
Envie ce soir de t’écrire naisement « je t’aime ».
Je t’aime car tu es belle.
Je t’aime car tu sens bon.
Je t’aime quand tu es colère.
Je t’aime quand tu m’en veux.
Je t’aime quand tu allumes ta cigarette.
Je t’aime quand tu dis des bêtises.
Je t’aime quand tu fais la révolution.
Je t’aime quand tu dances.
Je t’aime quand tu as peur.
Je t’aime quand tu es triste.
Je t’aime quand tu souris.
Je t’aime dans la lumière du ponant.
Je t’aime surexposée.
Je t’aime.
…
Tu sais tout cela.
Depuis longtemps déjà.
Comment peux-tu encore me supporter ?
Avertissement.
Ecrire, se provoquer, se dresser — en se donnant
des règles. Passage du sauvage à l’enfant
scrupuleux qui chaque jour fait ses lignes d’écriture.
Elle s’imagine des spirales
un peu partout,
dans chaque petit bout de son corps
ça lui donne le vertige
elle sourit
le récitant : calmer ce sentiment.
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Nous
en sommes là à un certain niveau, où l’idée même d’histoire, d’objet, de sujet, n’a aucun sens. |
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je n’ai pas cherché à t’éprouver
je me balance au bout de la liane
je n’ai pas cherché à t’éprouver
juste te sentir
tes épaules sont justes assez fines
pour y deposer un croc
j’y tisserai un fil d’emeraude
jusqu’à ta gorge lumineuse
et puis je frotterai tes doigts
d’une gomme noire
ici pas de canal,
par contre je peux me tromper
mais cette jolie rousse doit aimer
les filles plus que les garçons
vu sa façon de matter
mon cul (du poulet)
et mes seins (aériens).
nb : en angleterre cabal
c’est nightbreed.
le récitant : et dansent les caniches…
genre je suis une photo
– bonjour, je suis une photo
– ah…
– oué, un jpg
– c’est cool…. tu suces ?
– euh… oué en 72 dpi
– bah, alors, non….
Le vendredi soir il lui arrivait de passer à l’Est, sous les lampadaires grisonnants, en direction de l’Echangeur
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18 mai 1997 – 18 heures – Paris : je suis à la recherche de cette personne, je suis à la recherche de sept personnes, sept mercenaires, nerf de la guerre, guerre des nerfs, nerfs à vif, vif-argent et argent facile. je n’en suis plus à un néologisme près. de vieux ordinateurs bons pour la casse. je suis bon pour la casse ? Dans un chaudron allant au four, chauffer l’huile. Rôtir les cubes de viande quelques minutes, le temps qu’elle perde sa couleur rosée. Saupoudrer la viande avec la farine pour les enrober. Ajouter tous les autres ingrédients dans le chaudron. Cuire au four à 350°F (180°C) pendant 2h30. Servir avec ses légumes préférés, comme des carottes, haricots verts, champignons et poivrons verts.
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Où est la vie ?
J’avais demandé à mes étudiants en
photographie d’enregistrer les petits événements,
dans une ville. Les mains ! Amoureux, travailleurs saisis dans
la simplicité d’une action dont le sort du monde
ne dépend pas ! Alors la vie toute entière
fut dans la main d’une jeune femme qui s’agrippe à celle
de son ami ! Photographiez le chaînon, le lien ! Et la vie
ne sera qu’une tendresse et rien d’autre (amoureux sur les bancs publics
pourquoi pas !).Quand un beau geste fait oublier les restes, la vie s’affirme
dans une mécanique factuelle, simple. Un gosse qui ramasse un
caillou, et bien je suis heureux de le voir ! Une femme qui court
sans être poursuivie dans un boulevard en contre-jour, c’est ça !
Commencement de la fiction ! La vie est dans cette minceur,
ouverte aux histoires. L’homme se lève de son banc, jette le
journal dans la poubelle, il fait bien, et il continue sa route. J’ai
vu à travers ce geste la nécessité de se
retrouver et de lâcher le poids du monde. Marche vieillard !
En me balladant avec Gü.
A Marseille dans la rue
On a déjà habillé
Nos futurs bébés

Tu voulais pas un garçon ?
– Si mais tant pis ! –
SCAPIN
Cachez-vous, voici un spadassin qui vous cherche.
(En contrefaisant sa voix.) « Quoi ! jé n’aurai pas l’abantage dé tuer cé Géronte et quelqu’un par charité ne m’enseignera pas où il est ? »
(A Géronte, avec sa voix ordinaire.) Ne branlez pas.
(Reprenant son ton contrefait.) « Cadedis ! jé lé trouberai, se cachât-il au centre de la terre. »
(A Géronte, avec son ton naturel.) Ne vous montrez pas.
(Tout le langage gascon est supposé de celui qu’il contrefait, et le reste de lui.) Oh ! l’homme au sac
— Monsieur.
— Jé té vaille un louis, et m’enseigne où peut être Géronte.
Il n’était pas Intertextuel, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, ses seules relations sexuelles suivies étaient celles qu’il entretenait avec sa Télévision.
Il expulse chaque jour quelques unes des minuscules particules empoisonnées qui hantent ses poumons,
quelques grains dans une gangue visqueuse et épaisse de mucus
une toux longue et douloureuse
une compagne de tous les jours
qui ne l’abandonnera jamais
ô mon amour !
C’est le début du livre pour toi. La chaleur m’oblige
à rester caché dans l’ombre d’une pièce ;
j’ai accroché au dessus du bureau des images
de la mer, de vieilles photographies ; pouvoir enfin s’y rendre, te retrouver et
oublier les vilaines têtes, les noyer ; avant d’écrire ce livre,
je te propose d’éliminer toutes les nuisances qui font obstacle
à notre amour ; nous penserons tous les deux à des meurtres
minutieux, au découpage concerté des vilaines têtes ; oui il nous
faut de la place ! Tu sais comme moi, l’époque se satisfait du minimal,
et bien mon amour nous ferons tomber l’une aprés l’autre ces
dérisions, casserons aussi tous les postes de TV qui menacent
nos vie blanches.
La vie est un collier de peurs
(mon amour)
Les larmes que tu as retenues
y sont enfilées
Notre amour les détachera – viens
(mon amour)
M’aimer est un jeu d’enfant
et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
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et patati et patata et patati et patata et patati et patata et patati et patata
Queria muito ter todos os trade paperback dos invisibles(s?o sete ao todo), mas infelizmente na importadora cada um custa 105 reais. So quando eu trabalhar e ganhar uma grana boa portanto…. Enquanto isso vou me virando com a vers?o em português que ate agora esta s? no n?mero 10, e tende a ser interrompida no meio apesar da grandess?ssima boa-vontade dos editores, que se preocupam em trazer para o Brasil esses quadrinhos t?o bem escritos…
Casimodo a trouvé une seconde famille (…)
A tous un grand merci d’avoir adopté son image sur le réseau (…)
Le dernier présage m’avait plongé dans une intense tristesse,
il disait quelque chose situé entre le très pragmatique un sou est un sou et un définitif on ne peut pas mépriser l’argent
il me faudrait un peu de temps pour l’incorporer, celui-ci
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l’ogre est à Paris, la créature a un an, rien ne bouge et poivrons verts.
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go ?
—
— On peut définir la marche comme l’action de se
déplacer vers un but, dans le plan antéro-postérieur,
par l’intermédiaire d’une succession d’appuis sur un
et deux pieds.
Au cours de la marche, le sujet est en position
permanente de déséquilibre, au sens mécanique
du terme, déséquilibre maximum à la fin de la
période d’appui sur un pied. —
C’est vrai que dit comme ça c’est rassurant
ça a pas l’air d’être si compliqué,
non ?
Oh oui, j’ai oublié : cette nuit, j’ai rêvé que plein de tétons avaient poussé sur l’arrière de mon bras.
C’était assez dégueu, j’ai pas osé vérifier si en plus, c’était érogène.

maintenant je veux une robe couleur de nuit
(j’en ai vue une jolie dans la vitrine
des sorcières de la rue faidherbe)
Il avait vu une grande maison, ancienne, aux lourdes poutres de bois
les étages inférieurs semblent inondés par une eau saumatre
des vieillards et des fous arpentent le dernier étage
certains présentent des malformations
il a aussi vu un animal dégénéré,
comme un chien avec des pattes surnuméraires
qui se déplace un peu comme un scorpion
Il a regardé par la fenetre,
un cadavre est pendu dans le soleil
des corbeaux sont perchés sur ses épaules
et lui donnent des coups de bec
pour lui dévorer les yeux
Il détourne le regard
et cherche à revoir les fous et le scorpion
mais ils ont disparus
la salle semble avoir pris de nombreuses années
et le sol est jonché de souillures et de vomi
où grouillent de très nombreux vers
l’odeur est immonde
Il plonge à présent dans l’eau glauque et malodorante
et traverse plusieurs étages sans vouloir regarder tout autour
il croise le cadavre d’un oiseau blanc
aux plumes gorgées d’eau,
lui donnant une apparence monstrueuse
Il atteint une poche d’air
en rejoignant le niveau du sol
un homme jeune à l’air avenant
tente de convaincre un auditoire invisible
de rejoindre son parti politique
il présente des brochures qui vantent
l’humanité du parti et sa grandeur d’ame
on ne sait qui l’a placé ici
pour distraire d’éventuels visiteurs,
égarer leur attention
et les détourner du macabre spectacle des étages supérieurs
j’aime arriver
à l’improviste
chez toi
un peu bourré
me faire peur
te faire peur
rires nocturnes
et finalement
m’endormir
heureux
à tes cotés
insouciant
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
ParanOïd
(…)
Persuasion n°1
Le ton de la voix n’est pas convaincant
Les mots sont beaux mais hors de propos en cette circonstance
Le regard fuit, les mains tremblent
La rhétorique est ton arme la plus redoutable
Si j’y mets un peu de bonne volonté, je vais pouvoir te croire
Entendre ce que j’ai envie d’entendre
Mais c’est moi qui décide
…
|
Le
jour viendra où le tableau ne suffira plus. Les couleurs en se multipliant n’auront absolument pas besoin de formes pour être perçues et comprises. Nous nous passerons de toiles et de pinceaux ; nous offrirons au monde – au lieu de tableaux – de géantes peintures éphémères formées par des falots brasillant, des réflecteurs électriques et des gaz polychromes, qui, en harmonisant leurs gerbes, leurs spirales et leurs réseaux, rempliront d’enthousiasme l’âme complexe des foules futures. |
La grosse araignée qui veille sur mes reves
s’est enfuie lors de mon ménage annuel
100$ à celui qui la retrouvera en bonne santé
On photographie>les objets pour les chasser de son esprit. >La véritable réalité est toujours <irréaliste
Tourgueniev.com vous explique la vie :
Comment avoir des relations intertextuelles plus sécuritaires cet été?
Vous pouvez vous amuser et avoir des relations intertextuelles érotiques en ne prenant aucun risque de contracter le VIH.
Vous n’avez qu’à opter pour des relations qui évitent que du sperme, des fluides vaginaux ou du sang n’entrent en contact avec votre circulation sanguine.
Les relations intertextuelles sécuritaires incluent notamment :
– les baisers (y compris les baisers prolongés);
– les étreintes;
– les massages;
– les caresses, le toucher et la friction;
– la masturbation (seul ou avec votre partenaire).
Sans risque
Toucher le pénis, le vagin ou l’anus ne comporte généralement pas de risque.
Les seuls facteurs de risque sont si vous avez des lésions ou des plaies ouvertes qui peuvent laisser du sperme, des fluides vaginaux ou du sang infecté au VIH pénétrer dans votre circulation sanguine.
Risque modéré
Le sexe oral comporte certains risques, mais ces risques sont faibles car la salive ne transmet pas le VIH.
Si vous avez des lésions ou des plaies ouvertes dans la bouche, cependant, du sperme ou des fluides vaginaux infectés pourraient s’infiltrer dans votre circulation sanguine lorsque vous léchez ou sucez le pénis d’un homme ou le vagin d’une femme.
Risque élevé
Les tissus protecteurs du vagin et de l’anus sont minces et délicats et peuvent se briser facilement, sans que la brisure ne soit détectable.
C’est pourquoi les formes de relations intertextuelles les plus risquées comprennent :
– relations intertextuelles vaginales ou anales sans condom;
– partage et l’insertion de jouets érotiques sans condom et sans les nettoyer.
– Pour avoir des relations intertextuelles plus sécuritaires
Parlez de pratiques intertextuelles sécuritaires avec votre partenaire avant de faire l’amour.
Utilisez un condom en latex pour :
– la pénétration anale ou vaginale;
– le sexe oral pratiqué sur un homme;
– le sexe oral pratiqué sur une femme (placez un condom coupé dans le sens de la longueur ou un protecteur buccal sur le vagin en guise de barrière);
– les relations à l’aide de jouets érotiques qui sont partagés.
Utilisez du lubrifiant à base d’eau en grande quantité.
N’utilisez pas de Vaseline ni de produits à base d’huile qui réduisent la durabilité des condoms.
Utilisez un condom pour femme qui est fabriqué en polyuréthane (pas en latex); inséré avant la relation intertextuelle.
Ne réutilisez jamais un condom.
Une aube nouvelle
J’ai survécu
une fois encore
De mes petites dents
j’ai surement tué
je ne sais plus qui
ni combien de proies
mais le goût du sang
est toujours sur ma langue
Les instincts du tueur
sont plus forts en cette saison
je ne peux m’en défaire
A la lueur de la Lune
je chasse
et mon coeur sourit

au départ
je n’étais pas vraiment contre
l’adoption de ce petit alien
tombé de son nid céleste
et puis c’est si mignon
quand il dort dans le creu de ton cou
mais j’ai bien peur
qu’il ne soit la cause
de mes étranges et nouvelles allergies…
helene par MSN : ça serait drole des films pornos clamant « les chattes les plus profondes d’europe »
Où est la vie ?
Hors de la question, hors
d’atteinte, dans les chambres des autres. C’est la
nuit, je joue au fièvreux ; voyageur
d’états extrêmes bien au-dessus de
ce que je fais d’habitude. Pousse mon ami, étends
toi, mets toi à la place des dieux et regarde toi.
Pourquoi s’arrêter maintenant ? Ecrit dans la sauvagerie,
la résistance au confort du sommeil. J.P.R m’écrivait
l’an dernier : « Il n’y a pas de tragique dans le mail, nulle part, d’ailleurs
aussi. » Ecrire pour la lumière, contre la nuit. Je me
souviens des états de jeunesse, lorsque j’écrivais
dans la chambre de Levallois la première phrase
scandaleuse en regardant la lune. Je l’avais appelée
« PUTAIN ! » Où est la vie ?
Et aujourd’hui, qu’as-tu encore dans le ventre ?
Les traits traversent les périodes,
les amours, les chambres, et tu sais qu’à partir de demain,
il faudra continuer. La légende est la suivante, je
l’invente : prologue écrit dans les tranchées avant
la pluie d’obus, sur ce petit carnet noir.
Où est la vie ?


























