MANIAKO-DEPRESSIV – blacklisté par NOBODY
le blog est une imposture de la bonne conscience collective
c’est du bullshit generator
la vie de ton chat
je m’en branle
y’a rien à la télé et tu t’emmerdes dans ton deux pièces cuisine ?
je m’en branle
tu n’aimes pas le Jean-Pierre Pernod 51
moi non plus et alors ?
bonne conscience collective
mon cul
juste une façon de faire du porno
sans montrer son cul
je préfère un beau cul
à ces misérables expressions quotidiennes
ces gamines qui se prennent en photo devant leur miroirs
qui parlent du prince charmant
en s’écrasant le clito à longueur de temps
ces mecs qui font wesh wesh dans la rue
mais qui préfèrent se branler par web-cam interposée
et ces trentenaires bobo-isés, lobo-bo-tomisés
je ne vais pas sur toutes ces pages parce que ça m’emmerde
les fées et les princesses sont à la mode
rêves de trentenaires
reloaded
to be or not to be
dans la matrice de la Warner ?
le mielleux et le bon sentimentalisme
ça me gave et j’y crois pas,
ça renifle le socialisme de la belle époque à 100 mètres
on roule à 60km/h sur la file de gauche
par habitude, par abandon
on crache sur sarko dans les dîners en ville
on parle de révolution, du grand soir…
il est bon ton shit
la vie en leasing…
foutez-moi le camp
j’ai d’autres plans d’avenir
cligno, rétro
prochaine sortie à deux bornes
la crise est passée par là
la dépression collective s’exprime
à travers les blogs justement
prenez des nouvelles de moi
mais ne m’appelez pas, je répondrai pas
tu veux savoir comment ça va ?
si tu as le haut-débit tu sauras tout sur moi
sinon tu peux envoyer un mail
je répondrais pas
tu es venu lire
tu repartiras sans rien dire
on se connaît
on se connaît pas
on s’est connu
mais on ne se reverra jamais plus
peu importe
vous me faites chier
à ne pas faire attention aux autres
vous me faites chier avec cet égoïsme
que vous jetez à la gueule des autres
ceux qui me manquent sont morts
les autres sont en vie
à attendre la catastrophe,
le suicide ? on l’avait pas vu venir…
vous me faites chier et je vous emmerde…
comme dirait l’autre
faites une dépression, une bonne un vraie !
je reste debout !
…à bon entendeur
Ça signifie vivre en marge, se définir soi même;
Et dehors, dans le froid, nul espoir. Seulement la glace grise, la neige noire et les légions aveugles. Igor, à l’intérieur, calcule la fin.
Carver demande si Yomiko Readman pourrait sauver le monde aussi bien avec une valise pleine de Kindle. Carver tu poses trop de questions !
Et quel futur ?
Pour les petits durs
Et quel futur ?
Entre quatre murs
Et quelle société ?
Pour les enragés
Et quelle société ?
Pour les gueules cassées
Pour les têtes brulées
Pour les agités
Pour les Pieds Nickelés ?
Quelle société ?
Pour les Béruriers
Pour les défoncés
Pour les détraqués ?
Vous êtes si belles. A crack in the wall.
Proposition de perf : deux personnes font l’amour chacun porte un masque de la mère / du père de l’autre au même âge. Enfin tu vois quoi.
En ce jour de la terre, je ressens comme un étrange sentiment de printemps. www.deezer.com/listen-1190402
« Année Google » : proposez une définition.
Samedi 14 juin 2003 – 15h43
je pleure à gros sanglots silencieux, roulée en boule sur le lino de la cuisine où mes larmes tracent des sillons de propreté.
Merde. Je croyais que ça n’arrivait qu’aux autres. Merde merde MERDE.
Putain j’ai couché avec un mec qui a des magnets sur la porte de son frigo.
Pourquoi jamais on dort ?
Mina à Igor : « sale brute, je saigne encore ! ».
Je veux ta sieste.
Mina et Igor préparaient un mauvais coup. À 20h on en saurait plus. Opération « Petit Poucet ».
Nul donc un-dispensable
le récitant : my love is a flower (just beginning to bloom).
la poste, la depression de fevrier, les accents, ce soir on va pendre le DJ, one more time, Je le regretterai sans doute, de cocktails subtils en filles dociles, le micro et sa mixette, panic, etc…
Titre du post
Les abeilles dansent sur place devant leurs copines afin d’indiquer la source de pollen, Gégoire Courtois est libre, Grégoire Courtois est libre ? Je suis un homme libre, je ne suis pas un numéro, je suis libre ? Je vais chaque jour dès le réveil, chaque jour pas vraiment dès l’aube mais quand même relativement tôt, chaque jour donc, je rejoins la horde des salariés, métro, boulot, métro puis un peu de loisirs, dépenses en biens culturels, regarder la tévé, nouvelle star…
… jeux vidéos, sur la table du salon les chats regardent les abeilles qui dansent, dans ma main gauche une poignée de cheveux, autour de moi, biens culturels plus ou moins durables, cauchemardesque perspective d’un cambriolage, en même temps désir d’être libéré des objets, les chats rodent à la limite de mon champs de vision dans les herbes hautes, l’abeille tourne de plus en plus vite, à la radio qui hurle, à la tévé qui éructe, aux livres qui rampent vers moi, je me recroqueville dans le canapé BHV, pleure larmes de mercure, bzzzz bzzzzz.
Les stars du quotidien : bit.ly/jo7DF0, bit.ly/j7rIQj, paper.li/tag/cnnum, bit.ly/iIIpra
Mercredi matin. Lipstick pour tous. Les miliciens sont sur les nerfs. Dans le ciel, le noir léviathan, somnambule. Carver et Igor, au lit.
Poser quelques mines anti dauphins et licornes autour du lit. Et reposer, enfin. Dehors, les choses se passent, mal. La Nuit.
Et il lui donne une pomme.
Venez comme vous êtes » … tweetphoto.com/24406725
Ouroboros et vieilles dentelles.
Il ne reste plus que moi et le blizzard dans la station, ils sont tous morts, comme les chiens, mais. Ça gratte dehors. Urbi et Orbi. Tic…
Réduis l’étude sans inquiétude,
seul ou accompagné de flatteurs.
Les uns se débarrassent de quelques
« quelle bonté est accompagnée de mal ? »
Les autres se débarrassent de
« quels hommes et quels endroits craindre ? »
On ne peut pas ne pas craindre
les endroits incultes, où il faut presque mendier, en effet !
De nombreux hommes sont brillants et florissants,
comme s’ils jouissaient de la plus grande écurie,
comme si l’amour montait sur scène.
Moi seul suis à l’ancre, comme en attente d’un signe,
comme le fils nouveau-né, pas encore enfant,
qui accumule et entasse, comme s’il n’avait pas d’endroit où retourner.
Tous les hommes ont des surplus,
moi seul suis comme un perdant.
Je suis un idiot, dont le cœur aussi est confus et chaotique !
L’homme commun brille et illumine,
moi seul suis un crépuscule sombre.
L’homme commun examine et observe,
moi seul m’ennuie et déprime,
calme comme la mer,
un vent fort qui ne s’arrête pas.
Tous les hommes ont un usage,
moi seul suis bête comme un village isolé.
Moi seul diffère entre les hommes,
mais ma mère est un précieux repas.
Laozi
Hier soir, elle m’a dit que c’était terminé,
que ça ne pouvait pas marcher,
qu’on avait fait fausse route,
les circonstances sont contre nous,
etc…
La nuit, fonction, je porte les gants à dépecer. On mange froid. Techniquement on peut se fier à @lrntrlln et l’âme on la donne à @troudair.
El próximo parabelo es bien el lago del demonio ?
L’Internet existe au-dessus et en dessous de son nœud ?
A Rome, fais comme les roumains.
Parti de chez lui habillé d’un pantalon de survêtement bleu turquoise, d’un sweat blanc et d’une casquette bleu marine, chaussé de baskets..
Lieu maléfique. Boîte de nuit en journée. Sièges en Skaï défoncés. Sur la scène violemment éclairée, une batterie, rouge. Mina, sa gattling.
Mes amis pâtes sont formidables. Surtout les lasagnes. Avec du thon numérique et des tomates fraiches analogiques. Brillant.
Le Père Noël en danger de mort, enfermé, avec le cadavre de sa sœur, dans sa propre maison par le cannibale de la prison Bonne-Nouvelle.
Pompidou démission !
NON A L’HIVER
Une pensée pour Jo Chattemite, rebelle, vivant, et debout. Et pour sa mère.
« This is the story of how I died.”
Mina : mais c’est n’importe quoi !
Sans glace, ces cataclysmes apocalyptique se terminent souvent, mal. Enfin, tu vois, quoi.
Aujourd’hui vous allez travailler sur la vulnérabilité.
récit de quelques heures difficiles :
de nombreuses créatures étranges
de petits espoirs ballottés par le vent
ma main toute contre ta cuisse
mes yeux sur tes lèvres
une situation à précipices
et des précipitations
en fin de journée.
Carver et Mina se la donnent dans la vieille merco en miette garée derrière la mairie en ruine. Igor matte. bit.ly/91yZCU
Mina manoeuvrait le petit dirigeable en perdition, les flammes et la fumée, sauver ce qui pouvait être sauvé, les animaux dans la cale.
Carver, Mina et l’homme à la tête de chat, le carré des étrangers, journée grise et lourde. On jette de la terre sur le cercueil, Igor. Fin.
Et dans les décombres. Nos restes. Épars, nus. t.co/JhIrnG39
Ultimate gay pole dancing : RT @lrntrlln: particules {volontairement} élémentaires : youtu.be/2H1zjRU8hBo
Les pourparlers étaient au point mort depuis plusieurs semaines. Les délégués tuaient le temps en pariant sur de joyeux combats de licornes.
7h37 pile
Vers 17 heures, au cours d’un combat aérien mettant aux prises plusieurs avions français et allemands, un avion allemand, après avoir échangé quelques bandes de mitrailleuses et quelques coups de canon, tombe, prend feu et explose à proximité de Sacy. Son pilote descend en parachute. Le combat a été suivi par le capitaine Giron du 111/195 et le lieutenant Vaux de l’état-major du régiment. Ces deux officiers s’élancent aussitôt à la recherche de l’aviateur. Giron est suivi d’un civil. L’aviateur allemand cherche d’abord à se cacher dans les blés très hauts à cette époque. Puis se croyant cerné, se constitue prisonnier et rend son pistolet automatique. C’est un grand jeune homme brun, vêtu d’une chemise bleue à manches courtes et d’une culotte grise et de bottes noires. |
Carver : Je ne suis pas sûre qu’avoir des amis soit d’une très grande utilité. Au fond. Igor : Les milices vont venir depuis le nord. #Njörd
Le 14-15 Septembre 2002:
A eu lieu le Bal des pompiers.
Samedi:
Début de la cuite à 08h00
Dès 19h00 Grillades-frittes
Bal avec Manu et Véro à l’accordéon, Karaoké
Gâteaux cuits au four banal, saucisses, bar et tout ce qui s’en suit.
Dimanche:
Dès 12h00 Filets de perches
16h00 (environ) mise en bouteilles du Vin Cuit.
Prochain Week-end au jeûne 2003 !!!
encore une nuit,
à rôder près de toi.
à souffler sur mes doigts pour en chasser l’effroi.
longer les murs de planches de ta cabane,
écouter le bruit sourd de tes accouplements.
glisser mon corps sous le plancher,
parmi les rats et les cafards.
t’entrevoir entre les lattes pourries,
marcher au-dessus de moi.
oser mon regard sous ta chemise immonde,
me caresser, fermer les yeux.
t’imaginer princesse, m’accordant mille voeux.
ouvrir les yeux, te retrouver pauvresse,
et moi plus pauvre encore.
un jour je te tuerai, je baiserai tes lèvres et tes seins.
j’appuierai la lame contre mon ventre,
et de mon sang versé rachèterai tes péchés.
L’action du tétrazépam sur l’hypertonie musculaire est liée à une inhibition présynaptique sur l’arc réflexe mono et polysynaptique ainsi qu’à une activité inhibitrice supraspinale.Le prazépam a une action agoniste spécifique sur le récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA » (également appelés BZD1 et BZD2) et modulant l’ouverture du canal chlore. Il est entièrement métabolisé en desméthyldiazépam lors du premier passage hépatique, avec un pic sérique atteint en 4 à 6 heures.L’hydroxylation du desméthyldiazépam donne naissance à un autre métabolite actif, l’oxazépam.L’inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles.(…)
Après injection intramusculaire, l’oenanthate de fluphénazine, molécule très lipophile, est stockée dans les cellules graisseuses (compartiment réservoir), sa diffusion vers le compartiment central est lente, son hydrolyse par les éstérases plasmatiques permet une libération progressive.
Mina entreprend le paysage franchement, croise 2 cyclistes grotesques, un chauve et Carver. Ses cheveux sont tressés de terre, de perles.
le récitant : Tourgueniev, c’est rien que des sourires.
Je sors dans la brume, des bruits de tambourins, la nuit est impénétrable mais j’entends comme une mélodie. Chelou. t.co/yeVGlLU9
« Facéties faciales » == « grimaces marrantes » et pas ce que vous imaginez bande de petits pervers inventifs à jolies jambes.
La com 8 bits ça fait les choses vraiment alternatives, les flics déboulent.
Il me reste seulement 2 cachets d’Ubik. La fin de semaine sera dure. Je commence à revoir le monde. Et l’Empire. Mes mains tremblent.
Minuit pile
Igor Tourgueniev tourne un film de guerre avec de vraies armes de destruction massive mais sans le dire aux acteurs pour que ça fasse plus « vrai » un peu à la manière de Ozu ou de Lafesse. Le résultat dépasse toutes ses espérances et la critique est unanimement tuée sur le coup. Igor Tourgueniev repart donc pour la Chine afin de relancer la réduction des pieds et, donc, c’est cool.
|
Dans son sens le plus général, la notion d’intertextualité désigne le fait que, dans de nombreux cas un texte donné peut » renvoyer « …
Trouvez moi des amphétamines. Purple hearts.
Thomas éthylique.
Bobette : je crois que j’ai eu mes règles en même temps que le premier assaut
Bob : oui, c’est toujours sanglant la guerre
…
Bobette : ohlala c’est trop nul la guerre
…
Bobette : avec mes analyses géo-politiques je pourrais être miss univers
En se réveillant, Paris sous les bombes, Igor se sentait un peu lemon. Pas light lemon, vraiment lemon. Le genre qu’on désactive.
…je regarde une carte du Chili, je relis les aventures de N. et je me souviens de quelque chose :
« une carte n’est pas le territoire » – Alfred Korzibsky
…
Je suis lesbienne…
Mais parfois j’embrasse les garçons.
Coucher, non… Mais parfois embrasser…
Et me serrer, là, tout contre.
Hum…
Mes parents vont-ils me comprendre ?
Hum…
Enfin quoi… C’est pas difficile à comprendre ?
Si…
Ah… Je me disais aussi.
Bises et bon week-end.
…
Extrait du « journal intime d’un journaliste qui s’estime » par Louis-Marie de Chaunac
Quant au chat d’Igor, Oneko, il me prouve chaque fois que je le croise que l’hystérie n’est pas une pathologie spécifiquement féminine.
Mina & Igor quittaient enfin Rome. La cité, en larme, en inondait son métro. Et les sapeurs sapaient, innocemment mais inlassablement.
Personne n’accouchera dans le boudoir aujourd’hui, merci.
Well it’s been a long time, long time now since I’ve seen you smile.
Les dernières gouttes d’essence, les dernières balles, les dernières étreintes paniquées, nos doigts qui se touchent, puis la fin, de tout.
le récitant : insérer ici un texte très long mais sympa sur le temps qui passe, moi je vais voir la fuite.
En campagne, les agneaux sont petits, boiteux, ou pas. On brule les anciens au napalm. Mamie Collette n’aime pas ça, le feu. Barbecue. #cdm
παραδεικνύναι : j’ouvre les yeux grumeleux de Carver à la pince à clous et j’officie à la cuiller pour retirer la matière morte, plainte.
Carver, lessivé, n’ignore rien des techniques de camouflage belges. Ses petites cellules grises, itou. Pinkie pou ! t.co/At4i4CYp
Marc Levy : Il y a des tempêtes, il y a des situations extrêmement vertigineuses, il y a bien sûr une histoire d’amour, il y a tout ça.
Les solistes serbes ne jouaient jamais à la roulette russe avec les autres, trop snobs : bit.ly/d50yvz
Plouf plouf : la nuit épisode 813
Carver, à vélo, traverse Westeros, sous l’averse.
TH² is SCREAMING : AURORE JE T’aIME !! (et c’est beau).
Ok, je craque.
La route qui ramène à Babylone est courte, bien trop courte. Godric montrait à tous une autre voie vers l’illumination. Une bougie noire.
Chanson du mardi
{Refrain: x3}
Aserejé ja dejé,
Dejebe tu dejebe desé biunoua
Majabi ande bugui ande güididibi.
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Qui s’achève
Donne l’envie d’aimer
Mais je vais me coucher
Mordre l’éternité
A dents pleines
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Souveraine
Donne l’envie de paix
Voir des anges à mes pieds
M’faire la belle
{Refrain: x3}
Aserejé ja dejé,
Dejebe tu dejebe desé biunoua
Majabi ande bugui ande güididibi.
« on ne peut se protéger de la tristesse sans se protéger du bonheur » me rappelait souvent Mina.
Bon anniversaire @damepipi !
Oneko fixe la lune, hypnotisé.
Place de la République, nos amis avisent un petit homme naïf qui s’époumone, fier, on est mercredi, dans quelques jours, l’hiver nucléaire.
Dans la taverne de maître Kanterville il y a un ascenseur appartenant à la famille Otis on murmure qu’il serait hanté suite au sort jeté…
Una Personn fracasse le crâne du zouave sur la terrasse du Corbusier. Sauve tes fesses ! #fun #girlz #corneliu… ♫ blip.fm/~5ru95
Et le dimanche, on se repose.
Kaboul disco.