
Santé – Sécurité
J’me suis fait retirer les yeux
J’veux pas me voir devenir vieux
J’me suis fait retirer les poumons
Je fumais plus de toutes façons
J’me suis fait retirer le sang
Toutes les saloperies qu’y a là-dedans
J’me suis fait retirer le sourire
A cause des autres que ça attire
Tiens j’me ferais bien retirer les autres
Tout c’qui fait mal ça vient des autres
J’me suis fait retirer les mains
Comme ça j’touche plus à mon destin
J’me suis fait retirer les crocs
J’mange tout mixé dilué dans l’eau
J’me suis fait retirer les pieds
Y’a tellement de risques d’être estropié
J’veux pas mourir
J’fais des efforts
J’veux pas mourir
J’suis déjà mort
J’me suis fait enlever le sexe
C’est pas propre et c’est trop complexe
J’me suis fait enlever le corps
J’peux pas mourir j’suis déjà mort
J’me suis fait retirer le courage
Le cœur l’envie l’espoir la rage
Ca sert à rien et c’est dangereux
C’est comme d’essayer d’être heureux
Essayer d’être heureux
J’vais me faire retirer le monde
Puisqu’y a partout la guerre qui gronde
J’vais me faire enlever le ciel
C’est bien trop grand j’ai même pas d’ailes
Y en a qui s’font rajouter des morceaux
Du gras de fesses des seins plus gros
Moi j’aurais tendance à me réduire
Ca c’est tendance ça c’est l’avenir
J’veux pas mourir
J’fais des efforts
J’veux pas mourir
J’suis déjà mort
C’est l’avenir
L’avenir J’peux plus mouir
J’suis déjà mort
Santé – Sécurité (Daran / Pécheur de pierres)
Les habitants de la réalité synthétique n°1137227106 commençaient à batir leur monde, les modes s’amplifiaient, flamboyaient et mourraient en quelques semaines. On eu ainsi successivement un usage abusif de mondes sous-marins, de stations spatiales, de tunnels souterrains aux minéraux brillants et translucides, de bio-habitats écologiquement stables et durables… On ne s’inquiétait de rien et à chaque assemblée générale, l’enthousiasme était quasi-palpable tant chacun pouvait exprimer sa créativité librement, sans contrainte matérielle ou légale. Il y eu des débats enflammés pour la gestion et l’apparence des espaces communs et ainsi fut créée la première commission des habitats collectifs, dont les délégués, choisis parmi des artistes de chaque grande tendance des habitants, durent plancher sur l’apparence globale de ce monde en devenir.
AUTOLOGIE.
(Il faudrait songer à rassembler et
classer un jour ces notes pour ne pas être
pulvérisé. Etat d’esprit du
moment ? Calme, frivole, tout reste à faire.)
Rouge
La lumière qui venait du dehors transperçait les rideaux
rouges, et diffusait cette couleur dans la chambre d’amour, sur
les draps blancs, peau mate ; je me rappelle la nuit dans le noir quand
elle m’avait avoué le désir de peindre un tableau rouge ;
nous avions donc trouvé à neuf heure du matin
l’origine de la couleur, et celle de son désir d’image.
Texto (from Perros Guirec, Bretagne)
Vive les langoustines, les coquilles st Jacques et les tourteaux !
Titre (idiot.)
Lit et ratures : un personnage nous confie qu’il passe de son bureau
à son lit et accomplit ses besognes (coits, phrases) — qu’il manque
toujours, ça va de soi.
Micro.
Il faudrait qu’à chaque instant de la journée nous
puissions vivre l’insolite, et laisser la surprise décider
de nos pas, sans commander, sans souci de régner,
amoureux de faits parfois ridicules et de situations folles
— juste se désorganiser.
Moderato
Il faut considérer ce lignes d’écriture comme
des bruits ; les associer à la fulgurance d’un doigté
de pianiste que je ne suis plus, — je me tue à vous dire que je ne suis
pas un sémioticien, et ces murmures qui s’inscrivent par accidents,
sont proches des mains de l’enfant, qui veut faire du
vacarme pour se signaler.
Chanson.
» Je me tue à te dire, qu’on ne va pas mourir. »
Fumer des Reynolds parce que le paquet coulisse,
mais avec la voix de Patrick Eudeline qui fait des interludes,
sauf le dimanche,
si tu veux aller à Plougastèle,
toute cette clique là,
putain mes ces mecs là,
attends moi j’fais du punk hein,
on va faire péter les vitres à la samaritaine,
prod’ aux States,
il monte en puissance,
Julie a tout compris de la poésie contemporaine,
Garance vend car garance Dor,
Garance Gore,
D’habitude il est trop à tailler des pipes à tout le monde,
Moi ce qui me réjouis dans cette histoire,
Vous proposez vraiment un show,
C’est une baltringue t’inquiètes!
(Rires)…

non, je n’appelle pas
je ne renvoie pas de mail
ne répond rien de précis.
pourquoi une photographie
plutot qu’une autre
avec ou sans intérêt
les images se suivent
et se ressemblent
un peu.
rien n’empêche
d’espérer la bonne
surprise.
Matin.
Se laver les cheveux avec Mixa bébé et sentir
à nouveau sur son crâne les doigts de sa maman, voilà
une sensation qui ne prête pas beaucoup à rire.
Fallait-il le dire ?
le chant du cygne:
A sucer des poires belle-hélène
Les mains pleines de confitures
Et les lèvres peintes de haine
Lorgnant là-haut le ciel azur
Où les japs se démènent
A détourner des Boeing
A descendre ceux qui rechignent
Oh mon Dieu qu’ils ont mauvaise mine
Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) (x2)
Je n’ai même pas le courage
D’aller pointer au chômage
Oui bien sûr j’ai le bon âge
De pouvoir placer dans ma vie
Tous mes talents inusables
Et mes charmes infinis
C’est dur d’être si feignant
Quand on aime tant l’argent
Je suis fier de ne rien faire )
Fier de ne savoir rien faire ) x2
Rien faire pas faire
Faut l’faire défaire refaire…
de loin,

il a l’air moins dangereux.
arso_stream ne fonctionne pas ?
c’est par là => 81.53.150.66:8000/listen.pls
LE LIVE EST TERMINE
programme provisoire
00H00 Shio-Ran lit « la société du spectacle »
(écoute limitée à 10 auditeurs)
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La Maison est blanche, crépi blanc sur vieilles et épaisses pierres campagnardes; Elle se dresse massive au bord de la route, à la sortie du hameau. Elle gît à la pointe d’un vaste terrain rectangulaire qui s’étire en pente vers les pyrénées. La Maison ne porte plus de nom depuis longtemps mais les enfants des agriculteurs, Théo et la petite Lisa, l’appellent juste » Elle » ou » la Maison « .
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||
Rien à voir
et ça se poursuit dans une folle allégresse…
et je vais me gondoler à un point
que vous ne pouvez pas imaginer.
————————————
ce matin un lapin ?
Ile + brownie + Amour + cartons + go + insomnies + Amour

je suis content de cette journée de déménagement
et de ma soirée de la veille et de celle d’avant aussi
et puis celle de jeudi n’était pas mal non plus dans le genre
ce soir c’est un peu de repos pour ne pas mourir
ok il est tard quand même mais bon je vais me regarder
encore un ou deux épisodes ou me faire une ou deux parties
ou revoir Ong-bak, qui sait ?
—————————–
never post after midnight ?

votre commande est déjà cours et votre compte débité monsieur, désolé
mais ce contrat ne peut être rompu unilatéralement…
A l’extrémitude de la solitaire, elle brassait des vagues en remuant le vide…
Troplein d’humains… frénésie de corps… douleur au bas-ventre…
Les babils idiots sur le temps qu’il fait, pourquoi pas?
L’Idiot dans une lettre pour Aglaïa: « il faisait si beau ce matin que je me suis demandé si vous étiez heureuse »
Quand j’ai croqué la première aile de l’ange
ça a fait le même bruit que quand on écrase une mouche doucement.
il a pas bronché, l’ange, pas même un petit gémissement, rien.
Il a continué à me regarder avec ses yeux sages
d’enfant trop blond aux joues trop roses. Comme s’il n’avait pas compris.
A la deuxième aile je l’ai bien scruté et quand même,
dans le fond, j’ai senti quelque chose se fissurer.
Mais juste un voile, un frémissement léger comme une cendre.
Ses deux moignons duvéteux ont battu l’air quelques instants,
clapclapclap, et puis le sang a fait son office de grand coagulateur.
C’est épais le sang d’ange.
|
Rencontrer une belle inconnnue. La raccompagner chez elle. Se faire offrir une verveine menthe. La séduire. Lui faire la bise sur les deux joues. Se branler.
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La simplicité est une valeur,
une valeur extrêmement précieuse…
L’introspection offerte à autrui,
l’extravertion comme don pour soi,
le juste retour des choses,
le simplicitextrémisme en mode de vie,
l’aversion pour le raisonnable,
la brutalité des expansifs,
mon émotivité,
la leçon.
C’est en forgeant qu’on devient forgeron
Soit, mais…
A trop peler on devient pélican
A trop lecher on devient Lech Walesa
A trop ramer on devient rat musqué
…

Travailler pour oublier sa condition
Travailler pour oublier sa condition
Travailler pour oublier sa condition
Travailler pour oublier sa condition
Travailler pour oublier sa condition
…
Nota Bene
Les affaires de l’âme ne nous concernent pas ;
Le compte-rendu de votre intimité, non plus.
La fiction nous fatigue.
DRAGON N°7
ROMANIAN LONGHORN (CORNELONGUE ROUMAIN)
le Longhorn a des écailles vert foncé
et de longues cornes d’or avec lesquelles
il embroche ses proies avant de les rôtir.
Réduites en poudre, ces cornes sont précieuses
dans la fabrication de certaines potions.
Le territoire dont est originaire le Longhorn
est devenue la plus grande réserve mondiale de
dragons et les sorciers de toutes nationalités s’y rendent
en nombre pour étudier ces créatures de plus près.
Le Longhorn a fait l’objet d’un programme intensif
d’élevage à la suite d’un effondrement de ses effectifs,
largement dû au commerce de ses cornes qui
entrent désormais dans la catégorie B des
produits dont le commerce est soumis à condition.
(…)
(…)
Pupilles absentes, iris
absinthe baby doll
écoute ses idoles
Jimmy Hendrix, Elvis
Presley, T-Rex, Alice
Cooper, Lou Reed, les Roll-
ing Stones elle en est folle.
La dessus cette Narcisse
se plonge avec délice
dans la nuit bleu pétrole
de sa paire de Levis
(…)
sg
« – Je sais pas… dois-je penser ?
– Ben comme tu peux pas t’arrêter….
– Autant accompagner les mouvement ?
– Comme un vélo dans une pente… »
Fumer des Stimulants parce que le four à micro-ondes coulisse,
mais avec la noix de coco de Patrick «Le Trou» Eudeline qui fait des volutes de fumée,
sauf le dimanche,
si tu veux aller à Plougastèle,
toute cette salle de tortures là,
putain mes ces mecs là,
attends moi j’fais du neurotransmetteur hein,
on va faire liquéfier les vergetures à la prothèse mammaire,
prod’ aux Eaux stagnantes,
il monte en puissance,
Julie a tout compris de la catin contemporaine,
Garance vend car garance Dor,
Garance «non merci pas de café» Gore,
D’habitude il est trop à rapiécer des bombes anti-moustiques à tout le tintamarre,
Moi ce qui me réjouis dans cette combinette,
Vous trépanez vraiment un farfadet,
C’est une call girl t’inquiètes!
(Rires)…
Fumer des Cumulo-nimbus parce que le rabbin coulisse,
mais avec la photocopie de Patrick «Il est frais, mon poisson !» Eudeline qui fait des vieilles peaux,
sauf le dimanche,
si tu veux aller à Plougastèle,
toute cette marée noire là,
putain mes ces mecs là,
attends moi j’fais de l’archéoptéryx hein,
on va faire fouetter les noix de cajou à la moulinette,
prod’ aux Machines à laver,
il monte en puissance,
Julie a tout compris de la mandale contemporaine,
Garance vend car garance Dor,
Garance «OrlyVal» Gore,
D’habitude il est trop à exploiter des patates aux herbes à tout le steack-frites,
Moi ce qui me réjouis dans cette crise cardiaque,
Vous enfoncez vraiment un vilebrequin,
C’est une semelle t’inquiètes!
(Rires)…
Fumer des Casques bleus parce que le troquet parisien coulisse,
mais avec la mangrove de Patrick «Dans ta Face» Eudeline qui fait des troupes héliportées,
sauf le dimanche,
si tu veux aller à Plougastèle,
toute cette jardinière de légumes là,
putain mes ces mecs là,
attends moi j’fais du bras d’honneur hein,
on va faire irradier les soeurs siamoises à la viande avariée,
prod’ aux Grosses motos,
il monte en puissance,
Julie a tout compris de la flatulence contemporaine,
Garance vend car garance Dor,
Garance «Total Look» Gore,
D’habitude il est trop à laper des vahinés à tout le scooter des mers,
Moi ce qui me réjouis dans cette pigne de pin,
Vous bouillez vraiment un catafalque,
C’est une chatte t’inquiètes!
(Rires)…
Contradiction me direz-vous : voilà des gens dont le zèle devrait me ravir l’âme.
Voilà des gens qui ont remis la femme, la corruptrice, à sa juste place la deuxième.
Voilà des gens qui n’ont pas transformé leur planête en terre désolée, inhabitable.
Voilà des gens épargnés par l’argent, le pouvoir, la dépravation, par tous ces vices qui nous ont métamorphosés en démons lubriques et criminels.
Voilà des gens qui pourraient symboliser notre idéal tel que décrit dans le Livre des vertus et révélations.
Cependant, je suis amené à les croiser tous les jours dans un espace confiné, et il m’apparait que plus je les fréquente et moins je les souffre.
« Tu peux bien m’écrire des textos de folie
et m’offrir des cadeaux en faux cool,
je t’ai démasqué, petit Casa de chez Nova. »
à l’île de Ré
…
la nuit
sur la plage
on écoutait les Red Hot
on allumait du feu
joh nous faisait parfois un strip
nous on était jeune
et un peu con
la police nous poursuivait
parfois
on nageait en rond
on buvait
trop
on se reveillait
parfois
devant l’église
avec les cubis vides
de vin de l’île
je découvrais la vie
Dead Can Dance
et
Diamanda Galas
je tombais amoureux
pour une morsure
un bandana
et ses larmes
…
tracer un mandala
pour ganesha
et en parler
à Pamela
one more time
…
à l’île de Ré
le passé m’a écrit sur du papier à spirales
« une odeur, un songe… m’ont remémoré ton existence »
il dit qu’il a réussi sa vie
et me demande comment va la mienne,
j’ai cette impression étrange
d’être à un carrefour de mon existence
et de ne plus savoir que faire
je crois que le présage de la lettre est le suivant :
« va de l’avant, travaille dur et tu réussiras »
le passé frappe à ma porte
le présent s’effrite et explose
le futur se fait exigeant
des trois temps je choisis le futur,
bannir mes vieux démons,
je le veux,
renoncer au présent,
je le veux,
j’embrasse le futur,
je le veux
J’ai l’ame un peu vague,
je ne me lasse pas de tes yeux bleus et de tes yeux noirs,
j’aime ton sourire coquin et réservé à la fois
ta façon de me dévisager sans trop y croire
de ne pas vouloir m’imposer ta présence
j’ai trop revé
j’ai trop tiré sur la corde et la trame est rompue
je ne peux plus aimer
comme j’ai su le faire
avant

allez, encore un petit verre pour la route
tant pis si cette histoire
se noie dans le vomi.
adieu, et sans rancune!
(il n’y a rien a oublier)
on passe sa vie à courir dans une foret pétrifiée
puis un jour on se change en pierre
et on oublie la foret
– Twist & I, my ladybird
we were in love, not so long ago
he kissed me under a special tree
we were on extasy … mdma, I mean.
-Twist was riding a green unicorn
I used to fly on a magic carpet
we stopped on the side of the world
there was no light but candle light
and we died several times…
– Twist & I, my ladybird…
we are drug addicts now
no more magic tricks and spells
but I remember how intense & good this things can be
and sometimes I miss it too…
















































