
il se passe des choses…

Ce soir j’ai causé longuement avec mon ange gardien.
Nous avons évoqué son désengagement, son manque de motivation ces temps-ci.
Je pense qu’il traverse une mauvaise passe, il semble au bord de la dépression…
C la vie C la vie …
les paysages défilent derrière les doubles vitrages, cimetières, cimetières pas terminés à espace prévu pour les suivants, villages, lotissements, campagnes, autoroutes, à l’intérieur tous les bruits sont étouffés, on n’entend pas passer les gens dans le couloir, ni le voisin tousser, ou si peu… la tête tombe, sursaut réveil d’une micro seconde de sommeil. le regard retourne à la fenêtre, il voit son visage dans le reflet, si précis, contours un peu troubles, mais chaque imperfection de la peau dessinée, et le visage de celui de devant endormi. derrière les yeux sans profondeur des taches vertes, marrons qui se mêlent dans la vitesse; zoom, le regard se rectifie, un champ. douceur du passage, bonheur du départ.
déjeuné d’une quiche, d’une salade-poulet et d’un croissant amandé puis cours de TCP/IP, fol romantisme qui me saisit à la prise de conscience des protocoles de routage, je tombe endormi sur la table, début ronflement et mise en garde : Igor prend garde à toi. par la fenêtre, un dirigeable passe doucement au dessus des toits parisiens, à son bord, de petits chinois m’adressent de joyeux signes de la main, je souris, le prof grimace… ce soir jêrome m’invite à me perdre d’avance.

Les faits parlent d’eux-mêmes.
La loose totale.

pas reussi a trouver mieux dans la catégorie « le cul de tom cruise »…
il est incencé de perdurer ainsi
(…)
je le dis
(…)
je veux le faire
(…)
j’en suis capable
(…)
alors action !!!
Saccades
L’après midi sera consacrée
à la confection de la troisième
maquette de mon livre d’images.
(Successions de gestes, passage de corps
improbables en couleurs, dans des villes
visitées en 2000/2002 : Kiev, Damas,
Istanbul, Milan, Paris, Marseille).
Initialement le livre s’appelait DEFILEMENT.
Mais A.C. trouve que le titre annonce un fonctionnement
cinématique (séquentiel), alors
que chacune des images est à lire individuellement.
Pas dormi.
Au réveil, (solution) trouvé SACCADES, je suis heureux.
(Le projet comporte 32 images et une dizaine de pages de notes
sur la photographie.)
— Saccades : à-coup, accidents, interruptions, surprises, failles…
blablabla le soir c’est juin et tuer son voisin c’est pas bien, tee shirt très très court et jupe en dentelle, elle me regarde et toute son anatomie en même temps, elle va me demander si on s’est pas déjà rencontrés vieux truc de mec, et moi je serai effrayé. ‘bonjour beau brun, on se connaît pas déjà?’ nononononononon je hoche la tête en tous sens pour qu’elle comprenne bien, je finis mon demi, je me tire, vite vite, la voilà qui me suit, ‘mais si une soirée chez ma soeur j’avais dix sept ans, tu m’avais draguée, tavais pas froid aux yeux à l’époque’; merde qu’est-ce que c’est que ce vieux souvenir pourri?, je marche un peu plus vite, tac tac tac j’entends ses talons derrière moi, et j’entrevois du coin de l’oeil son tee shirt rouge sa peau super blanche, tout ça qui va vite derrière moi, je suis sûr qu’elle regarde les plis de mon pantalon qui vrille sur mon cul, je sens sa haine contre moi, contre ce cul qu’elle a dû lécher, et merde, c’est horrible, je me hâte,,, je me hâte. mais je sais qu’une victime ne lâche jamais son bourreau
le 10 mars 1780,
un jeune homme de 23 ans, en mission secrète, s’embarquait pour l’Amérique afin d’annoncer à George Washington l’arrivée de renforts français.
Avec l’Hermione, frégate de « 12 » construite à Rochefort, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, apportait aux insurgés du nouveau continent un vent de liberté …
rituel extatik extraordinaire, bustier postume et con délicieux. mes doigts sur ta sueur. mes mains sous tes draps. langueur et langue dans ton oeil . douceur des cils. fraicheur du cuir. brulure de ta mouillure. se lever, enfin. pour etre celle qui monte sur ta croupe.
on a du mal à imaginer que les dominants de Sol III puissent faire tant de mal à tout ce qui les entoure : certains s’adonnent à la poésie, à l’art et à la philosophie. Cela n’est qu’hypocrisie : l’espece dominante tient la planète entière sous sa coupe et asservit et exploite systèmatiquement les autres especes, aliénant la liberté de nombreux individus dans le seul but de les exploiter, de les assassiner et enfin de les manger et cela alors que ces meurtres systèmatiques ne semblent pas obligatoires : une analyse biochimique approfondie des végétaux découverts sur Sol III montre que ceux-ci conviennent parfaitement à l’alimentation des humains et que l’abbatage des especes dominées n’est donc pas une nécessité.
en conséquence, en vertu de l’article 76.32 et de l’amendement 33 de l’article 4 des status de la fédération sur le droit des especes, je demande que le tribunal intergalactique de Neo IV condamne les dominants de Sol III à la mort par maladie neuro-dégénérative à progression lente.
brève histoire de la terre, discours du procureur fédéral Xssi au tribunal de Neo IV
mes dents sont petites et acérées
mais je suis bien trop timide
pour te mordre
où se rejoignent ton torse et ta tete,
veux tu me présenter ton cou
s’il te plait ?

Je marche sur la plage une à deux heures par jour,
Chloé reste à l’hôtel à bosser sa fiction,
On nous porte des glaces à la papaye vers 10h,
Les chambres contiennent des geckos impresionnants,
Chloé n’aime pas vraiment les geckos mais ils mangent les moustiques,
Je ne travaille pas à un roman avec une grande absence de constance,
Sur la plage ce matin, gisement de bauxite foulé au pied,
Vaudou samedi soir, les loas me conseillent de voyager de nuit,
Puis viennent le cacao, le café, les agrumes, les bananes et la canne à sucre…
Il errait le long du trottoir gris sous un clair de lune.
Le visage grave. La tête baissée. Les yeux vides.
L’air triste et solitaire.
Il avait les épaules rivées vers le sol avec lequel il semblait se fondre.
Comme si son corps chétif cherchait à rejoindre les vers anémiés de la terre.
La face obstinément ancrée dans un miroir d’asphalt,
Son regard oblique se fixait sur une ligne imaginaire
Coulant comme l’encre fraîche d’un trait de Will Eisner.
Il avait l’air si triste.
Il portait le divin amour d’une femme sur ses épaules.
Et elle ne l’aimait plus.

Elite Force Aviator: George W. Bush – U.S. President and Naval Aviator – 12″ Action Figure
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BBI proudly introduces the latest issue in its Elite Force series of authentic military 12- inch figures, President George W. Bush in naval aviator flight suit. Exacting in detail and fully equipped with authentic gear, this limited-edition action figure is a meticulous 1:6 scale recreation of the Commander-in-Chief’s appearance during his historic Aircraft Carrier landing. On May 1, 2003, President Bush landed on the USS Abraham Lincoln (CVN-72) in the Pacific Ocean. While at the controls of an S-3B Viking aircraft from the « Blue Sea Wolves » of Sea Control Squadron Three Five (VS-35), designated « Navy 1, » he overflew the carrier before handing it over to the pilot for landing. Attired in full naval aviator flight equipment, the President then took the salute on the deck of the carrier.
This fully poseable figure features a realistic head sculpt, fully detailed cloth flight suit, helmet with oxygen mask, survival vest, g-pants, parachute harness and much more. The realism and exacting attention to detail demanded by today’s 12-inch action figure enthusiast are met and exceeded with this action figure. This incredibly detailed figure is a fitting addition to the collection of those interested in U.S. history, military memorabilia and toy action figures. Actual figure may vary slightly from item shown. Note: some plastic accessory trays inside the commemorative display box may have extra spaces.
je peux enlever
tes vètements
…
je peux me retenir de pleurer
je peux me retenir de crier
je peux me retenir de te tuer
je peux.
…
mais jouir
je ne peux.
Je vogue vers les noces chimiques
Je vogue vers les noces chimiques
Je feins d’ignorer les flammes
Qui me lèchent les flancs
Je vogue vers les noces chimiques
Corbac & Boris
Deux ou trois jours au vert, dans la Creuse,
dimanche après midi, Boris
nous rejoint en compagnie de son corbeau qui
s’appelle Corbac, l’oiseau s’agrippe d’épaules
en épaules, il est est nourri de wiskas
pour petits chats ; il grimpe sur la table
mais chie dessus, je le prends alors pour le déposer
sur la branche d’un noisetier, mais Corbac revient
aussi tôt vers nous, et le soir, quand Boris rentre
chez lui pour rejoindre sa femme, Corbac
me manque atrocement.
Igor Tourgueniev is truly hopeless. Didnt I hear those words recently? No, you did not. I just added the word now. … For Gods sake, put yourself in my place. I can’t pretend to understand, but this ancient boulevardier beside me casually mentions that hell call in the Deuxième-the Deuxième, Monsieur Bourne! For some that is no less than Frances Gestapo! Even if I survived, I’m marked by that infamous branch of the government. Id no doubt be sent to some horrible penal colony halfway across the world-oh, I’ve heard the stories of the Deuxième! Really ? said Bernardine. I haven’t. Sounds positively marvelous. How wonderful. Besides, continued Lavier, looking hard at Jason as she yanked the pointed white hat off her head, a gesture that caused the driver, seeing…
Empourpre-moi la glotte
Que j’en sanglote
Que j’en larmoie
deux voies s’offrent à celui qui veut etre initié :
la voie des livres, des chapeaux et des chats noirs
et la voie de la chair et du sang,
tu veux que je te montre ?
D’en bas jusqu’en haut: bottes de cuir, un collant très très collé, une jupe très très courte, une veste en cuir très très moulante, une chevelure profonde sur le dos, les lèvres très très rouges et un flingue, évidemment.
—Vous aimez ce cliché-là?
Elle avance, allure féline, roulement de hanches ni vulgaire ni invisible, les bottes font tac tac et ça vous transperce le coeur à chaque fois. En fait, elle avance vers vous.
—Vous l’aimez toujours et même de plus en plus.
Elle s’agenouille devant vous, vous êtes très éxcité et prêt à faire sauter votre braguette. Elle fait glisser la fermeture, et elle pointe la langue, pas besoin d’aller bien loin, vous lui offrez ce qu’elle demande. Elle prend vote sexe dans sa bouche et elle le mord, elle repart votre queue dans la bouche.
—Vous ne vous y attendiez pas? Vous ne saviez pas que la femme fatale est castratrice?
Vous avez très mal, mais vous la regardez quand même partir, son cul est décidemment magnifique et ses cheveux se balancent, ils narguent l’homme que vous êtes. Elle se retourne, fou… votre coeur se soulève, elle pointe son magnum, sa queue à elle, et elle vous tue.
—Femme fatale…
on marche dans la rue, il fait chaud, on est en sueur, dans le ciel les dirigeables du parti, on croise de petits groupes de chinois qui nous dévisagent, nos fringues sales et souvent trouées font taches. on écoute dans nos vieux walkman à bandes les standards de chez trojan, rythm’n’blues jamaicain, la police nous tolère et nous on tolère la police. tom est rentré de venise hier soir, il ne reste rien, ses photos sont toutes voilées. idem de l’australie. on marche dans la rue et il fait froid, hiver nucléaire, les dirigeables dans le ciel toujours, les chinois sont morts depuis longtemps et on est très classe dans nos burberry mités. plus de police après 22h00 il ne sont pas fous, on s’oriente à la boussole dans le brouillard, le mdma chauffe nos tempes et grincent nos dents. on marche dans la rue, tom, miss c. et moi, il ne fait plus ni chaud ni froid, nos os sont de plexiglas, notre sang du mercure, on se souvient des chinois et des dirigeables, on se sourit, on s’aime bien, miss c. et moi on pense mariage, si seulement nicolaï revenait, si l’on se souvenait seulement d’où il est parti. on marche dans les rues ensoleillés de la vieille capitale, jerry et moi on est tellement pôtes que des fois ça me fait peur de seulement le regarder dans les yeux, on a acheté deux pistolets jumeaux au marché aux puces, à un indonésien; ce soir on va chasser les tamanoirs carnivores de hyde park, enfin du sport. on marche dans la rue…
Un lecteur m’interpelle ainsi: Au fait, qu’est ce que le Tourguenisme?
Cher Lecteur, puisque tu poses la question, il faut que je t’avoues que je n’en sait rien. Mais comme tu m’interpelles quand même quelque part, je peux te confier ceci:
(c’est un texte trés ancien que Ivan vassilievtch Tourgueniev lui même a écrit l’autre jour par l’intermédiaire d’un médium qui se trouve être également un ami proche, en l’occurence ma soeur jumelle)
« J’ai des impulsions atroces comme ça; pendant cinq minutes tu me manques tellement que j’ai envie que tu me fasses un bébé pour faire exister un morceau de toi et moi réunis et puis après c’est tellement épouvantable comme idée (plus de futur pour moi / toute ma vie est abolie / un être en plus au monde qui ne fut désiré réellement par personne) que je veux me jeter par la fenêtre et puis j’en peux plus, pasque cinq minutes après je suis en train de faire un autre truc et je réalise que je t’ai totalement oubliée, comme si tu n’avais jamais éxisté. alors je tire à pile ou face pour savoir laquelle de ces trois options de toi est la bonne et alors c’est encore plus terrible de penser qu’après tout pour moi rien n’a vraiment d’importance, que je suis totalement hystérique et malade, tragicomiquement, définitivement malade et que je suis simplement térrifié à l’idée que jamais je ne saurais me sortir de ce bourbier.«
qui l’eu cru ?
JUST A PERFECT DAY
Just a perfect day
drink Sangria in the park
And then later
when it gets dark, we go home
Just a perfect day
feed animals in the zoo
Then later
a movie, too, and then home
Oh, it’s such a perfect day
I’m glad I spend it with you
Oh, such a perfect day
You just keep me hanging on
You just keep me hanging on
Just a perfect day
problems all left alone
Weekenders on our own
it’s such fun
Just a perfect day
you made me forget myself
I thought I was
someone else, someone good
Oh, it’s such a perfect day
I’m glad I spent it with you
Oh, such a perfect day
You just keep me hanging on
You just keep me hanging on
You’re going to reap just what you sow
You’re going to reap just what you sow
You’re going to reap just what you sow
You’re going to reap just what you sow…
LOU REED, 1972
I wOuld like,
if I may,
tO take yOu,
On a perfect day
(…)
Les babils idiots sur le temps qu’il fait, pourquoi pas?
L’Idiot dans une lettre pour Aglaïa: « il faisait si beau ce matin que je me suis demandé si vous étiez heureuse »
Combien de jours vais je encore dormir dans nos draps…
Combien de jours cette fois pour ne plus regretter les traces de ta substance sur mon duvet.
Combien cette fois ci?
My wedding man
My wedding, my wedding man, where are you my wedding man ?
Why did you disapear?
Are you hidden in a tree ?
Are you hidden in a church ?
Come back to me please my wedding man, tell me it was a joke…
It was a beautifull beautifull day, more than us,
How could you waste such a beautifull day ?
My wedding, my wedding man.
My wedding, my wedding man, where are you my wedding man ?
Why did you disapear ?
My wedding, my wedding man, where are you my wedding man ?
Come back to me please my wedding man, tell me it was a joke…
by FrançoiZ Breut
je suis devant la porte ouverte. J’ai mal au ventre, sans doute la diarée. Je suis devant la porte, encore 22 minutes, en gros… Je suis devant la porte et j’attends. Encore 21 minutes, j’ai mal au ventre et je crois que je commence à saigner du nez, oui je saigne du nez. Je suis devant la porte, dix minutes plus tard mais allongé par terre, je saigne moins et la douleur dans mon ventre est moins forte, la petite vitre de ma montre s’est brisée. N’indiquera pas l’heure du choc comme dans les films, marche encore, peut être elle indiquera l’heure de ma mort. Environ 10 minutes encore, je tousse et crache une glaire sombre de mauvaise augure. La lumière a baissé et je peux constater la légère phosphorescence des murs, du sol et de ma peau. Sans doute vais-je perdre mes dents dans les minutes qui viennent, PERDRE MES DENTS NON MAIS QUELLE CONNERIE JE SUIS DEJA CHAUVE FAIT CHIER !

Mmmh non…

« Even better than the real thing
Even better than the real thing »
Tu me vois là : vétéran de mille guerres psychiques,
A court d’énergie – mon armure est brisée – épuisé toute mes munitions,
Cible sans défense – endeuillé par la perte des miens – blessures sont mes chaires
C’est tout ce que j’incorpore, Douleur est mon sang…
Pourtant, t’ai-je bien entendu crier victoire ?
en fin de compte, moi je baise et elle elle dort dans le canapé… y a-t-il une justice en ce bas monde ?
Jetage de meubles. Nettoyage par le vide.
Aucun poil rouge et rêche en vue. Mine de rien, ça rassure.

Apport de la neurophysiologie à la connaissance de l’altruisme
Chez l’enfant altruiste le rythme boogie est rare alors que les rythmes samplés et lents à la trip-hop-coollattitude sont abondants et entrecoupés de rythmes rapides et de faible amplitude. Pendant le sommeil paroxysmique on note davantage de fuseaux et moins de bouffées de mouvements occulaires rapides mais la perception des stades de foot au cours de la nuit ne semble pas significativement affectée.
On sait que les enfants altruistes présentent des troubles de l’élasticité. On sait également qu’ils ont des difficultés à associer deux mondanités d’affilé et sensorielles. (quand ils regardent ils semblent ne pas tilter et quand ils écoutent ils semblent ne pas claquer).
…
le train roule
mes pensées flottent
mon état est mou
à travers la vitre un peu sale de la pluie précédente le paysage est toujours le même
dans un pré des vaches
un chien
et de voir le chien je me souviens d’un rêve
ça me revient d’un coup j’ai rêvé de ça tout à l’heure juste
dans le train
les images sont confuses
j’étais à une fête
des gens que je ne connaissais pas
beaucoup de mouches qui gênaient tout le monde
de l’alcool beaucoup de bouteilles et je buvais buvais buvais
des gens me touchaient les cuisses les seins le visage
mains sales
jappement de chien
partouze finalement
tout le monde partouze et on prend des pilules noires
Thomas A. Lampert, 78, 59 Rummel Creek Drive, New Bremen, died at 4:50 a.m. April 6, 2003, at his residence.
He was born July 31, 1924, in Minster, to Bernard and Bernadine Berning Lampert. On June 7, 1947, he married Edna M. Quinter who survives.
Also surviving are three sons, Bill (Nancy) of Raleigh, N.C., Charlie (Sharon) and Pat (Jamie), both of New Bremen; four daughters, Peg (Nick) Will, Worthington, Teresa (Larry) Wissman, Julie (Tom) Pfenning and Kay (Bernie) Larger, all of New Bremen; two brothers, Virgil of New Bremen and Eugene (Joanne) of St. Marys; two sisters, Marilyn (Guy) Dennings, Covington, and Audrey McCollum, New Bremen; 24 grandchildren and a great-grandson.
Deceased are two brothers, Orville and Victor, and a granddaughter.
He and his brother Gene operated Lampertís IGA in Piqua. He also was night supervisor at Minster Machine Co. prior to retiring after 35 years of service and raised cattle on his farm north of New Bremen.
He served in the 526th Army Infantry Battalion during World War II, earning awards for ground combat. He was a member of the Church of the Holy Redeemer in New Bremen and was a life member of New Bremen American Legion Post 241 and Minster Veterans of Foreign Wars Post 6432.
Funeral Mass is 10:30 a.m. Thursday at the church, the Rev. John Kroeger officiating. Burial will be at German Protestant Cemetery, New Bremen.
Calling is 2-4 and 6-8 p.m. Wednesday and at 9:30 a.m. Thursday at Gilberg-Hartwig Funeral Home, New Bremen.
Contributions can be made to Mercer/Darke County Hospice.
Je la croise chaque jour
entre la Place d’Italie et les Gobelins,
l’air affairée
le visage à demi-dissimulé dans ses longs cheveux bruns
elle marche d’un air décidé
sans jamais se retourner

aaaaaaaaaaaaaaaaaaa-aaaaaa-a-a-aaaaaaaAAAAAAAAAAAA A pas tout compris…
From: « Paul »
Sent: Saturday, March 08, 2003 9:48 AM
Subject: boo!!
> Testing my swanky new iBook :) Now I am a proper Mac owning « art-f*g »
> :) hehe
From: « Paul »
Sent: Saturday, March 08, 2003 10:41 AM
Subject: test
> does this work :/
From: « Paul »
Sent: Saturday, March 08, 2003 10:47 AM
Subject: test again
> now that i have a mac none of you are safe!!!! :)
From: « alex »
Sent: Saturday, March 08, 2003 6:01 PM
Subject: Re: boo!!
> There are about 600 subscribers to this list. So emailing three
> times makes about 1800 emails.
>
> That might not be the best way to test your new computer.
Paranoia …Going to collapse into a black hole
Please don’t do that Paranoia Paranoia da de da da da

Virtualian sterilization vs. organic reinitialisation
Critical malfunction vs. rebirth of cool
Thanatos vs. Eros
Kick me or lick me.
NO GOOD – start the dance.

Café, clope. Gnn.