Sur la plage, Carver, nu, se perfectionne au maniement du grand arc. Sa barbe se coince encore, parfois, dans la corde. Hurlements et rires.
Les branches métalliques de ses lunettes plantées dans le sol stratifié de la petite cuisine provinciale. Spasmes, bruxisme, nausée, Igor.
Igor se demande : poser une pierre sur le dos d’un ours à duvet persistant à plus de 5 km, sans sortir de sa chaise roulante bleue. #oaistar
Je peux atteindre ces deux boites de soupe à la tomate d’une seule pierre. Les 3 amis attendaient l’homme à la tête de chat devant la gare.
Les néons clignotants, les murs suintants, graisseux, l’air goût recyclage, les cafards volants massifs, on est lundi. Igor baisse la tête, Carver se blottit, tout contre, leurs doigts s’effleurent. Mina, déjà ivre, prépare un mauvais coup, du genre politique, et nucléaire. Boum.
Et le p’tit gars Tony de nous quitter. Et Mina, pas fière, fredonne une petite mélodie plaintive. Foutu pont. t.co/rLvD23TA
Constructivisme politique captain america ?
Ida Mancini à son fils Victor :
- Les lois qui nous maintiennent en toute sécurité, ces mêmes loi nous condamnent à l’ennui
- Sans accès possible au véritable chaos, nous n’aurons jamais la paix
- A moins que tout ne puisse empirer, ça ne va pas s’améliorer
Je me sens #bouc émissaire au centre du #pentacle. #666 #satan #panda
je prédis un grand retour de « c’est ce qu’elles me disent toutes »
Igor : « on va tellement crever Sexy Sushi vendredi soir que vous aurez plus rien samedi ». Mina : « oué oué, on verra ». Carver : « policière ? »
a oublié…
Et cette nuit, le cheval pâle.
J’ai pris connaissance de l’avertissement et je souhaite continuer.
Corps bronzés au bord de la piscine, réprimer une érection, penser famine, penser génocide, ça marche en général. S’approcher du bord, discret, ne pas afficher sa minceur de manière trop ostentatoire. Je fais la moitié de la largeur de ce mec allongé à droite, le quart de cet autre qui fait des pompes devant la haie : gringalet… En plus je suis si blanc que ça fait peine à voir. Je sors de l’ombre, une fille pouffe en m’apercevant, ses copines s’esclaffent, un type visqueux me montre du doigt. Nonchalamment je laisse tomber ma serviette. La première balle m’éclate les tympans, l’épaule et la mâchoire du gros connard près de la haie. Je soutiens mon bras ballant avec mon autre main, les anti-douleurs font merveilles. Une autre balle pour la meuf qui pouffe, sa tète éclabousse les pétasses siliconés. Les morceaux de son crâne explosent en petits bouts mortels tout autour d’elle. Ces crétins pleins de coke n’ont même pas encore compris qu’il se passait quelque chose, enfin… Là, j’enchaîne deux types, trois minettes peroxydés, puis un autre mec en train de se relever. C’est assez drôle de voir qu’on peut vraiment en shooter deux avec une balle si on a du pot… Les abords de la piscine sont un peu dégueus, je crêve deux nageurs et leurs matelas gonflables. Plus rien ne bouge vraiment, certains gémissent en cherchant un morceau ou en attendant de crever, d’autres se cachent derrière des transats ou leur serviette. Je fais le tour de la piscine en rechargeant. Pas facile, ma main droite n’est presque plus sensible… Je suis assez vulnérable quand je recharge, mais aucun de ces imbéciles n’y pense… Un par un je les éclate sur le dallage en marbre. Je souffle… Mes jambes m’abandonnent et je glisse sur une matière blanche et spongieuse. Je suis à terre. Je lève le canon vers ma bouche. Les sirènes au loin…
Le récitant : tout ce ne figure pas dans le Mahâbhârata n’existe pas non plus ailleurs.
Mina est, on peut le dire à présent, une ancienne du Katanga. Igor n’aime pas trop aborder le sujet. Non, ça ne rigole pas chez les loulous.
Oracle, pourquoi as-tu écrit « Le Poids de la sauterelle » ? Que sommes-nous censés apprendre ?
Tout le monde rentre au bercail en octobre.
Igor se réveille, il a rêvé de Mammon, de la fin des temps.
Nos petits jeux, innocents, ne provoquaient que morts et désolation. Mon nouveau vernis, « tumeur maligne », faisait sensation dans la région.
We can just do it better than Britney… ♫ blip.fm/~8obf4
Le capitaine du dirigeable rebelle était du genre à posséder divers petits animaux irradiés luminescents. Mina le balance par le hublot. Nu.
Evidemment nous étions à table.
Les enfant pleuraient des larmes de seigle. Les algues portaient la marque des fers de la honte. Joe Calamares aimait la soude nue. #ns
Throw rope across, climb into boat, climb out of boat.
Mina, à Igor, s’excusant presque, sous la neige : « Toutes les conditions de la révolutions sont réunies, la révolution est inéluctable… »
Dans la cuisine, patauger dans les entrailles, dieux anciens, minuscules, éventrés, agonisent privés de religions, d’offrandes, à l’aide.
Murder, sex, drugs, and anarchy follow.
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Le souvenir de la Maison est de plus en plus fort, les images me reviennent, terribles, par vagues incontrôlables. J’évite de trop souvent fermer les yeux tant la persistance rétinienne anormale qui me frappe se fait envahissante. Je revois ses murs et ses souterrains, ses recoins sauvages, ses zones humides et les créatures qui la peuplent. Je sais que je vais devoir y retourner, Elle m’appelle. |
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Et la tu prends des fotographons et hop hop bambin saute @Flore_m
Triple looping avec final en cœur.
Je vais noter dans un petit carnet noir moleskine les choses les plus importantes, celles qui sauvent le monde, le donner au portier, roux.
La carrière d’un sumotori ou rikishi (terme plus fréquemment utilisé) débute généralement lorsqu’il est âgé de 15 ans et ne dure guère qu’une quinzaine d’années. Entraînés et éduqués dans des écuries (heya), les sumotori subissent un régime alimentaire et sportif très dense : mesurant en moyenne 1,85 mètres pour 148 kg, certains peuvent peser plus de 200 kg (à titre d’exemple, Akebono pèse 234 kg).
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Le Père Noël en danger de mort, enfermé, avec le cadavre de sa sœur, dans sa propre maison par le cannibale de la prison Bonne-Nouvelle.
J’ai si faim 2.0. t.co/YJ1Z1q8q
Le Baron d’Udo régnait sur le nord-est du bourg. Il donnait ses ordres ambigus en allemand trans-carpathique, personne n’y comprenait rien.
Devant la maison, on trouvait, le matin, de petits bouts de créatures si belles que nos cœurs se brisaient. Mais le soir on faisait du feu.
« Je demande à la production Orlando de publier un démenti concernant les propos tenus sur internet me disant atteinte d’un cancer des cordes vocales depuis 1995. Cela est totalement faux, je tiens à vous rassurer à ce sujet : je suis en pleine forme ! »
« I can teach you the secret of enlightenment…or I can teach you how to fly a jet plane. »
On va tenter le super.
Fermez les yeux. Et comptez de 5 à 0. Ça va piquer un peu.
Carver, à vélo, traverse Westeros, sous l’averse.
Igor démonte l’ensemble des appareils servant à se connecter au cyberspace depuis son domicile, se débrancher, souffler, course à la mort.
Merci pour ce jour étonnant. Pour les verts et vifs esprits des arbres. Des cailloux dans les remous brillants.
include(salut);
include(message_peu_sympathique_mais_surement_partial);
include(demission_raisonnable_d_un_projet_pourtant_interessant);
include(formule_de_politesse);
include(signature);
Bon ok, je danse dans le train.
Pendant quelques minutes, semelles de plomb terribles, la pluie sans doute ou le souvenir d’une chanson. Un duo boiteux, pour elle, au loin.
Twitt’ à saint tropez !
Et le coq, au vin.
On se demande pourquoi tout le monde est à poil… Ghb dans la curry wurst ? Armes chimiques chinoises ?hum.
Are you sure you have the correct username and password ? Are you sure that you have typed the correct hostname ? Are you sure… #eolasbug
Au paradis pour le climat. En enfer pour la compagnie.
helene par MSN : c’est marrant que les hommes fantasment pas sur une chatte très profonde comme certaines femmes fantasment sur les grosses bites.
Sortir du bunker, passer le champ de mines, s’extraire du brouillard en souriant. Retrouver le soleil, de nouveaux horizons. Libres, enfin.
Une assiette anglaise est un plat froid rassemblant diverses charcuteries. #xfactor
Carver : Camille elle est tellement courageuse qu’il faudrait lui faire une statue.
Journée de la bisexualité, pour ceux qui aiment les renards ET les loups.
Par ailleurs, les bateaux les plus robustes ne peuvent avancer sur une mer encombrée de glaces à la dérive.
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<-- je ne suis pas lui j’existe sans lui je suis Igor Tourgueniev je suis un héros <-- |
Extrait :
« Que faites-vous si haut ? me demanda-t-elle avec un étrange sourire… Eh bien, qu’attendez-vous ? Au lieu de passer votre temps à me persuader que vous m’aimez, sautez donc par ici, si cela est vrai. »
A peine avait-elle fini de parler que je me précipitais en bas. Le mur devait être haut de près de cinq mètres. J’atterris sur mes pieds, mais le choc fut si vigoureux que je tombai et restai évanoui quelques instants. En revenant à moi et sans ouvrir les yeux, je sentis que Zinaïda était toujours là, près de moi…
I. Tourgueniev – Premier amour
Par la fenêtre je peux voir les flammes et les pompiers impuissants. Je me contente de pleurer, pour les arbres.
« Je vais ouvrir cette porte, entrer ici, tous vous tuer, tranquillement ». Aucun doute quant à la réalité de cette menace. #jeanmoulin
Quelques minutes avant la fin, l’ambiance est plutôt détendue, blagueuse et amicale. S’effleurer le bout des doigts. Dehors, les incendies.
Depuis quelques années, les problèmes de santé mentale au travail ont augmenté de façon considérable et constituent, pour les personnes et les organisations, un enjeu de plus en plus important
Il ne faut pas cligner des yeux.
Achetez les reproductions des autographes. Parfaitement, les faits sont révélés par des bouches grotesques. Tu en es sûr ?
NAS : tinyurl.com/2nd9bp ou tinyurl.com/pzckqb , je pense que les ludiques sélénites parlaient plutôt du premier. #NAS #rap
Laisse le foma diriger ta vie. Il te fait brave et heureux, il te rend bien portant et heureux.
…
Yeux qui pleurent,
fatigue, lassitude..?
Chaud-soleil encore une fois,
dans mon dos.
Ca aide quand il fait si froid en moi,
ma main glisse vers le coupe-papier.
Je le lance vers le mur,
il ricoche,
se loge sous le bureau.
Le bouquetule suspendu au plafond sursaute.
Il frotte ses affreuses petites pattes poilues les unes contre les autres.
Il siffle entre ses mandibules et s’approche de moi.
Je frissonne. Ses 8 yeux me scrutent.
Mes doigts sont douloureux, je pleure,
mes sphincters se relâchent et l’odeur se répand dans la pièce.
Il est au-dessus de moi
et se laisse descendre doucement
enveloppant ma tète de son corps spongieux.
Ses sucs digestifs piquent mon visage,
ça commence.
Je ne sens plus le soleil sur mon dos.
M’endormir… Enfin.
…
L’espoir se dérobe sous tes pas… Le chagrin qui trouble ta voix déchire la brûlante tendresse de tes bras. tinyurl.com/bon-esprit
Marcher encore un peu, ne pas dormir. #marche #ou #creve
J’ai froid.
Une illusion peut-elle exister ?
Les forces bureaucratiques capitales s’opposent fermement au sommet tourgueniste des « serres fâchées ». Les crédits sont insuffisants. Boom !
Je vais prendre une lame crantée
en forme de spirale et découper en demi-cercles
des incisions le long de la gorge et sous la poitrine.
Puis je vais extraire le parasite en essayant si possible
de ne pas provoquer la mort de la patiente
Je serai sûrement obliger d’utiliser la scie à métaux
trouvée dans la cave afin de faire mon chemin dans
la poitrine.
Si le parasite est trop gros, je vais le limer, le gratter,
le frotter afin de réduire sa masse.
J’ai posé des linges au sol pour essayer d’épargner la moquette
de mon bureau mais je pense que cela sera insuffisant.
La patiente bouge beaucoup mais elle est fortement attachée.
Elle parle aussi beaucoup malgré les coups au visage portés
afin de l’assommer convenablement :
Le petit marteau repose au sol,
dans les éclats de dents et la pulpe gingivale.
La chaleur est étouffante et j’ai du retirer tout
mes vêtements afin de mieux opérer.
La patiente semble s’étouffer à cause du sang qui coule
dans sa bouche, c’est drôle, elle gargouille.
C’est mystérieux, mais à l’intérieur,
il n’y a pas de parasite, juste une longue saucisse
fumante et nauséabonde et deux ou trois organes
qui gigotent assez grotesquement.
Sans déconner. Twitter c’est pour dire juste la vérité. Les mythomanes c’est vraiment rugueux. Sans déconner. Oh, un tigre !
Procédé pour une installation : la vie
Marcher, toujours déambuler, le long de ce même canal à l’infini, ou le long d’une route, d’une rue, un soir, un matin New-York-fantasmée ou Paris-mon-rêve-en-vrai. Je ne sais plus, mais ne jamais s’arrêter d’avancer, courir parfois, ramper souvent. Amasser les espoirs, les rires, les regards doux, les ranger contre son coeur et les chérir quand il fait froid sur le chemin, toujours avancer. Un nouveau foyer, une place au coin du feu, s’y asseoir une seconde, se lever, saluer et reprendre la route. Trouver un compagnon de voyage, tenir sa main un instant, l’aider quand il peine, s’appuyer sur lui les jours de fatigue, se séparer, se retrouver plus tard à un carrefour, à la veillée, se blottir une minute et se relever, repartir, sans cesse avancer vers…
Igor sous la couette écoute le cycle séchage de la machine à laver en préparant un plan diabolique pour sauver le monde et ses alentours.
Réminiscences… (orages) tweetphoto.com/36223257
Ou un liminal domestique…
ich liebe liebe zu dritt. es ist sexy, ekstatisch tierisch, animalisch crazy, romantisch es ist kommunistisch ! ich liebe liebe zu dritt.
Jeudi, un personnage secondaire brun, se contente de clarifier la situation dans le chapitre 3.
le récitant : la vérité doit se relire de nombreuses fois.
Où l’on reparle de la Camona Tong.
Everybody comes to Hollywood
They wanna make it in the neighborhood
They like the smell of it in Hollywood
How could it hurt you when it looks so good
Dehors c’était la grande lessive. Pour ne pas défaillir, Igor passait ses journées défoncé, ivre, la tête dans les toilettes, c’était cool.
le récitant : Comique ? Tragique ? Réaliste ? Romantique ? Gogol est tout cela, justifiant ainsi une phrase attribuée tantôt à Dostoïevski, tantôt à Tourgueniev : « Nous sommes tous sortis du « Manteau » de Gogol ».
Athènes est en flamme. Le parthenon en ruine (!?) et les nymphes tapinent à l’agora. On m’offre des churros au lotus. Minotaure cherche ami.
« Seules les personnes vraiment célèbres passent en privé sur Twitter » théorise Carver en finissant sa 1664 grenadine. Le décor explose.
Nous étions, à nouveau, réunis. Le petit port de pêche grouillait de réfugiés politiques. Les affaires marchaient bien. Notre QG, le hammam.








