Old par -- Zan le 14 Jan 2003

Old par igor le 16 Juin 2003

le récitant : adios Napoléon, va jouer ailleurs.

Old par igor le 14 Mai 2003

Old par igor le 25 Avr 2003

le récitant : les petits nouveaux sont en route.

Old par igor le 07 Juil 2003

J’vais aller me faire un grec
j’ai trop baisé maintenant j’ai faim.

Old par motown le 07 Mar 2003

Hmmmm ?
(j’ai un peu l’air de convoiter cette grosse canette avec envie, là… je vais me dupliquer au dessus, j’aurais l’air de regarder le prochain post…)

Old par -- Zan le 06 Fév 2003

merci Papy Ivan d’avoir enfin rétabli la moitié de dialogue manquante

entre monsieur gras et monsieur maigre.

Vous êtes définitivement mon héros et mon Dieu,

et merci à Igor, le saint esprit, d’avoir intercédé en ma faveur…

(Je ne révèlerai jamais qu’il fabrique d’obscures mises en scènes

avec la complicité de son frère Nicolaï

pour se faire une fausse auréole

à l’aide d’une casserole….)

En attendant Monsieur gras a subi une sévère cure d’amaigrissement, je ne sais pas si ça lui va bien…

Old par -- Zan le 28 Juil 2003

Cheminement philosophique

Réflexion philosophique entendue

Nous passons notre vie à osciller entre des moments durant lesquels nous vivons intensément les choses et d’autres durant lesquels nous comprenons les choses.

Réflexion philosophique personnelle

Seul les souvenirs nous permettent à la fois de revivrent les choses et de les comprendre.

Application pratique personnelle

Voilà pourquoi je n’aime pas mes souvenirs.

Je comprends que j’étais heureux ; qu’à l’époque je vivais ce bonheur sans m’en rendre compte et que maintenant ce bonheur est révolu.

un

peu

zen

N’insiste pas.

Old par Rodia le 13 Avr 2003









Old par Gu. le 03 Juil 2003

Prophétie

Igor… Je vois du sang… Beaucoup de sang !

The heart is the most important muscle in the body, pumping blood to every part of the body. In the UK each year, there are 270,000 heart attacks.

Old par igor le 14 Fév 2003

start the riot !!

Tourgueniev, le doux géant, l’aimable barbare avec ses blancs cheveux lui tombant sur les yeux, le pli profond qui creuse son front d’une tempe à l’autre, pareil à un sillon de charrue, avec son parler enfantin nous charme, nous enguirlande, suivant l’expression russe, par ce mélange de naïveté et de finesse -la séduction de la race slave, relevée chez lui par l’originalité d’un esprit supérieur, par un savoir immense et cosmopolite.

Edmond de Goncourt – Journal

Old par igor le 18 Juin 2003

–Parfois j’ai l’impression d’être une casserole avec des chiens accrochés à la queue–

Old par -- Zan le 07 Jan 2003

Mascarade

Quand tu es près de moi,
Cette sauce béchamel n’a plus de tibias,
Mais des chips au vinaigre oui,
des chars d’assaut infinis,
Et quand tu es tellement près de moi,
C’est comme si ce pantin en bois,
Il n’existait plus,
je vois le tableau de bord penché sur nous…
qui restons ainsi,
Abandonnés tout comme si,
Il n’y avait plus rien,
non plus rien d’autre au barbecue,
J’entends l’harmonica…
mais on dirait un vol long-courrier,
Qui chante pour toi et pour moi,
Là-haut dans le calumet infini,
Et pour toi, et pour moi.

Old par igor le 19 Nov 2003

la ville était inondée de sang et ravagée par des langues de feu – mes amis poursuivirent leur chemin, tandis que je tremblais encore d’angoisse – et je sentis que la nature était traversée par un long cri infini.


tu pensais vraiment en arriver là me laissant
de l’autre côt&eacute sans rien à prendre de ce
temps qui nous avait unis oubliant aussi l’image
que tu aimais m’entendre décrire celle de
nos corps en sang en joie
au présent je t’en prie l’image est ce présent
perpétuel hors d’atteinte mais qu’est-ce que ça veut dire
je résiste au désir de te rejoindre je fais
durer l’éternité mais qu’est-ce que ça veut dire
pourquoi du côté de la plume j’ai à débroussailler
le sens alors que depuis l’enfance je rêve formes
mélange palettes échanges
m’étant battu à mort pour
éliminer les phrases entre nous sucer
jusqu’à la fin les pauses les points
pour filer ensemble dans le mouvement
des choses en face c’est le mot par l’image
quand enfin je retrouve le ciel sans
pouvoir le nommer mais qu’est-ce que ça
veut dire la nuée la fatigue l’usure
la perte la mort de l’eau du point de l’image
à force d’avoir voulu savoir nommer pointer
nos efforts n’ont plus tenu tu le sais alors je me rattache
à n’importe quel signe pure de la vieille présence
nos corps en face gênés par la parole
silence mais qu’est-ce que ça veut dire ça ne dit plus rien
et ne passe plus que par le silence
caché sous leurs mots.



« Hey, a rule is a rule, and let’s face it,
without rules there’s chaos. »

armed5 ballsarmed

not armedpan panarmed

dechargedarmedin plastik

fukin' dangerouskillkilldon't moove

Old par Gu. le 21 Oct 2003

Ethymologiquement, « délirer » signifie, « sortir du sillon. »
J’écris dans les fossés.

répétitions

à

l’infini

Old par -- Zan le 30 Juin 2003

Nous vivons sans dieux,

n’est-ce pas, Mère ?

Old par M. Fox le 03 Sep 2003

« Alors … heureuse ? »

Il regardait sa vie comme on contemple le soleil qui se couche

il plissait largement les yeux

et on ressentait dans ces moment là

sa fatigue immense et sa joie aussi, pour les choses accomplies

Il disparaissait lentement

sans peur de la mort

comme une étoile déclinante

dardant ses derniers rayons chauds et doux

sur ses mondes préférés

Je pleure

je ne veux pas que tu meures

tu as l’air si paisible

alors qu’il est si injuste que tu t’en ailles maintenant

injuste

Old par M. Fox le 10 Juin 2003

NB

Je ne lirai pas (même sous la torture) votre pavé

livresque saignant.

je me demande : pourquoi on fait ça ?
je me demande : pourquoi on lance ces petits messages ?
je me demande : pourquoi on poste ?
je me demande : pourquoi on s’illustre ainsi ?
je ne comprends vraiment pas : pourquoi on s’obstine ?
je te demande : à quoi ça sert ?

Old par igor le 11 Juil 2003

le récitant : anything you can imagine, anything you can symbolise, can be made real and produce magical changes in your environment.

Old par igor le 27 Mar 2003

figure imposée : double meurtre avec appui facial

Old par M. Fox le 21 Fév 2003

J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche
la naissance de la voix qui m’est chère ?
J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser
sur ma poitrine ne se plierais pas au contour de ton corps, peut être.
Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis
des jours et des années je deviendrais une ombre sans doute.
Ô balances sentimentales.
J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors
debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi,
la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front
et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu.
J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu’il ne me
reste plus peut-être, et pourtant, qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus
ombre cent fois que l’ombre qui se promène et se promènera allègrement
sur le cadran solaire de ta vie.
R.D.

Old par -- Zan le 10 Jan 2003

je ne mange du caviar qu’avec mes beaux parents

et quand on s’en va, ils me donnent un kilo de sucre
pour ma maman

[autofiction?]

Old par M. Fox le 09 Fév 2003

:: communiqué ::

Attention !

Une cravate ringarde peut provoquer un double-menton.

Champion d'Europe poids moyens de double-menton 2003

She r@n @W@y (…)

Old par Gu. le 21 Juil 2003

à Marcos, à la joie…
à la beauté des rêves…
à la mélancolie, à l’espoir qui nous tient…
à la santé du feu… et de la flamme!
à ton étoile…

Minuit pile

Old par igor le 14 Oct 2003

Happy Valentines’ day

Astrée : moi j’ai détourné deux non bloggeur du droit chemin ca compte double non ?
Igor : oui, si tu racontes les scènes de fesse.
Astrée : euh… voui ils ont de belles petites fesses.

Old par igor le 09 Avr 2003

Mais je n’ai rien craché sur toi !
Et puis ce crachage là ne t’était pas destiné d’abord…
… ni aucun à personne d’ailleurs !

Mais tu es parano !
Comment ça on dirait ?
Oui certains mais ça les regarde et pas moi…

Old par Gu. le 18 Mai 2003

« Je pense qu’à la vue de ma patiente approche, elle va bien finir par s’apercevoir que je lui tourne autour …
– Soit, mais il y a des moments où il faut exprimer clairement les choses …
– Tu crois ?
– Evidemment, sinon tu vas arriver à rien. En plus les femmes adorent qu’on leur dise qu’on les désire …
– Ah ?
– Benh oui ! Qu’est-ce tu crois ?
– Ah.
– Mais enfin pourquoi tu ne lui dis rien ? T’as peur ou quoi ?
– Bien sûr, j’ai peur ! J’ai pas envie de me faire jeter ! J’aurais trop les boules après !
– T’as pas les boules, en ce moment ?
– Certes.

Le narrateur se replongea dans son abîme de perplexité que définitivement, pensa-t-il, il n’aurait jamais du quitter. Par la suite, plusieurs personnes lui reprochèrent de vivre dans ses fantasmes. A ces personnes, il répondit intérieurement que ses fantasmes ne lui faisaient pas de reproche.»

Sans différence

Indifférent(e)

AUTOLOGIE.

A 4h du matin, sorti d’un cauchemar.

Je lui dis :

— Rêvé que j’étais dans la voiture de mon père

qui roulait à 250km/h sur le périphérique sinueux.

Elle répond :

— Rêvé que tu me prenais par derrière à la

même vitesse, exactement.

(Peur que la machine s’embale, que je ne puisse plus

jamais sortir du bolide.)

Conversations.

(A propos de certaines têtes pensantes désagréables

du genre sciences-humaines )

— Ils ne savent ni jouir ni se perdre dans la nature.

— Ils détestent la nature. Ils ont oublié la nature.

(Nous nous acharnons à cultiver notre étonnement et en

même temps, nous restons sur nos gardes. Les petits salopards

ne nous font pas peur.

Usage de l’écrit.

Numéro de paon à la recherche d’un modèle.

L’artiste du jeun de K. reflète notre condition et ce

déséquilibre qui nous anime, en même

temps qu’il nous décrée. Un impresario !

Pessoa.

Grandiose Bernardo Soares et son attention aux choses

infimes (Tables de café, mouches etc.)qui n’ont aucun rapport

avec ce qui est ordonné et dont la présence est si forte

qu’elle vous écrase. Peur des grands immeubles,

bois cathédrales ; joie de baisser le regard sur le bitume

et d’y trouver une jeune pousse d’herbe rebelle, si indifférente

au monde social.

Les restes.

Des femmes que j’ai aimées, je n’ai gardé aujourd’hui

que leurs conseils pour être plus à l’aise dans le monde

matériel. L. : Méthode infaillible pour

enfiler la couette dans sa housse.

M. : Contrôle du froid. NE surtout pas trembler, ne pas claquer

des dents.

C. : Fûmer des joints en oubliant le joint.

Azul

Avez-vous regardé le ciel aujourd’hui ? Vous êtes-vous

bien réveillée ? Les transitions entre vos pensées ont-t-

elles été douces ?

(Questions chantées, musique souhaitée : Suite pour violoncelle ; si

possible la 1. de JSB.)


Titre.

Trouvé dans un ascenseur. « Inconsistance d’une vierge. »

Phrases pour rien.

Mon cœur bave par-dessus ma chemise.

Seins perlipopette.

L’héteroraide.

Mode.

Qu’est-ce que c’est qu’une littérature non-figurative ?

Celle qui refuse le trompe-l’œil de la fiction, le cadre du

récit.

AXIOME DEBILE.

Vas là où tu dois te rendre parceque tu n’as pas le choix.

T’arrêter, ou te retourner est maintenant impossible, bien plus

dangereux que de poursuivre.

Paperolles.

Le fait d’écrire sur des papiers volants prouve bien

que le livre me fait peur.

T. Bernhard :

 » En réalité nous n’aimons que les livres chaotiques,

que les livres qui ne forment pas un tout. ».


Les pages ne seront pas reliées ; il restera toujours

des trous entre les phrases.

75016

Un quinquagénaire assis à une table de café

qui lit les échos. Quand la patronne vient prendre

sa commande, il lui dicte son choix comme si elle était sa

secrétaire.

Foirade.

Les faibles ne prennent confiance en eux, que lorsqu’on leur

assigne une fonction, et qu’ils font quelque chose.

Lointain écho de Char :

 » Etre au monde est une belle œuvre d’art qui plonge ses artisans dans la nuit. ».

Encore.

—Votre personnalité est plus riche et plus complexe que vos textes.

— Le contraire m’aurait fâch&eacute.

27 ans.

Je suis comme un enfant qui vient d’apprendre à écrire.

Hier soir.

Nous dinons. Nous parlons. Salades de printemps, bières. En partant

nous remarquons que nous ne nous sommes même pas demandés

si ça allait.

Lui : « Fait autant chié que de parler du temps. »

Texto.

« Tu savais qu’introspection, c’était juste avant introuvable dans le dico ?

Encore.

Dispersion, attention, allitération, oblitération, pénétration,

réitération, adoration, lamentation, fellation, nation, passion,

fiction, fixion, sanction, cunilintion, portion, ablablation, succession, variation, médication.

Meeting a huge black snake across the sky…

A force de faire du vélo, j’ai de la corne sur les mains.

Old par Rodia le 01 Mai 2003

Old par Gu. le 19 Juil 2003

Old par Gu. le 02 Avr 2003



Ma vie est si dissolue

ces temps-ci

ça fait une semaine qu’il faut que je m’y mette

à dénouer ma copine

bon je le fais demain


Old par -- Zan le 28 Mai 2003

« C’est dans la technique du dépassement de cette révulsion,
qui a sans doute à voir avec les barrières qui
s’élèvent entre chaque moi individuel et les autres,
que gît la véritable ars poetica. »
Freud.

Je regarde la pluie tomber... again. Rememberance of a rainy day.

L’Hote S… DE L’AIR !

Old par M. Fox le 13 Juil 2003

Et pourtant …

Adieu poulet !

un pull en plus !

Tourgueniste ! Pense à emporter un pull avec la nappe à carreaux !

Old par igor le 19 Avr 2003

Au dehors
Les chiens se frottent aux herbes sages

Les courbes folles
lancées à la conquete du ciel
n’ont pas le temps
d’attrapper la rage

Old par M. Fox le 24 Avr 2003

je crois que je suis allergique à l’héroïne : à chaque fois que j’en prends, je me sens tout bizarre.

« Mademoiselle, grâce à notre technologie avancée, vous pouvez admirer sous tous les angles les resultats de votre future opération.

Adieu ridules, points noirs et cheveux gras… »

fly on sister, fly high …

Angel came down from heaven yesterday

She stayed with me just long enough to rescue me

And she told me a story yesterday,

about the sweet love between the moon and the deep blue sea

And then she spread her wings high over me

She said she’s gonna come back tomorrow

And I said « fly on my sweet angel,

fly on through the sky,

fly on my sweet angel,

tomorrow I’m gonna be by your side »

Sure enough this morning came unto me

Silver wings silhouetted against the child’s sunrise

And my angel she said unto me

« today is the day for you to rise,

take my hand, you’re gonna be my man,

you’re gonna rise »

And she took me high over yonder

And I said « fly on my sweet angel,

fly on through the sky,

fly on my sweet angel,

forever I will be by your side »

hay Jimmie’z songS

le récitant : ze more i see u ze more i love u…

Old par igor le 12 Oct 2003

Tous les débuts ne sont pas prometteurs
heureusement.

On peut se satisfaire de peu de chose
Moi par exemple hier soir
Je me suis retrouvé dans le métro avec un ami
Un ami vraiment impressionnant
Je le regarde toujours avec un peu d’envie
Il est si grand que parfois il se cogne au plafond
Hier c’est arrivé et ça m’a fait du bien
De le regarder saigner, là, dans la rame
Avant de descendre, je lui ai donné un petit coup de pied mesquin
J’ai visé les côtes, il n’a pas bougé
Le sol devenait de plus en plus rouge
Alors je me suis cassé pour ne pas salir mes pompes
On peut se satisfaire de peu de chose

Old par igor le 20 Jan 2003



Old par Gu. le 20 Juin 2003

Old par Gu. le 14 Juil 2003

Passer à l’attaque
06 61 63 58 84
En mode défense


Old par Gu. le 21 Juil 2003

quelqu’un a des nouvelles fraiches de Shakira (alias « petit poney ») ?

beeeeeeuh...
– Si on débattait de la pornographie du réel ?
– Que veux-tu dire ?
– Tu sais, le coté porno de la réalité…
– Euh, ben je vois pas.
– Bon, genre tu marches dans la rue et c’est porno.
– Tu veux dire avec du sexe anal, là dans la rue.
– Mais non ! C’est métaphorique.
– Comme dans Goldorak ?
– Oui…

Old par igor le 21 Mar 2003

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….

Old par fbwn le 19 Jan 2003

Approche du héros

Fréquemment, le héros décide de vadrouiller dans Paris
pour laisser son regard circuler ; il a remarqué que depuis quelques
semaines, il observe avec obstination certaines facades d immeubles en cours de rénovation. Est-ce que cela veut dire quelque chose ? Souvent son attention privilégie aussi des détails insignifiants qui ne produiraient pas de
tr&egraves jolies images. Il apprend ces agencements de choses banales,
sans les classer :

femme lisant dans un parc, pigeons en groupes sur grilles d aération, fils électriques emmelés, minuscule tete d enfant émergeant &agrave la
surface d une haie, miroir brisé posé contre la porte d un magasin de jouets,
poignet en spirale d’une porte vitrée, numéros écrits à la craie
sur l asphalte, balai agité par un corps sans sexe apparent, homme allumant une cigarette sous une échelle, graffiti de cinq minuscules soldats sur un mur blanc, enseigne d un hotel dont il manque quatre lettres etc.

Il se dit que s il ordonnait cela, il comprendrait quelque chose ; certes le monde
resterait une énigme, mais il pourrait relier ces visions à son imaginaire.
Le risque ? Constat que ces regards de choses banales fassent de lui un etre banal ?
Et alors ? Et bien ainsi, il le saurait, et pour de bon.
(Doit-on lui laisser encore le désir de croire au caché, à l invisible,
au symbole, à toutes ces sornettes qui ne font que retarder la sentence qui suit ?
Si peu à voir, si peu à vivre, si peu à penser, si peu à attendre.)

ce soir je dois…

aller à mon cours de musique,
passer voir mes amis au bar,
travailler pendant 5h minimum,
aller en boite avec des américains déjantés.

maman, serre moi fort contre toi,
j’ai trop peur
et j’ai trop froid !

Old par M. Fox le 06 Jan 2003



Ce matin je me suis mal réveillé

avec ce rêve étrange

on chassait des peluches

à la chasse à courre

le docteur Glück sonnait son cor

et tes côtes rousses

disparaissaient de taillis en taillis



une fois rentrés au club

devises aimables

vieux célibataires

je regarde danser les flammes

au travers des ailes translucides

d’un papillon

mort sur ma manche

pendant qu’on m’ote mes bottes

Old par -- Zan le 30 Mai 2003

C’est une page du cœur intime. Les méchants
peuvent m’attaquer. Les méchants, quant à
eux, n’en n’ont jamais fini. Ils peuvent dire que la
parole à soi, c’est insuffisant. Mais si tel
est le verdict, je meurs. Bizarre comme
la voix vient caresser ma pensée. Souvent,
je me bats pour faire une phrase. J’essaye d’être
direct pour me saisir.

Les esprits avisés s’accordent à dire qu’il faut disparaître pour exister.
Fuir l’apparence pour redécouvrir notre essence.
Cesser de paraître pour être enfin.
Ne plus chercher à s’intégrer.

Les situationnistes auraient sans doute traduit l’idée en un graffiti sur les murs de Paris :

DESINTEGRONS-NOUS !

Close the world, Open the nExt

I am falling, I am fading, I am drowning,
Help me to breathe
I am hurting, I have lost it all
I am losing
Help me to breathe

Old par igor le 26 Juil 2003

Old par Gu. le 21 Mai 2003

Ma Douce Marginalité Apostrophe…
Qui ça?

Old par Gu. le 25 Mar 2003

Il y a toujours plusieurs façons d’interpréter la réalité.

Old par Rodia le 13 Mai 2003

Regarde toi.

Old par Rodia le 15 Mar 2003

Minuit pile

je suis un scooter

Old par igor le 02 Oct 2003

Changer tout …

Y’a vraiment un truc qui faut que tu comprennes

Même quand je te bats, que je te donne un malheureux coup de poing (et c’est pas si souvent)

Au fond de moi je t’aime.

Et ça au fond de toi

Tu le sais

Born Bad & Bad Girl

is eating on this plate

Old par Gu. le 03 Juin 2003

sweet maison de la fausse fourrure, I miss you so much !

Old par M. Fox le 28 Mai 2003

Autologue.
# -1
Je ne pourrais le percevoir qu’à distance, comme si je me souvenais
de la vie d’un mort.

Et pourtant les bruits, les paroles des autres sont si près de lui,
que je le vois maintenant, presque sous mes yeux.

Tout est prêt.

« Il ne me reste plus qu’à m’en emparer. »

Là. Rien au-delà. Présent.

Tentation de ne voir plus que les choses minuscules.
Tentation de n’aimer que l’ombre dévorante
de l’amour que je ne m&eacuterite pas.

C. m’a confié :

« peur dans un grand restaurant de mettre à hurler, &agrave
danser nue sur une chaise. »

Mais toute allusion à la vie est un déchirement,
comme si je bafouais son silence,
son secret.

Viol du réel par le langage, c’est très sérieux et
vraiment ressenti comme tel.

Fermeture des yeux du héros, main saisissant le front
stressé de notre homme, extinction de la lumière, fermeture du lieu.

#990000

Old par Gu. le 19 Août 2003

ce matin tôt je rencontre « la juliette de pascal » rue du faubourg saint antoine : elle me dit :
– tu vas au boulot ?
– moui … (j’ai la tête dans le pâté, je porte un bonnet bleu atroce et je me rend chez mes potes de Console ou je fait en ce moment un dessin sur le mur de la cuisine…)
– ha oué, et ben, moi, chuis la galérienne du lundi matin !

décidémment, c’est grace à des moments comme celui ci que je suis forcée d’admettre cette réalité première en ce qui concerne « les échanges verbaux et moi » :
j’ai pas le sens de la formule…

« Tu peux bien m’écrire des textos de folie
et m’offrir des cadeaux en faux cool,
je t’ai démasqué, petit Casa de chez Nova. »

Old par fbwn le 19 Jan 2003

couleur

lotus, ctgr - rouge rouge

Old par igor le 30 Mar 2003

Mon Beatle préféré : Beatlejuice.

J’habite au 6e étage, porte droite.

Old par Rodia le 10 Mar 2003

Zealous Assassination Neohuman

Old par -- Zan le 16 Jan 2003

des pleurs alors nous avons franchi un cap

tu es ouvert et sans vulv-garité

torrent oui oui ça passe ça vient

petits jets de phrases absconses

pour les demoiselles en tongs

dont les jolies robes me font penser

parfois à des nappes de pique-nique

des pleurs ? pourquoi des pleurs ?

ha oui faciliter la connection, l’accrochage

des engins dans la mécanique du

plaisir vous n’avez que ce mot rikiki

plaisir et petites bouffes pénardes

sur les quais des Seine, mon dieu c’est

pas glorieux, mon dieu vous pleurez pour

un POEME PROEME PROBLEME

mangeons mangeons mangeons-nous

Old par Gu. le 21 Mai 2003

« Rien c’est rien. Trois fois rien c’est déjà quelquechose » R.D.

– happy birthday klute!
– ta gueule connard!

Depuis le début de ce siècle
Nous avons vu l’apparition
Du moteur Ford à explosion
Puis de l’avion à réaction

Mais de toutes les inventions
C’est sans doute la bombe à neutrons
Qui nous laissa le plus baba
Au cours du célèbre Hiroshima
Mais 1990 devrais nous laisser tous pantois
Devrait nous laisser tous gagas

Il y a les missiles patriotes
Dirigés par ordinateur
Sony Fuji et Macintosh
Se culbutent dans les airs le rush
La guerre technologique fait rage
C’est un super méga carnage
Attention voilà les avions
Qui tirent
C’est l’heure de l’émission
En 1990
C’est l’heure de la médiatisation
En 1990
C’est l’ère de la conscientisation

Fini les temps maudits du sport
Du jogging et de la cigarette
La preuve en est nos beaux soldats
Américains qui sont là-bas
Bronzés à la vitamine d
Nourris aux fibres équilibrées
Les mort qui seront faits là-bas
Seront en bonne santé je crois

Old par M. Fox le 23 Mar 2003

Old par M. Fox le 09 Jan 2003

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