemment déposé en ce lieu afin de me moquer Par l’atroce Nicolaï Tourgueniev un autre de mes frères parfois fanfaron
Je ne suis excusable en rien pour mes autres forfaits mais pour celui ci Croyez bien que je n’y suis, heureusement, pour rien… J’en fais ici le serment, en espérant que vous prendrez ma parole en considération Ce qui n’est pas facile, je le comprends. Et je ne suis pas un professeur de piano formidable.
blablabla le soir c’est juin et tuer son voisin c’est pas bien, tee shirt très très court et jupe en dentelle, elle me regarde et toute son anatomie en même temps, elle va me demander si on s’est pas déjà rencontrés vieux truc de mec, et moi je serai effrayé. ‘bonjour beau brun, on se connaît pas déjà?’ nononononononon je hoche la tête en tous sens pour qu’elle comprenne bien, je finis mon demi, je me tire, vite vite, la voilà qui me suit, ‘mais si une soirée chez ma soeur j’avais dix sept ans, tu m’avais draguée, tavais pas froid aux yeux à l’époque’; merde qu’est-ce que c’est que ce vieux souvenir pourri?, je marche un peu plus vite, tac tac tac j’entends ses talons derrière moi, et j’entrevois du coin de l’oeil son tee shirt rouge sa peau super blanche, tout ça qui va vite derrière moi, je suis sûr qu’elle regarde les plis de mon pantalon qui vrille sur mon cul, je sens sa haine contre moi, contre ce cul qu’elle a dû lécher, et merde, c’est horrible, je me hâte,,, je me hâte. mais je sais qu’une victime ne lâche jamais son bourreau
… Une nuit Elle marche dans la ville Bord du canal, encore Pas de lune Elle porte jeans et manteau long camouflage Cheveux court, garçonne farouche Bord du canal, toujours Grosses chaussures bruyantes Musique à fond à en perdre l’oreille Elle est en retard Elle se presse, monte le son L’entrepot devant elle Rendez-vous secret Pour une étreinte clandestine Elle est là, bien sûr Elle l’attend, longue robe bleue Longs cheveux, sourire Taille fine, émaciée presque Elle t’ouvre ses bras Et sa bouche, et son ventre Dehors la lune se lève Roulez sur le sol Criez, chantez le bruit de l’amour Une nuit …
La citation de la journée : Je suis composé d’eau. Personne ne peut s’en apercevoir, parce qu’elle est contenue à l’intérieur. Mes amis sont composé d’eau eux aussi. Tous autant qu’ils sont. Notre problème, c’est que nous devons non seulement circuler sans être absorbés par le sol, mais également gagner notre vie. Philip K. Dick – Portrait de l’artiste en jeune fou
Le soir, dans mon lit, je peux entendre mon chat rôder dans l’appartement. Parfois, quand je suis complètement endormi, je fais un rêve: Des dandies noirs et blancs me saisissent et me bâillonnent et je ne peux plus crier; comme mon nez est bouché, je ne peux plus respirer non plus, donc petit à petit, j’étouffe. Une nuit, je me suis réveillé au milieu de ce rêve: mon chat dormait sur mon visage. (désolé Zan pour la tache)
Surprise et survie. La soirée le matin continuité amicale, la nuit n’annule pas les plaisirs. Alors je caresse la peau de ton visage, j’évite les lèvres parce que c’est ce que je prefère. Mes mains ont oublié la géographie de ton corps, elles ont oublié ce qu’il y a après ton visage, elles s’interrogent sur ce qu’il y avait avant. Elles cherchent sans le demander à tes joues; elles ignorent tes yeux et n’écoutent pas tes lobes. Elles caressent, virevoltent sur ta peau, sans rien trouver, elles sont tendresse gratuite. Elles s’épuisent. Je t’aime plus que mes mains, et mes yeux te le diront en s’enfonçant dans ton corps.
« Etre une femme du monde, penser vrai et sonner faux, prendre les gens avec des gants pour éviter un coup par derrière » GARANCE DOR
« CHOISIS LA FILLE/politique/ QUE TU VEUX » FELIX JOUSSERAND
« Il pleut sur elle. Un soir de mai dans les vapeurs de sodium de l’éclairage public. Elle. Elle voit son ombre orange. Elle. Elle marche sur son ombre. Sans voir. Sans rêves. Sans trèves. » DIDIER FELDMANN
« L’asphalte a fondu, puis s’est figé sur les feuilles des arbres. Morceau de branche sèche, posé sur des marches en marbre. » RUDA
« Vanessas Paradis, elle est d’origine chinoise. On s’est déclaré toutes les deux mortes. C’est pour ça qu’on me fiche la paix. » YOHAN GUYOT-BARON
« tes cheveux rouges les New-York Dolls, un gramme de blanche beaucoup d’alcool, une pipe taillée dans une bagnole, sur trois accords de rock’n roll. » NADA
Retrouvez bientôt aussi D’ qui viendra agrandir le comité Spoke hautement tourgueniste…
Sachez que si j’avais eu une mongolfière, je serais partie dans les airs, pour vous inonder d’amour…GÜ.
tu te dissimules sous l’eau mais je sais que sous la glace se cache un coeur de cristal étincellant à l’infini
tu dérives, tu cherches et tu transpires, tu hésites entre te fondre à l’Islandis et briller avec nous et rencontrer le Titanic pour chanter une dernière fois et sombrer
Je connais ta voix je t’ai vu chanter avec le choeur des anges
je connais ta voix tu chantes la peine et tu chantes la haine
tu chantais la passion, que dire ? elle ne dure qu’une saison,
tu te sens perdu, porté par les courants vers des cieux inconnus ?
Cette nuit, profitant se l’obscurite du courant d’air frais qui reveille la ville occupee a s’oublier sur un bord de fleuve, je monterai a la force de mes mains pour la deloger, la pousser dans le vide apres l’avoir serree dans mes bras, ma femme froide et silencieuse, enveloppee de sa robe immobile. Je lui volerai sa lance et je ne bougerai plus, du haut de ma tour rose poussiere je serai rigide comme le bronze, et le regard lointain, je serai hors de portee du monde. Alors, je fermerai les yeux, mon coeur doucement ralentira, et je pourrai enfin retrouver le sommeil.
Eu envie de parler du fluo. Eu envie de parler du réel. Des mauvaix films. D’une enfance dessinée. Du sale genre poétique. De pornographie dégradée. Du désir sans objet. Du vide toléré. De la peau. Des vêtements. De la possibilité de parler entre. De quelqu’un. De l’impossibilité de parler.
S’il fallait recommencer l’histoire. Lire encore. Examiner nos erreurs. En serais-tu capable ? Passer plusieurs nuits anxieuses ensemble ; imaginer les projets. Aucun programme. On verra si �a tient tout seul. Quelles destinations ? Beaucoup de sites visitŽs en surface. Revoir ainsi les pierres, les hauteurs et ces granites vers Napoli. Ne pas se dire surpris. Voir tout pour que nos yeux ensemble changent. Un pŽriple saccadŽ, sans s’Žpuiser. Les forces doivent nous mener jusqu’ˆ aujourd’hui. Es tu capable de produire du dŽsir ? Relisons-nous avant de prendre une dŽcision.