

La poésie qu’est-ce au fond
Sinon des mots dé-pesés, détoxiqués – – –
C’est dans un manuscrit de la bibliothèque de Sens que l’on trouve le plus ancien témoignage de « l’office des fous » attribué à Pierre Corbeil (mort en 1222 ou 1224). L’office comprend la liturgie de la fête de la circoncision (du 31 décembre au 1er janvier). Les membres du bas clergé (clercs et vicaires) avaient le privilège d’organiser cette célébration à leur gré de façon comique, en illustrant la parole de Saint Paul: « La sagesse de ce monde est une folie pour Dieu »
De tradition ancestrale, le 1er janvier c’était aussi la Fête de l’Ane, fête populaire avec théâtre, jeux, travestissements. Une sorte de rite païen dont l’Eglise essaya de canaliser les abus et les débordements, jusqu’à sa disparition au XVIème siècle.

Tous les vendredis, Igor organisait des karaokés survoltés dans son living.
Il ne laissait jamais personne chanter sur Indo.
Indo, c’est moi, qu’il disait.
Après il se perdait sur la généalogie plus ou moins croisée entre les Sirkis
et les Tourgueniev.
ex : « l’aventurier, c’est Grishka Sirkis qui l’a composé, et il joue de la batterie
sur le titre, mais ça, peu de gens le savent… »
hé oui eux aussi auraient eu un jumeau maudit…
Death to the dinde
Et parmi la nuée
De Charons ailés
Tourbillonne,
Plane
Mon Augure
Qui décrit
Je ne sais quel destin…
La Lutte armée en slip vient de commencer…
| Un habitant de la Côte-d’Or a tenté de s’immoler par le feu, hier, vers 12 h 30, dans la commune de Malay-le-Grand. Il s’est aspergé d’alcool, alors qu’il se trouvait dans l’habitacle de sa voiture et a craqué une allumette. Puis il est sorti de la voiture en trombe et s’est roulé dans l’herbe pour éteindre les flammes, le tout sous le regard éberlué d’automobilistes de passage. Certains d’entre eux lui ont porté secours. L’homme, en slip, a été très grièvement brûlé. Il a été transporté au Centre hospitalier Gaston-Ramon de Sens par les pompiers du centre de secours principal de Sens, avant d’être transféré au service des grands brûlés de l’hôpital de Clamart (Hauts-de-Seine). |
Les infos du monde – Hier soir…

Elodie : allo…
Igor : allo ?
Elodie : euh.
Igor : c’est qui ?
Elodie : allo, j’ai qu’une minute, Edouard ?
Igor : euh, oui…
Elodie : ben, je, tu me manques, je ben tu vois.
Igor : oué, oué si tu le dis.
Elodie : tu es un peu froid, je trouve…
Igor : mais non, je t’assure, je pense à toi mais tu vois Patxi va passer là alors tu vois…
Elodie : euh, Ed, j’ai presque plus de secondes là.
Igor : pas trop tôt.
Elodie : bip bip bip
Igor : allo ?
Elodie : bip bip bip
Igor : sympa la meuf…
Titre du film
J’aurai aimé …
ou
Nous aurions aimé …
ou
Loin devant nous
Sad itou
car :
Je suis le réel, l’anti-idéal
Je suis l’incarnation de l’hérésie
Que vos dieux appelaient pourtant Amour
7h37 pile
![]() Vers 17 heures, au cours d’un combat aérien mettant aux prises plusieurs avions français et allemands, un avion allemand, après avoir échangé quelques bandes de mitrailleuses et quelques coups de canon, tombe, prend feu et explose à proximité de Sacy. Son pilote descend en parachute. Le combat a été suivi par le capitaine Giron du 111/195 et le lieutenant Vaux de l’état-major du régiment. Ces deux officiers s’élancent aussitôt à la recherche de l’aviateur. Giron est suivi d’un civil. L’aviateur allemand cherche d’abord à se cacher dans les blés très hauts à cette époque. Puis se croyant cerné, se constitue prisonnier et rend son pistolet automatique. C’est un grand jeune homme brun, vêtu d’une chemise bleue à manches courtes et d’une culotte grise et de bottes noires. |
The overarching themes of the conference focus on contemporary
and past theory as species of risk-taking.
Tentative sessions include:
The ends of gaming
Taking practical risks in doing theory
The break-up of established interpretive systems
The moment of crisis tackled head-on
What redemption is there in risk taking?
The dubious synchronicity of theory and its objects
Chance by chance
Balancing the waste-book
Morality at the edge
What kinds of urgency?
Gamblers and Idiots
Getting badlucky
Theory gambled away
When to stop the game?
What prosthetic futures for such bright pasts?
Speculation and hazard
Theory junkies
The theory of gambling and the gambling of theory
salut félix j.
je sais pas si tu te rappelles de moi, parce qu’à vrai dire la seule fois où je t’ai vu t’étais foutument beurré… Mais j’avais envie de t’écrire, ou de te rencontrer pour de vrai, c’est sans doute ça la vérité. Donc voilà. Est-ce que tu te souviens? Chez Juliette, en août, j’étais avec xxx…
Par pitié souviens-toi…
julia-lo qui t’embrasse
iguana nuights

il a ouvert la bouche
et prononcé quelques mots
que je n’ai pas compris
bien que mes oreilles
fuss fussent fussssssss
enfin
de grandes oreilles.
‘j’ai violé violaine’ ferait un bon titre mais son principal défaut serait qu’il n’a évidemment rien à voir avec l’histoire. ce serait un titre tautologique comme ‘le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques’ ou ‘l’automne à pékin’. ‘le vent des steppes’ ferait aussi un bon titre mais il y a déjà un film au titre similaire au québec, ‘le vent du wyoming’ de marc-andré forcier. ‘la mer sait décliner les bleus’ serait pas mal si seulement le film ne se passait pas dans la pluie et la neige de novembre au québec…
aaaaaaaaaaaaaaah aidez-moi à titrer ce putain de film !!!
NOURRIR LES HOMMES
![]() |
INSIDE
THE BEAST |
NOURRIR LES ANES #6
Et bien sûr, la dernière consigne, c’est de nourrir les ânes.
Autrement dit leur donner chaque jour trois-quart de balot.

Comme il faut un peu aérer le foin, on ne peut pas donner tout le balot et se barrer.
Donc il s’agit de transporter par petites peletées de fourche.
Et je peux vous dire qu’ils ont faim, les bougres !

Moi j’ai besoin d’amour
Des bisous, des câlins
J’en veux tous les jours
J’suis comme ça
Mon coeur est à la fête
Lorsque tu me prends dans tes bras
Ca me suffit, je suis heureuse comme ça
Un p’tit signe de la tête
Des p’tits clins d’oeil par ci par là
Ca prouve que tu penses à moi
Si on a honte de notre bien-être
Et si on est bien dans notre honte
Et puis si tout doit disparaître
Peut-être que c’est mieux en fin de compte
…
je peux penser
ce que je veux
mais pas ouvrir
cette petite porte
ogive
au fond du couloir
car
on n’y trouve
que
la maladie, l’ironie
et
la perte
mais
d’espoir point
…
Message à caractère informatif
– c’est ce qu’elles me disent toutes en fait…
– …
– sinon pour le 31, j’encourage les tourguenistes à se pinter la ruche et à rester au taquet jusqu’à l’aube.
moi je risque d’être dispo à partir de 2/3 heures du mat’ et déjà bien grave donc si vous avez des plans…
7 ans, 2523 jours…
Depuis 7 ans, depuis 2523 jours non-stop l’union des etudiants juifs de france poursuit COSTES en justice.
Costes sera pour la cinquieme fois devant les juges jeudi 18 décembre à 13h30 palais de justice de Paris
-> métro cité 11eme chambre criminelle de la cour d’appel (face à l’escalier d’entrée, 1er étage)
Urgences
Les murs de mon âme se lézardent
D’étranges lumières venues du dehors
Provoquent mon reveil
Je ne sais plus qui je suis
le récitant : si je pouvais me dédoubler, je baiserais avec moi-même ?
Everybody comes to Hollywood
They wanna make it in the neighborhood
They like the smell of it in Hollywood
How could it hurt you when it looks so good
Kezaco ?
Valmont, Ô déviant épars !
Chante Reine !!! Comte Rex est vil !
VITE !!!
Elle vole
– vit que père riait –
TONNONS !
Salve est ta vie !
CHIE !!!!!!
( c’est laid ce teint sans paix, l’aigri… )
Nos bas,
– doigt-alliance –
scintillent or.
Yahoo! Actualités – A minuit, Harry Potter se transforme en "événement éditorial du siècle"
« Les libraires ne trouvent rien à redire: « Faire du marketing sur un mauvais produit, on pourrait s’en plaindre. Mais ce n’est pas le cas », selon Bertrand Picard. « Harry Potter a ouvert des millions d’enfants à la lecture », renchérit Sarah Thomas.
Parmi eux, Juliette, 13 ans, qui énumère les recettes du succès: « On ne bute sur aucun mot difficile, c’est pas comme Zola », « il se passe toujours quelque chose », « il y a des énigmes ». Et surtout, « comme c’est le seul livre que nous avons toutes lu, je peux en parler avec mes amies« .
SpOkème vibriOn
Large
Dimanche, la rue,
On voulait sortir du grand cadre
Rien d’extraordinaire sortir du grand cadre,
Non, rien d’extraordinaire
Visiblement, les gens aimaient prendre la tangente, se pencher
Courir en italique, se dérober, ton mot c’était oblique, tu disais,
Plutôt rester dans les cadres,
C’est qu’ils préfèrent, les cachettes, s’enferrer de petites fatigues.
Rompant le doux continu des jours dichotomes
Qui cantonnent nos rires à des moues monochromes,
On discutait, bouches pleines d’offenses,
Monde fait de violence, et encore du vent,
Des histoires et encore du vent,
Des griefs, des avalanches, des petites revanches
Des reliefs, ou même des identités,
L’avenir sur ta paume, tu disais,
Les visages flous des génomes, tu disais,
En perdre son signalement,
Combien les mots manquent de discernement,
Diminuent la vigilance du sujet.
Pendant que rouge le ciel gazolé dégaze,
Dans l’air, tout ça qui flotte, rase et s’effiloche,,
On a peut-être raté le coche
Il y en avait mille fois trop, tu disais, mille fois trop,
Aérer, aérer, tu disais, aérer, revoir la mer, respirer,
Evoquer la banalité des clichés,
Le flot des images éculées, tu disais, l’âme cassée,
Fuir l’éphémère, être à tout allant, génant pour l’éternité, adulés.
Et le vent léger que tu me souffles au creux des voiles,
Soleil incliné dans tes yeux, apaise mon poux, mon oripale,
Sans jamais froisser nos mailles, nos pulls qui
Débraillés nous taillent des silhouettes diverses,
Pour sûr, on n’y est pas à l’étroit, pour sûr, on aime les porter large.
Tu sentais comme la pluie, des arbres,
Comme la terre mouillée aux pieds des arbres,
Tu disais, Quands tu me parles, tu joues, quand tu me râles, que tu me tires tes balles,
Je vois pointer comme des astres, oui des mots comme des astres fous,
Fumée dans l’air qui flotte pendant que rouge le ciel ébahi, envahit,
Rase et s’éparpille
Comme de longues séries de phrases vides qui vascillent,
Mais assassinent quand même,
Collent au palais, étouffent,
Assassinent quand même,
Tu disais, Sait-on seulement que c’est à chaque fois différent,
Sait-on seulement que nos vies n’ont rien de répétitif, rien de définitif,,
Et s’il y a des risques, pourquoi ne pas prendre ces risques?
On marcherait, la rue, nos écharpes, s’en aller,
Anonymes, dérisoires, périphériques, rien de différent,
tu disais, nul besoin de se dérober,
Sans cesse reconquérir, arrêter le temps, photographier le vent,
Evanouir la zone et les feux qui croisent à l’horizon,
Les saisons, en mener large avec toi, s’épanouir,
Dimanche, lundi, mardi, et les autres aussi,
Arpenter la ville la nuit, le jour,
Déclarer son amour à qui vient, qui veut,
Comme un vieux disque rayé, répéter, répéter, même épuisé,
Recommencer l’amour entre ses lignes aérées,
Tu disais, tu sais où nous allons,
Il n’y a pas d’horizon finissant,
De phare,
Où nous allons, il n’y a que des larges,
On n’y sera pas à l’étroit, tu sais,
Des larges,
on n’y sera pas à l’étroit,
La mer sait décliner les bleus
(…)
Frédéric
Nevchehirlian
Pfff
Âne ma sur âne.
Bang bang (My Baby Shot Me Down)
I was five and he were six
We rode on horses made of sticks
he wore black and i wore white
he would always win the fight
Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down
Seasons came and changed the time
when I grew up, I called him mine
he would always laugh and say
Remember when we used to play
Bang bang, I shot you down
Bang bang, you hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, I used to shoot you down
Music played and all people sang
Just for me the church bells rang
Now he’s gone I don’t know why
untill these days Sometimes I cry
he didn’t even say goodbye
he didn’t take the time to lie
Bang bang, he shot me down
Bang bang, I hit the ground
Bang bang, that awful sound
Bang bang, my baby shot me down
Obsolete est aussi l’allumeuse qui
Portait des bas résilles et empestait le patchouli
Pour des services rendus elle me dit « j’te paye en nature »
Et je reste stoïque quand elle me tend des confitures…
le récitant : une année de plus c’est comme une nouvelle façon de sortir en courant d’une niche divinement peinte en bleu.
contempler le reflet
qui tapisse l’interieur
de la bulle qui flotte
au dessus de l’eau
24 images seconde
défilent translucides
sur menbrane irisée,
fragile, & flop, générique
We wish U

Elite Force Aviator: George W. Bush – U.S. President and Naval Aviator – 12″ Action Figure
Blue-Box
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Age: 14+ years
BBI proudly introduces the latest issue in its Elite Force series of authentic military 12- inch figures, President George W. Bush in naval aviator flight suit. Exacting in detail and fully equipped with authentic gear, this limited-edition action figure is a meticulous 1:6 scale recreation of the Commander-in-Chief’s appearance during his historic Aircraft Carrier landing. On May 1, 2003, President Bush landed on the USS Abraham Lincoln (CVN-72) in the Pacific Ocean. While at the controls of an S-3B Viking aircraft from the « Blue Sea Wolves » of Sea Control Squadron Three Five (VS-35), designated « Navy 1, » he overflew the carrier before handing it over to the pilot for landing. Attired in full naval aviator flight equipment, the President then took the salute on the deck of the carrier.
This fully poseable figure features a realistic head sculpt, fully detailed cloth flight suit, helmet with oxygen mask, survival vest, g-pants, parachute harness and much more. The realism and exacting attention to detail demanded by today’s 12-inch action figure enthusiast are met and exceeded with this action figure. This incredibly detailed figure is a fitting addition to the collection of those interested in U.S. history, military memorabilia and toy action figures. Actual figure may vary slightly from item shown. Note: some plastic accessory trays inside the commemorative display box may have extra spaces.
tire pas merd !!!!!

comme des moineaux
on allait grapiller les bisoux
des championnes
au salon de coiffure
et à sept ans
des bisous
t’en as tant que tu veux
tinnnnnnnnnnnnn !!!!
allons gü… un titre de road movie…
autres suggestions reçues jusqu’à présent :
-mixed up
-dropping out
et…
-garçons perdus, cheveux gras
aïe.
Chou,
Andy,
Dis-moi oui,
Andy.
Chou,
Andy,
Dis-moi oui,
Chéri.
Chou,
Andy,
Dis-moi oui,
Andy.
Wo wo chou,
Chéri,
Dis-moi oui,
Andy.
Chou,
Andy,
Dis-lui oui,
Andy.
Dis-lui, dis-lui oui,
Andy.
Sois gentil,
Cette fois-ci.
Chou,
Andy,
Dis moi oui,
Andy.
Chou,
Chéri,
Dis-moi oui,
Oh, oui.
Chou !
NOURRIR LES ANES #3
|
On m’a donné plusieurs consignes. Car les ânes, quoi qu’on en pense, sont plutôt difficiles. La première contrainte, et la plus pénible de mon point de vue, est qu’il faut nourrir les ânes à heure fixe. En l’occurence, il s’agit du matin, avant 10 heures de préférence. Si jamais on déroge à cette règle, l’âne peut le faire remarquer de manière assez désagréable et parfois spectaculaire. Cela s’est produit une fois, d’après ce qu’on m’a raconté. Pris par je ne sais quelle obligation, le propriétaire des bêtes n’avait pu, en effet, leur donner leur botte de foin quotidienne. Quand il est arrivé, sur le coup des 14 heures, il les a pourtant trouvé, tous les deux au rapport, calmes et l’air dégagé. Il faut aussi savoir que dans le champ d’à côté, il y a deux chevaux. De belles juments de race, autrement dit dont la progéniture peut valoir très cher, pour peu qu’on les fasse monter par des étalons assez dignes.Au moment de cette histoire, le propriétaire des juments prévoyait justement d’aller les faire engrosser je ne sais où dans l’ouest de la France. Le pauvre homme emmène donc sa bête un jour de grande chaleur, la fait monter comme il se doit par un pur sang bien membré, et revient sur la colline des moulins. Il fait constater la grossesse, paie la saillie, et attend l’arrivée du poulain. Bien entendu, au moment de mettre bas, ce sont deux grandes oreilles qui apparaissent au lieu du pur sang attendu. Les ânes (on ne saura jamais lequel exactement), avaient sauté la jument ce jour où ils avaient attendu trop longtemps leur repas. Voila pourquoi il me faut respecter avec rigueur cette première contrainte. |
Pompidou démission !

NON A L’HIVER

















































Il faut aussi savoir que dans le champ d’à côté, il y a deux chevaux. De belles juments de race, autrement dit dont la progéniture peut valoir très cher, pour peu qu’on les fasse monter par des étalons assez dignes.




