Il dit que Tourgueniev est mort,

il dit qu’il l’a vu mort et que ca prouve tout.

il dit qu’il fallait que ca cesse.

il dit qu’il est content.

il rit tant qu’il a des dents.

il rit et dit qu’il pleut.

je crois qu’il est fou

et qu’il mérite sa balle dans la tête.

Old par M. Fox le 19 Avr 2002

La phrase de la soirée d’hier :
Bon anniversaire Sophie, huhuhu.
Mes côpains.

Selon le Roi Mob le Cyphermen sont des humains qui ont été modifiés
par les transmissions subliminales à haute fréquence. Les signaux
suppriment la pensée individuelle et encouragent la fidélité
d’esprit de ruche. Japanese Corporations les utilisent sur des
employés de bureau. Ils semblent être employés généralement par
l’église externe pour temps-voyagent travail (ils ont voyagé de
nouveau à la France au moment de la révolution et à New York dans
les années 20). Dans ces circonstances, ils sont envoyés dans le
passé comme projections d’esprit. Ceux-ci peuvent être perturbés
par des armes telles que ‘ Ghostbuster ‘ du Roi Mob’s.

Old par M. Fox le 05 Avr 2002

une preuve…

Old par igor le 19 Avr 2002

La phrase de la journée :
Tu veux voir un film avec des japonaises qui tirent des flechettes avec la foufoune ???
Toma Skoto

Il embrasse la jeune fille et sait qu’il ne devrait pas.

Il dort avec le garçon et sait qu’il ne devrait pas.

Il boit encore de la vodka et sait qu’il ne devrait…

Il est la somme de ce qu’il ne devrait pas faire.

Il trouve ça paradoxal et sourit.

Old par M. Fox le 07 Avr 2002

elle a besoin d’un nouveau jouet pour la regarder.

elle l’utilise pour qu’il la regarde.

elle cherche des jouets.

Old par M. Fox le 27 Avr 2002

cette nuit j’ai rêvé

tu étais mort, tu sais

je pleurais dans mon sommeil

j’ai pleuré à mon reveil

que sommes nous devenus ?

tu m’aimais avant,

est-ce que tu m’aimes, à présent ?

Old par M. Fox le 06 Avr 2002

L un enfant précoce I don’t care
‘ un enfant féroce if I live knou
I un enfant véloce or if I die
N je bourgeonne cause
T le petit prince tu bourgeonnes I’m a fly !
E le petit mince il bourgeonne
R le petit coince knou knou
N « et ça ne vous dérange pas de travailler sur des animaux ? »
A un sourire carnassier j’boirais bien un thé. knou.
T un sourire rassasié tiens, une alerte, c’est plutôt dansant.
I un sourire ajouté tu sors ce soir ?
O Act Up présentera des candidats aux législatives à Paris
N c’est déjà les vacances ?
A {comme un germe d’humanité, au coeur de tout ?} c’est pourtant vrai qu’on
L La belle-mère de Liza Minnelli l’attaque pour mauvais traitement entend « knou »
E sera le genre humain !

Old par M. Fox le 08 Avr 2002

« Yo siempre salgo porque cuando estoy afuera, no temo que mi telefono suene en la pieza vacia. Creo que nunca sonara mas. »

Je ne sors plus de chez moi et j’ai tué tous les objets. Le sommeil ne vient pas, je vais dévisager la rue.

Old par Nicolai le 04 Avr 2002

la femme s’évanouit dans un éclat argenté, elle gagne à toute vitesse un trou béant dans la galerie où s’enfonce le torrent et disparait. Après être resté interdit près d’une minute, Nikolaï se risque à parler :

– « on aurait dit un poisson, cette femme »

Tourgueniev et Natalia se regardent avec des yeux ronds un instant et répondent en choeur :

– « un quoi ?!! »
– « une de ces choses à écailles qui vivaient dans les grandes eaux vives, autrefois, un peu comme ces choses qu’on devine sous la surface et qui brillent, là ».

Natalia part en éclaireur dans les diffèrents tunnels qui s’enfoncent dans la terre autour du torrent et de la galerie principale. Nikolaï réalise des prélévements d’eau et tente de capturer l’un des animaux qu’il nomme poisson. Tourgueniev sort les documents officiels qu’il doit remplir pour completer son rapport au conseil de la ligne. Dans la case « nom proposé pour la concession », il indique « dame-poisson » puis biffe cette mention et inscrit : « Poissonière » …

Old par M. Fox le 01 Avr 2002

je n’irai pas au delà
du miroir
aux esprits,
j’ai trop faim
et j’ai froid
alors s’il te plait
serre moi,
là, contre toi.

Old par M. Fox le 04 Avr 2002

sautiller
sautiller
sautiller
léger
léger
pied léger
sautiller
sautiller
sautiller
piou
piou
léger
ne pas trop retomber
hop
anti
hop
tout
hum…

Old par igor le 16 Avr 2002

Un soir où même les plus chouettes sortilèges ne fonctionnent plus. Un soir où on se sent usé et on ne distingue plus aucun présage. Un soir où l’avenir proche devient flou et on ne lit plus les pensées. Un soir idéal pour commencer de longues, longues, longues… vacances.

*soupir*

Old par M. Fox le 12 Avr 2002

llorar de nuevo, y despues?

Tourgueniev, avec l’aide précieuse de Carro (visiblement suèdoise), vous offre une première leçon de langue :

t k’un canard= du ai bara en anka ! :)
ya elskar dey : je t’aime
Dai regnar…. : Il pleut !!
varje natt jag ser dey framför mina ögon :) : chaque nuit je te vois devant mes yeux :)
jag är lite sömnig nu…och jag tänker gå sova : j’ai un peu sommeil, et je vais dormir
puss och tack le-chat : bises et merci le-chat
Dai regnar inte…. : Il ne pleut pas !!
Mon petit chat….. : min kära katt
tja / tjaba : bonjour
det är mitt största nöje / ingen fara : c mon grand plaisir / de rien

Voilà c’est tout pour ce soir… God natt. Don’t believe the hype !

Old par igor le 06 Avr 2002

satanée nuit noire où se noie l’espoir de te revoir; dans mon peignoir je peigne mes cheveux en me regardant dans le miroir; et derrière moi les meubles dans leur terroir, l »ombre, l’ombre longue et brune. pleure, pleure, en mon sein il y a la place pour ce que tu pleureras, reviens, tapi sur un siège caché à mes yeux, épie, épie moi mes gestes et mes erreurs d’intimité.
chut… silence pour mon souffle, je ne veux rien entendre. rien. tu es cadavre dans le noir.
ah ah ah joyeuseté d’un jour de mai!

La phrase de la journée :
J’parle à toi pédé de ta race, vazy j’m’en bats les couilles la vie de ma mère.
Un tendre et jeune enfant sous mes fenêtres à Aubervilliers

Pendant ce temps là, Ronnette vient de se faire torturer, puis violer. Elle a même arraché des fragments du corps de son amie Laura avec ses dents. On voit bien d’où elle vient, le pont metallique derrière elle, là où plus aucun train ne passe depuis des années, mais on ne sait pas bien où elle va.

Old par Nicolai le 15 Avr 2002

Les présages s’accumulent et je ne sais plus les interpreter :
je ne sais pas interpreter simultanement « pluie d’été » et
« rêve merveilleux » tout en tenant compte du double « double echec »
des jours derniers. Tout porte à croire que quelque chose se
passe mais que ce n’est pas grave ou que malgré la gravité des
evenements il faut garder le sourire… je ne sais plus où j’en
suis…

Comme prévu la petite spirale de vendredi est devenue ENORME et
je ne sais pas trop comment la gerer, je devrais être protégé
contre ces petits monstres du quotidien, j’ai surement dû me
tromper quelque part, à un embranchement des possibles… ou
alors c’est que quelque chose de positif m’est arrivé sans que
je m’en rende compte… j’ai évité un accident grave, une maladie,
créé un lien… la spirale etant là pour compenser la perte
d’énergie magique…

Old par M. Fox le 21 Avr 2002

Croire,
l’autre hexadécimale, soupçonner l’autre réalité,
nuitée appréciée…

———-

…Se fier aux sources, postulat
de départ :
estimer la
vacuité.

 

 

Old par igor le 21 Avr 2002

là on voit que je ne devrais pas être là

La phrase de la journée :
Ca me fait peur parfois de me rendre compte 5 minutes après que pendant 5 minutes, je n’ai pas du tout pensé, je n’ai fait que vivre.
Charlotte Touch me

« être près de toi
et t’aimer toujours
être près de toi
et t’aimer d’amou-ou-ou-our

peut être qu’un jour
toi, tu m’aimeras
peut être qu’une fois
tu m’aimeras d’amou-ou-ou-our

on se touchera
ça te troublera
tu gémiras d’amou-ou-ou-our

on s’embrassera
ça me troublera
pour toujours on sera rois ! »

… Nikolaï chantonne encore cette vieille comptine de Lo alors que les trois envoyés du conseil de la ligne quittent la galerie. Ils se débarrassent de leur matériel et se quittent. Nikolaï restera à l’abri, Natalia regagnera Gardune à pied et Tourgueniev ira à Gardel faire son rapport au correspondant local des services spéciaux …

Old par M. Fox le 04 Avr 2002

Humain – conscience exacte de la véritable nature du Monde Physique
– images mentales forgées – civilisations Galactiques – gamme froide
de fréquences électromagnétiques – ultime substratum
de la perception.

Old par igor le 20 Avr 2002

Monday night I’m going nowhere, quelques paroles abandonnées sur une route noire d’asphalte vide
Toujours cette image persistante, tourner en rond sous les trombes d’eau noire
Les yeux rouges rivés sur un ciel déchiré inévitablement silencieux
Comme une barre d’acier rivée sous mes côtes, du sang grumeleux qui n’arrive plus à suinter de ma bouche inerte
Et ces poutres rongées en travers de la gueule
Il ne reste que des débris, des agglomérats de poussières grasses, de la limaille
Des bouts d’os, de béton, de dents, des fragments
Du rebut.

Old par Nicolai le 30 Avr 2002

Chat urbain
cherche
Loup provenance indi.
pour promenade sur l’arc en ciel.

envoyer la reponse au journal
qui transmettra.

Old par M. Fox le 10 Avr 2002

je suis désolée de ne pas être plus près de tes rêves.
à toi seul peux tu seulement remplir le vide immense de ton absence?
si je pouvais entendre le bruit d’un cheval au galop
je tournerais la tête et mes cheveux me suivraient

Ce matin, j’ai vu ce qu’il y avait sous le masque : des OS et de la CHAIR à vif, des NERFS et le portrait d’un ECORCHE

VIF

Old par Nicolai le 16 Avr 2002

… mardi… ou mercredi… ça va couper dans trois minutes… la fin du monde..? non, ils coupent le réseau et je vais en profiter pour aller marcher un peu au soleil… ça c’est une idée… ça va me faire du bien… le soleil, c’est bon comme anti-depresseur… je dois me presser, faire vite, écrire dans l’urgence, automatiquement : cutter, pince, poitrine, nains, légumes mutants, chinois et chinoise, Bourdieu, tamanoir. héhé, les moteurs vont en raffoler. bises, bonnes soirées…

Old par igor le 03 Avr 2002

… vendredi enfin, longue nuit à rêver de Saint-Bernards géants (pompompom-pom), à me tenir à la fois loin et près de l’autre, me reveiller souvent, pas désagréable… bipbip toute les 6 minutes à partir de 8h… micro-siestes…

« Pour des raisons tactiques, nous ne préconisons pas actuellement l’usage de la violence ou de la sorcellerie contre les individus » – Fiona X, porte-parole du Front de Libération de l’île du sud.

Putain il fait chaud… Je sais pas quoi faire… Ce soir… Y’a quoi pour nous ce soir… Et demain… Et si on fait rien on aura rien… Become Invisible

Old par igor le 05 Avr 2002

Les présages d’aujourd’hui :

– tout se produit toujours deux fois.

– si tu esperes protéger quelqu’un contre toi-même, il ne faut pas lui accorder d’attention particulière ou il souffrira.

– tu risques de blesser quelqu’un de ta famille par quelque chose venant d’en bas.

Old par M. Fox le 17 Avr 2002

pfff…
peut-être la soirée la plus ennuyeuse du monde.

être mis en echec par une si petite spirale
c’est quand même déprimant.
et rien pour rebondir en vue avant dimanche.
j’pense que mon samedi sera au Zoo mais
que le Zoo sera fermé. Que quand je prendrais
le métro suite à une agression il sera fermé et
qu’en arrivant ils prendront pas la carte bleue,
ca sera interdit aux téléphones portables et
Helene Grimault sera dejà partie.

m’enfin bon, plutot que de mourir, je vais, sans
impatience – est-ce possible ? – attendre demain.
Et qui sait… regarder deux ou trois trucs à la télé ?
Je vous rassure tout de suite, j’ai déjà vu le loft et
Graine de star, j’chui blindé, la p’tite spirale m’a
foutu d’dans et depuis, ca empire, ca rigole pas. Nan
là je vais surement choper un vieux Profiler ou une
rediffusion de la campagne officielle (youdi!)… Je
me demande à quel point la soirée n’etait pas plus
drôle à Savigny-sur-Orge… mais ca ne regarde que moi.

Old par M. Fox le 19 Avr 2002

elle pleure toujours lorsque vient la tempête qui les dispersera

sereinement il attend la non-existence,

les premières rafales dispersent leurs membres

les rafales suivantes sèment la confusion dans leurs esprits

les voilà à nouveau indifférenciés,

sans conscience,

sans douleur,

sans rien,

juste la plénitude d’être portés par les vents,

toujours.

Old par M. Fox le 06 Avr 2002

La phrase de la journée :
A partir de maintenant, c’est sûr, j’arrête de boire à ce point là.

écrire en noir sur fond noir, c’est bien aussi.

Old par M. Fox le 22 Avr 2002

La phrase de fin de matinée :
Je dois y aller, ma fille a fait une grossesse extra-utérine.
Putoinette.

on chante dans un garage
on visite une cathédrale
on se balade dans les marecages
on assiste à des courses de moto…

…ma vie tourne au n’importe quoi de catégorie A,
ca rigole plus.

Old par M. Fox le 14 Avr 2002

Et entre les lignes de silence, lequel des deux prend sa valise et s’enfuit ?

Old par Nicolai le 14 Avr 2002

La phrase de la journée :
Jesus saves, Allah protects, and Cthulhu thinks you’d make a nice sandwich.
Anonymous

Pour mon dragon d’eau.

dériver
dans le vent,
les fleuves,
les lacs
et les torrents

Je tombe dans toutes les rivières
ô esprit,
ta vue me bouleverse,
mon coeur est en larme,
nous nous sommes séparés.

Je reviens parfois là où tu coulais,
la route est bruyante
mais parfois j’aperçois
dans les yeux des enfants
comme un éclat de toi,
le son de ta voix…
…et mon âme s’embrase.

Je parle à tous des génies des rivières,
des choses noires et des bains,
je crois bien que nul n’y croit guère,
mais toujours, en vain, j’espère
et je goutte l’eau saumatre,
curieuse d’y trouver une trace de toi.

Rien qu’un signe,
un souffle de vent,
envoie moi un présage,
je te veux vivant pour toujours
peut être vibrant d’amour,
peut être pas,
mais heureux et libre dans l’azur.

Comme je pleure lorsque je pense à toi
Comme je pleure…
…Ô, Larmes de joie.

Old par M. Fox le 16 Avr 2002

… matin.

Mal a la gueule, mal plus profond sous un ciel trop bleu pour être honnête. Au fond résonne un lointain air espagnol qui lentement s’efface, pour laisser la place à ce putain de ciel bleu. Aucune envie d’être là où je suis, aucune envie d’être nulle part. L’horloge elle-même ne sais pas où elle est, mon corps m’indique que je me trompe de temps. Je me lève le cul du fauteuil rouge et, les pieds traînants, je retourne au placard à masques… voyons voir… lequel vais-je enfiler pour cette belle première journée de printemps ?

lundi…

Old par Nicolai le 01 Avr 2002

LA HONTELA HONTE – LA RAGE – LA RAGE – ALLER A L’ELYSEE BRULER LES VIEUX – LA RAGE – LA HONTE – LA RAGE – FOUTRE LE FEU – LA HONTE – LA RAGE – LA RAGE – ALLER A L’ELYSEE BRULER LES VIEUX – LA RAGE – LA HONTE – LA RAGE – FOUTRE LE FEU – LA RAGE – LA RAGE – LA RAGE – LA RAGE – LA HONTE – LA RAGE – FOUTRE LE FEU – LA RAGE – ALLER A L’ELYSEE BRULER LES VIEUX – LA HONTE

voter pour l’escroc.. voter pour l’escroc… VOTER POUR L’ESCROC… tu veux un poing ou deux mon gars ?? voter pour l’escroc contre le facho. VOTER POUR L’ESCROC CONTRE LE FACHO. paix et amour. amour et paix. reprendre du LSD. libérer la réalité. reprendre du LSD reprendre n’importe quoi libérer la réalité. toma, bababobo de merde.

Old par igor le 25 Avr 2002

« No puedo salir porque temo que al salir suene el teléfono en la pieza vacia. » R. Piglia
est-ce que quand vous rentrez chez vous vos objets vous dévisagent? le pire c’est peut être quand ils me tournent le dos. mais ça…

encore un jour enfui
sacrifié sur l’autel du néant
ô samedi je n’avais rien contre toi
mille excuses pour tant d’ennui,
je n’ai pas su faire autrement.

Old par M. Fox le 21 Avr 2002

Aujourd’hui – mais est-ce que le temps passait pour cette petite fille – la petite fille voulait jouer au chat qui fabrique des bonbons, un gros chat multicolore du nom de Ponono, très grand cuisinier, dont la réputation est parvenue aux oreilles du roi Kanoukou. Ce grand roi vivait dans un gros château fait de briques de plastique moulé de toutes les couleurs, la petite fille n’en était d’ailleurs pas peu fière. Ce roi avait un grand appétit et à chaque instant l’une de ses 5 bouches au moins grignotait des friandises. Ce gant royal, puisque c’en était un, avait depuis toujours appartenu à la petite fille et malgré sa drôle de couleur, elle l’aimait beaucoup. Le roi vivait avec une reine qui avait 5 bouches elle aussi. Depuis toujours ils vivaient fort heureux, fort aise dans leur beau château de plastique moulé que tous leurs sujets nommaient Castelplastique. Du haut de la muraille de Castelplastique on apercevait les vallées du lit, la grande plaine de la couette et les monts oreillers. Plus loin encore, on apercevait la très fertile baronnie du tapis de jeu dont de nombreux sujets du roi à 5 bouches étaient originaires. Au delà s’étendaient l’Océan plancher et les mers inconnues où vivent d’immenses créatures aux mœurs fort cruelles nommées Zochessettes. Ces êtres longs possédaient sur leur face ventrale un orifice rempli de dents nombreuses et pointues et de nombreuses expéditions d’exploration envoyées par le roi à 5 bouches avaient fini dans l’estomac de ces créatures-là. Le roi en était très mécontent et avait décidé d’offrir la main de son fils, il ne possedait pas de fille – hélas -, le charmant D. A. Coudre à la première personne qui mettrait au point un stratagème permettant de se debarrasser des ignobles Zochessettes. Partout dans la plaine de la couette, on se creusait la tête ; dans chaque coin de la Baronnie, on y pensait chaque nuit… Une famille qui vivait au bord de l’Océan eut l’idée d’harponner les géants de la mer, mais on remarqua vite que les Zochessettes mangeaient les épingles dès qu’on les leur envoyait. Un groupe de magiciens du bord de la Couette émit l’idée qu’on pouvait charmer la bete en usant d’une flute, d’une timbale et de 3 petites trompettes. On ne repecha que les trompettes, des magiciens, on n’entendit plus jamais parler.

Old par M. Fox le 22 Avr 2002

« here comezz ze menz zin blakzz« 


bizarre,
plus de mails.
on se sent un peu coupé du monde.
en même temps c’est plus calme.
c’est plus compliqué pour les rendez-vous,
les engagements, les échanges,
mais… quel calme !
le soleil de nouveau dans mon dos,
une main coupée sur mon écran,
couteau, fourchette et un cutter (lui j’arrive pas à m’en servir…).
Gigi est en voyage, sans doute pinguin-nappé par Mlle A.
le sud de l’espagne en cette saison, ça doit être cool,
j’espere qu’il m’enverra une carte.
bises.

Old par igor le 30 Avr 2002

…je regarde une carte du Chili, je relis les aventures de N. et je me souviens de quelque chose :

« une carte n’est pas le territoire » – Alfred Korzibsky

Old par igor le 01 Avr 2002

j’ai un pingouin télécommandé qui s’appelle Gigi.
Il (elle) est cool et il (elle) aime que les filles pingouin (pingouines ?).
Il (elle) plait à tout le monde. j’en suis content.
Parfois il (elle) se déplace seul(e).
Je l’ai posé au bord de la fenêtre et il (elle) a sauté tout(e) seul(e).
Pas de casse…
Il (elle) se sent peut-être triste pour faire des choses pareilles.
On peut-être aimé(e) et entouré(e) et ne pas être heureux(se)…
Si c’est ça la vie, ça va pas être facile.
Et encore, lui (elle) est télécommandé et en plastique.
Alors que nous…
Sinon, ben, faut voir…
Vous me plaisez bien vous là…
Oui vous…

Old par igor le 18 Avr 2002

« juste une dernière minute pour respirer »
il l’attire contre lui, elle colle ses fesses contre lui. il lui tient la lame contre le ventre, elle a le souffle chaud. elle doit aimer ça.
« ça suffit maintenant », « oh… encore une minute » elle parle bas et rauque; elle tourne son visage vers lui, elle respire dans son cou. Il ne devrait pas la laisser faire ça; il pense à la faire arrêter mais il ne peut pas. Elle fait bouger son cul en dépit de la lame qui lui tient la graisse du ventre, elle embrasse son cou, elle le mord. Il doit la faire arrêter. Il va presser un peu la lame. MAis pouruqoi ne le fait il pas bon dieu! elle lui suce l’oreille. elle murmure quelque chose. elle respire encore!
il appuie la lame, la robe élastique s’ouvre, son doigt effleure sa peau, il n’ose plus appuyer.

le soleil brûlait presque sa peau. elle rentrait à l’ombre, dehorsl’odeur du pastis, les cris des enfants dans des piscines.
en voiture, elle ouvrait la fenêtre, l’air était tiède, le vent dans les abres, c’était joli. le soleil en face qui ferme les yeux. les oiseaux silencieux. des bouffées de parfums de fleurs. frotter ses mollets l’un contre l’autre, soulever la jupe pour avoir un peu d’air.
lire le soir, quand ça se rafraîchit. marcher pieds nus.
au même moment penser à ceux que le même soleil éclaire, tous ceux autour qu’on oublie au soleil. aujourd’hui c’est impossible d’oublier, et j’espere bien que je n’oublierai plus jamais.

comme si peut être l’année prochaine dans un autre endroit j’étais toujours la même ; et les autres? eux non plus ils ne changent pas? quel est le pire cauchemar?
mais aujourd’hui où il ‘est pas question que j’aie changé ni personne non plus, parce que ce soir est ce soir, tout va bien. la répétition n’est pas encore là.
mais si la répétition était ce dont on ne se souvient pas;, verrions nous la répétition?.
mais ce soir, où le printemps est proche malgré la date, où d’autres pourront dormir demain et encore pendant 2 semaines, ce soir… ce soir il fait encore jour

les yeux exorbités? oui, les yeux exorbités. il s’avance. est-ce qu’il fait noir? un petit peu. il chreche un petit peu mais il voit assez. il a les yeux exorbités parce qu’il a hâte d’avoir vraiment peur. il avance, ses mains se transforment en serres de rapace. il est à moitié baissé, il a remonté le temps jusqu’à la préhistoire. et son jean le serre. il avance toujours, le cou tendu, tendu et tendu vers l’avant, ses dents sont serrées et découvertes, ses mains attrapent déjà quelque chose. Le couloir est un peu long et à moitié dans la pénombre, il a le temps de devenir l’assassin. il voit, il voit le couteau par terre, à manche de bois, un petit couteau pas très bien aiguisé. son corps contracté peut-il se pencher? il se plie, ses os craquent, ses muscles hurlent, il attrape le couteau, il est presque couché au milieu du couloir pour l’attraper, il rampe un peu, mais ses serres de charognard n’accrochent rien, il n’arrive plus à avancer, et son corps raidi ne peut plus se relever. son dos continue à se voûter, ses muscles durcissent.
c’est son ennemi qui attrape le couteau. il le tient fort et poignarde le dos, par terre. la lame se casse. cette viande est trop dure, impossible d’attaquer la bête. il bave maintenant et ses yeux exorbités tournent; il grogne. mais son corps est durci.
son ennemi s’esquive. il l’abandonne, vivant. vivant? ses yeux sont vivants, son coeur qui bat douloureusement, ses crampes, sa bave, ses ongles qui crissent, son sexe tendu aussi, ses nerfs qui l’emprisonnent. il ne se relèvera sans doute jamais, et il a vraiment peur maintenant. de mourir tard.

mal à l’épaule
pas à la tête

mal, comme c’est bète
à l’épaule
pas à la tête…

Old par M. Fox le 18 Avr 2002

La phrase de la journée :
Bonjour
Votre CV n’est pas inintéressant loin de là, mais malheureusement le poste est déjà pourvu.
Institut océanographique

La phrase de la journée :
Ce que j’aime bien quand on est gosse, c’est qu’on rit des blagues nulles. Pas besoin de se creuser la tete. On rit facile. On est là pour se marrer.Y en a un qui pete: tout le monde est mort de rire. C’est ça la sagesse.
Le sage du ghetto, DONJON, Larcenet ; Sfar ; Trondheim

je sors du cinéma et c’est fini. alors je rentre, toute seule, alors que j’étais rentrée, pas toute seule.
je rentre, clap clap clap, un enfoiré me vend des cigarettes, dieu qu’il est désagréable, je rentre clapc lapc lap.
je rentre presque dans des gens heureux qui sortent d’un restaurant, j’en connais une, un autre me connaît (‘c’est toi qui parle espagnol? on s’est vu aux étages dans le marais’. rien à faire on ne s’est pas vu, il m’a vue).
je rentre clap clap pataclap clap clap clap, je ne rentre plus seule. parce que nous allons boire de la vodka, oui oui oui.
à la maison, zubrowka attend.
et il faut le dire, zubrowka me mélange les jambes, et me donne chaud.
je rentre maintenant, clap clap de nouveau seule, je monte des escaliers, je rentre dans mon appartement, je rentre dans mon lit, dans mon livre, dans mes rêves………

Vendredi a Miami il fait plus chaud que partout ailleurs.
Les coeurs s’envolent à Miami.
Tu as tes amis à Miami.
Welcome to Miami.
Je vais à Miami et mon âme est plus sexy.
Mes ongles plus longs et mes dents, j’t’en parle même pas.
Tu sens l’odeur de la coke sur moi ?
Putain de parano !
Welcome to Miami.
Y’a un rappeur qui me poursuit dans la rue…
Ca se voit que je me tripote le nez ?
Je sais pas si ma mère aurait aimé Miami…
La japonaise habillée bleu éléctrique, c’est pas un mec..?
Je te tend 10 USDOLLARS et tu souris.
Peace mon frêre…
Welcome to Miami.

Old par igor le 19 Avr 2002

la petite fille s’interrogeait en regardant sa poupée : était elle parmi les joueurs ou parmi les jouets ?

Old par M. Fox le 26 Avr 2002

Les personnes qui ont contracté la maladie doivent être isolées, alitées et nourries avec des aliments liquides facilement assimilables. De simples précautions comme l’hygiène des mains peuvent suffire à se prémunir contre l’infection par un patient atteint de forme bubonique simple. Les sujets en contact avec des malades atteints de peste pulmonaire doivent recevoir un traitement préventif à base de tétracycline par voie orale.

Old par M. Fox le 27 Avr 2002

Pendant ce temps là, à Savigny sur Orge…

… gratuit pour les grand-mères …

Old par Nicolai le 19 Avr 2002

Quel masque ? Je ne sais plus lequel…

QUEL MASQUE ?

Old par Nicolai le 04 Avr 2002

information = desinformation

l’engagement est individuel, chacun une petite chose pour que tout l’monde aille mieux.

Old par M. Fox le 27 Avr 2002

Le thé sous les podiums.

Frivole, gamine, souple sur les hanches
Dans les lumières comme un insecte
Incertaine, devenir à cadence forcée
Souple sur les hanches, des amis retirés
Avaient dit te remettre en place
Il y avait dans l’air à leur envol
Des silences que tu as oubliés.
Frivole, et fière dans les nuances
De la chair, des mélopées
Nocturnes mille fois répétées
Et pourtant jamais étudiées.
Ce sera, gamine, des loopings compliqués
Dans les bras du matin, quitte ou double
La mise que tu portes restera impeccable
Quoi qu’il arrive à tes hanches
Souples, et frivoles, boire
Le thé sous les podiums en attendant le jour,
Ton horloge arrêtée sur des heures à venir :
Des instant du passé.
Souple dans les volutes, fixe,
Gamine, les hauteurs, accroche le soleil
Au pare-brise, fais crier la machine,
Un pont d’or pour voir, ne plus
Ressentir la vitesse centrifuge
Qui ramène les regards à tes hanches,
Souple, et frivoles, et lestées par le marbre
Que tu portes, gamine, sont inscrites les absences
Dans tes mots, sur les trottoirs,
Une esquisse à peine te ferait réagir,
Sur les murs,
Tant il n’y a rien autour.

Aux madones des afters.

Old par felix le 01 Avr 2002

Hier on m’a offert un pingouin télécommandé, c’est plutôt rigolo, il avance encore moins droit que moi quand je suis alcoolisé. Mais je vais lui greffer une caméra dans l’oeil et mon espion secret il deviendra. Héhé.Fight the power set free

gentil toutou

…Vendredi, il fait beau. Quitter Issy pour aller ailleurs. Quitter ici en tout cas. Grand sourire à tout le monde. Les véritables enjeux sont loin. On se sent un peu en terra incognita, mais bon, parfois c’est pas si mal. J’espère que tout le monde captera un peu de cette bonne énergie du soleil et la rangera bien au chaud dans son cœur…
Si on faisait aux adultes ce qu’on fait aux enfants, ils se fâcheraient sûrement tout rouge. Pensez-y la prochaine fois, messieurs les phallocrates !

Old par igor le 12 Avr 2002

Elle dit qu’elle sait,
elle dit qu’elle n’aurait pas dû
Il dit qu’il n’y a rien à dire,
il dit qu’il aimerait l’aimer encore,

elle flotte
il pleure
ils ne partiront plus
loin au dessus des monts brumeux
ils ne partiront plus
ils ne s’aiment plus
elle pleure
il flotte

Old par M. Fox le 05 Avr 2002

La phrase de la journée d’hier :
Nous sommes désolés nous n’embauchons personne pour le moment, mais envoyez-nous un CV, pour le futur.

est-ce que le voyage suppose le déplacement, est-ce que l’exil suppose la violence, la refléxion est-elle un ermitage et la vie une errance? moi dans mes pensées ne me refugié-je point? oublie-t-on le monde quand on pense?
je travaille et dans mon travail je trouve l’espace de la dérive,
et l’espace des souvenirs

je l’ai reconnu à l’odeur. le clodo vient d’entrer chez moi, je me décolle de l’ordinateur et je le vois dans mon salon. il s’est assis à al table, quand jentre dans le salon, il me regarde; il est sérieux, il est chez lui, c’est sans réplique. il a pris un bout de pain et il le mange. il se lève et va se secouer un peu au milieu du tapis, des tas de choses indéfinissables tombent. il a au moins dix épaisseurs de tissus sur lui, le chaud et le froid n’existent plus pour lui. la puanteur est partout. maintenant, c’est vraiment chez lui!!
il m’aide à faire mon sac, et me souhaite bon courage d’un hochement de tête. on m’a dit qu’au début c’est pas facile. mais on s’habitue vite, et puis quoi, d’ici cinq ans, si je me conduis bien, ce sera à moi de passer le relais…

L’action du tétrazépam sur l’hypertonie musculaire est liée à une inhibition présynaptique sur l’arc réflexe mono et polysynaptique ainsi qu’à une activité inhibitrice supraspinale.Le prazépam a une action agoniste spécifique sur le récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA » (également appelés BZD1 et BZD2) et modulant l’ouverture du canal chlore. Il est entièrement métabolisé en desméthyldiazépam lors du premier passage hépatique, avec un pic sérique atteint en 4 à 6 heures.L’hydroxylation du desméthyldiazépam donne naissance à un autre métabolite actif, l’oxazépam.L’inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles.(…)
Après injection intramusculaire, l’oenanthate de fluphénazine, molécule très lipophile, est stockée dans les cellules graisseuses (compartiment réservoir), sa diffusion vers le compartiment central est lente, son hydrolyse par les éstérases plasmatiques permet une libération progressive.

Old par igor le 16 Avr 2002

Votre requête est : « honte » (honte). Il y a 47 synonymes.

honte : abaissement, abjection, abomination, affront, bassesse, componction, confusion, contrainte, crainte, déchéance, dégoût, dégradation, démenti, démérite, déshonneur, échec, embarras, fessée, flétrissure, gêne, horreur, humiliation, humilité, ignominie, indignité, infamie, insuccès, malaise, modestie, opprobre, pudeur, regret, remords, repentir, répugnance, réserve, respect, retenue, rouge, scandale, scrupule, tache, timidité, turpitude, vergogne, vilenie, vitupère.

Old par M. Fox le 25 Avr 2002

Une limite blanche sur le bitume…
Ne pas la franchir sans autorisation. Si on s’avance on risque gros. Mais si on ne la franchit pas on reste sur le carreau. Pas de récompense sans prise de risque. Ok, je marche. J’enjambe la fine ligne blanche. Ca y’est…
Rien n’a changé, il fait juste un peu plus chaud. Derrière moi, le gris… Devant, c’est flou et changeant, mais coloré. On devine des formes à la limite du champs de vision.
Des choses plus ou moins menaçantes ou voluptueuses. Il serait si simple de faire un pas en arrière et de revenir en sécurité. Je croise du regard un sourire amical, non, plus qu’amical. Une courbe attrayante sertie de pointes et de griffes acérées. Ca commence… Je fais un pas en avant à nouveau, il fait plus chaud… Derrière moi, la ligne à deux pas…

Risquer ou ne pas risquer… Vivre ou ne pas vivre…

Old par igor le 08 Avr 2002

comme beaucoup d’eau qui coule
d’un endroit éloigné
c’est important
et silencieux

je me repose
et si la tempete
vient à m’emporter

mon coeur sera pur
et je mourrais ravi
jeté contre la falaise
comme m’a toujours dit mamie.

souffle le vent
emporte tout !
je veux t’offrir mon corps
et mille choses encore…

Old par M. Fox le 09 Avr 2002

– boire du thé
– se faire sucer
– vomir

3 étapes essentielles sur la route d’une meilleure comprehension des navets.

Interpol & Virginie.

Old par M. Fox le 27 Avr 2002

… une femme se tient au bord d’une étendue d’eau en mouvement. Tourgueniev n’a pas de mot pour désigner ce puit dont l’eau bouge sans fin, sans qu’on la manipule. Nikolaï passe la langue sur ses lèvres, soudain très sèches, semble chercher quelque chose tout au fond de lui.

– « Un torrent ! c’est un torrent ! » Nikolaï sourit comme un enfant.

La femme porte une tenue nacrée aux incessants reflets argentés et irisés. Natalia bondit au dessus de l’eau et atterit près d’elle. Elle prend une posture menaçante auprès de la dame du torrent et tourne son visage vers Tourgueniev, guettant son autorisation de briser le cou de l’étrangère.
Tourgueniev prend la parôle :

– « Dame, sais tu qui nous sommes ? »

elle hoche la tête, toujours souriante.

– « Je viens prendre possession de ces lieux au nom du conseil de la ligne, toute resistance est inutile, rends toi et tu seras bien traitée »

elle semble tout d’abord ne pas comprendre puis remue le visage comme une enfant qui dit non. Natalia montre les dents, approche ses ongles de la longue chevelure et bondit, croyant attrapper facilement le corps de la femme aux écailles. Ses doigts dérapent sur la tenue argentée; d’un mouvement souple, la dame d’argent glisse entre ses doigts et plonge dans le torrent, laissant Tourgueniev et les siens ébahis d’une telle gràce et d’une telle rapidité …

Old par M. Fox le 01 Avr 2002


lundi…
pas si mal, un peu de soleil me chauffe le dos.
pas de sueur, pourtant. ça m’arrive pas trop faut dire… la sueur. enfin ça arrive parfois, mais pas trop.
en ce moment.
là je me gratte sous le pied au travers de ma chaussure, ça fait rien d’autre que de gratter plus.
pas si efficace.
hier soir, une fille avec d’énormes seins a étouffé un type avec devant mes yeux exorbités (hors de leurs orbites).
hier soir, des jeunes ont dansé dans la boue à peine sortis d’une voiture accidentée.
hier soir, je suis rentré tard, mais pas ivre (et finalement pas si tard).
j’ai eu envie de faire l’amour. mais, j’étais seul.
j’ai eu envie de me blottir. mais j’étais seul.
j’ai vu des enfants mourir au petit matin dans des combats titanesques.
« how disgusting ».
j’en ai perdu mon erection.
j’aime l’idée d’aimer ?
j’aime l’idée d’être aimé ?
j’aime juste me blottir ?
c’est lundi…

Old par igor le 29 Avr 2002

Déjà des fragments comme autant de morceaux brisés émoussés coupants d’une mémoire qui s’efface et qui sombre, qui chute tout son univers avec elle, des mois d’une vie partagée de loin en loin et plus rien ? si… des morceaux brisés émoussés coupants comme du verre, des plaques d’acier froides a travers les os brisés effrités, un goût de mort comme la fin d’un être la fin d’une vie qui s’effondre. Juste des yeux pour contempler les décombres et un nez rempli de poussière de gravats et de sang.

« QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS ? »

Old par Nicolai le 05 Avr 2002

De bonnes nouvelles, une fuite d’eau, pas de chats à fouetter et une grande fatigue pas lasse.

Se lever, franchir d’un bond la limite de la chambre, se ruer sous la douche, retirer son pijama mouillé d’être si pressé, grignoter un bout de chêvre, fermer l’eau, écouter « france-info », se conduire en idiot, prendre le metro, me voici au boulot. De grace, me retrouver en vacances pour enfin pouvoir travailler tranquille. Coucher sur un écran quelques historiettes malhabiles et sinueuses paisiblement, sans stress. Faire rimer chinois et minois, tamanoir et Renoir. Tourgueniev, mon héros, Ganesh, et vous les autres, je vous laisse fondre doucement sous ma langue. C’est si doux…

bises, une douce semaine sans peurs ni reproches…

Old par igor le 15 Avr 2002

Tu me déchires en pièces…

Tu pulvérises l’intérieur de ma tête…

AGAIN

YOU’RE KILLING ME AGAIN

Old par Nicolai le 05 Avr 2002

Relire Cyber-Mao ?

Old par igor le 17 Avr 2002

Plus que 153 jours… je compte à rebours :
153
152
151
150
149
148
147
146 …
Je vous ennuie ? Vous ne savez pas de quoi je parle ? Après des heures d’attente, il ne vient toujours pas. Quand il passe, je me sens sale, encore, après tant d’années. A cette heure là, après cette semaine là, j’arrive encore à écrire ? Mon oeil…

Old par Nicolai le 21 Avr 2002

Les 3 phrases du début de matinée :
Et bien pourtant, (…) je vous accuse de mentir. Je vous accuse d’ajouter à la réalité votre pulsion, je vous accuse l’air de rien d’enflammer inutilement nos consciences déjà ivres de dégoût, je vous accuse de vous engouffrer dans le mensonge pour le pur plaisir de parachever votre analyse, qui du même coup jette le masque et nous montre le visage non de la vérité mais de la haine.
Et du même coup me rendez ce service: je ne serai jamais dans ce camp, dans votre camp, celui de la facilité déguisée en résistance, de la haine primaire travestie en littérature, de la pulsion aux allures d’analyse.
Michel M., mail à Monsieur C. S., mon grand chef chéri de l’OIE.

… Tourgueniev envoie Nikolaï clore les éventuelles galeries ouvertes vers d’autres réseaux après les avoir fait sécuriser par Natalia. On entend une seule fois le bruit mou et liquide de la torche à fusion qui fait bouillir le béton … Tourgueniev imagine par avance la prochaine « découverte » d’une nouvelle concession et sourit. Celle-ci s’est déroulée sans problème et il en est satisfait. La petite bande reprend la route de Gardel, Natalia boude et Nikolaï semble fier de ses échantillons …

Old par M. Fox le 03 Avr 2002