CHASSEURS DE TROLLS @ WORK

Old par JLB le 16 Nov 2004

Cinq heures dix huit pile


happy chunjie

Bad trip à Amsterdam

gyrophares crus

VampireeripmaV

Old par Gu. le 06 Fév 2004

Une unité cyber-terroriste créée

SAOUL, 27 mai (AP-RO) – L’armée Ost-Goréenne a créé une unité spécialisée dans le « cyber-terrorisme » pour pirater le réseau informatique de Gorée de l’Ouist, ont affirmé jeudi les services de renseignements à Saoûl.

« Sur ordre de Georg Tourgueniev-II (le dirigeant ost-goréen et cousin du dictateur-humoriste, ndlr), la Gorée de l’Ost a mis en place une unité d’élite spécialisée dans le piratage informatique qui renforce ses capacités dans le cyber-terrorisme », a déclaré sans se tromper le général Singasong, le commandant de la DEC (Defense Elephant Commando, contre-espionnage), dans une conférence organisée par les sevices de rensaignements du nez.

M. Singasong a fait part de tentatives de piratage des Ost-Goréens visant des agences et des centres de recherche de l’Ouist en vue de s’emparer d’informations secrètes et de photos poilantes.

Les meilleurs éléments de l’Académie militaire Tal’Achathe Anfeu , du nom du père de l’actuel dictateur, forment le complément d’objet direct d’une formation spécialisée avant d’être assignés à l’unité spéciale surnommée « Sujet-Verbe », affirme l’agence Ouist-Goréenne Yo!play, citant des responsables de la DEC.

Une centaine de pirates informatiques sortent chaque année de l’académie, selon la DEC.

Des transfuges de Gorée de l’Ost ont indiqué que le régime Goruniste avait placé au sommet de ses priorités l’acquisition par la fanfare de l’armée de connaissances en techno-indus et musique électro, une mission dont est d’ailleurs responsable le fils aîné du dirigeant Ost-Goréen, Hrundi V. Bakshi qui a nié tout lien de parenté avec le célèbre cornac.(AP-RO)

Old par To le 27 Mai 2004

Minuit pile

Old par igor le 30 Jan 2004

Poste de courtisane (CDI)

Date : mardi 21 septembre

Fonction : Courtisane

Secteur : services à domicile, aux particuliers

Lieu : Paris Annonce n° : 807453

Employeur : jeune homme 34 ans charmant, cultivé, plutôt gentil, aimant la musique

Type de contrat : CDI

Convention collective : SYNTEC

Poste :

Dans un contexte de fortes attentes affectives, l’employeur cherche une courtisane pour combler une de ses soirées par semaine, sur la base de 47 semaines par an.

Ce poste comprend toutes les responsabilités en terme d’affections : depuis l’attention polie aux activités professionnelles de l’employeur jusqu’au relations physiques, en passant par la connivence sur des loisirs partagés.

Salaire :

A négocier sur une base horaire ou par soirée, frais remboursés.

Profil :

Jeune femme de 25 ans à 35 ans, célibataire (livret de famille à l’appui).

Qualités requises pour le poste : attention, gentillesse, prestance, beauté et tempérance.

Compétences : qualité de l’écoute, expérience mesurée en terme de rapports charnels, savoir vivre, culture générale d’assez bon niveau, attrait pour la musique.

Diplômes requis : niveau licence, voir supérieur

L’employée présentera des lettres de recommandations d’ex employeurs, ex maris ou ex amants.

Clauses d’aptitudes : l’employée et l’employeur fournissent à la signature du contrat de travail un certificat médical équivalent aux examens pré maritaux.

Période d’essai : selon la convention collective

Clauses contractuelles particulières :

L’employée et l’employeur s’interdisent de tomber amoureux l’un de l’autre.

Pendant toute la durée du contrat, l’employée ne pourra exercer un travail équivalent pour un autre employeur, même à titre exceptionnel.

Afin d’éviter tout conflit d’intérêt, en cas d’engagement marital stable (mariage, PAX, concubinage, …), l’employée avertit sous quinzaine l’employeur qui peut rompre le contrat de manière discrétionnaire.

Merci de contacter l’employeur par l’intermédiaire du site qui transmettra.

de Suzy à Gros loup…

je pense à toi
nuit et jour
et mon
tic tac tic tac
ne bat que
pour toi…

Old par igor le 05 Mar 2004

I am innocent !


De nos jours, Nikola Akileus recule.

bam bam tu l’as dit bam bambi … bouffi.

le récitant : combien de fois avez-vous lu mein kampf ?

Old par igor le 09 Déc 2004

le récitant : avant de se défoncer au whisky, penser à manger.

Old par igor le 16 Nov 2004

l’ennui s’accumule et se chosifie

Lors de la première moitié du XXIe siècle,

la littérature européenne affiche certains traits qui relèvent de la notion de

fragmentation telle qu’entretenue par les nouvelles sciences des signes, comme

celles de la médecine et de la mode. Dans cette thèse, nous ramenons ce lien au

tourguenisme. Le tourguenisme entretient une certaine ambivalence face à la

fragmentation: il semble acquiescer à un état de choses auquel il s’oppose. Le

tourgueniste tout comme des sociologues, identifient comme symptôme principal de

l’être fragmentaire l’ennui. Cette réaction prend de l’ampleur à partir de 2004,

quand, pour des raisons en grande partie socio-politiques et économiques, le

tourgueniste se propose comme héros qui se dissocie de l’époque tout en

insistant sur sa propre modernité. Sans prétendre faire le tour de l’horizon du

tourgueniste au XXIe siècle, notre premier chapitre cherche à relever les lieux

publics où s’exprime son ennui. Le salon, le club, le bistrot, la rue sont

autant de théâtres où le nouveau héros tend son miroir au monde, se repliant sur

lui-même, prônant l’irréductibilité de sa manière d’être. Homme des foules, le

tourgueniste se définit par rapport à sa critique de la loi de l’échange. À

travers les trois figures du médecin, du collectionneur, et de la prostituée, le

tourgueniste produit un discours qui fétichise la valeur de l’individu. Chez le

médecin, l’ennui se fétichise en névrose. Chez le collectionneur, esthète du

naturel, l’ennui s’accumule et se chosifie. Chez la prostituée, l’ennui prend un

visage érotique qui résume la spécificité du tourguenisme. Le tourgueniste doit

sa spécificité à son implication dans la mode. La logique de la mode est celle

du fétichisme dont l’analyse, dans cette thèse, se déroule sur deux niveaux: le

niveau hype, impliquant le discours de la pathologie, et le niveau psycho anal

impliquant les procédés du fétichisme. Nous regardons les théories marxiste et

freudienne du fétiche sous cette double perspective, d’une part pour démontrer

leurs affinités avec le tourguenisme et d’autre part pour cerner le

fonctionnement du tourguenisme. Par ces théories, nous verrons comment le

tourguenisme révèle le caractère fétichiste de la masculinité. Si le noyau de

cette thèse se constitue d’analyses de textes littéraires, c’est que certains

artistes littéraires de la fin du XXe siècle contribuent à l’élaboration d’un

champ de réalisation de l’idéal du tourguenisme. Chacun des auteurs dont nous

analysons l’oeuvre constitue une variation sur le thème du fétichisme qui remet

en question l’identité masculine. L’oeuvre du tourgueniste est un cas limite de

la négativité de la notion de castration, le héros y assumant une névrose

féminisante. Chez le tourgueniste, le héros est imprégné de tourguenisme dans la

mesure où il s’approprie le genre féminin sans pour autant renoncer à

l’idéologie du masculin à l’époque victorienne. Enfin, tourguiguy soulève

l’héroïsme romantique au sein de la démarche tourgueniste, la dialectique

incommode entre l’aveu et le désaveu. Le tourguenisme s’avère un foyer important

d’interrogations sur l’identité masculine. Sa logique fétichiste aboutit à

l’aveu que la différence se situe à l’intérieur d’un héros dont l’ennui revêt

tous les symptômes d’un désordre féminin. Si la femme est châtrée, le héros

affiche sur son propre corps la preuve que l’homme l’est également. Son identité

masculine est fondée sur la castration de son moi.


Old par M. Fox le 26 Jan 2004

la disparition ne pose pas de problème particulier –

c’est le fait qu’il soit vivant qui est vraiment écoeurant –

Old par felix le 03 Juil 2004

Post-report

Hérésie

J’en conclus que les chauves auraient mal aux cheveux

projection µ

[#régions#interventions#intervale-temps]
_________________________________[*]_____________N1(EtT),E1
____—__–_-_______-_-__–__-___________0+4 (processus X) / (processus Y)

Le joyeux bordel créatif qu’a permis le HTML

Old par igor le 01 Fév 2004

« NAAAAAAN !!! »

(prototronço)

Old par ... le 04 Déc 2004

le faux frère : ne pas écrire bourré.

// spOkème vibriOn //

« … un pied dans l’eau ouh !

c’est froid la mer

et puis chaud ta bouche

toutes voiles dehors

toutes voiles je trouverai

même si je n’ai que l’allure

de tes doigts sur ma poitrine

l’allure de ta nuque

qui se penche et vite

pour regagner la sortie

l’escalier

pas un mot pardon !

l’escalier métallique

et de bois après le concert le

concert et l’orchestre qui

remet de l’ordre dans ses feuillets

ses instrument et les autres qui

partent aussi mais me

frôlent sans me faire

sans me faire croire l’amour

qu’un doigt porte à l’ongle

de mes seins je virevolte

et les échancrures les mouettes

flottent comme une rafale sur l’eau

les genoux les cuisses le maillot

ça y est je vais y aller

mousse plastique

prendre le risque

il y avait un pont ici avant

un pont il y avait là… »

Old par Gu. le 23 Jan 2004

Depuis toutes les sphères

La chaussée mouillée derrière l’envers de paupières

Lourdes lire un blog les paupières encore plus

Pesantes mais tard le soir dans un after-writing

Pour dormir

Je me perds en conjectures

Mais j’ai ma petite idée

Je te le dirai un jour

hair cut Or nOt?

Old par Gu. le 27 Jan 2004

Je suis un blog

Je suis Tourgueniev ce héros, chaque instant me crache à la gueule.

%System%\WEBCHECK.DLL

Igor je ne t’aime pas !









Le latin c’est du chinois

Alea jacta est -> Ah, Léa ! Qu’elle est bavarde !

Alma mater -> Ta mère sur le pont de l’Alma

Aperto libro -> Pastis gratuit

Beati pauperes spiritu -> Les Beatles ont les paupières spirituelles

Bis dat, qui cito dat -> Encore des dattes, qui mange des dattes de si bonne heure

Consilio manuque -> C’est bête si Lio est manucure

Infandum, regina, jubes renovare dolorem -> Etant enfant, Régine rénovait les jupes en douleur

Dominus vobiscum -> Le maître va vomir

Dura lex, sed lex -> Le préservatif, c’est légal

Errare humanum est -> C’est rare d’être humain à l’Est

Fama volat -> La femelle est voleuse

Fiat lux -> C’est un luxe d’avoir une voiture italienne

Gratis pro Deo -> Le dieu des pros est gratuit

Hic jacet -> J’ai le hoquet dans ma chemise

Homo homini lupus -> C’est le pédéraste avec une petite infection de la peau

Homo sum : humani nil a me alienum puto -> Je suis homosexuel : c’est humain de se taper une prostituée folle sur le Nil

Jure et facto -> Je te jure que je suis facteur

Lato sensu -> J’ai piétiné une sangsue

Loco citato -> Si tu as le train de bonne heure

Mens agitat molem -> Les hommes s’agitent mollement

Non nova, sed nove -> C’est pas Mamie Nova, mais c’est nouveau

Quousque tandem -> Il est où, mon vélo ?

Servum pecus -> Ici, on sert du papier toilette

Sit tibi, terra levis -> Assis, Tibi. Tu l’auras, ton pantalon

Si vis pacem, para bellum -> Si tu me passes les vis, je te donne mon revolver

Stans pede in uno -> Stan est homosexuel dans sa Fiat

Suave mari magno -> Mon mari suave se dépêche

Tantae molis erat -> Ma tante erre mollement

Testis unus, tetis nullus -> Si t’es castré, t’es nul !

Thalassa ! thalassa ! -> Chouette, on est vendredi !

Tu quoque, fili -> T’es enceinte, ma fille !

Uti, non abuti -> Je suis outillé, mais pas idiot

Vade retro, satana -> Tu as des rétroviseurs, que diable !

Veni, vidi, vici -> Venez, j’ai vu les toilettes

Vir bonus, dicendi peridus -> Jette la lessive, je descend par les rideaux

Old par To le 02 Nov 2004

craché par 4nne & mOne recraché par Gü.

Old par Gu. le 05 Avr 2004

Minuit pile

Old par igor le 18 Jan 2004

Alors ils se sentent le nez et c’est la paix.

un verre de vodka red bull et tout devient si facile quand on ne peut pas franchir le seuil de la piste de danse malheureusement je reste au double pastis alors attention les pieds et les genoux car.
quand on arrive en ville on recueille le salut des étoiles et les baisers des jeunes filles en fuite, les jeunes hommes se pressent afin de voir passer notre étonnant cortège, ils aiment à se parfumer.
de ces trois fleurs aucune n’est bleue et pourtant je ne peux m’empêcher de les trouver désirables comme quoi les images mentales que l’on se fait des objets ne gâtent en rien une éventuelle satisfaction.
temesta attaque oneko qui la suit et lui fout une trempe, se barre puis elle le suit, il l’attaque et elle se sauve, il se sauve et il l’attaque et il ne peut pas manger ni elle pisser alors ils se sentent le nez et c’est la paix.
ceci est un texte qui va me servir de modèle afin de définir ce que je vais pouvoir mettre ici dans cette petite case minuscule qui va être neuf fois reproduite afin de construire un post particulier.
au pulp, le club des filles qui rigolent, on se demande toujours ce que les gens trouvent à cet endroit puis finalement on danse, c’est pas joli-joli mais finalement pourquoi pas la vie est courte alors merde hein non mais oh.
dans le jacuzzi avec patrice carmouze tout à coup ça m’est revenu le tourguenisme, en fait il ne s’agit pas de l’intégrer à une quelconque réalité, juste de le remarquer et de le pointer, éclater la masquarade.
le tourguenisme n’est pas un mode de vie ou un mouvement artistique de plus ou un délire crétin (quoique) c’est juste un mot pour dire qu’on existe et qu’on est, qu’on garde les yeux ouverts et la pensée.
dans le nouveau salon il y’a un très beau jonc de mer un peu verdâtre c’est très beau vraiment et très stimulant pour la plante des pieds, en plus l’odeur d’herbe coupée persiste à me rappeler tokyo la nuit, les dirigeables.
Old par igor le 05 Sep 2004

joker

lotus, ctgr - wuBabuchka

Crèche tourgueniste

semaine de la capture d’écran –

scrEEnfrEEwEEk –

cette crèche est libre

vous pouvez la capturer

la modifier la compléter,

y ajouter votre nom ou

la publier etc…

Old par LiLi le 21 Déc 2004

Léopoldin Désiré d’Haguenôtre : Tourgueniev, représentant de l’éternelle émergence du toujours différent.

Old par igor le 27 Jan 2004

Minuit pile

Old par igor le 05 Fév 2004

Vs

Toujours en retard, les pendules avancent.

Prendre le temps à l’heure où il vient.

Compter les minutes sans penser à demain.

Décaler aux calendes les plannings prométhéens.

Epiméthé, et puis l’été, hiver, printemps, automne en emporte les titans.

Je suis un attardé.

Old par To le 27 Déc 2004

pardonnez-moi mais c’est plus fort que moi

il m’arrive d’oublier que je ne suis pas réel

o | | | o *** o | | | o *** o | | | o *** o | | | o —||—[ o | | | o conditions modernes[ o | | | o production[ o | | | o propre unité générale[ o | | | o contemplation[ o | | | o images du monde[ o | | | o contemplation[ o | | | o images du monde[ o | | | o contemplation[ o | | | o inversion concrète[ o | | | o fausse conscience[ o | | | o —||—[ o | | | o *** o | | | o *** o | | | o ***
__

___
+vision
+r_reel: T_imag
i sys()_do.flux.visible.cog..tmps via production
+root.x.rr/lk
+th +pu.bli.ca.tion.(x)
..[a.l.ie.n.a.t.i.on he.le dres]
e.s.sen.ce
.mo.no/pole[ -1, 1, t, * ]
taut(olo)%gi.e[oz]
em(p)ire [de].la-pas/sivitE{
modern;e
}
————–

o | | | o *** o | | | o *** o | | | o *** o | | | o —||—[ o | | | o industrie moderne[ o | | | o production[ o | | | o réalité individuelle[ o | | | o domination[ o | | | oéconomie régnante[ o | | | o contemplation[ o | | | o images du monde[ o | | | o domination[ o | | | o inversion concrète[ o | | | o fausse conscience[ o | | | o —||—[ o | | | o *** o | | | o *** o | | | o ***



__

L’ordre des lettres…

Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde,

l’odrre des ltteers dnas les mtos n’a pas d’ipmrotncae,

la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire

siot à la bnnoe pclae. Le rsete puet êrte dnas un dsérorde ttoal

et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est prace que le creaveu

hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. La peruve……

Old par Gu. le 30 Sep 2004

meteo des plages (horaires)

aujourd’hui il a plu

beaucoup plu

et puis il est parti…

everybody’s got to learn (italian) sometimes…

kill me or…

Old par -- Zan le 07 Oct 2004

je t’en prie le temps presse

Old par -- Zan le 18 Sep 2004

(Y)

// UNDERPUBLICCONSTRUCTION //

biKini mOdel

Old par Gu. le 14 Jan 2004

« Parti de chez lui habillé d’un pantalon de survêtement bleu turquoise, d’un sweat blanc et d’une casquette bleu marine, chaussé de baskets noires et blanches, XXXXX, 1,68 m, cheveux châtains foncés coupés court, n’a depuis plus donné signe de vie à ses parents. Toute personne susceptible d’apporter des éléments d’information aux enquêteurs est invitée à contacter la gendarmerie de XXXXXXXX au XX.XX.XX.XX.XX »

couleur

lotus, ctgr - là haut

MENAGE EUCHARISTIQUE

Yolande, c’est ma gardienne d’immeuble. La croix autour du coup,

elle est souvent habillée d’une simple robe à fleurs mauve avec un bidon

de st-Marc sous le bras et d’un balais pour chasser les intrus pendant que

son petit chien aboie sur les inconnus.

Yolande est croyante, et très pratiquante. Mais elle est aussi très bornée,

et désagréable. C’est pourquoi on l’appelle la con-cierge. Et quand elle part

à la messe, elle affiche un petit panneau sur lequel il est écrit :

« Le christ est dans l’escalier ».

Old par To le 29 Août 2004

le problème

c’est sa tête

Old par felix le 29 Déc 2004

commisération de coalition de circonstances plurielles

Note-les à la périphérie d’une encre-nuit faite d’organes.

Écris vaste.

Old par LiLi le 01 Déc 2004

le récitant : more zoom – zoom ?

Old par igor le 23 Jan 2004

a quoi sert d’avoir un nom

puisque seul m’importent les oui.

Mes yeux sont le sang, le déversoir de flaques

Les vers m’ont définitivement rongé comme

Un évènement majeur dressé devant l’art

joker

lotus, ctgr - wuRings

The choice

Choose life. Choose a job. Choose a career. Choose a family, Choose a fucking big television, Choose washing machines, cars, compact disc players, and electrical tin openers.Choose good health, low cholesterol and dental insurance. Choose fixed-interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisure wear and matching luggage. Choose a three piece suite on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who you are on a Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing sprit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pishing you last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked-up brats you have spawned to replace yourself. Choose your future. Choose life. chose not to choose life: I chose something else. And the reasons? There are no reasons. Who need reasons when you’ve got heroin? is the pleasure of it. Otherwise we wouldn’t do it. After all, we’re not fucking stupid. At least, we’re not that fucking stupid. Take the best orgasm you ever had, multiply it by a thousand and you’re still nowhere near it.

CE SOIR I WANT MY CANE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Old par JLB le 04 Oct 2004



F***K

L’EFFET CASIMIR

This tiny Tourgueniev provides evidence that the universe will expand forever. Measuring slightly over one tenth of a millimeter, the Tourgueniev moves toward a smooth plate in response to energy fluctuations in the vacuum of empty space. The attraction is known as the Casimir Effect, named for its discoverer, who, 50 years ago, was trying to understand why fluids like mayonnaise move so slowly. Today, evidence is accumulating that most of the energy density in the universe is in an unknown form dubbed dark energy. The form and genesis of dark energy is almost completely unknown, but postulated as related to vacuum fluctuations similar to the Casimir Effect but generated somehow by space itself. This vast and mysterious dark energy appears to gravitationally repel all matter and hence will likely cause the universe to expand forever. Understanding vacuum fluctuations is on the forefront of research not only to better understand our universe but also for stopping micro-mechanical machine parts from sticking together.

Old par To le 11 Août 2004

Allez, quoi…

… oublie ta mêre cinq minutes

et rejoins moi dans la piece froide…

on va tester l’effet de ce nouvel ustensile

sur ma rigidité personnelle…

Voeux

chax.net
En ce jour à marquer d’une pierre blanche de craie sumite
J’ai fait un rêve voyez-vous et je voudrais vous en parler
Dans le genre batofar, boum des jeunesses giscardiennes
Enfin pas trop en fait c’était plutôt légalisez les amants et
Mais passons, donc, en ce Réveillon, le dernier de 2004
Je voudrais avec vous faire le point sur cette année et
Le tourguenisme avance, monte et descend en gros et
Donc j’ai décidé, dealer camé de continuer un an de plus
J’voulais plus rentrer chez moi seul, encore parler et donc
Juste ne pas écrire sans rien à dire sinon ça fait des textes
Dans ce genre pour dire combien on est content du travail
Accompli par tous et les amis fidèles et les animaux et
Aussi les autres, ils se reconnaîtront et sans parler de
L’image plus haut et si tu lis un mot sur deux en suivant
Un chemin ou une phrase sur deux il y’a un message
Dans l’espace, c’est la bataille, la guerre est plus belle
Dans l’espace personne ne vous entendra crier alien
Pour qu’elle revienne et merci à Nicolaï surtout parce que
Bon sans lui n’aurait pu être possible et les tourguenistes
N’oubliez pas de coder vos conversations car Echelon
Boum boum boum euh boum boum voyez ce que je veux
Dire que le bonheur c’était si simple et putain pas trop tôt
Enfin pas pour étaler, je ne sais pas si c’est comme la
Confiture, aux cochons et ce soir rasé de prés concert
Des Libertines avec ma copine Courtney et le dernier Tek
Parfum bite enfin tout ça pour la nouvelle année ce que je
Voulais dire à tout les lecteurs courageux et patients c’est
Que meilleurs voeux à toutes et à tous surtout si vous ne
M’adressez plus la parole, on pense à vous bien fort, bises.

Old par igor le 24 Déc 2004

Bien que le tribunal l’ait lui-même souligné, c’est toujours avec un grand plaisir que je constate les avancées et investigations du « vandalisme urbain » dans la sphère de l’art légitime, les salons, les galeries, les musées…

Pourtant et heureusement, cela n’enlève rien à l’essence de l’acte de peindre au/le dehors : « graffiti must be a crime… » La « démocratisation » et la reconnaissance plastique du graffiing ne peuvent oter le caractère criminel au fondement de cet art. Un art basé sur le vol… vol de materiel d’abord (bombes qui servent à peindre), vol de l’espace investi ensuite (le mur, la porte, le train…). Et c’est précisément pour cela que l’acquisition pour la pratique du graffiti d’une légitimité, d’une quote, et parfois aujourd’hui d’une protection (les pochoirs de Miss Tic à Paris échappent à l’effacement des murs vandalisés appliqué par les autorités publiques) est une prouesse et un régal (enfin ça me fait jubiler… à chacun ses kiffs!). Le mouvement hip hop a ouvert des brèches monumentales, entre le dehors et le dedans, le privé et le public, et entre la voix du peuple et celle du pouvoir astraignant : peindre des murs aboutit à un décloisonnement entre des univers d’ordinaire séparés, à l’investissement de zones interdites, et à une réapropiation des moyens et des lieux de la communication publique légitime…

Yeahhhhhhhh!

A VOIR ! :

WRITERS – 1983-2003 : 20 ANS DE GRAFFITI À PARIS

France , 2003

Résistances Films, 2good Productions

Les arts graphiques de la rue sont très respectés à Barcelone, voire protégés. C’est assez avant-gardiste comme mentalité et à la fois conservateur : alors qu’en France, on commence à faire rentrer la rue et ses arts dans les musées, à Barcelone, c’est déjà l’idée de musée qui investit la rue, avec ses problématiques de conservation et de patrimoine.

L’expression graphique règne partout, on peut s’arrêter pour regarder les murs de la ville à tout instant… (graffs, fresques, stickers, collages, mozaïks…).

Old par Gu. le 27 Nov 2004

Tu es un épice dans mon quotidien,

pas mon sel,

plutot un qui pique beaucoup

et qui fait pleurer

je ne savais plus comment rentrer par ici

je devrais peut-être changer de nom…

Mon amour

—-

tes désirs sont désordre

Old par -- Zan le 22 Sep 2004

Regarde Julie !

J’ai apprivoisé une coccinelle !



le récitant : toujours rien.

Old par igor le 12 Avr 2004

Anarchisme

L’anarchisme est un mouvement d’idées et d’action qui, en rejetant toute contrainte extérieure à l’homme, se propose de reconstruire la vie en commun sur la base de la volonté individuelle autonome.

Bien que l’anarchisme militant ne se manifeste que vers la fin du XIXe siècle avec Kropotkine , Élisée Reclus et Malatesta, les lignes essentielles de la doctrine anarchiste se précisent dès la première moitié du siècle. La Révolution française institue un divorce radical entre l’État, qui repose sur les principes éternels de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, et la société qui est dominée par l’esclavage économique, l’inégalité sociale et la lutte des classes. Cette contradiction semble d’autant plus insupportable que la Révolution française proclame en même temps que l’individu est une fin en soi et que toutes les institutions politiques et sociales doivent servir à son plein et entier épanouissement. La liberté politique paraît illusoire, voire néfaste, à ceux qui, en vertu même de ces principes, subissent une servitude sociale et économique. La première réaction « antiétatiste » est sans doute la « conspiration des Égaux » dirigée par Gracchus Babeuf et visant à substituer à l’égalité politique l’« égalité réelle ». « Disparaissez, lit-on dans son Manifeste, révoltantes distinctions de riches et de pauvres, de grands et de petits, de maîtres et de valets, de gouvernement et de gouvernés. »

L’anarchisme en tant que doctrine philosophique appartient essentiellement à l’histoire de l’hégélianisme. La réalité objective étant pour Hegel issue de l’esprit, l’objet qui semble séparé du sujet finit par y retourner afin de constituer cette unité foncière que Hegel appelle l’Idée absolue. Or cet Esprit hégélien qui se réalise grâce à la prise de conscience des esprits finis, de transcendant qu’il était sans doute chez Hegel lui-même, devient pour une importante fraction de ses disciples l’esprit humain parvenu à la pleine conscience de soi-même. Une fois engagés sur la voie de l’immanence, ces jeunes hégéliens s’efforcent d’interpréter le monisme de Hegel dans un sens de plus en plus révolutionnaire. L’Esprit est arraché au clair-obscur prudent où son créateur avait voulu le maintenir ; il s’« humanise » progressivement. Devenu homme, c’est-à-dire être humain au sens général du mot dans le maître livre de L. Feuerbach, L’Essence du christianisme (1841), il se transforme en esprit humain dans la Critique pure de Bruno Bauer – doctrine contre laquelle Karl Marx se déchaîne dans La Sainte Famille – et finit par apparaître sous les traits surprenants du Moi original, du Moi « unique » dans l’ouvrage de Max Stirner, L’Unique et sa propriété (1845).

Cet effort d’interprétation s’accompagne de la ferme volonté de renforcer le monisme hégélien. Les jeunes hégéliens pourchassent tous les dualismes ou, pour parler en termes d’école, toutes les aliénations ; ils luttent contre l’aliénation religieuse, c’est-à-dire contre l’Église ; contre l’aliénation politique, c’est-à-dire contre l’État ; contre l’aliénation humaine enfin, c’est-à-dire contre l’humanisme qui, par les contraintes d’un collectivisme abstrait, menace d’étouffer l’originalité de l’individu. Le marxisme insiste sur la filiation qui relie Hegel, Feuerbach et Marx, c’est-à-dire sur une évolution philosophique qui, en partant de l’idéalisme absolu, passe par le matérialisme mécaniste pour aboutir au matérialisme historique et dialectique. Mais l’anarchisme, qui, en prêtant l’immanence à l’Esprit absolu de Hegel, aboutit à la souveraineté du Moi « unique » et part en guerre contre toutes les aliénations dont celui-ci est victime, dérive également de la philosophie hégélienne. La lignée qui va de Hegel à Stirner et à Bakounine n’est pas moins légitime que celle qui rattache Hegel à Marx.

L’exigence de justice totale étant le « principe affectif central de la sensibilité anarchiste » (E. Mounier), l’anarchisme, en dépit de ses outrances verbales d’inspiration athée, garde des résonances proprement religieuses, voire chrétiennes. Tout en se dressant contre le « mythe de la Providence », Proudhon maintient la transcendance sous la forme de la justice. En rappelant la célèbre recommandation de Jésus, « Rends à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », il insiste sur le caractère apolitique du christianisme. « L’enseignement de Jésus, affirme-t-il, est tout social, ni politique, ni théologique. » Max Stirner prétend de son côté qu’il conforme son attitude à celle de Jésus qui dépasse l’État en l’ignorant. Tolstoï enfin, le plus chrétien des anarchistes, constate que « la doctrine de Jésus donne la seule chance de salut possible pour échapper à l’anéantissement inévitable qui menace la vie personnelle ».

Ayant puisé à des sources fort diverses, l’anarchisme semble à première vue tissé de contradictions et déchiré en tendances et sous-tendances. Dans ce « chaos d’idées » (Sébastien Faure), le départ avait été fait vers 1900 entre l’anarchisme individualiste, dont les défenseurs se réclamaient de Stirner et de Proudhon, et l’anarchisme communiste, qui s’inspirait avant tout de l’enseignement de Bakounine et de son disciple Kropotkine.

1. Les différents aspects

La première tendance consistait à garantir la liberté individuelle par le maintien de la propriété privée ; la seconde, en revanche, soutenait que seule l’institution de la propriété collective permettait de réaliser la justice sociale, condition indispensable à l’épanouissement individuel. L’anarchisme subit ainsi une double tentation à laquelle il ne sait pas toujours résister, celle de l’individualisme libéral des économistes classiques et celle d’un collectivisme dépersonnalisant. L’évolution ultérieure, il est vrai, rend à l’anarchisme une certaine unité doctrinale. Alors que l’anarchisme individualiste, professé souvent par des déclassés, des « en-dehors », se replie de plus en plus sur lui-même et qu’il ne semble plus s’intéresser qu’à la liberté sexuelle, qu’un de ses chefs, Émile Armand, conçoit sous la forme de « pluralité amoureuse », l’anarchisme communiste, animé par Élisée Reclus, Jean Grave, Émile Pouget, Sébastien Faure et Enrico Malatesta, finit par représenter l’anarchisme authentique.

Ce dernier, après avoir inspiré le syndicalisme révolutionnaire d’avant 1914, le mouvement makhnoviste en Ukraine au lendemain de la révolution d’Octobre et l’action de la Fédération anarchiste ibérique pendant la guerre d’Espagne, fait encore partie ou, tout au moins, tente de continuer de faire partie du tableau idéologique de la fin du XXe siècle. Peut-être faudrait-il mentionner également la survivance d’un certain anarchisme chrétien dont l’idée-force est constituée par la « non-violence ». Quant à l’anarchisme littéraire tel qu’il se manifestait dans certaines revues de la fin du XIXe siècle, il appartient à la Belle Époque, dont il reflète l’individualisme exacerbé.

2. Conceptions politiques

Le contrat anarchiste

L’anarchisme répudiant toute idée d’autorité comme étant contraire à la notion de la liberté individuelle, il lui apparaît que l’ordre et la justice, dont il ne nie aucunement la nécessité pour la cité, doivent reposer sur un contrat librement conclu entre les intéressés. Les clauses d’un tel contrat, profitables à tous les contractants, sont observées tout aussi librement. Ce contrat anarchiste se situe à l’opposé du contrat social de Rousseau. Proudhon démontre, en effet, dans son Idée générale de la révolution au XIXe siècle, que le contrat de Rousseau, loin d’être social, est responsable de la tyrannie étatiste à laquelle aboutissent toutes les démocraties. Le contrat social de Rousseau ne concerne que le pouvoir politique ; il le renforce en lui donnant pour appui la souveraineté d’une volonté générale qui n’est d’ailleurs que celle d’une majorité opposée le plus souvent à la volonté particulière. Le contrat social, du fait qu’il néglige la vie sociale et économique, est un contrat sans contenu, un contrat qui autorise tout arbitraire et qui équivaut à une aliénation consciente et organisée. « C’est, en un mot, à l’aide d’une supercherie savante, la législation du chaos social, la consécration, basée sur la souveraineté du peuple, de la misère. Du reste, pas un mot du travail, ni de la propriété, ni des forces industrielles que l’objet du contrat social est d’organiser. Rousseau ne sait ce que c’est que l’économie. Son programme parle exclusivement de droits politiques, il ne reconnaît pas de droits économiques. » Le contrat tel que Proudhon l’envisage, loin d’être le résultat d’une abstraction politique, est issu de libres débats où les intéressés engagés ont fini par se mettre d’accord ; il est modifiable au cas où les intérêts subiraient des changements. Ce n’est pas un contrat unique, contraire par définition à la complexité et à l’hétérogénéité de la vie sociale, mais un ensemble illimité d’accords contractuels qui correspondent le plus possible aux mille nécessités de l’individu. Enfin, l’abandon de la liberté individuelle au profit du contrat n’est pas seulement provisoire, il est aussi partiel. Alors que Rousseau exige au nom du contrat social « l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté », Proudhon précise qu’en concluant un contrat chaque contractant doit recevoir au moins autant qu’il donne et qu’en dehors des obligations rigoureusement délimitées qui découlent des clauses du contrat il continue à jouir de sa pleine liberté et de sa souveraineté.

Le fédéralisme

La multiplicité des contrats se traduit par le fédéralisme, appelé à remplacer l’organisation étatique. Une infinité de contrats s’engendrant les uns les autres et s’équilibrant d’autant plus facilement qu’ils ne sont point immuables ni définitifs, soit sur le plan professionnel, soit sur le plan régional, soit encore sur le plan national et même international, voilà un édifice d’apparence chaotique et incohérente.

Mais, grâce au maintien à tous les échelons du principe de l’autonomie de la volonté individuelle, on doit aboutir à une union librement consentie dont la solidité est certainement supérieure à celle d’une union obtenue par la force. « Le principe appelé, selon moi, à régir la politique moderne, écrit Proudhon dans Fédération et Unité en Italie, n’est autre que le principe de fédération, corollaire de celui de la séparation des pouvoirs, lequel à son tour est la base universellement reconnue de tout gouvernement libre et régulier, à plus forte raison de toute institution républicaine, et a pour opposé le principe de l’agglomération des peuples et de la centralisation administrative. » Et Bakounine de prophétiser : « Quand les États auront disparu, l’unité vivante, féconde, bienfaisante, tant des régions que des nations, et de l’internationalité de tout le monde civilisé d’abord, puis de tous les peuples de la terre, par la voie de la libre fédération et de l’organisation de bas en haut, se développera dans toute sa majesté. »

L’antidémocratisme

Le fédéralisme anarchiste, c’est-à-dire la recherche perpétuellement renouvelée d’un équilibre entre des groupements distincts, implique le rejet absolu de toute forme de gouvernement à tendance synthétique et unitariste. D’où une hostilité déclarée à l’égard de la démocratie issue des principes de la Révolution française et, en particulier, à l’égard de tout jacobinisme. Stirner insiste sur l’aggravation de la servitude provoquée par le passage de l’Ancien Régime à la nation souveraine, fille de la Révolution française. Sous l’Ancien Régime, le pouvoir monarchique ne s’exerçait pas directement sur les sujets. C’est la corporation qui s’intercalait comme élément médiateur entre le roi et le peuple. L’homme dépendait d’abord d’un groupe social, en sorte que le prétendu « absolutisme » était en fait limité par d’innombrables pouvoirs secondaires. Mais du jour où la nation s’institua souveraine, le sujet entra en dépendance directe vis-à-vis du pouvoir. Le règne des privilèges de l’Ancien Régime se transforma en un règne du droit, contre lequel nul ne pouvait désormais s’insurger. Ainsi, l’esclavage extérieur de l’Ancien Régime est devenu un esclavage intérieur, c’est-à-dire un esclavage dont nous reconnaissons nous-mêmes la légitimité. Proudhon, de son côté, accuse la Révolution française d’avoir engendré la lutte des classes. Après l’abolition des castes, les anciens ordres hiérarchiques, qui avaient assuré l’organisation du travail, se sont dissous sans que de nouvelles structures soient venues les remplacer. Il en est résulté l’exploitation capitaliste qui ne semble laisser aux pauvres d’autre issue que la révolte. Dans le domaine politique, l’esprit monarchique combattu par la Révolution française a d’ailleurs été ressuscité par Robespierre, disciple de Rousseau. La journée du 31 mai 1793, date à laquelle Robespierre écrasa les Girondins, a mis fin à l’inspiration communaliste et fédéraliste de la Révolution. C’est à partir de ce moment que triomphent à nouveau les traditions autoritaires et étatistes de l’Ancien Régime. L’optique historique de Proudhon amène Bakounine à mettre en parallèle la lutte de Robespierre contre la Commune de 1793 et celle des autoritaires, des étatistes, contre ses propres conceptions fédératives à l’intérieur de la Ire Internationale.

L’abstentionnisme

Antidémocratique par essence, l’anarchisme se dresse avec vigueur contre l’illusion néfaste du suffrage universel. « Religion pour religion, écrit Proudhon dans La Justice, l’urne populaire est encore au-dessous de la sainte ampoule mérovingienne. Tout ce qu’elle a produit a été de changer la science en dégoût et le scepticisme en haine. » Le bulletin de vote souffre, en effet, aux yeux des doctrinaires anarchistes, d’un double vice. D’une part, il met les électeurs à un niveau qui est établi le plus souvent par le mensonge et la fourberie des politiciens ; d’autre part, il dépouille les électeurs de leur pouvoir, le système parlementaire reposant sur la délégation des pouvoirs consentie entre les mains des députés, et non pas sur la simple représentation d’une volonté dont les députés seraient chargés. Ainsi Émile Pouget, anarchiste et syndicaliste révolutionnaire, fait bien ressortir la différence entre le syndiqué, qui préserve son droit de contestation et l’électeur, qui y renonce. « L’individu, précise-t-il, est la cellule constitutive du syndicat. Seulement, il ne se produit pas pour le syndiqué le phénomène dépressif qui se manifeste dans les milieux démocratiques où, le suffrage universel étant en honneur, la tendance est à la compression et à la diminution de la personnalité humaine. Dans un milieu démocratique, l’électeur ne peut user de sa volonté que par un acte d’abdication : il est appelé à « donner » sa « voix » au candidat qu’il souhaite avoir pour « représentant ». L’adhésion au syndicat n’implique rien de semblable et le plus pointilleux n’y pourrait découvrir la moindre atteinte à la personnalité humaine ; après comme avant, autonome il était, autonome il reste. »

3. Conceptions sociales

L’associationnisme

Parmi les nombreuses utopies sociales qui s’inspirent de la ferme volonté de préserver la souveraineté absolue de l’individu, relevons d’abord l’associationnisme de Stirner. L’auteur de L’Unique et sa propriété établit une différence fondamentale entre la société telle qu’elle existe et l’« association » dont il prône l’avènement. La société se dresse face aux individus ; elle est située en dehors et au-dessus d’eux. Elle apparaît comme quelque chose de définitivement établi, de stable, voire de sclérosé. Abusant de sa souveraineté, fictive il est vrai, mais non moins réelle tant que les hommes ne se rendront pas compte qu’elle est pétrie de leurs mains, la société entrave, déforme et anéantit la volonté individuelle. L’association, en revanche, est la rencontre passagère, l’union instable et perpétuellement modifiée des individus, qui n’en perdent jamais le contrôle. L’association demeure soumise à la souveraineté des « Moi » ; sa durée est fonction des services qu’elle leur rend. Elle se dissout dès qu’elle devient inutile. Les rapports interpersonnels retrouvent ainsi un cadre qui leur est approprié. Dans la société, qui est une abstraction, les hommes éprouvent l’un pour l’autre un amour « humain », c’est-à-dire un amour qui n’a pas pour objet l’individu particulier, mais l’homme abstrait et normatif. Or cet amour, qui participe du caractère transcendant de la société, se transforme facilement en haine et justifie toutes les persécutions contre l’individu particulier qui ne consent pas à se confondre avec l’image qu’on se fait de l’homme en général. L’association, en revanche, repose sur l’amour « égoïste », c’est-à-dire sur un amour qui considère l’autre comme un objet de satisfaction égoïste, comme « une nourriture offerte aux passions du Moi ». La différence entre la société et l’association réside donc essentiellement dans un changement d’optique : la société telle que nous la connaissons est maintenue, mais interprétée d’une manière individualiste. L’associationnisme stirnérien, pure construction de l’esprit aux données exclusivement morales, a trouvé un écho complaisant auprès de certains anarchistes individualistes de la Belle Époque.

Le « mutuellisme »

Proudhon s’efforce d’inscrire la défense de l’autonomie individuelle dans le cadre de la réalité sociale elle-même. Or, pour ce faire, il lui faut lutter contre le pouvoir oppresseur et démoralisant du capital. Afin de l’évincer de la vie sociale et économique, il envisage la suppression du numéraire et la gratuité du crédit et de l’escompte. L’argent sera remplacé par des billets de crédit gagés sur des produits dont la valeur est fonction du travail qu’ils représentent, le crédit et l’escompte ne seront plus du ressort des banques capitalistes qui, par des intérêts élevés, prélèvent la part léonine du travail, mais confiés à une société mutuelle, c’est-à-dire réciproque, des producteurs. La Banque du peuple, fondée par Proudhon en 1848, repose ainsi sur un double principe : d’une part, la banque constitue son capital en émettant des actions qui seront souscrites par ses clients ; d’autre part, l’intérêt des sommes prêtées par la banque est réduit au taux strictement nécessaire pour couvrir les frais d’administration, c’est-à-dire 0,50 ou même 0,25 p. 100. Grâce à ce système, que Proudhon qualifie de mutuellisme, on pourra procéder à une sorte de « liquidation sociale », à savoir au rachat des terres par les fermiers et à la substitution de compagnies ouvrières aux industriels, sans qu’il faille recourir à une expropriation violente. Mais deux mois après avoir déposé les statuts constitutifs de cette institution appelée à fonder la liberté politique et industrielle, Proudhon est frappé d’une condamnation et contraint à l’abandon de son projet. Pourtant le mutuellisme proudhonien, sous son double aspect de l’échange et du crédit, aboutit par la suite, non seulement en France mais aussi en Angleterre et surtout aux États-Unis, à la création de coopératives et de sociétés de secours mutuel.

Le communisme

Alors que Proudhon, loin de condamner la propriété privée, soutient que la possession constitue la base même de la liberté individuelle, les anarchistes communistes suppriment la propriété en affirmant que, née de l’injustice, elle l’engendre à son tour. Or, le rétablissement de l’égalité économique et sociale sera obtenu non pas à la suite d’une intervention étatique quelconque, mais grâce à la spontanéité révolutionnaire. Surenchérissant sur les socialistes qui promettent « à chacun le produit intégral de son travail », les anarchistes communistes réclament « le droit à la vie, le droit à l’aisance, l’aisance pour tous ». Kropotkine, dans La Conquête du pain, appelle les non-possédants à l’expropriation violente. « Les paysans chasseront les grands propriétaires et déclareront leurs biens propriété commune, ils démoliront les usuriers, aboliront les hypothèques et proclameront leur indépendance absolue. » À l’opposé de Malthus, pour qui la population s’accroît bien plus vite que la production agricole, Kropotkine fait confiance à la science capable d’augmenter les ressources à l’infini. Le problème social se ramène donc en fin de compte à un simple problème de répartition Eu égard à l’abondance des biens, cette répartition se fera, non selon les capacités, mais selon les besoins de chacun. L’ère anarchiste aura pour devise : « Prenez ce qu’il vous faut. » Le travail, dont la durée quotidienne sera réduite à quatre ou cinq heures effectuées par tous les adultes de vingt à quarante-cinq ou cinquante ans, suffira pour assurer largement la vie matérielle de tous, étant donné qu’il sera « infiniment supérieur et autrement considérable que la production obtenue jusqu’à l’époque actuelle, sous l’aiguillon de l’esclavage, du servage et du salariat ».

4. Conceptions morales

La culture de soi-même

L’anarchisme ne cesse de provoquer des résonances irritées, l’exaltation frénétique de l’individu semblant, en effet, justifier la licence la plus effrénée. Or, tout au contraire, l’éthique anarchiste développe le sens de la responsabilité individuelle bien plus qu’elle ne prédispose à un relâchement moral où l’individu au lieu de s’affirmer finit par sombrer et disparaître. C’est parce qu’il est convaincu que l’émancipation personnelle ne pourra résulter que d’un travail de perfectionnement intérieur continuel que l’anarcho-syndicaliste d’avant 1914 attache un tel prix à la « culture de soi-même ».

La liberté

L’anarchisme s’efforce en outre d’inscrire l’autonomie personnelle dans un cadre social ; il est ainsi amené à rejeter toute liberté purement individuelle. Chacune des libertés individuelles se suffisant à elle-même et tirant son origine d’elle-même, la liberté de chacun ne peut, en effet, se manifester qu’en niant celle de tous les autres ; elle constitue la base de cette morale aristocratique du mépris qui ne laisse à l’homme d’autre issue qu’un individualisme forcené. Pour l’anarchisme, en revanche, la liberté de chacun se confond avec la liberté de tous. « Tout ce qui est humain dans l’homme, précise Bakounine, et, plus que toute autre chose, la liberté, est le produit d’un travail social, collectif. Être libre dans l’isolement absolu est une absurdité inventée par les théologiens et les métaphysiciens. » C’est pourquoi la solidarité est le chemin le plus sûr qui mène vers la liberté. La révolte anarchiste, loin d’opposer les hommes, les rapproche, puisque, d’un commun accord, ils luttent contre l’abstraction étatique qui les opprime tous en empêchant le fonctionnement normal de la société. « La loi de la solidarité sociale est la première loi humaine, précise encore Bakounine, la liberté est la seconde loi. Ces deux lois s’interpénètrent et, étant inséparables, elles constituent l’essence de l’humanité. Ainsi, la liberté n’est pas la négation de la solidarité ; au contraire, elle en est le développement et, pour ainsi dire, l’humanisation. »

Socialisme et anarchisme

Le socialisme et l’anarchisme se rencontrent dans une hostilité commune à l’égard de l’État ; tous deux en réclament la disparition. La différence ne porte que sur la manière de l’envisager. Engels, dans un passage de L’Anti-Dühring cité par Lénine dans L’État et la Révolution, la situe dans une perspective historique : « Le prolétariat s’empare du pouvoir d’État et transforme les moyens de production d’abord en propriété d’État. Mais, par là, il se supprime lui-même en tant que prolétariat, il supprime toutes les différences de classe et oppositions de classe, et également l’État en tant qu’État […]. Le gouvernement des personnes fait place à l’administration des choses et à la direction des opérations de production, l’État n’est pas « aboli », il « s’éteint ».

Selon la doctrine marxiste, le dépérissement de l’État ne se produit donc pas du jour au lendemain. Lorsque le prolétariat aura pris le pouvoir, lorsqu’il se sera emparé de l’appareil étatique, il lui faudra d’abord s’en servir afin de briser définitivement la puissance de ses ennemis. L’État continuera à exercer un pouvoir d’oppression, mais ce sera au bénéfice exclusif du prolétariat. Le chemin vers la société communiste sans État passe par la dictature du prolétariat. L’anarchisme, en revanche, ne cherche pas à surmonter l’antinomie entre l’État et la société. À la conquête de l’État il préfère le rejet total d’un pouvoir qu’il estime étranger à l’essence véritable de l’homme, au dépérissement progressif de l’État sa disparition brutale et immédiate. Inférieur au socialisme scientifique en ce qui concerne l’efficacité politique, l’anarchisme, en vertu même de ce sens de l’homme qui l’anime, peut se prévaloir à son égard d’un certain droit de contestation. Max Stirner s’élève contre tout collectivisme : l’État libéral a laissé à l’individu un dernier domaine où se réfugier, la propriété privée ; or voici que le communisme le réclame pour la société ; désormais la sacro-sainte société possède tout, l’individu ne possède plus rien ; le communisme est le règne de la « gueuserie universelle ». Proudhon accuse le système communiste de provoquer « la déchéance de la personnalité au nom de la société », de ressembler au « despotisme oriental », à « l’autocratie des Césars », et de réaliser pour son compte, étant une sorte de « religion nouvelle », « l’absolutisme de droit divin ». Dès 1866, Bakounine prévoit que l’État despotique mis en place par le communisme d’État fera naître « une classe exploitante de privilégiés : la bureaucratie ».

Si l’anarchisme en tant que mouvement social s’est quasi éteint après la Seconde Guerre mondiale, ce sont surtout ces avertissements lancés au XIXe siècle, matérialisés par les errements des démocraties populaires et du communisme, qui ont permis aux idées anarchistes de conserver une certaine pérennité. Le fédéralisme, l’ordre pluraliste, l’organisation de bas en haut pourraient s’inscrire dans la recherche de cadres sociaux et économiques favorables à la dynamique du groupe et la non-directivité.

Old par igor le 07 Jan 2004

nÖvÖ love manifesto

AJ-AP

Je suis sale. Les poux me rongent. Les pouceaux, quand ils me regardent, vomissent. Les crôutes et les escarres de la lèpre ont écaillé ma peau , couvert de pus jaunâtre. Je ne connais pas l’eau des fleuves ni la rosée des nuages. Sur la nuque, comme sur un fumier, pousse un énorme champignon, aux pédoncules ombellifères. Assis sur un meuble informe, je n’ai pas bougé mes membres depuis quatre sciècles. Mes pieds ont pris racine dans le sol et composent avec jusqu’à mon ventre, une sorte de végétation vivace, remplie d’ignobles parasites, qui ne dérive pas encore de la plante, et qui n’est plus de la chair. Cependant mon coeur bat. Mais comment battrait-il, si la pourriture et les exalaisons de mon cadavre (je n’ose pas dire corps) ne le nourrissaient abondamment ?

Isidore Ducasse

Daily Standard Obituaries – April 2003

Thomas A. Lampert, 78, 59 Rummel Creek Drive, New Bremen, died at 4:50 a.m. April 6, 2003, at his residence.

He was born July 31, 1924, in Minster, to Bernard and Bernadine Berning Lampert. On June 7, 1947, he married Edna M. Quinter who survives.

Also surviving are three sons, Bill (Nancy) of Raleigh, N.C., Charlie (Sharon) and Pat (Jamie), both of New Bremen; four daughters, Peg (Nick) Will, Worthington, Teresa (Larry) Wissman, Julie (Tom) Pfenning and Kay (Bernie) Larger, all of New Bremen; two brothers, Virgil of New Bremen and Eugene (Joanne) of St. Marys; two sisters, Marilyn (Guy) Dennings, Covington, and Audrey McCollum, New Bremen; 24 grandchildren and a great-grandson.

Deceased are two brothers, Orville and Victor, and a granddaughter.

He and his brother Gene operated Lampertís IGA in Piqua. He also was night supervisor at Minster Machine Co. prior to retiring after 35 years of service and raised cattle on his farm north of New Bremen.

He served in the 526th Army Infantry Battalion during World War II, earning awards for ground combat. He was a member of the Church of the Holy Redeemer in New Bremen and was a life member of New Bremen American Legion Post 241 and Minster Veterans of Foreign Wars Post 6432.

Funeral Mass is 10:30 a.m. Thursday at the church, the Rev. John Kroeger officiating. Burial will be at German Protestant Cemetery, New Bremen.

Calling is 2-4 and 6-8 p.m. Wednesday and at 9:30 a.m. Thursday at Gilberg-Hartwig Funeral Home, New Bremen.

Contributions can be made to Mercer/Darke County Hospice.

Old par To le 16 Nov 2004

Alors on peut envoyer la flute.

le récitant : voila, alors ça, c’est moi.

Old par igor le 01 Mar 2004

le récitant : rien.

Old par igor le 11 Avr 2004

TOURGUENIEV KILLLS

Old par felix le 10 Avr 2004

« You got good taste »

LE ROI ARTHUR

couleur : blanc – pose : pose libre – chargement : frontal – vitesse essorage: : 800 a 1200 trs – capacite variable auto : oui – capacite : 5.5 kg – selecteur : temp. independant – essorage : variable – depart differe : oui – cuve : carboran – aff deroulement prog : oui – aff temps restant : oui – lavage pendulaire : oui – classe energ : a – classe lavage : a – classe ess : b – info : vitesse essorage 500 a 1200trs.programmateur electronique.ouverture securisee – dimensions : l. 60.00/p. 62.00/h. 85.00 ID produit 28012E designation LAVE-LINGE ARTHUR MARTIN AWN1228 emporté prix emporté 600 €


Old par To le 16 Août 2004

[999poèmesSERIEtourgeniev]

299

l’amplitude des mondanités ne semble pas claquer

les fuseaux du sommeil regardent le foot altruiste

la connaissance bouffée présente deux mouvements

[konsstruktVOUSaime]

si faire ca ca donne de l’acné, je me dis que je fais bien de pas faire de sport…



(G.K)

Old par -- Zan le 05 Déc 2004

Alone in London

Où sont les femmes ?

Avec leurs gestes pleins de charme

Dites-moi ou sont les femmes ?

Femmes, Femmes, Femmes, Femmes,

Où sont les femmes ?

Qui ont des rires pleins de larmes

Auraient-elles perdu leur flamme ?

Flamme, Flamme, Flamme, Flamme,

Où sont les femmes ?

Minuit pile

Old par igor le 11 Jan 2004

Minuit pile

Old par igor le 19 Jan 2004

Igor est mort ?

Minuit pile

Old par igor le 08 Jan 2004

Dommage pour la génération DanteCantat.

Heureux au Je, malheureux en amour…

… encore perdu !

Old par To le 14 Fév 2004

on ne peut imaginer un orchestre composé uniquement de psychos

ce serait la cacophonie –

Old par felix le 29 Juin 2004


NOBODY AFTER DANIEL FOUCARD


Old par JLB le 26 Mar 2004

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