
non-fiction
bon, la vie c’est pas facile.
genre ici il fait super chaud
genre je me suis planté
genre entre Ryû et Haruki,
les Murakami se téléscopent,
remarquez c’est la même
traductrice donc finalement
le texte en français doit se
ressembler un peu, … non ?
sinon, les gens aiment bien
mes séries de neuf photos
donc, hum, j’ose plus oser…
sinon mon Amour me manque
même si elle en doute parfois
même si ça doit être
très compliqué de faire l’amour
par cette châleur, ça doit glisser
et faire des bruits pas possibles,
j’ai hâte de me frotter à nouveau,
enfin bon je suis pas là pour
raconter ma vie mais pour faire
avancer le tourguenisme.
Allez hop, un nectar de poire pour qui s’en soucie trop:
un petit verre d’espoir …
Les pages d’un héros (extraits)
Il y a donc le héros : créature inconnue, burlesque et tragique.
(Quoique je n’ai pu explorer que le second registre.)
Il y a le rapporteur : celui qui espionne faits gestes et pensées du
héros. Homme au niveau juste du réel : vivant.
Et l’autre, le scribe, l’homme du bureau dont je suis peut-etre le plus proche.
Il écrit.Une voix extérieure me coupe à l’instant :
» Vos complexités ne sont-t-elles pas exagérées ? »
Dois-je répondre à toutes les objections ?
Nous sommes inquiets.
Et d’ailleurs qui etes-vous ?
Les critiques.
Les hommes au niveau juste de la raison. Nous nous marrons, c’est tout.
Dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit. Nous n’avons rien à cacher. Nous agissons en tant que responsables, nous respectons les hommes et l’environnement.
Je peux, sans rien sacrifier de ma vie ni de ma lucidité, décider de ne pas voir le réel
[dont je reconnais par ailleurs l’existence].
Aveuglement volontaire
[comme Oedipe je me crève les yeux]
qui trouve des applications plus ordinaires dans l’usage immodéré de l’alcool et de la drogue.
A compter de ce jour, je ne veux plus être en attente.
Quémander les mains jointes comme le mendiant, être en demande.
Un désir, désir partagé.
Deux regards qui convergent ou rien.
A prendre ou à laisser.
le récitant : ce matin je me suis demandé s’il fallait que je lui pose la question avant de me décider à lui pardonner d’être un chat.
On revient toujours ici pour dire sa chose, la cracher, lit-on ;
Bizarrement, l’écran de mon ordinateur supporte
encore la salive, c’est sa sève.
Un copain faisait des bulles avec son pot de colle liquide. On a parlé de bulles…
Et voilà qu’on s’est mis à se poser des questions: Est-ce que c’est vide, dans la bulle?
Et d’où vient l’oxygène qu’on respire, puisqu’on le brûle et qu’on rejette du gaz carbonique?
Samedi soir, ce Héros
deux clarinettes
et trois minutes à Bougival
tout près de la ville
des rues implicites
et des jardins obscurs
|
Rencontrer une belle inconnnue. La raccompagner chez elle. Se faire offrir une verveine menthe. La séduire. Lui faire la bise sur les deux joues. Se branler.
|
(N on)tropo lyrico.
D’un réseau à l’autre, il manque toujours l’image, la voix, le corps ;
je les invente, je déplace le foyer dans un autre lieu ;
avez-vous déjà
été brûlée ?
Il y a des interdits, ces limites me fatiguent ; trop chaud,
la toile est increvable.
Il n’y a aucune image derrière, pas d’être ; des flammes m’ont
promis que j’aurais le droit de conserver les restes de nos paroles.

ce que j’aime chez les mecs c’est
la bite
parce que chez les filles c’est rare
la bite
en général, alors si t’es avec un mec
autant aimer la bite et les petits seins
remarque
y’a des exceptions genre
t’es dans un bois avec une fille et
vlan !
c’est un mec ou avec un mec dans
une salle de sport et en fait
paf !
c’est une fille. mais bon, à mon avis,
la vraie différence c’est sûrement
la bite
————————————-
le récitant : self advice –> change brain…

» Il faut appuyer pour que la pâte à sel fasse culbuto. «
» Si la pâte à sel est un peu haut, la souris est à l’envers. «
» Il faut que ce soit bien collé en bas . «
» Si la souris est remplie de pâte à sel, ça ne marche pas. «
Il emprunte depuis si longtemps le chemin de la volupté
qu’il a oublié le mérite et la dignité
Il marche dans la vie, toujours un verre à la main,
souriant vaguement à ceux qui l’entourent,
Il ne laissera rien qu’une idée, un halo doré qui s’éloigne
et une trainée de parfums capiteux
Il ne se demande jamais où il va,
sa deesse lui fait une vie facile, il se laisse guider par son coeur
Les voies sont faciles, les compagnons joyeux
pour celui que tout le monde oubliera
après de modestes adieux
Tu aimes vraiment cet homme là ?
maithili
prend mon sexe
dans sa main
en souriant
la pluie tombe
et tombe encore
tout est une question
de consolation
« Je pense qu’à la vue de ma patiente approche, elle va bien finir par s’apercevoir que je lui tourne autour …
– Soit, mais il y a des moments où il faut exprimer clairement les choses …
– Tu crois ?
– Evidemment, sinon tu vas arriver à rien. En plus les femmes adorent qu’on leur dise qu’on les désire …
– Ah ?
– Benh oui ! Qu’est-ce tu crois ?
– Ah.
– Mais enfin pourquoi tu ne lui dis rien ? T’as peur ou quoi ?
– Bien sûr, j’ai peur ! J’ai pas envie de me faire jeter ! J’aurais trop les boules après !
– T’as pas les boules, en ce moment ?
– Certes.
Le narrateur se replongea dans son abîme de perplexité que définitivement, pensa-t-il, il n’aurait jamais du quitter. Par la suite, plusieurs personnes lui reprochèrent de vivre dans ses fantasmes. A ces personnes, il répondit intérieurement que ses fantasmes ne lui faisaient pas de reproche.»
oh mon amour, mon coeur est lourd
je compte les heures je compte les jours
je voudrais te dessiner dans un desert
le desert de mon coeur
oh mon amour, je passe mon tour
j’ai déserté les alentours
je te quitte, voilà c’est tout.
extrait de « desert », émilie simon.
Où est la vie ?
Hors de la question, hors
d’atteinte, dans les chambres des autres. C’est la
nuit, je joue au fièvreux ; voyageur
d’états extrêmes bien au-dessus de
ce que je fais d’habitude. Pousse mon ami, étends
toi, mets toi à la place des dieux et regarde toi.
Pourquoi s’arrêter maintenant ? Ecrit dans la sauvagerie,
la résistance au confort du sommeil. J.P.R m’écrivait
l’an dernier : « Il n’y a pas de tragique dans le mail, nulle part, d’ailleurs
aussi. » Ecrire pour la lumière, contre la nuit. Je me
souviens des états de jeunesse, lorsque j’écrivais
dans la chambre de Levallois la première phrase
scandaleuse en regardant la lune. Je l’avais appelée
« PUTAIN ! » Où est la vie ?
Et aujourd’hui, qu’as-tu encore dans le ventre ?
Les traits traversent les périodes,
les amours, les chambres, et tu sais qu’à partir de demain,
il faudra continuer. La légende est la suivante, je
l’invente : prologue écrit dans les tranchées avant
la pluie d’obus, sur ce petit carnet noir.
Où est la vie ?
Maintenant c’est certain, nous sommes un site PORNO !!
Elle est partie.
Partie sans explications.
Ils ont coutume de dire: une de perdue dix de retrouvées.
Grand bien leur fasse. Non elle, ELLE me plaisait vraiment.
Le jeu de séduction a pris le pas sur la spontanéité.
J’étais mal. Mal dans ma peau. J’ai joué mon numéro: alterner
les faces sérieux/farfelu.
Impair et passe, mauvaise pioche.
Elle est partie sans explications.
Fact : Les mannequins sont toutes des anorexiques.
Counterfact : ou est-ce le monde qui est boulimique ?
Dans le canard local de Montargis aujourd’hui, section « faîtes paraître vos annonces légales et officielles »:
S.C.P.A. MARTY-SAULINIER-NARDEUX
Avocats
182, rue grande – 77304 Fontainebleau
Tel.01.64.22.29.61 – 01.64.22.20.23 – 01.60.72.72.85
VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES
mercredi 21 mai 2003 à 14h30
au Palais de Justice de Fontainebleau (77)
159, rue Grande
D’UN ANCIEN CORPS DE FEMME
(…)
AUR_EXEC=rech AUR_IF($C1 == C1)
AUR_EXEC=rech2 AUR_IF($C2 == C2)
AUR_EXEC=rech3 AUR_IF($C3 == C3)
Samedi 14 juin 2003 – 15h43
je pleure à gros sanglots silencieux, roulée en boule sur le lino de la cuisine où mes larmes tracent des sillons de propreté.
Merde. Je croyais que ça n’arrivait qu’aux autres. Merde merde MERDE.
Putain j’ai couché avec un mec qui a des magnets sur la porte de son frigo.
En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?
Le boulanger !
Oui mais comme la terre a tournée
depuis des heures où je suis restée collée,
et ben la lune elle est plus là quand je mire dans la baie-vitrée
Mensonge
L’autre soir, en voulant expliquer l’idée de la mort à ma fille inquiète,
je ne sais pas ce qui m’a pris, je lui ai parlé de Dieu…

You are Neo, from "The Matrix." You
display a perfect fusion of heroism and
compassion.
What Matrix Persona Are You?
brought to you by Quizilla
Ah ! Pardonne-moi !
Je suis un infame, et plus vil que les scorpions, que la fange et la poussière !
Tout à l’heure, pendant que tu parlais, ton haleine a passé sur ma face, et je me délectais comme un moribond qui boit à plat ventre au bord d’un ruisseau.
Ecrase-moi, pourvu que je sente tes pieds !
Maudis-moi, pourvu que j’entende ta voix !
Ne t’en va pas ! pitié ! pitié !
Je t’aime !
le récitant : après une épreuve d’escalade de barrière, on retrouve les cocktail freaks.
First shots
| REPORTAGE A 105 CM |
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MEMORIAL
– Vous ne savez faire que ça ?
– Quoi donc ?
– Émettre des chipolatas.
– Qu’attendiez-vous ?
– Autre chose.
– Fini l’héroisme, les échasses et les pizzas, et les seaux de boue.
– On a fait le malabar bigoût du masque à gaz, du trou, du trombone, je crois.
– Que reste-t-il ?
– Beaucoup à faire.
– On tachera de faire mieux.
– Et plus grand, ailleurs, sans moi.
-Regard. J’ai fait des contacts des yeux avec M. XXX dans la toilette.
Il s’est secoué comme cela.
C’était si damné grand!
-Vous avez vu sa chose ?
-Aucune voie.
Vous pervertissez!
– Cela sent étrange.
Comme merde.





















































