magoutte - pict by Franck Chevalier

le récitant : le tourgueniste est frileux et immédiatiste.

Old par igor le 21 Déc 2006

Il errait le long du trottoir gris sous un clair de lune.
Le visage grave. La tête baissée. Les yeux vides.
L’air triste et solitaire.
Il avait les épaules rivées vers le sol avec lequel il semblait se fondre.
Comme si son corps chétif cherchait à rejoindre les vers anémiés de la terre.
La face obstinément ancrée dans un miroir d’asphalt,
Son regard oblique se fixait sur une ligne imaginaire
Coulant comme l’encre fraîche d’un trait de Will Eisner.
Il avait l’air si triste.

Il portait le divin amour d’une femme sur ses épaules.
Et elle ne l’aimait plus.

Old par To le 26 Juil 2006

you know what ?

ainsi cela n’achève
pas que les chevaux…

Bon tamanoir d’anniversaire (en retard)

Mon ami Tom de MySpace

Old par JLB le 22 Avr 2006

Faut-il avoir peur des huîtres ?

backline

Cue Manuel
Les points Cue peuvent être créés et ajustés à n’importe quel endroit sur le morceau en utilisant le Jog Dial ou les boutons de recherche manuelle. Le point Cue est enregistré dans la mémoire temporaire du CDJ-200 et sera effacé lors d’une nouvelle mémorisation.
AutoCue
Cette fonction permet de trouver la première note échantillonnée d’un titre.
Variation du Pitch
Cette fonction est utilisée pour accélérer ou ralentir le tempo d’un morceau pour obtenir un mix parfait en déplaçant le Jog Dial vers l’avant ou vers l’arrière.

Autosimilaire

Eh oh tendre aventuriere
réveille toi que je t’étrangle…

Projet pour la reconstruction de la tour de Babel

Rakov, je t'aime

Old par M. Fox le 29 Avr 2006

– ici anciennement un très joli post de Nikola Akileus mais qui faisait planter tout le monde –

Old par igor le 20 Mai 2006

TODAY IS RINO DAY

HAVE A HAPPY ZERO

Effet placebo de la cocaïne

test

Old par JLB le 04 Mai 2006

Parasite spécifique des poils rouges…

for free

Pendant ce temps-là, Danger avait douté : et si ? et si ce n’était pas assez pertinent ? alors il avait rameuté plein de monde en d’immenses vernissages. La galerie, si mignonne, si appétissante, débordait en dégueulis :

Persufle. — La boulangerie du 92 avenue de la République a fermé ses portes il y a un mois environ. En l’espace de quelques jours seulement de fermeture, le lieu s’est affreusement dégradé. On distinguait dans la crasse noire seuls : quelques miettes et des cadavres de pains au chocolat, religieuses, clafoutis ; les seuls éléments qui pouvaient encore permettre d’identifier ce lieu en tant que boulangerie et qui prouvaient qu’elle avait été fermée il y a très peu de temps.
Danger. — C’est important ce détail ?
Persufle. — Laissez-moi finir. Oui c’est important. Ces miettes en fait et ces pâtisseries mourantes cherchaient à nous dire quelque-chose.
Danger. — Ah bon ?
Persufle. — Ce lieu par l’intermédiaire de ses miettes nous disait : ne me laissez pas mourir.
Danger. — C’est évident.
Persufle. — J’ai donc décidé de combattre avec et pour ce lieu. Ce lieu, à travers ses miettes et ses pâtisseries pourrissantes, manifestait une très forte volonté de résistance. Je devais le soutenir.
Danger. — N’est-il cependant pas commun, mademoiselle, qu’un lieu qui vient juste d’être abandonné, comporte quelques traces de sa précédente activité ? Sans qu’on doive le concevoir comme un appel au secours ?
Persufle. — Vous êtes totalement dénué d’humanité. Laissez-moi finir. Afin de soutenir ce lieu, j’ai fortifié de barres de soutènement le tout – les murs, le comptoir, l’étal. Le lieu commençait à revivre. En le guérissant, je guérissais aussi le quartier alentour, dans un état lui-aussi de dégradation avancé. Car je créais un événement populaire.
Danger. — Réparer une boulangerie tout juste abandonnée qui ne vous a putain de rien demandé dans un quartier qui ne vous a putain de rien demandé et qui se fout totalement de votre gueule et de vos barres de soutènement qui coûtent du fric à l’État et au contribuable pour la cause d’une boulangerie dont on ne sait même pas si elle parle sauf à travers ses miettes est un événement populaire ?
Persufle. — Tout à fait : car une fois cet espace soutenu par les soutiens de soutènement, j’y ai installé de nouveaux pains aux raisins, pains aux chocolat, Paris Brest et mokas en plastique. J’ai préféré qu’ils soient en plastique de manière à ce qu’ils restent dans l’étal environ un mois sans trop se dégrader. Ainsi le lieu revivait. Pour au moins un mois. OoOoOh vous auriez dû voir ça (yeux humidifiés dans ciel puis horizon) : à partir de là le temps s’est arrêté pour la petite boulangerie et elle est devenue immortelle ! Je l’ai éclairée vingt-quatre heures sur vingt-quatre : on pouvait y voir à l’intérieur les pains au chocolat, pains aux raisins plastifiés, manifeste d’un espace manifestant qui manifeste sa résistance et résiste à l’absence de vie.
Note. — L’art conceptuel a ceci de schizophrénique qu’il opère une indifférenciation entre l’homme et l’objet. La frontière éclate entre le corps humain et le monde matériel. Ainsi les lieux et les objets sont personnifiés tout comme les hommes peuvent être à leur tour, indifféremment, dépersonnalisés. On peut de ce point de vue affirmer que l’art conceptuel (en certains de ses sujets et acteurs – pas tous), est un art de la bouffée délirante : le sentiment se désintègre, la surface entre les choses et les êtres se dissout. Ils se fondent en un magma informe, une sorte d’art de la mutation : les gênes plastiques, industriels se mélangent aux gènes humains, nous conduisant vers de monstrueux ersatz d’humanité.
Danger. — Et donc ?
Persufle (se tournant brutalement vers lui). — Excusez-moi, je ne me suis pas présentée. (Lui serre la main). Lupsinore.
Danger (inquiet). — Pardon ?
Persufle. — Persufle Lupsinore. Docteur de l’université Paris I. Je bénéficie de subventions de l’État pour mes recherches. Ma thèse portait sur le sujet de l’extériorisation dans l’art.
Danger. — Ah bon ?
Persufle Lupsinore. — Une sorte d’interrogation sur la position de l’artiste et la façon dont il se positionne par rapport à la position de son oeuvre. Je suis également artiste vidéaste, et entre autre je fais des vidéos.
Danger. — Ça portait sur quoi votre thèse ?
Persufle Lupsinore. — Je vous l’ai dit : l’extériorisation dans la position de l’artiste. Selon la terminologie de Badieu, l’artiste serait le champ d’une dimension paradoxale située entre la raison et l’inconscience, autrement dit entre l’objet (le produit) et la société. L’artiste serait comme un champignon poussé entre son oeuvre et la société. Et son art donne du souffle au réel grâce à son regard pneumatique, oscillation perpétuelle entre le centrifuge et le centripète qui nous donne à réfléchir au devenir-là de l’artiste dans le futur.
Danger. — C’est joliment dit.
Persufle Lupsinore. — Et vous, que faites-vous ?
Danger. — J’essaye de m’intégrer à votre monde.

Foutez le camp de cette saleté de site des Arthromorphes Agonistes Arrogants Asociaux et Anti-Acanthocéphales Aéroportés

Les Arthromorphes Agonistes Arrogants Asociaux et Anti-Acanthocéphales Aéroportés sont une association d’hommes et de femmes qui partagent entre eux leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de tout foutre en l’air en rigolant comme des malades, et d’aider d’autres Arthromorphes Agonistes Arrogants et Anti-Acanthocéphales à saccager leur environnement mental biopiloté direct ainsi que les neuropasserelles factices de classes 4, 5 et 6, sans parler des ravages causés aux infrastructures standardisantes de toutes sortes. Le désir de rompre le glacis civili-nécrosant, de rejoindre les circonbulles intersticielles dissidentes et de ne jamais quitter les A.A.A.A.A.A.A. est la seule condition pour devenir membre des A.A.A.A.A.A.A. Les A.A.A.A.A.A.A. ne demandent ni cotisation ni droit d’entrée : nous nous régénérons par nos propres contributions. Les A.A.A.A.A.A.A. ne sont associés à aucune secte, confession religieuse ou substrat politique, ils n’ont rien à voir avec vos putain d’huîtres ou ces saloperies d’andouillettes, ne sont inféodés à aucun organisme privé ni établissement public, aucun organe de contrôle, aucune officine de rétroprogrammation, aucune branche décisoire ou gestionnaire de la Tectonique matricielle, aucun congloscélérat gargantuesque, aucune milice paramédiatique, aucun parti spectaculectoral, bien au contraire ; ils désirent s’engager dans toutes les kanz-controverses ; d’ailleurs, ils kanzcontestent pratiquement toute cause kanz-monolithique, toujours, par ouvertures des flux kanz-polistiques sub-urbains artérosclérosés, kranz-décompensations déréalisantes we’re living on the edge – toodidoo – le but premier est de demeurer cachés et d’aider d’autres A.A.A.A.A.A.A. à le devenir, afin à terme d’organiser le kanz-métasboum par injection souterraine massive de gaz d’échappements et de polycarbones surindustriels jusqu’à empoisonnement total des ressources sceptiques et disparition de toute possibilité d’écopolis biodurable enculés d’évangélistes, putain de vos morts crèmes à cons. Malgré tout, et bien au contraire.

©A.A.A.A.A.A.A.

Old par ... le 01 Août 2006

oui, vous avez loupé le fameux épisode de la loupe opaque
alors faites comme les autres, soyez désinvoltes
n’ayez l’air de rien (qui ne soit molletoné).

Le Centre Institutionnel Tectonique V.2009 prépare actuellement un plan de prévention du tourguenisme, en particulier de ses déclinaisons pshychostiles et/ou hélicoïdales, plan qui prône notamment une détection très précoce des « troubles spiraux, hyperactifs ou asociaux » chez l’enfant, censés annoncer un parcours vers le tourguenisme. Dans ce contexte la récente expertise de la division « Hochets, Programmes et Prévention du Chaos » de l’Institut Neuro-Spinéal Exhaustif Rétro-Matriciel, qui préconise le dépistage du « trouble des conduites » chez l’enfant dès le plus jeune âge, prend un relief tout particulier.

Les professionnels sont invités à repérer des facteurs de risque prénataux et périnataux, génétiques, environnementaux et liés au tempérament et à la personnalité. Pour exemple sont évoqués à propos de jeunes enfants « des traits de caractère tels que le rodéo synaptique, la tendance à la molletonisation, le bégaiement bariolé », voire la notion controversée « d’héritabilité [génétique] du trouble des conduites ». Le rapport insiste sur le dépistage à 36 mois des signes suivants : « indocilité, faible contrôle émotionnel, impulsivité, indice de moralité à géométrie variable, délirium psychostile, babil informé, stade anal, saturations tintinnabulantes, gabuzomeu… », etc. Faudra-t-il aller dénicher à la crèche les voleurs de cubes ou les babilleurs mythomanes ?

Devant ces symptômes, les enfants dépistés seraient soumis à une batterie de tests élaborés sur la base des théories de neuropsychologie comportementaliste qui permettent de repérer toute déviance à une norme établie selon les critères du Dogme Tecto-comportemental Massifié. Avec une telle approche, bienheureuse et déterministe, et suivant le trés sain principe de linéarité, le moindre geste, les premières bêtises d’enfant pourront être interprétés comme l’expression d’une personnalité pathologique à prédispositions tourguenistes, qu’il convient de neutraliser au plus vite par une série de mesures associant rééducation, programmation dérivée, contrôle synaptique et psychothérapie. A partir de six ans, l’administration de médicaments, psychostimulants et thymorégulateurs, devrait en outre permettre de venir à bout des plus récalcitrants. L’application de ces recommandations engendrera un formatage des comportements des enfants, seul à même de tarir à la source toute forme de sociopathie. L’expertise de l’Institut, en médicalisant à l’extrême des phénomènes d’ordre éducatif, psychologique et social, entretient de façon avantageuse la confusion entre malaise social et souffrance psychique, voire maladie héréditaire.

Communiqué n°210-8005, C.I.T., département HPPC.

Old par ... le 28 Fév 2006

Drone + Nikola + kirie Théorème

OÙ EST MARIE PUTAIN DE SALOPE DE VOISINE il tambourine le mur de ses petits poings blancs de bourgeois atrophié mal accouché dans des immondices de pauvreté d’hôpitaux de tout le monde remue maintenant les fous les idiots les horribles squelettes qui se pressaient la bite dans les couloirs et les chambres froides et l’adolescence qui se recroquevillait dans un monde dépeuplé et sourd la bretelle arrachée de leurs souvenirs qui pendaient pantelants comme des sales frocs dévissés sur leurs pieds l’hôpital danse.

FENG SHUI POST MODERNE

Old par To le 10 Oct 2006

Et là soudain elle s’est mise à hurler d’un air miconfiant mibeuglant : « Mais tu ne te rends pas compte ma fille, il y a des zones de vide, on s’en aperçoit lorsqu’on dresse les diagonales et qu’on observe le centre, pense au spectateur, PENSE AU SPECTATEUR » elle s’excitait la morve ça dégoulinait autour de son grand plat de veau au curry tout plein de ses grands bras blancs là tout ahuris sous le lampion de sa noce de Noël, bordel j’me suis dit, mais d’où ça lui vient, et d’où je viens. Merde, mais quelle merde, c’est pas vrai que je me disais en sortant sur le balcon, à contempler ma sœur quatre étages plus bas en fumant ma clope et mes vieux fantômes de merde.

Putain, y’a qu’les cons pour se chercher un centre, quand tout ce qu’on est c’est ce qui est à côté. Merde.

Ah, et ça t’apporte quoi ? Rien, quand y’en a plus, j’accumule trois autres mètres. Et tu comptes aller où comme ça ? Nulle part, toujours au même endroit, mais trois mètres par trois mètres.

Dôooominer le Môonnnde Minusss…

Vos ambitions sont grandes et l’envie de vous préserver l’est aussi ! Pour réussir, vous arpentez les sentiers les plus sûrs et ne voyez aucun mal à user de vos charmes pour parvenir à vos fins. Votre intelligence et votre goût pour la facilité ont fait de vous un être rusé et malin qui s’adapte aux situations en un rien de temps. Vous ignorez la notion de l’échec : pour vous, il y a toujours et en toutes circonstances une issue possible.

Old par To le 24 Juin 2006

et fille à paparazzi, ça rapporte ?

Old par -- Zan le 24 Sep 2006

Putain ben voilà.

Old par ... le 07 Avr 2006

Adoption du Plan Gouverne-Mental sur la Création Intellectuelle

38 euros l’amende ? Il suffit de provisionner son budget CD, c’est tout. Reste à jeter sa platine CD contre la façade du Ministère de l’Industrie de la Culture ou celle du SNEP.

Old par ... le 20 Mar 2006

ok, on n’a qu’a faire ça…

Il se passe(rait) des choses. Même en Avalon. Les clitos pulsent à 90 BPM, les chevelures font l’objet de jetés nerveux latéraux, deux signes qui ne trompent pas. Il se passe des choses ?

Doc « Funky » Malatesta a annulé sa venue, son allocution devait être l’apex du Congrès des Flamboyantes Harpies. Tant le Bene Gesserit que les Dames trépignaient d’impatience dans leurs peu confortables brodequins, qui ne font même pas le coup de pied torride, et voilà que non, pire que la promesse de l’aube que même pas l’aube elle la tient, le Ulf. Harkogansk. Il semblerait qu’il aie du travail, c’est Rachida Fuck, son assistante, qui nous a fait part de ce prétexte un peu léger. Sûr qu’il craint les prêtres de la Nouvelle Religion La Vraie Qu’on La Respecte Merci, en plus, s’associer à un événement de sorcières, ça n’est pas idéal-idéal, niveau crédibilité scientifique. Du coup, repoussé le symposium, le temps de trouver un nouvel intervenant classieux. En attendant, et pour ne pas nous mettre mal à l’aise, le Bene Gesserit Crew a pris ses quartiers dans une station thermale, à quelques lieues de l’Ile.

Alors, donc, céans, tout le monde vaque à ses petites occupations. Frénégonde est à nouveau prise de transes. Elle litanise : Adebisi – Peter Murphy – Beyrouth is Burning Baby … On l’a mise à l’isolement, avec un cintre et du curcuma, qu’elle puisse gentiment s’occuper. Morgane étudie un rite Tarahumara, joli prétexte pour se servir, le petit doigt en l’air, dans notre réserve de peyotl. Etonnant, voire furieusement novateur : pour pouvoir disposer de quelques grimoires afin de bien potasser son sujet, elle a du verser écus et moult sucre candi à la Guilde Des Grand Succubes Détenteurs du Fruit des Cerveaux des Gens. Elle ne s’en remet pas, elle fredonne, prise de tics nerveux, l’incantation maléfique du « Now i’m feeling zombified » en faisant d’amples moulinets avec les bras (signe que, là, on ne rigole plus).

Les dames du lac sont en stand by, et quelqu’un à perdu le boîtier de contrôle à distance via système diodique intégré.

Old par Kelaru le 08 Fév 2006

c’est ok et elle a jamais été en otage ?

Old par Gu. le 07 Mar 2006

[KONSSTRUKT NUMERO DEUX PARAIT LE DOUZE JANVIER DEUX MILLE SIX]

KONSSTRUKT NUMERO DEUX PARAIT LE DOUZE JANVIER DEUX MILLE SIX

konsstrukt est une revue gratuite au format pdf
konsstrukt propose de la littérature et de la poésie violente, drole et crue.

cliquer ici pour accéder au sommaire et télécharger votre exemplaire :
www.konsstrukt.blogspot.com

ce qu’ils pensent de konsstrukt :

C nul, c pédant et ce ennuyeux, il y en a marre de toi Konsstruckt.
Putain c’est quoi cette merde ? On dirait du Sollers, du Guyotat… Essaye les discours de Jean-Marie.
Incroyable la prétention de ce mec.
Pour ce que ça pourrait intérécer –> Sachez que c de la merde !!
Quel taré !!! un débile qui vomit des mots… c’est matrix qui revient ….
Quel connard !!!!!

Old par -- Zan le 25 Sep 2006

Je suis

chaque chose

dans la boutique

amazed…

Je ne suis pas DU TOUT d’accord

Increazzzzzz – pta !

« I wanna roooock with you (all night)
Dance you into day (sunlight)
I wanna roooock with you (all night)
Were gonna rock the night away »

(Sort en moonwalk)

Old par ... le 16 Oct 2006

A Cana, les sauveteurs craquent aussi (REPORTAGE)

CANA (Liban), 30 juil 2006 (AFP) – Naïm Rakka, 50 ans, chef de l’équipe de
la défense civile dépêchée à Cana, s’enfonce dans la cavité pour ressortir à
trois reprises en serrant chaque fois contre son coeur un enfant sans vie. Puis,
brusquement ses nerfs lâchent et il ne peut plus retenir ses larmes.
« Cessez de me poser des questions, cessez de me demander les chiffres. Vous
ne vouyez pas par vous-mêmes l’horreur autour de vous? », lance aux journalistes
cet homme carré, aux cheveux gris et au regard direct, avant de se reprendre et
de se remettre à la tâche.
Si cela fait plus de 20 ans qu’il est employé de la Défense civile et que
l’horreur n’a plus vraiment de secret pour lui, ce qu’il a vu dimanche à Cana
l’a profondément remué.
« J’ai vu des femmes en position foetale, collées contre le mur, pensant que
la cloison les protègerait, mais c’est le contraire qui s’est produit. Leur
choix leur a été fatal, les cloisons se sont effondrées sur elles », raconte-t-il
entre deux sanglots.
Les 25 membres de la défense civile et les 55 volontaires de la Croix-Rouge
libanaise de la région de Tyr au Liban sud, qui sont intrépides au feu, ont eu
au total, depuis le déclenchement, le 12 juillet, de l’offensive israélienne
contre le Liban, 15 blessés et deux ambulances et une pelleteuse détruites.
« Ma pire expérience a été de retirer les corps calcinés d’une camionnette à
Marwahîne. J’ai vu des enfants brûlés, j’ai du retirer des bras ou des jambes.
C’était insupportable. J’en fais encore des cauchemars », confie Ismaïl Chahine,
22 ans, qui, sans travail, s’est porté volontaire il y a deux ans.
Dix-huit personnes, dont onze enfants, ont été brûlés vifs le 15 juillet,
dans le bombardement de la camionnette à bord de laquelle ils fuyaient leur
village frontalier, sur ordre de l’armée israélienne.
Tous les sauveteurs reconnaissent que le plus dur est de porter secours aux
enfants. Dans une maison de Cana, un village proche du littoral du Liban sud, où
ont péri dimanche 52 personnes, dont 30 enfants, deux secouristes recherchent
des corps dans les gravats alors que se dégagent des effluves de mort.
« Mon coeur est noir de tristesse comme la chemise que je porte et je n’ai
plus de larmes car je sais que chaque fois que je trouve un enfant mort, je
trouverai pire la prochaine fois », confie Abou Ali, 42 ans. Les membres de la
Défense civile sont vêtus d’un pantalon et d’une chemise noirs avec des bandes
jaunes.
Cet homme, qui, en 23 ans de service, a vu tous les drames de la vie, confie
que le plus dur est de porter secours à des bambins blessés. « Je vois des
souffrances horribles, mais le pire ce sont les enfants car ils ne comprennent
pas ce qui se passe », assure-t-il.
« Chaque fois que j’essaie de retirer un enfant des décombres, mon coeur se
brise quand il crie en se débattant: +Je veux rester avec ma mère+ et, souvent,
elle a déjà rendu l’âme. C’est bouleversant », ajoute-t-il.
Alors que les dépouilles, enveloppées dans des couvertures, sont alignées
dans un terrain vague à Cana et que les avions israéliens continuent à bombarder
les collines environnantes, Khaled Yazbeck, 42 ans, actif au sein de la Défense
civile depuis 1986, considère que cette « guerre est la pire, car la plus
meurtrière ».
En 19 jours, il y a eu au moins 750 tués et plus de 2.000 blessés, la grande
majorité des civils, soit 40 victimes par jour, selon les estimations
officielles.
« Je n’ai secouru pour le moment que des civils et pas de combattants. La
souffrance des survivants est terrible et me retourne plus encore que la vision
des cadavres », dit-il.
Le Hezbollah et son allié chiite Amal ont annoncé la mort d’une quarantaine
de leurs combattants depuis le début de l’offensive israélienne.
bmk-sk/jj

AFP 301825 ??? JUL 06

Bienvenue dans ton cul

[destruxxion eggs rules my zootropic world, howls the preacherman]

Je ne dors plus.

2h02 – Je ne dors plus. Je n’ai plus sommeil.
Même en fermant les yeux ça ne fonctionne pas.
Je me tourne, me retourne. Me dis qu’il fait trop chaud.
Qu’il faut penser à d’autres choses, d’autres personnes,
ou bien même à personne.
Je cogite, je m’agite. Je n’arrive plus à dormir.
Les draps se froissent, les pensées tristes
m’envahissent et Ô combien m’occupent l’esprit.
Envie de réveil et de rêver d’Elle ?
6h23 – J’ouvre les yeux, sont-ils déjà fermés ? Il est trop tôt pour
aller pleurer. Fumer une cigarette, dehors puis dans le parc.
Devant les bâtiments, là où tout fout le camp. Baisser le regard
devant le soleil – la lune se lève et les étoiles se couchent.
Qu’importe la notion de temps.

Ce soir le jour me nuit si le jour ennuie la nuit.
Je garde espoir.

Old par To le 21 Juil 2006

On est tous le bouche-trou de quelqu’un

Old par To le 18 Déc 2006

Tentative de synthèse 5 – le 10 mars.

Old par igor le 04 Mai 2006

allo? allo? ALLO? allo? allo? ALLO?

Je pionce et puis j’oublie

C’est l’avis Selavy …

This is not a love song

rigaut in rubber sheets/climbing his golden rope/my mouth on him/he’s dead/after an afternoon/of stealing grapes and being refused/although it’s our clinic death/hold the rule against my breast/strangers/illustrated/we plot the entrance/of the bullet/mark it/ picturing our black/scorched vortex/and permit salty lips/to burn together/best friends/powder burns/the charcoal of our hair/shading the sheets/as feathers fall/strangers/illustrated/(don’t) illustrate it.

Old par JLB le 01 Fév 2006

"APE SHALL NOT KILL APE !!!!"

Old par ... le 30 Mai 2006

the place where the black stars onions hang

Mais qui tire les faciles ?

Old par To le 06 Mar 2006

la notion de « temps social » n’a jamais été aussi froide, humide et nuageuse (avec un léger ciel de traîne).

mais la perspective des trois mille « va te faire foutre » mentaux quotidiens met des pieds au cul et des barres aux T.

et yop, une bouteille de rhum.

café, clope. gnn.

Old par ... le 05 Oct 2006

Old par ... le 21 Déc 2006

Grumbl

On peut les trouver chez Lidl, pour un prix très modique (surtout qu’elles sont de 50 cl chacune) (peu fortes, c’est indispensable pour durer et ne pas agresser les gens). L’inconvénient c’est le clochard devant chez Lidl, mais il est probable que je développe une parano. Il m’a dit – et je ne plaisante pas – ceci n’est pas une mauvaise blague tourgueniste comme il y en a tant – il a donc maugréé : « Tu bois trop… ». Il était à 4 mètres environ. Je me suis donc demandée si je n’avais pas des hallucinations auditives. Si je ne me parlais pas à moi-même à travers ce clochard (sorte de culpabilité névrotique détournée). Puis – j’ai cru clairement entendre – « regarde-toi, t’es pas belle comme ça ». Là j’ai flippé, je suis entrée très vite très vite dans le tourniquet de chez Lidl. J’ai mis un peu de temps à comprendre le mécanisme du truc. Parce que je sortais de trois heures de sangria de chez ED. Il est vrai que j’étais salement habillée. Mais bon, Lidl c’est assez déprimant comme ça, donc tu te coordonnes, tu n’hésites plus à te trimballer habillé en poireau pour adhérer au décor. Bon voilà, faut savoir que c’est quand même un lieu vicieux, qui insiste bien sur ta non-pérennité sociale, c’est-à-dire la non-émergence de ton compte en banque dans la société. Mais je m’égare. J’ai donc foncé vers l’endroit où sont rangées ces fameuses bières pas trop fortes mais énormes (parfaites pour une concentration longue durée sur des mutants à l’huile pour résumer). J’ai pris très vite les bières, il était donc 17h, en traitant intérieurement le clochard de, enfin bref une espèce de « tiens, prends-toi ça dans la gueule, de quoi j’me mêle » que j’me disais en arrachant le pack de bières un peu violemment. Bon et à la caisse, du coup, j’avais l’impression que tout le monde regardait mes bières. Bon voilà. Y’avait que ça sur le tapis roulant. Il était 17h. Bon mais en même temps je pouvais très bien rejoindre des copains sur le champ de Mars pour une happy few party, merde. Je sais même pas ce que ça veut dire happy few party.

Bon, mais c’était pas le cas.

Donc j’avais l’impression que les gens sentaient, reniflaient, l’espèce d’appendice anormal qui pendait au milieu de mon visage. Soit mon nez rouge. Ma patate, comme on l’appelle avec Paulo et Francis.

Je suis sortie très vite, le pack heureusement caché dans mon gros panier acheté chez Monoprix, dont les anses se décollent malheureusement petit à petit sous le poids des packs de bières. Le clochard a pas eu le temps de dire un mot parce qu’il parlait avec un autre sale gars, et le temps qu’il décide d’interrompre sa conversation pour encore me faire chier, ben j’avais déjà filé, avec mon œil rouge de psychopathe et la mine renfrognée des fois qu’on veuille m’agresser.

Bon, et après je suis rentrée.

C’est tout agent Zéro. J’peux pas prendre de photos. y’en a plus.

Encore un aphorisme en direct depuis l’espace expérimental…

Pour posséder facilement et rapidement beaucoup d’argent
Il suffit de le fabriquer soi même.

Si la consanguinité est un problème, il suffit d’utiliser des préservatifs.

38°5

D’habitude je ne …

Mais là, je … je …

Je me suis pris la fièvre

Old par Nicolai le 28 Oct 2006

Elle avait une odeur du tonnerre
J’ai été foudroyé

Agent Commercial Export Indépendant

Société côtée en bourse, nous sommes fabricants de détecteurs d’immersion.
Leader en Europe et dans le Monde avec 150 000 piscines équipées en 2 ans.

Nous vendons à des détaillants ainsi qu’à des distributeurs à l’export.

Nous recherchons des agents commerciaux indépendants export souhaitant relever le challenge et développer les ventes sur un ou plusieurs pays de leur choix.

Une expérience du secteur d’activité de la piscine est demandée.
La maitrise de la langue du pays couvert est fortement souhaitée.

Old par To le 09 Jan 2006

even dead ?

Old par To le 22 Déc 2006

Youpi !

Old par To le 24 Juin 2006

Et le Tourguenisme avance (coûte que coûte).

L’almanach Vermot : « La Vertu s’accroist en dispoplution ».

C’est un fait.

Old par ... le 23 Oct 2006

So Im goin away
but not forever

c’est juste que ce matin j’ai cramé mon téléphone portable en voulant le sécher sur l’une des plaques électriques de ma cuisine où je ne cuisine pas car je mange rarement et jamais chez moi alors ça m’oblige à jeter à intervalles réguliers les trucs qui moisissent dans mon frigo des trucs que j’achète toujours quand j’ai suffisamment faim pour affronter des rayons réfrigérés je ne fais mes courses que quand j’ai faim et toujours avec une idée très précise de ce en quoi je vais transformer salivant à l’avance les trucs que j’achète escalope milanaise = escalope de veau crème champignons dans la poubelle sandwich mortadelle fromage cuit suisse = pain mortadelle et fromage bleu tendance aveyron dans la poubelle spaghetti carbonara ou bolognaise = lardon re-crème steak haché tomate parmesan dans la poubelle et douze paquets de spaghetti dans mon placard et puis heureusement un truc que je peux manger tout de suite sans l’aide de mes plaques électriques parce que quand même j’ai super faim chips parfumées saveur poulet grillé généralement par pur réflexe pavlovien une saloperie de rôtisserie se trouvant juste entre mon chez moi et le magasin aux rayons réfrigérés ce qui m’oblige à taper sur des touches hypers glissantes avec mes deux doigts puant le poulet mort mais je ne cherche pas d’excuse mes doigts n’ont pas glissé sur le bouton de la plaque électrique pour régler son thermostat sur cinq bien sûr qu’avant j’avais des plaques de cuisson à gaz et que les plaques électriques je n’y suis pas encore bien habituées et que j’ai super peur des plaques électriques depuis qu’enfant j’ai eu la mauvaise idée de poser ma main sur chaque une de celles à tour de rôle qui équipaient la cuisine de mes parents pour savoir laquelle j’avais mise en route un quart d’heure plus tôt depuis ami sache que tu trouveras toujours de la biafine chez moi ma mère a frotté une heure pour enlever le reste du décalque de mes empreintes sur le métal on ne sèche pas son téléphone portable sur un plaque de cuisine ni dans un four point dieu merci j’évite le pire imagine quelqu’un qui que ce soit pourrait vraiment avoir l’idée de me joindre aujourd’hui un dimanche sur mon téléphone portable putain la science fiction parfois ça fait vraiment peur… misère

Mars : Avantage aux spationautes

C’est là l’idée nouvelle, l’idée économique, l’idée française pour aller sur Mars : y aller sans se presser.
Les puissantes nations, avec leurs moyens fracassants, ont fait gicler dans l’espace des fusées monstrueuses, des wagons poussés au cul par des volcans maladroits, déséquilibrés stupides, hurlant comme des cataclysmes, emportant pour le retour un autre volcan mal muselé. Tout cela est enfantin et brutal, compliqué comme une administration, primitif comme le feu. Les résultats ont été à l’échelle des tentatives : percutants et fracassants.
La France cherchait depuis longtemps une autre voie : une fusée légère, munie d’un moteur permanent, juste assez puissant pour l’arracher à l’attraction de Mars, et qu’on aiderait un peu au départ de la Terre.
Le problème posé, la réponse crevait les yeux : nous baignons dans l’énergie solaire. Plus : nous sommes des fragments, des miettes de l’énergie solaire. Le cerveau d’Einstein, le pied du facteur, la goutte d’eau, la fleur du pissenlit : tous des enfants du grand-père Soleil. Féroce vieux brasier, merveilleux fabricant de marguerites, il nous inonde d’une puissance démesurée, toujours présente. Il suffit de la prendre et de s’en servir, comme font les brins d’herbe et les océans.
Un chercheur du CNRS a mis au point une peinture qu’il a nommée la pélucose (pe de peinture, lu de lumière, co de courant et se de rien, pour finir). Appliquée en couche moléculaire sur un conducteur, elle absorbe les radiations solaires par une extrémité de ses molécules, et par l’autre extrémité fournit du courant.
On peut désormais construire la fusée qui permettra la conquête de Mars.

Old par M. Fox le 12 Oct 2006

Mais…
Pourquoi es-tu si méchant ?

PARCE QUE
J?E?…

« Nous en sommes au passage à l’effectivité de cette technique, qui a une portée considérable, dans une assourdissante absence de réaction. La première chose serait de tout faire pour que le débat public commence à prendre forme sur son enjeu crucial : la protection par les nouvelles techniques de construction du sujet, du secret, de l’intimité, de la privacy, le concept fondamental qui est lié aux libertés. Et aux États-Unis en particulier, dans les milieux qui réfléchissent sur ces questions, on dit bien que l’avenir de la défense des libertés passe par le cryptage ; que le débat sur les techniques et les modalités de cryptage doit prendre forme. Cela implique la science, cela implique un peu de théorie mathématique à l’usage des populations, de façon à pouvoir faire saisir à quel point, entre privatisation et personnalisation, les modalités de constitution du sujet, et le débat sur les zones dans lesquelles se constituent les techniques d’individuation, sont liées au droit à l’anonymat. »

Making/breaking/making/breaking codes.

Old par ... le 22 Nov 2006

alles (ma)Gute zum Geburtstag


Les inconvénients techniques des ballons dirigeables sont tels que l’on
peut se demander pourquoi ces engins ont existé, et pourquoi
énormément d’argent a été dépensé pour les construire et pour les utiliser.

Old par igor le 10 Mar 2006

Pingouin d’avril…viens pas te découvrir d’un fil…

le gouingouin y fait rien qu’a pisser sur le ponton sa mêre en short en regardant le soleil aller se coucher le gouingouin…

ouf

le jeudi ils décrochèrent Pluton,
le lendemain le tourguenisme orbitait encore.

Je n’y comprends rien, mais

Tentative de synthèse 4 – Les mauvais outils prennent chers !



après chutes, maintes sauvetages…
… ET 18 COUPS DE BATTE DE BASE BALL

Old par Gu. le 04 Mai 2006

Les alterophiles aiment réclamer d’autres choses. Ils adorent.

Old par Nicolai le 25 Mai 2006

Il se passe des choses…

Old par ... le 28 Fév 2006

Ca serait tellement facile.

ou ou ou mais ici ?

Old par igor le 21 Fév 2006

fin de misère…

1. – Le monde est tout ce qui arrive.

DON’T LOOK AT ME

—————————–I’m shy

Old par -- Zan le 11 Fév 2006

Le parti-pris

Ce matin comme les autres Quentin Malabru percussionne.
Se trouer la tête pour se sauver, être ridicule.
Prendre le seul briquet qui reste, laisser l’autre dans la merde,
puis un berger allemand aboit. Pour résumer.

Prendre le sobriquet qui reste.

Mais que s’était-il passé là, tant d’années, être le zéro.
Le zéro pur des gens sous Coltrane.

Quentin Malabru ne pouvait même écouter la musique dans ses oreilles.

Voilà.

Les gens. Il aimait les gens tristes, là les gens comme des poussins,
des dépravés hybrides argentés, coussinnés, des pleureurs.
Voilà Quentin voulait sauver. Quentin ne pouvait supporter que la faiblesse.
Lorsqu’il attendait trop, il forçait la chose. Il les étrennait dans son poing
et slach le jus lâchait. Ce qui l’intéressait c’est quand ils pleuraient.
Ça commençait tôt chez Quentin, d’ailleurs la dernière fois il se souvient,
il se soufflait dessus lors de son dernier anniversaire.
Ça commençait à se ternir les mots.

Les souvenirs.

La vie n’est pas une tartine de merde.
Ce sont les bourgeois qui disent ça.
Voilà Quentin était en camp nazi nucléaire.

Synthèse globale > la cuillère en argent fait qu’ils se plaignent plus
(là, de leurs taches sur le mur de leur cuisine, du mur de la vie, de).
> L’homme a besoin de se faire seul
> Tu lui coupes cette rage, ça devient un petit poussin agressif éclopé
chez psy.

Bon voilà, Quentin résumait grossièrement. Ça l’intéressait.
Le pouvoir des pleurs.

On n’avait jamais plus constaté le mépris que chez ceux qui ne faisaient rien.
Ça aussi c’était continuel. Comme si l’ennui donnait envie de mâcher les autres
c’est-à-dire l’air. L’ennui c’est incontrôlable. Ça vous pousse à grandir,
mais faussement. Vous vous trouvez propulsé à trois mètres de hauteur.
L’ennui ça laisse du temps pour regarder les autres et retourner ses pensées.
Là, des cuillerées de pensées. Faut vraiment avoir le temps.
L’ennui c’est avoir le temps de se dire que c’est une pensée,
puis de ce fait la mesurer à celle des autres,
qui n’atteint pas les cinquante centimètres,
puis la siliconer afin qu’elle atteigne facticement trois mètres.
Quentin avait rencontré un melon imbuvable
qui écrivait des textes imbuvables sur sa condition de poète
mais ce qui était étonnant,
c’est que le melon n’écrivait aucun texte.
C’était épouvantable. On atteignait le spaghetti.

Personne n’aimait Quentin.

Quentin aimait les faibles.

Les faibles finissaient toujours dans le Nouveau Détective.

Marivonne là pendant tant d’années s’était recroquevillé
l’habit pour revendiquer qu’elle ne ressemblait à personne,
elle avait fini par en développer un horrible rictus,
une sorte de dédain qui lui clouait la bouche,
comme une lame qui partait aux commissures.
Là enfermée, Marivonne avec son bon dieu de dieu qui déclaquait,
Marivonne était si imparfaitement assoiffée que le premier
qui lui avait fait miroiter une technique elle l’avait mis dans son lit.
Marivonne avait cru bon souligner son choix en grisant,
en creusant un peu plus les jointures de ses pourritures de vêtements.
Je ne suis comme personne.
Je méprise tout le monde.

De mépriser le monde, tu n’es qu’un fake de plus.

Et la vie, Marivonne.

Quentin Malabru avait rencontré Marivonne dans un vernissage.
Il avait failli lui cracher dessus.
Pas assez faible. Rien à en tirer. Ne lui boufferait pas assez la vie.

Marivonne avait croisé le Quentin. Pas assez clinquant. Marivonne était si idiote.

Dans toute cette affaire, le gibier vivait dans des appartements sordides et sombres.
Dans des gadgets de cuisses.
On les visualisait disloqués, rentrer chez eux.

Séquence trois : je travaille sur les points de rupture.

J’ai rencontré Zerang

elle m’a dit :
« tu veux convoles ? »
j’ai dit oui…

Old par -- Zan le 02 Mar 2006

un petit tour again niev …

Bureau de design

(work in progress)

Old par ... le 17 Mar 2006

Hum !

Save the cheerleader

Dans la mare

1- Attends, l’action n’était pas censée être post-communiste ?

2- Evidemment que si, toujours coller à l’actualité !

1- Et rien ne te choques ?

2- Non, décidemment non, je ne vois rien d’étrange dans tout cela

1- Et le Petit Père ?

2- Bonne idée hein ?

3- reminiscencedelvis

1- Il a pas tort ; non seulement c’est du déjà vu, la célébrité disparue qui se reconvertit en cuistot, mais en plus on sort vraiment du thème, là

2- Il faut surprendre le public, et, en plus, qui s’en rendra compte ?

3- presquetoutlemonde

2- Hmpf, détail que tout cela, on va cartonner

1- Je ne crois pas, en tous cas, pas avec Sarah Bernhardt qui fait des claquettes

2- Rétrogrades

1- Tu l’as fait exprès, j’espère ?

2- Quoi ?

3- ilnedoitmemepassavoir

1- Sarah… claquettes ?

2- Définitivement, je ne vois pas

1- C’est maintenant sûr, cet homme est un imposteur

3- caparaissaitevident. questcequunscenaristederenomseraitvenusenterrercheznous ?

1- La chance, ça arrive, non ?

3- pasaceprixla

2- Excusez moi, youhou, je suis présent

1- Pas pour longtemps, tu es viré

2- Je suis sous contrat

1- Il ne prévoyait pas l’invasion de la Chine par de petites boules de poil multicolores qui font « flop »

2- « Vlop » s’il te plait. En tous cas, vous réentendrez parler de moi, je vous le promet

1- C’est ça, entre temps, évite ce lieu et rends moi mon cadenas

3- poilalabarmitsvah

1- Et maintenant, on fait quoi ?

3- onregardelherbepousser

1- Tu peux arrêter ça s’il te plait ?

3- jaimebiencelamedonnedelapersonnalite

1- Pas à ce prix-là

3- Et maintenant, qui se rappellera de moi ?

1- Tu aurais de toutes façons été très vite oublié

3- C’est méchant, ce que tu me dis

1- Réaliste, qui pensais tu tromper, à part toi-même ?

3- Rêver de gloire, même éphémère, est-ce un si grand crime ?

1- Tout dépend de ce que tu en fais, et te connaissant, cela mènerait vite au génocide

3- Tu deviens franchement blessant

1- Ne dit-on pas que c’est l’apanage des amitiés vraies ?

3- J’ai toujours émis des doutes quand à la véracité de certains dictons

1- Et celui-ci en fait partie ?

3- Non mais je tenais tout de même à le préciser

1- Quel intérêt ?

3- Que mes paroles passent à la postérité

1- Incorrigible mégalomane, tu tuerais père et mère pour une once de gloire

3- C’est déjà fait, et ça ne m’a rien apporté

1- Quelques articles dans les journaux, tout de même

3- Si peu, et mon nom était mal orthographié

1- Plains-toi ! C’est tout de même grâce à cette bévue qu’un autre a été pendu !

3- Heureux homme ! Toutes les premières pages des nationaux, une rétrospective télévisée et même quelques manchettes internationales ! Maudit soit ce journaliste dyslexique

1- Je n’avais jamais remarqué à quel point tu étais dérangé

3- Ca fait peur ?

1- Pas vraiment. Par contre, je ne comprends toujours pas pourquoi tu as choisi la carrière de régisseur.

3- Quand tu dis ce mot, j’ai comme une balise qui s’éveille en moi

1- Et quel mot illumine t’elle ?

3- Scénario !

3- Bertha Grimstein ?

1- Elle est devenue couvreuse

3- Jan Zemkof ?

1- Passé à la production

3- Dédé l’Endive ?

3- Mort depuis des années

3- Ah bon ?

1- Oui, à l’époque où tu minais, si je me rappelle bien

3- J’étais pourtant certain qu’il y avait un filon

1- Et tu ne trouvas que des emballages de chocolat

3- Certes, mais dorés

1- Oui mais nous nous écartons

3- Winnie Syl ?

1- Trop chère

3- Enid de la Salle ?

1- Couvreuse

3- Elle aussi ?

1- En association avec la première

3- Vladimir Jeskin ?

1- Parti suivre une femme en Terre de Feu

3- Des nouvelles ?

1- Aux dernières que j’ai eu, il avait attrapé la lèpre

3- Toujours été original, celui-là

1- Tout pour se faire remarquer

3- Et ça a marché ?

1- Oublie, ce n’est pas avec ça que tu atteindras la célébrité

3- Bon. Eric Rocher ?

1- On va pas tomber aussi bas

3- Lucie James ?

1- Accoquinée avec les précédentes

3- Et Simon Olowitz ?

1- Qui c’est celui-là ?

3- Mon couvreur

1- Et ?

3- …

1- Ok, on le prend

4- Alors, qu’est ce que je dois réparer ?

1- Mon toit va très bien, merci

4- Ben qu’est ce que je fais-là, alors ?

3- Vous venez nous écrire un scénario

4- Vous avez du vous tromper, c’est pas mon boulot

1- Toutes les scénaristes devenant couvreuses, il est donc logique que nous embauchions un couvreur pour scénariser

4- C’est complètement idiot

3- Non, ce sont les vases communicants

4- Appelez ça comme vous voulez

1- Vous ne connaissez donc pas Grimstein James de la Salle ?

4- C’est vrai qu’elles sont douées

3- Vous voyez !

4- Ca ne veut rien dire, elles s’étaient peut être trompé en premier

1- Ca non, comme scénaristes, on peut dire qu’elles y touchaient

3- Quoiqu’Enid…

1- Moui, mais encore une fois, ce n’est pas le sujet

4- Ce n’est pas en vous opposant que vous me convaincrez, et puis, je n’ai pas d’idées

3- Ca peut s’arranger

4- Comment ?

3- Je ne sais pas, vous trouverez. Vous êtes l’homme qu’il nous faut, je le sais

4- Moi je sens surtout que je suis tombé chez deux beaux cinglés

1- Comme vous y allez ! Un peu originaux peut-être, et avant-gardistes sûrement

3- Et complètement fauchés

4- Voilà donc le nœud du problème !

1- Un détail, conséquent certes, mais un détail quand on traite d’Art

4- Si cela ne vous permet même pas de manger, que viendrais-je faire dans votre galère ?

3- Parce qu’on est gentils ?

4- Ca ne suffira pas, et puis c’est loin d’être prouvé

3- Et si je fais des yeux de chien battu ?

4- Ah non, ça, je ne supporte pas

1- Alors, venez

4- Si vous me forcez…

3- C’est un succès !

1- Il n’y avait que trois pelés

3- Justement, je n’aime pas les tondus

1- Et le scénariste, où est-il ?

3- Sur le toit

1- Il y trouve l’inspiration ?

3- Non, il le répare

1- Il revient à ses premiers amours ?

3- J’ai bien peur qu’il ne les ait jamais quittés

1- Il ne serait pas fait pour ce métier ?

3- La pièce aurait tendance à le prouver

1- Tu es dur, le contenu n’est pas si mauvais

3- Pas terrible non plus

1- Tu n’aurais pas fait mieux

3- Oui, mais moi je ne suis pas censé être doué

1- Il est couvreur !

3- Justement, tant de talent potentiel gaspillé, ça me dépasse

1- C’est normal, tu es un financier

3- Quel lien ?

1- Tu statistises, tu ne peux t’en empêcher. Et parfois, hélas, de manière totalement irrationnelle, un bon ouvrier fait un mauvais théatreux

3- J’ai du mal à l’accepter

1- Pour y arriver, il faudrait te rééduquer. D’ailleurs, où en sont les frais ?

3- Peu, la salle nous appartient, les impôts sont payés, le couvrariste est bénévole et les acteurs, j’ai choisi de ne pas les payer

1- Ca ne les a pas dérangés ?

3- Non, ils ne sont pas venus

1- C’est culotté. Et pourquoi nous ont-ils niés ?

3- Je ne les ai pas convoqués

1- Mais alors, qui a joué ?

3- Les trois pelés. Ils étaient très motivés

1- Ca leur a plu ?

3- Ils sont bon public, et puis, ça aide à apprécier, quand on est impliqué

1- Quelle bonne idée. Mais si jamais nous faisons plus d’entrées, que va-t-il se passer ?

3- Nous les ferons tourner

4- Je n’aurais jamais cru être aussi côté

3- C’est qu’il est difficile de s’autocritiquer

1- Et une fois sur scène, les spécialistes s’adoucissent

4- Peut être devrions nous nous associer ?

3- J’y ai déjà pensé, le brevet est déposé, personne ne pourra nous prendre le concept

1- J’ai même pensé à l’améliorer. Plus de scénarios, plus de professionnels, les gens paient et improvisent pour eux-mêmes

4- Vont-ils être assez crédules ?

3- L’attrait de la nouveauté fait toujours mettre la main au porte monnaie

4- C’est assez mesquin, à la limite du crapuleux, je suis conquis

3- Gagner une fortune en ne faisant rien, j’en ai toujours rêvé. Je suis partant.

1- Il ne nous reste plus qu’à sceller notre accord

3- Sur le cadavre de l’auteur raté ?

1- Tu t’en es débarrassé ?

3- Evidemment, je n’avais aucune envie qu’il revienne nous voler la vedette

1- Cette suite dans les idées…

3- Que veux-tu, on ne se refait pas

1- A qui le dis-tu…

Old par Rodia le 07 Oct 2006

estragon t’es ou?

reviens…

amour

?

Ce mot sur l’étagère son ombre dans l’estomac
Ce mot sur l’étagère que l’on n’a pas conquis
Ce mot sur l’étagère fumant un peu cinglant
Ce mot sur l’étagère écrasé entre deux rives
Ce mot sur l’étagère qui me charcute
Ce mot sur l’étagère sous une lampe ruisselant
Ce mot sur l’étagère qui coule éternuement
Ce mot sur l’étagère la dent de travers l’idiot phonème
Ce mot sur l’étagère
Je me hisse
Et je fouille les larmes aux yeux
Ce mot sur l’étagère que j’ai perdu
Ce mot-là enserré, à avancer péniblement
Ce mot sur l’étagère que l’on n’a pas conquis
Ce mot entre tes dents
Que tu cherches à lui substituer
Mon œil la larme posée sur le mot sur l’étagère
Ce mot sur l’étagère pendant que tes mots m’indiffèrent
Ce mot sur l’étagère que j’ai perdu et que tu noies
Ce mot sur l’étagère qui me fout les foies
Ce mot sur l’étagère continue ton soliloque
Ce mot sur l’étagère la comptine de minuit mon collant pleure
Ce mot sur l’étagère que je n’ai pas entendu une seule fois
Ce mot sur l’étagère que je n’ai pas entendu une seule fois
Ce mot sur l’étagère que je n’ai pas entendu une seule fois.

Depuis que j’ai vu cette fille
Qui m’a pris dans ses bras
Et pas dans son cul…

Le noir fut une couleur.

Je me réveille chez elle et la seule chose qui me branche un peu c’est l’extincteur dehors dans le ciel que quelques oiseaux picorent. Je pense aux détails accumulés du quotidien, aux discours paradoxaux, l’alternance de la douceur vocale et de la violence morale qui fut un peu partout, comme une flaque épaisse et noire, la discordance des actes et des paroles. Leur douleur narcissique qui ne laisse de place à aucune autre, aux petits enfants hurlant dans le noir qui s’accrochent à tout prix à une main humaine, qu’ils ne vous rendront jamais puisqu’ils l’auront mangée. Jusqu’à obtention de toute déraison. Les paradoxes ont bêlé depuis deux ans et je m’aperçois que le cri peut être un point. Je fais la vaisselle toutes fenêtres ouvertes sur les toits de Paris à me demander comment est-ce possible que ça existe encore. Les toits de Paris, les fenêtres ouvertes, la brise du samedi matin, le jus de soja que je bois avec méfiance mais jamais jus de soja n’a été aussi bon, la fuite d’eau sous l’évier qui me semble magnifique, la chambre de Lysane, je ne me souviens pas comment j’ai atterri là et où sont-ils tous partis maintenant. Je rentre chez moi, elle m’appelle, elle me dit : « on est passés te rechercher chez moi vers midi pour boire un café mais tu étais déjà partie. » Et ça aussi, comment est-ce possible que ça existe encore.

Rien ne vaut les purs produits locaux

Great product, great sector, tightly held, with great
results expected any day. Canal Petroleum is going to make
you a winner !

comme revenir et n’être plus
que l’approximatif dépositaire
de l’alibi à train à torpeur
et sortir comme revenir sans
correspondre au réceptacle d’avant
le corps mort que l’éveil
inverseur investit d’inconscience
à la constance des jours après nuits

l’indifférence alors diffère de celle d’alors
juste diffuse désormais reclus de l’hors
soumis dès lors à l’heurt de l’autre
l’oblitérant d’oubli la surface même
d’un visage proie jusqu’au point d’être preuve
de l’atavique introversion dans l’alibi

[Akileus]

GWASP !!!

… and then he realized.

Old par ... le 01 Fév 2006

Old par ... le 18 Nov 2006

Dreams Versus Reality

32 degrés celsius 98 pourcents d’humidité

be bop a lula


une baguette magique en Wayne Cochran !!

et bangs…

 » ce dont nous avons besoin, c’est… prêtes à passer pour des imbéciles, à faire le grand plongeon et si nécessaire à se comporter de telle sorte que leur public ait honte pour elle, aussi longtemps qu’il ne leur reste plus le moindre lambeau de dignité ou d’auréole mythique. Parce qu’alors tout le foutu édifice prétentieux de l’industrie du…, si suprêmement ridicule, lancé pour piquer du pognon en arnaquant les kids et en encourageant des fantasmes de puissante culture jeunes s’effondrerait, et avec lui les carrières des non-identités sans talents qui s’en nourrissent »


Le livre d’or ?
(INSOMNIA)

Cygne des temps – karaoké


Bilal Sparky, mec des Skars, t’inquiètes : 92 F.A.R, y’a rien à faire!
Wesh regarde ta tête et ta touffe de mouton
Généralement tous l’monde dit qu’t’as une tête de con
Attends tu fais l’mec, retournes au 93
Qu’ils t’mettent la zermiiiiiii!!!!!
Même ton père se surnommant Kader,
Il se saoûle tous les soirs
Et ensuite il te course dans les cou-loiiiiiiiirs!!!!!
Attends!!!
Ouais on devrait te Hagar,
Pour qu’tu fermes un peu ta grosse gueule,
T’as niqué Beblah et tu t’crois chaud?
Mais, dis toi, dans ta tête, que nous
C’est pas la même chose, alors :

Arrête, Arrêteeee, Arrêteeeeeee quoi!!!!!!!!

Putain, tu t’es serré une p’tite gogo danseuse,
Et ça s’croit chaud,
Hein, tu t’crois chaud?
Si elle aurait vue ta p’tite bite, elle s’rait partie
Hein, bon, ta bite, déjà, elle est toute p’tite
Elle a des rides, attends
Même celle de mon p’tit frère est plus grosse et plus grande
Et sans rides, donc tu vois,
Arrête, tu vas t’… t’afficher
Alors, arrête, arrête, arrête
Whoooohhh

Old par igor le 15 Nov 2006

bon, la Contre-volonté en guise de zone de repressurisation, ça va un quart d’heure. A force d’être à la bourre, il va falloir prendre ses jambes dans chaque main à son cou (qu’elle a fort gracile).

(arrête les phrases à tiroir, c’est nul à chier des haches)

(ET VA BOSSER CONNARD !)

Old par ... le 05 Oct 2006

Ligne molle du Tourguenisme.

Hénaurme…

Old par JLB le 06 Juil 2006

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