ivre au coeur de la nuit
je suis ton ami
kiss ya
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mp =[tout art]1,00782 u ;[est]m n = 1,00866 u[une] ; m Li[imitation]= 7,01601 u ; [de]1[la].u = 931,5 MeV /[nature] c2 .
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Le pouvoir symbolique est un pouvoir qui est en mesure de se faire reconnaître,
d’obtenir la reconnaissance ; c’est-à-dire un pouvoir (économique, politique, culturel ou autre) qui a le pouvoir de se faire méconnaître dans sa vérité de pouvoir, de violence et d’arbitraire. L’efficacité propre de ce pouvoir s’exerce non dans l’ordre de la force physique, mais dans l’ordre du sens de la connaissance. |
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Le
jour viendra où le tableau ne suffira plus. Les couleurs en se multipliant n’auront absolument pas besoin de formes pour être perçues et comprises. Nous nous passerons de toiles et de pinceaux ; nous offrirons au monde – au lieu de tableaux – de géantes peintures éphémères formées par des falots brasillant, des réflecteurs électriques et des gaz polychromes, qui, en harmonisant leurs gerbes, leurs spirales et leurs réseaux, rempliront d’enthousiasme l’âme complexe des foules futures. |
Où est la vie ?
Hors de la question, hors
d’atteinte, dans les chambres des autres. C’est la
nuit, je joue au fièvreux ; voyageur
d’états extrêmes bien au-dessus de
ce que je fais d’habitude. Pousse mon ami, étends
toi, mets toi à la place des dieux et regarde toi.
Pourquoi s’arrêter maintenant ? Ecrit dans la sauvagerie,
la résistance au confort du sommeil. J.P.R m’écrivait
l’an dernier : « Il n’y a pas de tragique dans le mail, nulle part, d’ailleurs
aussi. » Ecrire pour la lumière, contre la nuit. Je me
souviens des états de jeunesse, lorsque j’écrivais
dans la chambre de Levallois la première phrase
scandaleuse en regardant la lune. Je l’avais appelée
« PUTAIN ! » Où est la vie ?
Et aujourd’hui, qu’as-tu encore dans le ventre ?
Les traits traversent les périodes,
les amours, les chambres, et tu sais qu’à partir de demain,
il faudra continuer. La légende est la suivante, je
l’invente : prologue écrit dans les tranchées avant
la pluie d’obus, sur ce petit carnet noir.
Où est la vie ?
En tout Goth sommeille Le Plagiste
Note : extraire la sandale (1) du complexe oedipo-freudophile
(1) Cf Tatie Dudulle
Envie ce soir de t’écrire naisement « je t’aime ».
Je t’aime car tu es belle.
Je t’aime car tu sens bon.
Je t’aime quand tu es colère.
Je t’aime quand tu m’en veux.
Je t’aime quand tu allumes ta cigarette.
Je t’aime quand tu dis des bêtises.
Je t’aime quand tu fais la révolution.
Je t’aime quand tu dances.
Je t’aime quand tu as peur.
Je t’aime quand tu es triste.
Je t’aime quand tu souris.
Je t’aime dans la lumière du ponant.
Je t’aime surexposée.
Je t’aime.
…
Tu sais tout cela.
Depuis longtemps déjà.
Comment peux-tu encore me supporter ?
Hier quelque part à Saint-Germain, j’ai croisé H.S.
Ou plutôt c’est elle qui m’a croisé.
Elle m’a demandé du feu, je l’ai reconnue en sortant mon briquet de ma poche.
– Ah c’est vous…
– Euh… oui.
– Donc vous existez vraiment.
– Ben oui… (sourire timide)
– C’est pas grave. Je n’aime pas ce que vous faites mais vous avez l’air gentille comme tout.
– Merci.
– Tenez, je vais même vous signer un autographe.
– C’est gentil. Hi hi ! (petit rire espiègle)
– Voilà…
– Merci.
– Vous… vous avez quelques minutes ? on va boire un café ?
– Je… hum… euh…
[deux minutes plus tard devant un déca]
– Vous faites plus petite qu’à la télé, mais vous êtes plus jolie.
– Vous aussi ! Alors, euh, vous vous sentez comment deux ans après le Loft ?
– Le Loft ??? Ah… Ah oui le Loft… Oui, je… eh bien en fait j’ai tourné la page. Vous savez, il faut aller de l’avant, tout ça…
– C’est complètement vrai. Moi quand je suis devenue célèbre je me suis dit : « Eh ben tant mieux ».
– Mmm… oui, je comprends.
[après ça la conversation est vraiment devenue chiante, et puis on a fini nos décas et on s’est quitté en échangeant nos numéros ;
je lui ai dit « on s’appelle et on fait l’amour », elle a eu un rire un peu crétin, du genre « ah ah il sont vraiment trop cons ces lofteurs »,
et puis j’ai pris le bus]
Il avait mis un temps incroyable pour constater la disparition du héros,
ce qui le plongeait dans un abime de regrets
et dans une perplexité infinie quant à la conduite à tenir
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18 mai 1997 – 18 heures – Paris : je suis à la recherche de cette personne, je suis à la recherche de sept personnes, sept mercenaires, nerf de la guerre, guerre des nerfs, nerfs à vif, vif-argent et argent facile. je n’en suis plus à un néologisme près. de vieux ordinateurs bons pour la casse. je suis bon pour la casse ? Dans un chaudron allant au four, chauffer l’huile. Rôtir les cubes de viande quelques minutes, le temps qu’elle perde sa couleur rosée. Saupoudrer la viande avec la farine pour les enrober. Ajouter tous les autres ingrédients dans le chaudron. Cuire au four à 350°F (180°C) pendant 2h30. Servir avec ses légumes préférés, comme des carottes, haricots verts, champignons et poivrons verts.
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Je suis velléitaire, je n’ai envie de rien.
Les amis disent: « putain mais t’es déprimé, bouge, réagis, fais quelque chose quoi. »
Non.
Je ne me reconnais pas.
Je ne me reconnais plus.
Je suis là et trop loin déjà.
Besoin de tout mettre à plat. Regarder sous les ratures pour remiser,
tenter de nouveau, savourer, rejouer avec la vie, avec vos sourires.
Retrouver seul le fil qui fait sens.
Mon atout pour l’avenir…..
You are Morpheus, from « The Matrix. » You have strong faith in yourself and those around you. A true leader, you are relentless in your persuit.
Quel test étrange !
mOn nOm eSt Gü.
paraît-il que j’avaiS diSparue
j’ai eu un accident de mémOire
Si bien que je n’ai pluS d’hiStOire
meS amiS m’Ont identifiée
paraît-il que je n’ai paS changé
(…)
J’ai la douce impression
Que tout le monde prend pour soi (…)
Cyber-people-world ego-concentration
mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi
Game Over Mister’player
Play again as a blOgger
Mode d’écriture qui repose sur l’exposition
immédiate de la phrase. Lecture
contemporaine de l’écrit. Temps
de travail aboli, rumination interdite. Ecrire
pour se débarasser de sa pensée,
lourde ou trop légère. On ne garde surtout
pas sa morve trop longtemps dans sa bouche,
on crache.
C’est comme ça, ça pourrait être pire.

maintenant je veux une robe couleur de nuit
(j’en ai vue une jolie dans la vitrine
des sorcières de la rue faidherbe)

LOVE
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je suis « LOVE » la petite coquine avec la motocyclette rouge.
je suis « LOVE » et je loge dans le jardin de mes parents.
je suis « LOVE » et les taupes sont mes amies.
je suis « LOVE ».
J’entends le son de milliers de fleurs qui s’ouvrent
aux frontières de mon champ de conscience
c’est merveilleux

I N E X O R A B L E
comme le venin
comme le sang dans l’eau chaude
comme le vol des anges
comme ta langue dans ma bouche
I N E X O R A B L E
I’ve seen things you people wouldn’t believe.
Attack ships on fire off the shoulder of Orion.
I watched C-Beams glitter in the dark near the Tannhäuser gate.
All those moments will be lost… in time… like tears… in the rain.
Je n’écrirai pas la suite maintenant.

Cet homme là se fait passer pour Igor Tourgueniev…
La ressemblance est frappante… ça n’est pourtant pas lui.
Selon toute vraisemblance, ce « sosie » a été fabriqué par le clone de Zan…
Tourgueniev, le doux géant, l’aimable barbare avec ses blancs cheveux lui tombant sur les yeux, le pli profond qui creuse son front d’une tempe à l’autre, pareil à un sillon de charrue, avec son parler enfantin nous charme, nous enguirlande, suivant l’expression russe, par ce mélange de naïveté et de finesse -la séduction de la race slave, relevée chez lui par l’originalité d’un esprit supérieur, par un savoir immense et cosmopolite.
Edmond de Goncourt – Journal
Elle s’imagine des spirales
un peu partout,
dans chaque petit bout de son corps
ça lui donne le vertige
elle sourit
Les images se grimaient et se paraient de mille couleurs pour séduire les hommes, toutes possèdent la langue habile et le charme facile des créatures enjoleuses des deux sexes. Bientôt leur influence sera telle que plus rien ne sera en mesure de s’opposer à elles. Elles balaieront la philosophie d’un revers de la main, supprimeront la vérité et enverront les hommes mourir au loin pour les plus belles d’entre elles.
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La répétition ne change rien dans l’objet qui se répète. Change-t-elle quelque chose dans l’esprit qui la contemple ? |
Le dernier présage m’avait plongé dans une intense tristesse,
il disait quelque chose situé entre le très pragmatique un sou est un sou et un définitif on ne peut pas mépriser l’argent
il me faudrait un peu de temps pour l’incorporer, celui-ci
Y’a vraiment un truc qui faut que tu comprennes
Même quand je te bats, que je te donne un malheureux coup de poing (et c’est pas si souvent)
Au fond de moi je t’aime.
Et ça au fond de toi
Tu le sais
Elle n’en a pas envie.
C’est sûr.
Elle se force,
ça se voit.
Il suffisait de le dire.
C’est tout.
Pourquoi toujours mentir, mentir, mentir?
Mentir pour ne pas blesser comme si j’étais un carton avec une étiquette mention « fragile ».
C’est encore pire.
SCAPIN
Cachez-vous, voici un spadassin qui vous cherche.
(En contrefaisant sa voix.) « Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Géronte et quelqu’un par charité ne m’enseignera pas où il est ? »
(A Géronte, avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas.
(Reprenant son ton contrefait.) « Cadedis ! jé lé trouberai, se cachât-il au centre de la terre. »
(A Géronte, avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas.
(Tout le langage gascon est supposé de celui qu’il contrefait, et le reste de lui.) Oh ! l’homme au sac
— Monsieur.
— Jé té vaille un louis, et m’enseigne où peut être Géronte.
Pierre Kropotkine est issu de l’une des plus vieilles familles de la noblesse russe. Sa mère est une femme douce et aimée de tous pour sa grande bonté. Elle est très estimée des serviteurs et fut un modèle pour ses fils en ce qui concerne la tolérance, le respect d’autrui et l’intérêt pour les choses intellectuelles.
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Ivan Tourgueniev connaîtra très tôt l’injustice et l’absence de liberté qui règne dans son pays. Sa mère possédait 10 villages, soit cinq mille âmes (hommes -les femmes et les filles n’avaient pas d’âmes !) qu’elle mène, tout comme ses fils, sous le knout. Pour exemple, le serf qui apprit la poésie russe à Ivan sera envoyé par sa despotique maîtresse en exil pour cette conduite indépendante et subversive.
Il avait vu une grande maison, ancienne, aux lourdes poutres de bois
les étages inférieurs semblent inondés par une eau saumatre
des vieillards et des fous arpentent le dernier étage
certains présentent des malformations
il a aussi vu un animal dégénéré,
comme un chien avec des pattes surnuméraires
qui se déplace un peu comme un scorpion
Il a regardé par la fenetre,
un cadavre est pendu dans le soleil
des corbeaux sont perchés sur ses épaules
et lui donnent des coups de bec
pour lui dévorer les yeux
Il détourne le regard
et cherche à revoir les fous et le scorpion
mais ils ont disparus
la salle semble avoir pris de nombreuses années
et le sol est jonché de souillures et de vomi
où grouillent de très nombreux vers
l’odeur est immonde
Il plonge à présent dans l’eau glauque et malodorante
et traverse plusieurs étages sans vouloir regarder tout autour
il croise le cadavre d’un oiseau blanc
aux plumes gorgées d’eau,
lui donnant une apparence monstrueuse
Il atteint une poche d’air
en rejoignant le niveau du sol
un homme jeune à l’air avenant
tente de convaincre un auditoire invisible
de rejoindre son parti politique
il présente des brochures qui vantent
l’humanité du parti et sa grandeur d’ame
on ne sait qui l’a placé ici
pour distraire d’éventuels visiteurs,
égarer leur attention
et les détourner du macabre spectacle des étages supérieurs
pau 1884
la ville est recouverte de brouillard,
les horpailleurs traînent sous les voutes.
je n’ose sortir, la pluie est de plomb,
la formule est sur le point de fonctionner.



































