J’aimais les femmes, les roses, la musique et la vie
J’aimais les femmes, les roses
Aujourd’hui je me sens vraiment trop mal
Je ne sers vraiment plus à rien

Dis-moi la vérité, je ne suis plus un enfant
Dis-moi la vérité car sans toi je me sens

Comme un ange qui pleure tout
Seul dans ma tour d’ivoire
Comme un ange qui pleure tout
Seul dans sa tour d’ivoire

——————-
DW in simple et tendre.

Old par igor le 22 Jan 2003

O l’eau rime

Par le bois du Djinn où s’entasse de l’ effroi,

Parle ! Bois du gin !…ou cent tasses de lait froid.

Viens dans mon sein doux pour y goûter la vie d’ange.

Viens dans mon saindoux pourri, goûter la vidange.

(A. Allais)

Ce qui change tout évidemment…

OUI, PARFAITEMENT

Sgt Rock Collection

Et les marines chantaient
(Et les marines chantaient)
Et les marines chantaient
(Et les marines chantaient)
Un truc qui m’ colle encore au coeur et au corps

Old par DrT le 22 Mar 2003

Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.

Et je n’ai pas besoin de toi.

Et tu n’as pas besoin de moi non plus.

Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards.

Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde.

Old par M. Fox le 04 Juin 2003

le poulet,

ce héros

c’est lui,

chéri…

va savoir…

c’est toi poyo?

Old par Gu. le 03 Nov 2003

Les habitants de la réalité synthétique n°1137227106 commençaient à batir leur monde, les modes s’amplifiaient, flamboyaient et mourraient en quelques semaines. On eu ainsi successivement un usage abusif de mondes sous-marins, de stations spatiales, de tunnels souterrains aux minéraux brillants et translucides, de bio-habitats écologiquement stables et durables… On ne s’inquiétait de rien et à chaque assemblée générale, l’enthousiasme était quasi-palpable tant chacun pouvait exprimer sa créativité librement, sans contrainte matérielle ou légale. Il y eu des débats enflammés pour la gestion et l’apparence des espaces communs et ainsi fut créée la première commission des habitats collectifs, dont les délégués, choisis parmi des artistes de chaque grande tendance des habitants, durent plancher sur l’apparence globale de ce monde en devenir.

Old par M. Fox le 25 Mai 2003

Oui, je vais continuer à vous aimer. Tous.

Old par Rodia le 04 Mar 2003


Old par -- Zan le 19 Juin 2003

youpi

méfiez vous des garçons formidables

Old par M. Fox le 11 Jan 2003

Old par igor le 27 Juin 2003

Old par igor le 24 Jan 2003

Mon arbre ne me donne pas seulement des fruits délicieux
il me prodigue aussi asile et réconfort
lorsque la mer est mauvaise

Old par M. Fox le 14 Mai 2003


Old par igor le 13 Juin 2003

Moi si j’avais créé le tigre, je crois pas que je l’aurais fait jaune

— enfin je sais pas j’hésite

Old par -- Zan le 26 Nov 2003

Cette photo n’a aucun intérêt.

Old par Rodia le 12 Mai 2003

100 soldats américains tués

prout prout prout
prout prout prout
prout prout prout
Je vais vous dire un secret :
il ne fait pas bon boire la nuit !
Old par igor le 18 Oct 2003

F

Old par Gu. le 28 Mai 2003

UN GENTIL BOL D’AIR

My Own Private Oscar Wilde

il y a une tache de sang

qui refuse de disparaître

de mes draps

et pourtant avant chaque lavage

j’applique le diable détacheur

du Dr. Beckmann

petite bouteille de plastique vert

dont la raison d’être

est l’extermination

des taches

de pus, sang et sperme

oui, le diable détacheur

est l’ami des draps

qui ont une vie active

mais

à chaque fois

la tache revient

changeant de couleur

passant du marron

au pourpre

et s’aventurant même

jusqu’au kaki

alors

trêve de Laperruqueries

si le fantôme de Canterville

a reprit du service

ça me fait quand même un peu flipper

Où cela avait-il commencé ? Que pouvais-je envisager ?
Revenir ? Chercher les causes premières ? Oublier ? Me briser le cou ?
Une peuplade d’images, faussées par les medias, les contes et les livres,
m’insupportaient, et contre le récit que je pouvais faire de mon enfance,
je préférais encore mettre à jour une nouvelle porte,
définitivement close, oubliée.

{ post conceptuel à retrouver ici – sorry faisait planter Blogger – shit}

Old par igor le 03 Mar 2003

– Quitte à être gay, autant être celui qui se fait enculer
– Tout à fait, sinon, autant rester hétéro
– On peut aussi sucer des bites. Hi hi.
– Attention, on nous regarde. Ayez l’air con, souriez.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Quand j’ai croqué la première aile de l’ange

ça a fait le même bruit que quand on écrase une mouche doucement.

il a pas bronché, l’ange, pas même un petit gémissement, rien.

Il a continué à me regarder avec ses yeux sages

d’enfant trop blond aux joues trop roses. Comme s’il n’avait pas compris.

A la deuxième aile je l’ai bien scruté et quand même,

dans le fond, j’ai senti quelque chose se fissurer.

Mais juste un voile, un frémissement léger comme une cendre.

Ses deux moignons duvéteux ont battu l’air quelques instants,

clapclapclap, et puis le sang a fait son office de grand coagulateur.

C’est épais le sang d’ange.

Old par -- Zan le 11 Juil 2003

Je suis obéissant.

Old par Rodia le 15 Avr 2003

Mummy, I hurt myself in a car accident

Old par Nicolai le 26 Jan 2003

j’ai un problème

et on remercie les restaurants M– D-N—‘s pour cette formidable intoxication alimentaire

à vous Cognac-Jay, à vous les studios !

Old par M. Fox le 23 Avr 2003

Je préfère coucher avec une carotte…

Old par Gu. le 14 Avr 2003

What’s up ?

Les déceptions inguérissables…, les banales…, les infranchissables…,
les insurmontables…, les indicibles…, les indésirables…, les destructrices…

Old par Gu. le 12 Mai 2003

Rien à voir

et ça se poursuit dans une folle allégresse…

et je vais me gondoler à un point

   que vous ne pouvez pas imaginer.

————————————

ce matin un lapin ?

Old par igor le 18 Oct 2003

Je vais te croquer

Je vais te la faire pleurer ta putain de rivière gars.

Jusqu’à la dernière goutte.

Old par Amok le 21 Juil 2003

« Les fragments ne sont pas des aphorismes, chaque
fragment est ouvert à la multitude des autres fragments. »
Blanchot

IGOR > TON FUTUR…

Qu’est ce que je fous là ?



Sans doute me suis-je cru invulnérable…

Old par Rodia le 09 Mar 2003

Yaka danser

Un SS 20 ou 20 SS, à chacun ses héros !
Varsovie ou Soweto, à chacun ses ghettos !
Jetés gitans, humiliés homos, pour un bon Aryen ;
Mille indiens décimés pour un fier Américain !
Et si l’on vous dit  » Dieu est mort !  »
Voyez la peur et les remords !
Mais si l’on vous dit  » Dieu est noir !  »
Marie ébène et anges ivoires.

Old par igor le 20 Nov 2003

enfin !

Old par igor le 05 Nov 2003

oh mon amour, mon coeur est lourd
je compte les heures je compte les jours
je voudrais te dessiner dans un desert
le desert de mon coeur

oh mon amour, je passe mon tour
j’ai déserté les alentours
je te quitte, voilà c’est tout.

extrait de « desert », émilie simon.

Reviens gitane.

Faisons de nouveau le tour que je parcours en un éclair la lune hospitalière.

Que je comprenne que sous les cratères, caos apparent il y a la vie, il y a le temps.

Ce cycle qui nous bouscule éternellement.

Repète moi une fois à voix basse la formule qui ouvre le coeur.

Confirme moi qu’il n’y a pas une route que ce n’est pas un labyrinthe mais un dédale (une entrée et plusieurs sorties).

Regarde moi enfin dans les yeux pour le signal « vas-y ».

Et tout recommencera….

J’ai travaillé ce soir.
Il faut que je dormes pour oublier

Et une nouvelle tourgueniste parmi vous !

sometimes light comes from the ground ?

des mégots dans le caniveau
et puis le soleil
tu vois je me fais des amis

Old par -- Zan le 05 Avr 2003

Come on you raver, you seer of visions, come on you painter, you piper, you prisoner, and shine !

« […] Nous arpentâmes tout au long, couloirs, corridors, grandes et petites salles… Nous nous arrêtions au surplus ici et là… pour regarder une vérole, une névrite, un petit quelque chose… Bien sûr, ils avaient des draps ces malades, des châlits de troupe, de la paillasse, mais quelle crasse ! … bon Dieu ! quels débris ! quel grandgousien chiot moisi… quelle gamme d’horreurs… quel sale entassement poisseux !… de cachectiques sournois… d’espions grabataires, d’asiates rances, tordus de haines peureuses… toutes les têtes du cauchemar, je veux dire les expressions de ces malades… les grimaces de tous ces visages, ce qui émanait de ces âmes, non de la pourriture bien sûr, viscérale ou visible, pour laquelle je n’éprouve, on le pense, aucune répulsion, et tout au contraire un réel intérêt. Cependant le mélange de tant de hideurs… c’est trop ! … Quelle fiente désespérée, quel prodigieux ramassis de puants guignols !… Quel cadre ! Quel égout ! … Quel accablement ! … Pas un coup de peinture sur les murs depuis Alexandre !… Des murs ?… du torchis en étoupe de fange ! Une sorte d’immense insistance dans le navrant, la désolation… J’ai vu pourtant bien des naufrages… des êtres… des choses… innombrables qui tombaient dans le grand limon… qui ne se débattaient même plus… que la misère et la crasse emportaient au noir sans férir… Mais je n’ai jamais ressenti d’étouffoir plus dégradant, plus écrasant, que cette abominable misère russe… Peut-être le bagne du Maroni offre-t-il de pareilles accablantes déchéances ?… Ce n’est pas sûr… Il faut le don… Souvent l’on s’est demandé après lecture des auteurs russes, je veux dire des auteurs de la grande période ( pas des larbins soviétiques), par exemple Dostoïewsky, Tchekov, même Poutchkine, d’où ils provenaient ces hommes avec leurs transes, comment ils tenaient à longueur d’oeuvre le ton de cette rumination délirante, funèbre ?… cet épileptisme policier, cette hantise du bouton de porte, cette détresse, cette rage, ce gémissement de chaussure qui prend l’eau, qui prendra l’eau éternellement, amplifié cosmique…

Ce prodige devient compréhensible, le sortilège s’explique sans peine après quelques jours de Russie… On conçoit parfaitement ce déchirement. ce suintement, cette dégoulinade douloureuse de toutes ces âmes, comme autant de niches pourries sur les os d’un chien famélique, battu, perclus, condamné.

Banale question d’ambiance au fond… nul besoin de rien forcer, de fabriquer le trémolo. Tout est là !… devant les yeux, sous la main… Il rôde certainement tout autour de ces gens, malades ou valides, de ces maisons, de ces choses, de ce chaos d’atrocités, une fatalité encore mille fois plus écrasante, implacable et louche, plus démoniaque invraisemblablement, que tous les Dostoïevsky de la période libre et heureuse (en comparaison) n’auraient pu l’imaginer.

Raskolnikoff ? mais pour les Russes c’est du Bouboule ! … ce damné doit leur paraître somme toute assez courant, assez vulgaire, aussi spontané, aussi fréquent, ordinaire, que Bouboule ! … Ils naissent ainsi. […] »

Louis-Ferdinand Céline – « Bagatelles pour un massacre »

Old par Rodia le 14 Avr 2003

le maître du monde, par l'amie des hommes

Old par M. Fox le 04 Juin 2003

Résonnance recherchée

Que nos regards

En récépissé

Ménager Doucement Mon Ame

Old par Gu. le 05 Mai 2003

les dragons c’est rien que des poules avec des dents

Old par -- Zan le 09 Nov 2003

You are Neo
You are Neo, from "The Matrix." You
display a perfect fusion of heroism and
compassion.

What Matrix Persona Are You?
brought to you by Quizilla

hééééééééééééééééééééééé !

Old par -- Zan le 16 Jan 2003

Téléphone.

— Tu es bien incapable de te taire, mais tu n’as

aucune idée de ce que tu veux dire.

— Est-ce grave ?

— Pour les autres, oui.

— Ecrire pour sonder le gouffre, et le creuser encore.

— Projet bidon.

— Au moins, si je savais écrire des livres pour

enfant, je serais satisfait.

— Bien incapable.

—Ou des romans roses pour petites femmes perdues dans les trains.

—Bien incapable.

— Au lieu de ça : grandiloquence, tragédien minable.

— Qui es tu pour me dire tout ça ?

— Celui qui s’est tu.

ETC

Born Bad & Bad Girl

is eating on this plate

Old par Gu. le 03 Juin 2003

Texte à ne pas lire, pas relu moi, le scribe ADC.

Expérience vaseuse au milieu de la nuit, juste pour voir

comment ça fait. Alors ? Laissez-moi le temps de dire deux

ou trois choses. Bilan sur l’écriture ? Mêlée à

quelques verres en trop. Couillon de moraliste. Et à part ça ?

Que voulez-vous ? Que vous vous étonniez de ce que vous dites.

Mal barré. Relisant je trouve ça à chier,

frigide. Souhaitez-vous être obscène ? Pas besoin d’un interlocuteur

pour l’être, passez votre chemin. J’aide votre parole à ne pas trop

délirer. Dit il y a quelques semaines que j’écrivais

dans les marges de votre attente. Veut rien dire. Dialogue absurde.

Je remue en moi tous les hommes qui ont dit du mal de mon travail.

En vous adversaires se cristallisent les voix désagréables

qui ont voul ma perte. Comme vous y allez ! Les plumitifs entre eux sont sans

pitié. Stop je dis. Stop il ont dit. Et je suis trop ivre pour continuer.

Mort étrange…

mort étrange...

« J’irai marcher dans le froid

Couvrir mon visage de neige

Glacer mon corps

Jusqu’à l’immobilité

Et m’endormir sans le savoir… »

Old par Amok le 10 Juil 2003

Parfois, on a des idées qui n’aboutissent pas.

Old par DrT le 23 Avr 2003

mïchå£L dit : mon amant secret est l’ange aux pattes de velours.



2Lazy

À se voir trop souvent, nous sommes devenus des étrangers l’un pour l’autre.

Il pleut en amour
Il pleut en amitié (aussi)
Et il pleut tous les jours
Mon poème fait pitié


le récitant : Tourgueniev c’est rien que de la défense passive ?

Old par igor le 14 Mar 2003

ce matin :
se lever de bonne heure
se lever sans effort
une bonne nuit de sommeil
un jour parfait
boire une petite sangria
dans le parc
puis le métro sans soucis
arriver au boulot
calmer les doutes des uns
et des autres
t’imaginer près de moi
soulignant tes yeux
d’un trait de crayon
noir

Old par igor le 24 Mar 2003

— Je vous attends.
— Vous me semblez trop disponible.
— Et alors ?
— Je n’aime que les gens pressés, désagréables.

Ces imprimés ont comme point commun d’avoir tous les deux beaucoup voyagé

Old par D.b le 21 Juin 2003

REWARD

Leïla

Old par felix le 23 Mai 2003

pas vrai, mec ?

il calait
son bureau avec
de vieux exemplaires introuvables
de la collection anticipation
des éditions fleuve noir,

rien n’était possible entre nous

Old par M. Fox le 12 Mar 2003

Communication breakdown
Communication breakdown, it’s always the same …

Je t’ai demandé de ne pas oublier
Et même ça c’est sorti de ta mémoire

Pluie, pluie, pluie

Old par Gu. le 18 Mai 2003

Dans la catégorie « réalisme anti-spectaculaire », la proposition de Celui qui cherche :

« L’homme violent ne connaîtra pas la mort naturelle »

ce soir je serai la poubeeelle pour aller danseeerhéhéhé-danseeer

Du soleil

et pas de regrets

Old par M. Fox le 31 Mai 2003

The snake says « hy! »…

je ne veut pas que tu lise ce que j’ecris
le jeux a bien trop duré
arretons la, je ne veut pas manger

Old par fbwn le 24 Jan 2003

« Tu peux bien m’écrire des textos de folie
et m’offrir des cadeaux en faux cool,
je t’ai démasqué, petit Casa de chez Nova. »

vous aussi, vous vous emmerdez pendant que les merguez cuisent ?
vous aussi, vous aimeriez prendre part aux conversations au lieu de surveiller les côtelettes ?
rassurez-vous !
car www.tourgueniev.com lance le…

imprimez les textes que nous vous fournirons toute la semaine, apprenez les par coeur et…
étonnez vos amis !
à la première réplique déclamée, vous deviendrez le centre d’intérêt de toute l’assemblée !

pour récompenser les tourguenistes dramaturges les plus talentueux, des prix seront décernés à la fin du festival.

Catégorie Tragédie :
Prix de la meilleur pièce
Prix de la meilleur réplique
Prix de la meilleure utilisation d’accessoire de barbecue (brochette, alcool à brûler, allumettes géantes, …)

Catégorie Comédie :
Trophée Supreme du Pain sur la Rousse
Trophée d’Honneur de la Rousse à la Merguez
Trophée Magique de la Rousse qui suce

bonne chance !

===> <=== clique pour participer

-Regard. J’ai fait des contacts des yeux avec M. XXX dans la toilette.
Il s’est secoué comme cela.
C’était si damné grand!
-Vous avez vu sa chose ?
-Aucune voie.
Vous pervertissez!
– Cela sent étrange.
Comme merde.

Cher ami, tu m’as sauvé du silence, et maintenant, mes gestes ne sont plus étriqués ; j’ai confiance dans la violence qui me dirige ; elle est juste. C’est le cri de soi dans une pièce où personne ne m’entend. Le violence est juste ; elle dit un monde de joies, et enferme les doutes dans des pierres. Les mots et les choses roulent dans ma tête, et j’expulse ce vacarme en trouvant le ton juste — pour arriver tranquillement sur une plage, et me baigner en changeant de peau.(Excès d’images…)

A moi, à moi …

… crient-elles dehors. C’est signe de vent.

gacy's drawing

curiosité
John Wayne Gacy Gacy as Pogo the clown

malsaine
Old par igor le 23 Juil 2003

Badly…

Old par Gu. le 04 Juin 2003

le récitant : facile, mais ça défoule.

Old par igor le 24 Avr 2003


again :
« hé, tu m’donneras l’adresse de ton coiffeur, mpffhuhu… »

…de chez nous

Old par M. Fox le 03 Juin 2003

hier soir
je marchais
au bord du canal

j’ai vu un chat flotteur
noyé dans l’eau sombre
j’ai vu un clochard gelé
attendre la fin
j’ai vu la brume opaque
se refermer derrière moi

Old par igor le 17 Jan 2003





La

répétition ne change rien dans l’objet qui se répète.

Change-t-elle quelque chose dans l’esprit qui la contemple

?

NOURRIR LES — ZAN

Old par igor le 23 Déc 2003

Pages du h&eacuteros (à la campagne)
Le corbeau vient de me regarder ouvrir à
nouveau les paupières, d’un air &eacutetrange,
j’ai eu l’impression de n’etre pas un homme
(aucune méfiance de sa part), ni une proie possible ;
si les corbeaux m’ignorent, j’ai déjà gagné
quelque chose, mais quoi ? La permission de voir, peut-etre.
Je me plais à penser que les alouettes sont d’accord
pour que je contemple leur plumage, que le pie vert est enchanté
que je sois un auditeur qui apprécie sans culture son hennissement ;
il y a les branches méandrines, le coucou qui pourrait folatrer,
je ne lui ferai pas de mal, je suis l&agrave en ami, sans sciences,
je l’ai dit, mais plombé d’idées imprévues.
Ce que je vois se double de morts, d’imaginaire. Pourquoi est-ce ainsi ?
Et pourquoi surtout résister ?
La bombe cosmique est lachée, je l’ai déjà
prévenue, et je continue dans un mélange d’angoisse
et de bien-etre, et il faut etre fort pour ici faire naitre une tension à
partir d’un si paisible paysage.

Elles m’ont laminé le cerveau, de la bouillie neuronale…
J’ai des souvenirs tactiles précis de ces instants…

Tu me comprimais pour mieux me déposseder…
Tu me plaîs…
Ca hurle et personne n’entend…
Le cri dolore du corps silencieux…
Aimes-moi encore…

Old par Gu. le 14 Jan 2003

pau 1884

la ville est recouverte de brouillard,

les horpailleurs traînent sous les voutes.

je n’ose sortir, la pluie est de plomb,

la formule est sur le point de fonctionner.

Old par igor le 02 Juin 2003

Accoudé au bastingage, on regarde s’éloigner le quai du petit port, puis défiler de belles rives sauvages. Bientôt l’odeur des embruns se fait plus forte.

Old par -- Zan le 03 Avr 2003

le récitant : parfois j’ai l’envie fatale d’exterminer les exhibitionnistes jusqu’à la nausée, à la hache par exemple…

Old par igor le 28 Avr 2003

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