Gü. recherche ses polaroïds (…)

Des portraits en tous genres

des posés-des volés-des supliés

des baisers-des osés-des branchés

des coincés-des allumés-des ratés

des objets-des bébés-des pépés…

3000 clichés semés

par Gü. en 2000-2004

combien seront ramenés

pour l’heureux tour du pola

du 07 au 31 janvier 2005 au bouquin affamé?

Vous ne pouvez pas vous déplacer ?

Envoyez vos polas de Gü. à :

Bouquin Affamé – « L’heureux Tour du Pola »

6 rue Dagobert – 92110 Clichy

Avec vos coordonnées

pour la restitution !

AVEZ VOUS CHEZ VOUS UN POLAROÏD DE GÜ.?

RAMENEZ LE AU BOUQUIN AFFAME POUR L’EXPOSER…

DU 07 AU 31 JANVIER 2005

VERNISSAGE LE JEUDI 13 JANVIER A PARTIR DE 19 H

Old par Gu. le 10 Jan 2005

LE MONDE DE PERSONNE

Old par To le 12 Jan 2005

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

un chien mort sur le bord de la route

la route file toute droite entre deux rangées de platanes

la route relie une petite ville et une autre petite ville

des voitures, il n’en passe pas beaucoup

généralement, les voitures font quatre trajets

un aller le matin pour partir travailler

un retour à midi pour rentrer manger

un aller à deux heures pour repartir travailler

un retour à cinq heures et demi pour rentrer à la maison

et c’est fini

quelques voitures chaque jour

qui passent quatre fois devant le chien mort

et combien de conducteurs qui pensent à lui

le chien le premier jour est allongé au bord de la route

on pourrait croire qu’il dort mais il ne respire pas

et il saigne du flanc

le deuxième jour les blessures du chien sont un peu desséchées

il commence à puer

il y a des mouches qui le survolent

la voiture qui l’a renversé

combien de fois par jour elle passe sur cette route

elle passe à quelle heure

à quoi pense le conducteur

la route toute droite file entre deux platanes

et il y a beaucoup de soleil

les jours suivants le chien se dessèche

son visage s’efface

ses yeux disparaissent

les insectes se succèdent

les voitures passent quatre fois par jour

le soleil passe de gauche à droite

la nuit des phares l’éclairent mais c’est très rare

au bout d’une semaine le chien est sec et pourri le sang est marron

les poils sont pourris

les insectes rampent sur lui

le soleil le réchauffe

au bout de deux semaines

le chien est tout sec et tout plat

on reconnaît surtout les pattes

au bout de trois semaines

le chien a disparu

et voilà

et le soleil continue

et voilà

[konsstruktVOUSaime]

spam contemporain

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Comme dans un miroir

prosoma complexe soumis à quelques tensions internes, une bouillie neurale enflammée par l’action conjuguée d’irritations nerveuses récurrentes et d’élans empathiques profonds contrariés par l’altérité, l’écoulement temporel et l’addiction, un faisceau de pressions liquéfiant les cellules saines les unes derrières les autres, une vraie hécatombe. La saturation est encore en-deçà du point critique, mais un nouveau franchissement du seuil, compte tenu des récentes reconfigurations, serait ravageur. Ce soir une illumination : des choses que l’on croyait à l’épreuve du temps sont en fait en voie de délitement, et pas exactement depuis hier. Si le délitement était perceptible, les conclusions n’arrivent que petit à petit, et ce qui meurt n’est pas remplacé. Il y a donc bien pire qu’une phobie : devenir son objet.

Old par ... le 21 Avr 2005

le récitant : et le dimanche, on se repose.

Old par igor le 27 Fév 2005

driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing … allo?

– Quoi ?!!! une minute, j’enfile un truc et j’arrive…

A peine m’as-tu créé que j’ai cessé de t’appartenir… Tout à coup, la liberté a fondu sur moi et m’a transi… et il n’y a plus rien eu au ciel, ni Bien, ni Mal, ni personne pour me donner des ordres… Je ne reviendrai pas sous ta loi : je suis condamné à n’avoir d’autre loi que la mienne… Je ne te hais pas. Qu’y a-t-il de toi à moi ? Nous glisserons l’un contre l’autre sans nous toucher, comme deux navires. Tu es un Dieu et je suis libre : nous sommes pareillement seuls et notre angoisse est pareille. La solitude et l’angoisse semblent inéluctables, dès lors qu’on oppose liberté et toute-puissance de Dieu et que l’on nie que Dieu soit à l’intérieur même de notre liberté. Chacun est cantonné obligatoirement de part et d’autre, nécessairement, soit en contradiction avec le concept de liberté d’où on prétendait partir.

Old par To le 19 Juil 2005

Reminiscence

– …Une descente de lit rouge, avec de longs poils synthétiques pas vraiment agréables au toucher. Un décorum vachement seventies, vachement trop, de grosses fleurs blanches sur fond bleu au mur, et je crois bien une armoire en plastique coloré qu’on zippe et dézippe. Un camion Tonka au pied du lit. L’aspirateur, qui a manifestement interrompu son office monotone.
– Quoi d’autre ?
– Chais pas. Une espèce de grosse peluche, un truc assez haut et trés laid, je crois que ça représentait un chien. C’était fait de la même matière synthétique rouge et rêche, les poils devaient tomber, en plus, parce qu’en plus de la texture je me souviens du goût. J’ai dû en bouffer.
– Quoi d’autre ?
– De longs poils rouges, en tous cas. Un chien, avec de longs poils rouges et rêches, c’était un bâtard mais il avait une certaine gueule. Un van, un vieux tube je veux dire ; les sigèes étaient en longs poils rouges, une sorte de moquette qui s’est laissée aller, ou une moquette baba cool qui se rase plus sous les bras depuis le manifeste des 343, une moquette-larzac, qui sent le mouton, enfin tout un tas de clichés pour une moquette rêche et rouge qui devait salement gratter le dos en été.
– Quoi d’autre ?
– un frigo, un frigo avec de longs poils rouges à l’intérieur, de longs poils rouges et gluants cette fois, je crois pas que c’était rêche, c’était trés gluant, j’ai jamais pigé pourquoi ce frigo était rempli de longs poils rouges et gluants. L’odeur me faisait penser à un singe qui joue au tarot, c’était musqué et rance, un peu moisi – les jeux de cartes je trouve ça moisi – mais c’est surtout la texture qui revient, un truc particulièrement gluant. J’aimais pas ce frigo. La porte se coinçait tout le temps, je flippais de m’y retrouver coincé. J’avais entendu des histoires pas possibles sur des frigos carnivores. A priori un frigo, c’est un gros bloc froid clinique, qui fait office de réservoir high-tech et nous dispense du coup d’enfermer la bouffe dans trois tonnes de sel et un placard, ou de la fumer quelle qu’elle soit. Un frigo c’est le truc le plus rassurant qui soit, a priori, un indice de civilisation, le truc frais que tu adores ouvrir les nuits d’été pour taper une tomate, une bière ou un bout des restes. Le frigo c’est l’essor de la consommation bienveillante des années 50, tu vois tout de suite les gros frigos US avec les pubs kitchissimes qui vont avec – my god, freeze !. Le frigo, c’est la machine de combat grand luxe des années 80, l’embonpoint technologique et les glaçons sur commande, le foyer au sein du foyer, la cheminée à l’envers, le coffre-fort biologique, le garde-manger optimisé, mine de rien. On construit des baraques entières autour du frigo, parfois. Nan, sérieux, je déconne pas. Je suis sûr qu’en Californie, tu as quelques architectes barrés qui ont construit des baraques entières autour du frigo. Le centre névralgique du home sweet home. Qu’est-ce que tu as à foutre d’un home cinéma ou d’un jacuzzi dans la salle de bains si tu n’as nulle part où aller piocher de quoi grailler ? Bref, le frigo c’est le truc le plus familier qui soit. J’ai jamais compris pourquoi ce frigo-là était rempli de longs poils rouges et gluants, avec cette odeur de pourriture. Y en avait sur toutes les parois. Dans le compartiment congélateur, les poils rouges se transformaient en fines stalagtites cristallines et cassantes, mais ça puait toujours autant.
– Y avait quoi dans ce frigo ?
– Je me souviens plus trop. C’est surtout ces poils rouges qui me reviennent. Je crois qu’il était essentiellement vide, enfin la plupart du temps. J’allais pas y foutre le nez tout le temps, parce que je détestais ce frigo, en fait.
– Mmh.

Old par ... le 31 Août 2005

auto-urgueniev cet eros

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Tandis que Marilou s’amuse à faire des vol
Utes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic-strip
Tout en jouant avec le zip
De ses Levi’s
Je lis le vice
Et je pense à Caroll Lewis.

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Tandis que Marilou s’évertue à faire des vol
Utes de sèches au menthol
Entre deux bulles de comic-strip
Tout en jouant avec son zip
A entrebailler ses Levi’s
Dans son regard absent et son iris
Absinthe dis-je je lis le vice
De baby doll
Et je pense à Lewis
Caroll.

Dans son regard absent
Et son iris absinthe
Quand crachent les enceintes
De la sono lançant
Accord de quartes et de quintes
Tandis que Marilou s’esquinte
La santé s’éreinte
A s’envoyer en l’air…

Lorsqu’en un songe absurde
Marilou se résorbe
Que son coma l’absorbe
En pratiques obscures
Sa pupille est absente
Mais son iris absinthe
Sous ses gestes se teinte
D’extases sous-jacentes
A son regard le vice
Donne un côté salace
Un peu du bleu lavasse
De sa paire de Levi’s
Et tandis qu’elle exhale
Un soupir au menthol
Ma débile mentale
Perdue en son exil
Physique et cérébral
Joue avec le métal
De son zip et l’atoll
De corail apparaît
Elle s’y coca-colle
Un doigt qui en arrêt
Au bord de la corolle
Est pris près du calice
Du vertige d’Alice
De Lewis Caroll.

Lorsqu’en songes obscurs
Marilou se résorbe
Que son coma l’absorbe
En des rêves absurdes
Sa pupille s’absente
Et son iris absinthe
Subrepticement se teinte
De plaisirs en attente
Perdue dans son exil
Physique et cérébral
Un à un elle exhale
Des soupirs fébriles
Parfumés au menthol
Ma débile mentale
Fais tinter le métal
De son zip et Narcisse
Elle pousse le vice
Dans la nuit bleue lavasse
De sa paire de Levi’s
Arrivée au pubis
De son sexe corail
Ecartant la corolle
Prise au bord du calice
De vertigo Alice
S’enfonce jusqu’à l’os
Au pays des malices
De Lewis Caroll.

Pupille absente iris
Absinthe baby doll
Ecoute ses idoles
Jimi Hendrix Elvis
Presley T-Rex Alice
Cooper Lou Reed les Roll
Ing Stones elle en est folle
Là-dessus cette Narcisse
Se plonge avec délice
Dans la nuit bleu pétrole
De sa paire de Levi’s
Elle arrive au pubis
Et très cool au menthol
Elle se self contrôle
Son petit orifice
Enfin poussant le vice
Jusqu’au bord du calice
D’un doigt sex-symbole
S’écartant la corolle
Sur fond de rock-and-roll
S’égare mon Alice
Au pays des malices
De Lewis Caroll.

Serge Gainsbourg

Old par Gu. le 17 Mar 2005

Lost in the supermarket

Je voudrais être le petit poucet dans ta fente et gémir et te faire couiner ma belle il n’y a pas d’issue tu m’appartiens!

REVOLVERT

En l’an de grâce Kelly MMV, 30 ans après le passage de la comète Tau 75,

s’est produit une petite implosion dans l’univers musicalibre.

Influencé par l’otho-rino-hippo-laryngologue Vander,

acouphéniste de renom de la rue Dave des Lombards’O, transfiguré par

l’eucharistie sonore et oecuménique des onomatopesques éructations klezmer

de Patton, et après l’alcoolisation herbacée de quelques packs de bières,

Mr Tea, mis au monde dans la douceur et la légèreté un style musical

qui allait définitivement enterrer l’économie électrique en créant le blunk.

Le blunk ne peut se définir par un retour aux sources mêmes de la musique

car elle les précède toutes. Le blunk est une musique purement auditive

et inaudible, ne se contentant que du seul sens de l’ouïe pour s’apprécier.

Elle nécessite un dépouillement total, racinien, réintroduisant

la gamme sonore des silences au sein même de ses compositions et si

possible entre les notes, entre deux sons, entre deux bruits.

Elle se place donc dans la continuité directe du manifeste bruitiste et

revendique la filiation du tourgueniste Luigi Russolo.

Old par To le 24 Jan 2005

sea @ the Office

dans le creux de la vague

Old par Gu. le 02 Août 2005

A travers le ciel percé : mon regard oh oh, semble avoir recommencé
à observer la vacuité des mes yeux mensongers. T’ai-je fait croire que nous étions
plus qu’amis en me rapprochant du seuil ? Oh bébé ça pourrait prendre des atours
fiévreux puisque je vis aisément sous de soleils ternes.

Cela ne signifie en rien que je suis sérieux : à quoi bon vivre dans une pièce
avec vue sur l’absence puisque la perte du sens me définit si typiquement ?
Oh bébé, bébé si j’envie librement c’est que nulle rente ne m’est tenue.
Ohoh… Oui, j’ai recommencé.

C’est synonyme de toutes choses prononcées par mes lèvres : jouer à
coeur mon errance de mise Oh bébé, bébé, énigmatique construit
de mon imagination. Oh oh ! … Tu penses que je me love venu du ciel céans,
du cercle céleste qui m’emporte au séjour, qui ne me sait pas innocent.

Fenêtre du temps m’emporte au vol du vent. Vois-tu la difficulté, c’est que mon
rêve vagabonde. Même si j’ai vu des étoiles dévorées par le soleil – souhaits
d’héroïsme à en exister réellement, et faire mouche du juste coup, je pleure
voyant ce jour : ne vois-tu pas que je suis différent ? Et quand même j’attends
Mars assis à en perdre ce sens ce qui me définit si caractéristiquement bébé, oh…
Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui.

Vois-tu, je ne crois pas qu’un futur soit la cause de cet élan éthéré
qui m’emporte moi dans l’Eden. Mais Bretonne, avant de t’en aller, il y a quelque
chose que je souhaite te donner : une fenêtre dans le temps; celle qui m’emporte de
son vol, oui celle là même. Oh quelle magnificence, mais patiente un instant,
n’est-ce pas … un spectacle de chiens de guerre enivrés par leur festin ?
Oui c’est bien cela, un monde occidental qui s’effondre en Orient.
Mais à la fin, je sais que la Douairière l’égarera dans l’Océan,
se complaisant de l’avarice qui inonde notre époque.

Et bien mon coeur, j’y ai plongé pour te la récupérer, mais là qu’ai-je fait ?
Dois-je désormais vivre de profits et de fiertés Oh oh !… J’ai encore visé droit
au coeur. Oui oui oui oui oui oui, je me suis abîmé dans cet ébat oh mon bébé
Oui oui oui oui oui oui, oh oh penses-tu que je viens de l’eau de là ?

Et pourtant, je ne me connaissais pas d’innoncence.

Ozzy Spears (1969-1999)

Old par To le 03 Oct 2005

Old par igor le 02 Nov 2005

tout va rien

Le coup a été mauvais. Pas même direct, il est venu en écho. Pas de là où on l’attendait, d’ailleurs. La chitine aurait parfaitement résisté, le tergite est d’une épaisseur remarquable. Non, un ricochet, en fait. Mais il a frappé devant, sur le sternite, pile à la connexion, l’impact a porté directement dans la neuromère. L’onde de choc est de choix. Ça pisse de partout. Le plasma suinte du céphalo, de la chitine noircie tombe au sol en morceaux calcinés. Un liquide noirâtre qui ressemble à du pétrole s’échappe des trois segments principaux de la structure thoracique, les rapports abondent tous plus alarmants les uns que les autres, perte de cohérence explosion du niveau psychostile effondrement des architectures internes sous les segments de premier deuxième troisième niveau déflagration synaptique endorphines en chute dangereuse stabilisation compromise, transmissions compromises, incendie dans / je lance le programme de sauvegarde, j’ignore si ça suffira

Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien… Tout va bien…
Tout va bien… Tout va bien… Tout vaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
aaaaaaaaaaaa-a-aaa.a.a.a.a.a.a.a.a.a.a.a-a-a-aaaaaaaaaaaaaaaaa-a-aeeeeeeee

Old par ... le 02 Mai 2005

« se peigner » gros menteur.

Old par ... le 28 Jan 2005

le récitant : pas d’omelette tourgueniste sans casser des EUX ?

Old par igor le 26 Août 2005

souplesse

« En psychophysiologie, on observe des dynamiques tourguenistes dans les bulbes olfactifs (Katzenstein in « a spiral theory », 2006, p.16), qui indiquent que le tourguenisme constitue une caractéristique essentielle de l’activité neuronale collective dans tous les processus de perception. On comprend aussi de plus en plus le rôle du tourguenisme dans le fonctionnement du cœur par exemple (Sikorski, 2008, p. 74). Suite à ces découvertes, on a pu modifier par exemple les ondes d’impulsion dans les systèmes artificiels de stimulation cardiaque en introduisant du tourguenisme. Le tourguenisme fournirait ainsi plus de souplesse que l’ordre, selon ces auteurs. C’est ici l’image du pont trop adapté à l’environnement, qui peut s’écrouler avec l’addition de la rétroaction trop régulière d’une troupe de soldats à son passage. Le congrès offre des exposés dans ces secteurs de recherche aussi. »

Pr. Druunörst Gulkstra-Grüll, 8 mars 2009

Old par ... le 09 Mar 2005

félin pour l’autre…

j’étais le petit chaperon rouge pervert

tu étais le grand méchant loup blanc écarlate…

Jetage de meubles. Nettoyage par le vide.

Aucun poil rouge et rêche en vue. Mine de rien, ça rassure.

Old par ... le 18 Déc 2005

POUR DADA

 » Il n’y a que Dada qui sache faire l’amour. Quelques personnes qui attendent afin de voir si elles doivent être bien ou mal intentionnées à notre égard, demandent : – Enfin que voulez vous ? Qu’allez-vous faire ? Rien sauf nous amuser. Détruire ce que vous construisez . Au besoin si vous construisez. Dada détruira Dada. Vous ne pouvez rien construire qui soit pourri. Vos petites et grandes vertus sont des allumettes – en les frottant on obtient des décorations, des femmes, des gloires, des billets de banque. On ne peut rien voir de ce que vous faites, qui soulève le cœur. Votre justice, votre état, votre armée, votre ordre, votre amour de l’esprit, du beau, du bien. On sait de quoi il retourne, et quel visage vous faites dans l’ombre, devant une table, sous vos draps et dans l’appareil embarrassant des cabinets. Vous avez une idée sociale, scientifique et philosophique de la vérité. Quelle est donc cette honte de votre propre ordure ? En tout cas devant tant de lumières, nous refusons de tenir la chandelle. »

Old par JLB le 08 Fév 2005

Old par M. Fox le 04 Mar 2005

ça n’est qu’un passage, comme des garçons…

comme des garçons G mon ceinturon

je boys DON’T CRY moi non plus

parce que c’est NO WAY de pleurer

même si G beaucoup de mal

si JE VEUX ÊTRE UNE SAMOURAILLE

digne de ce NON

(non comme NON MERCI, je souhaite pas devenir une dame qui se tranforme doucement en de la poussière, NON, moi je veux refleurir au printemps, a chaque printemps il y a un phoenix à l’intérieur de moi et c’est tout alors… mille fois NON et MERCI pasque bon…)

7 mai 2005

Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
ls ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Ce sont amis que vent me porte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta

Avec le temps qu’arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n’aille à terre
Avec pauvreté qui m’atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au temps d’hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière

Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L’amour est morte
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m’était à venir
M’est avenu

Pauvre sens et pauvre mémoire
M’a Dieu donné, le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit au cul quand bise vente
Le vent me vient, le vent m’évente
L’amour est morte
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta

Old par To le 09 Mai 2005

*jeanpierre jambon dit:
-mais je crois pas que ce sera super strict a ce niveau là non?
°roméo tartemolle dit:
-le mieux c d’être pas trop mal sapé
-et pour le reste on fait la politique du sourire.

quelqu’un comme toi

Je me souviens déjà plus de ton nom,
dans quelques jours,
j’oublierai même,
ton visage.

C’EST PAS TROP TOT !

heu… pour les toilettes, c’est au fond a gauche…

elle me fait des propositions

pour les thés prochains

Old par -- Zan le 10 Jan 2005

Igor Tourgueniev trépane le mouton de Panurge

Old par igor le 28 Août 2005

Comme sur un blog :house of happiness, dimanche matin

Sa chevelure, poudrée d’un sable violet, et réunie en forme de tour selon la mode des vierges chananéennes, la faisait paraître plus grande. Des tresses de perles attachées à ses tempes descendaient jusqu’aux coins de sa bouche, rose comme une grenade entrouverte. Il y avait sur sa poitrine un assemblage de pierres lumineuses, imitant par leur bigarrure les écailles d’une murène. Ses bras, garnis de diamants, sortaient nus de sa tunique sans manches, étoilée de fleurs rouges sur un fond tout noir. Elle portait entre les chevilles une chaînette d’or pour régler sa marche, et son grand manteau de pourpre sombre, taillé dans une étoffe inconnue, traînait derrière elle, faisant à chacun de ses pas comme une large vague qui la suivait.

Old par igor le 01 Mar 2005

le récitant : je ne suis pas mort.

Old par igor le 06 Oct 2005

Retraite tourgueniste, résidence du pharaon pacifique.

Et j’irai dans les mers du sud sans même toucher le levier de vitesse
Me noyer dans vingt centimètres d’eau claire.

Old par ... le 16 Avr 2005

Tout contre.

Old par ... le 29 Nov 2005


« Il y a quelque chose de rotten
Dans le royaume du Grrrrrr….. »

Contre.

Old par ... le 29 Nov 2005

eau-de-vie antérieure

On imaginera jamamais à quel point les clônes de St-Vladimirovitch Tourgueniev,
célèbres e-cônes récidivivistes, étaient malades de ces vies russes.

Old par To le 19 Sep 2005

Adoptez la spirale !


Old par M. Fox le 19 Jan 2005

… à trop attendre, Tourgueniev se rongea les ongles jusqu’au sang … (à suivre)

Le club des chasseurs de peluches
se réunit
tous les mardis
dans l’arrière boutique
on compare nos trophées
ours, colley ou giraphon
et même parfois
tourgueniste

Old par -- Zan le 10 Sep 2005

Réminiscences 4

« – … et dans le jardin.
– mmh ?
– dans le jardin aussi, maintenant que j’y pense.
– maintenant que tu penses à quoi ?
– en fait, on avait une terrasse assez sympa, et derrière un petit muret s’étendait le jardin. Carrément grand, le jardin, du moins à l’époque me paraissait-il carrément grand. C’est dire si les proportions évoluent avec l’âge, parce qu’en définitive ça devait pas casser trois pattes à un canard. Je veux dire, c’était pas les Tuileries, seulement un jardin gavé de mauvaises herbes, une tannée à entretenir, avec des orties et des taupinières. Enfin, pas que : y avait toutes sortes d’arbres fruitiers, je bouffais des cerises, des mûres, des prunes, des mirabelles, des noix, à m’en faire péter la sous-ventrière.
– si tu commences une préface pour les Nouvelles Bucoliques édition 2005, je me barre.
– oui, non, le jardin, c’est pas à ça que je veux en venir. Entre la terrasse et le jardin, y avait un muret. Pas trés haut, c’était juste un alignement un peu bordélique de parpaings recouverts de mousse, mais ça délimitait la terrasse sans hurler dans le décor. Des parpaings relativement fourbes, nonobstant. Immobiles mais bien fourbes, parce qu’ils étaient à hauteur de tibia. Si tu calcules mal ton coup, l’arête du parpaing arrive exactement à mi-hauteur du tibia. A son point le plus fragile, tu vois. A l’endroit le plus douloureux. Un simple frôlement suffit, à cet endroit-là, pour te faire danser pendant une plombe. Si tu te gaufrais un de ces parpaings en pleine course (tu sais pas te déplacer autrement qu’en courant, à cet âge-là), d’abord tu prenais une pelle de belle allure, un gadin médaille d’argent, un truc d’acrobate. Et ensuite, à peine tu avais touché le sol, que tu étais submergé par une douleur bien blanche, bien globale, qui part du tibia et te fait hurler une bordée d’insanités, ou pleurer à chaudes larmes. Le genre de douleur qui obscurcit ton champ de vision et te fait claquer des dents. Le genre de souffrance qui te fait maudire la planète et sa proche banlieue. Ces parpaings, c’était un piège à con, parce qu’en plus d’être méchamment solides et carrés, ils étaient constellés de trous plus ou moins gros. Destinés à en faire du béton armé j’imagine. Et ces trous pouvaient contenir tout et n’importe quoi : une araignée, une putain de guêpe de merde qui te perfore la main si tu as le malheur de lui fermer l’issue en t’appuyant sur le muret, un morceau de verre, des mégots de clopes, un orvet, un nid de lutins, des capsules de bière, tout plein de saloperies. Sauf qu’un dimanche, ça revient trés nettement, un dimanche j’ai regardé dans l’un des trous, comme souvent l’Ennui pousse à se pencher sur les plus obscures des excavations de l’existence, hein. Et y avait aucun insecte, dedans. Pas de guêpe de merde, ni de mégot. Seulement des poils. Des poils rouges et rêches. Une petite touffe au fond du trou dans le parpaing. ça m’a glacé, parce que les poils rouges et rêches m’étaient sorti de l’esprit depuis un moment. Et ils resurgissaient au milieu de ce qu’on pouvait concevoir comme un hâvre de paix, un petit coin de nature, le trip rassurant du « week-end à la campagne », si tu veux. Tous azimuts : de l’herbe verte, des troncs d’arbres, une brouette remplie de feuilles, un barbecue mal éteint, le tuyau d’arrosage qui chauffe au soleil et pue le plastique tiède, une pompe à flotte, une nappe avec les restes d’un casse-dalle, et au milieu, horreur : une touffe de poils rouges et rêches. Encore une. Pas trés épaisse ni trés fournie. Mais. Une touffe de poils rouges et rêches, pas naturelle, une apparition malsaine, un artefact déplacé, quasi-obscène. Je crois que j’en ai gerbé le casse-dalle. Y avait quelque chose de proprement délirant à constater l’apparition de poils rouges et rêches au milieu d’un jardin broussailleux : je ne voyais pas comment quelque chose d’aussi synthétique, d’aussi artificiel, d’aussi peu vivant que ces poils rouges et rêches, avaient pu pousser dans l’un des trous morts de ces parpaings à la con. Je ne m’imaginais pas depuis quand cet organisme glauque était à l’oeuvre dans le secret de ce petit creux : hormis la mousse, rien ne pousse sur du béton. Et pourtant, ils y étaient. Apparemment bien ancrés au fond du trou, et poussant en deux touffes de mauvaise fibre. Pas naturel, contre-nature.
– parce que dans une boîte à gants, c’était naturel ?
– non connard, mais j’ambitionne rarement de passer une après-midi en fumant des spliffs allongé dans une boîte à gants. Alors que lézarder dans l’herbe, à mater le soleil entre les feuillages, n’implique pas en principe une confrontation avec des spores malsains ou des poils rouges et rêches. Trouve-moi une plante qui développe spontanément des poils rouges et rêches depuis le fond d’un petit trou dans le béton, sous nos latitudes, et on en reparle.
– la Psylophonia Aeschynanthus.
– quoi ?
– la Psylophonia Aeschynanthus, c’est une plante rampante qui sort des feuilles rougeâtres. L’été, justement.
– et ça pousse en europe ?
– non.
– alors c’était pas ça. Tu me prends pour un jambon ? »

Old par ... le 15 Déc 2005

< Le Mal d’Aurore >

Empourpre-moi la glotte
Que j’en sanglote
Que j’en larmoie

salace comme une limace

Old par -- Zan le 11 Mai 2005

j’ai vu des rues mourir pour moins que cela
toutes les nuits

en bas

on dirait la plage

Italie-Fiat-automobile-people 12/10/2005-18:27 – AFP – 1mn29

Lapo Elkann, héritier de la dynastie Agnelli, est sorti du coma

ROME, 12 oct 2005 (AFP) – Lapo Elkann, un des héritiers de la dynastie
Agnelli et frère du vice-président de Fiat, est sorti mercredi du coma où il
était plongé depuis deux jours à la suite d’une overdose de drogues, a annoncé
sa famille.
« Lapo va bien maintenant. Il est soigné par d’excellents médecins », a
déclaré son père, l’écrivain Alain Elkann, cité par l’agence Ansa.

[…]

Selon l’Ansa, les analyses auraient montré la présence de cocaïne, d’héroïne
et d’opium dans son organisme.
L’enquête de police se concentre actuellement sur la provenance de la
drogue, qui aurait pu être fournie à Lapo Elkann par les trois transsexuelles
avec lesquelles il a passé la soirée de dimanche à lundi à Turin et qui ont
alerté les urgences lorsqu’il a eu son malaise.

[…]

kd/csg/ai eaf

AFP 121827 ÔÔÔ OCT 05

Old par Nicolai le 12 Oct 2005

zeu trousse

—– Original Message —–

From: « TROUDAIR »

To: XXXXXXXX

Sent: Wednesday, May 31, 2000 9:43 AM

Subject: Troudair is telling you the truth.

> Ok. I give you my real name wich is Grégoire Courtois (quiet difficult

> to prononce for an english-speaking person).

> Actually, I don’t give that name on the Net to let the entity Troudair

> live its own life. In fact, Grégoire Courtois is not an artist any more,

> exiled in the deep french country for a few months, bored of Paris and

> their fake and sad nights alone in a bunker/studio, fighting with demons

> to bring back to life the idea of beauty and getting no feedback from

> the audience around. I used to make movies too, studied cinema in a

> school in Paris and met smiling faces of producers that thought that my

> scripts weren’t happy enough to become films. Is it my fault if the

> world is not happy enough to become a movie?

> So I broke up with all that shit and went back in the country where I

> was born, changing Grégoire Courtois into a gentle, ordinary man,

> getting up at 7:30 every day to go to work in a little theater in

> Auxerre (I’m sure you know Auxerre, you english guy!).

> And that’s it. Grégoire Courtois was dead and the only ray of creativity

> left was Troudair, creature dedicated to the Webspace, sometimes

> creating events in the real life but only to have sounds and photos to

> show on the Net.

> So that’s why I prefer to be named Troudair (wich means airhole, or

> flight perturbation in french).

> All my friends are calling me Troudair.

> Thanks for your comment about the MP3.

> A+

La meilleure position ?

« L’observation de certaines activités bullaires dites psychostiles, permet de constater des interventions agressives à l’endroit d’autres sous-groupes, que ceux-ci soient constituées d’OEUFS, ou qu’ils émanent des ensembles tectoniques en tant que sous-groupes aliénés ou en tant que leurres spectaculaires. La « démarche » psychostile, pour bullaire et symbolique qu’elle soit, peut prendre des formes diverses. Ces formes frisent souvent le ridicule, singent parfois le prêche autiste ou la conversation policée, la subversion de foire ou l’activisme pompier, nous l’admettons sans peine, mais elles constituent les variantes d’un salutaire dérivatif à l’agression non-symbolique, à l’attaque – désorganisée mais intentionnelle – d’un organisme par un autre et la tentative de destruction physique sous-jacente. Car la mise en présence, réalisée en laboratoire, d’une bulle psychostile et d’un OEUF, par exemple, peut dégénérer en affrontement chimique, chacun des organismes tentant d’anéantir l’autre. Pour vaine ou maladroite qu’on puisse considérer ladite « démarche », d’autant que sa nature bullaire l’oppose plus au caractère ovoïde de l’OEUF qu’à l’OEUF lui-meme (pour continuer dans l’exemple), cette « démarche » a en définitive une motivation double. La sphère tolère trés mal le caractère ovoïde, qui lui-même la nie dans sa sphérité. La compulsion psychostile constitue donc autant une communication de la bulle avec son environnement, qu’une expulsion de pression interne au travers de la démarche dérivative décrite ci-avant.

L’activité psychostile est trés variable en durée et en intensité. Selon que son intensité est faible voire symbolique, ou au contraire trés violente, on la jugera dérisoire et vaine, ou au contraire destructice et révoltante. Selon que sa durée est instantanée, conjoncturelle ou plus durable, on la dira insurrectionnelle, révolutionnaire ou séditieuse. Les épithètes varieront selon l’échelle morale et la gamme d’incriminations choisies. La démarche caractérise, en tout état de cause, un trés grand nombre de circonbulles et de nocturbulles, et présente un dynamisme dialectique salvateur, quoique sporadique et toujours intersticiel, face aux tectoniques en place… Je vous prie de m’excuser, c’est mon portable qui sonne. »

Pr. Shinjù-Golovanoff, allocution ternaire, 6e congrès des Derviches Upgradés, Centre de Recherche Chaotique, Département Psychostilat Réel et Fantasmé.

Old par ... le 29 Nov 2005

À qui de droit, aux autorités compétentes, à dieu et tutti quanti,

j’exige que l’on me rende dans les plus brefs délais les deux heures de mon temps, dont je n’ai plus aucun souvenir, que j’ai malencontreusement perdues la nuit dernière.
J’ai de gros moyens logistiques pour arriver à mes fins et j’ai, depuis hier, beaucoup moins à perdre que vous.
Sachez que ce matin, à 9h12, j’ai pris le temps en otage et qu’à partir de demain j’exécuterai une seconde par jour tant que ma revendication ne sera pas prise en compte et que mes deux heures ne me seront pas rendues.
Je vous conseille de ne pas faire les mariolles en faisant tourner la terre plus lentement ou un autre truc du genre, sinon je passe aux minutes.
Préparez-vous à régler vos montres, demain premier jour aux 86 399 secondes, le temps presse.
Sur ce.
Cordialement.

I’m blind ! I’m fucking blind ! (hardcore equation)

Rivière de poils rouges & rêches + illusion d’optique « rotating snakes » = donz d’or de la home la plus criarde du jour
il est des equations plus difficiles encore, mais les yeux les décèlent moins.

Old par ... le 13 Sep 2005

Saint Georges victime du Vaudou !

El laid fât grisoû !
Quint i’m d’esquind à terre
Tu pinses qui l’es courad’geux
El iord gus
Tou’t en guaune su’s dos
Avé é grounié d’crapul ?
Qu’in ‘pouf cwer enn’ bat pus
Eyé qu’enn’ queue es desplumée
El Georges commins à straner com enn’ canaille
Branmint’ pintes dins les capells du con.
Si çà c’est nié é pourchau
J’ e’n sû nié enn’ pauv biette !

Old par igor le 11 Sep 2005

Old par ... le 30 Août 2005

bouteille à l’amer #1

ce soir nous avons rendez-vous ensemble
et comme je ne peux que souhaiter ton bonheur
je vais m’arranger pour palier à ton inconsciente décision de m’avoir choisi

_ je vais m’asseoir ici, comme ça je pourrai toucher ta chatte.
_ tu es chez orange ou SFR ?

révélation

je ne suis pas un super-héros

faut pas croire ce que disent les super-journaux

Recherche proj. pour proj. priv.

Enfant renard né sous le signe de la spirale cherche héros ténébreux et maudit pour relation longue et explosive,

Ecrire au journal qui transmettra.

Old par M. Fox le 17 Juil 2005

Montpalach – Note 4

Brume épaisse dehors, on garde les masques, je démonte un canapé derrière la maison, Chloé fait des feuilletés au chêvre et paufine sa fiction, les criquets sont plus calmes, les nouveaux chats se sont battus cette nuit, une victoire sans doute, sur la vieille platine passe un vieux standard de Laperruque, une jambe dans chaque main, le disque saute souvent mais c’est bon quand même, on repense à la PopFest2005 et on boit frais gynécologiste ventripotent prépuce coupe du bois bien chaude à Saint Tropez.

Old par igor le 13 Août 2005

logoled articule

La succession monstrueusement chiante de réveil-matins ritualisés et d’abrutissements de soirée tout aussi mécaniques nous pompant décidément le cortex à un niveau rare, nous, dernier carré neuronal non-liquéfié dans le marécageux marasme post-hivernal et pré-pandémique (Kanz K – quelques temps), décrétons officiellement la Désagrégation du temps social et le Basculement de la trop classique succession claire-obscure vers quelque chose d’un peu plus original. Ainsi, à cette heure précise les horloges menteuses affirment avec leur habituelle autorité qu’il est dans les environs de dix heures trente, nous répondons en nous grattant l’oreille qu’il est en fait dix-sept heures, d’une journée qui en compte quatre-vingt trois. Point. Le ciel, qui tout aussi classiquement se présente comme une toile de fond grise et plombée qui dégueule son crachin de merde, est en fait, à partir de maintenant, teinté d’un beau violet profond, avec des volutes rougeâtres vers le nord. S’il pleut, ce sont des flocons d’avoine bleutés, un muesli troposphérique comestible. La température, qui flirte avec les trés fameuses « moyennes saisonnières », grandes imbéciles conventionnelles, vient brusquement de monter en flèche pour atteindre les 800°C. Sans foutre le feu à quoi que ce soit, notez. L’entourage humain immédiat s’exprime désormais en maori ancien, mais de toutes façons on ne l’écoute pas. A la limite c’est musical, ça fait une ambiance (toodidoo). Voilà pour le décor. Ensuite, en fermant les yeux, apparaît un arthropode psychostile transi qui continue de chercher ses protocoles, et qui ferait bien de s’activer avant que son objectif n’aille s’évaporer plus loin. Ok la carcasse permet de mettre des coups de tête dans les murs indéfiniment, mais on s’en lasse. Et la liquéfaction des organes internes peut devenir permanente. Par ailleurs il serait particulièrement regrettable de caner avant d’avoir vu une aurore boréale. Il y a donc une somme de chantiers à poursuivre qui fout le vertige, tout en évitant les tractopelles.

Old par ... le 14 Avr 2005

and you know that.

« – Holy mother of God !! No one can compete motherfucking kushikatsu !!!!

Old par ... le 18 Juil 2005

Je choisis le 50/50.

Old par To le 29 Nov 2005

Le violon a un dos et même une âme (…)

Old par Gu. le 08 Mar 2005

transperce moi.

Je m’appelle Ardeur, et ça ne me fait pas peur

Comme en apnée

Sous-groupe bullaire n° 32-000303.
Nocturbulle détectée dans la nuit
Volume plus notable qu’à l’accoutumée
Prétentions idéologiques : 15 points
Marge de manoeuvre factuelle : 5 points (majoré réseau : 12 points)
Energie : réitérative/intersticielle
Productions : mode collectif multitâches.
Modes individuels variables mais nombreux. (cf. annexe 8)
Situation géographique : dématérialisée.
Réseau : lucidique/fibres optiques connexions multiplexées
Bouffons Morbides identifiés
Moines Oculaires identifiés
Gardes Persistants identifiés
Sorciers Protocolaires identifiés

Old par ... le 12 Mar 2005


HÉ BEN !

because you do ?

L’extase voluptueuse est le but souverain de l’existence, et ne demande aucune justification.
Mais le crime sans plaisir, c’est du mal gratuit, de la nuisance sordide.

C’est indéfendable.

Old par M. Fox le 06 Mar 2005

Je vais te croquer

Old par M. Fox le 09 Nov 2005

« – Il faut bien le dire : c’est insupportable »

Old par ... le 23 Sep 2005

Au revoir Neptune

max4

Jou en lib.
Ego trip land sur on
Run ici
New spot
Temp car free ride only
Tout voir
In day fun, day no Jou, pas in le toto
On mars
Out ère
Temp only
So day here ?

Exopode

Les douleurs ont repris, un scan rapide a suffi à confirmer l’intuition : l’extension de la chitine, l’armature surnuméraire aux vélléités totalisantes, la reconstitution d’un rostre acrimonique, ça lance et relance. la course reprend contre à la fois l’hormone sombre et la rigidité cadavérique. Les pinces coupantes n’ont pas repoussé, pas encore, pas encore tournées vers l’Autre ; les seuls outils alentour tordent pour l’instant les articulations de l’arthromorphe, poussent les stimuli internes et les alarmes psychiques à leur paroxysme. Faire confiance à son propre cuir est une erreur stratégique à éviter, même si on replonge sans cesse dans les mêmes eaux noires avec une constance qu’on dirait emprunte de délectation.

Si l’exoconversion reprend, malgré les trous fumants qui percent encore la cuticule, les conséquences à en tirer dépasseront de loin la simple reconstitution du statu quo ante. Mais le changement peut advenir sur place, pas besoin d’oscillations mentales, ni de voyages long courrier. Il reste l’hormone : la minerve qui la distille a pris du poids, ses fondations se sont renforcées, le complexe céphalothoracique est transpercé d’une miriade d’attaches métalliques et de sangles de limaille cruellement enfoncées dans la chair, parcouru d’une forêt de piques luisantes et froides comme des seringues. Et la thérapeutique préconisée par les Prêtres Pulsatifs s’avère totalement bidon. La minerve en fonte s’est alourdie, parce que l’arthropode éventré et à moitié carbonisé n’a pas su l’extirper à temps, et surtout parce qu’il a perdu ce à quoi il aspirait. La principale racine tubulaire de ce joug déséspérant plonge désormais au coeur de la neuromère endommagée. Le centre névralgique est délabré et désert, mais des diodes bioluminescentes continuent de briller dans le noir. Une unique source de chaleur dans l’interzone, qui servait de veilleuse et de baromètre à surpression. Des diodes. Elles auraient pu devenir des géantes rouges, briller sans fin, et pourront certainement encore irradier ainsi, mais rien ne peut s’enflammer sans comburant – et l’air s’est méchamment raréfié. En attendant, il s’agit d’adopter des positions antalgiques, de joindre les canines, et de respirer par à-coups : l’atmosphère est un poison, mais le drame est qu’on aime cette intoxication, au-delà de toute raison.

Old par ... le 23 Nov 2005

Higo no shi

Insubmersible coquille attaquée par des cônes vénéneux, balloté par des vagues aussi massives que des immeubles et probablement aussi destructrices si jamais elles s’abattent sur ce pont chaotique restate of my assumptions (toodidoo) rien ne s’est jamais passé comme prévu, rester dans le virtuel est une chose, en avaler les fruits une autre ; parce qu’ils poussent, bien avant de flétrir et de tomber ils grossissent, deviennent juteux et rapidement se bariolent de couleurs vives, pétantes, des couleurs agressives qui mettent en garde l’ensemble du Vivant contre l’extrême venimosité du fruit, un poison (toodidoo) mangez-moi mangez-moi et liquéfiez-vous littéralement en diarrhéeuses métastases grumeleuses et disloquez-vous en spasmes frénétiques et convulsions sans fin – les couleurs semblaient jolies mais la nature est plus sombre : rien de bon n’est jamais sorti de ce genre de sémaphore fluorescent et criard, mieux vaut un théridion lugubre accroché à la paroi la plus haute du complexe neuronal que ces atroces pousses tentaculaires, charnues et luisantes qu’une station prolongée dans le virtuel fait pousser au sein de n’importe quel organisme, vers la région stomacale en général ; le maintien métabolique n’est tout simplement pas tenable il suffit de voir comment la tête s’affaisse tôt ou tard et les chairs molles se détachent lamentablement. La constitution progressive d’un exosquelette permet la pérennisation dudit maintien et remplace avantageusement cette sérénité souple qu’une adaptation darwinienne à son environnement est sensée procurer – seulement voilà l’adaptation est une question de calculs et d’ajustements : plier ou briser mais s’adapter. La constitution d’un exosquelette confère un maintien lifetime, dégage avec ton adaptation de merde (et là c’est un peu à double tranchant quand même) ; le rostre soutient l’ensemble céphalo-thoracique et l’armature vertébrale garantit un axe fixe, plus aucune déviance ni contorsion les lois de l’adaptation sont mises entre parenthèses (pendant un temps toutefois) (toodidoo) et l’affirmation prend enfin corps : à défaut de provoquer de lourdes pertes aux tectoniques en cours, l’affirmation contre-équilibre les saturations, un certain nombre, stimulus – réaction, là aussi c’est un peu un calcul. Mais quid de la liquéfaction interne et du gruau psychique, quid de la péremption progressive et de la nécrose noirâtre des neuromères tendres, privées d’afflux externe et embastillées dans un inexpugnable carcan chitineux ; c’est une question que personne n’avait encore posée (toodidoo) et il faut reconnaître qu’elle présente une certaine acuité. Un antidote doit être mis au point, ça cherche.

Old par ... le 12 Avr 2005

pardon, excuse-moi, pardon, merci, pardon, excusez-moi, pardon, j’essaye de respirer, pardon, laissez-moi respirer s’il vous plait merci, putain mais laissez-moi souffler merde, pardon, pardon, je souffle, excuse-moi j’essaye de souffler, pardon, pardon, merci, pardon, excusez-moi, s’il vous plait… s’il vous plait je veux juste respirer… excusez-moi…

Old par ... le 05 Déc 2005

se méfier des expectase-extasy girls ?


OUI ?
NON ?
BOF ?

si déjà elle peut éviter de m’étrangler avec ses tentacules…

Old par -- Zan le 16 Fév 2005

Narcotourisme

Old par -- Zan le 29 Juin 2005

– ok, t’as l’air un peu à donf, encore, toi. C’est con que ton salon soit pas mieux orienté, le spleen plonplon darky à la con, ça te péterait aussi les boulons grave si tu prenais le soleil de temps en temps. Au fait sinon, ça va le taff ?
– m’en parle pas, je suis sous l’eau.

Old par ... le 24 Avr 2005

Meine Insekten !
Meine Insekten !
Meine Insekten !
Meine Insekten !
Meine Insekten !

Old par ... le 13 Mar 2005

feux la joie

– Remplir une bouteille de verre bien propre avec un mélange composé de 6 parties d`essence et 4 parties de matière émulsionnante.
– Boucher la bouteille avec de la filasse plongeant dans le liquide et dépassant du goulot d`une quinzaine de centimètres.
– Ficeler autour de la partie extérieur de la mèche un pétard de poudre noire (type feu d`artifice).
L`inflammation de la bouteille se produit lors de l`explosion du pétard.

semaine hard



Hockey-glace-LNH-CL 21/10/2005-11:53 – AFP – 0mn35

LNH – Les résultats de jeudi

WASHINGTON, 21 oct (AFP) – Résultats des matches du Championnat
professionnel nord-américain de hockey sur glace (LNH), disputés
jeudi:

Boston – Buffalo 3 – 4
NY Islanders – NY Rangers 5 – 4
Atlanta – Tampa Bay 0 – 6
Florida – Washington 3 – 2
Toronto – Carolina 5 – 4 après prolongation
Pittsburgh – New Jersey 3 – 6
Nashville – ST Louis 3 – 2 après tirs au but
Calgary – Edmonton 3 – 1
Dallas – Los Angeles 2 – 7
Vancouver – Phoenix 3 – 2

bur/bvo

AFP 210953 GMT OCT 05

Old par Nicolai le 21 Oct 2005

(ou l’inverse)

Je suis un indécrottable intertextuel

Old par M. Fox le 28 Sep 2005

LINGERIE.

Pour les hommes et les jeunes garçons.

Deux bonnets de toile ou serre-tête ;

Deux caleçons (les caleçons ne seront portés, pendant l’été, que par les détenus auxquels les médecins les auraient ordonnés pour raison de santé) ;

Deux chemises en toile de fil ou de coton ;

Deux cravates de couleur ;

Deux mouchoirs de poche ;

Une paire de bretelles en lisière de drap ou en fort tissu de coton ;

Deux essuie-mains individuels ;

Deux chemises en toile de fil ou de coton ;

Deux fichus carrés de 8o à 9o centimètres de côté, en toile ou en coton de

couleur, pour le cou ;

Deux fichus triangulaires de même étoffe pour la nuit ;

Old par M. Fox le 13 Déc 2005

Gololed Artikule

Quille H-7h20, renifler aussi, nouvel actifed « jour » parce que les « nuits » sont irrésistibles, songer avec délectation à l’enfermement entre de vraies pierres rouges plutôt qu’entre des fausses-cloisons grises, songer à une naissance et à vingts morts, toutes progressives, auxquelles je dois travailler. A la diffraction d’un esprit et à son retournement sur lui-même.

Mon bras droit refuse de se lever. L’articulation est verrouillée. ça avance. Moi aussi, un peu, mine de rien.

Old par ... le 28 Jan 2005

le récitant : et la rumeur serait donc vraie ?

Old par igor le 12 Sep 2005

je vote wintercamp…

j’aime quand ta peau est (en) douce sous tes genoux…

INSOLITE MIGRAINE SARKOZY 10/10/2005-19:58 – AP – 0mn52

Sarkozy: « quand on a une migraine, ce n’est pas un sujet de
plaisanterie »

PARIS (AP) — On ne plaisante pas avec la migraine. Le ministre
de l’Intérieur Nicolas Sarkozy est revenu lundi sur la migraine qui
l’a empêché d’assister au Conseil des ministres mercredi dernier,
soulignant qu’il s’agit d’un mal « extrêmement incapacitant ».
« Il y a six millions de Français qui, comme moi, ont la migraine
ou j’ai la migraine comme eux », a-t-il déclaré sur France Info. « Ils
savent que c’est extrêmement incapacitant et quand on a une
migraine, ce n’est pas un sujet de plaisanterie. »
Le ministre de l’Intérieur a par ailleurs reproché au journaliste
qui l’interrogeait d’avoir dans la voix « un petit air ironique ».
« Cela prouve (…) que vous ne savez pas ce que c’est que la
migraine. »
« Depuis mon plus jeune âge, j’ai des migraines », a-t-il confié,
évoquant avec sarcasme « la générosité spontanée d’un certain nombre
de journalistes ». « En cas de prochaine crise, je vous la
signalerai », a-t-il conclu. AP
kb/cr
101956 oct 05

Old par Nicolai le 10 Oct 2005

certains virages font furieusement penser à des lignes droites.

Old par ... le 09 Jan 2005

En fait sûrement le-seul que j’ai envie de lire tout les jours avec mon-Amour et le-chien (mais pour des raisons assez dissemblables) et qui me rappelle cette phrase de Gilles « fist of legend » Deleuze : « Le problème n’est plus de faire que les gens s’expriment, mais de leur ménager des vacuoles de solitude et de silence à partir desquelles ils auraient enfin quelque chose à dire.« 

Old par igor le 22 Oct 2005

rogue

Rapide coup d’oeil dans le rétroviseur. Le basculement régulier d’une configuration à l’autre est éreintant ; de chacune d’elles, des satisfactions ressortent, mais de natures radicalement différentes, et une nette clairvoyance quant à leurs implications respectives les rendent peu conciliables, alors même qu’on pourrait sur le papier envisager une balance parfaite. L’âne de buridan y est passé ; en ce qui concerne l’esquif arthropode, l’épilogue sera moins stupide, il est question de réglages et de mises au point progressives, les lignes de codes sont extrêmement complexes, en plus d’être hélicoïdales. Le tableau extérieur « matériellement satisfaisant », c’est bon pour les fabulistes ou les débiles, ça. Ou les témoins éloignés, mauvaise vue, myopie compréhensible parfois, condamnable souvent.

Rapide coup d’oeil au vu meter : l’aiguille flirte encore trop avec l’orangé, dans les deux cas. Un moteur a suchauffé, donc en chassant l’air du balast, le comburant s’est évaporé. Saturation confirmée (constat banal, ok). Rapide coup d’oeil au curseur témoin : aucun risque d’implosion, les protocoles de sécurité sont à nouveau parfaitement en place, là n’est pas le problème (mais sincèrement vu le bordel de cet hiver, on préfère vérifier). Bref, au total : dans tous les cas l’exosquelette partiel procure une nette optimisation. Il y a simplement des zones dont la solidifcation est en trés nette avance sur d’autres, et le tout manque encore de nutriments mais on va y travailler. La chitine est une substance mucopolysaccharidique composée d’acétylglucosamine. Tout est là : un polymère du chitobiose tout bêtement insoluble dans le marasme tiède ou les solutions acides, ou alcalines. La neutralité restant une option exclue. Quelle que soit l’environnement imposé, aucun compromis n’est envisagé. Le seuil de solidité est loin d’être éprouvé, et le message est passé – réponse sonar enregistrée. Rapide bilan séquentiel de la période écoulée : l’Absurdité Environnementale s’est encore manifestée, on en rit puisqu’on se sait impuissant à la résorber, et que le préjudice causé a rapidement été compensé. Trois compartiments endommagés et un nouvel habitacle à aménager. La capacité d’autorégénération des plaques cuticules est une véritable bénédiction – on sait ce qu’il en était dans le passé. Par contre évidemment la sécrétion bilaire interne a bien connu des pics carabinés : c’était cette fois une confrontation avec une Tectonique Répressive, un mix de coercition incompétence-malhonnêteté-autorité. Grandes giclées acides dans tous les sens, les pinces claquaient dans l’air, les mâchoires mordaient dans le vide, un joyeux bordel… Le résultat est acceptable, mais il a fallu encaisser. Heureusement, outre l’exosquelette, la superstructure reste aussi solide que dans le passé. Le globe noir irisé aux couches d’alliage titane-kevlar-uranium hérissé répond nickel, l’ensemble est compact mais bien irrigué.

L’avantage est que l’accumulation de ces constats réhausse encore le seuil de solidité des plaques. Il serait extrêmement gratifiant de trouver ici une véritable exponentialité. Là n’est donc pas le problème, le programme suit son cours.

Non. C’est toujours la liquéfaction interne détectée qui projette de sombres filtres sur les perspectives envisagées. Lignes de fuites à colmater. Les dispensables pirouettes du jour en sont encore trés représentatives. Des abandons alarmants continuent d’être comptabilisés : le stylet tranche, l’humeur s’écoule et l’hormone béta-bloquante continue d’entretenir cette curieuse incurie, et un éloignement dont on ne mesure toujours ni les conséquences, ni les causes d’ailleurs. Rapide coup d’oeil sur le panorama : la tension générale reste donc élevée. Mais de plus obscures promesses ont aussi été formulées, et on doit dire qu’on condamne totalement les premières conclusions qui ont été proposées. Un craquement discret s’est fait entendre il y a près de deux heures, qui confirme heureusement que la liquéfaction est loin d’être achevée, mais l’hormone sombre continue à se diffuser dans l’organisme – c’est un fait. Le hic c’est que le gruau interne affaiblit la couche de zirconium anisotrope électrolysé. Calculs à réitérer, la formule n’est toujours pas stabilisée.

Rapide coup d’oeil aux rapports hebdomadaires : sur d’autres fronts, la cohérence est bonne. Les premiers virages serrés rencontrés ont été négociés avec une maîtrise appréciable, à la corde, la tête dans le guidon, aucune déviation, l’arthromorphe n’a pas chassé même un instant, bonne tenue de route et nervosité. Dans le lot il y a de bonnes nouvelles. Rapide coup d’oeil au body count : la chitine est ultra-efficace, résistante, et lamée, ça a une gueule folle. Le stylet tranche sec, aucune goutte, et ça cautérise aussitôt. Les dégâts causés aux troupeaux simiesques pourront donc être particulièrement prononcés. Du coup, après quelques exercices de tirs effectués bien rythmés, on constate que la mécanique semble à ce titre trés bien huilée. Trip rogue squad en hausse : un truc à consigner.

Rapide coup d’oeil au planning. A venir, c’est une autre histoire, en ce qui concerne la neuromère tendre, toujours irritée. J’ai tenté une retraite stratégique, mais sans conviction, et fort logiquement ça a foiré. J’en suis heureux, mais c’est une joie biochimique dont je sais ce qu’elle va durer. Le gaufrage subséquent est pesant à endurer. Tension : + 2. Rapide coup d’oeil au chrono intermédiaire : performance égalée, aucune amélioration, on tient la corde. Rapide inventaire des protocoles à disposition : non, l’arthromorphe n’a toujours pas les bons. Calculs à réitérer, l’équation demeure insolutionnée.

Old par ... le 23 Avr 2005

désolé monsieur on n’en a plus en stock…

il va falloir vous arranger pour faire des phrases sans E…

(ou bien en acheter des d’occase)

Lundi 7 février 2005

Elton John doit s’excuser auprès de Jean-Paul II



Le chanteur a dû demander pardon au Pape après avoir refusé de lui remettre son Hall of Fame Award à Londres.

Elton John a prétexté un dîner trop arrosé pour n’avoir pas pu se retenir de dire que c’était une honte que Jean-Paul II soit nominé pour la meilleure performance live, alors qu’il faisait du play-back.

L’attaché de presse de Jean-Paul II, qui a démenti les accusations de play-back, dément aujourd’hui que ce dernier ait répondu au chanteur avec une boîte de chocolats.


La rumeur voudrait en effet que le Pape lui ait envoyé des douceurs accompagnées du petit message suivant : « Visiblement, tu ne sais pas à quoi t’occuper en ce moment. »

L’attaché de presse a précisé : « Si JP II devait répondre à Elton, vous pensez bien que ce serait fait de manière bien plus intelligente qu’avec des bonbons et ce petit mot pathétique. »

Comme sur un pod : vendredi 07h31

Aujourd’hui c’est toujours la nuit parce qu’on n’a pas le même chapelier. Hémisphère droit : recherches diverses, forum un peu mais pas tellement, faut savoir si les 60 ans ne seraient pas surmédiatisés, rien que le fait que la question se pose ça vous finalise les minutes de sable mémorial et transforme en sale quartz les moindres globules blancs. Hémisphère droit toujours, consater que certaines vitrines viennent de fermer après une longue période de soldes , se dire que tous les soirs on verra plus les filles tomber, plus de basculement en direct dans le puit des Alice qui confirment le vortex du monde réelement renversé.

Aujourd’hui c’est toujours la nuit, on n’a pas le sens des aiguilles mais celui d’un tas de trucs beaucoup plus importants. Hémisphère gauche : être un peu je à défaut d’être jou, me dire que Marseille est définitivement plus une queue rance qu’une ville, penser à l’effet du bitume fondu qui englue les semelles comme du sperme avachi, même pas noter vraiment, juste dicter aux naseaux redonnez-moi le ficher automne 2001, odeur_de_poissons_morts.od, se souvenir du vieux port comme d’un cimetiere aqueux de suicidés, et encore. Hémisphère droit : même pas de chiffres convainquants, pas de cadavres dans le vieux port au t perdu au profit de la troisième lettre, même pas un drame, google en vacuité comme cette ville qu’a autant d’esprit qu’un miroir, rien à y faire, rien à y vivre et surtout rien à traverser. C’est la ville où les filles subissent, point final virer l’italique. Songer que 10 000 signes pour parler d’un tel lieu c’est trop et pas assez, mais que c’est suffisant pour perdre toute l’estime du bastion poétique qui sévit en local depuis un temps perdu que les moins de vingt ans ignorent en toute quiétude. Réaliser combien en plus de ses travers quelque peu subjectifs cette ville produit des miasmes chauvins identitaires, grumeleux régionalisme, sans compter les accents qui giclent au circonflexe.

Demain c’est dans une demi-heure. Je vais te faire un thé pour pouvoir te souhaiter un joyeux non anniversaire.

ici »