suer sous le soleil voilà où jen suis
manger des scarabées dorés voilà ce que je suis
un fantôme décoré voilà qui je suis
décoré de mes rêves, de ce que je ne voudrais pas voir mourir
je cultive l’herbe du silence, pour que les autres la mâchent
la paix, la paix, la paix
demain, je rêverai que je suis
demain, je construirai d’autres songes
estivaux, hivernaux, pour une vie entière
où s’arrête la vie? inconnu délicieux
mots sirupeux et rêves au sucre
ça fond ça colle et ça coule
je vomirai vos désirs, les remplacerai par mes craintes
et demain sera noir
Nos solutions à la portée des mains : nous pouvons enfin empoigner notre temps. De quoi s’agit-il ? Je ressasse souvent cette question pour me suprendre et m’infliger l’ordre de déchiffrer la figure. À chaque fois que l’écriture se produit, le monde n’est pas loin. Je me dis : à quoi bon ? Questionner le manque ? Je ne me résouds pas à accepter le vide. Pardonnez-moi ma chère. Je fonctionne ainsi : prêt à parler au devant d’une femme. Tout a toujours été ainsi. Des atermoyements, des excuses, des politesses et le monde retardé. Au nom d’une femme (« déchiffrer la figure. ») Il y a -t-il une énigme ? Surtout pas.
On se retrouve de l’autre coté de la porte !
Mon très cher Az*,
Comme votre courrier a réchauffé la moiteur de cette sombre garçonnière dans laquelle je suis astreinte à résidence le temps que cet effroyable exil s’achève. Mes premiers jours de vie parisienne sentent le bouilli. La pluie qui ici ne s’interromps jamais accable jusqu’aux façades des immeubles : dans un lent mouvement monotone, les passants enveloppés dans leurs longs manteaux ternes défilent comme des macchabées, dans une sorte de procession fantomatique, devant des soupiraux d’où une fumée grasse s’échappe et imprègne les tissus et les pavés d’une exhalaison de bouillon. Elle recouvre à grand peine de larges traînées grasses qui défigurent les édifices, comme autant de plaies suppurantes qui, heure après heure, imprègnent le grès rendu poreux par l’humidité. Derrière le petit secrétaire tâché duquel je vous écris, on distingue au loin le promontoire de Montmartre, dominant tant bien que mal de sombres ruelles où les gargotes se succèdent les unes aux autres répandant jusqu’à ma modeste chambre des relents de garbure. Si vous saviez comme je soupire en regardant, par delà la vilaine reproduction maladroitement accrochée sur un mur, notre belle contrée, son temps clément, ses solides gaillards, fier-à-bras comme votre neveu, qui fera à n’en pas douter un charmant compagnon de jeu pour ma petite sirène. Comment va-t-elle ? Se porte-t-elle bien ? Donnez-moi vite de ses nouvelles, son souvenir seul me porte et me permet de conserver une lueur d’espoir.
Et vous-même, mon cher ami… que ferais-je sans votre aide, votre soutien de tout instant ? Je sais combien vous regrettez ce qui nous arrive, et je sais à quel point vous vous souciez de ma condition et de mon bien être. Cette lettre ne doit pas vous rassurer, mais malgré mes lamentations et mes humeurs moroses, je vous prie ardemment de ne point vous morfondre ; après ces nombreuses épreuves, et la disparition de mon tendre At*, je suis aujourd’hui une femme forte. Aussi me laisserez-vous vous narrer les moindres détails de mon séjour sans en prendre ombrage ni vous préoccuper outre mesure. Nous savons tous deux qu’il vous est impossible de me rejoindre, sous peine de compromettre irrémédiablement ce que nous avons mis tant de mois à échafauder.
Aussi vous prié-je de ne point faire cas de ces gérémiades d’une provinciale égarée dans cette monumentale cité, et qui n’a pas été instruite à cotoyer tour à tour la gagneuse des bas faubourgs et l’aristocrate des beaux quartiers. Je vous envoie, à vous deux, mes seuls amis, mes seuls lueurs, toute mon affection, et le soir, dans le creux de mon mauvais sommier, je prie ardemment, les mains serrées contre mon coeur, pour que Dieu vous épargne le sort cruel qui m’attend.
Ar*
Oh toi pornographe anonyme
N’oublie jamais pour qui tu fais cela
Celui qui guide tes pas dans la neige
Et ton coeur dans la tourmente
Merci à toi Mr T.
COMMENT ETRE LA ?
D’abord un coup d’oeil en surface où rien n’est encore décidé si ce n’est une adhesion complaisante aux images, puis un retour décisif du côté du cervelet gauche, qui provoque un rejet pas encore verbalisé ; cela peut engendrer la colère, ou le plaisir, mais les deux mélangés peuvent très vite susciter une emphase catastrophique, une mêlée odieuse dont on ne comprend rien, absolument rien, ni la cause, ni la visée, ou peut-être simplement un amusement enfantin, un fourre-tout monstrueux en expansion constante.
COMMENT LIRE CELA ?
Nathalie l’étudiante.
Salut, je m’appelle Nathalie. Comme je suis étudiante, j’ai beaucoup de temps libre, et j’en profite pour faire toute sorte d’expériences. Le dernier fantasme de mon copain, c’est de me prendre en photo en tenue plutôt légère. Comme il sait que je suis du genre un peu salope, ce cochon en profite pour me faire porter de la lingerie bien moulante qu’il s’empresse d’immortaliser avec son appareil… Hum. Il vient de m’offrir un de ces petits strings, tellement près du corps qu’en remuant mon cul devant l’objectif j’ai bien cru qu’il allait me faire jouir tout de suite. Si tu voyais comment la ficelle me rentre dans la fente et vient se frotter contre ma rondelle… Un vrai régal. Après deux bonnes pellicules, mon copain m’a demandé de me tourner dos à lui pour qu’il puisse admirer mon derrière dans toute sa splendeur. Il n’a pas été déçu ! J’étais comme ça, toute tendue vers l’arrière, quand j’ai senti la bosse de son jean venir se coller à ma raie. Il était déjà terriblement excité à la vue de mon intimité qui débordait de ma minuscule culotte. Sans même chercher à me l’enlever, il l’a bien tirée sur le côté, en me demandant de ne surtout pas changer de position, et je l’ai entendu déboutonner son pantalon pour en faire sortir sa bite que j’aime tant. Ce petit pervers m’a tout de suite fait comprendre ce qu’il attendait de moi : un de ses doigts enduit de salive a commencé à caresser mon entrecuisse sur toute la longueur, avant de se poster juste à l’entrée de mon petit trou. J’avais tellement envie de sentir sa queue me pilonner que je me suis empressée de remuer du bassin vers lui, de façon à ce que son doigt puisse glisser facilement dans mon orifice. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’il y mette sa bite et me fasse hurler de plaisir et de honte mêlés. Comme c’était bon…
Mardi, moi je ne fais jamais de pornographie sauf celle de France-Info le matin.
Je suis trop fatigué du lundi, je me repose, et puis les gens, ils viennent ici que pour le cul, alors crotte.
C’est pas gentil tout ça. Nous on est aussi des êtres humains. Pervers, mais humains. Enfin moi…
Je veux dire.
Enfin.
…
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Ces deux vues presque semblables sont l’involontaire confirmation d’une tricherie. En plus de ne pas correspondre aux blessures de JFK évoquées par les médecins de Parkland , elles diffèrent d’autres photographies d’autopsie ainsi que du rapport du docteur Humes. Dernier détail troublant l’implantation des cheveux en haut du crâne et la nuque ne sont pas les mêmes sur les deux clichés. A vous de juger ……
Ils disent qu’on est des voleurs,
ils disent qu’on tue sans hésiter,
ils disent que nous sommes des terroristes.
Qui sont ceux qui nous jugent ?
Volent ils sur les ailes du grand esprit ?
Qui sont ces saints qui nous critiquent ?
J’aime la vérité,
J’aime mes convictions
J’aime dieu
Qui peut en dire autant ?
You were detected as an AGU (Animated Gif User).
Your status is : BANNED.
Nicolaï, president of the NMAG (No More Animated Gif)
Mon très cher Az*,
Me voici donc arrivée à Paris, après ce long et si éprouvant périple, tant par la désastreuse condition des chemins que par la douloureuse séparation qui n’a cessée de me hanter, en veille comme en sommeil. J’y ai trouvé tout d’abord d’obscures périphéries, sombres et ravagées par une vermine invisible, couvrant les murs et les linteaux, les frondaisons d’antiques demeures dépouillées pour laisser place à de hautes colonnes fantomatiques, hurlant aux échos d’un vent froid et poisseux comme pour signifier la lente agonie d’un peuple qui n’a plus même l’attention de savoir qu’il existe. Aussi me suis-je réfugiée dans la rêverie, la douce somnolence de la remembrance, celle de ma fille, bien sûr, sur qui vous veillez aujourd’hui – et je ne doute pas que vous ferez pour elle le meilleur des tuteurs – mais aussi celle de mon défunt At* – que son âme repose en paix – dont vous honorerez la mémoire en mon absence, comme le meilleur des amis.
C’est toute emprunte de cette mélancolie que je pénétrai les portes de la capitale, couverte d’un manteau de pluie et de deuil en ce mois où le Soleil se doit de régner en maître ; comme vous le voyez, il ne m’a pas suivie dans mon voyage, il a dû rester près de vous, mes très chers, pour vous témoigner de la chaleur de mes pensées, de mon affection et de ma bienveillance. Dieu sait pourtant les raisons de mon exil, et je dois vous avouer – oh, vous l’entendrez j’en suis sûr sans vous faire de soucis, mais je me dois de vous le dire, vous mon seul ami, mon seul interlocuteur, le plus proche de mon foyer et de mon cœur – que lorsque je songe, même de façon fugace, à cette triste assemblée de blancs sires qui m’attend sans pour autant connaître jusqu’à mon visage, je ne puis réprimer un frisson, comme un avant goût de la mort.
Je souhaiterais tellement rester encore près de vous, par la plume, par la pensée, mais nous voilà approchant de la rue des B*, et je vois déjà ma logeuse impatiente sur le perron. Je vous embrasse, tous les deux, de tout mon cœur.
Ar*
La pornographie c’est hype.
La pornographie c’est privé.
La pornographie c’est public.
La pornographie c’est has been.
Des leçons ?
please be my voice in this world. I can’t sing the song that you sing, I can’t find the gorgeous words. Will you be my Romeo, my gogo Romeo? I see you twist and turn, you look so stupid |
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Le monde a les yeux d’Isabella Rossellini
Et la bite de Rocco Siffredi
Méthode B.
Amour, amour, amour, amour, amour, amour, amour, amour, amour.
Il n’y a rien que vous pouvez faire qui ne peut pas être fait.
Rien que vous pouvez chanter qui ne peut pas être chanté.
Rien que vous pouvez dire mais vous pouvez apprendre comment jouer le jeu il est facile.
Il n’y a rien que vous pouvez faire qui ne peut pas être fait.
Personne vous pouvez sauf que ne peut pas être sauvé.
Rien que vous pouvez faire mais vous pouvez apprendre comment être à l’heure il est facile.
Tout que vous avez besoin est amour, tout vous avez besoin est amour, tout vous avez besoin est amour, amour, amour est tout vous avez besoin.
Amour, amour, amour, amour, amour, amour, amour, amour, amour.
Tout que vous avez besoin est amour, tout vous avez besoin est amour, tout vous avez besoin est amour, amour, amour est tout vous avez besoin.
Il n’y a rien que vous pouvez savoir qui n’est pas connu.
Rien que vous pouvez voir qui n’est pas montré.
Nulle part vous pouvez être qui n’est pas où vous êtes censés pour être.
C’est facile.
Tout que vous avez besoin est amour, tout vous avez besoin est amour, tout vous avez besoin est amour, amour, amour est tout vous avez besoin.
Tout que vous avez besoin est amour (tout ensemble maintenant) tout vous avez besoin est amour (tout le monde) tout vous avez besoin est amour, amour, amour est tous vous avez besoin.
JUST DO IT.
nike toi.
Les 100 premiers qui nous adresseront leur photo avec leur annonce paraîtront gratuitement dans la revue.
PARIS (Reuters) – Un inconnu a été arrêté sur les Champs-Elysées en marge du défilé du 14 juillet alors qu’il venait de sortir son gros fusil d’un étui à guitare peu après le passage du président Chirac, rapportent des témoins.
L’homme a déballé son arme non loin du Rond-Point de l’Etoile, alors que Jacques Chirac venait de passer à découvert, à bord d’un véhicule militaire, a constaté un photographe de Reuters.
Des passants ont donné l’alerte par des cris et les policiers présents ont jeté l’homme à terre. Interrogée par Reuters, la Préfecture de police a expliqué qu’elle ne pouvait pas fournir d’autres éléments dans l’immédiat.
Elle ouvrait la bouche
pour lui,
pour l’avoir rien qu’à elle.
Elle voulait
avoir le sexe d’un garçon comme lui
dans la bouche d’une fille comme elle.
Elle y pensait
et y repensait
et elle salivait quand elle y pensait.
Ce sentiment
de l’avoir en elle
completement soumis.
C’etait comme voler
quelques instants
d’éternité,
très haut,
loin de tous.
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… Un phénomène intéressant Cap’tain… Mais je remarque que la peau de ces « tourgueniennes » n’est pas verte et qu’elles ne portent pas de bikinis oranges sous leurs vêtements… |
Un sage aux pensées zoophilisantes a un jour dit : « pas d’bonne semaine du porno sans une bondieu de vache ! »
Il faut donc lui rendre hommage
je repense à toi
et je salive.
je m’imagine dans tes bras,
encore,
tu me lèches à des endroits insensés,
encore,
je bande à éclater,
à mort,
tu enfiles tes doigts
aux ongles effilés
dans ces endroits là,
je n’imaginai pas.
je t’embrasse sur les yeux,
j’aspire ta langue,
tu me retournes
et enfile mon sexe dans ta bouche,
tu te fais si profond
dans ces moments là,
je t’aime,
tu ne le sens pas ?
SCOOP : La planète Terre vient d’être envahie par une armée de fourmis compulsivement mythomanes.
La NASA, l’Office des Amis des Insectes & la Chambre des Lords de Papouasie invitent les populations à cacher leurs pots de confiture.
il traduisait :
« Stormy Weather » par « Avis de tempête »
mais au pieu, lorsqu’il avait ma queue dans la gueule,
il assurait.
— Vous ne savez faire que ça ?
— Quoi donc ?
— Émettre des saloperies.
— Qu’attendiez-vous ?
— Autre chose.
— Fini l’héroisme, les réussites et les virtuoses, et les bibelots.
— On a fait le tour du bidon, du ratage, du pauvre, je crois.
— Que reste-t-il ?
— Beaucoup à faire.
— On tachera de faire mieux.
— Et plus grand, ailleurs, sans moi.
La pornographie c’est comme aller chez le dentiste et oublier d’ouvrir la bouche quand il commence à travailler :
c’est plutôt rouge, y’a de la chair, des liquides répandus et du blanc à la fin.
Et tout le long, on peut crier à gorge déployée.
Do it.Une nuit,
mercredi soir,
lire un livre,
jouer un peu,
attendre ta venue,
rien ne vient.
Une nuit,
j’ai froid,
toujours pas de toi,
tu manques,
jouer un peu, en attendant.
Il pleut,
j’ai chaud,
jouer encore,
t’attendre,
regarder les ions qui vont
et viennent.
Say you want a revolution.
tout ça semble devenir de plus en plus insaisissable….
Ceci n’est pas un texte à lire
Ceci est un texte à imaginer
Fferme les yeux et compte jusqu’à dix
En pensant à une chose trés douce.
Au top tu fermes les yeux et tu comptes sur tes doigts
Pour ne pas troubler ta douce pensée
A dix, tu ouvres les yeux et tu continues à ne pas lire.
Top !
Bon, c’est bien, tu commences à devenir Tourgueniste.
De nouveau, ferme les yeux et compte jusqu’à dix
En pensant à une personne que tu aimes.
A dix, tu ouvres les yeux et tu continues à ne pas lire.
Top !
Bien, tu progresses.
Tu peux refaire cela autant de fois que nécessaire
Mais n’oublie pas d’ouvrir les yeux à la fin
Et de ne pas lire ce texte.
Top !
Il n’avaient hélas pas eu le temps de se rencontrer. Juste des mots échangés via de nouvelles technologies. L’objet de l’entretien ? Toujours déporté vers un nouveau vertige. Des exercices, en somme, mais aucun numéro officiel prévu ; battre presque les mains dans le vide, sans jamais se toucher.
Finalité de l’existence, élucubrations, masochisme ?
STOP.
Quelle idée de se poser ce genre de questions, j’vous jure.
Vivre le moment présent pour sa condition terminologique n’est pas un idéal en soi, enfin je n’espère pas.
Le comptoir est jaune et plutôt usé, quelques clients se détendent, boivent frais, les verres tintent et rient d’eux même, attendant leur inéluctable fin, leur dessèchement. La mousse crépite, attirante… « Patron un autre siouplait »… et la chaleur accable, le fil d’Ariane se perd et se pelotonne dans son auto complexité ; inextricabilité.
Que fais-je ici en fait ?
J’ai beau y réfléchir et retourner la question comme une chaussette, elle semble définitivement trouée… et en plusieurs endroits qui plus est… tapistriquement filée !!!
Innocence perdue dans les rayures du zinc, bouteilles s’entrechoquant sur les boiseries, le cafetier mourra avec son navire alcoolique.
RIDEAU.
Les néons crévent d’envie d’illuminer la scène, moi non… tant pis pour eux !
Ce matin, les marteaux-piqueurs en guise de petit déjeuner. J’ai mal au crâne, et mon chat est encore sur un vieux beat, un peu trop répétitif à mon goût. Je ne peux pas prendre de douche pendant encore 12 heures, et il me reste un tas de copies à corriger.
Un Pastis, et la vie est plus jaune.
Ne vous inquiétez pas mademoiselle…
Respirez profondément… Détendez-vous…
On va vous retirer tout ça en un clin d’oeil…
Voilààààààààààààà, doucement… écartez bien les fesses…
Pour les renards c’est la grande migration qui commence,
on part vers le sud trouver des jolies filles et de l’herbe plus verte,
ca marche pas toujours mais on a ca dans le sang,
ce grand départ vers l’horizon
vers un ailleurs lointain qu’on espere meilleur.
à bientôt !
Toi aussi, tu rêves d’un fist … magique
d’une pénétration … jusqu’au fond.
Essaie donc le poppers magique du Docteur Tourgueniev.
Disponible pour la modique somme de 9 euros au magasin du Docteur Tourgueniev ; 69, rue de la gaîté à Paris.
And now he’ll live (gAmEr)
Fetching in his dreams what he can’t get in real life
Wandering thru the realms of his distant hopes
The steel scent cuts like a knife while the silver glitering pods scope
(the joypads shake & tumble)
Sky-diving from the ever-changinq textured clouds to a daedelous lava maze,
he visits a 1000 worlds in (a mouse click).
Others are trying to destroy his world.
But he’ll protect it, building cities out of (nothing/dust), breeding farmers to feed his troops.
N.I.G.H.T.
il est nuit
optimisation de l’alternatif
optimisation de mon temps de sommeil au minimum
pour partir vraiment
tu dois laisser une partie de toi
en arrière
et j’ai le docteur
pour ça
ferme les yeux chérie
ça fait pas si mal
si tu serres les dents
lobotomie et roule vers le paradis
oh darling, i love you so much
L.O.V.E.
à la chasse
on perd parfois des plumes
et si je chasse
c’est que j’ai faim
l’oeil luisant
j’observe la plaine
le nez au vent
je cherche une proie
cette faim là,
croyez moi,
je ne l’aime pas,
cette faim là,
croyez moi,
je n’en veux pas
c’est la nature qui me veux ainsi
chasseur au regard vif,
prêt à bondir
et à vous egorger.
« TOURGUENISME, n.m. : Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée ou de son absence. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. »
Méthode A.
une lame froide sur mon doigt
une goutte de sang
une pointe de douleur
vite passée
mettre la main dans le sable
incruster les cristaux dans la plaie
frotter, encore et encore en tirant sur la chair
rendre la plaie béante et sale
marcher dans la rue en laissant de fines coulures
passer la main sur les bancs publics
sur les barres de fer dans le métro
sous les fauteuils, palper le chewing-gum.
toujours s’essuyer les fesses avec cette main là
ramasser les crottes des pigeons
observer les effets du temps qui passe
les changements de couleur
la progression des mousses
sentir une vive douleur qui remonte
puis ne plus rien sentir
prendre le marteau
prendre les ciseaux à bois
frapper, rogner, poncer.
écraser, cogner, déchiqueter.
ton corps est à toi
c’est ton plus beau jouet
toujours prêt à te satisfaire.
JUST DO IT.
nike toi.
ainsi font font font, les petites marionettes.
ainsi font font font, trois pti tours et pi s’en vont !
N’importe quelle scène, discussion, tout marche, mécanique rôdée, regards affinés, nous anticipons sur la réalisation, (en rêve), il y aura donc des réseaux où les images nous méneront (enfin) aux choses ;
mais la réalisation de quoi au juste ? Réinjecter du temps dans nos vie, leur offrir un passé vaste, et de longues perspectives. Le présent sera le moment voulu, pointé où nous affirmerons avec joie notre entière disponibilité, ( actions, supercheries, drames, jeux) —
Nous pourrons dire — transformons notre rapport, ou alors, aimons-nous sans tarder, ou alors, sortons immédiatement dehors pour regarder intuitivement le ciel.
Cela donnera peut-être un monologue, mais à force d’entendre ce que cet homme dira, sa parole se rangera du côté d’une musique (pourquoi pas une fugue) dont la signification est bien sûr au-delà d’elle même.
l’enfant photosensible, prophétique et avaleur de spaghettis du jour
Quelle tristesse.
Ce soir, il n’est plus .. nous l’avons perdu !
Recueillons nous, ayons une pensée pour ce pauvre homme.
L’exercice quotidien, n’étant ni une divulgation — ni une une privation forcée de belles révélations, se trouva mis en déroute : peut-être qu’il se situait dans l’entre deux, prêt à tout dire, au risque de sombrer dans une pathétique logorrhée ; prêt à se taire, se méfiant de l’expression & de l’affirmation, sachant que l’une et l’autre cotoyent la mort. Même ces observations lui semblèrent tenir du grand guignol : quand on n’a rien à dire, on se range de l’autre côté, mais l’autre côté n’existait pas encore; alors, interminables, ces justifications devaient le conduire enfin là où il souhaitait se rendre : « Si loin de nulle part ? »
How do we tell a woman in the developing world that the one act that gives her life value must be reexamined. Do we have that right? Or, do we have a responsibility to help her have a healthy baby? Women and men worldwide need to discuss these questions. It is time for us all to come together, face to face.
Linda Gray
Tu es soule hélène !
Pourvu que les mots nous lient
Pourvu que ton esprit me rejoigne
Pourvu que tu sois là
Bientôt
Dans mes bras.
Ma très chère Ar*
C’est la larme à l’œil que je découvre le paysage malsain qui vous entoure. Cette ville moribonde et crasseuse que vous dépeignez dans votre lettre, est-ce que ce peut être Paris ? Peut-on concevoir pareil tableau de la capitale où je croyait réfugiées les plus hautes valeurs de l’humanité ? Si la liberté existe bien quelque part en ce monde, n’est-ce pas en ces murs ?
Cependant, les relents d’humidité que vous respirez, la grisaille qui vous surplombe sont autant de désagréments que je souffrirais volontiers, tant la situation de notre pays s’est dégradée. Nos cieux d’été, embrasés de couleurs vives, grandioses ; la douceur de l’air salin, l’indicible beauté sauvage de nos terres généreuses, et ces gens, plein d’entrain et de malice. Tout s’est affadi, Ar*. Jusqu’à cette table où nous avons si souvent diné, et qui ne manquait jamais de nous ravir le palais. Jusqu’à ces cœurs jadis gonflés d’orgueil et d’insolence. Rien ! Il ne reste plus rien à déglutir où à penser qui ne soit corrompu par la fadeur. Celle là que nous a légué la poigne de fer des nouveaux maîtres de notre avenir. Souvenez-vous, ma chère Ar*, de cette dernière année. L’hiver est arrivé avec une rare rigueur. Vous me faisiez remarquer un matin, sur ce ton ironique qui était alors le vôtre, assise à cette table d’où je vous écris, que la saison préfigurait peut-être un sombre avenir pour ce pays. Ce « mauvais présage » dont l’improbabilité nous a fait rire un instant s’est depuis révélé plus véridique que nous le l’imaginions. C’est à peine s’ils ne viennent pas désormais ramper dans nos rêves. Par les plus odieux stratagèmes, ils sapent l’identité de cette culture qui nous a vu grandir, influencent nos choix en nous bombardant sans répit des rhétoriques les plus spécieuses qui se puissent concevoir. Notre histoire est devenue un champs de bataille où sévissent les censeurs obsédés par l’avenir. Ces usurpateurs arrivés dans un vent de fortune ont décidé de voler notre mémoire en remodelant l’ histoire.
Désormais, beaucoup sont partis pour des destinations que l’on boudait autrefois. Nous étions si fiers de ce pays que l’on avait jeté comme un voile sur le reste du monde. Celui-ci s’est vite déchiré et vous voici à Paris. Je vous aurais volontiers suivi, vous le savez, si les rigueurs de l’âge m’avaient laissé un peu de répit. Mais voilà que cette lèpre nationale s’est fait précéder par l’addition d’une vie dont je n’ai pas lieu d’avoir le regret, toute au service de la table, de la chair et de cette douceur de vivre que l’on connaissait jadis en ces murs. J’avoue que le couronnement de cette existence aurait été cette dernière escapade à vos côtés. Mais je m’avoue parfois vaincu par ce désespoir qui suinte de vos murs gris et qui me cloue au lit.
Chère Ar*, rassurez-vous, j’ai beau accusé le coup de nos délicieux excès passés et de la folie de nos frères, j’ai beau me plaindre et forcer le trait de nos misères, je n’en demeure pas moins sec et opiniâtrement attaché à la vie comme un cep de vigne à la terre. Dorénavent, je mettrai mes caprices dans l’avenir de nos enfants. S’il est encore un peu d’espoir dans cette gérontocratie, c’est d’eux qu’il viendra ; et croyez-moi sur parole, Ar*, je ne cèderai pas, ni au trépas, ni au chantage, ni à la haine. Votre jolie petite fille sera élevée comme elle le mérite : comme un enfant. Elle connaitra les joies du jeu, de l’espoir et… quand le temps sera venu, des joies revigorantes de l’amour. Je me sens à nouveau le devoir de vous rassurer. La vie dissolue que nous avons mené ne sera pas le modèle de sa jeunesse. Le temps passé et votre exil ne m’ont laissé d’appétit que pour une certaine délicatesse. Elle n’aura pas à ribauder dans la fange où se vautrent désormais les petites femmes de son âge. L’exemple que je lui veux donner sera de nature à épargner sa vertu. D’ailleurs, ce fier gaillard qu’est mon neveu l’entourera de toutes les attentions les plus sincères et se substituera à ma vigilance dans ces moments que l’adolescence ne saurait partager avec les « vieux ». J’en fait un point d’honneur : cette enfant jouira d’un sort convenable et porteur d’avenir.
Il me faut enfin vous prévenir, ma chère Ar*, que cette hauteur de ton que je me permets encore dans ces lettres ne saurait garantir notre sécurité encore longtemps. Vous souvenez-vous de ce vieux râleur de Al* ? Ils ont fini par l’arrêter l’autre soir, après qu’il ait vertement sermonné quelques-uns de ces jeunes idiots qui croient détenir la vérité, claironnant les messages grossiers du parti. Sous je ne sais quel prétexte obscur, on l’a emmené à Er*. Inutile de préciser qu’il n’a pas été jugé en public ! J’ai appris qu’un projet de censure des informations subversives, destinées à saper l’intégrité et la crédibilité de l’état avait été récemment présenté au parlement. Vous savez, comme-moi, que les représentants de la nation ne sont plus que des pantins sans ressources qui ont tout le loisir d’approuver les projets du parti. D’ici à ce que l’état d’urgence soit décrété et les libertés civiles raccourcies au nom du salut public, nous aurons largement eu le temps de nous compromettre. Je crains que ma popularité et mon crédit n’aient bientôt plus la moindre signification. Qui empêchera alors les agents de l’état providence d’ouvrir nos courriers ? Cette lettre sera la dernière à jouir d’un ton authentique. Tâchons désormais de nous comprendre à demi-mots ; pour l’amour de nos enfants, qui ne doivent pas pâtir d’une amitié en passe de devenir une trahison de la patrie.
Puisiez-vous, très chère Ar*, me pardonner cette franchise. Nécessité fait loi désormais. En attendant impatiemment d’avoir de vos nouvelles, je vous embrasse du fond du cœur en vous renouvellant l’assurance de mon dévouement ; à votre égard et à celui de votre fille, notre espoir à tous deux.
Az*
Irrationnel, ouatine-rayé, souvent accidentel, jamais vraiment volontaire, tourguenism. Vous ne nous croyez pas à lui, cependant, l’un ou l’autre.
(speciale dédicace à Igor Tourgueniev, constructeur de cathédrales chez l’homme de société d’allumettes…)
OU ?
Il ne faut que deux ou trois bricoles à agencer autour de soi.
Chacun trouvera son compte, tout le monde pourra se reconnaître. J’imagine tout à coup une faste cérémonie au nom de rien, ou des individus font la propagande de leurs petites affaires. Cela ne fait presque pas de bruit et n’étonne personne. Des garçons bien vêtus accueillent les anonymes, les femmes sourient, prétendent qu’elles ne poseront plus jamais. (Leurs images sont tombées à terre et derrière le bureau où elles officient, elles sont en train de se réinventer.)
Tout fait dorer son blason pour plaire. Ce cérémonial (qui doit se passer dans un hall d’exposition) est tout à coup enrayé par une pancarte portée à bout de bras tendus où on lit : COMPLAISANT.
Les participants se font rares et s’annulent d’eux-mêmes.
Le temps est trop court, les actes trop lourds.
QUOI ?
Le méthode Erotikos, ou technique du cri vaginal
Grâce à sa technique millénaire du cri vaginal, le Dr Nicolaï Tourgueniev provoque chez ta compagne une prédisposition à l’orgasme.
Tu es jeune et jolie mais tu n’arrives pas à atteindre l’orgasme car tu es frigide comme une Pipiska Sibérienne ?
Viens donc essayer en une séance gratuite exceptionnelle la méthode Erotikos du Dr Tourgueniev. Satisfaite… ou remboursée.
T’inqiète pas, y’a pas de danger, tu vas en avoir pour ton argent ma cochonne…
Je me traîne sur les sols en pierre, poursuivie par l’oubli et le manque. Ils me poussent jusqu’à la terrasse, où m’attend mon fantôme délaissé que je reconnais pourtant. Ma bouche trouve son oreille ; je peux parler des mots et oublier les gestes… son mon corps tremblant la chair se tisse sur le vide. Moi hantée par des restes, lui rempli par mes fantasmes, les deux transpirent sous un soleil de plomb, où est partie l’alcôve où jadis les amants s’entrelaçaient ? Il ne reste que deux amas de muscles cisaillés par des nerfs convulsifs. J’ai extase dans la tête, mais les mains se crispent, attrapent un rien, et C’est l’électricité qui baise l’air : aucune forme pour remplacer la frustration d’un coït interdit.
Une question de la petite Sasha : « Bonjour docteur, j’ai 12 ans et j’aimerais beaucoup jouer comme toutes ces jolies filles dans du cinéma à caractère pornographique. Malheureusement, mon jeune âge, ainsi que mon physique, ne me le permettent pas. Comment faire pour paraître plus mure et me faire sodomiser comme une salope ? »
– Hé hé hé… ma chère, ma délicieuse petite Sasha. Sais-tu qu’il ne faut pas toujours devancer l’appel de Dame Nature ? Tes petits seins, tes tout petits seins deviendront plus gros un jour… et tu le sais bien, toi qui les observe en cachette avec ton amie Natacha dans les toilettes pour filles du collège privé Igor et Nicolaï Tourgueniev… Hé hé hé… Mais, si tu es vraiment très impatiente, et que tes parents sont d’accord, bien sûr, ou ton grand frère, ou même un tuteur plus âgé que toi… hum hum… car il ne faut pas oublier d’en parler en famille, alors… hé hé hé… j’ai peut-être un petit conseil à te donner. Envoie-moi donc ta photo et va consuler la petite brochure du BeautyKit du docteur Tourgueniev…
Amicalement,
Bientôt une semaine sado ?
Docteur Hassan Tourgono :
- retour de l’être aimé
- curation du cancer de les stomak
- gnose pure et initiation intégrale
- faire partir la chaud pisse
Diplomé en sciences secrètes de la High School of Spiritism de Bamako.
Co-auteur de « Les mystérieux pouvoirs de l’être humain »
message subliminal : Nicolaî Tourgueneiv est un charlatan.
Prendre la vie
sans fin
sans faim
pour le plaisir d’avoir ce pouvoir infini
ce pouvoir de vie et de mort
réservé aux anciens,
Tuer car il n’est point de bel amour
tuer pour emporter avec soi
ceux que mon amour laisse froids
sentir entre mes doigts
cette vie qui s’en va
et jouir de l’indifference enfuie
et de l’innocence retrouvée
des amants égorgés,
Tuer pour ne plus souffrir
tuer souvent et rire
comme un fou
d’avoir si peu de respect
pour l’acte d’occire,
d’écraser ces poux
qui, devant mes avances, reculent,
Tuer des princes et des riens
ceux-ci incapables d’amour
ceux-là indignes de moi,
sentir palpiter sous ma main
leurs coeurs que je connais enfin
et de leurs amours désormais souverain
m’extraire d’un coup de couteau
soudainement, sans un mot,
Tuer sans craindre les conséquences
tuer pour l’amour du geste
comme on applaudit au théatre
pour un bon mot,
tuer sans se retourner,
sans regretter,
assassiner et consommer l’amour
sur place, en instantané
et ne plus s’en soucier jamais,
Tuer et être tué
trouver celui qui mettra fin à cela
tuer pour être tué,
accepter avec joie cet ange qui me poignarde,
que j’ai aimé sans prendre garde,
saigner dans l’herbe comme un vieux roi
las de vivre encore
et qui n’attend que la mort
pour te serrer dans ses bras.
Orgie de sucre, seule solution trouvée… bâfrer, ingurgiter, déglutir, régurgiter. L’odeur devient insupportable, mes miasmes se mêlant aux baies industrialisées. Le jour, la lumière, retrouver le monde auquel j’appartiens, vite, Vite, VITE.
Le sage du fond de son tonneau de Bordeaux éructait que seul un bon Saint Emilion permettait de sortir des tréfonds de la sombritude. Jamais compris ce qu’il voulait dire… pas eu les diplômes nécessaires.
Première goulée d’air, aspiration avide, émerveillement, tête qui tourne, extase.
Mon corps reprend ses proportions habituelles, à mon grand désespoir, rien ne s’est arrangé en lui, la mécanique fonctionne toujours aussi mal.
Mais cela n’a aucune importance : ma mission, juste ma mission, la finir. Il est là, face à moi, voûte le dos, il est en position d’attaque, mon œil exercé perçoit les feuilletons fleuves qu’il a roulé dans sa main gauche.
Je ne peux m’empêcher de rire… il croit réussir à me noyer sous ces flots de caractères typographiques ?
Non… pas par une attaque aussi facile, c’est tellement élémentaire…
Et pourtant…
Un commando de Ä du Nord s’infiltre dans ma bouche, bouchant les parois tandis que des Õ Sudistes infiltrent les autres orifices de mon coärps.
Je n’õrrive plus à penser, les lättres infiltrent mõn esprit. Jä, jõ, jäõ mõärs…
Un lutin sort de l’oreille du héros malheureux et regarde le cadavre. Haussant les épaules il repart, cherchant une nouvelle proie…
L’intégrale des aventures de Tourgueniev est disponible pour votre plus grande joie ICI Grand sourire cathodique
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toi et moi jetés au hasard, tu flottes comme une plume dans un monde merveilleux, je te regarde et je t’aime je te regarde et je brille |
Je peux vous faire accepter n’importe quoi, vous faire dire oui à tout.
Je suis l’hypnotiseuse.
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Ben Igor, c’est pas avec ça que tu vas remonter le niveau aprés doodie.com. T’es fier de toi ? |
Je ne pense plus qu’à la faim. A mon estomac. Il se dilate atrocement, il enfle, il parle sans cesse et bruyamment, il prend de plus en plus de place. Beaucoup trop.
Cet estomac a pris trop d’importance. Ce ventre prend une dimension monstrueuse. Je le vois bien dans le regard des autres. Il est impossible qu’ils l’ignorent. Ils savent. MON VENTRE ME TORTURE. Chaque jour il grignote un peu plus de moi. Ma ceinture abdominale, ma belle ceinture ! s’est envolée depuis longtemps.
Malheur.
Plus rien qui puisse contenir cette expansion hominivore. La nausée.
Je dois prendre des cachets pour réduire son volume, pour digérer ce qu’il ne digère pas. Car il ne prend plus même la peine de travailler. Il engrange. Point.
Pourtant j’ai très faim.
Je ne veux plus manger.
Je ne veux plus manger.
J’ai très mal au ventre.
Ca va passer.
Nous avions formulé un souhait, mais nous l’avons oublié. Se dépouiller des souvenirs d’expériences plates (inutile de chercher le mythe au ras des paquerettes). Mais encore ? Nous ne le savons plus. Il y a d’autres choses, j’en suis sûr. Avant de quitter les lieux, de dire au revoir, nous avions raconté nos récits — longues histoires au bord de l’infini – sexuelles, esthétiques, et j’en passe. Puis, décisions communes de tout oublier. C’était donc ça. L’oubli, le trou, une façon inédite d’apparaître ici. Sans les vieux styles, vieilles fringues, grosso modo — les habitudes dont nous étions des victimes faciles & même parfois heureuses.Hontes. Aujourd’hui, c’est différent. La voix ne grince plus. La voix est encore heurtée, débite par à-coups ses choses, ses repentirs.
Roberto et son groupe pensaient que john Wayne il etait vraiment has been… Mais le groupe trouvait que quand même les pantalons en peau de serpent c’est cool…
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Plouf !
Ce mardi matin je me suis levé tôt, en alerte.
J’ai pris une bonne résolution.
Je suis donc dehors dès l’aube.
Il fait un peu froid.
Je marche au bord du canal.
L’air est odorant et vivifiant.
Je suis en vie.
Je jette des petites pierres dans l’eau.
Plouf !
Puis le chemin du retour.
Me doucher, m’habiller mieux et filer bosser.
Dans le métro, je croise un chef indien avec une marque sur la main.
Ses yeux sont vides et tristes.
Il me regarde et hoche la tète trois fois.
Un signe entre nous, sûrement…
Je me sens un peu êtranger à moi même depuis le canal.
Et les petits cailloux.
Plouf !
L’actif Versatile
Il a tous les attributs du « top » : grosse bite, corps monstrueusement puissant, gueule virile.
Mais, après des débuts très actifs, il s’est fait attacher, fouetter, voire plus, dans des films SM.
Revenu dans le circuit classique, il adore se faire sauter avant d’offir son sling à son partenaire.
Il est réellement gay, et ça se voit.
Une sorte de Sandrine Bonnaire du X.
Irrationnel, édredon-barré, souvent accidentel, jamais vraiment volontaire : le tourguenisme. Vous ne nous croyez pas à l’intérieur de lui, cependant, l’un ou l’autre.
merci appuyé à l’inestimable Igor Tourgueniev, fabricant des cathédrales de l’homme de la compagnie des allumettes…
Mmm, te voilà enfin. En t’attendant, je me suis épilée la fente jusqu’à l’anus, comme tu l’exiges. Et maintenant, me voilà complètement à genoux, le cul bien tendu vers toi, prête à recevoir ta punition sur mes fesses de petite salope. Regarde comme mes deux tétons sont tendus à l’idée de me faire fesser, à moins que tu ne préfères me corriger avec ta cravache, m’humilier comme je le mérite en regardant ma mouille dégouliner sur mes petites lèvres de garce. Ohhh, oui, qu’est-ce que tu me mets ! Je ne vais encore plus pouvoir m’asseoir sur mon derrière pendant une semaine, mais c’est tellement bon. Ne t’arrête surtout pas, Mmmm, je ne suis plus rien qu’une paire de trous qui rougissent à vus d’œil sous tes coups. Mais ça ne fait que commencer. Je sais ce qui m’attend après et je tortille déjà du cul quand j’entends ta braguette s’ouvrir derrière moi. Et, ohhh, mon gros cul a tellement reçu qu’il est devenu un vrai volcan, à fleur de peau. Et maintenant, c’est avec ta bite que tu continues mon éducation. Vas-y, claques bien mon anus avec ton gland, je le sens cogner comme un tronc jusqu’à l’intérieur de ma raie imberbe. C’est trop fort, mais j’adore, Mmmm, forcément. Encore un coup, oui, comme ça. Je sens que tu vas me la mettre pour me finir. C’est ça ? J’en étais sûre. Mon petit trou écarlate s’ouvre tout seul quand il te sent frapper à sa porte. Après une telle fessée, ma raie est tellement en sueur que tu vas pouvoir m’embrocher aussi sec. Ahhh, comme c’est bon, je ne suis qu’une vraie cochonne, et tu le sais. Abuse encore de moi, je veux être ta chose. J’écarte mon cul et, Mmmm, je sens ton foutre brûlant m’inonder l’intérieur, c’est vraiment trop bon. Reviens bientôt me donner une nouvelle correction…
Bien chère Ar*,
Vous savez comme ce rubicond faciès qui est le mien fut souvent le miroir d’une âme fameuse de ses joies, larges et généreuses tels ces fûts que l’on met en perce, en cette saison quand la vigne a donné ses fruits. Mais désormais, la seule émotion qui anime ce masque autrefois coquin, c’est la nostalgie ma chère. Et ce nez ample et charnu qui humait tous les fumets de la terre, de nos femmes et de leurs tables, s’est flétri. Et cette panse jadis fièrement enflée comme celle d’une pouliche lourde de son fruit s’est rétractée avec l’appétit. Jusqu’à ce gosier que vous louâtes aussi pour l’ampleur de son débit et qui ne sait plus que s’humecter petitement sans jamais reconnaître d’autre saveur que l’amer. Mais, perdre le goût ne m’a rendu ni sourd ni aveugle. Et je sais ô combien la tragédie qui vous a plongée dans l’obscurité vous a éprouvée et pourquoi elle nous a privé de votre faconde. Celle-là même qui s’alliait si bien à ce caractère épicé qui faisait ma nature. Je songe souvent à ces soirées d’automne sous les tonnelles de votre demeure aujourd’hui si silencieuse. Mais il a fallu que vous partiez à la rencontre de la lumière, en sa demeure que les français ont patiemment construit au fil de leur grandiose histoire, de leur exubérance et de ce goût pour le plaire. Ma chère Ar*, puissiez vous y cautériser vos plaies et laisser leur vin légendaire remplacer les saveurs passées que votre gorge ne saurait déglutir.
En effet, après m’être égoïstement épanché sur mes grosseurs de cœur, il me faut maintenant vous enjoindre de faire de ce voyage le purgatif de cette bile noire, pour vous, pour moi et pour l’amour de cette petite perle que vous me confiâtes ce soir-là. Mais, pour l’heure, c’est loin de notre honteuse patrie dont l’orgueil vous a si injustement spolié dans vos biens et votre cœur qu’il vous faut poursuivre cette œuvre de l’œil et de la plume dont on dit que Paris est le sanctuaire. Car sachez que ces efforts de lucidité, ce tranchant de rapière, fleuriront mieux la mémoire de notre regretté At* que nul chrysanthème.
J’aurai encore à vous dire combien l’évocation de ce Paris d’où vous m’écrivez me remplit de stupeur. Je ne sais si c’est l’émotion encore vive qui vous étreint ou si c’est la raison qui anime ce lugubre tableau que vous m’avez fait de votre exil. Notre imaginaire ne saurait s’accommoder d’un Paris sépulcral. J’espère donc que vous aurez tout le loisir de nous rassurer sur ce point dès que vous vous serez acclimatée. En ces heures sombres qui voient notre patrie sombrer dans le contentement de soi, l’autoritarisme et la violence, nous avons plus que jamais besoin de porter nos espoirs vers une terre promise.
Je vous quitte, ma chère Ar* en vous renouvelant la promesse que je tiendrai coûte que coûte, dussé-je me damner, d’élever cette enfant dans la dignité et le confort que procure l’espoir de jours meilleurs, à vos côtés.
Je prie pour vous, pour nos morts et notre patrie.
Az*