
— — — — —
— — — — —
Perdu dans le jus du monde
— — — — —
saumâtre
amer
comme un baiser d’adieu
d’une mère à son fils
mais la feuille de route précise : impossible de reculer
— — — — —
Un gros tigre
me barre le passage
il est étrange
de près
ses yeux sont bleus
et ces rayures sont faites de lignes
dans lesquelles on distingue des phrases
comme
— ton champ des possibles est en flammes —
ou bien
— la route se rétrécit —
je n’aime pas du tout la façon
dont il me regarde
avec ses yeux en spirales
—
j’attends un éclair
Nota Bene
Les affaires de l’âme ne nous concernent pas ;
Le compte-rendu de votre intimité, non plus.
La fiction nous fatigue.
You are Morpheus, from « The Matrix. » You have strong faith in yourself and those around you. A true leader, you are relentless in your persuit.
Quel test étrange !
je peux vous dire que je me retrouve un peu retourné en écoutant Amélie Poulain. Tout les gens dorment. Moi je fais du Ternet.
Et je me dis : Houla !
Et je me dis : Pierre Bourdieu.
Et je me dis : il fait chaud. Bougre !
Et je me dis : va dormir.
je peux vous dire que je me retrouve un peu détourné en écoutant le vent dans mes cheveux (fiction).
Point négatif : je perds de plus en plus la mémoire
Point positif : je commets rarement des horreurs pendant les périodes oubliées (contrairement à avant)

Avec T. et F. on est passé au bar Biturik.
Charmant endroit — — —
Ils ont commandé des Prozac Sunrise et des Temesta Colada.
Pour ma part j’avais opté pour un Lagoon of Xanax.
— — — — —
Ces cocktails étaient furieusement foudroyants…
Pas autant que S. qui s’amusait à perdre la boule au flipperatomik
— — — — —
Et puis c’est charmant ces bombes-lustres
L’intertextualité est le fait pour un texte de s’approprier un autre texte en le citant, le plagiant, le parodiant, ou plus simplement en y faisant allusion. Tout texte est un palimpseste.
«c’est précisément parce que l’intertexte peut ne pas être perçu qu’il suscite, lorsqu’il est repéré et compris, un plaisir certain : celui qui naît du clin d’oeil saisi, de l’humour partagé; plaisir également d’une compréhension à demi-mot, d’un échange avec la mémoire, le savoir, la lecture d’un auteur ; plaisir enfin de retrouver, enfouie dans sa mémoire, la trace d’un texte dont la perception est changée par son inclusion dans un autre texte. » (PiégayGros, ibid).
La connaissance de l’existence de l’intertextualité permet de remettre en cause les représentations traditionnelles de l’écriture comme travail absolument «original», c’est-à-dire inventé de toute pièce, sans modèle antérieur. L’emprunt, le pillage, le remodelage font partie de la règle du jeu littéraire.
Impossible de lire les informations d’abonnement. Il vous faut peut-être des privilèges d’administrateur.
si loin de tout et de tout ça
je me demande si je dois
me demander des précisions
quant à mes projets futurs
concernant les enfants
que nous pourrions
avoir toi et moi.
————————
oneko week
thx miss C.
|
La répétition ne change rien dans l’objet qui se répète. Change-t-elle quelque chose dans l’esprit qui la contemple ? |
Envie ce soir de t’écrire naisement « je t’aime ».
Je t’aime car tu es belle.
Je t’aime car tu sens bon.
Je t’aime quand tu es colère.
Je t’aime quand tu m’en veux.
Je t’aime quand tu allumes ta cigarette.
Je t’aime quand tu dis des bêtises.
Je t’aime quand tu fais la révolution.
Je t’aime quand tu dances.
Je t’aime quand tu as peur.
Je t’aime quand tu es triste.
Je t’aime quand tu souris.
Je t’aime dans la lumière du ponant.
Je t’aime surexposée.
Je t’aime.
…
Tu sais tout cela.
Depuis longtemps déjà.
Comment peux-tu encore me supporter ?

L’Oracle a parlé :
« You are Morpheus, from The Matrix.
You have strong faith in yourself and those around you.
A true leader, you are relentless in your persuit. »
Pas mal.
Pas très sexy, quand même.
|
l’ogre est à Paris, la créature a un an, rien ne bouge et poivrons verts.
|
J’ai la douce impression
Que tout le monde prend pour soi (…)
Cyber-people-world ego-concentration
mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi
Game Over Mister’player
Play again as a blOgger
Où est la vie ?
J’avais demandé à mes étudiants en
photographie d’enregistrer les petits événements,
dans une ville. Les mains ! Amoureux, travailleurs saisis dans
la simplicité d’une action dont le sort du monde
ne dépend pas ! Alors la vie toute entière
fut dans la main d’une jeune femme qui s’agrippe à celle
de son ami ! Photographiez le chaînon, le lien ! Et la vie
ne sera qu’une tendresse et rien d’autre (amoureux sur les bancs publics
pourquoi pas !).Quand un beau geste fait oublier les restes, la vie s’affirme
dans une mécanique factuelle, simple. Un gosse qui ramasse un
caillou, et bien je suis heureux de le voir ! Une femme qui court
sans être poursuivie dans un boulevard en contre-jour, c’est ça !
Commencement de la fiction ! La vie est dans cette minceur,
ouverte aux histoires. L’homme se lève de son banc, jette le
journal dans la poubelle, il fait bien, et il continue sa route. J’ai
vu à travers ce geste la nécessité de se
retrouver et de lâcher le poids du monde. Marche vieillard !
En me balladant avec Gü.
A Marseille dans la rue
On a déjà habillé
Nos futurs bébés

Tu voulais pas un garçon ?
– Si mais tant pis ! –
Je suis Dany Dan.
Regarde-moi bien dans les yeux.
Je vais compter jusqu’à trois et tu vas t’endormir.
UN.
Tu respires profondément …

Je suis velléitaire, je n’ai envie de rien.
Les amis disent: « putain mais t’es déprimé, bouge, réagis, fais quelque chose quoi. »
Non.
Je ne me reconnais pas.
Je ne me reconnais plus.
Je suis là et trop loin déjà.
Besoin de tout mettre à plat. Regarder sous les ratures pour remiser,
tenter de nouveau, savourer, rejouer avec la vie, avec vos sourires.
Retrouver seul le fil qui fait sens.
Mon atout pour l’avenir…..
J’accèlère le déroulement du temps
jusqu’au moment du film
où je me vide dans tes entrailles
Encore et encore…
La fille du gouverneur ne cesse de me faire des avances
depuis qu’elle sait que je suis intertextuel
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
(…)
|
___________________chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas impossible que tout le monde ait tort._______________________________________
|
le récitant : et dansent les caniches…
le récitant : vous avez échappé à ça.
Je fus en fusion, les émotions et les sentiments à fleur de peau : tout pour moi était douleur.
Cette lave intime se refroidi en une croûte sombre et rugueuse ; seules ne la traversent plus que les pulsions, les plus charnelles, primitives et archaïques, qui subsistent en mon noyau.
Quand finalement je m’éteindrai, je serai plus tranquille.
je n’ai pas cherché à t’éprouver
je me balance au bout de la liane
je n’ai pas cherché à t’éprouver
juste te sentir
tes épaules sont justes assez fines
pour y deposer un croc
j’y tisserai un fil d’emeraude
jusqu’à ta gorge lumineuse
et puis je frotterai tes doigts
d’une gomme noire
J’aime sa pensée superbe
et ses yeux irisés
quand il me regarde et délire
Ses narines dilatées
qui guettent mon odeur
je frissonne et j’exulte
Tu vas m’éventrer
me retourner complétement
m’infliger douleur et plaisir
Tant que nous en aurons la force
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata

LOVE
—————–
je suis « LOVE » la petite coquine avec la motocyclette rouge.
je suis « LOVE » et je loge dans le jardin de mes parents.
je suis « LOVE » et les taupes sont mes amies.
je suis « LOVE ».
Elle n’en a pas envie.
C’est sûr.
Elle se force,
ça se voit.
Il suffisait de le dire.
C’est tout.
Pourquoi toujours mentir, mentir, mentir?
Mentir pour ne pas blesser comme si j’étais un carton avec une étiquette mention « fragile ».
C’est encore pire.
SCAPIN
Cachez-vous, voici un spadassin qui vous cherche.
(En contrefaisant sa voix.) « Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Géronte et quelqu’un par charité ne m’enseignera pas où il est ? »
(A Géronte, avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas.
(Reprenant son ton contrefait.) « Cadedis ! jé lé trouberai, se cachât-il au centre de la terre. »
(A Géronte, avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas.
(Tout le langage gascon est supposé de celui qu’il contrefait, et le reste de lui.) Oh ! l’homme au sac
— Monsieur.
— Jé té vaille un louis, et m’enseigne où peut être Géronte.
au détour d’une botte de foin je croise Bill, ouvrier agricole.
tout ce qu’il porte sur lui : une salopette en jean élimée au genoux.
il me lance un regard politiquement incorrect. ça commence bien…
J’vous préviens vous avez intérêt à bouger vos p’tites fesses et à vous procurer le live de Led Zeppelin.
































