
Je repense à toi.
Avec le souffle du vent, la volûte s’échappe rapidement de cette cigarette FORTUNA.
Fortune, bonheur à un moment chancellent.
Voilà ce qui nous a manqué.
Aucun regret. A chaque fois que l’été passe par ma fenêtre, je repense à toi.
Avec le sourire, point final, cri d’amour pour ce souvenir TENDRE.
Il expulse chaque jour quelques unes des minuscules particules empoisonnées qui hantent ses poumons,
quelques grains dans une gangue visqueuse et épaisse de mucus
une toux longue et douloureuse
une compagne de tous les jours
qui ne l’abandonnera jamais
J’ai la douce impression
Que tout le monde prend pour soi (…)
Cyber-people-world ego-concentration
mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi-mOi
Game Over Mister’player
Play again as a blOgger
Persuasion n°1
Le ton de la voix n’est pas convaincant
Les mots sont beaux mais hors de propos en cette circonstance
Le regard fuit, les mains tremblent
La rhétorique est ton arme la plus redoutable
Si j’y mets un peu de bonne volonté, je vais pouvoir te croire
Entendre ce que j’ai envie d’entendre
Mais c’est moi qui décide
…
J’ai rencontré un type, c’est un rêve ambulant.
Il va falloir que je m’y fasse, et que lui se fasse à l’idée qu’il est plutôt en face d’une drôle de farce.
Tourgueniev, le doux géant, l’aimable barbare avec ses blancs cheveux lui tombant sur les yeux, le pli profond qui creuse son front d’une tempe à l’autre, pareil à un sillon de charrue, avec son parler enfantin nous charme, nous enguirlande, suivant l’expression russe, par ce mélange de naïveté et de finesse -la séduction de la race slave, relevée chez lui par l’originalité d’un esprit supérieur, par un savoir immense et cosmopolite.
Edmond de Goncourt – Journal
le récitant : vous avez échappé à ça.
ici pas de canal,
par contre je peux me tromper
mais cette jolie rousse doit aimer
les filles plus que les garçons
vu sa façon de matter
mon cul (du poulet)
et mes seins (aériens).
nb : en angleterre cabal
c’est nightbreed.
Mode d’écriture qui repose sur l’exposition
immédiate de la phrase. Lecture
contemporaine de l’écrit. Temps
de travail aboli, rumination interdite. Ecrire
pour se débarasser de sa pensée,
lourde ou trop légère. On ne garde surtout
pas sa morve trop longtemps dans sa bouche,
on crache.
C’est comme ça, ça pourrait être pire.
I’ve seen things you people wouldn’t believe.
Attack ships on fire off the shoulder of Orion.
I watched C-Beams glitter in the dark near the Tannhäuser gate.
All those moments will be lost… in time… like tears… in the rain.
Je n’écrirai pas la suite maintenant.
|
___________________chacun a raison de son propre point de vue, mais il n’est pas impossible que tout le monde ait tort._______________________________________
|
Samedi 14 juin 2003 – 15h43
je pleure à gros sanglots silencieux, roulée en boule sur le lino de la cuisine où mes larmes tracent des sillons de propreté.
Merde. Je croyais que ça n’arrivait qu’aux autres. Merde merde MERDE.
Putain j’ai couché avec un mec qui a des magnets sur la porte de son frigo.
Casimodo a trouvé une seconde famille (…)
A tous un grand merci d’avoir adopté son image sur le réseau (…)

You are Neo, from "The Matrix." You
display a perfect fusion of heroism and
compassion.
What Matrix Persona Are You?
brought to you by Quizilla
helene par MSN : c’est marrant que les hommes fantasment pas sur une chatte très profonde comme certaines femmes fantasment sur les grosses bites.

Avec T. et F. on est passé au bar Biturik.
Charmant endroit — — —
Ils ont commandé des Prozac Sunrise et des Temesta Colada.
Pour ma part j’avais opté pour un Lagoon of Xanax.
— — — — —
Ces cocktails étaient furieusement foudroyants…
Pas autant que S. qui s’amusait à perdre la boule au flipperatomik
— — — — —
Et puis c’est charmant ces bombes-lustres
le récitant : calmer ce sentiment.

vos petites scènes — vous pouvez les jouer en bas — nous on s’en fout — du moment qu’on est bien peignés — tu me passes la savonnette ?
mOn nOm eSt Gü.
paraît-il que j’avaiS diSparue
j’ai eu un accident de mémOire
Si bien que je n’ai pluS d’hiStOire
meS amiS m’Ont identifiée
paraît-il que je n’ai paS changé
(…)
Camille et mon propre désir
Bonjour,
Je vais vous décrire ce qu’il me faut :
Je souhaite une jeune femme, charmante (mignonne), intelligente ayant une sociabilité derrière la quelle je puisse m’abriter.
Je souhaite aussi qu’elle soit gentille et qu’elle ait connu quelques vicissitudes qui nous mettent sur un pied d’égalité dans notre relation amoureuse.
Il est indispensable qu’elle aime la musique.
Les cheveux courts et une forte inclinaison d’avoir des enfants seraient des avantages indéniables.
Passons Camille au crible de ces critères pointus :
Jeune femme : OK
Charmante, (mignonne) : OK
Intelligente : ?, le silence est-il une preuve d’intelligence ?
Sociable : OK (elle rencontre beaucoup de monde tous les jours)
Gentille : OK, avec moi elle me sourit toujours …
Vicissitudes : ?, je ne sais pas
Mélomane : ?, j’ai essayé de lui faire écouter de la musique, peu d’effet.
Cheveux courts : OK
Envie maternelle : très certainement.
Bon score, somme toute !
Il faut à tout prix que je récupère une affiche de Camille pour la présenter à mes parents (pour les rassurer, ils sont très inquiets pour moi en ce moment) puis l’emmener devant Monsieur le Maire.
Pour les enfants, une grande photocopieuse devrait faire l’affaire !
Celui qui cherche
PS : je crois qu’elle est partie.
Hey, if you see the most beautiful girl in the world…

au départ
je n’étais pas vraiment contre
l’adoption de ce petit alien
tombé de son nid céleste
et puis c’est si mignon
quand il dort dans le creu de ton cou
mais j’ai bien peur
qu’il ne soit la cause
de mes étranges et nouvelles allergies…
Dans les boites d’interim
il n’y a que 4% d’interim !
le reste c’est : « jobs et autres sous-produits d’emploi » !
En tout Goth sommeille Le Plagiste
Note : extraire la sandale (1) du complexe oedipo-freudophile
(1) Cf Tatie Dudulle
![]() |
|
18 mai 1997 – 18 heures – Paris : je suis à la recherche de cette personne, je suis à la recherche de sept personnes, sept mercenaires, nerf de la guerre, guerre des nerfs, nerfs à vif, vif-argent et argent facile. je n’en suis plus à un néologisme près. de vieux ordinateurs bons pour la casse. je suis bon pour la casse ? Dans un chaudron allant au four, chauffer l’huile. Rôtir les cubes de viande quelques minutes, le temps qu’elle perde sa couleur rosée. Saupoudrer la viande avec la farine pour les enrober. Ajouter tous les autres ingrédients dans le chaudron. Cuire au four à 350°F (180°C) pendant 2h30. Servir avec ses légumes préférés, comme des carottes, haricots verts, champignons et poivrons verts.
|
Tout usage de ce message par une personne autre que son destinataire
est strictement interdit. L’intégrité de ce message n’étant pas assurée
sur Internet, le Ministère ne peut être tenu responsable de son contenu.
Toute utilisation ou diffusion non autorisée est interdite. Si vous
n’êtes pas destinataire de ce message, merci de le détruire et d’avertir
l’expéditeur.
The information above is for the sole use of the individual or entity to
which it is intended. If you are not the intended recipient of this
message, you are hereby notified that any dissemination, distribution
or copying of this document is strictly prohibited. The integrity of this
message cannot be guaranteed on the Internet, the Ministery shall in no
way be liable for its content. Please destroy this message and notify
the sender.
[…] Fondu enchaîné. Sorti de nulle part, quelqu’un me félicite le plus sérieusement du monde pour mon interview « dans Technikart ». Quelqu’un que je connais, j’en suis sûr, et pourtant je n’arrive pas à l’identifier. Pris d’un élan lyrique, j’engage une conversation éthylique avec E., une journaliste de Cosmopolitan qui croit que je travaille avec S.M. : elle trouve tout « génial », je lui parle de surfers hawaïens et de Peter Sloterdijk, « et je t’enverrai une épreuve de mon bouquin en avant-première, c’est promis ». Sur ce, J. surgit de la foule, me claque une bise, et se plaint qu’il y a trop de monde au bar ; je lui explique que « cette compression humaine est une magnifique œuvre d’art », très fier de cette réplique un peu approximative. […] Saut à suivre jusqu’en fin de soirée, je tombe sur B. de K. – ça m’arrive tous les trois mois environ. Comme d’habitude, je me précipite sur lui avec un sourire béat. Comme d’habitude, il est trop ivre pour se souvenir de moi mais il fait semblant de me reconnaître, avec un aplomb qui me laisse admiratif. Et comme d’habitude, je lui demande s’il a de l’herbe sur lui, question à laquelle j’obtiens invariablement la même réponse : « Ah non, camarade… mais j’vais demander à mon épouse, si elle a du matériel on s’fume un calumet sous la tente.». […]
L’intertextualité est le fait pour un texte de s’approprier un autre texte en le citant, le plagiant, le parodiant, ou plus simplement en y faisant allusion. Tout texte est un palimpseste.
«c’est précisément parce que l’intertexte peut ne pas être perçu qu’il suscite, lorsqu’il est repéré et compris, un plaisir certain : celui qui naît du clin d’oeil saisi, de l’humour partagé; plaisir également d’une compréhension à demi-mot, d’un échange avec la mémoire, le savoir, la lecture d’un auteur ; plaisir enfin de retrouver, enfouie dans sa mémoire, la trace d’un texte dont la perception est changée par son inclusion dans un autre texte. » (PiégayGros, ibid).
La connaissance de l’existence de l’intertextualité permet de remettre en cause les représentations traditionnelles de l’écriture comme travail absolument «original», c’est-à-dire inventé de toute pièce, sans modèle antérieur. L’emprunt, le pillage, le remodelage font partie de la règle du jeu littéraire.
|
Nous
en sommes là à un certain niveau, où l’idée même d’histoire, d’objet, de sujet, n’a aucun sens. |
|
I lOve jimpUnk
Le dernier présage m’avait plongé dans une intense tristesse,
il disait quelque chose situé entre le très pragmatique un sou est un sou et un définitif on ne peut pas mépriser l’argent
il me faudrait un peu de temps pour l’incorporer, celui-ci
|
il est remarquable que l’image dogmatique ne reconnaisse que l’erreur comme mésaventure de la pensée, et réduise tout à la figure de l’erreur.
|
hier, début de soirée,
tentative d’OPA agressive
sur Tourgueniev ce héros
par le consortium Velleity of Velleities.
————————–
Caramba, encore raté !
Encore une nuit passée
dans l’étreinte du manque
sueurs froides, panique et cauchemars
étaient au rendez-vous
Merci d’etre tous venus,
mes amis
(tu me manques,
j’aurais aimé pleurer et frissonner entre tes bras)
Pierre Kropotkine est issu de l’une des plus vieilles familles de la noblesse russe. Sa mère est une femme douce et aimée de tous pour sa grande bonté. Elle est très estimée des serviteurs et fut un modèle pour ses fils en ce qui concerne la tolérance, le respect d’autrui et l’intérêt pour les choses intellectuelles.
—————————————-
Ivan Tourgueniev connaîtra très tôt l’injustice et l’absence de liberté qui règne dans son pays. Sa mère possédait 10 villages, soit cinq mille âmes (hommes -les femmes et les filles n’avaient pas d’âmes !) qu’elle mène, tout comme ses fils, sous le knout. Pour exemple, le serf qui apprit la poésie russe à Ivan sera envoyé par sa despotique maîtresse en exil pour cette conduite indépendante et subversive.
Il regardait sa vie comme on contemple le soleil qui se couche
il plissait largement les yeux
et on ressentait dans ces moment là
sa fatigue immense et sa joie aussi, pour les choses accomplies
Il disparaissait lentement
sans peur de la mort
comme une étoile déclinante
dardant ses derniers rayons chauds et doux
sur ses mondes préférés
Je pleure
je ne veux pas que tu meures
tu as l’air si paisible
alors qu’il est si injuste que tu t’en ailles maintenant
injuste
Où est la vie ?
Hors de la question, hors
d’atteinte, dans les chambres des autres. C’est la
nuit, je joue au fièvreux ; voyageur
d’états extrêmes bien au-dessus de
ce que je fais d’habitude. Pousse mon ami, étends
toi, mets toi à la place des dieux et regarde toi.
Pourquoi s’arrêter maintenant ? Ecrit dans la sauvagerie,
la résistance au confort du sommeil. J.P.R m’écrivait
l’an dernier : « Il n’y a pas de tragique dans le mail, nulle part, d’ailleurs
aussi. » Ecrire pour la lumière, contre la nuit. Je me
souviens des états de jeunesse, lorsque j’écrivais
dans la chambre de Levallois la première phrase
scandaleuse en regardant la lune. Je l’avais appelée
« PUTAIN ! » Où est la vie ?
Et aujourd’hui, qu’as-tu encore dans le ventre ?
Les traits traversent les périodes,
les amours, les chambres, et tu sais qu’à partir de demain,
il faudra continuer. La légende est la suivante, je
l’invente : prologue écrit dans les tranchées avant
la pluie d’obus, sur ce petit carnet noir.
Où est la vie ?
Point négatif : je perds de plus en plus la mémoire
Point positif : je commets rarement des horreurs pendant les périodes oubliées (contrairement à avant)
Aujourd’hui, j’ai fouillé mes petites affaires
J’ai vu que tu m’avais laissé ça
Comment sais-tu que j’adore les sucettes au cola ?


— — — — —
— — — — —
Perdu dans le jus du monde
— — — — —
saumâtre
amer
comme un baiser d’adieu
d’une mère à son fils
mais la feuille de route précise : impossible de reculer
— — — — —
Un gros tigre
me barre le passage
il est étrange
de près
ses yeux sont bleus
et ces rayures sont faites de lignes
dans lesquelles on distingue des phrases
comme
— ton champ des possibles est en flammes —
ou bien
— la route se rétrécit —
je n’aime pas du tout la façon
dont il me regarde
avec ses yeux en spirales
—
j’attends un éclair
Queria muito ter todos os trade paperback dos invisibles(s?o sete ao todo), mas infelizmente na importadora cada um custa 105 reais. So quando eu trabalhar e ganhar uma grana boa portanto…. Enquanto isso vou me virando com a vers?o em português que ate agora esta s? no n?mero 10, e tende a ser interrompida no meio apesar da grandess?ssima boa-vontade dos editores, que se preocupam em trazer para o Brasil esses quadrinhos t?o bem escritos…

L’Oracle a parlé :
« You are Morpheus, from The Matrix.
You have strong faith in yourself and those around you.
A true leader, you are relentless in your persuit. »
Pas mal.
Pas très sexy, quand même.
je n’ai pas cherché à t’éprouver
je me balance au bout de la liane
je n’ai pas cherché à t’éprouver
juste te sentir
tes épaules sont justes assez fines
pour y deposer un croc
j’y tisserai un fil d’emeraude
jusqu’à ta gorge lumineuse
et puis je frotterai tes doigts
d’une gomme noire
Une aube nouvelle
J’ai survécu
une fois encore
De mes petites dents
j’ai surement tué
je ne sais plus qui
ni combien de proies
mais le goût du sang
est toujours sur ma langue
Les instincts du tueur
sont plus forts en cette saison
je ne peux m’en défaire
A la lueur de la Lune
je chasse
et mon coeur sourit



























