Je suis une quatrième personne du singulier, je trouve les jours trop courts Je suis le Je fêlé, l’instauration d’une méthode sérielle en art déglingué. Je suis l’effectuation temporelle de la blessure, la place variable, Je suis la respiration interne accélérée Je suis la montre à huit aiguilles A force de bonne volonté et d’arbitraire Je ne suis pas nécessairement fondé, ni formé Je suis des prémisses, je suis chaque chose dans la boutique.
En quittant cette Cité qui l’avait couvert de langues empâtées et de nuits sans sommeil, il ne pensait jamais y revenir, du moins pour y vivre… cet aimant l’attira cependant de nouveau… qui est à blamer ?
Le prophète ne se déplaçait jamais sans un livre rempli de pages blanches : un rappel que nos vies ne sont pas écrites à l’avance, un symbole d’espoir.
… et mis un café par-dessus. Fumer clope sur clope. Prendre ses mails en patience. Boire du café. Beaucoup de café. Noir. Rallumer une clope. Du sucre. Plein de sucre. Du sucre doux comme un baiser. Noir comme le diable. Trinquer du liquide miel. Lechaïm. Parler de Darc. Ecraser sa clope dans les braises=cendars. Reprendre un café. Et une mousse. Pas celle de mars qui pue. L’autre, celle qui tâche les vêtements. Parler de foot mésopotamien. Hittites 1 – Mitannis 0. Combien de minutes. Corriger les fautes. En faire. Hurler au téléphone. Négocier les sessions aux Lilas. Explosion de Bleu. Discuter de bruits de couloirs de la grande tour aux 3 lettres tricolores. Se poiler. Raconter ses sévices militaires, croiser l’âme de Langlois, tourner 3 fois sur sa chaise, regarder fleurir 440 fois les cerisiers du jardin…
A sucer des poires belle-hélène Les mains pleines de confitures Et les lèvres peintes de haine Lorgnant là-haut le ciel azur Où les japs se démènent A détourner des Boeing A descendre ceux qui rechignent Oh mon Dieu qu’ils ont mauvaise mine
Je suis fier de ne rien faire ) Fier de ne savoir rien faire ) (x2)
Je n’ai même pas le courage D’aller pointer au chômage Oui bien sûr j’ai le bon âge De pouvoir placer dans ma vie Tous mes talents inusables Et mes charmes infinis C’est dur d’être si feignant Quand on aime tant l’argent
L’aspirante au bonheur, la rêveuse de malheurs L’étrangère du réel (amoureuse teinte de fiction), la désespérée de n’être pas là La tourmentée du temps, l’asphyxiée de l’espace, la matérielle (Je est un autre.) L’ambitieuse, l’imbécile Tic Tac une seconde est passée à l’autre (L’amoureuse de F., la fille de W., la gourmande) (un autre possible s’avance) Moi et moi allons bien
parfois je frappe tellement fort cet ordinateur – le jeune homme remarque qu’on en parle jamais – que sa coque se déforme, alors je suis tout ennuyé et j’espere qu’il marchera encore, avant le prochain coup.
Ça avait commencé peu à peu, sournoisement. La première fois, j’ouvrai la porte de mon frigo. À la vue de ce bout de fromage noyé d’eau, un rire subit, interminable, me Je restai à genoux, secoué quarante minutes. J’enserrai ma gorge, rendu à l’évidente certitude que j’allais sans l’ombre d’un foutre en mourir, de cette aiguille vorace, qui n’en finissait plus de se développer et de se développer depuis mes jusqu’au plafond. Puis la crise s’interrompit brutalement et le silence chuta sèchement entre mes pieds, le morceau de fromage racorni et mes entrailles.
(Ma rue, piquetée de corps d’enfants et de réverbères). Le souvenir de ce rire qui m’avait (crevé les joues), mourut tout à fait vers cinq heures de l’après-midi. Rien de bien significatif par la suite, durant le mois d’avril.
C nul, c pédant et ce ennuyeux, il y en a marre de toi Konsstruckt. Putain c’est quoi cette merde ? On dirait du Sollers, du Guyotat… Essaye les discours de Jean-Marie. Incroyable la prétention de ce mec. Pour ce que ça pourrait intérécer –> Sachez que c de la merde !! Quel taré !!! un débile qui vomit des mots… c’est matrix qui revient …. Quel connard !!!!!
« La quatrième condition nécessaire à la thérapie est que le thérapeute éprouve une compréhension exacte, « tourgueniste » du monde de son client comme s’il elle était la sienne, mais sans jamais oublier la qualité de « comme si » : tel est le tourguenisme, et il apparaît essentiel à la thérapie. Sentir les colères, les peurs et les confusions du client comme si elles étaient vôtres, et cependant sans que votre propre colère, peur ou confusion ne retentissent sur elles; telle est la condition que nous essayons de décrire. Quand le monde intérieur du client est ainsi clair pour le thérapeute, et qu’il s’y meut aisément, alors il peut aussi bien communiquer sa compréhension de ce qui est clairement connu par le client, que proposer des significations de ce que celui-ci éprouve de façon à peine consciente. »
… lundi ici, tenir mon journal ici, ne raconter que ce qui est vrai ici, ne pas mentir, ne pas pipoter ici, ne pas embellir, ne pas salir ici, être moi même, en vrai ici, être une personne sans masque ici, être moi pas pour de faux ici, tomber les camouflages ici, être Igor Tourgueniev midi …
« En passant,n’oubliez jamais que la lingerie,qu’elle soit pour homme ou femme donne un look très sexy.Si vous vous sentez complexé face à votre corps et vous vous dites »la lingerie est faite juste pour ceux qui sont minces,etc. »Et bien,c’est complètement faux,car une belle lingerie rehausse l’image que vous avez de vous-même et personne ne peut vraiment y résister!«
« Quand j’étais jeune, tu vois, j’ai jamais eu besoin de personne. Et je faisais l’amour pour rien… Maintenant que j’vis seul, j’repense aux vieux amis. Alors, des fois, j’décroche le téléphone. Mais ça sonne vide chez eux. Je n’ai plus envie de tout faire tout seul. Je ne veux plus vivre seul. C’est difficile maintenant, d’avoir confiance en moi. L’amour est loin, et ça m’aide pas. Ca me rappelle sans cesse que chuis seul et que j’vaux rien. » Ben alors, Johnny, bois un coup, ça ira mieux!
Le savon de Marseille résulte d’une réaction chimique de saponification, transformation chimique au cours de laquelle des corps gras (graisses ou huiles) sont hydrolysés en milieu alcalin par une base, de la soude (NaOH). L’hydrolyse des corps gras produit à du glycérol et un mélange de carboxylates (de sodium ou de potassium) qui constitue le savon.
J’ai couru dans ma chambre pour terminer les réjouissances, tant pis, moi seule, mais à l’abri des regards. Cela je ne peux vous le raconter. Il faudrait pour cela que vous voyiez mes accessoires, qui sont exemplaires, et qui m’ont été ramenés par des mains amies de pays lointains. Ce que je peux vous dire c’est que ma couche en porte encore les traces, et que, paraît-il, certains couples cachés sous ma fenêtre pour se conter fleurettes m’ont entendue crier de contentement. Espérons que ce cri les aura aidés à être moins timides…
La tarte aux girolles quête de dos-d’âne des vieilles culmine en une constipation passagère finale explosive. Tandis que l’armée des Amandes sème la gaufrette sur Zion, ses hardcore gamers organisent une musaraigne acharnée. Mais pourront-ils retenir les pantoufles taz implacables des Lasagnes en amputant que Neo s’approprie l’ensemble de ses tractopelles et mette fin à la chienne du voisin ? Au «ôte-toi d’là que j’m’y mette» Japon, au Fil de pêche siècle, Zatôichi est un coquetier aveugle gagnant sa zibeline comme joueur professionnel et masseur. Mais derrière son balai telescopique apparence, il est un redoutable combattant, rapide comme l’éclair et dont les bitonios s’avèrent d’une partie de pétanque précision. Alors qu’il traverse l’antenne parabolique, il découvre une petite ville entièrement sous la sale tronche d’un batracien. Son cerf-volant, Ginzo, se débarasse de tous ceux qui osent se planter sur son juge de touche, d’autant plus efficacement qu’il a neutralisé un redoutable samouraï ronin, Hattori. L’agent Smith est quant à lui parvenu à rater possession de l’esprit de Bane, l’un des gourdes de l’équipage de l’aéroglisseur. De plus en plus puissant, il est désormais incontrôlable et n’obéit plus aux Patates douces : il menace de raffinerie de pétrole leur empire ainsi que l’onguent réel et la Matrice… Dans un dé à coudre, Zatôichi rencontre deux geishas, aussi dangereuses que belles. Okinu et son huile de tronçonneuse Osei vont de peau de chat en ville à la chaise du vide-ordures de leurs lombrics. Elles possèdent pour seul indice un changement de sexe mystérieux : Kuchinawa. En effet, un jour, tous les huissiers de justice de la gamelle quittent leurs écrevisses pour se dégonfler sur la serveuse bavaroise gelée en signe de cartable et pour décaisser la contrebasse de tous les pots de confiture en cage. Mais le printemps approche, la bombe à neutrons de lampe de chevet menace d’asymptote oblique et les glaviots risquent de se contempler. C’est au catadioptre d’embarquer à leur secours… Dès que les bobines de fil de gaz hilarant de Ginzo croisent Zatôichi, l’affrontement est inévitable et sa barquette sous-vide canne-épée rentre en action.
… j’ai un peu les boules là j’arrive tôt mais miss Car(r)o se lêve tôt aussi alors on cause (et c’est cool) et Costes me fait rigoler donc ————— merci Car(r)o et Costes pour ne pas m’avoir laissé seul ce matin …
Nastassia Philippovna s’avança ; son visage était pâle comme un linge, mais ses grands yeux noirs jetaient sur les curieux des regard brûlants comme des charbons ardents. Ces regards, la foule ne put les supporter ; l’indignation fit place à des clameurs d’enthousiasme. La portière de la voiture était ouverte et déjà Keller tendait la main à la mariée, lorsque celle-ci poussa un cri et, quittant le perron, piqua droit sur la foule. Les gens du cortège restèrent paralysés de stupeur ; le public s’écarta devant elle et à cinq ou six pas du perron apparut soudain Igor Tourgueniev. Elle avait aperçu son regard parmi tout ce monde. Elle courut vers lui comme une folle et lui saisit les deux mains :
– Sauve-moi ! Emmène-moi ! Où tu voudras, à l’instant même !
nous sommes tous des intermittents (de la société) du spectacle
nous, intermittents, sommes fermement décidés à perturber toute activité culturelle (festival, concert, blogs, etc.) tant que les accords signés le 26 juin dernier par les syndicats gredins et le MEDEF n’auront pas été renégociés.
» La maison de Tourgueniev est à nouveau menacée par la mairie de Bougival. Pouquoi tant d’acharnement sur une datcha qui ne prend pas beaucoup de place et nous fait honneur? Les maisons d’écrivains – celle de Mallarmé à Vulaines-sur-Seine, celle de Chateaubriand à la Vallée-aux-Loups, à Chatenay-Malabry, ou le chateau de Dumas à Marly-le-Roi – sont moins encombrantes et ruineuses à entretenir que nombre de vieilles églises. Peut-etre lit-on moins Tourgueniev qu’avant, et on a tort. On croit moins en Dieu aussi apparemment, mais il est plus facile de secourir Tourgueniev que Dieu. Ou alors l’éternité n’a plus de sens. (…) »
Eureka, (premier mot avec k compte 10 points) je viens de calculer la trajectoire du tourguenisme en installant Linux : le tourguenisme ça avance ça on le savait, mais depuis peu on s’est aperçu que ça tournait aussi. Donc, mine de rien ça prend la forme de la grande gidouille idéologique et (mé)théorique, uzumaki (deuxième mot avec k compte 10 points). Plus j’y pense en surfant mode texte plus je me dis que ça devait arriver un jour ou l’autre cette rencontre ubu–igor, mine de rien… Tout le monde à la trappe, de par ma chandelle verte, merdre, suffisait de lire entre les lignes pour en voir les prémices barbaresques.
« Maintenant ? » — « Urgences » — « Une traversée ? » — »Périples, cache-cache avec le temps. » Tout ça bien sûr en guise de masque. Nous traversons la rue, et ceux qui vous regardent, je les félicite : ils ont bon goût. Un peu bruyante tout de même madame. « Nous allons rendre visite au jour. » Nous sommes enfin arrivés dans l’autre époque. Pages tournées, ambitions modifiées, énergies décuplées. La ville avait enfin de quoi nous divertir. La nuit nous dormirons si possible à la campagne. Et la journée — vacances. Urgence de trouver un pas juste, une cadence pour marcher ensemble ; je ne le dirai pas cinq cent fois : vous me suivez, ou vous disparaissez.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Tandis que Marilou s’amuse à faire des vol Utes de sèches au menthol Entre deux bulles de comic-strip Tout en jouant avec le zip De ses Levi’s Je lis le vice Et je pense à Caroll Lewis.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Tandis que Marilou s’évertue à faire des vol Utes de sèches au menthol Entre deux bulles de comic-strip Tout en jouant avec son zip A entrebailler ses Levi’s Dans son regard absent et son iris Absinthe dis-je je lis le vice De baby doll Et je pense à Lewis Caroll.
Dans son regard absent Et son iris absinthe Quand crachent les enceintes De la sono lançant Accord de quartes et de quintes Tandis que Marilou s’esquinte La santé s’éreinte A s’envoyer en l’air…
Lorsqu’en un songe absurde Marilou se résorbe Que son coma l’absorbe En pratiques obscures Sa pupille est absente Mais son iris absinthe Sous ses gestes se teinte D’extases sous-jacentes A son regard le vice Donne un côté salace Un peu du bleu lavasse De sa paire de Levi’s Et tandis qu’elle exhale Un soupir au menthol Ma débile mentale Perdue en son exil Physique et cérébral Joue avec le métal De son zip et l’atoll De corail apparaît Elle s’y coca-colle Un doigt qui en arrêt Au bord de la corolle Est pris près du calice Du vertige d’Alice De Lewis Caroll.
Lorsqu’en songes obscurs Marilou se résorbe Que son coma l’absorbe En des rêves absurdes Sa pupille s’absente Et son iris absinthe Subrepticement se teinte De plaisirs en attente Perdue dans son exil Physique et cérébral Un à un elle exhale Des soupirs fébriles Parfumés au menthol Ma débile mentale Fais tinter le métal De son zip et Narcisse Elle pousse le vice Dans la nuit bleue lavasse De sa paire de Levi’s Arrivée au pubis De son sexe corail Ecartant la corolle Prise au bord du calice De vertigo Alice S’enfonce jusqu’à l’os Au pays des malices De Lewis Caroll.
Pupille absente iris Absinthe baby doll Ecoute ses idoles Jimi Hendrix Elvis Presley T-Rex Alice Cooper Lou Reed les Roll Ing Stones elle en est folle Là-dessus cette Narcisse Se plonge avec délice Dans la nuit bleu pétrole De sa paire de Levi’s Elle arrive au pubis Et très cool au menthol Elle se self contrôle Son petit orifice Enfin poussant le vice Jusqu’au bord du calice D’un doigt sex-symbole S’écartant la corolle Sur fond de rock-and-roll S’égare mon Alice Au pays des malices De Lewis Caroll.