Jolie lumière sur Issy les Moulineaux… Soleil couchant orange rasant sur les immeubles vitrés… C’est pas tout les jours… Finalement c’était pas moi à la piscine, mais un mec, le soir même dans une mairie… Pas si loin… Bon, le type, il fait une erreur classique, pas garder une balle pour lui à la fin. Attendre trop longtemps le reveil du public… Mass murderer en devenir, n’oubliez pas, si c’est un suicide que vous planifiez, gardez la dernière balle pour vous, agissez de loin (à la lunette par exemple), gardez les gens loin de vous. Le plus boeuf des boeuf va finir par réagir à un moment si vous lui tournez le dos de manière trop navrante, les Bruce Willis volontaires ne manquent pas de nos jours. Enfin faites comme vous voulez… Mais bon, c’est un job risqué, et le risque c’est de finir en taule à vie. Alors pour en finir, vaut mieux le faire seul. On fait chier personne, c’est moins drôle ok… Mais bon… Sinon, ici, le soleil est couché et je vous souhaite une bonne nuit à tous, mass murderer et autres…
Rêver toutes les nuits d’une personne virtuelle jamais croisée ni vue, sysadmin. Chelou.
Les jardins suspendus, le toit de l’Académie, le belvédère sous les arbres exotiques, la malle et dans la malle, le tigre.
Le petit déjeuner est gratuit jusqu’à 10h30. L’hôtel est entièrement détruit. Plus de tasses intactes. On boit le thé dans de petits bidons.
Depuis le temps qu’Igor fête ses 20 ans.
Je suis. Hum. Soleil. Manon a eu son bac. Tu es le sunshine de. Je. Solune est un chat. Je brule. Mes tripes sur tes ongles. Hum.
Igor constatait que, au bord de la piscine, les jeunes filles de province, donc qui se nourrissent, ont un petit ventre, sain et joli.
« La scotomisation est un art
non, ça n’a rien à voir avec le scrotum
…
La scotomisation est un art contagieux car il repose sur un tacite accord entre des sujets unis autour d’un objectif commun : mettre en œuvre toutes les méthodes de fuite et d’aveuglement pour nier la médiocrité de leur existence. C’est du boulot.
…
La réalité ne passera pas par moi. «
MD de Paris
Are you talking about hype ?
Je vais trouver. Le sommeil. Sans doute. La nuit. Badaboum.
La femme limace qui rampe la nuit dans le jardin. L’homme à la tête de chat qui philosophe. Les croquettes de colin panées au sang. #hell
Igor : le poète doit être un incendiaire, ivre de peintures et de femmes. Carver : et d’hommes ! L’homme à la tête de chat : miaou ! Bang !
Mon amie Petrouchka ne porte jamais de tongs…
Toujours écouter ses égarements psychiques avec attention. ♫ blip.fm/~aoa4w
Quand j’étais petite : « So let me get right to the point I dont pop my cork for every guy i see ».
« les tourguenistes ont une sexualité active, intense, bi-goût«
Car(r)oline Hazard
Afin de maximiser les impacts, Igor pouvait joindre le Front de Libération de la Réalité plutôt simplement : omegle.com
Et nous prolongerons les festivités au delà du seuil autorisé, avec gentillesse et attention, amicalement et de nuit.
Carver à Mina : alors, tu le connais, l’homme à la tête de chat ? #htc
Igor, peintre compliqué. Période zoologique, 1977-78. N’a pas percé. instagram.com/p/ctzt7RPhgd/
*tousse*
le bouquin « vive l’Amour » de l’été : Index de Peter Sotos à La Musardine.
Igor : le chat a pissé sur ma chaussure gauche. C’est assez désagréable de s’en rendre compte dans le métro quand c’est déjà bien trop tard.
Chez moi il n’y a aucune porte. Juste des rideaux noirs épais. Ou des portes.
Quand j’étais petite fille, fraîche, futile, je n’aimais que toi, le fracas de tes explosives colères, bourrues. Et, tes mains si chaudes.
La chaussette bleu du pistolero espagnol, le cheval, les bois, Londres. Mama, i feel the same. Nimp. Maman moi. Reine de la danse. #ns
– Tu as eu quoi pour Noël ?
– Mes règles…
Les siciliens satanistes du mouvement rebelle occidental n’aimaient pas trop le jambon des fascistes roux. t.co/ONsjNKHo
Igor était particulièrement sujet au vertige, au mal de mer, aussi. La survie dans une île, sur les hauteurs d’un bunker antique : parfait !
Du latin tripalium, instrument de torture. La notion désigne d’abord, en opposition avec celle de jeu, une activité pénible et contraignante
On s’attable, on étale les cartes, on range les munitions dans le cellier. Un peu tout ça dans le désordre. Mina aiguise son poignard.
Je vais me rendre dans un ℒℴѵℯ hôtel et y passer une semaine avec une amie acrobate et videophage. Un ℒℴѵℯ hôtel à façade mauve.
Vous comprenez, la tante de « I dont house the » avait enchanté dans le comédie l’autre génie que neveu.
Et donc. Hiatus.
Mina à Igor, dans le grenier en feu : « Si t’as des parfums de coke, laisse moi être un peu ton héroïne, on en crevera pas. »
Bizarre, même si nous n’avons pas parlé de la viande de la question, nous n’avons pas parlé du contenu lui-même. Ouais, ouais. #☭☭☭
DEVORER : comme de toutes petites dents blanches bien pointues qui déchirent la chair et ne laissent que les os, la douleur. Beaucoup.
Le soir, après le go, les hommes se rassemblent, en bas, dans les soutes, le rhum, et le jeu. www.firstpersontetris.com/ via @ecrans
impossible de déchiffrer, si ton nom s’ecrit avec “i” ou “j” impossible de savoir, à combien de gens tu as donné ton adresse le lundi soir..
« …angelheaded hipsters burning for the ancient heavenly connection to the starry dynamo in the machinery of night,… » Ginsberg – Howl
L’aura est une sensation qui varie d’une personne à l’autre. Elle peut se manifester par de l’irritabilité ou de l’agitation.
Une nuit, le pacifique.
Deux jeunes filles sont installées au bord de la piscine vide, transats dépliés, pulls enfilés, surplombant la baie.
Une brise venue de la mer fait claquer les volets du vieil hôtel.
Attente. L’île toute entière retient son souffle.
Catherine indique une direction à Una.
– la première explosion… je crois.
– si tôt..?
Cathy prend la main de son amie, l’embrasse.
Elles observent la lumière qui grandit.
– oui… c’est la fin.
– enfin.
Une autre lueur vers le sud, puis une autre, et…
Un vent chaud, terriblement chaud frappe l’île.
– je t’aime…
I worship a god with an elephant head !
Gideon Stargrave
Frigo vide ! Igor devait réagir. plixi.com/p/50592079
Mina portait une combinaison caméléon. Mina arborait un karma sans tâche. Et, un optimisme sanguinaire, homicide.
Nos rencontres restent maladroites et cruelles.
Mina, Carver, Igor et l’homme à la tête de chat, classiques nomades temporels, avaient un sens aigu de l’étiquette. Même nus.
AUTOEXEC.BAT
Enlève ta culotte ! #cdm #ccqmdt
Thomas éthylique.
Faudrait voir a pas pousser l’
urgence à devenir soudain
célèbre dans le monde entier, du Népal au
kentucky.
Mesurons,
eveillons,
Impitoyablement le niveau et les
‘mpff !!
Moyens mis en oeuvre afin de
Finir complètement les
amusements et les
mystêres Ganesha et chiens,
ou la mélodie en Si ou en
ut mais tout en
se parant de l’air du temps, définitivement.
Et nos amis nous offraient de merveilleuses occasions de devenir encore plus intrépides. t.co/5hdXt8eN
Igor se demande : poser une pierre sur le dos d’un ours à duvet persistant à plus de 5 km, sans sortir de sa chaise roulante bleue. #oaistar
Dans le terrain vague à l’arrière de la maison en ruine, Igor trouve un vieux goban miteux, ramasse des cailloux noirs, des blancs, se perd.
Passage de relais de la Nuit à ceux qui sont de Journée.
Kafkaïen : qui renvoie à quelque chose d’absurde et d’illogique, de confus et d’incompréhensible. #hadopi #canada #tourgueniev
Les élections approchent, les manipulations deviennent évidentes. Tellement de temps pour démentir chaque mensonge. Mina sur les barricades.
Des baisers sur mon front brûlant.
my left foot is a rascal but i love it like a fool
petite pièce minimaliste à jouer dans un sanctuaire incas en Amérique du sud
personnages :
Albert Jiron (un homme pas bien grand)
Gina Jiron (une femme pas bien grande)
Sylvie Jiron (une fille pas bien belle)
Honoré de Balzac (un grand homme)
le Choeur Antique (2000 incas authentiques chantant en mandarin dans le fond de la scène et répétant les dialogues en coeur après chaque réplique)
Acte 1 : Scène 1 : Un sanctuaire incas en Amérique du sud
Albert Jiron :
– Je me sens un peu balloné.
Gina Jiron (pensive):
– C’est l’altitude, chéri, ça va passer si tu pètes.
Albert Jiron :
– Je ne suis pas convaincu.
Sylvie Jiron :
– Là, sur ma gauche, quelque chose de terrible se passe.
Albert Jiron :
– Et cette enfant est si lourde, dieu, si lourde !
Gina Jiron :
– Sylvie, cesse de jouer avec les momies, le Choeur Antique nous regarde bizarrement.
Sylvie Jiron :
– Tout est si lourd…
Gina Jiron :
– Tu l’as toute débalée, stupide imbécile d’anarchiste merdique trop gatée. Que va dire le Guide du Routard. Petite vicieuse, ton père matte tes fesses.
Albert Jiron :
– Cette momie, elle me semble êtrange. Elle est si grande…
Honoré de Balzac :
– Arrrrrgh.
Le Choeur Antique (seul cette fois) :
– Arrrrrgh.
Albert Jiron :
– Elle est morte, Gina. Tu peux la lâcher.
Gina Jiron :
– Tout est si futile…
voile
(et à vapeur)
« on rase gratis ce soir »
Max, les maximonstres, orphelins.
D’accord. Je t’aime. Aussi.
Carver, nous sommes, Mina et moi, avec toi à Rockland.
Igor et Carver décident ensemble. Ils vont en Italie. Médicalement parlant, c’est jouable. Les routes sont infestées de loyalistes furieux.
Igor : il faut que je dorme…
Sérieusement, c’était vraiment le temps idéal pour aller à la piscine, trainer dans le canal avec ses amis décédés ou son cheval nain. #fela
Au paradis pour le climat. En enfer pour la compagnie.
De bonnes nouvelles, une fuite d’eau, pas de chats à fouetter et une grande fatigue pas lasse.
Se lever, franchir d’un bond la limite de la chambre, se ruer sous la douche, retirer son pijama mouillé d’être si pressé, grignoter un bout de chêvre, fermer l’eau, écouter « france-info », se conduire en idiot, prendre le metro, me voici au boulot. De grace, me retrouver en vacances pour enfin pouvoir travailler tranquille. Coucher sur un écran quelques historiettes malhabiles et sinueuses paisiblement, sans stress. Faire rimer chinois et minois, tamanoir et Renoir. Tourgueniev, mon héros, Ganesh, et vous les autres, je vous laisse fondre doucement sous ma langue. C’est si doux…
bises, une douce semaine sans peurs ni reproches…
… Comme de petits paquebots.
When in doubt, bear.
Plus personne.
« … je vais me livrer à la police, c’est mieux ainsi…
ou alors me suicider ? »
Bon imaginons que, ce jour, je sois un peu différent d’hier…
Un peu particulier, un peu pas comme d’habitude.
Ca serait pas si mal, non ?
Moi je trouve que si.
Ton sourire.
Encore !
Ne pas passer sa vie à la gagner.
Je vais ramasser les douilles dans le préau. Les serbes sont vraiment l’idéal quand on doit se débarrasser de nuisibles. Je monte le fusil.
Bien chère Ar*,
Vous savez comme ce rubicond faciès qui est le mien fut souvent le miroir d’une âme fameuse de ses joies, larges et généreuses tels ces fûts que l’on met en perce, en cette saison quand la vigne a donné ses fruits. Mais désormais, la seule émotion qui anime ce masque autrefois coquin, c’est la nostalgie ma chère. Et ce nez ample et charnu qui humait tous les fumets de la terre, de nos femmes et de leurs tables, s’est flétri. Et cette panse jadis fièrement enflée comme celle d’une pouliche lourde de son fruit s’est rétractée avec l’appétit. Jusqu’à ce gosier que vous louâtes aussi pour l’ampleur de son débit et qui ne sait plus que s’humecter petitement sans jamais reconnaître d’autre saveur que l’amer. Mais, perdre le goût ne m’a rendu ni sourd ni aveugle. Et je sais ô combien la tragédie qui vous a plongée dans l’obscurité vous a éprouvée et pourquoi elle nous a privé de votre faconde. Celle-là même qui s’alliait si bien à ce caractère épicé qui faisait ma nature. Je songe souvent à ces soirées d’automne sous les tonnelles de votre demeure aujourd’hui si silencieuse. Mais il a fallu que vous partiez à la rencontre de la lumière, en sa demeure que les français ont patiemment construit au fil de leur grandiose histoire, de leur exubérance et de ce goût pour le plaire. Ma chère Ar*, puissiez vous y cautériser vos plaies et laisser leur vin légendaire remplacer les saveurs passées que votre gorge ne saurait déglutir.
En effet, après m’être égoïstement épanché sur mes grosseurs de cœur, il me faut maintenant vous enjoindre de faire de ce voyage le purgatif de cette bile noire, pour vous, pour moi et pour l’amour de cette petite perle que vous me confiâtes ce soir-là. Mais, pour l’heure, c’est loin de notre honteuse patrie dont l’orgueil vous a si injustement spolié dans vos biens et votre cœur qu’il vous faut poursuivre cette œuvre de l’œil et de la plume dont on dit que Paris est le sanctuaire. Car sachez que ces efforts de lucidité, ce tranchant de rapière, fleuriront mieux la mémoire de notre regretté At* que nul chrysanthème.
J’aurai encore à vous dire combien l’évocation de ce Paris d’où vous m’écrivez me remplit de stupeur. Je ne sais si c’est l’émotion encore vive qui vous étreint ou si c’est la raison qui anime ce lugubre tableau que vous m’avez fait de votre exil. Notre imaginaire ne saurait s’accommoder d’un Paris sépulcral. J’espère donc que vous aurez tout le loisir de nous rassurer sur ce point dès que vous vous serez acclimatée. En ces heures sombres qui voient notre patrie sombrer dans le contentement de soi, l’autoritarisme et la violence, nous avons plus que jamais besoin de porter nos espoirs vers une terre promise.
Je vous quitte, ma chère Ar* en vous renouvelant la promesse que je tiendrai coûte que coûte, dussé-je me damner, d’élever cette enfant dans la dignité et le confort que procure l’espoir de jours meilleurs, à vos côtés.
Je prie pour vous, pour nos morts et notre patrie.
Az*
Mi-nuit sans le jardin et du bien et du mal
bulge anxious circumscribe quartermaster tipple
syllogism estimate dizzy bodice dolce chinaman amend mexican
synod trickster substrate maniacal darpa aural grudge
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lawrence insoluble convoke smithsonian chub aborning cunard
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centerpiece heal centrist chaste endothermic bridgeport soul
Carver était un peu dans ce genre, avant de virer philosophe coupe-tête : t.co/O1Kpgnc
Serbes ou celtes ? police ou milice ? Igor gagne un t-shirt. Il voulait un poster. Ou l’inverse. On peut compter ses côtes. De porc.
En 1977, neuf personnes ont disparu subitement après avoir franchi une porte bleue s’ouvrant depuis le quai de la station Hotel de Ville en direction de Chatelet. On comptait alors deux hommes, deux femmes, trois enfants et deux bébés. En 2002, ces neuf personnes sont retrouvées, un peu perdues, dans les montagnes du Tibet. On compte à présent un homme, deux femmes, trois enfants et trois bébés.
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Anniversaire. Pollen de tournesol. Solitude. Campagne. Pluie. tweetphoto.com/36405472
Sur la colline venteuse, dans sa maison à pattes de poulet, Baba Yaga verse une grosse et belle larme. Solidarité sorcière. Puis la pluie.
Dimanche matin, les gardes républicain ont emmené les chefs de clan, nus, derrière les dortoirs. N’en restent que trois. Carver sanglote.
Jamais dormir jamais…