Old par igor le 16 Juin 2003

la ville était inondée de sang et ravagée par des langues de feu – mes amis poursuivirent leur chemin, tandis que je tremblais encore d’angoisse – et je sentis que la nature était traversée par un long cri infini.

Il avait vu une grande maison, ancienne, aux lourdes poutres de bois

les étages inférieurs semblent inondés par une eau saumatre

des vieillards et des fous arpentent le dernier étage

certains présentent des malformations

il a aussi vu un animal dégénéré,

comme un chien avec des pattes surnuméraires

qui se déplace un peu comme un scorpion

Il a regardé par la fenetre,

un cadavre est pendu dans le soleil

des corbeaux sont perchés sur ses épaules

et lui donnent des coups de bec

pour lui dévorer les yeux

Il détourne le regard

et cherche à revoir les fous et le scorpion

mais ils ont disparus

la salle semble avoir pris de nombreuses années

et le sol est jonché de souillures et de vomi

où grouillent de très nombreux vers

l’odeur est immonde

Il plonge à présent dans l’eau glauque et malodorante

et traverse plusieurs étages sans vouloir regarder tout autour

il croise le cadavre d’un oiseau blanc

aux plumes gorgées d’eau,

lui donnant une apparence monstrueuse

Il atteint une poche d’air

en rejoignant le niveau du sol

un homme jeune à l’air avenant

tente de convaincre un auditoire invisible

de rejoindre son parti politique

il présente des brochures qui vantent

l’humanité du parti et sa grandeur d’ame

on ne sait qui l’a placé ici

pour distraire d’éventuels visiteurs,

égarer leur attention

et les détourner du macabre spectacle des étages supérieurs

Old par M. Fox le 16 Juin 2003

All those moments will be lost… in time… like tears… in the rain.

Old par Gu. le 16 Juin 2003

traces de toi, de nous, champ de batailles, et toujours ce vernis, si rouge…
Old par igor le 16 Juin 2003

Un indice : l'homme au sac ne dissimule pas son visage. L'avez-vous vu ?

Cet adorable minou

(non mais c’est vrai il est gentil…)

ne trouve pas de travail

pour délit de sale gueule…

Parlons-en à une certaine boîte d’interim

et surtout acceptons-le sur Tourgueniev SVP (…)

Old par Gu. le 16 Juin 2003

SCAPIN

Cachez-vous, voici un spadassin qui vous cherche.
(En contrefaisant sa voix.) « Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Géronte et quelqu’un par charité ne m’enseignera pas où il est ? »
(A Géronte, avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas.
(Reprenant son ton contrefait.) « Cadedis ! jé lé trouberai, se cachât-il au centre de la terre. »
(A Géronte, avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas.
(Tout le langage gascon est supposé de celui qu’il contrefait, et le reste de lui.) Oh ! l’homme au sac
— Monsieur.
— Jé té vaille un louis, et m’enseigne où peut être Géronte.



il faut croire qu’il ne l’a

pas fait exprès…

il faut croire que…pfff…

le récitant : into the groove…

Old par igor le 16 Juin 2003

Avez-vous vu l’homme au sac ?

Encore une nuit passée

dans l’étreinte du manque

sueurs froides, panique et cauchemars

étaient au rendez-vous

Merci d’etre tous venus,

mes amis

(tu me manques,

j’aurais aimé pleurer et frissonner entre tes bras)

Old par M. Fox le 16 Juin 2003

En tout Goth sommeille Le Plagiste

Note : extraire la sandale (1) du complexe oedipo-freudophile

(1) Cf Tatie Dudulle

Old par Rodia le 16 Juin 2003

Old par Gu. le 16 Juin 2003

J’accèlère le déroulement du temps

jusqu’au moment du film

où je me vide dans tes entrailles

Encore et encore…

Old par M. Fox le 16 Juin 2003

Dans les boites d’interim

il n’y a que 4% d’interim !

le reste c’est : « jobs et autres sous-produits d’emploi » !

Old par -- Zan le 16 Juin 2003