PLUTO
« J’étais une jolie poupée de dix-neuf ans, prête à tout (comment pourrais-je ne pas haïr…) » J’ai beau me donner du mal, je ne fais jamais nette. Je dors n’importe où.
Jessica, Céline, Erika, Laure, Roberta, Stéphanie, Cindy, Gabrielle, Vanessa, Tina, Astrid, et bien d’autres encore… celles qui arrivent à se faire des clins d’œil dans la glace et à sourire à leur ombre.
D’autres témoignages? Oui, mais pour peu de temps, parce qu’en fait on est encore en phase de fusion du réseau, c’est pour ça que Nathalie travaille plus précisément aujourd’hui sur ces éléments là, pour pouvoir proposer des critères d’affectations au portefeuille. Donc on va bousculer un peu ce qu’il se passe aujourd’hui.
qu’est-ce que Dogra Magra ?
« Je voulus crier encore…… mais je ravalai mon cri au fond de ma gorge, par peur du silence encore plus lugubre qui suivrait…… »
DOGRA MAGRA
Kyûsaku YUMENO
e-lugubration
A l’aube, dans la rue du conventionnel, les corbeaux résonnent.
lotopromo suite
le renard fume
en rêvant
de la pluie fraîche
sur mon toit
les sushis sont pourris
mon estomac est vide
je bois du saké brûlant
le récitant : mes parents étaient profs en russie mais mon russe est rouillé alors je ne m’en vante pas.
Avalanche
ils sauront me trouver avec leur coordination acoquinée depuis peu
As sure as the sun
je crois ainsi atteindre sans jamais savoir l’attendre
Kiss or Kill?
avec ce silencieux
mon p’tit vieux
les éclaboussures seront
moins sonores…
reste a decider
avant de tirer
si tu veux
stop ou ENCORE…

Anyway, l’argent a raison de tout
il faut savoir :
Provenant du latin nihil, « rien », et recouvrant deux réalités,
l’une historique, l’autre philosophique,
le terme de nihilisme a été employé pour la première fois en 1862 par Tourgueniev
dans son roman Père et fils pour caractériser l’« homme nouveau »
qu’il décrivait en Bazarov, son héros.
L’ordre des lettres…
Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde,
l’odrre des ltteers dnas les mtos n’a pas d’ipmrotncae,
la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire
siot à la bnnoe pclae. Le rsete puet êrte dnas un dsérorde ttoal
et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est prace que le creaveu
hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot. La peruve……
Si on juge de la légalité d’un Mur à la Cour Internationale de Justice de La Haye,
Doit on juger de la légalité d’une Haie à la Cour Internationale de Justice de Namur ?
ne reconnais plus personne
sur ma moto
sur le dos
dans la cohue
dans la rue
avec un casque
avec un masque
a cheval
a poil…

pas de panique…

it’s just dancing anyway…
The places you have come to fear the most
un entonnoir sait seul canaliser le façonnage du flux
Minuit pile
le mec avec son couteau il marque K.R.U.G.
sur la poitrine de la fille, elle est pas trop d’accord
puis il la viole, après elle se dégueule, puis elle fait
une prière, puis elle va dans l’eau pour se noyer,
lui il utilise son revolver plusieurs dans le visage.
elle coule, délivrée enfin…
la cloche
Il faut quitter ces bars.
Ne pas attendre que la dernière cloche retentisse.
Non, il n’y a rien de moral là dessous. Catégorique, le dernier verre que l’on boit sans trop savoir pourquoi est vain. Un point c’est tout. Laisser ces formes passer en sachant qu’il n’y aura d’étreinte que dans la pensée. Torture dérisoire.
Il faut quitter ces bars.
JOUR DE MAI
Tu me vois là : vétéran de mille guerres psychiques,
A court d’énergie – mon armure est brisée – épuisé toute mes munitions,
Cible sans défense – endeuillé par la perte des miens – blessures sont mes chaires
C’est tout ce que j’incorpore, Douleur est mon sang…
Pourtant, t’ai-je bien entendu crier victoire ?

Mon arrière grand-père, c’était l’homme-chose.
Le vrai.
Tout en pierre avec des super tatouages.
Photographié ici à Paris en 1929,
il a émigré à New York
dans les années 30
à cause de la prolifération des pigeons
qui faisaient qu’à lui chier dessus.
C’est là qu’il a rencontré Stan Lee, ce salaud
qui l’a exploité et lui a piqué son histoire
sans lui retourner le moindre kopek.
Dans la misère il a fini par se jeter
dans l’Hudson River
avec une corde au cou
attachée à son bras
Quant à mon arrière grand-mère,
elle éleva seule ses petits cailloux
et n’usa qu’avec parcimonie
de son don d’invisibilité.
Depuis dans la famille l’invisibilité
est un gène récessif
Le cœur de pierre aussi.
De Londres.
No news from Igor T.
He can be dead.
————————
On le dit mort par ici.
cheri je t’aime cheri je t’adore
comme la salsa de pomodor…

Mille petits signes
auraient du m’alerter
sur le côté légèrement toxico
de cette fille
aux cheveux jaunes
par exemple, elle disait :
«la seringue sur le gâteau»
franchement…
Ethique
J’assassine de jeunes hommes et je revends leurs organes
à des vieux répugnants qui peuvent payer
PROMIS DEMAIN, JE CHANGE DE METIER…

De toutes façons, j’ai toujours rêvé
de devenir chirurgien esthétique.
Ouais bah en attendant
Semaine capture d’écran ou pas ça fait 24h que je suis au régime et j’en ai déjà ras le bol.
*c’était un communiqué des consommatrices de tisanes drainantes qui à défaut de perdre du poids passent leur temps à pisser comme ces putains d’enculés de chats qui prennent la couette pour une annexe de leur litière alors que franchement déjà que je crève de faim et que y a des travaux en dessous Beyrouth audio you remember je vais pas en plus me colter la laverie mais bordel de merde*
A part ça il parait qu’il a neigé et que c’était très joli.
This is hardcore
il y a un code dans mon coeur c’est le zéro absolu
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« A demonstrator holds aloft a sign reading ‘We were all on this train’ as Spaniards took to the streets to demonstrate in Madrid’s Puerta del Sol, March 12, 2004. »
Mes adieux, ah mes aïeux !
Ceci à titre de rappel solennel au moment où l’Histoire semble prendre un virage bouleversant.
Jamais, amis, l’amitié franco-russe ne saurait souffrir une quelconque altération.
Jamais la noblesse d’âme et d’esprit que je représente pour notre beau pays ne saurait se passer de son homologue.
Jamais, de l’Atlantique à l’Oural, le très noble Tourguenisme ne cessera d’avancer.
Tourgueniev est mort, vive Tourgueniev !
« L’Etat, c’est toi. »
ti amo ma
ci lasciamo
e ogni giorno mi dico, aspetTIAMO ANCORA un po, IO non sono pronta…
dans la vie
il faut se faire chier
sinon
on s’emmerde…

questions du soir, bonsoir:
– Si t’etais un dragon et moi une amibe, pourrions nous danser, encore une fois la Salsa?
– Au fait, quelqu’un d’autre que moi sait que Pascal a une soeur qui s’appelle Sabine?
– Allez… on avait dit « pas les trucs perso »… ?
– dis, Toi…, pourquoi t’es comme ça avec Moi?
mmm
My legendary girlfriend
un jour à cette heure il fera nuit depuis quelques minutes
TT ? i take
R E D S
and share
$and$the$winner$is
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ce qui arrive en fin de compte, ce n’est pas l’inévitable mais l’imprévisible
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« Le monde réellement renversé est un flanby périmé qu’on démoule à coup de marteau »
Jean-Yes after Guy Debord
le récitant : mouhahahahahahahaha !
– Pourquoi sembles-tu si maussade, grand-mère ?
– Un mois que tu te consacres à ce rituel, c’est sérieux au moins ?
– Très
– On ne peut pas le rencontrer avant, ce garçon, pour se faire une idée ?
– Non, c’est celui que je choisis, personne ne pourra me détourner de lui
– Mais tu es si jeune et le monde si vaste, je crois que tu ne mesures pas les conséquences du sortilège d’amour, ma chérie
– Au contraire, je serai fière d’etre enchainée à cet homme pour toujours, nul n’en est plus digne que lui
– (haussement d’épaule) J’espere que l’avenir te donnera raison, ne viens pas pleurer auprès de moi lorsque tu ne l’aimeras plus, celui-là
C’est horrible Capitaine : je n’ai jamais voulu travailler pour eux …
Mon coeur appartient à jamais au Crabe Croustillant !!!
je ne savais plus comment rentrer par ici
je devrais peut-être changer de nom…

Je suis sale. Les poux me rongent. Les pouceaux, quand ils me regardent, vomissent. Les crôutes et les escarres de la lèpre ont écaillé ma peau , couvert de pus jaunâtre. Je ne connais pas l’eau des fleuves ni la rosée des nuages. Sur la nuque, comme sur un fumier, pousse un énorme champignon, aux pédoncules ombellifères. Assis sur un meuble informe, je n’ai pas bougé mes membres depuis quatre sciècles. Mes pieds ont pris racine dans le sol et composent avec jusqu’à mon ventre, une sorte de végétation vivace, remplie d’ignobles parasites, qui ne dérive pas encore de la plante, et qui n’est plus de la chair. Cependant mon coeur bat. Mais comment battrait-il, si la pourriture et les exalaisons de mon cadavre (je n’ose pas dire corps) ne le nourrissaient abondamment ?
Isidore Ducasse





































