
Si une nette majorité se dessine en faveur du mariage homosexuel (55 %, contre 51 % en 1995), l’adoption est rejetée à 59 %, et approuvée à 37 % (contre 39 % en 1995). Les écologistes se déclarent majoritairement en faveur de l’adoption (53 %), mais pas les socialistes (41 %). Là encore, les personnes se disant proches de l’extrême droite sont 32 % à approuver l’adoption, devant l’UDF (31 %) et l’UMP (17 %)…
[…] Juliette et moi venions de fêter le premier anniversaire de notre relation ; autant dire que nous nous connaissions relativement bien. Certes, nous avions encore sans doute quelques secrets l’un pour l’autre – ces plis d’intimité que chacun préserve comme des sanctuaires inviolables, de longues années durant, parfois même jusqu’à la fin de ses jours. Mais fondamentalement nous nous connaissions, il n’y a aucun doute là-dessus, c’est le genre de truc que l’on sait. Une sereine certitude, d’autant plus évidente qu’elle est parfaitement empirique. Alors, comment vous expliquer la suite ? Je ne vous cache pas mon embarras. Bien que mes souvenirs soient effroyablement précis, j’ai toujours beaucoup de mal à expliquer comment tout cela a commencé. Après tout je ne suis pas écrivain. […]
peut être que tu pourrais faire en sorte de me répondre et d’avoir un sens tout seul en même temps ?
ça n’a pas de sens…
L’autre jour je discutais avec une brillante tourgueniste.
Nous parlions un peu de tout et de rien à la fois, mais avec ce talent indéfinissable qui caractérise notre esprit « irrationnel et molletonné ».
Bref : tout en feignant la désinvolture nous planions à une altitude intellectuelle proprement vertigineuse.
Et soudain je m’interrompis moi-même, comme frappé de stupeur.
La révélation se fit en une foudroyante connexion neuronale : dans « Internet » il y a « interné ».
géraldine
nina
caroline
nathalie
ninon
sandie
cécile
edwige
julie
marine
corine
justine
joséphine
crystelle
sophie
michèle
florence
célia
anne
clothilde
inès
léa
catherine
muriel
catalina
sandra
éloïse
myriam
estelle
rachel
véronique
virginie
bénédicte
fleur
sofia
agathe
juliette
annabelle
france
mélanie
agnès
béatrice
mathilde
isabelle
judith
albane
gwladis
yasmine
valérie
christine
chloé
charlotte
armelle et clarisse
vivianne
émilie
céline
carine
flora
odile
gaëlle
claire
alice
noémie
laurence
sandy
laurie-anne
marie-laure
clara
aude
barbara
barbara
nathalie
marie
nina
astrid
bérangère
manon
stéphanie
margaux
bon ben ça a pas l’air de marcher…
visibilité effective : 0%
pertinence : 0%
humour : 0%
L’un est enthousiaste et l’autre est quoi , déjà ?
le récitant : It’s funny to think that decisions affecting all our lives are being made by men in crotchless panties.
je m’interdis d’écrire des textes comme ça
—————————————–
mon amour vient de partir et je tente de bosser :
ça marche pas mal, finalement, même si je poste,
le soleil m’abreuve par reflet sur l’hôtel des impôts
et c’est mieux que rien. légère faiblesse physique,
aucune envie de traverser Paris, d’aller à Neuilly,
même si je devrais. dans le parking une grosse
voiture argentée, un chef indien me fixe depuis
le siège arrière, j’évite son regard. sur la moquette
oneko somnole sur les vieux mégots de la poubelle
renversée. la bouteille de Blackjack est presque
terminée et Bjork me chante « venus as a boy ».
—————————————–
je m’interdis d’écrire des textes comme ça
merci Papy Ivan d’avoir enfin rétabli la moitié de dialogue manquante
entre monsieur gras et monsieur maigre.
Vous êtes définitivement mon héros et mon Dieu,
et merci à Igor, le saint esprit, d’avoir intercédé en ma faveur…
(Je ne révèlerai jamais qu’il fabrique d’obscures mises en scènes
avec la complicité de son frère Nicolaï
pour se faire une fausse auréole
à l’aide d’une casserole….)
En attendant Monsieur gras a subi une sévère cure d’amaigrissement, je ne sais pas si ça lui va bien…
…
Et Marie aiguise son regard
Elle a vu ce qui vient de nulle part
Elle a crispé la main sur la lame
Attention à la blessure madame
…
je marche dans la ville depuis des jours
le virus me ronge, charogne en sursis
le mal ne fait rien que de me bouffer
personne dans les rues, juste les chiens
…
les bûchers, l’odeur des corps
mourir enfin, me reposer
oublier ton absence, ton odeur,
la fin des hommes, demain les chiens…
| LeRythmeRessembleAu (temps); {à la fois 1 et changeant, il ressemble à l’architecture, c’est-à-dire à notre univers qui est en==une construction_____________________________________________}__ |
simon
17 ans
rouquin
abdominaux
t-shirt phat farm
jeans bleus
souliers rouges
vite, bref, maladroit,
et quand d’éjaculer enfin
sur nos abdos
son père faire
face-à-face
à 120 km/h sur l’autoroute
mort sur le coup
ce mardi-là,
l’air sentait l’asphalte mouillée
et les phéromones de rouquin
contentons-nous de pleurer
et de boire la pluie
simonzez17
et disparais pour hull
et deviens policier
je sais que j’oublierai
Vous…des…nouvelles…oui…sûr…non…
…chaleur…on sait… tous…pas d’histoire…
je me promè…en short…vita nuova…
têtes mortes…disparues…where are you…
parle de loin… une bouche ?…oui…oui…
va mal…comme d’hab…une jeune fille…
de 18 ans…non…des heures…travail…que ça…
plus tard…voyages…qui lit… le petit…
salaud…cinema + hamburger… oui…
quel programme…non…pas vraiment…
heureusement…amis…old times…
vieja vita…j’ai chaud…déprime…
blanche…sans…douleur…ça dure longtemps…
depuis le début…oui…trop chaud…
pour… et vous…non… une jeune fille de 18…
centimètres…au cinema avec elle…
premier rang… voyages ?…oui…Italie…Espagne…
je vous…raconterai……oui…les …nouvelles…oui…
récit objectif du jour :
ce matin je me suis levé dans les jardins de l’Elysée,
pas de garden party, alors je bouge.
retour maison, attraper un fil de fer, ex-cintre,
le foutre au trou bien profond,
récupérer Ganesh et Mach 3, merci O.
te parler enfin…
retour à l’Elysée, toujours pas de bouffe.
je file à Belleville de mon placard pour souper.
framboise à suivre et ce soir…
ce soir, te revoir.
Lee Scratch PerrY
arrive Sur la Scène
avec SeS mOOnbOOtS
rOugeS OrnéeS
de lampiOnS qui clignOtent
(…)
nous sommes tous des intermittents (de la société) du spectacle![]() nous, intermittents, sommes fermement décidés à perturber toute activité culturelle (festival, concert, blogs, etc.) tant que les accords signés le 26 juin dernier par les syndicats gredins et le MEDEF n’auront pas été renégociés. |
| TOURGUENIEV EN GREVE ! |

Varsovie – Novembre 1945 – 10 minutes après
Igor observe les petits orphelins
Igor traverse le bordel pédophile
Igor cherche une porte bleue
Igor se moque de la mort
Igor saigne encore un peu du nez
Igor ne…
Igor Tourgueniev ne se rappelle pas de son vrai nom
dehors les spectres agonisent
je me demande : pourquoi on fait ça ?
je me demande : pourquoi on lance ces petits messages ?
je me demande : pourquoi on poste ?
je me demande : pourquoi on s’illustre ainsi ?
je ne comprends vraiment pas : pourquoi on s’obstine ?
je te demande : à quoi ça sert ?
Varsovie – Novembre 1945
Igor est depuis trois mois orphelin
Igor ne possède pas de toit
Igor se moque de la mort
Igor se moque de la douleur
Igor songe aux feux qui brûlent dehors
Igor est fier de sa dernière opération
Igor ne…
Igor Tourgueniev ne se rappelle pas de ses parents
dehors les spectres agonisent
Cher ami, tu m’as sauvé du silence, et maintenant, mes gestes ne sont plus étriqués ; j’ai confiance dans la violence qui me dirige ; elle est juste. C’est le cri de soi dans une pièce où personne ne m’entend. Le violence est juste ; elle dit un monde de joies, et enferme les doutes dans des pierres. Les mots et les choses roulent dans ma tête, et j’expulse ce vacarme en trouvant le ton juste — pour arriver tranquillement sur une plage, et me baigner en changeant de peau.(Excès d’images…)
on met des titres aux posts maintenant ????
ben oui faut croire…
non-fiction
réveil compliqué, chambre d’hôtel
dehors le clapotis de la piscine
les mouches sur les restes de pizza
bouteilles de Jack, Coca light,
se traîner jusqu’à la salle d’eau
je sens fort sous les bras
il fait tellement tellement chaud
Caroline dort encore, canaille
petit sourire à mon visage défait
la glace ne me rend qu’une grimace
douche bienfaisante, retour chambre
encore trempé, sortir l’ordinateur
connection, mail puis w.bloggar
C. s’agite, me sourit,
affection en retour, apaisante
elle referme les yeux
appeler la réception :
coffee and cigarettes
il fait si chaud, Acapulco
le récitant : hahahehehohohehehehohohe he he hohoho hihihiiiii hehehe hehe hoho ho haha haha haha !
la femme que j’aime : je suis contente d’attendre la pluie avec toi.
le récitant : hahahehehohohe hoho ho haha haha hahi !

Une armada de petits canards en plastique jaunes devrait
s’échouer dans quelques semaines sur les côtes britanniques,
dernière étape d’un voyage épique entamé dans l’Océan pacifique.
« Les efforts qu’il déployait pour systèmatiser les présages étaient inutiles. Ils se présentaient d’un seul coup, en un éclair de lucidité surnaturelle, comme autant de moments de certitude absolue et éphémère, mais insaisissable. En d’autres circonstances, ils étaient si naturels qu’il ne les identifiait comme présages qu’après coup. Quelquefois encore, ils étaient clairs et nets et ne se réalisaient pas. A force d’habitude, ce ne furent bientôt rien de plus que de vulgaires accès de superstition«
Quand j’ai croqué la première aile de l’ange
ça a fait le même bruit que quand on écrase une mouche doucement.
il a pas bronché, l’ange, pas même un petit gémissement, rien.
Il a continué à me regarder avec ses yeux sages
d’enfant trop blond aux joues trop roses. Comme s’il n’avait pas compris.
A la deuxième aile je l’ai bien scruté et quand même,
dans le fond, j’ai senti quelque chose se fissurer.
Mais juste un voile, un frémissement léger comme une cendre.
Ses deux moignons duvéteux ont battu l’air quelques instants,
clapclapclap, et puis le sang a fait son office de grand coagulateur.
C’est épais le sang d’ange.
un jour, l’un de nous, contributeurs, va mourir.
dans les jours qui suivront,
chacun des autres contributeurs lui dédiera un post,
en hommage,
émouvant, tragique, rigolo pour les plus iconoclastes ou
pour ceux qui ne le connaissaient pas bien,
et puis ces hommages disparaitront,
au fur et à mesure qu’on trouvera
autre chose de mieux à dire,
et il restera une petite stèle numérique,
perdue dans la liste interminable des archives,
et un autre jour,
encore plus tard,
blogger sera acheté par lycos,
et lycos supprimera les archives,
parce que tourgueniev c’est un peu cochon des fois quand même,
et la petite stèle disparaîtra,
avec tous les hommages que de toute manière,
personne n’allait plus visiter,
ou alors par hasard,
en faisant une recherche sur bloooger,
le moteur de recherche dédié aux blogs,
inventé au moment de la fusion avec google,
pour ne pas que les mots contenus
dans toutes ces page insensées
parasitent le « vrai » web,
et du contributeur mort,
il ne restera rien,
parce que même si son corps avait bien du
être enterré quelque part,
personne ne se souvenait
où.

sous les arcades
il regardait la bouteille
avec une compassion infinie
comme si elle eût été
un enfant fievreux
et ça met juste une ligne en gras ?
ben oui faut croire…
Les quatre humeurs

Hippocrate va chercher les origines naturelles des maladies.
Il espère qu’avec une seule théorie il pourra expliquer toutes les maladies. C’est la fameuse théorie des quatre humeurs. Le corps serait composé de quatre humeurs : le sang, la bile jaune, la bile noire et la lymphe.
Quand ces quatre liquides sont en proportion harmonieuse, c’est la santé.
Quand il y a déséquilibre, c’est la maladie.
genre : monsieur gras et monsieur maigre
ben tiens
Tu me connais tellement bien. Je sais que tu retrancheras les vapeurs d’alcool, la peur, les fautes et que tu verras ce qui compte – un code à déchiffrer, écrit par un type qui croyait s’exprimer clairement. (367)
___________________________
367. Du coup, cette phrase qui parle d’un « code à déchiffrer » me rappelle que les plus belles lettres d’amour sont toujours codées, et ce à l’intention d’une seule personne et non de plusieurs. (368)
368. Dans cet admirable commentaire de la lettre de Navidson, Errand oublie curieusement de préciser que les plus belles lettres de rupture sont elles aussi des « codes à déchiffrer ». – Lect. (369)
369. Comment en serait-il autrement ? Les plus belles lettres de rupture sont toujours des lettres d’amour. D’ailleurs la seule lettre d’amour que j’ai jamais écrite fut une lettre de rupture. – Lect. ($$)
$$. Sauf que ça n’était pas une lettre de rupture. Disons plutôt une lettre de rejet. Et bien sûr, c’était aussi une lettre d’amour. – Lect. (371)
371._____________________________________________________ (371-bis)
371-bis. Manquant. – Admin.
L’impression d’avoir dormi dans un buisson d’épine
avec 7 nains en train de chanter à tue-tête
est persistante,
c’est grave Docteur ?





















« ET J’AI JOUE DE JOLIS TOURS A LA FOLIE »






















