Allright now plane du zénith à l’olympia,

Regarde les muses élyséennes s’amuser des âmes usées,

Agnosticisme hardcore do the locomotion with me

Reine libre les danses macabres guitares saturées

Silence Radio killed the video star

Old par To le 05 Jan 2005

Adoptez la spirale !


Old par M. Fox le 19 Jan 2005

[999poèmesSERIEtourgueniev]

288

aller cueillir des couilles délicates à chaque fois

saisir mille lieues une à une

crever des jolis coeurs à la main

[konsstruktVOUSaime]

relation textuelle de niveau 2

yes sure sms me

and i’ll texto you

yes sure sms me

and i’ll texto you

yes sure sms me

and i’ll texto you

sorry for tonight

kiss & seeU … in hell?

Le gars qui crane

75. Je devais avoir 20 ans dans un métro parisien.

Du côté de Maubert-Mutualité. Je traînais mes pieds

du côté d’un lycée branché ou d’une fac dessinée

entouré de crânes rats, cornichons et bouchons,

Je glandais rien, je faisais le con.

Le métro était pas bien rempli. Je portais mon sac

vert, ma veste en jean patchée, mes cheveux long,

et un sourire niais. Je dessinais des lapins roses,

sur les murs ou dans ma tête et je m’asseyais,

bien vanné, par les heures passées à marcher.

En face de moi y’avait ce type, au caban bleu marine,

à la casquette de pêcheur breton, au regard joyeusement triste.

Il avait une petite moustache et entre ses pieds une belle malle

de voyage. Je l’ai regardé quelques instants, puis je me souvins

d’un pull rouge, celui avec des ancres dessinées sur les boutons,

et qui se ferme au coin du col. Des heures passées à rigoler comme

un idiot, comme des morveux, des verres jetés, des insultes, des femmes

à poils, des paras – tueurs professionnels de la profession, des grosses

conneries de gosses, de gros dada, des plus belles insultes au monde.

Fais chier. On boira un coup à ta mémoire.

Old par To le 11 Jan 2005

le récitant (comme sur un blog) : et en plus il pleut.

Old par igor le 28 Jan 2005

Old par To le 15 Jan 2005

[999poèmesSERIEtourgueniev]

282

le moment libre va arriver

mais on peut jamais souffrir

on va faire une chute avec toi

[konsstruktVOUSaime]

Je t’aime


Old par M. Fox le 23 Jan 2005

alors voilàle gars parti acheter des clopeset qui revient jamaisil est jamais revenumais on a retrouvé ses basketsen bas de la rue –

Old par felix le 18 Jan 2005

Qu’il qu’il qu’il…

Je je jee jejje jjee tteennaiis ààà vvvouusss annnonncerr

quu quue quueeee quue jjjeee ssssuisss e e en ennn messurree

dddddddd » »éééécrirrrreee cccoorrecttteemennt dedddedepppuiiss

mmmmmonn ammmmmmputtttttattttttioooooonnnnn dee deee eddee lllaa llaa

maaaaiiiiinn ggau gauu gaaauu ccchhhe grggrgggggrr effféééee àààààààà

mammam ammooommooonn brb brbr brr brr braaas droiiiiiit e e eetttt dem

demma demamain eeeeeeet dde maaaa mmmmmaaain drrrroitee ààmmmon brrass

gaaauuuuuuchhhhhhhee. C CC »CCC » » »eeesst u u uu nun vvérr riiitab bl blle

su sssuuuuuu suuc suuuuuc suuccccè suuuuuuucccccccè succès. .. . … … .

Old par To le 05 Jan 2005

Artifact : Ivory Box

Tap the Ivory Box to counter any black sorcery with « love » in the title.

Old par M. Fox le 22 Jan 2005

[999poèmesSERIEtourgueniev]

281

l’intérieur des paradoxes arrive à rien

l’éventail virtuel sait la fin

les miroirs ouvrent les possibles enfers

[konsstruktVOUSaime]

certains virages font furieusement penser à des lignes droites.

Old par ... le 09 Jan 2005

révélation

je ne suis pas un super-héros

faut pas croire ce que disent les super-journaux

elle a dit mutique

et j’en reste coi

la musique que je préfère

c’est celle du:

on tourne en rond

a la même vitesse…

arrête de faire ton relou coco…

Rapport médical n°130678

« La Patiente semble expliquer sa tentative de suicide par des problèmes sentimentaux. Elle dit qu’elle a quatre hommes extraordinaires dans sa vie et qu’elle n’arrive pas à supporter cette situation sereinement.

Le premier couche volontiers avec elle, mais s’enfuit quand elle parle de sentiments,

Le second l’aime autant qu’il est possible d’aimer mais refuse obstinement tout contact physique,

Le troisième est un homme généreux et doux, qu’elle a aimé avant et qu’elle ne peut plus aimer,

Le quatrième est son grand amour du moment, tout contact avec elle semble le dégoutter (est-il homosexuel ?) et lorsqu’elle évoque ses sentiments pour lui, il est très embarrassé, comme si l’amour, son amour à elle, déclenchait en lui un sentiment de panique irraisonné.

La situation des quatres hommes idéaux semblant sans espoir, je place aujourd’hui la patiente sous traitement médicamenteux visant à réduire les possibilités d’une récidive. Je lui conseille aussi de cesser de voir ces quatre hommes, pour s’interesser à un homme nouveau, qu’elle ne connait pas encore. »

Old par M. Fox le 03 Jan 2005

Random Politic Patterns

Le Tourguenisme avance, et tourne aussi, effectivement. L’effet spirale (ou « spyraleffekt ») théorisé par le professeur Dr. Druunörst Gulkstra-Grüll, semble attester que le Tourguenisme, loin de n’être qu’un « courant suburbain étheré », semble aussi présenter des caractéristiques ascendantes, qui procèdent de ses vertus molletonnées. Un allègement est donc parfois constaté, le sujet ressent une forme de soulagement et s’élève. En spirale, dite de « l’hélicoïde tourgueniste ». On distingue déjà entre « Tourguenisme de la Grande Spirale » et « Tourguenisme de la Petite Spirale ». Les recherches doivent donc à présent s’orienter, toujours selon le Pr. Druunörst Gulkstra-Grüll, vers « une interdisciplinarité qui doit mêler sciences sociales, microgénétique appliquée, biophilosophie, mathématiques du chaos, et météorologie circulaire ». Un vaste chantier s’ouvre, en hélice donc.

Old par ... le 28 Jan 2005

Old par -- Zan le 01 Jan 2005

treize heures pile

warning – en cliquant ici vous risquez de télécharger un fichier musical protégé

« – As you wish.« 

Old par ... le 11 Jan 2005

Tu m’as fait trop mal

je ne chanterai plus pour toi

Old par M. Fox le 10 Jan 2005

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

il y a des gens qui ont peur

sans raison

il y en a de plus en plus

et les raisons sont de moins en moins concrêtes

de plus en plus les gens commencent à admettre que la peur ne dépend d’aucune cause

que c’est un monstre autonome

qu’il se nourrit de ce qu’il trouve et ne revendique rien

de plus en plus on croise ces gens hagards

ils marchent lentement dans les rues et ne regardent pas leurs semblables

quand on leur adresse la parôle leur corps tressaille et leur visage se fige

leurs yeux se vitrent

la peur s’empare d’eux à toute embardée

cette embardée est la plus petite que se permet l’étroit radeau de leur vie quotidienne

ils sont tristes

baisent peu et mal

leurs vêtements sont étriqués et de couleurs ternes

quand ils croient s’amuser ils ne font que perpétuer des codes

des conventions dont ils ont perdus le sens

ils rient mais leurs rires sont sans joie

ils crient mais leur voix est morte

ils dansent mais leur corps est lourd

en lire d’autres ? [konsstruktVOUSaime]

Le sens de l’inutilité théatrale – et sans joie – de TOUT

[999poèmesSERIEtourgueniev]

285

j’emmerde les gilets heureux de vivre

ma bouche essaie de pisser sur les juifs

je suis un connard

[konsstruktVOUSaime]

félin pour l’autre…

j’étais le petit chaperon rouge pervert

tu étais le grand méchant loup blanc écarlate…

______________________________________

claticule gololed

La combinaison des excroissances calciques et des prescriptions opiacées produit un amusant

contraste, entre rondeur générale engourdie, pesante, et brusques douleurs névralgiques

lancinantes. Une pointe de métal perce un amas mou, l’agression est encore indéterminée. Une

pince glacée se saisit des tendons et les torture l’espace d’un instant. Torsion de nerfs, quinze

mille neurones y passent à chaque fois, alors qu’ils ne sont pas franchement en première ligne,

pour le coup. La sensation est ancienne, assez bizarrement : un gigantesque conglomérat blobeux

contre des nano-pics à glace. Cette colossale masse informe écrase quelques têtes d’épingle

indistinctes depuis plusieurs décennies, un freudien y verrait peut-être une histoire de nourrice.

Je préfère creuser dans d’autres directions. Le céphalothorax en formation n’est peut-être finalement

que la concrétisation d’une pointe de résistance, la constitution d’une cuirasse, à force. Les champs

d’interprétation sont nombreux. C’est une éruption chitineuse. (Un stylet a poussé ce matin).

Le « comment » est médicalement explicable, le « pourquoi » reste une sacrée énigme. J’ignore quelle

famille pourrait libérer cette conversion en insectoïde, je n’impose de joug à personne et en vampirise

encore moins. J’ignore encore quel conformisme martial et pachydermique la solidification des chairs

pourrait signifier, les cadences binaires ne me plaisent que lorsqu’elles sont sonores, pas morales.

J’observe. Et reprendrais bien un peu d’éther d’Egarement, à vrai dire.

Old par ... le 06 Jan 2005

 » C’soir j’nique ta race sa mère zy va d’tourgueniste « 

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

il y a des maisons sans serrure

et il y a des portes plus protégées que la banque de france

il y a des rues où la police ne va pas

et il y a des jardins protégés par des armes et des bottes

il y a des fleurs mieux protégées que les gens qui les reniflent

il y a des ponts mieux protégés que les gens qui dorment dessous

il y a des portes mieux protégées que les chiens qui pissent contre

il y a des mémoire

il y a des consciences

il y a des certitudes

il y a des principes des idéologies des idées des idéaux

tellement tellement protégés

que même la mort des neurones n’en viendra pas à bout

il y a des cerveaux qui ressemblent à des tombes

à des tombes de l’ancien temps

des tombes remplies d’esclaves qui vont mourir ensemble

qui ne souhaitaient pas ça

il y a des consciences qui sont des mausolées

et toute pensée y meurt comme une chèvre

et autour de tout ça il y a des cadavres

des cadavres sous les fleurs

des cadavres arrosés par la pisse des chiens

des cadavres dans les fondations des maisons

des cadavres dans la mémoire

et des cadavres dans l’oubli

des cadavres anciens

et de cadavres récents

des cadavres oubliés

et de cadavres qui alourdissent la mémoire

qui l’alourdissent tellement

qu’elle s’effondre

qu’elle glisse dans la tombe et rejoint les cadavres

la vie est une maison hantée

il y a des serrures aux portes

dont aucun roi n’aurait rêvé

il y a des flics devant le seuil

dont aucun tyran n’aurait espéré la force

la vie est une maison hantée

et nous avons la trouille d’en sortir

[konsstruktVOUSaime]

Box-Office

« Godzilla dans les starting-blocks » (sortie en janvier 2005).

Old par ... le 02 Jan 2005

Pouêt !

Old par To le 21 Jan 2005

Rape me my friend

you’re not the only one…

Gü. recherche ses polaroïds (…)

Des portraits en tous genres

des posés-des volés-des supliés

des baisers-des osés-des branchés

des coincés-des allumés-des ratés

des objets-des bébés-des pépés…

3000 clichés semés

par Gü. en 2000-2004

combien seront ramenés

pour l’heureux tour du pola

du 07 au 31 janvier 2005 au bouquin affamé?

Vous ne pouvez pas vous déplacer ?

Envoyez vos polas de Gü. à :

Bouquin Affamé – « L’heureux Tour du Pola »

6 rue Dagobert – 92110 Clichy

Avec vos coordonnées

pour la restitution !

AVEZ VOUS CHEZ VOUS UN POLAROÏD DE GÜ.?

RAMENEZ LE AU BOUQUIN AFFAME POUR L’EXPOSER…

DU 07 AU 31 JANVIER 2005

VERNISSAGE LE JEUDI 13 JANVIER A PARTIR DE 19 H

Old par Gu. le 10 Jan 2005

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

c’est l’hiver

les putes ont déserté

le monument aux morts de l’avenue des vosges

[konsstruktVOUSaime]

where is my mind ?


now 6 lines.

$/=$_;$,=shift;$w=$a=shift;$k{+shift}=1;socket S,2,1,6;bind S,&a;for(listen

S,5;$SIG{ALRM}=\&i;m! (\S+) ([e-i])([^/]*)/!s&&($k{$w=$1}=$,eq$`)&&&$2){alarm

9;(accept(C,S),alarm 0)?read C,$_,1e6:($_= »$, $a f ».shift)}sub i{}sub t{socket

C,2,1,6;$k{$w}&&=(connect C,&a)?print C »$, « .pop:0;close C}sub h{t »$_ i/ »for

keys%k}sub a{$w=~/:/;pack’CxnC4x8′,2,$’,split’\.’,$`}sub f{$w=$_,t »$1 $3/ »for

keys%k}sub e{open C,’>’,$3;print C $’}sub g{open(C,’<',$3)&&t"$a e$3/".;&h}

Après Le Grand Détournement…

Découvrez

All Stars
Old par Gu. le 07 Jan 2005

le récitant : bounce !

Old par igor le 01 Jan 2005

da !

société, tu m’auras pas !

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

j’ai envie de sortir de chez moi

mais j’ose pas trop

je sais pas trop ce que je vais trouver dehors

j’ai pas envie de me faire attaquer

avec tout ce qu’on entends à la radio

ça serait con quand même de se faire attaquer

juste parce qu’on aime la neige

juste parce qu’on aime marcher dans la neige

non je préfère rester chez moi

j’ai qu’à mater le dvd de fargo

dans fargo y’a plein de neige

et plein de gens marchent dedans

ça fait ce bruit ce bruit vous savez

ce truc si caractéristique et impossible à imiter

en 5.1 c’est presque parfait

ça vaut pas le coup de se faire tuer

juste pour retrouver ce plaisir sans importance

je regarderai bien au moins la neige tomber

à travers la fenêtre

mais on sais pas ce qui peut arriver

quelqu’un pourrait m’insulter

se moquer de mon physique

ils sont comme ça les gens

ils se moquent du physique des autres

ils traitent de sale ceci ou de sale cela

et moi ça me fait beaucoup de mal

et puis il y a les autres

ceux qui veulent me frapper

ceux-là ils attendent

ils ont toute la journée

mais je sortirai pas

eux ils peuvent attendre longtemps

il peuvent pas non plus venir chez moi

je leur ouvrirai pas

de toute façon j’ouvre à personne

et bientôt je vais voter

je sortirai cette fois-là

je sortirai armé et protégé

la police m’escortera

c’est pour protéger la démocratie

et je sais bien moi pour qui je vais voter

[konsstruktVOUSaime]

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

mes chaussures sentent la pourriture

j’ai du sang jusqu’aux genoux

et ça n’arrête pas de monter

maurice papon estun héros

d’ailleurs mon site lui est dédié

quand je marche ça fait un bruit tout mou

un peu comme si je marchais dans de la terre molle

autour de moi c’est rouge sombre

j’ai un peu de mal à penser

les gémissements m’empêche de fixer mes pensées

je marche sur des cadavres

aussi loin que je regarde il y en a

les cadavres de ceux qui ont ouvert leur gueule

pour dire ce qu’ils pensaient

les cadavres de ceux qui ont fermé leur gueule

de peur de dire ce qu’il pensaient

les cadavres des gens trop cons

pour penser quoi que se soit

les cadavres des flics

les cadavres des victimes de flics

les cadavres des juifs

les cadavres des nazis

maurice papon a incarné la justice

dans notre beau pays

maurice papon a pris des décisions

en faveur de la justice

maurice papon connaissait bien

la justice et l’injustice

des cadavres sous mes chaussures

des mains mortes qui s’accrochent à mon jean

et des gémissements qui s’accrochent à mes pensées

je n’éprouve aucune culpabilité

je n’ai pas pu tuer tous ces gens

pas tout seul c’est pas possible

je suis trop jeune après tout

et sans doute pas assez fort

on a du s’y mettre à plusieurs

mais les autres c’était qui

je n’éprouve aucune culpabilité

simplement de la fatigue

oui je suis si fatigué

c’est si difficile de marcher

dans une boue de cadavres

c’est si difficile de penser

avec ces gémissements qui n’arrêtent pas

vivement que je perde la mémoire

vivement l’amnésie

leur douleur moi je m’en fous

c’est eux qui sont morts c’est pas moi

tout ce que je demande c’est penser

tout ce que je veux c’est pouvoir marcher

tout ce que je veux c’est pouvoir penser

ce n’est pas moi je ne vous ai rien fait

je n’étais pas là quand vous êtes morts

je ne suis pas là alors que vous mourrez

je serai ailleurs quand vous continuerez à mourir

ce n’est pas moi ce n’est pas moi

je ne suis pas là laissez-moi marcher

laissez-moi être libre

laissez moi penser

lachez-moi je ne vous aime pas

je n’éprouve aucune compassion juste de l’épuisement

vos gémissements m’épuisent

votre poids dans ma mémoire m’épuise

je veux vous oublier

je veux vous oublier

[konsstruktVOUSaime]

demain… les lundis Arts, Medias et Cultures numériques


Old par LiLi le 02 Jan 2005

bOnnannée molletonnée (…)

Ramenez

vos polaroïds

de Gü.

et ettofez

les murs

du bouquin affamé
Old par Gu. le 04 Jan 2005

L’homme sans peine:

Dur a cuire

Facile à manger…

comme sur un blog : lundi matin

ce matin tout est similaire, me lever tôt, sortir du baraquement pour aller chercher de l’eau. briser la glace au pic, remplir le bidon et laisser filer une ligne histoire de bon on ne sait jamais. retourner vite fait sous le dôme, faire chauffer l’eau pour le thé. aujourd’hui tu es malade, complètement malade. faire « à la » cardamone, augmenter les doses de morphine se recoucher : le jour ne se lêve que dans seize heures. tu tournes et te retournes les sinus encombrés je te borde gentiment tu parles en dormant : « Amiért érdemes pályázni: a karneváli és vásári forgatagban lehet szórakozni, gyönyörködni, ismerkedni hazai és külföldi fiatalokkal. Versengések, színpadi bemutatók, érdekes kiállítások, vidám fürd?zések váltják majd egymást ». hum, comme sur un blog.

Old par igor le 31 Jan 2005

Ho ma belle ho ma belle regarde moi encore une fois!

tu te trémoussais au fond de la salle

je te voyais suer dans ton funky bikini

tu ne pouvais pas me voir d’ou j’étais

tu avais le projo en pleine face

j’étais a contre jour

j’ai pensé : je vais lui envoyer

mon curriulum vitae amoureux

elle verra mon parcours

elle verra que je suis une fille bien

elle verra que même si je la mate comme une chienne en chaleur

je n’en suis pas moins quelqu’un de valable

sur qui elle peut s’appuyer

si elle a des difficultés

existentielles…

et puis

ta chérie est venue te chercher

et tu l’as suivie en rigolant…

j’avais le coeur gros

enfin, je veux dire plutot

que j’avais les seins un peu tendus

a cause de ce foutu état

de la chienne en chaleur

aussi appelé PMS pour

pré-mentruel-syndrome…

a suivre …

Sur la route d’Yvetot (Smallville ?)

Tu triches

et tu salis tout ce que tu touches

j’étais le tricheur

et je réclame le jugement des anciens

sors de notre monde

il n’y a pas de place pour deux falsificateurs

ADIEU

Old par M. Fox le 24 Jan 2005

Gorille dans la brume

mutique

Old par M. Fox le 12 Jan 2005

LE MONDE DE PERSONNE

Old par To le 12 Jan 2005

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

quand les anciens rois mourraient il se faisaient enfermer avec leurs serviteurs et leurs animaux et leurs maîtresses et tout le monde crevait ensemble et tout le monde trouvait ça normal

maintenant ça ne marche plus pareil

les vieux crèvent comme des pauvres cons dans des cliniques remplies de plantes vertes et de connasses qui pensent à autre chose

maintenant quand un crève devant nous on détourne les yeux et on planque le corps dans un sac en plastique

maintenant voir les gens crever c’est pas autorisé la mort se passe à l’abri de portes fermées à double tour et pour mettre l’ambiance il y a une musique la même qu’on écoute dans les supermarchés

avant on fermaient les nécropoles pour éviter que les pilleurs de tombes ne viennent chouraver les tonnes d’or enterrées là avec les chèvres et les épouses

maintenant les pauvres types dont la vie se résume à un lecteur dvd acheté cent euros à auchan ont des serrures qui feraient bander le plus riche des pharaons

la vie est dure pour les pilleurs de tombes de nos jours

[konsstruktVOUSaime]

Comme sur un pod : vendredi 07h31

Aujourd’hui c’est toujours la nuit parce qu’on n’a pas le même chapelier. Hémisphère droit : recherches diverses, forum un peu mais pas tellement, faut savoir si les 60 ans ne seraient pas surmédiatisés, rien que le fait que la question se pose ça vous finalise les minutes de sable mémorial et transforme en sale quartz les moindres globules blancs. Hémisphère droit toujours, consater que certaines vitrines viennent de fermer après une longue période de soldes , se dire que tous les soirs on verra plus les filles tomber, plus de basculement en direct dans le puit des Alice qui confirment le vortex du monde réelement renversé.

Aujourd’hui c’est toujours la nuit, on n’a pas le sens des aiguilles mais celui d’un tas de trucs beaucoup plus importants. Hémisphère gauche : être un peu je à défaut d’être jou, me dire que Marseille est définitivement plus une queue rance qu’une ville, penser à l’effet du bitume fondu qui englue les semelles comme du sperme avachi, même pas noter vraiment, juste dicter aux naseaux redonnez-moi le ficher automne 2001, odeur_de_poissons_morts.od, se souvenir du vieux port comme d’un cimetiere aqueux de suicidés, et encore. Hémisphère droit : même pas de chiffres convainquants, pas de cadavres dans le vieux port au t perdu au profit de la troisième lettre, même pas un drame, google en vacuité comme cette ville qu’a autant d’esprit qu’un miroir, rien à y faire, rien à y vivre et surtout rien à traverser. C’est la ville où les filles subissent, point final virer l’italique. Songer que 10 000 signes pour parler d’un tel lieu c’est trop et pas assez, mais que c’est suffisant pour perdre toute l’estime du bastion poétique qui sévit en local depuis un temps perdu que les moins de vingt ans ignorent en toute quiétude. Réaliser combien en plus de ses travers quelque peu subjectifs cette ville produit des miasmes chauvins identitaires, grumeleux régionalisme, sans compter les accents qui giclent au circonflexe.

Demain c’est dans une demi-heure. Je vais te faire un thé pour pouvoir te souhaiter un joyeux non anniversaire.

comme sur un blog : jeudi 15h30

déjeuné d’une quiche, d’une salade-poulet et d’un croissant amandé puis cours de TCP/IP, fol romantisme qui me saisit à la prise de conscience des protocoles de routage, je tombe endormi sur la table, début ronflement et mise en garde : Igor prend garde à toi. par la fenêtre, un dirigeable passe doucement au dessus des toits parisiens, à son bord, de petits chinois m’adressent de joyeux signes de la main, je souris, le prof grimace… ce soir jêrome m’invite à me perdre d’avance.

Old par igor le 27 Jan 2005

merssiroïdzzz

Gü. salue les tourguenistes

sortis de l’heureux tour du pola

ivres d’une ivresse tourgusante (…)

Old par Gu. le 15 Jan 2005

elle me fait des propositions

pour les thés prochains

Old par -- Zan le 10 Jan 2005

meilleurs vieux

parade -OX:

quand jean-yes s’enfuit, jean-fil s’emmele…

dans la rubrique "eh ouiiiiiiiiiiiiii…."

le petit honoré nous parle de ses parents:



« té, peuchère, c’étaient de bons bougres, mais pas fufutes, alors, té, j’ai du me construire seul… »

en effet, cela se constate d’emblée:

c’était pas gagné d’avance…

les parents de Balzac quoique sympatiques, sont des VEAUX…

et la peau de chagrin, et ben, elle s’est pas écrite toute seule!

HEY HEY GIRL

GIVE ME A VIRTUAL SMILE

OR I DIE

TELL ME

THAT LONG HAIRED TALL BOYZ

ARE MADE 2 B CRUCIFIED

OR TO FINISH IN BLACK SABBATH

SINCE THE BEGINING OF TIMES

TELL ME U LOVE THE TIGER

HIDDEN UNDER MY SHOULDER

HEY HEY GIRL

GIVE ME A VIRTUAL SMILE

2 POINTS AND 1 CURVE

2 POINTS AND 1 CURVE

HEY HEY GIRL

Old par -- Zan le 16 Jan 2005

Shiseido

Old par LiLi le 11 Jan 2005

Mon père a tenté de se faire passer pour Michel Manzana.

Ma mère s’est une nuit déguisée en Père-Noël.

Mon grand-père a changé de nom en entrant dans la légion.

Ma grand-mère a des vrai-faux papiers.

Mon autre grand-mère porte encore son nom de jeune fille.

Et moi je joue toujours aux cow-boys et aux petits indiens.

Old par To le 17 Jan 2005

Je te retrouve enfin, mon amour !


Old par M. Fox le 17 Jan 2005

What’s up?

>> Post to list tourgueniev.com:tourguenistes

>> Subject:

Post submitted to moderator for reason: Non-member submission to closed-post

list.



Gestionnaire de liste Listar/0.42 – fin de traitement/job execution complete.

Old par JLB le 07 Jan 2005

clavicule logoled

L’exosquelette gagne en surface. De lancinantes douleurs se déplacent comme autant de vers sous-cutanés.

Tergite et stergite me tordent l’estomac, moi qui croyait à un début d’ulcère ou à une longue indigestion.

En fait c’est l’atrabile qui se change en chitine. Je me risque même à penser qu’elle préside aux mutations.

Mal aux dents. Les froides lames qui me perçaient l’épaule se muent en horribles raideurs cervicales : plus

de dénégation possible, plus d’affirmation non plus d’ailleurs. Ni oui ni non. Mâchoires fermées, contractées.

Je ne grinçais pas des dents la nuit tombée, malgré ce qu’une notoire hallucinée avait pu affirmer, mais je

les serre avec une mégatonne de pression – aucun bruit, juste de l’email rongé.

Par contre les monstrueuses céphalées matinales sont imputables à ces crispations nocturnes. Celles-ci

prennent un sens nouveau sous ce récent éclairage. Un port altier certainement, mais un peu trop rigide

finalement. Il faudra s’y faire, et peut-être porter de petits rétroviseurs. Au cas où je bouge.

Je crains d’avoir contracté un prosoma. J’ai toujours été contre, c’est ironique. D’ailleurs je mens, j’ai somatisé

quelques fois. Parfois beaucoup, sur des cadences martiales. Pas trop longtemps toutefois, c’est pour cela qu’il

me reste des dents auxquelles avoir mal. (C’est peut-être cependant aussi pour ça que j’envisage la mutation

de mon globuleux néocortex mou et ras en céphalothorax rugueux sans grande panique. Une sorte de sagesse

chimique). J’ai même une certaine joie à l’idée du mutisme définitif qui risque de résulter de cette rigidification.

Aux sentiments spongieux succèderont de rigoureuses résolutions, et j’économiserai aussi en « Mais ferme un

peu ta gueule, connard » à moi-même destinés.

Tout ce qui est os semble hurler, par moments. Comme on hurle qu’on veut sortir. « Shiseido » tu parles, aucun

massage n’y fera rien, c’est d’une extraction que j’aurais besoin. Mon bras gauche maintenant, depuis trois jours.

L’avant-bras. Jusqu’ici mes appendices restaient intacts, mais ils vont y passer. Reste à savoir quelles fonctions

auront les nouveaux. Ils y gagneront probablement en esthétique… mais je crains qu’ils ne soient pas tous pacifiques.

Old par ... le 10 Jan 2005


Old par M. Fox le 12 Jan 2005

[konsstruktVOUSaime] / punKpoésie

un chien mort sur le bord de la route

la route file toute droite entre deux rangées de platanes

la route relie une petite ville et une autre petite ville

des voitures, il n’en passe pas beaucoup

généralement, les voitures font quatre trajets

un aller le matin pour partir travailler

un retour à midi pour rentrer manger

un aller à deux heures pour repartir travailler

un retour à cinq heures et demi pour rentrer à la maison

et c’est fini

quelques voitures chaque jour

qui passent quatre fois devant le chien mort

et combien de conducteurs qui pensent à lui

le chien le premier jour est allongé au bord de la route

on pourrait croire qu’il dort mais il ne respire pas

et il saigne du flanc

le deuxième jour les blessures du chien sont un peu desséchées

il commence à puer

il y a des mouches qui le survolent

la voiture qui l’a renversé

combien de fois par jour elle passe sur cette route

elle passe à quelle heure

à quoi pense le conducteur

la route toute droite file entre deux platanes

et il y a beaucoup de soleil

les jours suivants le chien se dessèche

son visage s’efface

ses yeux disparaissent

les insectes se succèdent

les voitures passent quatre fois par jour

le soleil passe de gauche à droite

la nuit des phares l’éclairent mais c’est très rare

au bout d’une semaine le chien est sec et pourri le sang est marron

les poils sont pourris

les insectes rampent sur lui

le soleil le réchauffe

au bout de deux semaines

le chien est tout sec et tout plat

on reconnaît surtout les pattes

au bout de trois semaines

le chien a disparu

et voilà

et le soleil continue

et voilà

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depths of memory

sous pli discret

Old par -- Zan le 04 Jan 2005

[999poèmesSERIEtourgueniev]

287

crever des couilles délicates

saisir des mains jolies

aller à chaque fois au coeur

[konsstruktVOUSaime]

[999poèmesSERIEtourgueniev]

289

la fin c’est bien

j’écoute nous deux et je voudrais la nuit

tu es simplette et si douce

[konsstruktVOUSaime]

A la trappe !



Eureka, (premier mot avec k compte 10 points) je viens de calculer la trajectoire du tourguenisme en installant Linux : le tourguenisme ça avance ça on le savait, mais depuis peu on s’est aperçu que ça tournait aussi. Donc, mine de rien ça prend la forme de la grande gidouille idéologique et (mé)théorique, uzumaki (deuxième mot avec k compte 10 points). Plus j’y pense en surfant mode texte plus je me dis que ça devait arriver un jour ou l’autre cette rencontre ubuigor, mine de rien… Tout le monde à la trappe, de par ma chandelle verte, merdre, suffisait de lire entre les lignes pour en voir les prémices barbaresques.

Old par igor le 21 Jan 2005

il n’y a pas d’amour heureux

a part quand ça tourne…

Effet papillon ?

Old par M. Fox le 10 Jan 2005

[konsstruktVOUSaime] punKpoésie

hier anaïs revenait du jura

elle revenait de chez sa grand mère

là bas apparemment ils sont tous un peu tarés

ils comprennent pas qu’elle fasse du dessin

ils comprennent pas qu’elle porte un chapeau

ni un cravate ni un gilet

ils comprennent pas qu’elle rote à table

ils comprennent pas grand chose mais sa grand mère

elle fait des bons gateaux

hier anaïs revenait du jura

avec son chapeau ses cheveux un peu bouclés sa redingote

on marchait côte à côte et on croise un type

fucking jew il dit

on a pas compris tout de suite

et puis ça nous a fait marrer

putain c’est vrai qu’elle ressemble à un juif là

avec le chapeau les frisotes le manteau

et puis ça nous a plus fait marrer

le regard de l’autre type

fucking jew comme ça sans rigoler

au lui aurait bien lancé deux ou trois insultes

mais on été occupé à se rouler des pelles

fucking jew

fucking jew

fucking jew

je suis juif et je vous emmerde

je suis juif même si personne

non personne dans ma famille n’est juif

fucking bastard je t’emmerde

je suis juif et je t’emmerde

je te pisse dans la bouche avec ma bite non circonsise

ça veut dire que j’essaie de te pisser dans la bouche

mais qu’à cause de mon frein à la con

je pisse n’importe où et je m’en fous plein les doigts

fucking jew c’est ça ouais

c’est dommage qu’on ait été occupé à être heureux de vivre

sinon t’aurais vu

ah ouais ça t’aurais vu

fucking connard

attend de tomber sur des juifs pas heureux de vivre

tu vas voir ce qu’il te mettront tiens

tu vas la prendre ta branlée

c’est vraiment dommage qu’on ait préféré se rouler des pelles

c’est vraiment dommage

que je préfère les nichons d’anaïs

à toutes ces conneries de juif pas juif fucking pas fucking

c’est dommage que je préfère la vie

sinon qu’est-ce que je t’aurais mis

[konsstruktVOUSaime]


Old par M. Fox le 13 Jan 2005

comme sur un blog : hier soir

terminer tard, je passe sur le repas inexistant, cidre et pop’in puis vernissage comme si c’était 2003 continuer salons de l’hotel de ville danser mannequin silhouette chauve se faire rappeller à l’ordre. igor prend garde. se barrer marcher dans le marais à la recherche d’une soirée fantasmée avec jean-phil-yes, en attendant otto, sans résultat, se retrouver seul et marcher, chercher le garçon, P.A.Ris est sans taxis, de plus en plus froid, ta voix qui me soutient de loin en loin, échanger quelques mots avec le fantôme de villeret venu ramasser ses souvenirs soupe au choux avant de lever le camp définitivement. a deux on est moins seul, il semble regretter de partir si tôt mais bon il se dit que finalement il n’a pas vraiment raté sa vie et que ça aurait pu être pire. je souris au chauffeur de taxi qui m’écoute parler tout seul puis tu es là enfin.

Old par igor le 29 Jan 2005

Tourguéspire

Extrait de « Une trajectoire molletonnée », court-métrage, avril 2014.

« La tourguespire illustre parfois un paganisme écailleux ou une foi iodée ».

Old par ... le 29 Jan 2005

J’ai toujours rêvé de passer la St Valentin avec Godzilla

Old par To le 28 Jan 2005

… qui vont droit dans le mur

lorsqu’on veut braquer vers

l’extérieur ou l’intérieur

de l’amour pas mal heureux

« Je… Annulez la procédure, s’il vous plaît »

Old par M. Fox le 11 Jan 2005

Encore une autre année à t’attendre ?

Old par M. Fox le 25 Jan 2005

remember level 1 : autodelete please

je suis né dans le trouble

il y a peu un peu plus

j’arrive à la fin après

le reste comprend rien

croise les écritures moi

je les délie après tout

invidation à l’intérieur

de moi-même puis presque

résurgence du côté virtuel

sinon toi tu m’enfer-mes

puis tu n’ouvres qu’à guise

alors ne sais si reparaître

dans l’éventail des uns

possibles des autres est

à ma disposition à celle

de tes paradoxes-miroirs

Lignes de vie


Old par M. Fox le 22 Jan 2005



01.01.05

et soudain:

rien ne va plus

J’aime écouter le cri des mouettes après l’amour

serré tout contre toi

à observer l’extremité incandescente de ta cigarette

et à rêver que cet instant dure toujours

Old par M. Fox le 12 Jan 2005

magic moment

Information objective

Old par M. Fox le 09 Jan 2005

zeu trousse

—– Original Message —–

From: « TROUDAIR »

To: XXXXXXXX

Sent: Wednesday, May 31, 2000 9:43 AM

Subject: Troudair is telling you the truth.

> Ok. I give you my real name wich is Grégoire Courtois (quiet difficult

> to prononce for an english-speaking person).

> Actually, I don’t give that name on the Net to let the entity Troudair

> live its own life. In fact, Grégoire Courtois is not an artist any more,

> exiled in the deep french country for a few months, bored of Paris and

> their fake and sad nights alone in a bunker/studio, fighting with demons

> to bring back to life the idea of beauty and getting no feedback from

> the audience around. I used to make movies too, studied cinema in a

> school in Paris and met smiling faces of producers that thought that my

> scripts weren’t happy enough to become films. Is it my fault if the

> world is not happy enough to become a movie?

> So I broke up with all that shit and went back in the country where I

> was born, changing Grégoire Courtois into a gentle, ordinary man,

> getting up at 7:30 every day to go to work in a little theater in

> Auxerre (I’m sure you know Auxerre, you english guy!).

> And that’s it. Grégoire Courtois was dead and the only ray of creativity

> left was Troudair, creature dedicated to the Webspace, sometimes

> creating events in the real life but only to have sounds and photos to

> show on the Net.

> So that’s why I prefer to be named Troudair (wich means airhole, or

> flight perturbation in french).

> All my friends are calling me Troudair.

> Thanks for your comment about the MP3.

> A+

Être à toi, c’est comme faire de la chute libre sans altimètre

on sait jamais à quel moment on va souffrir

mais on peut être sûr que ça va arriver

Aime-moi encore

Old par M. Fox le 12 Jan 2005

Je l’avais déjà lavé mais j’avais déjà rêvé que ce n’était pas arrivé.

Old par M. Fox le 09 Jan 2005

J’ai reçu trop de coups de couteau

et je dois rompre le combat

Je suis si vieux

et mon coeur est si sec

Je n’ai plus la passion des combats,

ni le goût du sang

Je ne désire plus que me retirer

pour mourir dignement

Un vieux cadavre gris

qui séchera loin de ta vue,

c’est le seul avenir que je veux

ne pas blesser tes jolis yeux

De mes chairs infames

pourrissantes et envahies de vers

je ne veux heurter ta narine

délicate et adorée

Les mouches, noires et bruissantes

qui tournoieront sur ma dépouille

jamais ne t’approcheront

Ô mon ange, mon tendre amour

Détourne-toi de mon souvenir,

ne me regrette jamais

détruis les cadeaux que je t’ai remis

et évite nos anciens amis

Je veux disparaitre,

cette vie n’est rien

sans le contact de tes bras

et de tes lèvres sur mon corps

Adieu

Old par M. Fox le 12 Jan 2005

Hazarmaveth était un garçon sans cible. Il partait toujours à la chasse

armé de gros cas libres, et en revenait toujours bredouille.

Pourtant il y mettait du coeur, des tripes, des couilles même.

Mais rien, nada, keud, nib, zéro. C’est dire combien on se moquait de lui.

Car à chaque fois qu’il parvenait à saisir dans sa ligne d’émir un python

réticulé, il trouvait sa cible émouvante à crever, de la voir ramper là

par terre, aux mille lieues des pays sages de son enfance.

Rien n’y faisait. Alors il lacha ses armes guère hier, pour aller

cueillir des fleurs dans la prairie voisine. Et il y trouva toute sa bonne heure,

des herbes, dont il parvint à faire un joli panier bleu de méthylène,

dans lequel il posa délicates, unes à unes, les couleurs

que sa main rencontrait au hasard départ fin.

Old par To le 03 Jan 2005

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« l’analyse de notre crash a révélé que la tragédie

était le fait d’une erreur humaine »

La ponceuse de Robin © zan 2005 – googleimages sur écran – Collection Fondation Tourgueniev

Old par -- Zan le 28 Jan 2005

voeux

Pourtant.

La rue Michel Leconte existe oui une existence pour de vrai. GPS koozilien affirmatif : suivre sentier s’enfoncer marais longer decumanus remonter cardo. Angot hublot – le naturel c’est la guillotine du mystère faites découvrir cette page à un ennemi. Michel Leconte. Tu es là. Le code, le code ne marche pas, le code n’a jamais marché, le code n’a jamais existé Igor ta main l’a rêvé ou ton pancréas je ne sais pas. Tu ne peux pas habiter là Céline tu n’as pas de code c’est impossible ontologiquement inconcevable scientifiquement aberrant Céline où es-tu je veux encore entendre ton accent décadent ta voix scandaleuse tu avais bu on dirait, oui comme nous tu avais bu le mystère. Le mystère. C’est la sève du frisson. Comme les salons tout roses de l’Hôtel de Ville c’est rigolo on y danse avec des mannequins en plastique et elles ne se rendent compte de rien elles enchaînent maladroitement des pas mal assurés pfff ça doit être pénible d’être en plastique. Guérilla métacritique : quand les oiseaux sont décidés à appartenir c’est épouvantable il n’y a pas plus appartenant que les oiseaux. Un vigile à l’air grave s’approche. Cessez d’importuner cette demoiselle en plastique laissez-là reposer en paix sur son socle. Appel de renforts l’affaire semble sérieuse comme c’est théâtral. Et le premier qui touche au frisson moi je lui saute à la gueule. Passage à la ligne, plan-incruste de virgules, gate-crashing de points d’exclamation !!! Détecteurs de métaux, intensification des pouvoirs de surveillance cyberphotonique, fondu-enchaîné. Allez sème sème et Dieu fera pousser tes jolis cheveux peroxydés tiens tu fais des yeux énormes quand je parle ça m’inspire des points de suspension c’est comme… un Martini avec de la glace. Avec de la glace ? Oui. A ton jeune âge venir de Strasbourg découvrir le Tourguenisme à Paris station Saint-Paul 5 minutes chrono quelle expérience quelle extase tu en as de la chance. Toi aussi tu t’appelles Céline je le sais maintenant. Retournerai-je en discothèque ? Cela me paraît peu probable. Allez sème sème et Dieu fera pousser. Trouve d’abord un taxi. Comme sur un blog où l’on serait comme sur un blog. Hier soir. Trois minutes pour remettre les phrases dans l’ordre en serez-vous capable, question-réponse. Une concierge promenait ses caniches la nuit avait de l’avenir. C’est bien connu en dehors des périodes de rut les chiennes n’ont pas vraiment de but ; mais elles existent, douces et limpides.

« se peigner » gros menteur.

Old par ... le 28 Jan 2005

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