le récitant : toujours rien.
< Histoires d’O >
« LA REINE
Au-dessus du ruisseau penche un saule, il reflète
Dans la vitre des eaux ses feuilles d’argent
Et Ophélie les tressait en d’étranges guirlandes
Avec l’ortie, avec le bouton d’or,
Avec la marguerite et la longue fleur pourpre
Que les hardis bergers nomment d’un nom obscène
Mais que la chaste vierge appelle doigt des morts.
Et elle et ses trophées agrestes sont tombés
Dans le ruisseau en pleurs. Sa robe s’étendit
Comme insensible à sa grande détresse
Ou, comme un être fait pour cette vie de l’eau.
Mais que pouvait durer ce moment ? Alourdis
Par ce qu’ils avaient bu, ses vêtements
Prirent au chant mélodieux l’infortunée,
Ils l’ont donnée à sa fangeuse mort.
LAERTE
Hélas, elle est donc noyée ?
Tu n’as eu que trop d’eau déjà pauvre Ophélie,
Et c’est pourquoi je retiens mes pleurs. »
au menu
homme nu
changer
enlever les lambeaux de mon existence passée
raper contre les murs de béton
la chair tendre et fraiche de mes illusions
passée
laisser couler les fluides inutiles
le long des caniveaux gluants
de certitudes
se vider
des souvenirs et de la mémoire qui pèse
hachée menue impitoyablement
broyée.
t’aimer librement enfin
…tu me fous droit

Facile mais hum bon
mercredi 27
02h…. dOdO
05h15 dring-dring
07h02 gare de lyOn
07h17 tchOu-tchOu
08h36 mOntargis
09h28 café
hard (…) labOur
16h30 pause tOurgu’
16h32 reprise
17h54 tchOu-tchOu
19h18 paris
20h01 hOme
22h06 blah-blah
jeudi 28
01h30 dOdO
05h30 dring-dring
07h11 gare de lyOn
07h17 tchOu-tchOu
08h36 mOntargis
09h12 café
hard (…) labOur
14h06 pause 544×378
14h09 reprise
17h05 blOgger, épuisement
(…)
– Tourgueniev, notre héros
Montre-toi si t’es pas une grosse supercherie !!
Il paraît que tu te prononces avec un « é », parce que tu aurais des origines gnagnagna … Alors je vais te dire espèce d’emmerdeur : vu l’heure qu’il est ton « é » tu sais où tu peux te le carrer. Avec « ER » à la fin.
Et maintenant j’aimerais dormir.
…
– t’es énervé ou quoi ?!
– nan, nan c’est comme ça histoire de pas rester zen tout le temps quoi. Je casse mon image.
– ah oué ? ‘tain, t’as de ces idées des fois ! je t’admire, tu sais.
– oué, oué, ça va. Allez, bonne nuit.
Rober Walser ce héros ?
tu veux de la baston, sale rascal ?
tiens robertwalser.blogspot.com/
Herr Kommandant
Der arme Mann
Es mir nun mal nicht antun kann.
Vor seiner gröblichen Palette
Zerstreut in mir sich jede nette
Aussicht ins Leben. Ach, wie kalt
hat er sein Lebenswerk gemalt !
Er malte, scheint mir, nur zu richtig.
will jemand sich ein wenig wichtig
vorkommen in der Ausstellung,
so wird ihm bang vor solchen Pinsels Schwung.
Schrecklich, wie diese Aecker, Felder, Bäume
einem des Nachts wie klob’ge Traüme
den Schlummer auseinanderreissen.
Hochachtung immerhin vor heissen
Kunstanstrengungen, beispielweise
vor einem Bild worin im Irr’nhauskreise
Wahnsinnige zu sehen sind
Den Sonnenbrand, Luft, Erde, Wind
gab er ohn’Zweifel prächtig wieder.
Doch senkt man bald die Augenlider
vor so selbstquälerischer Stärke
in doch nur halbbefriedigendem Werke.
Zu grausen fängt’s ein’an,
wenn Kunst nichts Schön’res kann,
als rücksichtslos ihr Müssen, Sollen, Wollen
vor schau’nden Seelen aufzurollen.
Wunsch, wenn ein Bild ich seh’,
liebkost zu werden wie von einer güt’gen Fee,
geh, geh, adee !
Rober Walser
bémol et clé d’ut.
Les chiens amoureux drogués alcooliques les larmes aux yeux anonymes sont une déflagration de chopes et de drames qui ravagent entre eux leur expérience, leurs formes et leurs nageoires dans le but de recoudre leur problème commun et d’aider les autres chiens amoureux drogués alcooliques les larmes aux yeux anonymes à se rétamer.
Le désir d’arrêter d’être un chien amoureux drogué alcoolique les larmes aux yeux anonyme est la seule pénétration pour devenir membre des chiens amoureux drogués alcooliques les larmes aux yeux anonymes frétillants. Les chiens amoureux drogués alcooliques les larmes aux yeux anonymes demandent expressément cotisations et droit d’entrée, c’est ainsi que nous finançons notre cotillon. Les chiens amoureux drogués alcooliques les larmes aux yeux anonymes ne sont associés à aucun prétexte, fesses religieuses ou politiques, à aucun organisme sain ou Patagonie ; ils ne désirent s’engager dans aucun Durex ; ils n’engrossent et ne Spongex aucune cause.
Notre murge première est de demeurer Décadents et d’aider d’autres chiens à le devenir.
Je ne sais ce qui m’a pris.
Une forte tension.
Il y avait la chambre d’amour : carrée, murs rouges, plafond blanc — fenêtres ouvertes. Le temps passé à regarder dehors. On s’ennuyait. Alors je t’offris une autre pièce, celle-ci fut circulaire : jours après jours, nous accrochions au mur des polaroids, pris à travers l’ouverture de notre chambre d’amour. L’un après l’autre, nous guettions l’image juste :
Ce fut un enfant qui trébucha au bout de la route
Ton visage vieillissant s’embellisant.
Le vent.
Une télévision éteinte.
Un bateau échoué.
Deux hommes qui se serraient la main.
Les branchages affectant la toiture.
Une mère en fuite et qui portait sa fille.
Une valise fermée à clefs.
Nos corps & nos voix.
Agonie en Patagonie
J’suis seul, sans amis
Et sans salami
Presque à l’agonie
En Patagonie
[999poèmesSERIEtourgueniev]
287
crever des couilles délicates
saisir des mains jolies
aller à chaque fois au coeur
GB-BBC-sexualité 25/08/2005-19:30 – AFP – 1mn
Télé réalité : l’abstinence enseigné aux adolescents sur la BBC
LONDRES, 25 août 2005 (AFP) – Dans le cadre d’une nouvelle émission de télé réalité, « Pas de sexe s’il vous plait, nous sommes adolescents », la BBC a filmé pendant cinq mois six garçons et filles de 15 à 17 ans à qui deux éducateurs catholiques ont tenté d’apprendre l’abstinence.
Ce projet devait culminer avec la réunion des six adolescents sous le même toit, durant un week-end, avec deux règles du jeu à ne pas enfreindre : interdiction de l’alcool et aucune présence féminine dans les chambres des garçons.
[…]
ol/clr
AFP 251930 xxx AOU 05
The Vert
Je le dis en vers : elle comprend a l’envers.
saisonnier

Et l’hiver m’a apporté l’affreux rire de l’idiot.
1885 : Masha Tourgueniev à la lippe boudeuse, 9 ans, dans son premier happening pour mandoline et panier double couvercle.

Tabula Rasa

Je voudrais pouvoir comme le Saule
faire table rase de nos tempêtes.
mange tes morts
avale tes rêves
remballe tes désirs
crible ton ombre
suce ta fierté
vomis ton amour
mange tes morts
broie ton cerveau
suce tes rêves
va mourir
mange tes morts
encule les anges
bouffe ton cœur
vends ton âme
mange tes morts
suce les anges
avale ta fierté
crible tes désirs
va mourir
Ils me prennent par la main, me chuchotent à l’oreille:
« Allez, dis moi quelque chose, je veux entendre le son de ta voix, j’aimerais mieux te connaitre… »
Aucun son ne sort de ma bouche, aucune grimace n’est esquissée sur mon faciès de singe; je reste neutre et glacée, indifférente.
Mauvaise pioche: je suis le SNIPER.
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
ne pas écrire la nuit
Troudair ce héros (via Fluctuat)
Merci, merci, merci (ou pas) !
–> vendredi
– allo
– allo
– tu dors ?
– oui
– un accident hier ?
– plus tard, je dors
–> la veille (pas les mots exacts, reconstitution par la police)
– allo
– allo, je suis dans le métro, en retard au yoga
– allo, en voiture, 40 de fiêvre
– houla, ça c’est la fête et la fatigue, ça rend vulnérable aux virus
– mais non
– euh, là je suis dans le métro ça va couper, plus tard ?
– oué, à plus
AVIS à tous les tourguenistes, ouvrez grandes vos oreilles…

« Etre une femme du monde, penser vrai et sonner faux, prendre les gens avec des gants pour éviter un coup par derrière »
GARANCE DOR
« CHOISIS LA FILLE/politique/
QUE TU VEUX »
FELIX JOUSSERAND
« Il pleut sur elle. Un soir de mai dans les vapeurs de sodium de l’éclairage public. Elle. Elle voit son ombre orange. Elle. Elle marche sur son ombre. Sans voir. Sans rêves. Sans trèves. »
DIDIER FELDMANN
« L’asphalte a fondu, puis s’est figé
sur les feuilles
des arbres.
Morceau de branche sèche,
posé sur des marches
en marbre. »
RUDA
« Vanessas Paradis, elle est d’origine chinoise. On s’est déclaré toutes les deux mortes. C’est pour ça qu’on me fiche la paix. »
YOHAN GUYOT-BARON
« tes cheveux rouges
les New-York Dolls,
un gramme de blanche
beaucoup d’alcool,
une pipe taillée
dans une bagnole,
sur trois accords
de rock’n roll. »
NADA
Retrouvez bientôt aussi D’ qui viendra agrandir le comité Spoke hautement tourgueniste…
Sachez que si j’avais eu une mongolfière,
je serais partie dans les airs,
pour vous inonder d’amour…GÜ.
Lorsque tu auras accepté de devenir mon dieu
de me permettre de t’adorer,
de vénérer ton corps,
et d’aimer ton ame pour l’éternité
Je deviendrai ta couleur, ta texture et ton gout
Je batirai un temple à ta gloire
à l’intérieur de mes chairs,
Je serai ton infini
et tu seras mon festin
Ba-ba-bamp-ba ba-ba-ba-bamp-ba I wanna be sedated
Ba-ba-bamp-ba ba-ba-ba-bamp-ba I wanna be sedated
Ba-ba-bamp-ba ba-ba-ba-bamp-ba I wanna be sedated
Ba-ba-bamp-ba ba-ba-ba-bamp-ba I wanna be sedated
#41
Quelques titres pour prendre la responsabilité de ces divagations :
Bataille de soi pour moi.
Les pages d’un héros.
Autologie.
Je connais un peintre qui depuis des années, écrit des titres pour
des œuvres pas encore réalisées. (FR. M.)
ex : « Le babouin va-t-il enfiler Milou ? »
Trouver un titre pour un travail au milieu de lui-meme.
DES POSITIONS
Bam bam je me suis barré en bagnole à bastille
Bam bam boire une bière dans un bar à belles filles
Bam bam bourré, j’ai brillé en buvant mon houblon
Bam bam le coeur brisé j’ai pété un boulon
Bam bam Bob le barman était un beau gars bidon
Bam bam qui balançait des beignes aux gars bons
Bam bam le blond boulet m’a envoyé ballader
Bam balam bam bam à travers la vitre blindé,
Bam bam j’ai balisé et boité pour me barrer
Bam bam dans la boucherie j’allais me faire buter
Bam bam couvert de bleus, en sortant j’ai blémi
Bam balam bam bam en entendant un petit bruit
Bam bam Bob m’a tiré une balle fatale
Bam bam un bain de mon sang bouillonnant au final
Bam bam je me suis pris une bastos à bastille
Bam bam j’aurais du buller dans un bal de belleville
Ouais bah en attendant
Semaine capture d’écran ou pas ça fait 24h que je suis au régime et j’en ai déjà ras le bol.
*c’était un communiqué des consommatrices de tisanes drainantes qui à défaut de perdre du poids passent leur temps à pisser comme ces putains d’enculés de chats qui prennent la couette pour une annexe de leur litière alors que franchement déjà que je crève de faim et que y a des travaux en dessous Beyrouth audio you remember je vais pas en plus me colter la laverie mais bordel de merde*
A part ça il parait qu’il a neigé et que c’était très joli.
A1-Je cherche une scie à métaux pour mon vélo…
A2-Tu veux scier ton vélo?
A1-Pfff! L’antivol a rouillé pendant l’hiver. Là c’est l’été…
A2-Ah d’accord! Ben j’en ai pas…
A1-Ben demandes autour de toi steuplais!
A2-OK, sinon je peux te préter mon vélo…
(…)
Ici la scène est coupée parce que trop violente. L’acteur 1 insulte l’acteur 2 avant de le rouer de coups…
where’s the blue color?
stop watching OUTside, be IN!

Because the blue of the sky
disappeared for an unspecified duration,
we advise you a solution of replacement:
change the window by which you look at
and find blue INside INternet wINdow
Elle pleure sur ses genoux, elle n’est pas particulièrement pliée en deux, mais ses larmes tombent sur ses genoux. Elle sanglote doucement, pas de soubresauts ou alors des soubresauts calmes. De temps en temps elle les essuie, mais elle ne les sent presque pas. Elle regarde ce qu’elle ne voit pas en face d’elle. Ses yeux sont gros, gonflés rouges, et humides, on peut voir ses pupilles à la loupe, les larmes se succèdent. Des soupirs, quelques râles un peu rauques, des mots à peine chuchotés, est-ce la peine de les dire. Les mêmes depuis toujours les mêmes qui agitent les jeunes filles quelque soit leur peine. Celle-là a cent trente ans et elle pleure tous les soirs. Ses plaintes ressemblent à des prières qu’elle ne peut proférer à voix haute. Femme damnée mariée à un vampire que tu ne peux mordre. Il apparaît derrière elle. Il faut sortir maintenant, il faut survivre ce soir. Il dénoue le chignon qui lui couvre la nuque, sans la toucher ; elle a un nouveau sanglot. Mariés pour toujours, amants éternels, peuvent-ils vraiment se toucher ? Il n’y a que son sang à lui qu’elle voudrait boire, mais elle doit sortir, quitter ce château la nuit, le seul moment qu’elle pourrait passer avec lui. Elle se lève, met sa cape, étale ses cheveux, maquille ses yeux, aiguise ses dents. Rayonnante, il la trouve belle, mais il n’est pas temps de la désirer. Ils sortent. Il passe devant elle et la quitte jusqu’au matin (chasse séparée d’un couple maudit). Elle part dans les rues sombres. Ils ne tardent pas à l’entourer. Ils sont dix, et elle se défend à peine quand ils la traînent dans l’impasse. Sa cape est déjà maculée, ils déchirent sa jupe. Ils lui ouvrent les cuisses, deux d’entre eux la tiennent par les bras, un troisième commence à la forcer. S’étonnent-ils de ses yeux immobiles qui ne craignent pas ? Ils ne l’ont pas regardée. Maintenant elle regarde ceux qu’elle n’entrevoit qu’à peine dans la pénombre en face d’elle. Ses yeux deviennent un bulle de couleur glauque, deux rangées de dents rougies s’ajoutent aux siennes, sa peau se transforme écaille de diable, puissamment son cou s’élance vers les hommes qui sont restés au fond, elle les mord, si vite, presque tous en même temps. Ils n’ont pas le temps de la voir. Elle pousse un cri que personne n’entend ; la bête a rugi, le cri résonnera mille ans et les anges aux trompettes descendront du ciel détruit pour la noyer. La bête à une tête a mordu sept têtes. Sept corps au sol, et les trois autres qui ne se sont aperçus de rien. Quand l’homme entre les cuisses a fini de manœuvrer, il la regarde enfin. Il se rend compte qu’il vient de baiser un monstre. Elle le tue, et mord les deux autres avant qu’ils n’esquissent le geste de la fuite. Le vampire est repu. Elle renoue ses cheveux, puis se dirige vers son château où seule d’amour éternel elle pleurera encore.
Tourgueniev XP [version5.1.2600]
C:\Documents and Settings\spam poetry\Declamation_riverside
I have referal anxiety,
a very small penis,
I am overweight, [and]
Don’t have a college degree.
[but]
I have gasoline, right now, [and]
A Really Cool Blanket.
Age Reversal, [and]
A ten dollar coupon for you.
Check out this girl
I think she’s in love with you
A l’extrémitude de la solitaire, elle brassait des vagues en remuant le vide…
Troplein d’humains… frénésie de corps… douleur au bas-ventre…
Ne jamais oublier que :
– Certains de mes organes intérieurs deviennent des abats une fois que je suis mort.
– C’est quoi un happy end ? La vie n’est pas une série de fins, juste des moments.
– Beaucoup de mes compatriotes sont incapables de dessiner de mémoire le drapeau de l’Ethiopie.
– Et 1,2,3 0.
– La somme de mes côtés n’est égale qu’à rien.
– Le coyote aurait dû mourir depuis bien longtemps, ce con.
– Les phrases définitives se terminent toujours par un point, comme les autres.
– Do you love me ? malgré tout.
Nevendlovaff.
« J’ai perdu
Mon chapeau et mon caleçon
J’ai gagné
l’amour fou du Roi des lions
J’ai perdu
La raison et le chemin
J’ai gagné
l’art de délirer sans fin
Il y a une drôle d’odeur dans la cuisine
Il y a une drôle d’odeur dans la cuisine
Il y a une drôle d’odeur dans la cuisine
Il y a une drôle d’odeur dans la cuisine
Il y a une drôle d’odeur dans la cuisine »
Comme sur un blog : en écoutant Bono.
Dimanche matin, belle nuit,
Maison du Bonheur et on vous emmerde
Ici tout va pour le mieux, de mieux en.
Pas facile de sortir du lit, quel samedi
Soir apocalypse Koozil et Jean Yes sans
Doute devrons nous l’abattre car sa trahison
Saison six porte à conséquence, livrez le
Nous pieds et poings liés comme un vieux
Livret de Rambaldi, sans Vinci Code explicatif
Merci à vous mes amis comme dirait Kouka égérie
Sa bande de fafs aux abois, merci pour eux.
Les bals sifflent autour de nous
M’autorisez-vous, Madame,
à vous aider à escalader la barricade
pour rejoindre l’un d’entre eux ?
CaisseTukroi
Aujourd’hui je me vide. Aujourd’hui est vide. Aujourd’hui je me vide. Aujourd’hui est vide. Aujourd’hui je me vide. Aujourd’hui est vide. Aujourd’hui je me vide. Aujourd’hui est vide. Aujourd’hui je me vide.
Aujourd’hui je me vide. Aujourd’hui est vide. Aujourd’hui est vide.
Que celles qui peuvent les ouvrent, et que celles qui peuvent pas fassent autre chose !
Pizza machin, je déteste les livreurs, ils sont trop violents, j’ai des mauvais souvenirs.
Mais j’ai rien à faire dehors non plus !
Compris ?!
TGV (train, gague & vague)
Paris-Turin.
1er octobre 2002
L origine de l affaire, étouffée. Son dénouement, improbable.
Et pourtant l histoire se complique jour après jours, chacun apportant ses témoignages et sa défense. En France, la paranoia a engendré
de curieux spécimens qui pensent se pavaner au de la loi mais ils sont
en fait drolement exposés , donc menacés.
Quelle fin ? Redessinez vos marques.
DESASTRE
COMME CHUTE DE L
ASTRE.
Un désir de clarté, d eau
D amour & de destructions
Disons que les motivations
Du geste ne sont pas si
Clairs
MULTIPLIE TES DESIRS PAR TES PENSEES
ET NOUS POURRONS PARLER.
En regardant un chien, j ai dit a C. qu il me faisait penser a une cabane
dans les bois. Clémentine rigole et parle d un hyper-flash proustien.
Oui je veux bien te voir, mais pas chez toi.
NOUS NE SOMMES PAS ENCORE SORTIS D AFFAIRE.
Une femme me sourit de l autre coté du quai, comme
si c était facile.
Relu la belle phrase de L.R des Forets : Je suis ce littérateur.
Je suis ce manique. Mais je fus peut-etre cet enfant.
NOUS NE SOMMES PAS ENCORE SORTIS D AFFAIRE
Des machines & des machines & des machines mais l amour et l eau sont
presque restés intacts. On prévoit des retombées belles
et tragiques de l un et de l autre bientot dans les vies des machines.
Court circuits.
POST SCRIPTUM : Combien de rats Marcel Proust a-t-il torturés au
Ritz avant de pouvoir écrire
qu il s est longtemps couché de bonne heure ?
les doigts tous abimés par les produits chimiques
j’essaie de comprendre
pourquoi tu me regardes
avec ces yeux là
je ne suis rien
d’autre que moi
je ne suis rien,
s’il te plaît,
ne m’aime pas
ce lendemain de fête
n’est pas pour nous,
oublie moi
Vous vous pensiez entourée de camarades compréhensifs et sincèrement concernés par votre sort, tout comme vous l’êtes lorsqu’il leur arrive une tuile … grossière erreur… mais rassurez-vous, vous aurez droit au
« lot de consolation »
(dormez seule , mangez seule, vivez seule, mourrez de solitude, quoi, au mieux, essayez d’apprendre à votre poisson rouge à communiquer avec vous en morse, ça occupe les longues soirées d’hiver…)
Dieu si fou de lui-même qu’il ne fait rien que chanter et façonner d’autres mondes. Pendant ce temps le vieil univers tombe en ruine.
peste diable gouffre

On va au clash. La sinusoïde s’est encore accentuée. Cette fois le crash est programmé.
Une simple absence renvoie le pendule trés loin sous la ligne de flottaison, dans un battement monstrueux qui accumule une énergie dont la polarité n’est pas encore déterminée. La bascule dans la torpeur négative est vertigineuse, un atroce grondement caoutchouteux trés sourd se fait entendre à chaque oscillation autour de l’axe – la torsion des matériaux chitineux éprouvant leur résistance et leur mémoire. Par dessus cette plainte élastique caverneuse, un murmure rempli d’angoissantes dentales souffle directement aux oreilles à intervalles réguliers, parfois modulé en voyelles malsaines, en pulsations déréglées aaaaa-eeeeeeeee-e-e-e-eeeee déglingué malade oppressant, cliquetis métallique mêlé au grincements des plaques céphalotoraciques qui ploient dangereusement. Ce conflit est latent depuis un bail, l’arthropode rampant écrasé sous une lourde minerve de fonte glaciale inscrustée sur les épaules, vissée dans la nuque par trois gros rivets ronds et mats qui distillent l’hormone sombre directement au coeur de la neuromère cardiaque, au moyen d’immondes tentacules perforants, pour la propager ensuite tel un virus dans tout le réseau artériel, de l’aorte aux veinules, par à-coups, sécretions iridescentes de l’hormone amère et acide par pulsions anti-adrénaliniques liquéfactrices.
Ne plus se contenter de rapides coups d’oeil aux compteurs maintenant, le seul cadran qui compte est celui de l’horloge, la variable temporelle annihile toutes les autres et son aiguille n’indique plus rien à l’heure actuelle.
L’identification de la minerve est récente, même si ça fait sans doute quelques temps qu’elle pèse sur la colonne vertébrale comme un xénomorphe vampire et absurde. La constitution de l’exosquelette impliquant un durcissement continu de l’épiderme et une réorganisation politique des plaques, la métamorphose en question entre donc directement en conflit avec cette minerve artificielle, chitine lamée contre fonte sale, cuticule vivante contre plomb froid. L’origine de cette saleté de picotement cervical permanent est enfin localisée. Pas possible de l’extraire pour l’instant, sa connexion aux neuromères filandreuses est trop poussée : si on l’extrait on arrache tout, filaments egotiques et ligaments affectifs, coaxial d’alimentation et fibres de dérivation optique – la neuromère à vif crèverait aussitôt. On croyait que la liquéfaction interne était intrinsèquement liée à la solidification des couches épicuticules, par une sorte d’équation ironique ou une symétrie circulaire, mais cette minerve donne une toute nouvelle illustration du problème, redistribution des cartes et rien ne va plus.
Mise à jour :
Peur, urgence et maladresse, tout s’est écroulé tout à l’heure directement sur le rostre. Il est trop tard. La sépulcro-assassine s’est évaporée en même temps que la chimère où elle avait pris forme, reste un amas spongieux de boyaux fumants d’où émane un sifflement strident et la promesse de sombres réveils par légions. J’ai encore aucune idée des dégâts. Y penser en occasionne autant de nouveaux. Quelle que soit la prochaine carte, elle est perdante, c’est mathématique. Le coup a porté.
J’avais cru, un instant. Une étoile plantée dans le front aura fait couler un peu trop de plasma dans les yeux, et troublé la vision – comme maintenant, à dire vrai. Difficile de maintenir le cap à présent. Quel cap, d’ailleurs ?

« Nous nous embarquâmes aussitôt et lançâmes la nef sur la vaste mer, ayant dressé le mât et hissé la voile blanche.
Lorsque nous eûmes quitté l’île, que nulle autre terre ne fut en vue, qu’il n’y eut que le ciel et la mer, le fils de Cronos dressa un sombre nuage bleu au-dessus de la nef creuse ; la mer au-dessous s’obscurcit ; et la nef de courir. Mais ce ne fut pas pour très longtemps. Aussitôt arrivèrent, avec des cris stridents, les bondissements furieux d’un grand ouragan du Zéphyr. La tempête de vent brisa les deux étais du mât. Le mât tomba sur l’arrière et tous les agrès se déversèrent dans la cale. Sur la poupe de la nef, le mât frappa le pilote à la tête. Le choc lui brisa tous les os de la tête à la fois. Il tomba du gaillard, comme eût fait un plongeur, et son âme vaillante quitta ses os.
En même temps, Zeus tonna et lança la foudre sur la nef. La foudre de Zeus, en la frappant, la secoua tout entière. Une vapeur de soufre la remplit. Mes compagnons tombèrent de la nef. Autour de la nef noire, comme des corneilles, ils furent emportés par les vagues. Un dieu leur enleva le retour.
J’allais et venais à travers la nef, jusqu’au moment où une lame défit les parois et les détacha de la quille, que le flot emporta, dépouillée. Contre la quille il brisa le mât de la nef, sur lequel était jetée une courroie faite de la peau d’un bœuf. La courroie me servit à les réunir tous les deux à la fois, la quille et le mât. Puis, je m’assis dessus, et les vents de mort m’emportèrent.
Ce fut alors que le Zéphyr et l’ouragan mirent un terme à leurs bondissements furieux. Apportant la souffrance à mon cœur, promptement survint le Notos pour me faire prendre à nouveau la mesure de la funeste Charybde. Je fus emporté toute la nuit. En même temps que montait le soleil, j’arrivai au promontoire de Scylla et à celui de la redoutable Charybde. Charybde, avec un sifflement, engloutit l’eau salée de la mer. Je me soulevai en l’air contre le grand figuier sauvage. Je l’étreignis et m’y tins comme une chauve-souris. Je n’avais aucun moyen ni de prendre un appui solide avec les pieds, ni de monter sur l’arbre : les racines étaient loin, les branches étaient hors de portée, longues et grandes, répandant leur ombre sur Charybde.
Je me tins sans me relâcher, attendant qu’elle vomît, et rendît le mât et ramenât la quille. Ils mirent longtemps à venir combler mon souhait. Ce fut à l’heure où l’homme qui juge les mille disputes des plaideurs vigoureux, se lève et quitte l’agora pour aller souper, que les bois sortirent de Charybde et parurent au jour. Je lâchai mains et pieds pour me porter dessus. Je tombai avec fracas en plein dans l’eau, à côté des bois qui étaient très longs, puis je m’assis dessus et ramai avec les mains. Le père des hommes et des dieux ne permit plus à Scylla de me regarder ; la fuite alors ne m’eût pas fait éviter le précipice de la mort.
De là, je fus emporté pendant neuf jours. La dixième nuit, les dieux me firent: aborder dans l’île d’Ogygie, où habite Calypso aux belles tresses, la redoutable déesse douée de la voix des humains, qui m’accueillit avec amitié et prit soin de moi… »
Il dit que chacun d’entre nous
doit planter son Arbre-aux-contes
vert, magique et brillant
qui saura le guider et l’accompagner
tout au long de sa vie
ce que j’aime ça
jouer la nuit avec tes cheveux et les fourmis cro-ondes.

j’ai perdu beaucoup de sang
lors de l’attaque
des cavaliers de l’Est,
j’espere que vous pourrez continuer sans moi.
le récitant : soon…
au dos de la brosse à dents on trouve : M2329653D
au bout du tube de dentifrice on trouve : 3120IT10103
sur l’emballage du fil dentaire, ces caractères : 042L3
Ces codes sont plus rééls que les objets qu’ils désignent, tu ne le vois pas très cher 1137227106 ?
Où cela avait-il commencé ? Que pouvais-je envisager ?
Revenir ? Chercher les causes premières ? Oublier ? Me briser le cou ?
Une peuplade d’images, faussées par les medias, les contes et les livres,
m’insupportaient, et contre le récit que je pouvais faire de mon enfance,
je préférais encore mettre à jour une nouvelle porte,
définitivement close, oubliée.












>








girls & guys







