Ce soir j’ai causé longtemps avec mon ange gardien

enfin causé longtemps…
il m’a dit : «j’en avais vraiment marre de ta gueule petit con
j’ai baisé ta meuf, sniffé ta coke et je suis allé me faire
la tournée des casinos avec ton pognon.
Des années que je te vois profiter sans rien faire.
Tu aurais du voir la gueule de mon auréole
au petit matin…»

Au fond de ma poche j’ai retrouvé deux cartes de visite :
le Dr Glück, « laboratoire identitaire et formation en secrétariat »
et le Pressing Tourgueniev, « vos chemises commme celles
de Jean Yes en une nuit ».
Sûrement des clients du casino…

Old par -- Zan le 13 Sep 2005

veineugruot

M’A VOLE

mon nom

Artifact : Ivory Box

Tap the Ivory Box to counter any black sorcery with « love » in the title.

Old par M. Fox le 22 Jan 2005


Until under a pale grey sky
We shall arise… again.

Old par To le 03 Juil 2005

Instants IV


Laguissante, Geneviève déploya ses tentacules dans une ultime tentative de caresse.
– Pourquoi ne pouvons nous vivre ensemble que pendant le coït ? Pourquoi m’interdis-tu l’accès à ton moi, aux origines de cette cicatrice de lasernium qui n’est qu’un stigmate de la violence induite par ton rapport à l’autre ?
G. se retourna dans le lit, dans un sanglot étouffé.
– Ecoute Geneviève… mèle-toi de ton cul.

Old par Nicolai le 28 Avr 2005

Ma vraie vie.

Bon, c’est un blog alors encore une fois
raconter ma vraie vie de gars en plastique
à tous, faire profiter l’univers entier de
ma vie normale de gars normal en fer blanc
donc ce matin réveil 8h préparer le petit
déjeuner pendant que Pascal et Chloé sont
à la douche, fruits et chocolatines pour
bien commencer la journée et médocs et
Chloé qui part, les autres se lèvent peu
à peu tètes dans le cul, on parle peu ou pas
le concert d’hier soir a crevé tout le monde
et pourtant y’a cours de danse pendant que
je me douche, pas le courage de m’infliger
ça, les chats sont solidaires mais décontractés
ils matent et je zappe, la question du jour
peut-on entrer en Suisse avec un vieux passeport
après un moment de doute, ça parait plausible
s’il a moins de cinq ans, retour sur le cours
de danse, Kamel est plus souple que Pascal,
c’est clair, je mange du fromage avec un peu
de pain aux noix et une pomme, ils dansent
toujours, j’ai un peu de peine pour eux surtout
pendant les pompes, déjà midi, il serait temps
de me remettre au boulot histoire de faire avancer
la révolution numérique et prolétarienne, voilà
ma vraie vie c’est terminé pour aujourd’hui, la
fascination et un peu d’excitation de m’imaginer
là nu en train de bouffer du pain au noix avec
les danseurs devant la voisine d’en face à sa
fenêtre, et Kamel dit « hooo », faut pas pousser
quand même.

Old par igor le 27 Oct 2005

je vote wintercamp…

REVOLVERT

En l’an de grâce Kelly MMV, 30 ans après le passage de la comète Tau 75,

s’est produit une petite implosion dans l’univers musicalibre.

Influencé par l’otho-rino-hippo-laryngologue Vander,

acouphéniste de renom de la rue Dave des Lombards’O, transfiguré par

l’eucharistie sonore et oecuménique des onomatopesques éructations klezmer

de Patton, et après l’alcoolisation herbacée de quelques packs de bières,

Mr Tea, mis au monde dans la douceur et la légèreté un style musical

qui allait définitivement enterrer l’économie électrique en créant le blunk.

Le blunk ne peut se définir par un retour aux sources mêmes de la musique

car elle les précède toutes. Le blunk est une musique purement auditive

et inaudible, ne se contentant que du seul sens de l’ouïe pour s’apprécier.

Elle nécessite un dépouillement total, racinien, réintroduisant

la gamme sonore des silences au sein même de ses compositions et si

possible entre les notes, entre deux sons, entre deux bruits.

Elle se place donc dans la continuité directe du manifeste bruitiste et

revendique la filiation du tourgueniste Luigi Russolo.

Old par To le 24 Jan 2005

le récitant : euh..?

Old par igor le 07 Août 2005

Molletonné

Amère, tu me …

Comme d’hab

J’écoute Highway to Hell d’AC/DC mais j’aurais pu aussi bien mettre Jamelia, Charlemagne Palestine ou Error Institute, je m’en branle totale de la musique dans ces moments-là. Bon ok pendant le premier solo je dodeline de la tête en jouant avec mes cheveux imaginaires. En fait le premier solo c’est déjà la séquence de fin et donc je ne m’excite pas trop non plus car 3 minutes 26 c’est un peu léger comme durée pour vraiment s’éclater. Je tire violement par le col Starsky de sa zebra et l’éjecte sur le trottoir au milieu des passants, comme une merde. Il a quand même traumatisé et formé toute une génération de machos puissance 10. Et c’est pas fini avec le culte de la rediffusion les générations de connards s’enchaînent. Je démarre le tas de boue super kitsch sans faire crisser les pneux 23 pouces ni effrayer les vieilles peaux du quartier. Cool, tranquillou, comme la clio de papa. Je respecte les vitesses très basses des villes de pignoufs, je ralentis super fort quand un dos d’âne ou un passage de marmots apparaît sur la route. Je n’ai pas de canette de bière en alu coincée entre les genoux ni de pétards au bec ni de téléphone portable kidnappant ma concentration, je suis vraiment clean.
Je remonte à 48 Km/heure l’avenue principale d’une ville uniquement peuplé de connards mais qui hélas sont des bons gars alors on ne peut pas leur en vouloir.
Même pas de sono potable dans sa tire de pecno juste une cibi donc j’active de nouveau mon ipod sur Slow de Kylie en ne plaçant qu’une seule écouteur dans mon oreille droite pour garder un semblant de vigilance aux signes éventuellement émis sonorement dans ce secteur de cette ville capitalo-marchande. Je roule toujours tranquillou dans cette tire bien kitsch à 47 km/h mais appuit plein gaz et me propulse à 80 Km/h en trois secondes en voyant traverser un groupe d’incompétents notoires. Bing. J’accélère encore et quatre secondes plus tard c’est à 138 kilomètres heure que je freine à fond usant en cela plus de 2% de la gomme des pneus 23 pouces et provocant sur l’avenue une assourdissante perturbation qui provoqua même, je le sus plus tard, quelques évanouissements. Je saute du véhicule en le laissant en plein milieu de l’avenue puis tabasse un môme de riche qui joue les pauvres pour lui voler son skate et m’accrocher à un bus, le 183, couloir central réservé de l’avenue donc tranquillou. Après deux kilomètres en ligne droite j’ai en ligne de mire trois des principaux instigateurs du démantèlement des services publics et je les choppe un à un en les fracassant de coups de boules tous en tirant avec mon autre main sur les nombreux bodyguards en position attaque. Cela ne dure pas plus de 20 secondes, suffisantes pour grosse punition. Par une téléportation que je ne m’explique toujours pas j’atterris d’un coup sec en pleine réunion altermondialiste et tente une percée théorique pour leur signifier toute la vénération qu’ils procurent malgré eux au capitalisme en n’en contestant que 7% du fonctionnement puis active des rétro-fusées me propulsant à travers le toit puis appui sur un bouton rouge, ils disparaissent.
Un peu plus tard Starsky se relève et je lui rebalance un coup de santiag dans les côtes, en brisant au moins une. En grande banlieue je braque un dépôt de pillonage de livre en ordonnant aux ouvriers de se coucher au sol simplement du regard. Je bipe deux hélicoptères russes de gros tonnages (je viens de gagner dix minutes en allant pas chercher sur internet une marque et un modèle d’hélicoptère russe ou soviétique pour enrichir cette séquence) pour transporter les livres et arroser les villes à proximité. J’arrête de la main un 4×4 vulgaire en prend possession facilement malgré deux caniches dont je suis obligé de briser les os pour qu’ils ferment leurs gueules puis lance le tas de boue à fond vers une station essence. Je m’éjecte à temps dans un fossé.

Lignes de vie


Old par M. Fox le 22 Jan 2005

on t’a recon-nu duckie

Duckie, le canard coquin < disponible sur www.chambre69.com

Je vais te croquer

Old par M. Fox le 09 Nov 2005

Soy un perdedor, …

L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente

Apollinaire
Alcools (1912)

Old par To le 23 Juin 2005

comme sur un bloc…

tout excès sera châtré

on dirait…

porter l’estocade
et qu’on n’en parle plus.

Old par ... le 19 Mar 2005

j’aime quand ta peau est (en) douce sous tes genoux…

j’ai vu des rues mourir pour moins que cela
toutes les nuits

en bas

on dirait la plage

Old par M. Fox le 12 Avr 2005

Ha oui là je comprends mieux…

homme aqueux

dans l’attente de te revoir
oui j’ai mis en bouteille mes pollutions nocturnes
-tel un prisonnier faisant des traits, 7 puis je barre-
et si tu ne crois pas à mon calendrier de fortune
viens chez moi je te le ferai boire

Le pitch


En 1938, dans le midi de la France. Un vieux comédien ruiné,

autrefois célèbre, entre dans une maison de retraite

réservée aux nécessiteux du spectacle.

Son arrivée fait éclater passions et rancunes.

Old par JLB le 17 Jan 2005

Retraite tourgueniste, résidence du pharaon pacifique.

Et j’irai dans les mers du sud sans même toucher le levier de vitesse
Me noyer dans vingt centimètres d’eau claire.

Old par ... le 16 Avr 2005

Cher Journal,

Aujourd’hui j’ai passée la journée avec kévin. C’était trop génial. Je l’adore,

il me fait rire. Il est trop trop beau et m’a confié que j’étais sa meilleur

amie : j’en ai de la chance. En plus il aime evanescence et il ressemble au

chanteur de kyo. Alors comme je l’aime bien, je lui fait un

super cadeau – mais chut !!! je ne peux pas te dire ce que c’est cher journal,

car c’est un secret qu’on va partager ensemble, jusqu’à la mort.

Même si ça me fait un peu peur, de m’engager ainsi je préfère foncer pour montrer

aux autres filles de la classe que moi aussi je peux avoir un mec !

PS : il m’a donné son malabar bigout avant de partir – penses-tu qu’il m’aime

aussi ? Il était tout chaud et humide dans ma bouche quand je l’ai sucé,

le malabar, serait-ce un signe ?

Old par To le 06 Fév 2005

< Histoire d’A >

Amitié à moitié moite

comme sur un blog : mercredi

juste la vérité : mal à la tête, courbatures et ambiance miasmes putrides. chauffage trop fort, fenêtres closes, froid intense à l’exterieur. on tousse, crache, bave sang et glaire. les chats rasent les murs prudents. brûle le papier arménien, nos maux ne sont rien, on se regarde en souriant, bientôt jeudi.

Old par igor le 03 Fév 2005

ho non jean-robert!

t’endors pas dans les spaguettis!

rose poussière…

Capharnaüm ou Kefar Nahum était une ville de l’ancienne Galilée, sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade au nord de la Palestine (actuellement dans l’État d’Israël). Son nom vient de l’hébreu Kfar (village) et Nahum (prophète).
Ce mot est aussi utilisé pour qualifier un lieu qui renferme beaucoup d’objets entassés pêle-mêle, un endroit en désordre.

Recette du gratin dauphinois

« Le gratin conçu sur les marches du ciel était comme tous les seigneurs nés, indifférent à la naissance des gens qui lui plaisaient, pourvu que ceux-ci possédassent des manières distinguées, un spirituel agrément, ou une science si vulgarisatrice qu’il put apprendre sans avoir le besoin d’ouvrir un livre, tant sa paresse était audacieuse et avouée : mais à la condition bien entendu, que ces gens n’émissent pas la folle prétention de vouloir entrer dans sa famille au titre de membre actif. Ce que la Haute Société détestait le plus était l’ennui et tout ce qui la divertissait, l’intéressait, l’égayait, se trouvait toujours le bienvenu. »

Old par JLB le 09 Juil 2005

« …Ce sont donc bien des « structures dissipatives » (Sikorski, Katzenstein) qui sont à l’origine du mouvement, tout milieu cellulaire étant toujours très agité. On voit donc à travers ces exemples que les systèmes complexes tourguenistes, (nocturbulles, circonbulles, ainsi sans aucun doute que la métabulle Cellulo-névralgique des textes anciens), présentent des comportements généraux en grande partie indépendants des propriétés des constituants individuels, que ceux-ci soient des molécules, des gouttelettes d’eau, des fourmis dans une colonie, des individus dans une organisation sociale structurellement hiérarchisée ou ponctuellement désorganisée, ou des étoiles dans une galaxie. Il ne s’agit pas de pur hasard ; au contraire il y a ici matière à une science générale des formes combinant fractales et théorie des catastrophes, ainsi qu’à une théorie des systèmes, sans doute réduite à quelques lois trop générales justement, alors même que l’Ordre des Collisions se manifeste à nos yeux depuis quelques décennies déjà. Il s’agit ici d’une révolution de la pensée, déflagration après déflagration.

En plus de leurs propriétés d’auto-organisation, certains systèmes tourguenistes, naturellement hors équilibre, possèdent des propriétés dites de « bifurcation ». L’on sait déjà que le Tourguenisme avance, tourne et s’élève. Mais relativement tôt dans le processus, il existe un moment critique où le système devient instable. A cet instant, l’application d’un champ externe faible (par exemple un champ gravitationnel ou un champ magnétique, ou tout champ lexical étranger confronté à une structure narrative jusqu’ici figée) peut déterminer l’état qui se développera ensuite. Le système se comporte alors comme s’il possédait une sorte de mémoire primitive, ounga ounga, ça fait.

L’instabilité a donc un rôle d’amplificateur de forces tourguenistes externes qui interviennent dans son organisation (et non pas un bruit simplement aléatoire). Cela explique immanquablement le poids démesuré que prend le tourguenisme dans une période d’instabilité économique et politique. On peut assimiler cette influence extérieure à un bruit de fond dans son caractère constant, comme des bulles absurdes et lunaires fulminées par un gigantesque corps social torturé et grouillant de contradictions mentales et de pulsions proto-reptiliennes, plutôt que par son indétermination (pour Sikorski la propriété de « sensibilité aux conditions initiales » se trouve tout à fait primordiale dans la définition des phénomènes tourguenistes : cela caractérise le trait essentiel de la tur-bulence qui est la génération continue d’information intrinsèque au flux lui-même, certes, mais qui interagit sans cesse avec l’environnement dont le tourgueniste par définition ne s’est pas retranché). On peut ensuite considérer que ces perturbations ont bien un caractère structurant ; ainsi, les processus vitaux ne peuvent se stabiliser en l’absence de pesanteur. Le fait que l’organisation d’un système biologique dépende de la gravité soulève bien évidemment la question de la viabilité de certaines formes de vie en apesanteur sur des périodes très longues, sans substitut correctif… Mais je m’égare grave. D’autres facteurs externes comme les champs magnétiques intenses peuvent avoir un effet semblable à celui de la gravité. Les processus de ce type pourraient former une classe générale de mécanismes dans lesquels des facteurs environnementaux faibles sont transduits dans les systèmes biologiques. La pesanteur de certains comportements, l’attitude plombée et sclérosante d’une multitude, sinon de l’intégralité des organes tectoniques en place, témoignent par conséquent de l’effet « allègement hélicoïdal » du tourguenisme. Les phénomènes de transduction orientant les processus vitaux semblent liés aussi aux effets de seuil, conformément à la discontinuité de l’information à la base de la vie, de l’échange conditionnel à travers une membrane entre la cellule et son environnement. Je suis clair, là ?

Le vivant tourgueniste serait constitué ainsi par d’un côté le cristal (image de l’invariance et de la régularité des structures spécifiques), de l’autre la flamme (image de la constance d’une forme globale extérieure) en dépit de l’agitation incessante interne, à la fois reproduction du même et dynamique du mouvement. Le concept d’information manque ici cruellement, mais sans lui le cristal hélicoïdal tourgueniste n’a pas de sens, ni même le trés classique « mouvement de direction ». C’est l’information pourtant qui fait de la vie l’intériorisation de l’extériorité et le foisonnement des formes. D’ailleurs, ne t’arre, en fait.

Je veux dire : si on y réfléchit deux minutes. »

Pf. Drüünorst Gulkstra-Grüll, allocution lors du 3e congrès des Elévations Rotatives en Musique, Genève, août 2008.

Old par ... le 22 Août 2005

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

un chien mort sur le bord de la route

la route file toute droite entre deux rangées de platanes

la route relie une petite ville et une autre petite ville

des voitures, il n’en passe pas beaucoup

généralement, les voitures font quatre trajets

un aller le matin pour partir travailler

un retour à midi pour rentrer manger

un aller à deux heures pour repartir travailler

un retour à cinq heures et demi pour rentrer à la maison

et c’est fini

quelques voitures chaque jour

qui passent quatre fois devant le chien mort

et combien de conducteurs qui pensent à lui

le chien le premier jour est allongé au bord de la route

on pourrait croire qu’il dort mais il ne respire pas

et il saigne du flanc

le deuxième jour les blessures du chien sont un peu desséchées

il commence à puer

il y a des mouches qui le survolent

la voiture qui l’a renversé

combien de fois par jour elle passe sur cette route

elle passe à quelle heure

à quoi pense le conducteur

la route toute droite file entre deux platanes

et il y a beaucoup de soleil

les jours suivants le chien se dessèche

son visage s’efface

ses yeux disparaissent

les insectes se succèdent

les voitures passent quatre fois par jour

le soleil passe de gauche à droite

la nuit des phares l’éclairent mais c’est très rare

au bout d’une semaine le chien est sec et pourri le sang est marron

les poils sont pourris

les insectes rampent sur lui

le soleil le réchauffe

au bout de deux semaines

le chien est tout sec et tout plat

on reconnaît surtout les pattes

au bout de trois semaines

le chien a disparu

et voilà

et le soleil continue

et voilà

[konsstruktVOUSaime]

auto-urgueniev cet eros

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Tandis que Marilou s’amuse à faire des vol
Utes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic-strip
Tout en jouant avec le zip
De ses Levi’s
Je lis le vice
Et je pense à Caroll Lewis.

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Tandis que Marilou s’évertue à faire des vol
Utes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic-strip
Tout en jouant avec son zip
A entrebailler ses Levi’s
Dans son regard absent et son iris
Absinthe dis-je je lis le vice
De baby doll
Et je pense à Lewis
Caroll.

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Quand crachent les enceintes
De la sono lançant
Accord de quartes et de quintes
Tandis que Marilou s’esquinte
La santé s’éreinte
A s’envoyer en l’air…

Lorsqu’en un songe absurde
Marilou se résorbe
Que son coma l’absorbe
En pratiques obscures
Sa pupille est absente
Mais son iris absinthe
Sous ses gestes se teinte
D’extases sous-jacentes
A son regard le vice
Donne un côté salace
Un peu du bleu lavasse
De sa paire de Levi’s
Et tandis qu’elle exhale
Un soupir au menthol
Ma débile mentale
Perdue en son exil
Physique et cérébral
Joue avec le métal
De son zip et l’atoll
De corail apparaît
Elle s’y coca-colle
Un doigt qui en arrêt
Au bord de la corolle
Est pris près du calice
Du vertige d’Alice
De Lewis Caroll.

Lorsqu’en songes obscurs
Marilou se résorbe
Que son coma l’absorbe
En des rêves absurdes
Sa pupille s’absente
Et son iris absinthe
Subrepticement se teinte
De plaisirs en attente
Perdue dans son exil
Physique et cérébral
Un à un elle exhale
Des soupirs fébriles
Parfumés au menthol
Ma débile mentale
Fais tinter le métal
De son zip et Narcisse
Elle pousse le vice
Dans la nuit bleue lavasse
De sa paire de Levi’s
Arrivée au pubis
De son sexe corail
Ecartant la corolle
Prise au bord du calice
De vertigo Alice
S’enfonce jusqu’à l’os
Au pays des malices
De Lewis Caroll.

Pupille absente iris
Absinthe baby doll
Ecoute ses idoles
Jimi Hendrix Elvis
Presley T-Rex Alice
Cooper Lou Reed les Roll
Ing Stones elle en est folle
Là-dessus cette Narcisse
Se plonge avec délice
Dans la nuit bleu pétrole
De sa paire de Levi’s
Elle arrive au pubis
Et très cool au menthol
Elle se self contrôle
Son petit orifice
Enfin poussant le vice
Jusqu’au bord du calice
D’un doigt sex-symbole
S’écartant la corolle
Sur fond de rock-and-roll
S’égare mon Alice
Au pays des malices
De Lewis Caroll.

Serge Gainsbourg

Old par Gu. le 17 Mar 2005

solo ?

L’égo trip « ce héros » du jour en tête je reviens ici, solo en matinée, les héros glocaux, plutôt du soir. A non ! Kooz on, cool.
Je plonge une nouvelle fois de la pointe de la Bretagne dans l’océan Atlantique pour en quelques minutes le traverser et émerger de l’eau dans la baie de New York les vêtements déjà secs par la pression de l’atterrissage fendant en mille fêlures bitumeuses deux artères perpendiculaires surchargées en blaireaux actifs. Le temps de déplier mes genoux pour me relever au ralenti et les journalistes se pointent déjà avec leurs tri-CDD et leurs questions vulgaires. Je remonte la 43e avenue, le silence règne, ils m’observent terrifiés et d’un regard circulaire légèrement appuyé je mets à terre les agents du FBI qui me suivent. Je vois Britney en plein co-branding devant le hall du Nike Store et lui vole très facilement la vedette en poussant une vocalise (style ambitus) d’une trentaine de secondes brisant au final quelques centaines de vitres aux alentours. Je lève le poing vers le ciel puis décolle pour atterrir dans le plus grand mall de la région et décide, totalement arbitrairement (le voyage transatlantique m’a épuisé), par la seule force de la pensée, de faire disparaître les vêtements de toutes les personnes possédant un 4×4. Méli-mélo de traumatismes garanti. Je bouge de nouveau en m’accrochant à un train express pour revenir à New York et en arrivant à Manhattan je ne vois que du gros blaireau, riche et inconscient, que je téléporte dans l’instant pas très loin, dans le Bronx, puis me charge expressément de saccager entièrement leurs lofts truffés de symboles originaux fin de siècle. C’est l’éclate.

La ponceuse de Robin © zan 2005 – googleimages sur écran – Collection Fondation Tourgueniev

Old par -- Zan le 28 Jan 2005

MZD is spamming me :

THAT

Yes, it’s about time for something new
but before bringing their long run to a close
it makes sense first to turn to you.

Here’s what I’m after:

1—A specific moment in history, over the last 100 years, which you find personally compelling, defining or at bare minimum interesting. Necessities: exact date, a refinement of detail, along with a reference or link. An image is also welcome. (Nix on cultural events, i.e. books, music, art, movies.)

2—A personal moment in your history which you might like to see pop up somewhere. Again: exact date, precise details. Again: no cultural references. Again: an image is welcome though definitely not necessary.

3—A kind of animal you admire.

4—A kind of plant you pause for.

5—Your favorite car.

If you’re pithy, I’ll read whatever else you care to add.

But I won’t respond.

Well, not here.

MZD
that@houseofleaves.com

La foire à la moquette rouge

« – Il faut bien le dire : c’est insupportable »

Old par ... le 23 Sep 2005

Toxicologie

– C’est vrai, dit Monte-Cristo ; j’ai vu des Russes dévorer, sans être incommodés, des substances végétales qui eussent tué infailliblement un Napolitain ou un Arabe.

Old par igor le 20 Août 2005

AkaSpringSeed

sea @ the Office

dans le creux de la vague

Old par Gu. le 02 Août 2005

depths of memory

quelqu’un comme toi

Je me souviens déjà plus de ton nom,
dans quelques jours,
j’oublierai même,
ton visage.

le récitant : le tourguenisme avance, indubitablement…

Old par igor le 08 Avr 2005

Le probleme dans le dharma, c’est la moustache

Old par To le 11 Avr 2005

unique visitors keywords laperruche staïle

  tourgueniev  
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  chien  
  cul  
  bite  
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  porno  
  desir  
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  biographie  
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  sexe  
  mort  
  john

à ma santé!

TROUILLARD CE HEROS ?

le récitant : bounce !

Old par igor le 01 Jan 2005

Un peu de poésie, bordel

L’enfer du Nord, Paris Roubaix
Tour de France, Tour de France
La Côte d’Azur et Saint Tropez
Tour de France, Tour de France
Les Alpes et les Pyrénées
Tour de France, Tour de France
Dernière étape Champs-Elysées
Tour de France, Tour de France

Galibier et Tourmalet
Tour de France, Tour de France
En danseuse jusqu’au sommet
Tour de France, Tour de France
Pédaler en grand braquet
Tour de France, Tour de France
Sprint final a l’arrivée
Tour de France, Tour de France

Crevaison sur les pavés
Tour de France, Tour de France
Le vélo vite réparé
Tour de France, Tour de France
Le peloton est regroupé
Tour de France, Tour de France
Camarades et amitié
Tour de France, Tour de France
Tadadadaaaammm
Tada-dada-dada-dadaaaaaaammmmm

< Le Mal d’Aurore >

Gorge gonflée, paupière molle

ACHKHABAD – AFP

Le Monde Libre a fait « un premier pas » dans la conquête spatiale, une fusée russe ayant envoyé dans l’espace un livre du président Igor Tourgueniev, dit Leader des Gentils Contre les Eux (guide de tous les Tourguenistes), ont annoncé vendredi les journaux officiels tourguenistes.
La fusée Dnepr lancée mercredi depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) avec deux satellites scientifiques japonais a mis en orbite également un conteneur avec à l’intérieur le livre « Ce Héros » (Message spirituel) écrit par M. Tourgueniev, le drapeau tourgueniste et l’étendard présidentiel, précise le journal Neitralnyi Turkmenistan.
Le conteneur tournera autour de la Terre et deviendra ainsi son « satellite artificiel », ce qui « confirme l’adhésion du Monde Libre au club des puissances spatiales », selon le journal.
« Le choix est tombé sur le texte sacré de Ce Héros, car il accumule toute la sagesse du peuple tourgueniste grâce au génie créateur du Tourguenisme », souligne Neitralnyi Turkmenistan. « L’oeuvre qui a conquis les coeurs de millions de personnes sur la Terre, est en train de conquérir l’espace », ajoute-t-il.
Ce Héros, la « Constitution spirituelle » tourgueniste, écrite en septembre 2001, tirée à plus d’un million d’exemplaires et traduite dans plusieurs langues, dont l’anglais, le russe et le français, représente un recueil de textes à la fois historiques et philosophiques. L’anniversaire de la sortie du livre est fêté chaque année avec beaucoup de faste dans le pays.
Le Leader Tourgueniste est aussi l’auteur de plusieurs recueils de poèmes.
Au centre d’un culte de la personnalité, le président tourgueniste cumule les postes de chef de l’Etat, de Premier ministre, de commandant suprême de l’armée et de chef du Parti démocratique du Monde Libre, le seul parti autorisé. Il réprime toute opposition et musèle complètement la presse. Le jour de son anniversaire est aussi une fête nationale, celle du drapeau tourgueniste.

Old par igor le 26 Août 2005

ce soir, ça kèèèèmp, et les juifs ont tous la même peau (en moins). j’ai dit.

Jeudi 17 novembre 2005

Bon, le point sur nos aventures, procurez vous un badge blanc, travaillez sur la disparition ou l’invisibilité, les eux ne doivent pas voir venir les coups, continuez comme ça, bon boulôt, le point sur nos aventures en effet, disparition, le blanc soustraction des couleurs ou addition de ces mêmes couleurs, le point sur nos aventures, beaucoup de fièvre, le chimique coule parfois à flot, bon boulôt, le parti est fier de vous, resserrez-vous autour du gourou, le parti est fier, n’oubliez pas de vous fondre dans le décor, le badge blanc comme signe de reconnaissance mais quand il est en vue c’est bien trop tard pour les eux. Le cube comme métaphore du nombre 8. Badge blanc ?

Old par igor le 17 Nov 2005

Non, tu n’es pas nyctalope !

Ils t’ont institué un généreux réverbère près de la fenêtre de ta captivité.

Plan d’eau

Sous un arbre mort
J’aiguise mon vieux couteau
Mon coeur est joyeux

Sondage de l’été:

en bref, OUI.

comme sur un blog (reprise)

Je t’aime


Old par M. Fox le 23 Jan 2005


TOURGUENIEV pourrait toujours pleurer ou s’arracher les cheveux ? ? ?

petite lucie

Morts ! Tous morts ! Vous ne viendrez plus obéissant à ma voix,
quand, assise sur le bord du lac, je vous jetais dans la gueule
des pépins de pastèques ! Le mystère de Tanit roulait au fond
de vos yeux, plus limpides que les globules des fleuves.

Old par igor le 24 Fév 2005

Encore une fois, saoule, je pèse mes mots, tu hantes la cuisine, saoule comme une chienne alimentaire, hanter une cuisine, drôle d’endroit pour une rencontre, ta tête et le mur, déjà saoule, saoule comme un plombier polonais, tu râpes ta joue contre le béton rêche, drôle d’idée, le béton et la chair, oui drôle d’idée de boire autant à ton age, hanter la cuisine la tête la première, froti-frota, la chair, le béton, la chair, le sang, la chair, le béton, un crissement et l’os, l’os ivoire contre le mur gris et typique papier de verre et toi saoule comme un truc déjà mort mais aviné, tu hurles, scritch scritch scritch, et moi je n’y pense plus, quelle idée de conduire bourrée au milieu de la cuisine et sans ta ceinture, sotte sotte petite fille sotte.

Old par igor le 28 Déc 2005

Semaine du goût sur Tourgueniev

« – … bon, et vos « goûteurs », là, c’est quoi ?
– ben… tu vois les chiottes de gare de l’est ?
– nan, tu vois les kebabs de gare du nord ? »

Old par ... le 28 Déc 2005

Objet: Re: Hello

De: « Grishka »

Date: Dim 9 janvier 2005 11:24

À: « Gü. »

Priorité : Normale

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:)

Pièces jointes :

Joke.scr (37 k) [ application/octet-stream ] télécharger

Old par Gu. le 09 Jan 2005

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

hier anaïs revenait du jura

elle revenait de chez sa grand mère

là bas apparemment ils sont tous un peu tarés

ils comprennent pas qu’elle fasse du dessin

ils comprennent pas qu’elle porte un chapeau

ni un cravate ni un gilet

ils comprennent pas qu’elle rote à table

ils comprennent pas grand chose mais sa grand mère

elle fait des bons gateaux

hier anaïs revenait du jura

avec son chapeau ses cheveux un peu bouclés sa redingote

on marchait côte à côte et on croise un type

fucking jew il dit

on a pas compris tout de suite

et puis ça nous a fait marrer

putain c’est vrai qu’elle ressemble à un juif là

avec le chapeau les frisotes le manteau

et puis ça nous a plus fait marrer

le regard de l’autre type

fucking jew comme ça sans rigoler

au lui aurait bien lancé deux ou trois insultes

mais on été occupé à se rouler des pelles

fucking jew

fucking jew

fucking jew

je suis juif et je vous emmerde

je suis juif même si personne

non personne dans ma famille n’est juif

fucking bastard je t’emmerde

je suis juif et je t’emmerde

je te pisse dans la bouche avec ma bite non circonsise

ça veut dire que j’essaie de te pisser dans la bouche

mais qu’à cause de mon frein à la con

je pisse n’importe où et je m’en fous plein les doigts

fucking jew c’est ça ouais

c’est dommage qu’on ait été occupé à être heureux de vivre

sinon t’aurais vu

ah ouais ça t’aurais vu

fucking connard

attend de tomber sur des juifs pas heureux de vivre

tu vas voir ce qu’il te mettront tiens

tu vas la prendre ta branlée

c’est vraiment dommage qu’on ait préféré se rouler des pelles

c’est vraiment dommage

que je préfère les nichons d’anaïs

à toutes ces conneries de juif pas juif fucking pas fucking

c’est dommage que je préfère la vie

sinon qu’est-ce que je t’aurais mis

[konsstruktVOUSaime]

bonne idée les coxxiens !

Old par igor le 02 Sep 2005

feux la joie

– Remplir une bouteille de verre bien propre avec un mélange composé de 6 parties d`essence et 4 parties de matière émulsionnante.
– Boucher la bouteille avec de la filasse plongeant dans le liquide et dépassant du goulot d`une quinzaine de centimètres.
– Ficeler autour de la partie extérieur de la mèche un pétard de poudre noire (type feu d`artifice).
L`inflammation de la bouteille se produit lors de l`explosion du pétard.

Soir

Quand le soir s’abat
La peau de mon front se plisse
Tu ne reviens pas

Oh ma Lou il fallait que j’abrège
Ton existence c’est ainsi
Que Marilou s’endort sous la neige
Carbonique de l’extincteur d’incendie

Old par To le 04 Mar 2005

L’Hiver d’ici est si doux

que mes larmes ne sont même pas gelées

Old par M. Fox le 25 Jan 2005

zeu trousse

—– Original Message —–

From: « TROUDAIR »

To: XXXXXXXX

Sent: Wednesday, May 31, 2000 9:43 AM

Subject: Troudair is telling you the truth.

> Ok. I give you my real name wich is Grégoire Courtois (quiet difficult

> to prononce for an english-speaking person).

> Actually, I don’t give that name on the Net to let the entity Troudair

> live its own life. In fact, Grégoire Courtois is not an artist any more,

> exiled in the deep french country for a few months, bored of Paris and

> their fake and sad nights alone in a bunker/studio, fighting with demons

> to bring back to life the idea of beauty and getting no feedback from

> the audience around. I used to make movies too, studied cinema in a

> school in Paris and met smiling faces of producers that thought that my

> scripts weren’t happy enough to become films. Is it my fault if the

> world is not happy enough to become a movie?

> So I broke up with all that shit and went back in the country where I

> was born, changing Grégoire Courtois into a gentle, ordinary man,

> getting up at 7:30 every day to go to work in a little theater in

> Auxerre (I’m sure you know Auxerre, you english guy!).

> And that’s it. Grégoire Courtois was dead and the only ray of creativity

> left was Troudair, creature dedicated to the Webspace, sometimes

> creating events in the real life but only to have sounds and photos to

> show on the Net.

> So that’s why I prefer to be named Troudair (wich means airhole, or

> flight perturbation in french).

> All my friends are calling me Troudair.

> Thanks for your comment about the MP3.

> A+

RIP

24/08/1972 > 31/08/2005

j’ai faim – sur un blog.

Minuit où j’ai vaincu mon banal rabin du midi français.

Old par igor le 04 Fév 2005

L’extase voluptueuse est le but souverain de l’existence, et ne demande aucune justification.
Mais le crime sans plaisir, c’est du mal gratuit, de la nuisance sordide.

C’est indéfendable.

Old par M. Fox le 06 Mar 2005

« – y a des gens qui passent, là, je fais quoi, monsieur ?
– procédez. »

Old par ... le 27 Avr 2005

Et tous les soirs en rentrant chez lui, il avait rendez vous avec son petit tribunal personnel…

< Histoires d’O >

« LA REINE
Au-dessus du ruisseau penche un saule, il reflète
Dans la vitre des eaux ses feuilles d’argent
Et Ophélie les tressait en d’étranges guirlandes
Avec l’ortie, avec le bouton d’or,
Avec la marguerite et la longue fleur pourpre
Que les hardis bergers nomment d’un nom obscène
Mais que la chaste vierge appelle doigt des morts.
Et elle et ses trophées agrestes sont tombés
Dans le ruisseau en pleurs. Sa robe s’étendit
Comme insensible à sa grande détresse
Ou, comme un être fait pour cette vie de l’eau.
Mais que pouvait durer ce moment ? Alourdis
Par ce qu’ils avaient bu, ses vêtements
Prirent au chant mélodieux l’infortunée,
Ils l’ont donnée à sa fangeuse mort.

LAERTE
Hélas, elle est donc noyée ?
Tu n’as eu que trop d’eau déjà pauvre Ophélie,
Et c’est pourquoi je retiens mes pleurs. »

Ho ma belle ho ma belle regarde moi encore une fois!

tu te trémoussais au fond de la salle

je te voyais suer dans ton funky bikini

tu ne pouvais pas me voir d’ou j’étais

tu avais le projo en pleine face

j’étais a contre jour

j’ai pensé : je vais lui envoyer

mon curriulum vitae amoureux

elle verra mon parcours

elle verra que je suis une fille bien

elle verra que même si je la mate comme une chienne en chaleur

je n’en suis pas moins quelqu’un de valable

sur qui elle peut s’appuyer

si elle a des difficultés

existentielles…

et puis

ta chérie est venue te chercher

et tu l’as suivie en rigolant…

j’avais le coeur gros

enfin, je veux dire plutot

que j’avais les seins un peu tendus

a cause de ce foutu état

de la chienne en chaleur

aussi appelé PMS pour

pré-mentruel-syndrome…

a suivre …

« Dans l’Équation de Mandelbrot et sa traduction infographique, nous voyons – dans un univers fractal – des cartes qui sont contenues et en fait cachées dans d’autres cartes, qui sont elles-mêmes cachées dans des cartes, qui sont dans des cartes etc. jusqu’aux limites de la puissance de calcul. A quoi sert donc cette carte qui, dans un sens, est à l’échelle de la dimension fractale ? Que peut-on en faire, si ce n’est admirer son élégance psychédélique ? Si nous devions imaginer une carte de l’information – une projection cartographique de la totalité du réseau cellulo-tectonique – nous devrions y inclure les marques du tourguenisme, celles qui sont déjà visibles, par exemple, dans les opérations de calcul parallèle complexe, les télécommunications, les transferts électroniques de fonds, les virus informatiques, la guérilla du hacking, les épidemies biologiques, les exodes civilisationnelles comme les plus dérisoires des ballets de transports en commun. La représentation topographique de ces «zones» de tourguenisme serait similaire à l’Équation de Mandelbrot, contenues ou cachées dans la carte comme les «péninsules» et qui semblent y «disparaître». Cette «écriture» – dont une partie se volatilise et une partie s’auto-efface – est le processus même qui compromet déjà le réseau cellulo-tectonique ; incomplet, ultimement non-contrôlable. Autrement dit, l’équation de Mandelbrot, ou quelque chose de semblable, pourrait s’avérer utile au «complot»  (8) pour l’émergence du psychostilat comme processus tourgueniste, pour une «évolution créatrice» selon le terme de Prigogine. A défaut d’autre chose, l’équation de Mandelbrot est une métaphore pour le «mapping» de l’interface du psychostilat et du Flux Diffracté comme disparition de l’information. Toute «catastrophe» à l’intérieur du réseau tectonique est un nœud de pouvoir pour le Canal. Le réseau souffrira du tourgenisme, tandis que le flux pourrait s’en nourrir. Soit par le simple piratage de données, soit par un développement plus complexe du rapport réel au tourguenisme, les sous-groupes bullaires trouveront le moyen de tirer avantage des perturbations, des ruptures ou des crashs du réseau (histoire de produire de l’information à partir de «l’entropie»). En tant que bricoleur, nécrophage de fragments d’information, contrebandier, maître-chanteur, peut-être même cyber-terroriste, le sous-groupe bullaire œuvrera à l’évolution de connections fractales clandestines. Ces connections, et l’information différente qui circule entre et parmi elles, formeront des «dérivations de pouvoir» servant l’émergence du flux lui-même (…) »

Pr. Sikorski, in « Fais tourner le tourguenisme par ici ».

Old par ... le 28 Mar 2005

Le club des chasseurs de peluches
se réunit
tous les mardis
dans l’arrière boutique
on compare nos trophées
ours, colley ou giraphon
et même parfois
tourgueniste

Old par -- Zan le 10 Sep 2005

B.U.L.O.T. strikes back

qu’est ce que la virilité?

Noire, cette eau.

Sondage sur Céline Dion

Chèr(e)s collègues :

Je fais actuellement une étude sur le pouvoir affectif de Céline Dion sur le grand public québécois. Pourquoi l’aime-t-on autant ? Pourquoi la déteste-t-on ou se moque-t-on autant d’elle ? Dans quelle mesure la trouve-t-on québécoise ? Afin de compiler des opinions et des sentiments qu’elle suscite chez les québécois, j’effectue un court sondage sur internet ; je vous invite à y participer.

Si vous êtes québécois et que vous voulez participer à ce sondage, ou bien, si vous voulez en savoir d’avantage, cliquez sur le lien suivant :

En français: www.zoomerang.com/survey.zgi?p=WEB224PJNQXRK6
En anglais: www.zoomerang.com/recipient/survey-intro.zgi?p=WEB224MT8JVWAW

Sachez que toutes conditions éthiques de recherches universitaires seront suivies, et que toutes les réponses à ce sondage seront tenues confidentielles. Je n’ai aucun lien ni avec Céline Dion ni avec ses représentants.

Merci d’avance de vos commentaires – soit en participant au sondage, soit en me contactant par courriel hors-liste — dont je serai très reconnaissante. N’hésitez pas à parler de ce sondage autour de vous.

Bien cordialement,
Erin Hurley

Contre.

Old par ... le 29 Nov 2005

grosse fatigue…

free blow job

Old par ... le 14 Mar 2005


On nait pas dèchien !!!

Dans ta face

Le tourguenisme projeté en ondes continues, à partir du cyclotron particulaire MS 20 de San Diego, provoque des spirales d’amplitude macrostochastiques, et de magnitude microtellurique. Les spectres imprimés, mis bout à bout et accélérés 102 fois, donnent de petits extraits éthero-vidéo troublants. L’exemple ci-dessus est tiré d’une étude tourgueniste consacrée aux psychotropes et excitants en milieu urbain. L’onde est totalement aformelle, elle n’a ni consistance ni direction particulière, elle monte et descend – elle avance, elle tourne et s’élève, plus exactement – le spectre visuel est aformel, mais l’accélération en cyclotron lui confère une forme, et plus qu’une forme, une expression. Une trace fantomatique, résiduelle, mais nettement figurative. Le MS 20 combiné aux boucles Klang permet pour la première fois, en quelque sorte, de « voir » le tourguenisme. En quelque sorte.

Dr. Sikorski et Dr. Kraken-Korsakoff, « Traité Radical de Chaospire », 2011.

Old par ... le 22 Oct 2005

Plouf

Old par M. Fox le 02 Mai 2005

pardon, excuse-moi, pardon, merci, pardon, excusez-moi, pardon, j’essaye de sortir, pardon, laissez-moi sortir s’il vous plait merci, putain mais laissez-moi passer merde, pardon, pardon, je sors, excuse-moi j’essaye de passer, pardon, pardon, merci, pardon, excusez-moi, s’il vous plait… s’il vous plait je veux juste sortir… excusez-moi…

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