Bing

Je me téléporte a l’arbre à lettres de Ledru vois pile Jou puis manipule du regard et par l’agitation intensive de mes mains l’ensemble des clients de la librairie puis les dirige vers la pile Jou m’effaçant ensuite les laissant régler leur achat. Abracadabra.

solo ?

L’égo trip « ce héros » du jour en tête je reviens ici, solo en matinée, les héros glocaux, plutôt du soir. A non ! Kooz on, cool.
Je plonge une nouvelle fois de la pointe de la Bretagne dans l’océan Atlantique pour en quelques minutes le traverser et émerger de l’eau dans la baie de New York les vêtements déjà secs par la pression de l’atterrissage fendant en mille fêlures bitumeuses deux artères perpendiculaires surchargées en blaireaux actifs. Le temps de déplier mes genoux pour me relever au ralenti et les journalistes se pointent déjà avec leurs tri-CDD et leurs questions vulgaires. Je remonte la 43e avenue, le silence règne, ils m’observent terrifiés et d’un regard circulaire légèrement appuyé je mets à terre les agents du FBI qui me suivent. Je vois Britney en plein co-branding devant le hall du Nike Store et lui vole très facilement la vedette en poussant une vocalise (style ambitus) d’une trentaine de secondes brisant au final quelques centaines de vitres aux alentours. Je lève le poing vers le ciel puis décolle pour atterrir dans le plus grand mall de la région et décide, totalement arbitrairement (le voyage transatlantique m’a épuisé), par la seule force de la pensée, de faire disparaître les vêtements de toutes les personnes possédant un 4×4. Méli-mélo de traumatismes garanti. Je bouge de nouveau en m’accrochant à un train express pour revenir à New York et en arrivant à Manhattan je ne vois que du gros blaireau, riche et inconscient, que je téléporte dans l’instant pas très loin, dans le Bronx, puis me charge expressément de saccager entièrement leurs lofts truffés de symboles originaux fin de siècle. C’est l’éclate.

Bidibulle

on m’a greffé des yeux ouverts
je vois que des gorgones et des troglodytes

Old par ... le 04 Mar 2005

Old par M. Fox le 04 Mar 2005

Comme en quarante

Sous-groupe bullaire n° 24-000909.
Prétentions idéologiques : 7 points
Marge de manoeuvre factuelle : 0,5 point (majoré réseau : 2 points)
Energie : celle du bulot.
Productions : mode collectif multitâches. Mode individuel variable. (cf. annexe 3)
Situation géographique : dématérialisée.
Réseau : alternatif mais les chutes de tension sont légions.
Negative Evolution Initiated
Bouffons Morbides identifiés.

Old par ... le 04 Mar 2005

Comme dans une cuve à électrolyse

Turbo-bulle en vue, émission sur fréquence ultrasonique, les fenêtres du quatrième s’en souviennent. Et John Earnalot-Stern a l’air d’un con, à poil dans son hummer.

Arthropode Artikler recherche autocéphée à rollers. Mode search on.
Panneau interface, trois voyants rouges, bascule.

(J’achète un V.)

Old par ... le 04 Mar 2005

Sous la neige

Dehors, la file des candidats tévé réalisme, répétitions, oh happy days, la neige recouvre tout étouffe les voix gèle petits petons théorie du chaos et capitalisme phase trois, quatre ou cinq en tout cas phase terminale petit cancer portatif plutôt que plaie purulence polype anomalie. On se serre les uns contre les autres, rester vivants, garder la pêche, la voix, le pope est mart dit la rumeur elle dit aussi le jury sera intraitable avec les cathos égarés, ne sera pas tendre avec les jewish princess égarées bottes en fourrure et pantalons customisés strass, ne sera pas tendre si tu ressembles à rien et à personne, pas vendable baisable exploitable recyclable able ad lib. La file avance s’engouffre studio, attention là igor tu fais du sous-clotilde pas éxagérer non plus avec la fusion esprit-esprit, la file s’engouffre donc les premières victimes sont recouvertes par la chiasse blanche qui ne cesse de tomber au moins visuellement ça reste filmable montrable baisable exploitable able ad lib. On ne sale pas devant les studios c’est connu, on ne sable (able ad lib) pas non plus sauf période paris-plage et beaux hétéros beaufs culs nus cherchant JF bien sous tout rapport branchable, baisable, able ad lib. Dehors le temps passe, on piétine les corps ensevelis, on trébuche et si l’on ne se récupère pas on tombe à son tour, tombe et personne ne t’aidera ne te tendra la main ne te sortira de la neige de plus en plus collante terrible blancheur qui écorche les yeux, au contraire, te piétiner te narguer te broyer ne noyer t’éliminer candidat en moins toujours bon à prendre et merci pour le tuyau, de toute façon tu n’étais pas able ad lib alors tu sais c’est mieux pour toi, non ?

Old par igor le 04 Mar 2005

don’t stay under

intense tourguenism
spin spin chocolate
stop it fill with sugar
macadam brightness
melting-in-progress
wrapped in fever
the fleece-lined state
reached

at least

Oh ma Lou il fallait que j’abrège
Ton existence c’est ainsi
Que Marilou s’endort sous la neige
Carbonique de l’extincteur d’incendie

Old par To le 04 Mar 2005

Sikorski

(bruit de pales)

Old par ... le 04 Mar 2005

« On a retrouvé quelques écrits relativement obscurs, et dont l’origine reste indéterminée, qui semblent établir une thèse et véhiculer une idée de « ludicidité », ou « ludicité lucide ». Par recoupement, ces textes semblent peut-être pouvoir être reliés au tourguenisme, par la technique de l’hélicoïlink. Basiquement, y sont décrits quelques rites relativement hermétiques, mais fondés sur l’activation opératoire de petits sous-groupes nucléaires qui usent de technologies fragmentées pour maintenir un lien (dit « hélicoïlink ») entre eux. L’idée de « bulle » revient parfois. Des essais d’interprétation, menés notamment par l’Ecole de Rotterdam, y voient une survivance luddite ou une organisation sectaire, selon les tendances. Il est vrai qu’en matière psychiatrique la bulle peut amener à de telles conclusions, mais nous pensons qu’il s’agit là d’une impasse, et la suite des évènements nous donne raison. En outre, la thèse luddite est contredite par le mode de vie résolument technologique assumé par les sous-groupes bullaires, d’une part, et la thèse sectaire est démentie quant à elle par l’absence de suicide collectif et la dispense de toges pourpres à la con et autres diadèmes elohims. Comme quoi, l’Ecole de Rotterdam est probablement déjà trop influencée par la production des vergers locaux.

La « bulle » comme entité autonome, intersticielle et déraillée. La « bulle », loin d’avoir éclaté, avance, tourne et s’élève. La « bulle » en question, qui flotte parmi d’autres, s’agglomère parfois, bénéficie de son propre métabolisme (bien qu’extrêmement minimal, voire primitif), prend parfois une forme reconnaissable, émet de temps à autre sur des fréquences situées hors du spectre audio conventionnel, tremblote comme une conne, mais supporte néanmoins la pression tectonique des méta-ensembles organisationnels au contact desquels elle est normalement censée éclater. Jusqu’à 300 000 fois sa masse volumétrique. On a constaté que certaines « bulles » s’échappaient par les nodules électriques mis en place pendant la seconde moitié du XXe siècle, le multiplexage des boucles locales ayant favorisé ce mouvement. Fuite des cerveaux ? Pas au sens où on l’entendait pendant cette période. Plutôt au sens où le système neuronal finit pas s’écouler via tous les orifices par lesquels s’introduisait à l’époque la Surdoxa Liquéfactrice. La réaction chimique ayant été explicité en introduction.

On a encore constaté que d’autres « bulles » adoptaient des comportements particulièrement erratiques, voire hostiles (ex. le Psychostilat Insulaire Affirmationniste), sans pour autant perdre leur statut bullesque ni sombrer dans le noyautage séditieux ou le mass-murder organisé. S’il y a quelque chose de viral dans tout ça – à l’évidence, quelque chose empêche la conversion active. La bulle semble « savoir » que si elle éclate, elle ne portera aucun coup déterminant aux ensembles tectoniques mais que sa disparition à elle sera parfaitement vérifiée (expliquée, et probablement instrumentalisée pour défaire d’autres bulles).

Alors s’agit-il d’une loge, nous n’y croyons pas (pourtant, nous non plus). Rien de structuré, seulement une nébuleuse. La question reste entière, mais dans l’ordre des collisions, celle-ci pourrait bien devenir cruciale à trés court terme, genre dans pas longtemps du tout. »

Commission Grüll-Katzenstein, Exposé Général, Chap. 8 « Esotérisme de la spirale et activisme bourgeonnant », mars 2007.

Old par ... le 04 Mar 2005

Comme d’hab

J’écoute Highway to Hell d’AC/DC mais j’aurais pu aussi bien mettre Jamelia, Charlemagne Palestine ou Error Institute, je m’en branle totale de la musique dans ces moments-là. Bon ok pendant le premier solo je dodeline de la tête en jouant avec mes cheveux imaginaires. En fait le premier solo c’est déjà la séquence de fin et donc je ne m’excite pas trop non plus car 3 minutes 26 c’est un peu léger comme durée pour vraiment s’éclater. Je tire violement par le col Starsky de sa zebra et l’éjecte sur le trottoir au milieu des passants, comme une merde. Il a quand même traumatisé et formé toute une génération de machos puissance 10. Et c’est pas fini avec le culte de la rediffusion les générations de connards s’enchaînent. Je démarre le tas de boue super kitsch sans faire crisser les pneux 23 pouces ni effrayer les vieilles peaux du quartier. Cool, tranquillou, comme la clio de papa. Je respecte les vitesses très basses des villes de pignoufs, je ralentis super fort quand un dos d’âne ou un passage de marmots apparaît sur la route. Je n’ai pas de canette de bière en alu coincée entre les genoux ni de pétards au bec ni de téléphone portable kidnappant ma concentration, je suis vraiment clean.
Je remonte à 48 Km/heure l’avenue principale d’une ville uniquement peuplé de connards mais qui hélas sont des bons gars alors on ne peut pas leur en vouloir.
Même pas de sono potable dans sa tire de pecno juste une cibi donc j’active de nouveau mon ipod sur Slow de Kylie en ne plaçant qu’une seule écouteur dans mon oreille droite pour garder un semblant de vigilance aux signes éventuellement émis sonorement dans ce secteur de cette ville capitalo-marchande. Je roule toujours tranquillou dans cette tire bien kitsch à 47 km/h mais appuit plein gaz et me propulse à 80 Km/h en trois secondes en voyant traverser un groupe d’incompétents notoires. Bing. J’accélère encore et quatre secondes plus tard c’est à 138 kilomètres heure que je freine à fond usant en cela plus de 2% de la gomme des pneus 23 pouces et provocant sur l’avenue une assourdissante perturbation qui provoqua même, je le sus plus tard, quelques évanouissements. Je saute du véhicule en le laissant en plein milieu de l’avenue puis tabasse un môme de riche qui joue les pauvres pour lui voler son skate et m’accrocher à un bus, le 183, couloir central réservé de l’avenue donc tranquillou. Après deux kilomètres en ligne droite j’ai en ligne de mire trois des principaux instigateurs du démantèlement des services publics et je les choppe un à un en les fracassant de coups de boules tous en tirant avec mon autre main sur les nombreux bodyguards en position attaque. Cela ne dure pas plus de 20 secondes, suffisantes pour grosse punition. Par une téléportation que je ne m’explique toujours pas j’atterris d’un coup sec en pleine réunion altermondialiste et tente une percée théorique pour leur signifier toute la vénération qu’ils procurent malgré eux au capitalisme en n’en contestant que 7% du fonctionnement puis active des rétro-fusées me propulsant à travers le toit puis appui sur un bouton rouge, ils disparaissent.
Un peu plus tard Starsky se relève et je lui rebalance un coup de santiag dans les côtes, en brisant au moins une. En grande banlieue je braque un dépôt de pillonage de livre en ordonnant aux ouvriers de se coucher au sol simplement du regard. Je bipe deux hélicoptères russes de gros tonnages (je viens de gagner dix minutes en allant pas chercher sur internet une marque et un modèle d’hélicoptère russe ou soviétique pour enrichir cette séquence) pour transporter les livres et arroser les villes à proximité. J’arrête de la main un 4×4 vulgaire en prend possession facilement malgré deux caniches dont je suis obligé de briser les os pour qu’ils ferment leurs gueules puis lance le tas de boue à fond vers une station essence. Je m’éjecte à temps dans un fossé.

max4

Jou en lib.
Ego trip land sur on
Run ici
New spot
Temp car free ride only
Tout voir
In day fun, day no Jou, pas in le toto
On mars
Out ère
Temp only
So day here ?

Rissaï-kole

« le capitalisme – dans sa phase actuelle – profite de nos postures et attitudes, subversives, carriéristes ou ludiques. Il trouve désormais sa ressource non dans notre seule force de travail, mais dans le coeur même de notre imaginaire. »

(Probablement avec la complicité de l’Ecole de Rotterdam, en plus).

Old par ... le 04 Mar 2005

Laisse tomber…

B.U.L.O.T. strikes back

Jou ou Fou

En plein inselberg virtuel j’atomise du regard tous les créatifs talentueux.
Pas très Jou les totos
Le manifold Jou est un manomètre
Une recristalisation perso.
Y voir un poil plus clair.
Cool.