Il tentait tant bien que mal à détruire cet eros qui le tourmentait.
Commencer selon des méthodes traditionnelles : être puant, désagréable, hautain…
le tout sans succès…. ou alors plutôt si; mais à contre-coeur, cela ne faisait qu’affirmer son malheur.
Blasé de ce sadisme inefficace, taoiste dans l’âme, il décida d’employer une méthode plus radicale et pragmatique. S’emparant d’une carapace de métal argenté, il s’exposa à nouveau aux dards perfides qui le mirent aussitôt en morceaux eux-mêmes éparpillés en confettis de piècettes atomiques.
Passer à l’attaque ? Prenant tour à tour un arc puis des flêches – oeil pour oeil, bouche à bouche – il n’en fut que plus désappointé surtout quand il vit que ses traits affectaient nullement cet éros. Il prit un .357 magnum afin de lui vider un bon gros chargeur dans le caisson ou encore un 1945 Panzerfaust 250 hecht 10.5… rien n’y fit.
L’éros s’accrochait à lui et il ne parvenait toujours pas à s’en débarasser. Il faut dire que la tâche était complexe et ambitieuse. Alors il décida de passer aux grands moyens.
Ca se devait être cyclopéen et iridescent, en bref, être putridement à la démesure de l’homme.
Mon ordi
c’est mon meilleur ami…

Longtemps je me suis pris pour le Christ.
J’aimais-vous les uns, les autres. Il faut dire que
j’étais jeune à cette époque, et que j’allais aux cours de Catéchisme.
Je devais avoir dans les 8 ans et trois quart.
Je me promenais dans la rue et je faisais des miracles.
J’étais un vrai phénomène. Levant les mains au ciel,
je ranimais les petits cailloux morts, chantant des cantiques,
je changeais l’eau de la cour de récré en vin. Il m’est même arrivé,
je m’en souviens comme si c’était hier, d’avoir marché sur
l’eau de la Piscine Molitor, dans mon petit maillot de bain en éponge.
Mais devant l’indifférence générale du genre humain,
ai-je décidé d’arrêter mon activité messianique pour me
consacrer au sumo. Car quand je serai grand,
je serai Empereur du Japon et j’irai aux cours de Karatéchisme.
Pas le temps de poster sur mon blog, c’est novembre et il pleut alors merde quoi alors je vais passer à la tévé pour ne pas sortir trop longtemps de la grille de programme TPS. Je me change pour la troisième fois de la journée, et mes chaussettes sont bleues. Je suis l’ami de plusieurs stars de la musique française et de michel sardou. Je vais passer dans l’emission de stéphane bern qui est l’ami de mon frêre. Il est sympa quand même. c’est novembre et il pleut, bizarre pour un jeudi alors je décide de ne plus poster tout les jours pour ne rien dire et voilà. Grâce aux dieux ! Mon malheur passe mon espérance ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance. Appliqué sans relâche au soin de me punir, au comble des douleurs tu m’as fait parvenir. Ta haine a pris plaisir à former ma misère; j’étais né pour servir d’exemple à ta colère, pour être du malheur un modèle accompli. C’est novembre…

Une image exclusive
Du siège de la secte des tourguenistes
On peut constater que leur bâtiment
En plus d’être molletonné
Est aussi irrationnel
Et on aperçoit également
le dôme de l’étrange statue
de 60 mètres
de leur grand gourou
enfouie dans leur jardin
Tu
me
manques
tellement
(…)
Ce
serait
hyperclean
que
tu
sois
là
tout le malheur des hommes vient de ne savoir pas se tenir en repos dans une chambre.
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Et maintenant qu’une embellie se fait jour sur le front moral
et qu’une muse consentante daigne presque se soulager sur le haut de mon crâne,
des tendons, ligaments, ou quelque articulation à la con, ont décidé
de m’interdire l’accès aux interfaces, en s’enflammant sans raison sinon
celle bien vicelarde d’exciter mon nevraxe jusqu’à incandescence. Un excès de calcium
ou une contrariété spongieuse, certes ça change des verrous mentaux ou des fatigues
neuronales, et les psychotropes y gagnent en composants pharmaceutiques – mais merde
c’est quand même pas de bol.
Ou alors qui sait, tranchez-moi les deux bras et j’écris une encyclopédie.

J’ai dit un post de libération d’espace trollart j’aurais ta peau j’ai dit aussi mais putain de bordel je vais y arriver c’est pas possible le pire c’est que je suis sûre qu’une toute petite manip de rien du tout suffirait n’importe quelle nerdette en culotte écourtée pourrait mettre un terme à la manipulation mentale de Gü la toute puissance alors je continue combien de lignes on va voir ça en live combien de lignes auront la peau de la rabe litt je cherche et je ne me couche pas tant que j’ai pas trouvé
………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………..(facile mais peut-être pas gagné)……………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………….(quoique)……………………………………………………………..
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……………………………………………………………………………………………………………………
Le ciel : Je suis quelqu’un de super patient, en même temps.
Suivre des yeux les petits points blancs, les voir osciller aléatoirement
entre des petits points noirs ou des petits points gris. Concentrer toute son
attention sur les figures géométriques non euclidiennes à la fois fascinantes
et ternes. Regarder jusqu’à en pleurer les billes monochromes, la pupille
asséchée par les dilatations chaotiques, pour tenter d’en saisir des figures
inimaginaires. Des nuages télévisés, dans cette neige sale et agitée, hantée
de mirages nocturnes et ouatés. Les écrans rêvent-ils de moutons électriques ?
… oublie ta mêre cinq minutes
et rejoins moi dans la piece froide…
on va tester l’effet de ce nouvel ustensile
sur ma rigidité personnelle…

J’ai des pieds de tigre
fantastiques
avec
j’amortis les chocs
je reste de glace
je saute
les étages
je réconcilie les amoureux
et je joue du banjo
en regardant la rivière s’en aller
Quatre-vingt-dix festins de neuf décisions
Quatre-vingt-dix rassemblements de neuf ministres
Pour s’inquiéter, s’inquiéter, angoisse superbe
Appelez les troupes dehors en hâte
Est-ce ce que nous avions attendu ?
C’est l’heure des garçons, ceci est une guerre
Le président est sur la ligne
Comme quatre-vingt-dix neuf ballons rouges du voisinnage
Logoled.
Un sourire planqué dans une tasse de thé.
La vaisselle recèle des trésors, parfois.
Mais c’est une petite cinématique japonaise.
Enfin, dans le doute, les femmes et les makis d’abord.
J’inspire (jusqu’)à ce que mes pieds serrent
C’est déjà pas mal, au diantre d’ailleurs
Alors :
Joyeux dégel à peu ou prou de courbatures
Constat post :
Un verre sèche et tout est dépeuplé
!4002 ceva essinif ne no’uq
292
mon voisin non identifié est mort
une forme de peur tente de me demander mon avis
ma psychée n’est pas un être humain
[konsstruktVOUSaime]
296
mon squelette malpropre est intéressant
l’évolution molle paraît s’étendre
un monde fragile n’est pas plus mal
[konsstruktVOUSaime]
Il me pousse des élytres.
A défaut d’..L°.
293
la guerre rouge est sur une décision du voisinnage
l’angoisse a attendu le président des garçons
appelez le ressemblement des festins superbes
[konsstruktVOUSaime]
Semaine capture d’écran ou pas ça fait 24h que je suis au régime et j’en ai déjà ras le bol.
*c’était un communiqué des consommatrices de tisanes drainantes qui à défaut de perdre du poids passent leur temps à pisser comme ces putains d’enculés de chats qui prennent la couette pour une annexe de leur litière alors que franchement déjà que je crève de faim et que y a des travaux en dessous Beyrouth audio you remember je vais pas en plus me colter la laverie mais bordel de merde*
A part ça il parait qu’il a neigé et que c’était très joli.
j’aime
j’émeus
j’ai meuh
ce j’ai mouru
(…)

coupez votre chat en deux
à peu près au niveau du cou
posez la partie supérieure sur votre tête
vous avez un chapeau très élégant
—
avec l’autre bout vous pouvez faire une moufle…
le récitant : combien de fois avez-vous lu mein kampf ?

La toile qui figurait ici, intitulée « Fin d’été tourgueniste », acrylique sur toile 50×30,
a été dérobée en mai 2003 lors d’une opération parfaitement huilée qui a surpris
tout à la fois le firewall et l’administrateur réseau. Cette pièce, estimée à plusieurs
millions d’euros, est activement recherchée. Une colossale récompense est proposée
à celui ou celle qui pourra donner un indice quelconque sur l’identité des cambrioleurs.
Il est vivement déploré que cette oeuvre n’ait pas fait l’objet d’une mise à disposition
en ligne, permettant au public de l’admirer, fût-ce ailleurs que dans un environnement
molletonné. Si ses ravisseurs nous lisent, qu’ils songent à l’édification de leurs
contemporains et n’hésitent pas à faire transiter cette pièce sur les réseaux.
D’avance merci.
Quand les écrans se piquent de capturer à leur tour

Touch the screen, Sadako viendra un jour
Gololed
C’est dingue comme c’est dur de s’exprimer sur ce blog c’est le problème des blogs collectifs y a toujours le vertige de la template quand c’est pas du débordement pur non mais vraiment y a de l’abus je dis du débordement pur si c’est pas malheureux comme ça un post pour rien juste histoire de caser le suivant de façon lisible au prix du paquet de clopes je vous jure le trollart qu’on devrait appeller ça mais je vais ruser le trollart n’aura pas ma peau j’ai dit le trollart n’aura pas ma peau
à part j’ai essayé hier un super gommage à la pomme verte, « sucre et pomme verte » qu’il s’appelle.
Ba-ba-bamp-ba ba-ba-ba-bamp-ba I wanna be sedated
Ba-ba-bamp-ba ba-ba-ba-bamp-ba I wanna be sedated
Ba-ba-bamp-ba ba-ba-ba-bamp-ba I wanna be sedated
Ba-ba-bamp-ba ba-ba-ba-bamp-ba I wanna be sedated

allez Fanfan, enlève ton masque , on sait que c’est toi qui as tué Laide didi.
1970: haaa, les bonnes vieilles seances de niquage collectif au coin du feu…
… 
de nos jours, rien de tel que le chaleur d’un bon feu de bois de meubles en chene massif…
Le blanc est l’apanage de ceux qu’ont pas d’avis, des lapins et des E. Aujourd’hui c’est dimanche, un ciel javellisé.
Faut pas trop s’étonner que ce soit en juillet qu’on ait pris la Bastille.

Deux décennies après, le secret est dévoilé : le côté obscur de la Force, c’est juste un peu de dioxine et beaucoup de mythomanie.

297
l’extase croyait
j’étais un cachet
mon nom etait moi
[konsstruktVOUSaime]

En Décembre, ne cherchez plus a comprendre…
Toujours en retard, les pendules avancent.
Prendre le temps à l’heure où il vient.
Compter les minutes sans penser à demain.
Décaler aux calendes les plannings prométhéens.
Epiméthé, et puis l’été, hiver, printemps, automne en emporte les titans.
Je suis un attardé.
Celui qui se laisse dévorer par ses soucis se déséquilibre gravement. La crainte paralyse son action, son esprit plongé dans le doute semble flotter entre ciel et terre, partagé entre les émotions positives et négatives, entre les avantages à acquérir et les préjudices à subir. Tout cela se heurtant en lui, crée une flamme dévorante qui détruit sa paix intérieure. L’esprit, clair comme la lune, ne résiste pas aux feux des passions qui font perdre tout contrôle et oublier le Tourguenisme, la voie juste.
Noooooon rien2rieeeeeen
Noooooon jenere-gretterieeeeen
Ni l’alcooool
Quejébuuu
Ni les femmes
Quejéentretenuuuuuu euh
Noooon rien2rien…
Ni le bien
Con m’a faait
Ni le mal
Tout ça est en Tergal©
…
comme la salsa de pomodor…

s’il est deux heures et quart sur la pendule
et la demie a mon poignet,
c’est que je suis en avance sur mon temps…
a quoi sert d’avoir un nom
puisque seul m’importent les oui.

Gogoled ?
Altaïr Lama, Miss Hulk, Random collocation pattern, oscilloflingues
et têtes d’ail.
Eus-je été sur un autre blog que j’aurais certainement sorti une artillerie rotative de poids, ou quelque nerveux outil tranchant et motorisé, mais ce blog-ci étant molletonné, à défaut d’être en kevlar, je me suis contenté de hausser les épaules – la normale et la mutante – et suis retourné travailler à la gestation d’une personne morale.
Je suis si nostalgique
de ce temps
Nous connaissions la beauté
et l’amour
Tu t’en souviens ?
Perdu dans la ville. La nuit. Un endroit chic. Du monde, de la chaleur, du champagne. Les cigarettes se grillent. Bonsoir mélancolie. La route, le mot dans la poche, arrivée au steps. Pleurs, descente, caverne bondée, nana na ! na ! allumée. Ben, bière. Route dans la nuit. Flash semaine. Champagne rosé du matin, restaurant à midi cidre-kenavo. Trop tard : en retard, vite, vite, rue des dames, on se retrouve on parle, Elles logent – éloges. Feuilles roulées, cigares coupés – Vin chilien, retour aux départs, alcools, sorcières enivrées, blanche et rouge, amitiés truquées, branché – débranché / déconnez – déconnecté. Stop – post.
ever
and
never
were
ever
together
never
was
a
brother
for
ever
and
ever
liked
never
(…)
LiLi’s brain invaded
by scripts & matrix
When night appears
no stars in the sky
only shining codes
which float and fly



Les rois mages.
Pour la noyel, ma deuxième épaule me gratte.
Hi ha.
J’avais supprimé les matins. Un peu par habitude. Et puis par trouille aussi. On insiste sur l’heure bleue et un tas de conneries mais rarement sur les faits objectifs : quand on n’est pas kidnappé par le temps extérieur, sortir de la douche vers neuf heures c’est glauque à se sectionner la carotide avec les griffes du chat.
Alors j’ai pas dormi, et puis j’ai fait exprès. Je l’ai guettée et puis choppée bien dans les yeux, l’aurore du 4 décembre. Elle était plutôt fade et la fenêtre d’en face s’est allumée tout de suite. Je me demande ce que ma voisine va en faire. Parce que moi j’en ai aucune idée. La preuve : il est midi.
je suis comme qui dirait géné aux entournures. (Mais qui dirait n’importe quoi pour se faire remarquer, en même temps).
Mon squelette a une certaine tendance à s’étendre plus qu’il ne devrait.
C’est pas plus mal, à terme. L’endosquelette m’a toujours paru une mauvaise option, en termes d’évolution.
L’exosquelette est plus intéressant à tous les égards : propre, résistant, cuirassé – voire carrément nacré.
Rien à voir avec la marmelade de bourrelets et crevasses, fragile, molle et mal thermorégulée, qu’on est tenu d’afficher au monde.

Je suis Tourgueniev ce héros, chaque instant me crache à la gueule.
l’important, c’est d’être cru , surtout pour un sushi…
L’adoubement d’un nouveau tourgueniste n’est jamais un événement anodin. Cependant, vous l’aurez noté, nous n’y prêtons en général que peu d’attention. Et ce, même en période de disette événementielle. Cette semaine, avez-vous entendu parler de notre tout nouveau tourgueniste sur France Info, bah non, que dalle. Cette canaille d’Olivier Bost nous a largement abreuvé de considérations passionnantes sur la foudroyante défaite de Laurent Fabius (quelle idée de s’opposer au YES), mais rien du tout sur la brûlante actualité tourgueniste. Pourtant disais-je ce n’est pas un événement anodin, oh que non. Il faut savoir une chose : les nouveaux tourguenistes ne pleuvent pas comme des Chinois en sucre, si vous me permettez l’emploi de cette très ancienne expression populaire. En d’autres termes, ils sont rares. On les trie sur le volet, ils sont le fruit d’une sélection draconienne. Attention visite exclusive dans les coulisses de tourgueniev.com. Lorsqu’un individu est invité à s’extraire de sa confondante banalité pour renaître au monde sous les traits molletonnés d’un tourgueniste, c’est parce que cette proposition a été longuement et scrupuleusement méditée retournée lavée et repassée, parfois depuis deux ou trois ans. Et avant de connaître l’émerveillement candide du premier post, il est lui-même confronté au Doute. Et quel terrible Doute ! (admirez le point d’exclamation typiquement germano-nietzschéen). Seul face à lui-même, le postulant est appelé à abandonner ses oripeaux, à retrouver son humilité et sa simplicité primale. Vient alors le temps des épreuves. Fusionner avec le cœur organique de tourgueniev.com, épouser son métabolisme, dompter sa secrète technologie, et surtout : assumer le clic improbable, passer à l’acte. Nombreux sont ceux qui dans un naïf empressement se sont crus à la hauteur de leur ambition, pour finalement rester comme pétrifiés au seuil de blogger.com, transis de terreur face à la porte étroite. On citera par exemple cet illustre écrivain, prophète de la cyberculture, qui au terme d’une quête désespérée s’avéra incapable d’achever son initiation. Affligé par l’échec, fou d’impuissance et rongé par la frustration, il fit naufrage loin des rivages exotiques du tourguenisme, paix à son âme. Bien d’autres encore ont connu pareil sort. Mais d’autres osent l’impossible et nous rejoignent vers l’inconnu. Rendons leur l’hommage qu’ils méritent.
mercredi 15 décembre 2004, 10h05
Britney Spears pue des pieds
La jeune chanteuse, accompagnée de son mari Kevin Federline sur un vol Los Angeles-New York, a failli intoxiquer les passagers.
D’après IMdB, Britney Spears s’était délestée de ses chaussures pour se mettre à l’aise quand une odeur insupportable s’est mise à flotter dans l’air. La chanteuse ne s’apercevait de rien, mais ses voisins ont commencé à se plaindre à l’hôtesse qui a dû lui demander, gênée, de remettre ses chaussures.
Britney Spears est alors devenue rouge comme une tomate et s’est mise à rire. Elle a alors expliqué que c’était ses chaussures qui faisaient sentir ainsi ses pieds et les a vite remises. Les autres passagers ont enfin pu respirer !
(source)
prenons l’exemple des trisomiques –

I don’t want to be buried in a Pet Cemetery,
I don’t want to live my life again
——* *——

En ce jour à marquer d’une pierre blanche de craie sumite
J’ai fait un rêve voyez-vous et je voudrais vous en parler
Dans le genre batofar, boum des jeunesses giscardiennes
Enfin pas trop en fait c’était plutôt légalisez les amants et
Mais passons, donc, en ce Réveillon, le dernier de 2004
Je voudrais avec vous faire le point sur cette année et
Le tourguenisme avance, monte et descend en gros et
Donc j’ai décidé, dealer camé de continuer un an de plus
J’voulais plus rentrer chez moi seul, encore parler et donc
Juste ne pas écrire sans rien à dire sinon ça fait des textes
Dans ce genre pour dire combien on est content du travail
Accompli par tous et les amis fidèles et les animaux et
Aussi les autres, ils se reconnaîtront et sans parler de
L’image plus haut et si tu lis un mot sur deux en suivant
Un chemin ou une phrase sur deux il y’a un message
Dans l’espace, c’est la bataille, la guerre est plus belle
Dans l’espace personne ne vous entendra crier alien
Pour qu’elle revienne et merci à Nicolaï surtout parce que
Bon sans lui n’aurait pu être possible et les tourguenistes
N’oubliez pas de coder vos conversations car Echelon
Boum boum boum euh boum boum voyez ce que je veux
Dire que le bonheur c’était si simple et putain pas trop tôt
Enfin pas pour étaler, je ne sais pas si c’est comme la
Confiture, aux cochons et ce soir rasé de prés concert
Des Libertines avec ma copine Courtney et le dernier Tek
Parfum bite enfin tout ça pour la nouvelle année ce que je
Voulais dire à tout les lecteurs courageux et patients c’est
Que meilleurs voeux à toutes et à tous surtout si vous ne
M’adressez plus la parole, on pense à vous bien fort, bises.
La rivière chante encore
L’entends-tu ?
Elle est si agée
que sa voix n’est qu’un murmure précieux
poli et scintillant
Chatoiement splendide
que seuls connaissent les initiés
On dit que parfois
lorsque sa surface est gelée
et que la lune est haute
Elle se glisse parmi les hommes
en quête de chaleur,
d’amour
291
le très gentil monsieur poulet pleurera longtemps
je mange du bruit en face des poubelles
la police cherchera un bonbon en cachette
[konsstruktVOUSaime]
Une erreur s’est glissée à la page 62 du catalogue de votre cerveau
pour toute reclamation veuillez contacter le 01 23 45 67 89
demandez Zan et souhaitez lui un bon anniversaire.
Avec toutes nos excuses.
° * – …

semaine de la capture d’écran –
scrEEnfrEEwEEk –
cette crèche est libre
vous pouvez la capturer
la modifier la compléter,
y ajouter votre nom ou
la publier etc…
prête moi ton tournevis
je te donnerais ma vertu

« Il fait froid dans le monde », et je suis un fan de bowling sur glace.
Un cercle empathique sous une décoration tintinnabulante,
dernier carré ou première ligne, anonymes familiers,
un sourire de tasse de thé et sa transcendante alchimie,
une activité agonique, ses secrétions politiques saturées,
l’accélération tous azimuts, le sofa surf décloisonné,
et un gros feu de cheminée.
Strike.
Hier soir, j’ai tellement baisé, que j’en ai eu le mal de mère.
purple jacket’s cOming back soOn (…)
il est plus de dix heures
les voisins m’entendent crier
et puis je ne crie plus
je finis par m’endormir
papa s’endort aussi
maman dort depuis longtemps déjà
je ne dors pas assez longtemps
je me lève à six heures quarante cinq
j’ai douze ans
et je vais à l’école à pieds
je ne mange rien le matin
le matin papa et maman dorment
et moi je n’ai pas faim
de toute façon c’est pas souvent que j’ai faim
je sors de la maison à sept heures trente
je crois monsieur lopez
il habite juste en face de chez nous
il est divorcé
il ne se plaint jamais du bruit qu’on fait le soir
là il me dit bonjour
et il me fait son petit sourire
je descend les escaliers
au rez de chaussée je croise madame reigner
elle est retraitée
elle est vieille
elle a des cheveux blancs
elle me dit bonjour
dès fois elle me donne un bonbon
elle ne se plaint jamais
quand maman vient téléphoner en cachette
au docteur quand papa est au travail
et puis je vais à l’école
le maître il est gentil
quand je viens pas en cours parce que je peux pas bouger
il fait comme si j’étais pas absent
alors qu’il pourrait me punir
à dix heures je m’asseois dans mon coin
les autres ils se moquent de moi
ils disent des trucs sur moi c’est vraiment pas gentil
à midi je mange à la cantine
je ne parle à personne
quand je rentre à la maison
je croise monsieur poulet
monsieur poulet c’est le concierge
c’est lui qui sort les poubelles et qui rentre les poubelles
il habite juste en dessous de chez nous
lui non plus ne se plaint pas
alors qu’on fait plein de bruit au dessus de sa chambre
ils sont tous très gentils
nos voisins
un jour il y aura la police
qui viendra chercher mon papa
et me chercher moi aussi
ma maman pleurera
et les voisins parleront entre eux
[konsstruktVOUSaime]